Étiquette : drones

  • Le Maroc utilise des drones turcs pour surveiller le Sahara

    Le Maroc utilise des drones turcs pour surveiller le Sahara

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, drones, Bayraktar TB2 – Le Maroc utilise des drones turcs pour surveiller le Sahara

    Selon Marokko Nieuws, les forces armées royales (FAR) ont mis en service des drones fabriqués en Turquie.
    « Les drones de type Bayraktar TB2 ont été reçus en septembre et sont actuellement utilisés pour patrouiller dans le Sahara », précise-t-il.

    Les drones survolent également la capitale du Sahara Occidentai, indique la même source. « Des photos des drones survolant Laayoune sont partagées sur les réseaux sociaux ».

    Les drones armés coûtent 70 millions de dollars et sont capables de fonctionner à moyenne altitude (MALE) pendant de longues périodes. Les drones sont capables de tirer des « missiles intelligents » d’une portée de 15 kilomètres.

    Rappelant que « le Maroc et la Turquie ont signé un accord d’achat en avril pour la livraison des drones. Un certain nombre de membres des FAR ont suivi des programmes de formation en Turquie au cours des derniers mois », Marokko Nieuws rapporte que « le Maroc a radicalement modernisé son armement pour maintenir la stabilité régionale et stratégique. En outre, le pays d’Afrique du Nord veut s’épanouir dans son rôle de puissance

    #Maroc #Sahara_Occidental #Drones #BayraktarTB2

  • Sahara Occidental : Nouvelle attaque de drone marocain

    Sahara Occidental : Nouvelle attaque de drone marocain

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, drones – Sahara Occidental : Nouvelle attaque de drone marocain

    L’attaque de drone opérée le 1er novembre passé par les forces d’occupation marocaines qui ont lâchement assassiné trois civils algériens à Bir Lahlou, dans les territoires libérés sahraouis, n’était, visiblement, qu’un premier acte d’une série d’agression à laquelle s’adonnent dangereusement le Makhzen. Ainsi, et aux dernières nouvelles, une nouvelle frappe de drone marocain a ciblé, hier, un véhicule qui appartiendrait à des civils sahraouis ou mauritaniens.

    L’attaque armée s’est produite, aussi surprenant que cela puisse être dans une zone libérée des territoires de la RASD. C’est du moins ce qu’a révélé, hier, sur son compte twitter, un jeune sahraoui dénommé Rachid Zeinddin qui a filmé sur les lieux la séquence de l’attaque montrant un véhicule qui a pris le feu et duquel se dégageait une fumée noire.

    « Des informations préliminaires parlent du décès en martyr d’un civil sahraoui lors d’un bombardement aérien de l’armée d’occupation marocaine près d’Aghzoumal », a-t-il écrit sur son compte twitter, ajoutant que « la lâche occupation marocaine vise les civils. Ce qui a entraîné le meurtre du jeune homme, Al-Hussein Habib Abdul Rahman ».

    Pour la même source, les forces d’occupation marocaines ciblent les civils sahraouis et mauritaniens avec un drone dans la région d’El-Foula.

    F. G.

    Le Courrier d’Algérie, 15/11/2021

    #Sahara_Occidental #Maroc #drones

  • Sahara Occidental: Nouvelle frappe de drone marocain (vidéo)

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, drones – Sahara Occidental: Nouvelle frappe de drone marocain (vidéo)

    Un groupe d’orpailleurs sahraouis et mauritaniens a été attaqué par un drone marocain dans la région de Gleïbat El Foula. La voiture du groupe a été complètement détruite (voir vidéo)

    Il s’agit de la deuxième attaque de drone contre des orpailleurs sahraouis et mauritaniens à Glleibat El foula, près de la localité de Mijek, dans la région de Tiris, au sud-est du Sahara Occidental. Dans cette première attaque, deux sahraouis ont été blessés.

    Dans la même région, une mine terrestre a explosé samedi laissant un mort et deux blessés.

    #Maroc #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Gleibat_El_Foula #Drones

  • Le renseignement espagnol confirme l’implication du Maroc

    Tags: Maroc, Algérie, camionneurs algériens, Sahara Occidental, drones – Le renseignement espagnol confirme l’implication du Maroc

    Le très sérieux quotidien espagnol a révélé que ses sources au sein du renseignement espagnol ont confirmé que «l’attaque» dont ont fait l’objet deux camions algériens a eu lieu avec des drones, tout en précisant qu’il ne pouvait à aucun moment s’agir d’une erreur.

    Pour Miguel Gonzalez, rédacteur de l’article, après avoir consulté ses sources, cette attaque s’inscrit en droite ligne avec la question du gaz. «De la guerre du gaz à celle des armes», écrira notre confrère espagnol, qui ne laissera planer aucun doute sur l’identité des deux protagonistes. Qu’il s’agisse des deux guerres, celle du gaz, que tout le monde reconnait, ou celle des drones, l’Algérie et… le Maroc sont impliqués. En plus de confirmer l’implication du Maroc dans ce lâche assassinat contre trois de nos ressortissants, cette nouvelle annonce pourrait avoir des retombées sur les relations bilatérales entre l’Espagne et le Maroc.

    Lors de son dernier discours Mohamed VI a tenté de forcer la main aux Européens surtout à ceux qui, selon lui, «affichent des positions ambigües» ou alors ceux qui tiennent un double discours» dans tout ce qui a trait au traitement de la question sahraouie. Le roi du Maroc osera même une menace en annonçant que son pays évitera de nouer «toute démarche économique ou culturelle qui n’inclurait pas le Sahara marocain».

    En fait, la grave crise diplomatique déclenchée par la décision d’accueillir le leader du Polisario pour des soins continue et semble ne pas s’estomper. Pour enfoncer le clou, le 29 septembre dernier, la décision du Tribunal européen d’annuler les décisions du Conseil européen relatives aux deux accords de pêche et d’agriculture liant le Maroc à l’UE et étendus au Sahara Occidental occupé, affirmant qu’ils ont été conclus en violation de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de 2016 et sans le consentement du peuple du Sahara Occidental. De fait, l’institution européenne ne reconnaissait pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

    Le sommet de l’UM le 29 de ce mois à Barcelone

    Les Espagnols organiseront à la fin du mois le sommet de l’Union pour la Méditerranée à Barcelone. A cette occasion, l’Espagne, comme l’a avoué le rédacteur de l’article d’El Pais, caresse le rêve de faire assoir à la même table Lamamra et Bourita.

    Tout en estimant que personne n’a jusqu’à présent fait appel à la médiation espagnole, cette démarche semble importante pour le gouvernement espagnol. Toujours selon le même journaliste, ses sources consultées au sein du renseignement espagnol espèrent que la crise entre Alger et Rabat ne débordera pas, tout qualifiant la situation de «très dangereuse».

    D’un autre côté, l’occasion sera offerte aux Espagnols de régler leurs comptes avec Bourita qui, comme le rappelle l’article, exhortait en janvier dernier les pays européens, dont l’Espagne, à «sortir de la zone de confort» et à «se mouiller dans le conflit du Sahara au profit des thèses de Rabat.»

    La différence est qu’à l’époque, le Maroc était désireux de capitaliser sur la reconnaissance par le président Trump de la marocanité du Sahara, un mois plus tôt. Aujourd’hui, la donne a changé. Trump n’est plus là et le Maroc est en passe de décrocher le statut de pays terroriste

    C. S.

    L’Algérie Aujourd’hui, 10/11/2021

    #Algérie #Maroc #Sahara_Occidental #Front_polisario #camionneurs_algériens #drones

  • Ould Akeik pour mener l’offensive terrestre contre le Maroc

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Mohamed Ould Akeik -Ould Akeik pour mener l’offensive terrestre contre le Maroc

    Le Front Polisario a nommé Mohamed Wali Akeik au poste de chef d’état-major. Ce septuagénaire a lutté dès son plus jeune âge contre les armées espagnole puis marocaine avant d’occuper plusieurs postes politiques. Il se voit désormais confier la mission de lancer l’offensive terrestre contre les Forces armées royales (FAR).

    « L’armée d’occupation marocaine goûtera à nouveau à l’amertume de la défaite qu’elle a subie durant les 16 années de guerre contre l’Armée populaire de libération sahraouie ». La sentence est de Brahim Ghali, le secrétaire général du Front Polisario. Il l’a prononcée samedi 6 novembre à l’occasion de l’installation de Mohamed Wali Akeik, le nouveau chef d’état-major de l’armée sahraouie. À 71 ans, il quitte le costume de ministre des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger pour revêtir le treillis militaire. Derrière son air débonnaire de sage grand-père se cache un redoutable combattant du désert. Mohamed Wali Akeik porte sur le visage et sur le corps les traces de nombreuses années de guerre.

    Contexte de guerre
    Pour nombres d’observateurs du dossier du Sahara occidental, l’arrivée de Mohamed Wali Akeik à la tête de l’armée sahraouie constitue un tournant dans ce conflit. C’est notamment le cas de Bachir Mohamed Lahsen, professeur en sciences de la communication, spécialiste des questions africaines à l’université de Séville, qui estime que sa nomination est un indice de « ce que pourrait être la stratégie militaire sahraouie dans les mois à venir ». « Le Front Polisario avait fait part de sa désillusion lors de l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2602 et avait réagi en annonçant son intention d’augmenter l’intensité du conflit armé qui l’oppose au Maroc. Pour traduire cette menace sur le terrain, il était nécessaire de procéder à des changements dans le commandement de l’armée sahraouie. En réalité, ce changement était attendu, car le gouvernement conduit par Mohamed Wali Akeik avait été installé en 2019, soit bien avant la reprise de la lutte armée. Il fallait donc placer le commandement dans le contexte de guerre », explique-t-il à Sputnik.

    Selon Bachir Mohamed Lahsen, il faut s’attendre à une montée en puissance du rythme des opérations des unités sahraouies. « Le Front Polisario devrait passer du pilonnage des positions marocaines, qu’il mène quotidiennement depuis la rupture du cessez-le-feu le 13 novembre 2020, à des opérations terrestres. Cette mission a été confiée à des chefs militaires qui ont fait leurs preuves au combat durant la première guerre contre le Maroc (1973-1991) », note le professeur de l’université de Séville. « Cette première étape de harcèlement qui s’est caractérisée par le pilonnage du mur de séparation n’est qu’une étape d’échauffement pour l’armée sahraouie qui n’a pas mené de combat durant une trentaine d’années. Les unités combattantes ont eu une année pour s’échauffer et mettre en place les procédures, notamment sur le plan logistique.

    La montée en puissance de l’offensive militaire du Polisario est inéluctable. Le commandement militaire est le seul à connaître le calendrier et les sites de l’offensive terrestre. Il faut donc s’attendre à des opérations éclairs contre les unités marocaines et également à des prisonniers », précise Bachir Mohamed Lahsen. L’objectif sera donc de lancer des offensives contre le mur de séparation construit depuis les années 1980 par l’armée marocaine. Long de 2.720 kilomètres et composé de plusieurs systèmes de défense et de surveillance (mines, fossés, barbelés, radars), il est surveillé en permanence par près de 100.000 soldats. Jeudi 4 novembre 2021, la chaîne marocaine 2M TV a diffusé un documentaire exclusif sur le mur de la honte.

    Bachir Mohamed Lahsen indique à Sputnik que le Front Polisario compte sur le capital expérience des combattants de la première guerre contre le Maroc pour percer le mur de séparation. « Mohamed Wali Akeik ainsi que Brahim Ghali font partie de cette génération qui a infligé des pertes à l’armée de Hassan II. Leur connaissance des schémas tactiques pour mener des raids éclairs contre les unités marocaines ». « Le choix de Mohamed Wali Akeik n’est pas un hasard. Il a combattu les unités espagnoles puis marocaines dès son adolescence. Il a été emprisonné par l’armée de Franco pour avoir participé à des actions secrètes. Après sa libération, il a rejoint l’armée sahraouie pour combattre le Maroc. À l’âge de 27 ans, il était déjà commandant d’une région militaire. Il fait partie de l’élite des officiers supérieurs du Front Polisario puisqu’il a même commandé le service de renseignement sahraoui », ajoute Bachir Mohamed Lahsen.

    Nouvelle menace aérienne
    Pour contrer les opérations de guérilla du Front Polisario dans les vastes espaces désertiques, les forces armées marocaines ont acquis des équipements militaires de dernière génération. C’est notamment le cas des drones qui ont été utilisés pour première fois au mois d’avril 2021 lors de l’attaque d’un convoi militaire du Front Polisario. Dah El Bendir, le commandant de la gendarmerie sahraouie, avait perdu la vie lors de ce raid. La piste du drone semble se confirmer également dans l’attaque du 1er novembre qui a provoqué la mort de trois routiers algériens près de la localité de Bir Lahlou et attribuée au Maroc par les autorités algériennes.

    Comment l’armée sahraouie va-t-elle faire face aux drones, une arme moderne qui n’existait pas lors de la première guerre?


    « Pour le Front Polisario, la menace aérienne s’est toujours posée avec acuité puisque le Maroc a toujours possédé des avions de chasse. Mais dès 1981, les Sahraouis ont commencé à utiliser des systèmes de missiles anti-aérien SAM 6 (2K12 Kub) de fabrication soviétique qui ont infligé des pertes à l’aviation. Il est vrai que l’utilisation de drone confère un avantage à une armée, mais ce n’est pas avec cet équipement que l’on gagne une guerre. Les conflits en Afghanistan ou encore au Yémen sont des exemples concrets. Les armées les plus puissantes et les plus riches de la planète utilisent ces appareils de haute technologie, mais cela ne lui a pas permis de gagner des guerres », relève Bachir Mohamed Lahsen.

    Pour le professeur de l’université de Séville, le Front Polisario peut lui aussi acheter des armes « afin de contrer cette menace ». « Il faut s’attendre à l’utilisation par le Front Polisario d’équipements anti-drones. La République arabe sahraouie démocratique (RASD), qui est un État membre de l’Union africaine, a également la possibilité d’acquérir de l’armement auprès de ses alliés africains », indique-t-il. Bachir Mohamed Lahsen cite notamment les entreprises d’armement d’Afrique du Sud, dont le Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, est un des alliés du Front Polisario.

    Lemaghreb.dz, 11/11/2021

    #Maroc #Sahara_Occidental #Front_Polisario

  • Le drone Bayraktar TB-2 opérationnel au Sahara Occidental

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, drones, Turquie, Bayraktar, Algérie, camionneurs algériens,

    Une vidéo diffusée par des comptes spécialisés sur les réseaux sociaux montre le survol du drone d’attaque turque Bayraktar TB-2 au-dessus de la région de Smara, ville du sud des territoires occupés. Une première apparition qui intervient quelques jours après le raid contre les trois routiers algériens près de la localité de Bir-Lahlou.
    Tarek Hafid – Alger (Le Soir) – Après la Syrie, la Libye et le Haut-Karabakh, le Bayraktar TB-2, drone fabriqué par la firme turque Baykar, a fait son apparition au Sahara Occidental. Plusieurs comptes spécialisés sur la messagerie russe Telegram et sur Twitter ont diffusé, hier, une vidéo de cet appareil survolant la région de Smara.
    Cette ville, située au sud des territoires sahraouis occupés par le Maroc, comprend plusieurs bases militaires, vu sa proximité avec le mur de séparation.

    «L’implication d’un drone de combat turc Bayraktar TB-2 utilisé par l’armée marocaine dans le bombardement ayant tué trois civils algériens le 1er novembre dernier dans la région de Bir Lahlou, dans les territoires libérés du Sahara Occidental, se précise», estime le site spécialisé Menadéfense, qui a publié une photo de ce drone reconnaissable à sa structure en V inversé. «Le Maroc a choisi le Bayraktar TB-2 en 2020, lors de l’exposition aéronautique IADE qui a eu lieu à Djerba en Tunisie. Le contrat portait sur l’acquisition de 13 appareils et d’un lot de 200 micro-missiles MAM-C et MAM-L fabriqués par Roketsan. Selon nos informations, le montant de ce contrat tournait autour de 180 millions de dollars.

    Une facture alourdie par le recours à une troisième partie américaine pour contourner les sanctions canadiennes sur l’exportation d’équipements militaires à la Turquie. Il s’agit de sanctions affectant la boule optronique Wescam WS-15D et du moteur Rotax 100. Le contrat initial sans armement était de 70 millions de dollars», écrit Menadéfense.

    Cette apparition dans le ciel de Smara intervient trois jours après le raid meurtrier contre trois routiers originaires des villes de Ouargla et de Laghouat à leur retour de Mauritanie. Les trois Algériens ont été la cible d’un tir de missile, probablement à partir d’un drone de ce type.

    Notons que les victimes étaient à l’arrêt à mi-chemin entre la localité de Bir-Lahlou, dans le territoire libéré, et le village mauritanien de Aïn-Ben-Tili, distants tous les deux de 30 km. Les Bayraktar TB-2 qui équipent l’armée azerbaïdjanaise ont montré leur efficacité durant la seconde guerre du Haut-Karabakh qui a eu lieu durant l’automne 2020. Cependant, de nombreux drones ont été détruits en Libye ces dernières années. 23 appareils livrés par la Turquie aux forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) ont été abattus entre mai 2019 et mai 2021 par les unités du maréchal Khalifa Haftar.

    Notons que le Maroc détient, selon des sources militaires sahraouies, des drones d’attaque israéliens Heron. L’un de ces drones aurait été engagé dans le raid qui a coûté la vie à Dah El Bendir, le chef de la gendarmerie sahraouie, au mois d’avril dernier.

    Tarek Hafid

    Le Soir d’Algérie, 06/11/2021

    #Sahara_Occidental #Maroc #Front_Polisario #Turquie #Drones #Bayraktar #Algérien #Camionners_algériens

  • Le royaume des mirages

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Israël, drones,

    1975…Le Maroc annexe un territoire jusque là administré par l’Espagne. C’est le Sahara occidental où le Rio de Oro pour les ibères.

    Une guerre se déclenche entre l’armée sahraouie appelée Front Polisario et l’armée marocaine. Le conflit perdure depuis.

    2021, le Maroc établit et normalise ses relations diplomatiques avec Israël. C’est de la « Réal politique » dit le royaume qui emboîte le pas aux pays du golfe.

    Depuis, le royaume chérifien se sent pousser des ailes. Et multiplie les incartades contre son voisin algérien. Entre autres la sortie tonitruante du représentant marocain à l’ONU, qui appelle dans une tribune la reconnaissance du peuple kabyle colonisé par l’état algérien. Furax, l’Algérie, après avoir longtemps balayé d’un revers de main toutes les turpitudes marocaines , rompt ses relations avec son voisin de l’Ouest. Fermeture de l’espace aérien , rappel définitif de la mission diplomatique.

    Et alors que tout le monde pensait que le temps finirait par apaiser les choses et « mieler » les différents, voici que le Maroc joue au texan féru de drones. Et vlan ! Trois camionneurs algériens se dirigeant vers la Mauritanie sont pris pour cibles entre Bir Lahlou et Zouiret.

    Alger crie au crime d’état via un moyen de guerre sophistiqué, et déclare que cet acte ne restera pas impuni.

    A quoi joue le Maroc se demande les peuplades d’un Maghreb impossible ? Au fier à bras défiant l’ogresse Algérie via des drones au sifflement yiddish ? Au royaume des mirages qui s’étendrait de Dakhla à Tlemcen ? Il est aisé de dire que depuis qu’Israël partage le lit du Maroc , le royaume chérifien est en ébriété politique permanente. Cela pourrait s’appeler Exodus dans le pays des autres. Ou errance chez les voisins avec les drones pour joujoux.

    Certains parlent d’une possible guerre entre les meilleurs « amis » du Maghreb. Les drones ont déjà remplacés les soldats marocains disent les commentateurs du café du commerce. Et les sujets marocains ? Sont-ils déjà binationaux avec les israéliens ? Le grand Maroc dans ces conditions s’étalerait jusqu’au confins du Néguev.

    Shalom ya Sidi. La terre promise est plus que jamais frontalière. Décidément, il se passe de drones de choses dans la tête pavotée de notre voisin de l’Ouest.

    Madjid Khelassi

    La Nation, 08/11/2021

  • Algérie-Maroc : risque de guerre des drones

    Tags : Maroc, Algérie, drones, Sahara Occidental, Front Polisario, camionneurs algériens,

    Jeune Afrique – Deux jours après avoir accusé le Maroc d’avoir « bombardé » un convoi de camions civils algériens, les autorités algériennes évoquent un « armement sophistiqué meurtrier », comprendre un drone. Les deux voisins se sont dotés ces dernières années de nombreux appareils sans pilote.

    Dernier rebondissement dans l’affaire des trois routiers algériens tués, selon la présidence algérienne, le 1er novembre, lors d’un bombardement marocain dans une zone contrôlée par le Polisario : le ministère algérien des Affaires étrangères annonce avoir saisi plusieurs instances internationales (ONU, UA, Ligue arabe et OCI) pour les informer de « la gravité extrême de l’acte de terrorisme d’État en question » et leur faire part de la volonté et de la capacité de l’Algérie « d’assumer ses responsabilités en matière de protection de ses ressortissants et de leurs biens en toutes circonstances ».

    Le communiqué du département de Ramtane Lamamra évoque l’usage d’un « armement sophistiqué meurtrier » sans pour autant fournir de précisions sur sa nature.

    Le site algérien menadefense, qui a le premier fait état de l’attaque, estime dans un billet publié le 5 novembre que celle-ci aurait été menée par un drone, plus précisément un Bayraktar TB2 acquis auprès de la Turquie.

    Si aucune source officielle marocaine n’a confirmé l’attaque rapportée par menadefense, l’affaire relance le débat sur la multiplication dans la région de ces appareils sans pilote. La course à l’armement entre les deux voisins a ainsi connu une forte accélération depuis le début des années 2000.

    Armement sophistiqué meurtrier

    Dans la région, l’Algérie a été pionnière dans le domaine des drones et de la surveillance aérienne. Grâce une coopération accrue avec l’Afrique du Sud, elle a acquis et déployé dès le début des années 2000 des drones de surveillance Seeker I, puis Seeker II.

    Face au succès des drones d’attaque américains au Pakistan et au Yémen, les autorités algériennes ont ensuite décidé de miser sur des drones de combat à long rayon d’action.

    Aujourd’hui, l’armée aligne une vingtaine de drones d’attaque El-Djazaïr 54 et 55, de conception émiratie et reconstruits localement, une douzaine de drones CH-4 et au moins cinq drones de reconnaissance CH-3, de fabrication chinoise. Elle maintient également un régiment d’une douzaine de drones tactiques Seeker sud-africains destinés à la surveillance.

    Le succès commercial et militaire du drone de combat turc Bayraktar TB-2 et son efficacité en Syrie, en Libye et dans le conflit du Nagorno-Karabakh suscitent l’intérêt de l’institution militaire.

    Des négociations sont engagées en 2020 avec le fabricant turc pour renforcer rapidement la flotte de drones d’attaque algériens. Mais celles-ci ont été abandonnées en raison des sanctions canadiennes sur certains équipements utilisés à bord du Bayraktar. L’Algérie se résignera en 2021 à commander 24 drones d’attaques chinois Wing Loong II, qui entreront en service en fin d’année.

    Allié majeur non-membre de l’OTAN depuis 2004, le Maroc a dû attendre 2020 pour que l’administration Trump allège le régime d’exportation permettant ainsi au royaume de commander quatre drones MQ-9B Reaper, qui seront livrés dans les mois ou années à venir.

    Rabat a également bénéficié du redéploiement américain après les attaques terroristes du 11-Septembre pour accéder à quelques drones GNAT utilisés pour la surveillance. Ils ont été vus pour la première fois lors des événements de Gdeim Izik, à Laayoune, en novembre 2010.

    En 2019, le Maroc se tourne vers la Turquie pour acquérir 12 drones d’attaque Bayraktar TB2, capables de porter des missiles. Le Royaume a réceptionné une première livraison des drones trucs en septembre, les autres unités devant arriver courant 2022.

    La normalisation des relations entre le Maroc et Israël en décembre 2020 se manifeste également dans le domaine des avions sans pilote. L’armée marocaine a ainsi acquis 5 drones Hermes 900 auprès du constructeur israélien Elbit Systems. Elle possède également 2 à 3 drones Hermes 450 acquis en décembre 2020 auprès de la même entreprise.

    Tentation du drone

    Ce drone est utilisé pour des missions de reconnaissance, de surveillance et de relais de communications. En janvier 2020, trois drones Harfang, conçu par Airbus Group et Israël Aerospace Industries (IAI), ont été réceptionnés par Rabat.

    Le drone Harfang, développé sur la base du drone israélien Heron, est un système destiné au renseignement, à la surveillance et la reconnaissance de cible.

    Selon des sources militaires marocaines, ces drones sont uniquement utilisés pour les écoutes, la surveillance et les repérages, et non pour des attaques. Mais certains drones d’observation achetés par le Maroc auprès d’entreprises israéliennes disposent d’une option pour porter de petites charges explosives.

    Mohamed Shkeir, expert militaire marocain, évoque dans la presse la livraison de 4 drones Hermes 900 « kamikaze » ou « suicide » dans le courant de l’année 2021. Il s’agit de drones capables de s’écraser sur les cibles visées.

    Dans le contexte d’intensification des tensions entre les deux voisins, que la perspective d’un conflit ouvert coûteux en vies humaines n’enchante guère, un recours accru aux drones pourrait être tentant. Surtout si l’Algérie décide de faire bénéficier le Polisario de son expertise en la matière, comme l’a fait l’Iran avec les rebelles yéménites Houthis face à l’Arabie saoudite.

    Par Jeune Afrique

    CRIDEM, 06/11/2021

  • Kremlin: Les drones turcs risquent de déstabiliser en Ukraine

    Kremlin: Les drones turcs risquent de déstabiliser en Ukraine. Les drones turcs risquent de déstabiliser la situation dans l’est de l’Ukraine.

    MOSCOU, 27 octobre (Reuters) – Le Kremlin a déclaré mercredi que ses craintes concernant la décision de la Turquie de vendre des drones d’attaque à l’Ukraine se concrétisaient et que les drones turcs risquaient de déstabiliser la situation dans l’est de l’Ukraine.

    Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, commentait le déploiement par les forces gouvernementales ukrainiennes d’un drone Bayraktar TB2 de fabrication turque pour frapper une position dans l’est de l’Ukraine contrôlée par les séparatistes soutenus par la Russie.

    « Nous avons de très bonnes relations avec la Turquie, mais dans cette situation, nos craintes se concrétisent malheureusement que les livraisons de ce type d’armes à l’armée ukrainienne puissent potentiellement déstabiliser la situation sur la ligne de contact », a déclaré M. Peskov aux journalistes.

    Les séparatistes soutenus par la Russie combattent les troupes gouvernementales dans la région ukrainienne du Donbass depuis 2014, peu après que la Russie a saisi la péninsule de Crimée de l’Ukraine. Kiev affirme qu’au moins 14000 personnes ont été tuées.

    L’Ukraine a acheté des drones turcs sophistiqués pour renforcer son armée et a conclu un accord avec Ankara pour produire ces mêmes drones dans une usine proche de Kiev, la capitale.

    La question des drones est l’une des nombreuses tensions entre la Turquie et la Russie, même si les deux pays entretiennent des liens étroits dans d’autres domaines.

    « Nous voyons que dès que de telles armes tombent entre les mains de l’armée (ukrainienne), elles peuvent potentiellement être utilisées dans cette région (orientale) de l’Ukraine, et cela conduit à la déstabilisation », a déclaré Peskov, le porte-parole du Kremlin.

    « Cela ne contribue pas au règlement de ce problème interne ukrainien ».

    L’état-major général des forces armées ukrainiennes a déclaré avoir déployé le drone pour forcer les séparatistes pro-russes à cesser le feu mardi.

    Il a déclaré que le drone avait détruit une unité d’artillerie appartenant aux séparatistes pro-russes à l’aide d’une bombe guidée. Elle a précisé que le drone n’avait pas franchi la ligne de contact entre les deux parties belligérantes.

    L’Ukraine bénéficie du soutien militaire des États-Unis et d’autres pays de l’OTAN.

    La Turquie, membre de l’OTAN, a critiqué l’annexion de la Crimée par Moscou et a exprimé son soutien à l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

    La Turquie, qui fait face à l’Ukraine et à la Russie de l’autre côté de la mer Noire, a néanmoins tissé des liens étroits avec Moscou dans les domaines de la défense et de l’énergie.

  • Visite de Gantz au Maroc: développer la fabrication de drones

    Visite de Gantz au Maroc: développer la fabrication de drones

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    Le ministre de la Défense Benny Gantz aurait signé des accords de coopération en matière de défense avec le royaume nord-africain du Maroc pour développer une industrie nationale de drones.

    Le ministre de la Défense Benny Gantz se rendra au Maroc dans les prochains mois, alors que les liens continuent de se renforcer avec le royaume d’Afrique du Nord après la normalisation des relations entre les deux pays en décembre dernier. Selon des rapports étrangers, Gantz signera des accords de coopération en matière de défense, notamment des plans pour développer une industrie nationale pour produire des munitions flottantes.

    Le magazine Defense News et la publication française Africa Intelligence ont rapporté que les deux pays travaillaient actuellement sur le développement d’un projet de fabrication de drones pour renforcer la puissance aérienne du Maroc.

    Selon le rapport en ligne d’ Africa Intelligence , la filiale du géant de la défense Israel Aerospace Industries, BlueBird Aero Systems Ltd., négocie depuis plusieurs mois avec des équipes marocaines le développement d’une pépinière d’entreprises pour fabriquer de tels drones.

    Rabat, selon le rapport, s’est intéressé à l’utilisation de munitions flottantes après que l’IAI a « mis en évidence » dans un argumentaire de vente l’utilisation intensive des drones suicides Harop de la société par l’ Azerbaïdjan pendant la guerre de deux mois avec l’Arménie l’année dernière.

    Le Harop est un petit drone qui, selon le site Web de l’entreprise, est une combinaison des « capacités d’un UAV [unmanned Aerial Vehicle] et d’un missile mortel ».

    Assez petit pour contourner les systèmes de détection des avions ennemis, le Harop – avec un explosif embarqué de 23 kg. – recherche, identifie et flâne au-dessus des cibles avant de les attaquer et de les détruire. Si une cible n’est pas engagée, le drone reviendra et atterrira à la base.

    Mesurant 2m. de long avec une envergure de 3 m., il se compose des unités de munitions, des lanceurs transportables, et d’un abri de contrôle de mission où l’opérateur peut approuver ou annuler des attaques.

    Il peut être lancé à partir de différentes plates-formes en mer ou sur terre et sous n’importe quel angle, à la fois verticalement ou horizontalement. Le lanceur dispose également d’un système de ravitaillement pour permettre au drone d’être prêt à tout moment.

    Israël est considéré comme l’un des principaux exportateurs de drones et IAI compte plus de 50 clients opérationnels dans le monde, notamment en Australie, au Canada, au Chili, en Colombie, en France, en Allemagne, en Inde , au Mexique, à Singapour et en Corée du Sud.

    Israël et le Maroc entretiennent des relations économiques, diplomatiques et militaires étroites depuis des années, et les deux pays ont signé un accord de normalisation en décembre.

    Selon un rapport de Haaretz , les relations militaires entre Israël et le Maroc impliquent principalement la coopération en matière de renseignement et le commerce d’armes.

    En juin, un C-130 marocain a atterri en Israël pour participer à un exercice international. C’était la première fois qu’une plate-forme aérienne appartenant au pays nord-africain atterrissait dans l’État juif.

    En janvier 2020, l’armée marocaine a reçu trois drones de reconnaissance israéliens dans le cadre d’un contrat d’une valeur de 48 millions de dollars. L’accord entre les deux pays a été signé en 2014 et clôturé via la société française Dassault Aviation.

    La France exploite le Heron sous le nom de Harfang, et selon des rapports de 2014, les drones acquis par le Maroc ont été retirés par l’armée de l’air française après plusieurs années de service en Afghanistan. Selon le rapport d’Intelligence Online, les drones seront déployés pour contrer les groupes extrémistes et combattre les mouvements rebelles au Sahara occidental.

    Selon un autre rapport, Israël a vendu au Maroc d’autres systèmes militaires, y compris des systèmes de communication et de contrôle militaires (tels que des systèmes radar pour les avions de combat) via un tiers.
    Jérusalem et Rabat ont rétabli leurs liens dans le cadre des accords d’Abraham avec les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan.


    Le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid s’est rendu au Maroc en août et a inauguré la mission du pays à Rabat. Au cours de sa visite de deux jours, Lapid a rencontré son homologue Nasser Bourita et lui a remis une invitation du président Isaac Herzog pour que le roi Mohammed VI se rende en Israël.

    The Jerusalem Post, 03/10/2021