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  • Le Maroc déploie des drones contre le Polisario au Sahara occidental

    Le Maroc déploie des drones contre le Polisario au Sahara occidental

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, drones armés,

    Le Maroc déploie avec succès des drones contre le mouvement de libération du Polisario depuis 2021. En conséquence, selon le site web espagnol Defensa, environ 80 % du territoire détenu par le Polisario a été reconquis par le Maroc.

    Les drones jouent un rôle crucial dans la reprise du conflit armé entre le Maroc et le Polisario. Le Maroc a déployé plusieurs drones – des drones turcs Bayraktar TB2, des drones chinois Wing Loong II et des drones israéliens Thunder-B, ainsi que des drones HERON 1 et des drones Hermes-900 – qui ont abattu des dizaines de combattants du Polisario. Ils ont été tués alors qu’ils tentaient de s’approcher du mur marocain ou d’introduire clandestinement des armes dans la zone tampon, comme des lance-roquettes ou des mortiers.

    Les drones sont pilotés par un escadron spécial de l’armée de l’air marocaine appelé SCAR. SCAR est l’acronyme de Système Aéroporté de Contrôle et Reconnaissance (Aerial Control and Reconnaissance System).

    Le Polisario dirige maintenant une petite partie du Sahara occidental, où la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a été déclarée. Cet État est reconnu par 45 pays. La RASD revendique l’autorité sur tout le Sahara occidental.

    De 1884 à 1975, le Sahara Occidental était une colonie espagnole. Après la mort du dictateur espagnol Franco, le territoire a été incorporé par le roi marocain Hassan II ; un an plus tard, le Polisario a déclaré son indépendance. De 1975 à 1991, le Sahara occidental a été disputé. Les hostilités ont repris en octobre 2020, après un cessez-le-feu de près de 30 ans.

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  • L’armée marocaine use des drones contre les civils sahraouis

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    Deux civils sahraouis ont été blessés et leur voiture détruite suite à une attaque, mardi, de drone de l’occupant marocain dans la localité de Mhiriz dans les territoires libérés du Sahara occidental. Les Attaques marocaines via des drones contre les civils sahraouis et leurs biens dans les territoires libérés se multiplient depuis la cadence accélérée de la coopération militaire entre Rabat et Tel-Aviv, dès la reprise officielle de leurs relations bilatérales longtemps entretenues officieusement.
    La reprise de la guerre, novembre 2020 entre le Front Polisario et l’occupant marocain, suite à la violation par Rabat du cessez-le-feu, conclu entre ces deux parties, en 1991 sous l’égide de l’ONU, pour la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, la communauté internationale a failli à faire valoir la primauté et la force du droit international sur la persistance de Rabat a maintenir son système politique coloniale au Sahara occidental. Une politique marocaine porteuse de menaces sur la paix et la sécurité, sur les plans régional, continental et mondial, que nul membre permanent au Conseil de sécurité, ignore, à leur tête la France, qui persiste à user de son véto contre toute perspective d’aller sur l’application effective de la légalité internationale au Sahara occidental. 
    Si par le passé les ex-envoyés personnels du SG de l’ONU n’ont pas réussi dans le cadre de leur mission, notamment à travers les négociations entre le Front Polisario et le Maroc, après le cessez-le- feu de 1991, à traduire les résolutions de l’Onu en matière de question de décolonisation inscrite sur l’agenda de l’ONU, le nouvel envoyé personnel Staffan de Mistura réussira-t-il là où ses prédécesseurs ont échoué ? Il est chargé du dossier, après près d’une année de la reprise de la guerre entre l’armée de libération du peuple sahraoui et le Maroc, après la violation, par Rabat, du cessez-le-feu, lors de son agression militaire, à la Zone tampon, d’El-Guerguerat. 
    Pour bon nombre d’observateurs et d’experts, des relations internationales, à l’exemple de Carlos Ruiz Miguel, directeur du Centre d’études sur le Sahara occidental en Espagne, affirment qu’en « raison d’absence de volonté politique au Conseil de sécurité pour venir à bout de la dernière question de décolonisation en Afrique, par le respect et l’application du droit à l’autodétermination », le peuple sahraoui « continue de souffrir des affres de l’occupation marocaine et des violations de ses droits légitimes » et de ce fait il est dans son droit « de se défendre et défendre ses droits légitimes » qui lui sont reconnus par la légalité internationale.
    ONU : le Sahara occidental sera traité comme une question de décolonisation
    Dans son rapport, remis aux membres du Conseil de sécurité, le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a souligné que “pour venir à bout du conflit » opposant le Front Polisario et le Maroc, sur le Sahara occidental, « il faudra que les parties et la communauté internationale fassent preuve d’une volonté politique résolue », pour parvenir, a-t-il écrit « à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental conformément aux résolutions » de l’institution onusienne. 
    Le SG, Antonio Guterres, en rappelant , dans son document, les caractéristiques juridiques et politiques fondamentaux de la question sahraouie inscrite à l’ONU, a souligné que le traitement et l’examen de la question du Sahara occidental se font « au titre des questions relatives aux territoires non autonomes et à la décolonisation ». 
    Précisant dans ce cadre que « la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) de l’Assemblée générale et le Comité spécial sont chargés d’étudier la situation au Sahara occidental» concernant «l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux».
    « La passivité des Nations unies à régler la question de la brèche illégale dans la zone d’El-Guerguerat a abouti, entre autres, à la guerre en cours entre le Front Polisario et le Maroc ».
    Dans son récent rapport sur le Sahara occidental, Antonio Gueterres semble manquer de volonté politique, pour mentionner la responsabilité de quel des deux partis, entre le Front Polisario et le Maroc, dans la reprise de la guerre , alors qu’il invite, par son rapport, les membres du Conseil de sécurité à faire preuve de « volonté politique », pour en finir avec la dernière question de décolonisation en Afrique, en l’occurrence le Sahara occidental. 
    Se contentant de déplorer la présence marocaine « de la construction d’un nouveau mur de sable d’une vingtaine de kilomètres de long à El-Guerguerat » le SG de l’ONU relève que « l’Armée royale marocaine a consolidé sa présence sur une quarantaine de kilomètres carrés de terre dans la zone tampon » ce qui place Rabat au rang de responsable de l’effondrement des accords de cessez-le-feu conclu sous l’égide de l’ONU entre le Front Polisario et le Maroc, après avoir franchi, en novembre 2020, les lignes délimitant la zone tampon en question, inscrites dans les accords précités. Se disant dans son rapport « profondément préoccupé » par l’évolution de la situation au Sahara occidental au cours de la période considérée, le patron de l’ONU considère que «le statut de la zone tampon en tant que zone démilitarisée demeure la clef de voûte de toute solution pacifique dans la région.» 
    Pour le SG du Front Polisario, président de la République sahraouie, Brahim Ghali, dans sa lettre adressée, hier au SG de l’ONU, il rappelle Antonio Guterres que « l’agression violente, consignée comme il se doit, perpétrée par les forces marocaines le 13 novembre 2020» a été, affirme-t-il «contre un groupe de civils sahraouis qui manifestaient pacifiquement contre l’occupation illégale, et est connue de tous » a martelé le SG du Front Polisario. Poursuivant, il précise au SG de l’ONU que « face à l’acte hostile marocain, les forces armées du Front Polisario ont été contraintes de s’accrocher militairement avec les forces marocaines » un acte de légitime défense, mais aussi, poursuit Brahim Ghali, « pour sauver les citoyens qui ont été transférés vers des lieux plus sécurisés ». 
    Soulignant dans sa lettre que « l’épicentre de la zone tampon, désarmée, constitue toujours la pierre angulaire des efforts visant à parvenir à une solution pacifique pour le Sahara occidental ». Le SG du Front Polisario, Brahim Ghali indique à Antonio Guterres que « les infiltrations quotidiennes dans cette région et les hostilités entre les deux parties ont endigué les mesures et démarches qui formaient, depuis 30 ans, le fondement du cessez-le-feu ».
    Poursuivant il écrit qu’ « il est clair que la reconnaissance par le secrétariat général des Nations unies de « la reprise des hostilités » au Sahara occidental, après près de 30 ans de cessez-le-feu, bat en brèche fortement la position de l’État marocain d’occupation affichée à maintes reprises et son affirmation continue qu’il n’y avait pas de conflit armé » au Sahara occidental. Un constat du SG de l’ONU, sur la situation de guerre entre le Front Polisario et le Maroc, qui « porte un grand coup à la propagande mensongère marocaine qui vise à désinformer son opinion publique concernant la réalité de la guerre qui a éclaté de nouveau dans le territoire » du Sahara occidental. 
    Concluant sa lettre au SG de l’ONU, le président sahraoui a tenu à rappeler que « le Front Polisario n’a eu de cesse de réaffirmer que la raison principale de la poursuite des tensions dans la zone d’El-Guerguerat est l’existence d’une brèche illégale dans le mur militaire marocain pour lequel les Nations unies n’ont rien fait malheureusement » et de préciser que « la passivité des Nations unies à régler la question de la brèche illégale dans la zone d’El- Guerguerat a abouti, entre autres, à la guerre en cours ».
    Karima Bennour
  • La Turquie vend des drones armés à l’Éthiopie et au Maroc

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    La Turquie aurait augmenté ses exportations de drones de combat armés, négociant des accords de vente avec le Maroc et l’Éthiopie à la suite de leur utilisation réussie dans des conflits internationaux. Quatre sources distinctes ont confirmé à Reuters l’existence de ces accords d’exportation.

    Toute expédition de drones vers l’Éthiopie risque d’alimenter des frictions dans des relations déjà tendues entre Ankara et Le Caire, qui est en conflit avec Addis-Abeba sur son projet de construction d’un barrage hydroélectrique sur le Nil Bleu, ce qui pourrait compromettre l’approvisionnement en eau en aval.

    Deux sources de sécurité égyptiennes ont déclaré que le Caire avait demandé aux États-Unis et à certains pays européens de l’aider à geler tout accord. Une troisième source égyptienne a déclaré que tout accord devrait être conclu et clarifié lors des pourparlers entre Le Caire et Ankara alors qu’ils tentent de réparer les liens.

    La Turquie, l’Éthiopie et le Maroc n’ont officiellement annoncé aucun accord sur les drones armés, mais plusieurs sources proches des accords ont fourni des détails à Reuters.

    Un responsable turc a déclaré que l’Éthiopie et le Maroc avaient demandé à acheter des drones Bayraktar TB2 dans le cadre d’accords pouvant également inclure des garanties de pièces de rechange et une formation.

    Un diplomate ayant requis l’anonymat a déclaré séparément que le Maroc avait reçu le premier lot de drones armés qu’il avait commandé en mai. L’Éthiopie envisage de les acheter, mais le statut de cette commande est moins clair, a déclaré l’émissaire.

    Les sources n’ont pas indiqué le nombre de drones faisant partie des accords ni fourni de détails financiers.

    L’Ukraine et la Pologne, partenaires de la Turquie au sein de l’OTAN, ont également acheté des drones armés Bayraktar TB2, qui, selon les experts militaires, sont moins chers que les concurrents du marché fabriqués en Israël, en Chine et aux États-Unis.

    Les données officielles montrent que les exportations turques de défense et d’aviation ont fortement augmenté vers le Maroc et l’Éthiopie au cours des deux derniers mois, mais ne fournissent pas de détails sur les ventes de drones.

    L’armée éthiopienne et le bureau du Premier ministre n’ont pas répondu aux demandes de commentaires sur la question.

    Le gouvernement marocain n’était pas disponible dans l’immédiat pour commenter. Son armée ne discute pas publiquement des achats.

    La principale agence turque d’approvisionnement et de développement en matière de défense n’a pas immédiatement répondu à une demande écrite de commentaires. Le fabricant de drones Bayraktar, dont le modèle TB2 a été conçu par la société du gendre du président Tayyip Erdogan, n’a pas non plus répondu à une demande de commentaire.

    Aviacionline, 14/10/2021

  • Sahara Occidental: Le Congrès américain dit « non » à la vente de drones armés au Maroc

    OUVERTURE D’UN CONSULAT À DAKHLA OCCUPEE ET VENTE DE DRONES ARMÉS : Le Congrès américain dit « non » au Maroc

    Le Congrès américain a bloqué l’ouverture d’un consulat des États-Unis à Dakhla occupée et une opération de vente de drones armés au Maroc. Deux promesses clés faites au Royaume par l’ex-président, Donald Trump, selon le quotidien Catalan la Vanguardia.
    Le journal révèle que la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, bloque, depuis plusieurs mois, deux promesses clés contenues dans l’accord portant la reconnaissance unilatérale de Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental en échange de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste. Il s’agit de l’ouverture d’un consulat fantôme américain à Dakhla, ville sahraouie occupée, et la vente de drones armés MQ-9B au royaume, selon des sources au Congrès citées par la Vanguardia.
    La nature « transactionnelle » de nombre des accords d’Abraham, promus par Trump entre Israéliens et différents pays arabes et souvent accompagnés de ventes d’armes, a suscité dès le début les inquiétudes des élus américains, souligne l’article, jugeant que « le soutien de Washington à Rabat est beaucoup plus fissuré qu’il n’y paraît ». Mais avec l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, ce malaise s’est traduit par des actions concrètes dans le cas du Maroc pour tenter d’en atténuer les conséquences, ajoute la même source.
    La Vanguardia rappelle que vers fin décembre, l’ambassadeur américain à Rabat, David Fisher, s’est rendu dans la ville de Dakhla occupée pour inaugurer un bureau diplomatique virtuel et annoncer le début des procédures pour construire les locaux de la représentation consulaire.
    Cependant, la commission des Affaires étrangères du Congrès remet en cause la nécessité d’un tel consulat, d’après la même source, et son blocage signifie que, légalement, « le Département d’État ne peut pas prendre de décisions financières ou opérationnelles pour aller de l’avant avec le plan », explique-t-on. Il en va de même avec la promesse de Trump au Maroc de lui vendre des drones MQ-9B, une technologie très avancée qui, selon les membres de la commission, « ne devrait pas être mise à la disposition du Maroc ».
    Le blocage de ces promesses au Congrès n’a pas été révélé officiellement jusqu’à présent, mais la vérité, telle qu’elle est établie par le journal catalan, est qu’ « elles sont gelées depuis près de cinq mois sans que le Département d’État n’ait pris des mesures pour tenter de le contourner ou de négocier un compromis avec les membres du Congrès ».
    Certains démocrates exigent du Département d’État de se distancier totalement de ces pactes. En février, rappelle-t-on, 27 sénateurs ont écrit une lettre au président Biden dans laquelle ils lui ont explicitement demandé de révoquer la décision de Trump sur le Sahara occidental. Parmi les signataires, figuraient des démocrates mais aussi des républicains. La Vanguardia est de l’avis que l’insistance sur une solution négociée entre les parties implique, en pratique, « une prise de distance par rapport à la proclamation de Trump », ce qui représente un tournant historique dans la position américaine qu’aucun autre pays au monde n’a suivi.
    Changement d’approche concernant la question sahraouie
    La commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants du Congrès a demandé au Département d’État de l’informer avant juillet de l’état d’avancement des contacts dans le cadre des Nations unies pour réactiver les négociations, selon le journal.
    Mercredi dernier, le Département d’Etat américain a évoqué un changement d’approche de la part de l’administration Biden concernant la question du Sahara occidental qui impliquerait d’enterrer la décision de Trump. Un signe clair a été donné par le Pentagone qui a rejeté les prétentions marocaines à organiser les manœuvres militaires « Africa in Lion 21 » en partie au Sahara occidental ridiculisant les affirmations de la propagande marocaine et du palais royal marocain.
    Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, avait déclaré lors de son audition de confirmation au Sénat américain, que certaines des incitations incluses dans les accords dits « d’Abraham » méritaient de faire l’objet d’un « examen attentif », en référence implicite à certains avantages accordés par Donald Trump, dont la reconnaissance de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
    M. Bendib
    Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis; Joe Biden, Donald Trump, Congrès, consulat de Dakhla, drones armés,