Étiquette : DROITS DE L’HOMME

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 29 juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Déplacement du Secrétaire général

    Le Secrétaire général se rendra ce soir à Paris, où il participera au segment d’ouverture du Forum Génération Égalité convoqué par ONU-Femmes et coprésidé par la France et le Mexique.

    À cette occasion, le Secrétaire général soulignera l’impact disproportionné que la pandémie de COVID-19 a eu sur les femmes et les filles et la manière dont elle a accentué les grands déséquilibres de pouvoir et les échecs de l’ordre social qui finissent par nuire aux femmes.

    De passage à Paris, il devrait également rencontrer le Président Emmanuel Macron.

    Il se rendra ensuite à Valence, où il visitera la base logistique de l’ONU à l’occasion de son dixième anniversaire. Pendant son séjour à Valence, il rencontrera également des étudiants universitaires.

    Vendredi, le Secrétaire général sera à Madrid, où il rencontrera le Premier Ministre, M. Pedro Sánchez, et aura une audience avec Sa Majesté le roi Felipe VI. Il rencontrera également la Vice-Présidente à la transition écologique, Mme Teresa Ribera, et participera à une table ronde avec des entrepreneurs dans le domaine du climat.

    Budget

    La Cinquième Commission est parvenue, tard hier soir, à un accord sur les budgets du maintien de la paix et devrait approuver officiellement les résolutions sous peu. Celles-ci seront ensuite transmises à l’Assemblée générale pour adoption formelle.

    Sur la base de ce scénario, l’ONU disposera de l’autorisation de dépenser nécessaire à partir du 1er juillet sans avoir à procédé à aucun arrêt opérationnel, ce qui est une bonne nouvelle.

    La réduction des opérations aurait limité la capacité des missions à mettre en œuvre leurs mandats, y compris le soutien aux pays hôtes dans la riposte à la COVID-19, la protection des civils et d’autres activités critiques.

    Éthiopie

    Au Tigré, en Éthiopie, les conséquences et l’impact de la déclaration d’un cessez-le-feu immédiat restent flous.

    Les agences humanitaires font état d’une rupture, aujourd’hui, des services de télécommunications et d’Internet au Tigré. L’impact de la situation actuelle sur les opérations humanitaires reste donc inconnu pour le moment.

    Les opérations humanitaires ont été limitées ces derniers jours en raison de la poursuite des combats. L’ONU est prête à reprendre toutes les opérations, en attendant l’évaluation de la sécurité et de l’accès suite aux nouvelles conditions sur le terrain.

    Avec ses partenaires, l’ONU examine les options pour intensifier les opérations de secours humanitaire à la lumière des conclusions que procurera l’évaluation. L’ONU étudie également les routes d’approvisionnement vers le Tigré en consultation avec ses collègues de la sécurité et ses experts en logistique.

    L’ONU demeure dans le Tigré et prend des mesures pour sa population, mais a besoin d’accéder à des fournitures vitales qui ne sont actuellement pas disponibles. Le nombre de personnels reste pour le moment le même, car l’aéroport de Mekele est fermé et les routes ne sont pas ouvertes.

    Quant à la cessation des hostilités, le Secrétaire général s’est entretenu hier avec le Premier Ministre, M. Abiy Ahmed. Il a exprimé son espoir d’une cessation des hostilités.

    À ce stade, le Secrétaire général veut s’assurer que tous les acteurs et toutes les personnes impliquées s’engagent en faveur de la paix et d’une véritable cessation des hostilités. Cela, on l’espère, contribuera à améliorer l’accès humanitaire et l’assistance que l’ONU est en mesure de fournir.

    Il est très important que des mesures soient prises pour assurer l’unité par le dialogue politique et nous continuons bien entendu d’offrir le plein appui de l’ONU à cet égard.

    Myanmar

    Le personnel de l’ONU au Myanmar indique que sur la base des chiffres de la composante des droits humains du bureau, 5 202 personnes sont en détention en raison de leur opposition à la prise de contrôle militaire.

    Parmi elles, plus de 200 ont été soumises à des procédures judiciaires douteuses et condamnées en vertu de diverses lois sans procédure régulière, tandis que 26 personnes ont été condamnées à mort.

    Près de 2 000 personnes qui font l’objet d’un mandat d’arrêt se cachent actuellement. Des dizaines d’entre elles ont été jugées par contumace, certaines ayant été condamnées à la prison à vie, aux travaux forcés ou même à la peine capitale.

    L’équipe de pays de l’ONU signale que des informations indiquent que les forces de sécurité ont tué au moins 883 personnes non armées, dont au moins 40 qui seraient décédées en détention.

    L’équipe informe également que 60 enfants ont été tués depuis la prise du pouvoir par l’armée le 1er février. Au moins 59 attaques ont été perpétrées contre des hôpitaux et des agents de santé et au moins 163 contre des écoles et des enseignants.

    L’équipe de l’ONU au Myanmar continue de condamner fermement le recours généralisé à la force meurtrière et d’autres violations graves des droits humains. Elle souligne que l’usage excessif de la force par les forces de sécurité, notamment l’utilisation de balles réelles, doit cesser immédiatement. Elle est particulièrement préoccupée par les informations faisant état de l’utilisation d’artillerie lourde contre des civils.

    Mali

    Une autre sombre mise à jour sur les droits de l’homme au Mali: nos collègues de la composante Droits de l’homme de la mission de maintien de la paix sur le terrain, la MINUSMA, ont enregistré 617 violations des droits humains, dont 165 meurtres commis par des groupes armés, soit une augmentation de 37% par rapport aux six mois précédents. Un exemple frappant de la détérioration de la situation des droits de l’homme dans l’ensemble du pays est une forte augmentation des enlèvements, principalement par des groupes armés et des milices communautaires dans le centre du Mali.

    En outre, la Mission a enregistré une forte augmentation des violations commises par des acteurs étatiques au cours du premier semestre de 2021. Nos collègues ont enregistré 213 violations entre janvier et juin, contre 53 entre août et décembre de l’année dernière. Sur ce nombre, 155 violations ont été perpétrées par les Forces de défense et de sécurité maliennes, notamment des exécutions extrajudiciaires et arbitraires de 44 personnes.

    République démocratique du Congo

    Au cours du week-end, trois engins ont explosé à l’intérieur ou à proximité de lieux de culte dans la ville de Beni, en République démocratique du Congo. À la suite à ces explosions, les marchés, les écoles et les églises de la ville ont été fermés pendant 48 heures. Les explosions ont également entraîné des restrictions de mouvement pour les organisations humanitaires.

    La population du territoire de Beni souffre déjà gravement car elle est en situation d’insécurité alimentaire et se trouve dans la catégorie phase 3 du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire. Actuellement, le territoire de Beni compte près de 700 000 personnes déplacées et la ville de Beni en compte environ 57 000.

    Hier, la Chef de la mission de maintien de la paix de l’ONU dans le pays, Bintou Keïta, a condamné ces attaques qui, a-t-elle dit, visent à semer la terreur et la confusion au sein de la population civile. La Mission a réaffirmé sa volonté d’appuyer le Gouvernement et le peuple congolais dans les efforts qu’ils déploient pour sécuriser les populations civiles et neutraliser les groupes armés.

    Conseil de sécurité

    Lors du débat public du Conseil de sécurité sur la cybersécurité, ce matin, la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, a déclaré que, alors que les progrès des technologies numériques continuent de révolutionner la vie humaine, nous avons également constaté une augmentation spectaculaire de la fréquence des incidents malveillants, allant de la désinformation à la perturbation des réseaux informatiques. Elle a déclaré que l’ampleur et l’omniprésence de la « cyberinsécurité » sont maintenant reconnues comme une préoccupation majeure.

    La difficulté à la fois politique et technique d’attribuer la responsabilité des cyberattaques pourrait avoir des conséquences importantes, a-t-elle ajouté, citant notamment de possibles réponses armées involontaires et escalades.

    Mme Nakamitsu a déclaré que l’ONU était prête à soutenir les États, ainsi que d’autres parties prenantes, pour promouvoir un environnement pacifique des technologies de l’information et des télécommunications. Compte tenu de ces implications pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, qui résultent des cybermenaces, l’engagement du Conseil de sécurité est primordial, a-t-elle conclu.

    Darfour

    Au Soudan, l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) achèvera son retrait demain. Comme vous vous en souviendrez, le Conseil de sécurité a mis fin au mandat de la Mission l’année dernière. Le Sous-Secrétaire général, M’Baye Babacar Cissé, a supervisé le retrait.

    Au cours des quatre derniers mois, la Mission a remis 14 sites d’opérations au Gouvernement, qui s’est engagé à les utiliser pour les soins de santé, l’éducation et d’autres services sociaux tels que la formation professionnelle. La Mission a travaillé avec les collectivités et a identifié des moyens de répondre à leurs besoins, notamment en fournissant du matériel de traitement de l’eau, des générateurs et autres fournitures. Il incombe au Gouvernement central d’assurer la sécurité et la protection des sites, tandis que les gouvernements des États du Darfour restent responsables de veiller à ce que les installations soient utilisées comme prévu.

    Cette mission a été l’une des plus grandes opérations de maintien de la paix de l’histoire des Nations Unies. Au cours de son mandat qui a duré 13 ans, l’Opération a compté plus de 100 000 soldats et policiers de maintien de la paix issus de dizaines de pays. Au plus fort de son déploiement en 2011, elle comptait près de 23 000 soldats et policiers.

    Point de presse quotidien hybride et invités de demain

    Demain, à 9 heures, le Représentant permanent de la Fédération de Russie auprès des Nations Unies, l’Ambassadeur Vassily Nebenzia, donnera une conférence de presse.

    À midi, je serai accompagné du Secrétaire général adjoint à la lutte contre le terrorisme, Vladimir Voronkov, dans cette salle. Il vous donnera des informations sur la Conférence de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme, qui se tient cette semaine.

    Etiquettes : QUESTIONS D’ORGANISATION, DROITS DE L’HOMME, MAINTIEN DE LA PAIX, ÉTHIOPIE, MYANMAR, MALI, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, SOUDAN,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 30 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Conseil des chefs de secrétariat pour la coordination

    Mardi 4 mai, le Secrétaire général va organiser une réunion virtuelle avec les chefs des organismes du système des Nations Unies pour réfléchir aux affaires internationales qui affectent et ont un lien avec leur travail. Le Conseil discutera des principales tendances émergentes, des opportunités et des défis auxquels fait face le système des Nations Unies, en mettant l’accent sur la riposte à la pandémie de COVID-19 et les risques pour les droits de l’homme, la biodiversité, l’action climatique, les perspectives économiques mondiales et l’aggravation des inégalités.

    Les membres du Conseil vont engager une discussion sur les causes actuelles et émergentes des conflits, dans le contexte de l’agenda mondial sur la prévention.

    Inde

    Dans un tweet, le Secrétaire général exprime sa solidarité et celle de la famille des Nations Unies au peuple indien qui est aux prises avec une horrible irruption de COVID-19.

    Le Secrétaire général déclare que l’ONU est prête à renforcer son appui et la Coordonnatrice résidente en Inde, Mme Renata Lok-Dessallien, a dit partager ce sentiment.

    Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a envoyé des fournitures cruciales, dont 3 000 concentrateurs d’oxygène, tests, kits médicaux et autres.

    Mme Yasmin Haque, Représentante de l’UNICEF en Inde, a prévenu qu’il faut beaucoup plus, maintenant que l’irruption se propage rapidement.

    L’agence contribue aussi à l’achat et à l’installation de centrales d’oxygène pour les hôpitaux du nord-est et de Maharashtra, ainsi qu’à l’installation de scanners thermiques dans les ports d’entrée de tout le pays.

    L’UNICEF aide également le Gouvernement à assurer le fonctionnement des services vitaux aux enfants les plus vulnérables, et à aider plus de 12 millions d’enfants dans 17 États à continuer l’école à distance.

    Israël

    Dans un tweet, le Secrétaire général vient d’envoyer des paroles de réconfort au peuple israélien après le terrible drame au Mount Méron.

    Il présente ses condoléances aux familles et aux proches de ceux qui ont perdu la vie et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

    Palestine

    M. Tor Wennesland, Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, a pris note aujourd’hui de la décision du leadership palestinien de reporter les élections législatives qui étaient prévues pour le 22 mai. Il a dit comprendre la déception de beaucoup de Palestiniens qui ont clairement exprimé leur désir d’exercer leurs droits démocratiques après 16 années sans élection.

    M. Wennesland a encouragé les Palestiniens à poursuivre sur la voie démocratique. Il a ajouté que l’organisation d’élections transparentes et inclusives dans tout le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, comme stipulé dans les accords précédents, demeure essentielle pour restaurer la légitimité et la crédibilité des institutions palestiniennes et ouvrir la voie au rétablissement de l’unité nationale. Fixer une nouvelle date et pas trop tardive pour les élections serait une mesure importante pour montrer au peuple palestinien que leur voix sera entendue.

    Tadjikistan/Kirghizistan

    La Représentante spéciale des Nations Unies pour l’Asie centrale, Mme Natalia Gherman, a eu une conversation téléphonique aujourd’hui avec les Ministres des affaires étrangères du Kirghizistan et du Tadjikistan sur la situation actuelle à la frontière entre les deux pays.

    Mme Gherman a dit profondément regretter les morts et les blessés et a salué le dialogue entre les Présidents des deux pays ainsi que la reprise du travail de la commission intergouvernementale sur la délimitation et la démarcation de la frontière.

    Elle a exprimé son appui aux mesures visant à désamorcer la situation et exhorté les deux Gouvernements à intensifier leurs efforts pour trouver une solution à long terme au différend frontalier, et ce, par des moyens pacifiques.

    Soudan du Sud

    Hier dans le pays, un agent humanitaire d’une agence des Nations Unies et un autre d’une ONG ont été physiquement agressés dans deux incidents distincts dans la ville de Torit, dans l’État de l’Équatoria oriental.

    Le 24 avril, à Jamjang dans la zone administrative de Ruweng, des jeunes sont entrés dans le lotissement d’une ONG internationale et ont agressé le personnel, en faisant plusieurs blessés.

    Ces attaques se produisent dans un contexte de chômage très élevé parmi les jeunes qui demandent à être engagés par les organisations humanitaires.

    Le Coordonnateur humanitaire au Soudan du Sud, M. Alain Noudéhou, a souligné que les attaques contre les organisations humanitaires sont complètement inacceptables et qu’elles doivent cesser. Il a exhorté les autorités et les communautés à garantir la sûreté et la sécurité des agents humanitaires, et le Gouvernement, à faire respecter la loi et l’ordre.

    Soudan

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que la situation en matière de sécurité dans la ville d’Ag Geneina, au Darfour occidental, est stable mais qu’elle reste tendue et imprévisible.

    Plus de 230 000 personnes ont fui le conflit au Darfour depuis le début de cette année, ce qui représente quatre fois plus que les 53 000 déplacés de toute l’année 2020.

    Les premiers besoins sont la nourriture, la protection, les abris et l’eau, entre autres.

    L’ONU et se partenaires continuent de renforcer leur réponse. Depuis le début du conflit en janvier dernier, ils avaient distribué hier une assistance alimentaire à plus 100 000 personnes, des soins de santé, à 65 000, et des abris et autres fournitures, à 64 000 personnes.

    L’ONU prévient, qu’à la veille de la saison des pluies, le renforcement de la réponse humanitaire sera un défi majeur, compte tenu des restrictions et de la pénurie de fonds. À ce jour, le Plan de réponse humanitaire n’est financé qu’à hauteur de 10%.

    Mozambique

    Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s’est dit aujourd’hui profondément préoccupé par les conséquences humanitaires de la rapide escalade de violence dans ls nord du Mozambique, où quelque 30 000 personnes ont fui la ville côtière de Palma depuis qu’elle a été attaquée par des groupes armés, le 24 mars dernier.

    Selon le HCR, le conflit armé en cours dans la riche province pétrolifère et gazifière de Cabo Delgado a donné lieu à de graves abus des droits de l’homme et à l’interruption de services vitaux, avec un grave impact sur les civils. Des gens fuient toujours Palma, mais très peu de routes sont ouvertes. Le HCR s’inquiète pour ceux qui sont ne sont pas en mesure de quitter la zone.

    Aujourd’hui, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a aussi exprimé sa préoccupation face à l’exode en cours des civils qui fuient les zones dangereuses de la province de la province de Cabo Delgado. L’OIM indique que les trois-quarts des déplacés sont des femmes et des enfants.

    Myanmar/Pauvreté

    Un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) dit que le nombre de pauvres pourrait doubler à cause de l’impact conjugué de la pandémie de COVID-19 et de la crise politique en cours.

    Le rapport dit que 12 autres millions de personnes ont été plongés dans la pau vreté, ce qui pourrait porter à 25 millions, soit près de la moitié de la population, le nombre de personnes qui vivront en-deçà du seuil de pauvreté d’ici le début de 2022.

    Cette situation se produit après plus d’une décennie de progrès dans la réduction de la pauvreté au Myanmar.

    L’Administrateur du PNUD, M. Achim Steiner, a prévenu que sans des institutions démocratiques opérationnelles, le pays risque un recul dramatique et évitable vers des niveaux de pauvreté jamais vus depuis une génération.

    Bolivie/COVID-19

    La Bolivie a reçu 92 000 doses de vaccin, il y a deux jours. C’est la deuxième livraison appuyée par le Mécanisme COVAX, dans le pays. Il s’agit d’un effort mené par les autorités en partenariat avec l’équipe de pays des Nations Unies, et en particulier l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Ce deuxième lot porte à plus de 320 000 le nombre de doses, déployés grâce au Mécanisme COVAX, qui appuie le schéma national de vaccination, visant en priorité les groupes à risque, dont les agents de santé, les personnes plus âgées et celles qui ont des maladies.

    Brésil/COVID-19

    L’équipe de pays continue d’aider les autorités nationales et locales à faire face aux multiples impacts de la pandémie, en particulier dans la région d’Amazonie. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fourni une formation de 10 jours sur le paludisme et la prévention de la COVID-19 aux agents de santé de la communauté autochtone des Yanomami, dans l’État de l’Amazonie.

    Dans la capitale Manaos, une des villes les plus touchées par la pandémie, l’équipe de l’OIM travaille toujours avec les autorités pour fournir des soins de santé aux communautés autochtones et riveraines. L’OIM a aussi offert des soins médicaux à 200 réfugiés et migrants ainsi qu’à la communauté d’accueil, pendant ces 15 derniers jours.

    Avec l’appui de l’UNICEF, un réseau de jeunes communicateurs autochtones de la région de l’Amazonie a lancé une série podcast intitulée « Amazon Indigenous Voices » sur Spotify. Ces jeunes produisent six épisodes sur les vulnérabilités des peuples autochtones pendant la pandémie.

    Le HCR et l’UNICEF travaillent avec les autorités locales de l’État de Pará, pour créer un centre de réception et d’assistance du peuple Warao. C’est une occasion de répondre aux besoins des populations autochtones, y compris leur réinstallation si nécessaire.

    Rapport sur le VIH/sida

    Aujourd’hui, le Secrétaire général a publié un nouveau rapport avec des recommandations et des cibles pour replacer le monde sur la voie de la fin du VIH/sida. Il prévient que malgré l’action intensive et les progrès enregistrés dans certains endroits et certains groupes de population, l’épidémie du HIV continue de se propager. Le Secrétaire général dévoile une série de 10 recommandations et exhorte le monde à s’attaquer aux inégalités qui ralentissent les progrès.

    D’après le rapport, l’année 2019 a comptabilisé 1,7 million de nouvelles infections, soit trois fois plus que l’objectif de moins de 500 000 fixé pour 2020. En outre, les 690 000 morts liées au sida dépassent de loin l’objectif fixé pour la même année, visant à réduire le nombre de morts à moins de 500 000 par an.

    Le rapport indique aussi que la COVID-19 a provoqué d’autres reculs. Le Secrétaire général souligne que la COVID-19 n’est pas une excuse pour rater les objectifs du VIH/sida mais qu’elle est bien un avertissement: les pays ne peuvent plus s’offrir le risque de sous-investir dans la préparation et la riposte aux pandémies.

    Journée internationale du Jazz

    Le vingtième anniversaire de la Journée internationale du jazz est célébré aujourd’hui. Dans son message, le Secrétaire général rappelle le rôle historique du jazz dans la lutte contre le racisme et la discrimination. Il souligne aussi comment cette forme artistique continue d’unir les cultures à travers le globe.

    Mais, ajoute-t-il, dans le contexte d’une pandémie, les musiciens et les gens qui vivent des arts créatifs soufrent. Le Secrétaire général souligne l’importance de rétablir nos sociétés vibrantes aussi sûrement, équitablement et rapidement que possible.

    À 17 heures sur jazzday.com, un concert mondial de stars du jazz aura lieu avec des artistes à New York, à Paris, à Cape Town, à Tokyo, à Rio de Janeiro et d’autre villes dans le monde.

    Des artistes de plus de 20 pays sont attendus, dont Herbie Hancock, Dee Dee Bridgewater, Joe Lovano, Angélique Kidjo et beaucoup d’autres.

    Journée mondiale du thon

    Dimanche 2 mai, la Journée mondiale sera commémorée pour mettre à nouveau l’accent sur l’importance d’une gestion durable des stocks de poissons pour la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

    Conférence de presse

    Lundi prochain à 15 h 30, le Représentant permanent de la Chine et Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, M. Zhang Jun, donnera une conférence de presse en personne sur le programme de travail mensuel du Conseil.

    Contributions

    Le Royaume-Uni a payé la totalité de sa contribution au budget ordinaire de l’ONU pour 2021, faisant grimper le nombre d’États Membres qui ont fait de même à 98.

    Etiquettes : QUESTIONS D’ORGANISATION, AFFAIRES HUMANITAIRES, DROITS DE L’HOMME, RÉFUGIÉS, SANTÉ, COMMÉMORATION/CÉLÉBRATION OFFICIELLE, ENFANTS, VIH/SIDA, DÉVELOPPEMENT, MOYEN-ORIENT, INDE, ISRAËL, ÉTAT DE PALESTINE, TADJIKISTAN, KIRGHIZISTAN, SOUDAN DU SUD, SOUDAN, MOZAMBIQUE, MYANMAR, BOLIVIE, BRÉSIL,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 28 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Chypre

    Le Secrétaire général a accueilli, ce matin, une session plénière des pourparlers informels 5+1 sur la question de Chypre.  Il a aussi tenu des réunions bilatérales avec les différentes délégations alors que les discussions se poursuivent. 

    Dans la soirée, il organisera un dîner pour les délégations. 

    Les discussions devraient se poursuivre jeudi.

    COVID-19/Média

    Dans un message vidéo diffusé ce matin à l’occasion d’une manifestation intitulée « COVID-19: Comment éviter que la pandémie ne devienne un événement d’extinction médiatique? » le Secrétaire général a déclaré que les événements de l’année dernière nous ont rappelé que l’accès à des informations fiables est plus qu’un droit humain fondamental – cela peut aussi être une question de vie ou de mort.

    Le Secrétaire général a indiqué que la pandémie s’est accompagnée d’une énorme « infodémie » concomitante qui a mis en péril la santé de millions de personnes dans le monde, sapant la confiance dans les vaccins et la science, et divisant les communautés et les pays.

    Il a également noté que la pandémie a eu un autre effet secondaire très dangereux: elle a accéléré le déclin financier de nombreuses organisations médiatiques d’intérêt public. À eux seuls, les journaux ont perdu environ 30 milliards de dollars l’année dernière.

    Le Secrétaire général a souligné que le maintien d’une information indépendante et fondée sur des faits est un bien public mondial essentiel, indispensable à la construction d’un avenir plus sûr, plus sain et plus vert.

    Inde/COVID-19

    L’équipe de l’ONU en Inde, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Renata Lok Dessallien, appuie la riposte des autorités à la pandémie en fournissant des équipements et des fournitures, y compris aux gouvernements locaux.

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF procurent des équipements et des fournitures dont 7 000 concentrateurs d’oxygène et 500 embouts nasaux pour l’approvisionnement en oxygène, ainsi que des unités génératrice d’oxygène, des machines pour dépister la COVID-19 et des kits de protection individuelle.

    L’OMS aide également à mettre en place des unités hospitalières mobiles et appuie les laboratoires. Quelque 2 600 agents de terrain de l’OMS ont été immédiatement déployés pour aider les autorités sanitaires à enrayer la propagation de la pandémie.

    Dans l’État occidental du Maharashtra, le deuxième plus peuplé de l’Inde, l’UNICEF a engagé des experts pour travailler sur la gestion des risques.

    L’équipe de l’ONU poursuit également sa campagne qui met l’accent sur l’importance du port du masque, du lavage des mains et de maintenir une distance physique de six pieds.

    Mongolie/COVID-19

    L’équipe de l’ONU en Mongolie, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Tapan Mishra, continue de soutenir la campagne de vaccination du pays.

    Depuis le mois de mars, la Mongolie a reçu plus de 90 000 doses grâce au Mécanisme COVAX, l’objectif étant d’atteindre jusqu’à 20% des 3,2 millions d’habitants du pays.

    Plus de 740 000 personnes ont d’ores et déjà reçu leur première dose et plus de 200 000 ont reçu leur deuxième dose.

    L’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont apporté un soutien technique, financier et logistique au Gouvernement pour sa campagne. L’UNICEF et la Banque mondiale ont aidé à construire une nouvelle unité centrale pour stocker les vaccins.

    L’OMS a formé les agents de santé à l’administration des vaccins, entre autres soutiens aux autorités.

    Burkina Faso

    Le Secrétaire général condamne fermement le meurtre, le 26 avril, de deux journalistes espagnols et d’un ressortissant irlandais, à la suite d’une attaque par des hommes armés non identifiés contre leur convoi dans la réserve de Pama, dans l’est du Burkina Faso. 

    Le Secrétaire général exprime ses condoléances aux familles des victimes ainsi qu’aux Gouvernements et aux peuples du Burkina Faso, de l’Irlande et de l’Espagne. Il appelle les autorités à identifier rapidement les auteurs de ces actes et à les traduire en justice.

    Syrie

    Le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, une réunion sur la Syrie. À cette occasion, l’Envoyé spécial pour la Syrie, M. Geir O. Pedersen, a alerté que malgré plus d’une année de calme relatif, selon les normes syriennes, ce mois-ci vient rappeler que la situation pouvait continuer à se désintégrer ou à se détériorer rapidement.

    Il a fait état d’une escalade significative dans le nord-ouest de la Syrie. Il s’agit notamment de frappes sur un hôpital soutenu et notifié par l’ONU dans l’ouest d’Alep, à proximité de camps de personnes déplacées densément peuplés, et sur la frontière turco-syrienne où ont lieu les livraisons humanitaires transfrontalières de l’ONU.

    Le Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, M. Mark Lowcock, qui a également informé le Conseil, a pour sa part déclaré qu’il est assez clair que la propagation du virus de la COVID-19 est rapide et s’accélère. L’ONU, a-t-il dit, fait tout ce qu’elle peut pour apporter son soutien, notamment en renforçant les capacités de surveillance, en fournissant des équipements de protection individuelle et en assurant la formation du personnel médical, ainsi qu’en soutenant le déploiement des campagnes de vaccination.

    Il a déclaré que dans le nord-ouest de la Syrie, des millions de personnes demeurent agglutinées près la frontière, dans une zone de guerre active, et dépendent de l’aide qui est livrée par les frontières, depuis la Turquie. Nos données indiquent que la situation de ces personnes est pire aujourd’hui qu’il y a neuf mois, a-t-il ajouté.

    M. Lowcock a déclaré que chaque mois, l’opération transfrontalière touche quelque 2,4 millions de personnes qui en dépendent pour obtenir de la nourriture, des médicaments, des abris et d’autres fournitures vitales. Un échec à proroger l’autorisation transfrontalière couperait cette bouée de sauvetage, a-t-il averti.

    Nomination

    Le Secrétaire général a annoncé aujourd’hui la nomination de M. Alain Noudéhou, du Bénin, comme son Représentant spécial adjoint au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Il remplira également les fonctions de Coordonnateur résident et de Coordonnateur de l’action humanitaire au Mali.

    M. Noudéhou succède à Mme Mbaranga Gasarabwe, du Rwanda, dont le mandat s’achève en mai 2021. Le Secrétaire général est reconnaissant envers Mme Gasarabwe pour sa gestion des efforts de développement et humanitaires au Mali depuis son entrée en fonctions en 2015.

    M. Noudéhou apporte à ses nouvelles fonctions une vaste expérience dans les domaines du développement international et des affaires humanitaires, ayant récemment occupé les fonctions de Représentant spécial adjoint au sein de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), Coordonnateur résident et Coordonnateur de l’action humanitaire au Soudan du Sud.

    Somalie

    Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le Coordonnateur par intérim de l’action humanitaire en Somalie, M. Cesar Arroyo, a exprimé son inquiétude concernant les déplacements massifs de population à Mogadiscio. Selon M. Arroyo, les premières estimations font apparaître qu’entre 60 000 et 100 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile à la suite d’une flambée de violence le 25 avril.

    Parmi le s personnes déplacées figurent des personnes vulnérables qui avaient cherché refuge dans la capitale somalienne mais qui ont de nouveau fui pour trouver refuge à la périphérie de la ville. Le Coordonnateur de l’action humanitaire a déclaré qu’en plus du déplacement de civils innocents, la violence initiale engendre de l’incertitude et fait craindre des perturbations dans l’aide humanitaire destinée à des centaines de milliers de personnes vulnérables à travers la ville.

    M. Arroyo a indiqué que la situation s’est embrasée alors que la Somalie fait déjà face à une sécheresse, une augmentation significative des cas de COVID-19 et une grave infestation de criquets pèlerins. Il a ajouté qu’en dépit de ces besoins accrus, la réponse humanitaire reste gravement sous-financée.

    Sahel

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a fait savoir que la situation humanitaire dans la région du Sahel s’aggrave rapidement en raison de l’escalade du conflit, de l’insécurité alimentaire croissante et de la pandémie de COVID-19. En 2021, près de 29 millions de personnes au Sahel auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’au début de 2020.

    Selon les agences humanitaires, de 2015 à 2020, les attaques violentes ont été multipliées par 8 au Sahel central et ont triplé dans le bassin du lac Tchad. L’insécurité a un impact disproportionné sur les enfants et les femmes. La violence sexiste est également en hausse, avec des risques généralisés d’enlèvement de femmes et de filles, de mariage forcé, d’agression sexuelle et de viol.

    Dans tout le Sahel, 5,4 millions de personnes sont déplacées en raison des activités des groupes armés, ainsi que des violences intercommunautaires et des opérations militaires.

    Les agences humanitaires préviennent que l’insécurité alimentaire atteint des niveaux record. Dans le seul bassin du lac Tchad, 6,2 millions de personnes devraient souffrir de la faim cette année, soit près de 2 millions de personnes de plus que l’année dernière. Dans les pays du Sahel central, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger, 3,4 millions de personnes seront confrontées à une crise alimentaire pendant la saison maigre de 2021.

    En 2021, le plan de réponse humanitaire visant à aider six pays du Sahel nécessitera un total de 3,7 milliards de dollars.

    Initiative Elsie

    Ce matin, l’Initiative Elsie, un fonds d’affectation spéciale de l’ONU pour la participation des femmes en uniforme aux opérations de paix, a annoncé ses cinq premiers bénéficiaires -le Libéria, le Mexique, le Niger, le Sénégal et la Sierra Leone- lors d’un événement virtuel de haut niveau. Le Fonds, qui est géré par ONU-Femmes, a également lancé son deuxième cycle de programmation à cette occasion.

    Bien que des progrès aient été accomplis vers la réalisation des objectifs de genre dans l’armée et la police, tels que fixés dans la stratégie sur la parité des genres applicable au personnel en tenue, ONU-Femmes a averti qu’au rythme actuel, il faudra 30 ans pour atteindre la parité entre les sexes pour les troupes militaires, 12 ans pour les unités de police constituées, 8 ans pour les agents de police individuels et 7 ans pour les observateurs militaires et les officiers d’état-major.

    Créé en 2019, le Fonds de l’Initiative Elsie a jusqu’à présent reçu 27,9 millions de dollars de contributions et de promesses de dons de la part de l’Allemagne, de l’Australie, du Canada, de la Finlande, des Pays-Bas, de la Norvège et du Royaume-Uni. Il recherche un financement supplémentaire pour aider à accélérer le rythme du changement vers une participation significative et accrue des femmes en uniforme dans les opérations de paix de l’ONU.

    Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail

    Aujourd’hui est célébrée la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Cette année, l’objectif est de sensibiliser et de stimuler le dialogue sur l’importance de créer et d’investir dans des systèmes de sécurité et de santé au travail résilients, en s’inspirant d’exemples régionaux et nationaux pour atténuer et prévenir la propagation de la COVID-19 sur le lieu de travail.

    Dans un message vidéo, le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT), M. Guy Ryder, a souligné qu’un environnement de sécurité et de santé au travail fort et résilient est vital pour la reprise et la prévention des crises.

    Nations Unies, 28 avr 2021

    AFFAIRES HUMANITAIRES, DROITS DE L’HOMME, SANTÉ, MAINTIEN DE LA PAIX, QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, INFORMATION PUBLIQUE, AFRIQUE, CHYPRE, INDE, MONGOLIE, BURKINA FASO, SYRIE, SOMALIE,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 21 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Chypre/Réunion 5+1

    Le Secrétaire général se rendra à Genève pour la réunion informelle à 5+1 sur la question chypriote, qui se tiendra du 27 au 29 avril.

    Comme indiqué par le Bureau du porte-parole le 24 février, cette réunion informelle est convoquée à la suite de consultations menées au nom du Secrétaire général par un haut fonctionnaire de l’ONU, Mme Jane Holl Lute. Ces consultations ont eu lieu au cours des derniers mois.

    L’objectif de la réunion, comme nous l’avons souligné à l’époque, sera de déterminer s’il existe un terrain d’entente permettant aux parties de négocier une solution durable à la question chypriote dans un horizon prévisible.

    Afghanistan

    Dans une déclaration conjointe, les coorganisateurs de la conférence d’Istanbul sur le processus de paix en Afghanistan ont déclaré qu’au vu des récents développements et après de longues consultations avec les parties, il a été convenu de reporter la conférence à une date ultérieure lorsque les conditions pour faire des progrès significatifs seraient plus favorables.

    La déclaration note que la Turquie, le Qatar et l’ONU avaient prévu de convoquer conjointement une conférence de haut niveau à Istanbul, du 24 avril au 4 mai, avec la participation des représentants de la République islamique d’Afghanistan et des Taliban. L’objectif était de donner un nouvel élan aux négociations qui ont débuté à Doha en septembre dernier pour parvenir à une paix juste et durable dans le pays.

    La déclaration souligne que la Turquie, le Qatar et l’ONU poursuivront résolument leurs efforts sincères pour parvenir à la paix en Afghanistan.

    Myanmar

    Le Secrétaire général se félicite de la convocation le 24 avril de la prochaine réunion des dirigeants de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), qui devrait débattre de la situation actuelle au Myanmar.

    Comme le Secrétaire général l’a indiqué dans ses remarques au Conseil de sécurité cette semaine, il continue d’appeler à une réponse internationale résolue fondée sur un effort unifié. Il exhorte les dirigeants de l’ASEAN à aider à prévenir une escalade de la crise et d’éventuelles implications humanitaires graves au-delà des frontières du Myanmar.

    L’ONU restera un partenaire essentiel de l’ASEAN et apportera son plein appui à ses efforts sur le Myanmar. L’Envoyée spéciale du Secrétaire général, Christine Schraner Burgener, reste dans la région et sera à Djakarta pour engager les dirigeants de l’ASEAN en marge de la réunion de samedi, en se concentrant sur une solution politique.

    Toujours au Myanmar, le Fonds des Nations Unies pour la population dans le pays a déclaré aujourd’hui que les droits des femmes et des filles au Myanmar, y compris leur droit de vivre une vie sans violence ni intimidation, doivent être respectés à tout moment. L’agence a souligné que les forces militaires et de sécurité doivent s’abstenir à tout moment de toute forme de violence contre les femmes, les filles et les jeunes. Les auteurs doivent être tenus responsables de leurs actes.

    Lundi, le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies a déclaré qu’au moins 741 femmes, enfants et hommes avaient été tués depuis le 1er février, dont 52 enfants.

    Climat

    Demain, le Secrétaire général participera au Sommet sur le climat organisé par le Président des États-Unis, Joseph R. Biden.

    Par ailleurs, l’Envoyé spécial pour l’action et le financement du climat, Mark Carney, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, les champions du climat et la présidence de la COP26 viennent de lancer la Glasgow Financial Alliance for Net Zero, qui réunit plus de 160 entreprises issues d’initiatives nouvelles et existantes, y compris les Alliances Net Zero Asset Managers et Asset Owners, afin d’accélérer la transition vers zéro émissions nettes d’ici à 2050 au plus tard.

    Océan

    Ce matin, le Secrétaire général a pris la parole, dans un message vidéo préenregistré, lors du lancement de la deuxième évaluation mondiale de l’océan.

    Selon lui, nous devons transformer notre relation avec l’océan, le système de survie de notre planète. Les conclusions des scientifiques sont alarmantes, a-t-il déclaré, ajoutant que la deuxième évaluation avertit que de nombreux avantages que l’océan offre à l’humanité sont de plus en plus compromis par nos propres actions.

    Il a exhorté les pays à tenir compte de cet avertissement et à œuvrer ensemble à la recherche conjointe, au renforcement des capacités et au partage de données, d’informations et de technologies en vue de soutenir et gérer nos océans.

    Ensemble, nous pouvons favoriser non seulement une reprise verte –mais aussi bleue– de la pandémie et contribuer également à garantir une relation résiliente et durable à long terme avec l’océan.

    Saint-Vincent-et-les Grenadines 

    En réponse à la demande d’assistance internationale formulée par le Gouvernement, et en coordination avec le bureau du Coordonnateur résident de l’ONU pour la Barbade et les Caraïbes orientales et l’Agence caraïbe pour les secours d’urgence en cas de catastrophe naturelle (CDEMA), une mission environnementale conjointe de 13 personnes du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) se déploie à Saint-Vincent-et-les Grenadines.

    L’équipe, qui devrait être déployée pendant trois semaines, est composée de six spécialistes de l’environnement, ayant une expertise en géologie, en gestion des cendres, en pollution environnementale, en écologie et en réponse verte. D’autres membres de l’équipe aideront à la liaison, la gestion de l’équipe et à la logistique. Il est également prévu d’envoyer des experts supplémentaires à la Barbade pour travailler en étroite collaboration avec l’équipe déployée à Saint-Vincent-et-les Grenadines. 

    La présence de l’ONU s’accroît progressivement à Saint-Vincent-et-les Grenadines, mais l’accès reste difficile, ce qui nécessite le soutien d’avions militaires et de certains types de navires. 

    Éthiopie

      Bien qu’il y ait eu quelques améliorations récentes dans l’accès humanitaire au Tigré, la situation dans la région reste alarmante avec un conflit actif dans certaines zones qui restreint les mouvements et la réponse humanitaires, a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). 

    La semaine dernière, l’insécurité dans la région d’Adigrat, dans la zone est du Tigré, aurait empêché le déplacement de plus de 20 camions de secours.  

    L’ONU est également préoccupée par l’aggravation de l’insécurité alimentaire si le conflit se poursuit et perturbe la prochaine saison de plantation, qui approche.  

    Malgré les difficultés, les partenaires humanitaires intensifient leur réponse. Jusqu’à présent, plus de 1,5 million de personnes ont reçu une double allocation de rations alimentaires dans 12 districts ciblés et près de 246 000 personnes ont reçu des abris d’urgence et des articles non alimentaires.  

    L’ONU a besoin de toute urgence de plus de fonds et d’un accès plus sûr et sans entrave pour intensifier la réponse humanitaire et aider toutes les personnes touchées. 

     Selon les estimations de l’administration intérimaire du Tigré, 4,5 millions de personnes ont besoin d’une assistance vitale au Tigré.

    Liby e

     Hier, le Secrétaire général a rencontré virtuellement ses homologues de l’Union africaine (UA), de l’Union européenne (UE) et de la Ligue des États arabes, réunis au sein du « Quatuor pour la Libye ». 

    Dans un communiqué publié par la suite, le Quatuor a exprimé son soutien total aux efforts du Conseil de la présidence, du Gouvernement d’entente nationale et d’autres institutions nationales unifiées pour mettre en œuvre la feuille de route du Forum de dialogue politique libyen et mener à bien la transition démocratique de la Libye. 

    Le Quatuor a condamné les violations continues de l’embargo des Nations Unies sur les armes et a souligné que toute intervention militaire extérieure en Libye est inacceptable. Il a appelé à cet égard au respect total de l’embargo sur les armes et au retrait immédiat et inconditionnel de toutes les forces étrangères et des mercenaires de l’ensemble du territoire libyen. 

    Côte d’Ivoire 

    En réponse à des questions sur une attaque qui a frappé la Côte d’Ivoire en début de journée, le porte-parole a indiqué que le Secrétaire général prend note avec inquiétude de cette attaque perpétrée par des inconnus contre une base militaire ivoirienne à Abidjan dans les premières heures du 21 avril. Il condamne cette attaque, ainsi que toute attaque contre les institutions de l’État, a ajouté le porte-parole.  

     COVAX 

    Les équipes de l’ONU soutiennent les efforts de vaccination dans le Pacifique. 

    Les Fidji ont reçu leur deuxième lot de 24 000 vaccins, il y a deux jours, et d’autres sont en cours d’acheminement.  

    Les Samoa ont donné le coup d’envoi de sa campagne de vaccination, le Premier Ministre du pays ayant reçu sa première dose. Les Samoa ont reçu 24 000 doses par le biais du Mécanisme COVAX au début du mois.  

    En début de semaine, la République démocratique du Congo a donné le coup d’envoi de sa campagne de vaccination, en commençant par les groupes hautement prioritaires. Le pays a reçu plus de 1,7 million de doses de vaccin le mois dernier. L’équipe de l’ONU dans le pays soutient les autorités – avec des vaccinations et en abordant les impacts plus larges de la pandémie. 

    À ce jour, près de 41 millions de doses ont été expédiées à 118 pays et territoires par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’UNICEF et d’autres organismes contribuent à la logistique. 

    Journée mondiale de la créativité et de l’innovation

     C’est aujourd’hui la célébration de la Journée mondiale de la créativité et de l’innovation. Cette journée vise à sensibiliser au rôle que jouent la créativité et l’innovation dans tous les aspects du développement humain. 

    L’UNESCO souligne que les industries culturelles et créatives devraient faire partie des stratégies de croissance économique. L’UNESCO note également que ces industries font partie des secteurs les plus dynamiques de l’économie mondiale, générant 2,25 milliards de dollars de revenus et 29,5 millions d’emplois dans le monde.  

    QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, AFFAIRES HUMANITAIRES, SANTÉ, AFFAIRES HUMANITAIRES, DROITS DE L’HOMME, POPULATION, COMMÉMORATION/CÉLÉBRATION OFFICIELLE CHYPRE, AFGHANISTAN, MYANMAR, SAINT-VINCENT-ET-LES GRENADINES, ÉTHIOPIE, LIBYE, CÔTE D’IVOIRE,