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  • Maroc: Inauguration de la 1ère usine d’exploitation du cannabis

    Maroc: Inauguration de la 1ère usine d’exploitation du cannabis

    Tags : Maroc, cannabis, haschich, marijuana, kif, drogue, trafic de drogue,

    – C’est la première unité nationale en cours d’exploitation du cannabis

    AA / Rabat / Khalid Mejdoub

    La Coopérative Bio Cannat au Maroc (non gouvernementale) a annoncé, lundi, l’inauguration de la première usine de transformation de cannabis et d’extraction de matériaux destinés aux industries alimentaires et médicales.

    C’est ce qu’a déclaré la coopérative dans une publication sur Facebook.

    Elle a indiqué que cette unité de production avait obtenu le permis national pour la transformation du cannabis en octobre dernier et qu’elle est située dans la région de Bab Bard, dans la région de Chefchaouen (nord).

    Elle est considérée comme la première unité au niveau national pour l’exploitation du cannabis à des fins d’industries alimentaires et pharmaceutiques.

    La Coopérative a annoncé avoir construit, en partenariat avec ses membres et avec ses partenaires publics et privés, la première unité de production pour la transformation du cannabis et d’extraction de cannabidiol (CBD), Cannabigérol (CBG), cannabinol (CBN) et autres.

    Selon le communiqué, ces substances sont utilisées dans de nombreuses industries alimentaires, industrielles, médicales et paramédicales en raison de leurs nombreux avantages scientifiquement prouvés pour soulager la douleur et aider à traiter de nombreuses pathologies.

    « Il y aura des expérimentations agricoles avec certains agriculteurs de la région de Chefchaouen, afin de fournir la matière première après avoir fourni les semences destinées à cet effet », indique la même source.

    n novembre dernier, le ministère marocain de l’Intérieur a déclaré que ses efforts pour lutter contre la culture illégale de cannabis avaient conduit à une réduction d’environ 80% de la superficie cultivée avec du cannabis.

    Le 3 juin 2022, le Maroc a annoncé un « plan d’action » pour l’exploitation médicale et industrielle du cannabis, et au mois de juillet de la même année, une loi visant à légaliser ses usages était entrée en vigueur.

    Ceux qui rejettent la loi légalisant la culture du cannabis mettent en garde contre son impact sur l’augmentation des surfaces de culture de la drogue et l’aggravation du phénomène du trafic de drogue au sein du Royaume.

    Source

    #Maroc #Cannabis #Haschich #Trafic_de_drogue

  • Le Maroc légalise le cannabis à usage médical

    Le Maroc légalisera la culture, l’exportation et la vente de cannabis à usage médical et industriel. Le projet de loi devait être approuvé la semaine prochaine. L’utilisation récréative restera donc interdite.

    Le gouvernement marocain veut soutenir les agriculteurs pauvres des montagnes du nord du Rif avec la légalisation du cannabis. S’ils peuvent cultiver la drogue douce, cela peut améliorer les revenus des agriculteurs et les protéger des trafiquants de drogue illégaux. Une agence spécialement établie surveillera tout.

    Le projet de loi est possible parce que le cannabis a été retiré de la liste des drogues les plus dangereuses de l’ONU en décembre. Cela permet au cannabis d’être commercialisé et produit légalement. L’utilisation récréative reste interdite.

    Source : HLN.BE, 26 fév 2021

    Tags : Maroc, cannabis, haschich, drogue,

  • El Glaoui: magnat du sexe, de la drogue et du commerce du Sud

    El Glaoui: magnat du sexe, de la drogue et du commerce du Sud

    Thami El Glami, Maroc, protectorat français, Marrakech, prostitution, drogue, commerce, La Kasbah,

    Thami El Glaoui, le pacha de Marrakech et l’homme le plus riche de la planète, était exercé par les berbères indigènes pour s’être vendu au colonisateur français et son despotisme excessif. A travers ce récit de Liza Foreman, reporter de The Daily Beast, nous allons redécouvrir l’histoire d’un magnat de la drogue, du sexe et du commerce du Sud, qui a vendu son âme aux envahisseurs français pour le titre de Pacha.

    Depuis sa kasbah perdue dans les confins des montagnes du haut-atlas, Thami El Glaoui contrôlait le sort de l’or et de l’ivoire en provenance du Sahara. Des milliers de caravanes transportant ces matières précieuses étaient saisies et acheminées du Sud marocain jusqu’aux colons français au Nord du pays.

    El Glaoui monneyait le titre de Pacha de Marrakech, en gardant sous son emprise les berbères qui traversaient une route sillonnant les montagnes du Sud marocain, une région qui échappait aux autorités sous le règne français. Ses nombreux condisciples effectuaient régulièrement les cent pas le long de ce chemin, confisquant la marchandise et asservissant les propriétaires.

    Son despotisme l’avait transformé en objet d’aversion des indigènes berbères, qui ne lui avaient jamais pardonné la trahison du peuple et du régime marocain, et dédaignaient les fêtes somptueuses organisées dans son palais à l’honneur d’étrangers très fortunés.

    Situé au village de Telouet, sur la route entre Marrakech et Ouarzazate, son immense palais à l’architecture islamique rocambolesque était le siège d’un réseau de proxénétisme aussi large que le dixième de la population, nous fait savoir Foreman. Ce trafic, qui comprenait 27.000 prostituées, lui assurait une source de rente généreuse.

    Considérée comme le plus beau palais du monde, la kasbah a mobilisé 1000 ouvrièrs et 300 artisans pendant trois ans pour mettre sur pied un édifice au style architectural à couper le souffle. Abandonné par les indigènes, le lieu mérite le détour pour ceux qui veulent encore découvrir la beauté du harem de Thami El Glaoui, avant qu’il ne parte en ruines.

    Voici l’article dans son intégralité:

    Sexe, drogues, jazz et l’homme qui dirigeait le Maroc.

    DE TOUS LES VIEUX PALAIS…

    Cachée dans les montagnes du Haut Atlas marocain se trouve une kasbah largement laissée aux caprices de la nature. Mais c’était autrefois la demeure extravagante du dirigeant du pays, aujourd’hui détesté.

    Liza Foreman

    TELOUET, Maroc – Il n’y a pas si longtemps, le Maroc n’était que sexe, drogue et jazz. Et l’homme en charge, T’hami El Glaoui, pacha de Marrakech de 1912 à 1956 et considéré comme l’homme le plus riche du monde, dirigeait un racket de la prostitution si important que les 27 000 prostituées opérant à Marrakech représentaient, selon les rapports, 10 % de la population. « Les mettre (ce clan) en charge, c’était comme laisser la Mafia diriger Las Vegas », a déclaré Vanity Fair dans un article de 2015 – bien qu’il ait, apparemment, aimé le jazz.

    C’était à l’époque. Nous sommes maintenant.

    Il m’a fallu une bonne douzaine de voyages au Maroc pour finalement atteindre la légendaire Kasbah de Telouet, la résidence de la famille Glaoui qui a été conçue pour être le plus beau palais du monde. On disait qu’elle possédait la plus belle architecture islamique du Maroc. El Glaoui l’a apparemment décorée en utilisant une partie de son argent de proxénète.

    Tout le monde ne peut pas se rendre à la casbah, mais quiconque se trouve au Maroc devrait essayer avant qu’elle ne tombe en poussière.

    La kasbah est cachée dans les montagnes du Haut Atlas marocain. Elle présidait l’ancienne route des caravanes vers le Sahara que le clan Glaoui supervisait. Le long de cette route, des biens précieux comme l’or et l’ivoire étaient transportés du sud vers les souverains du nord. C’était beaucoup d’argent pour El Glaoui qui a profité de sa position ici et du fait qu’il était responsable des Berbères dans les montagnes locales que les Français ne pouvaient pas contrôler pour devenir le pacha de Marrakech sous la domination française à cette époque. Il était à la fois détesté pour avoir trahi son peuple et pour les fêtes somptueuses qu’il donnait à d’importants étrangers dans son palais. En conséquence, son palais a été largement laissé à l’abandon.

    C’est sans raison, si ce n’est le fait que j’avais abandonné la Californie pour l’Europe et que je cherchais un endroit où me réchauffer en hiver, que je me suis retrouvé au Maroc, à plusieurs reprises, pour écrire un livre sur son peuple, les Berbères, dont El Glaoui s’est rendu célèbre en les achetant en échange du titre de Pacha, que lui ont conféré les Français.

    Depuis quelques années, je me suis retrouvé à parcourir régulièrement l’ancienne route des caravanes, sur laquelle son clan présidait, avant d’arriver à la Kasbah en ruine. On dit que 1 000 ouvriers et 300 artisans y ont travaillé, pas moins. Mais il faut l’attraper tant qu’on peut. Et c’est tout un voyage que de s’y rendre le long de l’ancienne route des caravanes qui traverse les sommets majestueux des montagnes de l’Atlas, serpentant depuis les murs rouges invitants qui entourent le cœur battant du Maroc – Marrakech – jusqu’aux dunes de sable étincelantes du Sahara au sud. Sa route, aujourd’hui goudronnée, traverse des collines ondulantes et des pics montagneux parsemés d’un feuillage vert intermittent.

    Les Français ont supprimé les routes des caravanes lorsqu’ils régnaient sur le Maroc, dans la première moitié du XXe siècle. Ce n’est plus aussi charmant qu’à l’époque. Mais tout n’a pas changé. Le jour où je m’y suis rendu, des ânes trottaient le long de chemins minables au bord de la route. Des lavettes flottaient à l’extérieur de maisons à moitié construites, vendant des pots en terre cuite et des tapis tissés à la main imprégnés du symbolisme local, en laine et en soie. Des hommes vêtus de robes traditionnelles djellaba montent à bord de bus déglingués qui transportent les travailleurs dans les deux sens.

    On passe devant des stands improvisés, placés à l’extérieur de cafés déserts, où l’on fait griller des copeaux de viande crue coupés sur des carcasses qui pendent au vent. On est loin des jours de gloire d’El Glaoui.

    Lieu de soirées légendaires, auxquelles assistaient les plus grandes stars du monde, et ce qui se rapproche le plus au Maroc du château de Hearst, la résidence californienne du magnat de la presse William Randolph Hearst, la Kasbah fait signe depuis son perchoir au sommet d’une colline cachée entre ces montagnes frissonnantes. De là, ses propriétaires, les seigneurs de guerre El Glaoui, ont régné sur cette importante route commerciale.

    La kasbah actuelle a été construite dans les années 1860, sur le site d’une kasbah existante. Elle a été somptueusement redécorée au début du XXe siècle, lorsque 300 ouvriers ont passé trois ans à travailler sur les plafonds et les murs. Certains de ces éléments ont été récemment restaurés.

    Lors de plusieurs de ces voyages, j’étais passé devant le plus haut sommet d’Afrique du Nord, le mont Toubkal, en ignorant totalement l’existence de la Kasbah. Mais, il y a quelques années, assis à Dar Khalifa, l’hôtel particulier de Casablanca rendu célèbre par le best-seller de son propriétaire, Tahir Shah, intitulé La maison du calife, on a attiré mon attention sur ce fait.

    « Vous ne l’avez pas vu ? » m’a-t-il demandé.

    Très vite, elle a frappé mon imagination et, dans un roman que j’ai écrit par la suite dans son jardin, une intrigue s’est déroulée dans mon esprit et a atteint son point culminant dans cette Kasbah légendaire que je n’avais pas encore vue.

    Il était clair que je devais y aller avant qu’elle ne s’effondre dans la poussière. Shah m’avait dit que, lentement, elle s’était effondrée dans le sol. Sa myriade de pièces disparaissait au fil du temps.

    La Kasbah était l’un des nombreux repaires où El Glaoui aimait recevoir les visiteurs importants. Mais il s’agissait d’un endroit où tout se passait en haut et en bas. Pendant que les invités faisaient la fête à l’étage, ses cachots étaient remplis de traîtres dont les têtes étaient souvent suspendues aux portes, comme le veut la légende. Certaines d’entre elles sont toujours là.

    El Glaoui était tellement honni par le peuple qu’à sa mort, ses associés ont été chassés et brûlés. Ses biens ont été confisqués et donnés au gouvernement. Ce gouvernement a laissé pourrir sa plus légendaire Kasbah.

    De l’extérieur aujourd’hui, la Kasbah ressemble à une maison hantée d’un film de Disney. Les pièces se sont effondrées les unes après les autres, depuis qu’elle a été abandonnée en 1956. Des murs déchiquetés et des tas de décombres, sur lesquels se promènent désormais des ânes et des enfants du coin, contrastent fortement avec une demi-douzaine de pièces qui se dressent dans leur splendeur d’origine, au cœur de ce complexe sinistre.

    J’avais finalement décidé de le voir et j’avais pris un taxi depuis Marrakech. Combien coûtait une course de 100 $ pour une journée de route ? Deux gardes se tenaient à l’extérieur et prélevaient une petite taxe à mon arrivée, mais j’étais autrement seul. J’ai payé presque rien pour avoir le privilège de m’aventurer au-delà des portes tissées de façon complexe et d’avoir ce qui reste de la Kasbah pour moi, pendant plusieurs heures cet après-midi-là.

    Presque personne, de nos jours, ne s’aventure au-delà de la route principale des caravanes pour aller jusqu’aux ruines. Il faut environ une heure depuis la route principale, le long d’une piste cahoteuse. J’ai eu peur en grimpant des escaliers brisés et en traversant de longs couloirs vides avant d’atteindre ce sanctuaire intérieur.

    Un oiseau s’est élancé du toit. Il s’est envolé à travers une fenêtre à moitié cassée qui révélait une scène de bonheur pastoral baignée de soleil.

    J’ai inspecté l’ancien harem, un long espace sombre et feutré à côté de la chambre principale. J’ai été émerveillé par la complexité des boiseries, les arcs ondulants en marbre, les portes lourdement sculptées qui mènent à cette série de chambres intérieures. Les légendaires carreaux. J’ai passé du temps à inspecter les couleurs profondes des murs, avant de m’installer sur le rebord de la fenêtre, le soleil me réchauffant le dos, pendant que j’écrivais. J’ai essayé d’imaginer ce qui se passait ici à l’époque.

    Mon chauffeur est entré quelques heures plus tard et a brisé le silence. Le charme d’être seul dans cet espace sinistre. C’était une tranche de son histoire qu’il découvrait pour la première fois. Le repaire d’un homme qui avait trahi son peuple. Ce n’était pas un souvenir que lui ou le gouvernement tenait à préserver.

    Mais maintenant, je l’ai porté en avant, comme le cadre d’une scène fictive d’un roman dans lequel un journaliste français est assassiné en découvrant l’ancien savoir des Berbères, dont certains ont été enterrés dans l’histoire par El Glaoui à cet endroit précis.

    Mais il faut l’attraper tant qu’on peut.

    Source : The Daily Beast, 30 avr. 2019

    #Maroc #Thami_El_Glaoui #Marrakech #Pacha #Protectorat_français #Sexe #Drogue #Prostitution

  • Une Star d’Hollywood a passé de la drogue de Paris au Maroc!

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    Avant d’être une actrice hollywoodienne a succès et avant d’être une entrepreneuse de vin « propre », Cameron Diaz a peut-être été une mule de drogue involontaire, a-t-elle révélé.

    Diaz a raconté l’histoire du moment où, en tant que jeune femme débutant dans le monde, elle a déménagé a Paris pour poursuivre une carrière de mannequin.

    Aux Etats-Unis, elle avait gagné de l’argent en tant que modèle de catalogue, mais a Paris « Je n’ai pas travaillé un jour. J’y suis resté une année complète et je n’ai pas travaillé un jour. Je ne pouvais pas réserver un emploi pour sauver ma vie.

    « J’ai eu un travail, mais je pense vraiment que j’étais comme un mulet transportant de la drogue au Maroc – je le jure devant Dieu. »

    Avant cela, au début des années 1990, Diaz s’est souvenue de la mission de mannequinat, qui impliquait qu’on lui ait donné une valise verrouillée « qui contenait mes ‘costumes’ dedans… entre guillemets ».

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    Ce n’est que lorsqu’elle était a l’aéroport au Maroc et qu’on lui a demandé de l’ouvrir qu’elle a commencé a penser : « Qu’est-ce qu’il y a dans cette valise ? Je suis comme cette fille aux yeux bleus et aux cheveux blonds au Maroc, c’est les années 90, je porte des jeans déchirés et des bottes a plateforme et mes cheveux sont lâchés. Je suis comme… c’est vraiment dangereux.

    Elle a expliqué que ce n’était pas son cas et qu’elle n’avait aucune idée de qui il s’agissait.

    Rencontre, 11 jui 2022

    #Maroc #Cameron_Diaz #Drogue #Mule

  • Maroc: vers l’usage a grande échelle du “cannabis”

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    Premier producteur mondial de résine de cannabis, le Maroc est sur le point d’autoriser l’usage de cette plante cultivée essentiellement dans le nord du pays en ciblant le marché européen.

    L’Agence marocaine de régulation du cannabis légal a tenu jeudi 2 juin sa première réunion a Rabat, dernière étape avant la mise en œuvre d’une loi légalisant l’usage thérapeutique du cannabis cultivé a grande échelle dans le nord-est du pays.

    Le Maroc, premier producteur mondial de résine de cannabis selon l’ONU, a adopté en 2021 une loi autorisant « les usages licites du cannabis médical, cosmétique et industriel » sous le contrôle d’une agence nationale créée a cet effet, a rapporté Le Monde.

    Pour sa première réunion, sous la présidence du ministre marocain de l’intérieur Abdelouafi Laftit, le conseil d’administration de « l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis » (Anrac) a approuvé son organigramme et son budget au titre de l’année 2022.

    Cette structure publique est chargée de contrôler toutes les étapes de la chaîne de production, depuis l’importation des semences et la certification des plants jusqu’a la commercialisation des produits issus du cannabis. Son plan d’action comprend en particulier le prochain lancement de procédures d’octroi de licences aux opérateurs nationaux et internationaux de l’industrie du cannabis licite.

    Au moins 60 000 familles vivent du « kif »

    L’agence devra également mettre en place les premières coopératives de transformation et de fabrication, composées exclusivement de cultivateurs locaux. Les six derniers arrêtés techniques nécessaires a l’implémentation de la loi ont été publiés jeudi au bulletin officiel, a précisé a l’AFP un porte-parole du ministère de l’intérieur.

    En mars, le gouvernement avait fixé les zones autorisées a la culture, a la production, a l’exploitation du cannabis, soit les provinces d’Al-Hoceima, de Chefchaouen et Taounate, situées dans le Rif, région montagneuse enclavée et déshéritée.

    Traditionnellement cultivé depuis des siècles, autorisé sous le protectorat français, interdit en 1954 mais toléré depuis, le « kif » y fait vivre au moins 60 000 familles sur 55 000 hectares, selon des chiffres officiels de 2019.

    Le Maroc table sur le « développement soutenu » du marché mondial du cannabis médical, avec des prévisions de croissance moyenne annuelle de l’ordre de 60 % en Europe, son « marché cible », selon une note du ministère de l’intérieur publiée en 2021. Les professionnels estiment a un milliard de dollars (0,8 milliard d’euros) le marché du cannabis légal en Europe.

    Echoroukonline, 04 juin 2022

    #Maroc #Cannabis #Haschich #Trafic_de_drogue

  • Espagne: Deux trafiquants de drogue marocains condamnés

    Espagne: Deux trafiquants de drogue marocains condamnés – Maroc, drogue, cannabis, haschich

    Le tribunal de Cadix en Espagne a condamné deux frères marocains, trafiquants de drogue, à huit ans de prison
    pour avoir entre autres enlevé et torturé pendant des mois leur partenaire d’affaire espagnol.
    Les deux frères marocains, âgés de 40 et 27 ans, sont arrivés dans la province de Cadix dans le sud-ouest de l’Espagne en 2019 et sont entrés en contact avec un Espagnol, un habitant de la région, à qui ils ont remis de l’argent pour acheter en son nom un bateau pour leur permettre « d’introduire de grandes quantités de haschisch en Espagne », a rapporté le journal « La Voz de Cadix ».

    Cependant après leur première arrestation en octobre 2019 au large des côtes marocaines, à bord du bateau qui transportait une importante quantité de haschisch, les deux trafiquants ont accusé leur partenaire espagnol de les avoir trahis et l’ont menacé de mort ainsi que sa femme.
    Les deux frères lui ont tendu un piège et l’ont emmené de force dans un appartement à Manilva où ils l’ont menacé et violemment agressé, avant de l’obliger à leur signer un contrat de vente de sa maison.
    Les deux frères ont reconnu les faits et le tribunal de Cadix les a condamnés à une peine de huit ans et deux mois de prison pour les délits de trafic de drogue, d’extorsion continue et d’enlèvement.
    Un complice dans cette affaire a également écopé de cinq ans de prison, alors que l’Espagnol, victime des deux Marocain, accusé d’un crime de trafic de drogue, il a été condamné à un an et deux mois de prison.
    Le trafic de drogue en provenance du Maroc ne cesse de défrayer la chronique en Espagne et des saisies de quantités importantes de haschich sont souvent signalées.

    En mars dernier, l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) avait indiqué que le Maroc, premier producteur mondial de haschich, restait le principal pays de provenance de la résine de cannabis qui entre dans l’Union européenne (UE).

    Et en juin 2021, l’ONU avait affirmé que la résine de cannabis faisant l’objet d’un trafic mondial provenait principalement du Maroc.

    APS

    #Espagne #Maroc #Trafic #Drogue #Cannabis #Haschich

  • Maroc: Arrestation d’un baron de la drogue marseillais

    tags : Maroc, drogue, trafic, baron, Marseille, Karim Harrat – Maroc: Arrestation d’un baron de la drogue marseillais

    D’après le Parisien, un baron de la drogue originaire de Marseille, Karim Harrat, a été arrêté au Maroc dimanche 14 novembre. Il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen car suspecté d’assassinat

    C’est un potentiel gros trafiquant de drogue qui vient de “tomber”. Karim Harrat, 33 ans, figure montante du “milieu” marseillais, a été appréhendé à l’aéroport de Casablanca (Maroc) par la police locale dimanche 14 novembre, rapporte le Parisien. Cet homme, au casier judiciaire paradoxalement plutôt léger, faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen pour suspicion de participation à un assassinat en bande organisée. En effet, en août 2020, un jeune homme de 19 ans circulant à bord d’une voiture avait été littéralement exécuté dans une fusillade à l’arme de guerre sur l’autoroute A7, au nord de Marseille. La piste du règlement de comptes était alors privilégiée.

    Caïd de la drogue en pleine ascension
    Karim Harrat est connu à Marseille comme un caïd du trafic de stupéfiants, un de ces nouveaux “parrains” de la mafia locale, prêt à tout pour conserver ou acquérir de nouveaux territoires, donnant lieu à de sanglants règlements de comptes qui défrayent régulièrement la chronique marseillaise.

    Spécialisé dans le trafic de résine de cannabis, alimentant ainsi en haschich toutes les Bouches-du-Rhône, Karim Harrat était associé à Hakim Berrebouh, connu dans la pègre sous le surnom de « Marcassin », arrêté à Dubaï il y a quelques mois.

    Plus jeune, Karim Harrat avait déjà fui la justice française en Algérie, avant de revenir et de voir sa peine fortement réduite pour bonne conduite.

    #Maroc #France #Marseille #Baron #Drogue #Trafic

  • Algérie: Saisie de cannabis aux frontières avec le Maroc

    Maroc, Algérie, saisie, cannabis, kif, trafic de drogue, narcotrafic, haschich, #Algérie, #Maroc, #Cannabis, #Drogue,

    Plus de 15 quintaux de kif traité ont été saisis lors d’opérations menées entre le 6 et 12 octobre courant, par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP), en coordination avec les différents services de sécurité, au niveau des régions frontalières avec le Maroc, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN) rendu public mercredi.

    « Dans le cadre de leurs nobles missions de défense et de sécurisation du territoire national contre toute forme de menaces, des détachements et des unités de l’ANP ont mené, du 6 au 12 octobre 2021, de multiples opérations qui témoignent de l’engagement infaillible de nos Forces armées à préserver la quiétude et la sécurité dans notre pays », indique la même source.

    « S’agissant des opérations de lutte contre la criminalité organisée, et dans la dynamique des efforts soutenus visant à contrecarrer le fléau du narcotrafic dans notre pays et en sus de l’énorme quantité de kif traité s’élevant à plus de 10 quintaux saisie à Béchar, objet d’un communiqué rendu public précédemment, des détachements combinés de l’ANP ont intercepté, en coordination avec les différents services de sécurité au niveau des territoires des 2e et 3e Régions militaires, 10 narcotrafiquants et mis en échec des tentatives d’introduction d’autres quantités de drogues via les frontières avec le Maroc, s’élevant à 430 kilogrammes de kif traité, tandis que 28 autres narcotrafiquants ont été arrêtés, en plus de 90 kilogrammes de la même substance et 473.328 comprimés psychotropes saisis dans diverses opérations exécutées à travers les autres Régions militaires », précise le communiqué.

    Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements combinés de l’ANP ont appréhendé « 13 éléments de soutien aux groupes terroristes dans des opérations distinctes à travers le territoire national ».

    Par ailleurs, des détachements de l’ANP ont appréhendé, à Tamanrasset, In Guezzam, Bordj Badji Mokhtar, Djanet et Tindouf, « 311 individus et saisi 47 véhicules, 400 groupes électrogènes, 284 marteaux piqueurs, des quantités d’explosifs, d’outils de détonation et d’autres équipements utilisés dans des opérations d’orpaillage illicite, ainsi que 8 tonnes de mélange d’or brut et de pierres.

    Onze (11) autres individus ont été arrêtés, 23 fusils de chasse et un pistolet de confection artisanale, 653.360 unités d’articles pyrotechniques, 44 quintaux de tabac, 4873 unités de différentes boissons ont été saisis à Adrar, Biskra, Annaba, M’Sila, Sétif, Tébessa, Batna et El-Oued.

    De même, des tentatives de contrebande de quantités de carburants s’élevant à 71.724 litres ont été déjouées à Bordj Badji Mokhtar, Tébessa, El-Tarf et Souk Ahras.

    Dans un autre contexte, les Garde-côtes ont déjoué, au niveau de nos côtes nationales, « des tentatives d’émigration clandestine et ont procédé au sauvetage de 57 individus à bord d’embarcations de construction artisanale, alors que 77 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été appréhendés à Tlemcen, Mostaganem, In Amenas et In-Guezzam », conclut le MDN.

    Le Rédacteur, 13/10/2021

  • Marseille: Fusillade dans un centre commercial

    Tags : France, Marseille, fusillade, trafic de stupéfiants, drogue, gangs, crime organisé,

    PARIS, 20 août (Xinhua) — Deux personnes ont été grièvement blessées vendredi lors d’une fusillade dans un centre commercial à Marseille, dans le sud de la France, ont rapporté des médias locaux.

    L’une des victimes a été touchée à l’abdomen mais son pronostic vital n’est pas engagé, selon les marins-pompiers cités par France Bleu Provence.

    La victime est connue « très défavorablement » des services de police pour trafic de stupéfiant.

    Une seconde personne a été plus légèrement touchée, elle a été rouée de coups et a été prise en charge par les secours.

    Les faits se sont produits vers 19H35 heure locale dans le centre commercial Auchan Saint-Loup situé dans le 10ème arrondissement de Marseille. Deux à quatre suspects sont parvenus à prendre la fuite, selon Franceinfo citant une source proche de l’enquête.

  • Algérie : Le Maroc a ramené du poison à nos frontières (Layachi)

    SAID LAYACHI, PRÉSIDENT DU COMITÉ NATIONAL ALGÉRIEN DE SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE SAHRAOUI : « Rabat a ramené du poison à nos frontières »

    Invité hier au Forum du Courrier d’Algérie, Saïd Layachi, président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), a exhorté l’Union africaine (UA) « à presser la concrétisation de ses décisions sur le Sahara occidental », dernière question de décolonisation en Afrique inscrite sur l’agenda de l’organisation des Nations unies (ONU) , appelant celle-ci à « se ressaisir », par l’application dans les plus brefs délais, de ses résolutions consacrant le droit à l’autodétermination, du peuple sahraoui, selon le Droit international et la Charte onusienne.

    Pour l’animateur du Forum, le désintérêt de l’ONU à aller sur la voie du règlement définitif sur la base du droit international du conflit sur le Sahara occidental, opposant, le représentant unique et légitime du peuple sahraoui, le Front Polisario et le Maroc, a causé la perte de confiance des Sahraouis dans l’Institution onusienne, laquelle a failli à assumer ses responsabilités et engagements, lors de l’accord du cessez-le-feu, en 1991 entre les deux parties précitées, pour la tenue du référendum, lequel n’a pas vu le jour, à ce jour. Après avoir rappelé les différentes étapes initiées par l’ONU et les ex-envoyés du secrétaire général de l’ONU, de l’Américain James Baker, en passant par Christopher Ross, jusqu’au le dernier en date, l’ex-président allemand, Horst Köhler, « les tergiversations de Rabat, sa fuite en avant et ses désengagements ont conduit non seulement au blocage du processus onusien par le Maroc » mais aussi ajoute-t-il « à la violation des résolutions de l’ONU et à la violation du mandat en 2016 de la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), par l’expulsion de son personnel politique ». Pour l’invité du Forum « il est inadmissible aujourd’hui plus qu’hier de voir un système colonial encore ériger sur notre continent africain », non sans rappeler l’engagement des dirigeants africains et les États membres de l’UA « à mettre fin à la dernière question de décolonisation, le Sahara occidental » en traduction des textes et pacte constitutif de l’Institution africaine. Indiquant que l’ensemble du peuple sahraoui, des camps des réfugiés, des territoires sous occupation marocaine et de la diaspora, face au rôle inerte de l’ONU à faire valoir ses résolutions et sa Charte sur le Sahara occidental « les Sahraouis vivent désormais un problème de confiance face à ce surréalisme de l’ONU ». Par l’interruption du cessez-le-feu, novembre 2020, suite à la violation par l’armée marocaine de la Zone d’El-Guerguerat, à laquelle a riposté l’armée de libération du peuple sahraoui, la communauté internationale « est tenue plus qu’avant à assumer ses responsabilités et ses engagements» non seulement en direction du peuple sahraoui mais aussi en matière de la sauvegarde de la paix et la sécurité internationales. Affirmant que « le Maroc a allègrement violé le cessez-le-feu de 1991 » le royaume chérifien atteste ainsi qu’ « il ignore et voire même piétine les résolutions onusiennes, une posture de violation délibérée ».

    Le Maroc a conclu une transaction criminelle contre le peuple palestinien

    N’étant pas en mesure avec tout le soutien et les manœuvres des lobbies israéliens et celui notamment de la France, « à avoir la reconnaissance juridique de sa présence au Sahara occidental, laquelle est une présence illégale et d’occupation » le Maroc a été jusqu’ « à conclure une transaction criminelle contre le peuple palestinien durant l’ère de l’ex-président américain Donald Trump avec Israël» contre deux peuples en lutte pour leur liberté et indépendance , les peuples palestinien et sahraouie. « C’est sur le dos des Palestiniens » que le royaume chérifien poursuit le conférencier, « s’est précipité pour annoncer ses relations officielles avec l’entité sioniste », pensant que « l’accord du siècle, El-Qods capitale d’Israël » promu par le duo Trump et Netanyahu, allait mettre fin à la cause palestinienne et sahraouie. La riposte palestinienne, par la résistance armée et populaire, à la dernière agression d’El-Qods et des Palestiniens des territoires occupés par les autorités coloniales de l’entité sioniste a mis en échec, non seulement le plan et les visées par la normalisation de pays arabes, dont le Maroc avec Israël mais aussi « l’accord du siècle » précité. Il est à noter que le soutien mutuel de deux système coloniaux, l’Israélien en Palestine et le Marocain au Sahara occidental est une évidence, non seulement pour les colonisés, palestiniens et sahraouis, mais aussi pour plus d’une centaine d’État siégeant à l’Assemblée général de l’ONU, les peuples libres et les acteurs dont le docteur Said Layachi, de Comités et d’associations à travers le monde, de soutien, aux peuples palestinien et sahraoui.

    « Avec Israël à nos portes, la vigilance doit être multipliée par mille »

    Dans ses réponses aux questions des journalistes, sur les attaques permanentes et récurrentes du royaume chérifien contre l’Algérie, indiquant que cette posture marocaine « ne date pas d’aujourd’hui» l’invité du Forum affirme qu’elle traduit « la politique et l’approche expansionniste de Rabat » en opposition avec la doctrine et les principes de l’Algérie « hérités du processus historique du mouvement de libération du peuple algérien ». Le Maroc, rappelle le président du Comité de soutien à la cause sahraouie, « a eu à revendiquer Béchar, la Mauritanie, jusqu’au Sénégal », reprenant la déclaration du président de la République, « c’est le Maroc qui a des problèmes avec l’Algérie » et non l’inverse comme le chantent Rabat et le Makhzen marocain. Affirmant plus loin que les liens avec « le peuple marocain sont fraternels », il rappelle les dirigeants marocains que la question sahraouie est sur l’agenda de l’ONU, son conseil de sécurité et sa quatrième commission en charge des questions politiques et de décolonisation. Rebondissant sur l’officialisation des relations marocaines avec l’entité sioniste, l’invité du Forum affirme que « Rabat a ramené du poison à nos frontières ». De par sa position de principe et de ses engagements envers le peuple palestinien et la cause palestinienne, l’Algérie « est ciblée par Israël » et la déclaration du président de la République affirmant, lundi dernier, que notre pays « portera toujours les flambeaux palestinien et sahraoui » est pour notre interlocuteur « un message fort » et un rappel à l’ordre à certains qui pensent faire fléchir l’Algérie. L’animateur ne manquera pas, par la même occasion, d’inviter les Algériens « à être doublement vigilants » depuis que l’entité sioniste a un pied officiel au Maroc, concluant que la consolidation du Front intérieur « est plus qu’impératif mais une responsabilité de chacun » pour déjouer et faire échec au plan visant l’État algérien.
    Karima Bennour

    Le Courrier d’Algérie, 10 juin 2021

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