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  • Le Brent se stabilise à 105$ en attendant la réunion de l’OPEP+

    Le Brent se stabilise à 105$ en attendant la réunion de l’OPEP+

    Pétrole, OPEP+, Brent, dollar, Libye,

    -L’OPEP+ se réunit le 5 septembre
    -La relance potentielle de l’accord sur le nucléaire iranien à l’honneur
    -Le conflit en Libye suscite des inquiétudes en matière d’approvisionnement
    -Le dollar américain atteint son plus haut niveau en 20 ans

    29 août (Reuters) – Les prix du pétrole se sont stabilisés de plus de 4% lundi, prolongeant le gain de la semaine dernière, alors que les réductions potentielles de la production de l’OPEP+ et le conflit en Libye ont contribué à compenser un dollar américain fort et des perspectives désastreuses pour la croissance américaine.

    L’Arabie saoudite, premier producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a évoqué la semaine dernière la possibilité de réductions de production, qui, selon des sources, pourraient coïncider avec une augmentation de l’approvisionnement de l’Iran s’il concluait un accord nucléaire avec l’Occident.

    L’OPEP+, comprenant l’OPEP, la Russie et les producteurs alliés, se réunit pour définir leur politique le 5 septembre.

    Le brut Brent s’est établi à 4,10 $, ou 4,1 %, à 105,09 $ le baril, après avoir augmenté de 4,4 % la semaine dernière. Le brut américain West Texas Intermediate (WTI) a gagné 3,95 $, ou 4,2 %, à 97,01 $, après une hausse de 2,5 % la semaine dernière.

    « Les prix du pétrole augmentent progressivement dans l’espoir d’une réduction de la production de l’OPEP et de ses alliés pour rétablir l’équilibre du marché en réponse à la relance de l’accord nucléaire iranien », a déclaré Sugandha Sachdeva, vice-présidente de la recherche sur les matières premières chez Religare Broking.

    Les pays membres de l’Agence internationale de l’énergie pourraient libérer davantage de pétrole des réserves stratégiques de pétrole (SPR) s’ils le jugent nécessaire à l’expiration du régime actuel, a déclaré lundi le chef de l’agence.

    Le prix du pétrole brut a bondi cette année, le Brent s’approchant d’un niveau record de 147 dollars en mars, l’invasion de l’Ukraine par la Russie ayant exacerbé les problèmes d’approvisionnement. Les craintes croissantes concernant les taux d’intérêt élevés, l’inflation et les risques de récession ont depuis pesé sur le marché.

    Le gain du pétrole a été limité par un dollar américain fort, qui a atteint un sommet en 20 ans lundi après que le président de la Réserve fédérale a signalé que les taux d’intérêt seraient maintenus plus élevés plus longtemps pour freiner l’inflation.

    « Alors qu’un dollar fort limite les prix des matières premières, le problème de sous-approvisionnement sur les marchés pétroliers continuera probablement de soutenir le biais haussier », a déclaré Tina Teng, analyste chez CMC Markets.

    Les troubles dans la capitale libyenne ce week-end, faisant 32 morts, ont fait craindre que le pays ne sombre dans un conflit à grande échelle et perturbe l’approvisionnement en pétrole de la nation de l’OPEP.

    Les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont probablement chuté de 600 000 barils, les stocks de distillats et d’essence ayant également diminué, a révélé lundi un sondage préliminaire de Reuters.

    Le sondage a été réalisé avant les rapports de l’American Petroleum Institute, un groupe industriel, attendus à 16h30. EDT (20h30 GMT) mardi, et l’Energy Information Administration, la branche statistique du département américain de l’énergie, prévue à 10h30 (14h30 GMT) mercredi.

    Les stocks de brut dans les réserves d’urgence américaines ont chuté de 3,1 millions de barils au cours de la semaine du 26 août au plus bas depuis décembre 1984, selon les données du ministère de l’Énergie.

    Reuters

  • Le pétrole baisse alors que les données chinoises pèsent

    Le pétrole baisse alors que les données chinoises pèsent

    Pétrole, Chine, Brent, Prix, West Texas Intermediate, dollar,

    -La production de la raffinerie chinoise de juillet au plus bas depuis mars 2020, selon les données
    -Un dollar américain plus fort et des prix à faible pression sur les liquidités
    -À venir : l’Iran répondra lundi au texte nucléaire de l’UE

    LONDRES, 15 août (Reuters) – Les prix du pétrole ont chuté de plus de 4 dollars le baril lundi en raison des craintes liées à la demande alors que les données économiques décevantes de la Chine ravivaient les craintes de récession mondiale.

    Les contrats à terme sur le Brent ont chuté de 4,35 $, ou 4,43 %, à 93,80 $ le baril à 13 h 51 GMT après avoir baissé de 1,5 % vendredi.

    Le brut américain West Texas Intermediate a baissé de 4,23 $, ou 4,59 %, à 87,86 $ après avoir chuté de 2,4 % lors de la session précédente.

    Les contrats à terme sur le Brent étaient proches de leur plus bas depuis avant que la Russie n’envoie des troupes en Ukraine le 24 février, tandis que les contrats à terme sur le WTI ont touché leur plus bas lundi depuis début février.

    L’intérêt ouvert sur le Brent ce mois-ci est en baisse de 20 % par rapport au mois d’août de l’année dernière.

    « L’intérêt ouvert est toujours en baisse, certains (acteurs du marché) ne souhaitant pas y toucher en raison de la volatilité. C’est, à mon avis, la raison qui entraîne des volumes plus élevés à la baisse », a déclaré Giovanni Staunovo, analyste pétrolier chez UBS, ajoutant que le le déclencheur de la baisse de lundi a été la faiblesse des données chinoises.

    La banque centrale de Chine, le plus grand importateur mondial de brut, a réduit les taux de prêt pour relancer la demande alors que les données montraient un ralentissement inattendu de l’économie en juillet, l’activité des usines et de la vente au détail étant comprimée par la politique zéro-COVID de Pékin et une crise immobilière.

    La production des raffineries du pays a glissé à 12,53 millions de barils par jour (bpj), son plus bas depuis mars 2020, selon les données du gouvernement. Lire la suite

    La banque ING a abaissé ses prévisions de croissance du PIB chinois en 2022 à 4 %, contre une projection précédente de 4,4 %, avertissant qu’une nouvelle révision à la baisse est possible.

    L’indice du dollar américain

    Le prix du pétrole est généralement en dollars américains, donc un billet vert plus fort rend la matière première plus chère pour les détenteurs d’autres devises.

    Les pourparlers pour relancer l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 étaient également au centre de l’attention lundi. L’approvisionnement en pétrole pourrait augmenter si l’Iran et les États-Unis acceptaient une offre de l’Union européenne, qui supprimerait les sanctions sur les exportations de pétrole iranien, ont déclaré des analystes.

    L’Iran répondra d’ici minuit lundi au projet de texte « final » de l’Union européenne pour sauver un accord nucléaire de 2015, a déclaré son ministre des Affaires étrangères, appelant les États-Unis à faire preuve de flexibilité pour résoudre les trois problèmes restants.

    Reuters

  • Le dollar sous pression

    Etats-Unis, dollar, change, devises, yen,

    Le dollar continuait de faiblir face au yen vendredi pour la deuxième séance consécutive, la déception du marché après le PIB américain poussant les investisseurs vers la devise japonaise, en petite forme depuis plusieurs mois.

    Vers 19H15 GMT, le dollar perdait 0,66% à 133,39 yens, un sommet depuis près d’un mois et demi pour la devise japonaise.
    Vis-à-vis de l’euro également, le billet vert perdait un peu de terrain à 1,0218 dollar pour un euro (-0,21%).

    Le dollar index, qui compare le billet vert face aux principales monnaies, se repliait de 0,41% à 105,91 points.

    “Les principales questions des dernières 24 heures étaient : est-ce que la Réserve fédérale américaine (Fed) a changé de cap mercredi? Et est-ce que les Etats-Unis sont en récession?”, se demandait Jim Reid, analyste chez Deutsche Bank.

    Cours de vendredi Cours de jeudi
    ———————————-
    19H15 GMT 21H00 GMT
    EUR/USD 1,0218 1,0197
    EUR/JPY 136,30 136,92
    EUR/CHF 0,9731 0,9738
    EUR/GBP 0,8398 0,8372
    USD/JPY 133,39 134,27
    USD/CHF 0,9522 0,9549
    GBP/USD 1,21671,2180.

    (APS)

    #Dollar #Etats_UNis #Finances #Change #Devises

  • Algérie: Les réserves de change dans une position confortable

    Algérie, Maroc, devises, change, euro, dollar,

    Par : Hamid Mechri

    L’euro a récemment chuté jusqu’à atteindre la parité avec le dollar, entraînant risque d’inflation et perte d’attractivité. Ces conséquences se répercutent diversement sur les économies de monde, qui utilisent ces deux monnaies dans le commerce international.

    Il y a donc des gagnant et des perdant de cette parité entre le billet vert et la monnaie unique européenne, situation inédite qui se produise pour la première fois en 20 ans, mais quelles sont les conséquences exactes sur l’Algérie ?

    Pour notre pays, dont les revenus les plus importants proviennent de la vente des hydrocarbures, dont les cours sont côtés en dollars, donc des bénéfices vont augmentés, ce qui est une bonne nouvelle, selon le professeur en économie, Dr. Slimane Nacer.

    « Quant aux répercussions de l’événement sur l’économie algérienne, comme certains s’en demandent, je pense qu’elles se manifestent sous deux aspects ; Une légère amélioration du pouvoir d’achat de l’Algérie en ce qui concerne les importations, c’est-à-dire les achats de l’étranger, car la plupart de nos exportations sont des hydrocarbures que nous vendons en dollars, et la plupart de nos importations vers l’Union européenne, nous les payons en euros », a-t-il expliqué.

    « Donc on touche des revenus taxés avec une monnaie forte et on paie avec une monnaie en chute de valeur », a-t-il poursuivi, soulignant toutefois qu’il s’agit d’une « légère amélioration », car « ce n’est pas dans une large mesure ».

    Pour la deuxième raison, d’après Slimane Nacer, il s’agit des « réserves de change du pays, qui se trouvent dans une position plus sûre car la majeure partie est labellisée en dollars ».

    Il a ajouté que les réserves de change de l’Algérie connaissent « une reprise et une force récemment, et elles pourraient continuer à se renforcer, tant qu’il y aura une forte demande d’énergie, qui est principalement tarifée en dollars à l’échelle mondiale ».

    Cette tendance se maintiendra et augmentera tant que l’opération militaire russe en Ukraine est toujours d’actualité.

    En plus du fait que le dollar est devenu une monnaie refuge compte tenu des conditions économiques actuelles dans le monde, ce qui augmente la demande mondiale sur le billet vert, a analysé Dr. Slimane Nacer.

    « Mais la situation de l’euro reste instable et n’est pas nécessairement en baisse, surtout après que la Banque centrale européenne a décidé de relever les taux d’intérêt de 50 points de base (soit 0,5 %) pour la première fois depuis 2011, ce qui pourrait conduire à une amélioration du taux de change de l’euro au cours des prochains jours », a-t-il fait noter.

    Jeudi 21 juillet, l’institution monétaire de l’Union européenne a augmenté ses trois taux directeurs de 50 points de base chacun. Elle a également approuvé un nouveau mécanisme permettant d’acheter des obligations de pays en difficulté. Des mesures qui visent à limiter la flambée des prix dans l’ensemble des Etats membres.

    En plus des pays qui ont comme monnaie l’euro, les pays qui utilisent le franc CFA – directement indexé sur l’euro à parité fixe – sont aussi touchés par la dépréciation.

    Le Maroc subit également de plein fouet les variations de l’euro.

    En effet, la chute brutale de l’Euro devrait encore alourdir le déficit commercial du Royaume chérifien déjà en difficultés financières.

    L’économie marocaine sera fortement affectée par la parité des deux monnaies, l’euro et le dollar, a analysé l’économiste marocain Omar El Kettani, qui a cité les conséquences de la parité euro-dollar pour les Marocains.

    « L’essentiel du commerce du Royaume dépend du dollar, ce qui signifie que nos importations seront effectuées à un coût élevé par rapport au passé », a-t-il expliqué dans une déclaration faite au site « Achkayen.com ».

    L’analyste économique a ajouté que les prix élevés sont dus au fait que le volume des importations du Maroc est supérieure à ses exportations, ce qui aggrave encore la situation, prévoyant que les citoyens supportent une grande partie de ce désastre économique.

    L’interlocuteur a fait observer que cela se produit à la lumière d’un déficit budgétaire du Maroc de 50 %, ajoutant que le recours à la dépréciation du dirham est dangereux et sera à son tour affecté négativement.

    Il a souligné également que les interventions de la Banque centrale du Maroc en vue de maintenir la valeur du dirham vont également s’affaiblir, compte tenu de la conjoncture actuelle.

    El Kettani a tenu pour responsable le gouvernement marocain qui, selon lui, essaie de faire oublier au citoyen qu’il y a une crise, soulignant qu’il est temps pour le gouvernement de suivre une politique d’austérité.

    E-Bourse, 23/07/2022

    #Algérie #Devises #Euroe #Dollar #Maroc #Exportations #Importations #Change

  • Chute vertigineuse de l’euro: Quel avantage pour l’Algérie ?

    Chute vertigineuse de l’euro: Quel avantage pour l’Algérie ?

    Algérie, devises, change, euro, dollar, Ukraine, Russie, Union Européenne, gaz,

    Par Mohamed Kouini

    C’est la dégringolade la plus brutale jamais connue par la monnaie unique européenne depuis 2022. Après avoir atteint la parité avec le dollar, l’euro a plongé ce mercredi encore, dépassant toutes les prévisions les plus pessimistes. Le dollar américain valait plus d’un euro, une situation inédite depuis la création de la monnaie européenne en 2000.

    Mardi, la valeur du billet vert était de 1,01 dollar pour un euro, soit une perte de 22% de sa valeur en un an. Un taux qui risque encore de s’élever ces jours ci, en raison de certains facteurs liés aux marchés américains et la volonté de la Réserve fédérale américaine de soutenir encore davantage le dollar.

    Pour les experts, cette situation s’explique surtout par les inquiétudes du marché sur l’émergence d’une crise énergétique majeure sur le Vieux continent, notamment avec les nouvelles tensions sur le gaz russe et les travaux de maintenance sur le gazoduc Nord Stream 1.

    L’Europe est entrain de faire les frais de son soutien aveugle aux Etats-Unis au détriment de ses intérêts nationaux dans le conflit en cours en Ukraine.

    Cette situation alimente notamment les craintes de récession économique en Europe. Un simple arrêt de quelques jours des livraisons de gaz russes causerait une récession dans toute la zone euro. Les dégâts seraient incalculables, selon les experts, qui pensent que la zone euro connaîtra trois trimestres consécutifs de contraction de l’économie.

    L’une des conséquences serait que la Banque centrale européenne (BCE) aura à faire face à une inflation galopante et la politique monétaire sera des plus difficiles pour éviter les déséquilibres sociaux.

    Actuellement, les investisseurs achètent en masse du dollar, devenu valeur refuge, et profitent au maximum de cette situation. La Réserve fédérale américaine (Fed) veut poursuivre ses hausses des taux, alors que les chiffres de l’emploi publiés ce vendredi ayant montré que l’économie des Etats-Unis résiste mieux.

    Qu’en est-il pour l’Algérie avec la chute de la valeur de l’euro ? Pour les analystes, c’est tout bénef pour le pays qui importe 60% de ses besoins en euros depuis l’Union européenne. En 2021, elle a importé pour 13 milliards d’euros soit près de 17 milliards de dollars. Si la dépréciation de l’euro continue encore, cela va permettre à l’Algérie et ses importateurs de réaliser de fortes économies en devises. C’est encore le Trésor public qui sera soulagé avec la baisse de la facture des importations algériennes depuis l’Union européenne. Le Trésor public compte ses recettes et ses dépenses en dollar.

    Pour d’autres économistes, cette situation va permettre à Sonatrach d’augmenter ses exportations vers l’Union européenne (notamment avec l’Italie, la France, l’Espagne et l’Allemagne) qui sont actuellement de l’ordre de 11 milliards d’euros. La hausse des prix du gaz et du pétrole sur le marché international doublé d’une explosion de la demande dans la zone euro sur les produits énergétiques vont permettre à l’Algérie de renflouer encore davantage ses caisses.

    Pour les sociétés algériennes versées dans l’importation de l’Europe, on se frotte les mains. Certains secteurs sont ciblés, comme l’agroalimentaire, les médicaments, les produits parapharmaceutiques, les produits cosmétique et de luxe.

    Toutefois, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, au marché informel du Square du Port Said, dans la capitale, l’euro maintient toujours ses valeurs, ne subissant aucun contrecoup de sa chute mondiale. Est ce par rapport à la forte demande des potentiels touristes algériens en partance en vacances en Tunisie? Rien n’est moins sûr.

    Il est attendu vers la fin de cette année, si la chute se poursuit, une nette amélioration de la balance commerciale de l’Algérie et une préservation de ses réserves de change.

    Le Jeune Indépendant, 13/07/2022

    #Algérie #Devises #Change #Euro #Dollar

  • L’effondrement de l’euro: Aucun effet sur les marchés parallèles

    L’effondrement de l’euro: Aucun effet sur les marchés parallèles

    Algérie, devises, change, euro, dollar, marché parallèle,

    Imene Kimouche

    Le taux de change de l’euro et du dollar américain était presque égal, lundi, pour la première fois en 20 ans, alors que les taux des devises européenne et américaine s’écartaient de moins d’un cent.

    L’euro a oscillé autour de 1,004 dollars dans l’après-midi, en baisse d’environ 12 % par rapport à sa valeur depuis le début de l’année, à un moment où les craintes abondent d’une récession économique sur le continent européen en raison du taux d’inflation élevés et d’incertitudes sur les approvisionnements énergétiques dues à la Guerre russo-ukrainienne.

    L’économiste Ishak Kharchi a déclaré à Echorouk que la baisse de la monnaie européenne, l’euro, par rapport au dollar américain est due à la poursuite de la guerre russo-ukrainienne qui a affaibli l’Union européenne et accru la peur des investisseurs qui évitent d’investir leur argent dans le région, « la baisse de la demande de la monnaie européenne a entraîné une forte baisse de sa valeur », a-t-il ajouté.

    Ce qui empire les choses, selon l’expert, c’est la Banque fédérale américaine qui a cherché à augmenter les taux d’intérêt sur le dollar et à en encourager la demande, ce qui a contribué à la supériorité du dollar par rapport à l’euro.

    « Aujourd’hui, il n’est pas possible d’anticiper que le prix de l’euro restera bas par rapport au passé, ou qu’il augmentera dans les prochaines heures, étant donné que cela est lié aux efforts de la Banque européenne pour relancer l’euro, en augmentant les taux d’intérêt , comme si c’était le cas, l’euro connaîtrait une reprise. Cette baisse peut durer longtemps, et elle peut encore diminuer à tout moment », a-t-il affirmé.

    Sur les effets de la baisse de la valeur de l’euro, l’expert a expliqué que les répercussions seront ressenties par la zone euro, qui importe 60% de ses besoins en dollars, ainsi, le pouvoir d’achat y connaîtra une baisse notable, comme pour les entreprises exportant en dollars, leurs ventes rebondiront.

    Concernant l’Algérie, Ishak Kharshi a expliqué que l’impact pourrait être léger à travers une légère baisse des prix des produits importés d’Europe en devise américaine, c’est-à-dire financés par les réserves de change, et si ces fonds sont transférés du dinar à l’euro, les prix de ces produits ne connaîtront pas de baisse.

    Quant à la possibilité que le marché parallèle des devises fortes en Algérie soit affecté par le faible prix de l’euro, l’expert a nié cette hypothèse et dit qu’il est impossible, car les ventes de devises fortes sur le marché parallèle en Algérie ou d’autres points noirs, sont soumis à l’offre et à la demande et non à d’autres facteurs économiques, et ont attribué la récente hausse des prix des devises fortes à la saison du Hajj et au retour des vols à ce qu’ils étaient dans la période pré-Corona .

    Echouroukonline, 12/07/2022

    #Algérie #Devises #Euro #Dollar #Change #Marché_parallèle

  • Algérie: Taux de change des principales devises

    Algérie: Taux de change des principales devises

    Algérie, euro, dollar, taux de change, devises,

    Selon Algérie-Expat, ce jeudi 2 juin 2022, l’euro est proposé à la vente à 217 dinars algériens, 2 dinars de moins pour l’achat.

    En ce qui concerne le billet vert américain, le dollar reste stable. Un dollar US s’échange à 200 dinars l’achat et 203 à la vente.

    Concernant le dollar canadien et la Livre sterling qui ne connaissent pas le même engouement des clients, leurs prix varient. Le pound garde la même valeur. Il est échangé à 250 dinars algériens à l’achat et 253 dinars à la vente. Tandis que la monnaie canadienne est en baisse. Le dollar canadien s’échange contre 147 dinars à l’achat et 150 dinars à la vente.

    Toujours selon la même source, les cotations officielles à la banque d’Algérie connaissent une stagnation relative. Ce jeudi 2 juin 2022, le taux de change de l’euro s’affiche à 155,51 dinars à l’achat et 155,54 dinars à la vente. Le dollar américain reste à 145,61 dinars algériens à l’achat et 145,62 dinars à la vente.

    De son côté, la Livre sterling n’a connu aucun changement. Un pound s’échange contre 182,40 dinars à l’achat et 182,46 dinars à la vente. Enfin, le dollar canadien est proposé 2022 à 114,19 dinars algériens à l’achat et à 114,23 dinars à la vente.

    #Algérie #Devises #Change #Euro #Dollar

  • 28/04: Taux de change des principales devises en Algérie

    28/04: Taux de change des principales devises en Algérie – euro, dollar, livre sterling, yen, franc suisse, dollar canadien,

    Voici le taux de change des principales devises sur le marché interbancaires des changes d’Alger pour la journée du jeudi 28 avril.

    *NB : – Le tableau reprend les cours commerciaux (monnaies en compte).
    Ces cours ne s’appliquent pas au change manuel (billets de banque et chèques de voyage).

    Source : Banque d’Algérie

    #algérie #devises #change

  • Algérie.- Lundi 11 avril: Cours des principales devises

    Algérie.- Lundi 11 avril: Cours des principales devises

    Algérie.- Lundi 11 avril: Cours des principales devises – marché interbancaire des changes,

    Voici le cours des principales devises sur le marché interbancaires des changes d’Alger pour la journée du lundi 11 avril.

    *NB : – Le tableau reprend les cours commerciaux (monnaies en compte).
    Ces cours ne s’appliquent pas au change manuel (billets de banque et chèques de voyage).

    Source : Banque d’Algérie

  • Comprendre le miracle de la résurrection du rouble

    Comprendre le miracle de la résurrection du rouble

    Comprendre le miracle de la résurrection du rouble – exportations russes, offensive russe en Ukraine, marché des devises, sanctions,

    Après un effondrement historique dans la foulée de l’offensive russe en Ukraine, le rouble a retrouvé des couleurs. Ce succès est nourri par la vigueur des exportations russes malgré les sanctions. Fin février et début mars, le marché des devises s’affole. Le rouble passe des paliers jamais vus face au billet vert : 100 roubles, puis 120…jusqu’à plus de 140 roubles pour un dollar atteints le 7 mars.

    Mais depuis ce pic, la devise russe n’a cessé de se renforcer, et a atteint ce 8 avril 71 roubles pour un dollar, un record depuis l’automne 2021, et 77 roubles pour un euro, son niveau le plus fort depuis juin 2020. Pour les autorités russes, c’est une excellente nouvelle, le cours du rouble étant un indicateur très scruté par la population, et suggérant que les sanctions ont finalement moins d’effets que ce qui était redouté sur l’économie russe.

    Un excédent commercial sans précédent

    Selon Sofia Donets, économiste en chef pour la Russie chez Renaissance Capital (banque d’investissements d’origine britannique présente notamment en Russie), la réponse est à chercher du côté d’un excédent commercial sans précédent.

    «Les importations en Russie ont décliné, tandis que les exportations sont solides, et avec des prix des hydrocarbures élevés, cela donne un surplus commercial estimé à 20-25 milliards de dollars au mois de mars», un record selon l’économiste. Les sanctions ? seulement 5% des exportations russes Le pétrole et le gaz, principales exportations de la Russie, continuent de couler à flot, remplissant les caisses de la Russie.

    «Certes, le pétrole russe (Urals) se vend à un prix plus bas [que le Brent], mais il reste supérieur au prix de 2021», remarque-t-elle. Pourtant, des salves de sanctions se sont accumulées contre la Russie depuis le début du conflit russo-ukrainien. Washington a ainsi décrété un embargo sur le pétrole russe et l’Union européenne une interdiction visant les secteurs des métaux.

    «Ce sont des annonces bruyantes, mais si on regarde les chiffres, cela ne concerne que 5% des exportations russes», selon Sofia Donets.

    Des exportations robustes

    Aux exportations robustes s’ajoutent des contrôles de capitaux draconiens introduits par la Banque centrale. Cette dernière s’est vue en effet frappée de sanctions inattendues : ses réserves de devises étrangères détenues à l’étranger, soit près de 300 milliards de dollars, ont été gelées. Or c’est de cette manne qu’elle se servait traditionnellement pour défendre la devise russe en cas de coup dur. Pour compenser, toutes les entreprises exportatrices ont été contraintes de vendre 80% de leurs recettes d’exportation pour acheter des roubles.

    Les particuliers ont eux été limités à 10 000 dollars achetés par mois et l’on ne peut quitter le territoire avec plus que cette somme. Avec la plupart des transferts internationaux bloqués, et les étrangers interdits de vendre leurs actifs russes, le marché financier se retrouve en vase clos. Ces contrôles de capitaux ont si bien fonctionné pour renforcer le rouble que le 8 avril, la Banque centrale a surpris en abaissant sans préavis son taux à 17%, après l’avoir doublé en urgence à 20% le 28 février. «Le marché des actions russes et le rouble restent déconnectés de facteurs macroéconomiques globaux et du flux d’informations», constate Alfa bank (la plus grande banque d’affaires russe) dans une note, estimant que le rouble se situera autour de 80-85 pour un dollar dans un avenir proche.

    Le Soir d’Algérie, 09/04/2022

    #Russie #Ukraine #Rouble #Devise #Change