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  • Le Maroc et Israël vont signer un accord sur les drones kamikazes

    Le Maroc et Israël vont signer un accord sur les drones kamikazes

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    BEYROUTH – Le Maroc et Israël devraient signer un accord qui verrait les deux pays coproduire des drones kamikazes, selon un expert marocain des affaires militaires et de sécurité ayant connaissance des plans.

    Le ministre israélien de la défense devrait se rendre prochainement dans le pays africain et signer des accords de coopération en matière de défense qui permettraient de lancer la production de drones, entre autres efforts.

    « Après la formation du nouveau gouvernement au Maroc, le ministre israélien de la défense devrait se rendre à Rabat pour signer un contrat de fabrication conjointe d’équipements de défense au Maroc », a déclaré Mohammad Shkeir à Defense News.

    « Le contrat doit inclure des systèmes de missiles à courte et moyenne portée dont l’armée marocaine a besoin pour renforcer son arsenal militaire, ainsi que des véhicules blindés et des chars qui peuvent être utilisés dans tout conflit armé qui pourrait éclater avec l’Algérie ou paralyser tout mouvement du [Front] Polisario le long du mur du Sahara occidental », a ajouté Shkeir, faisant référence à l’organisation politique armée qui veut mettre fin au contrôle marocain de la région désertique.

    Ce n’est pas la première fois que le Maroc se montre intéressé par les systèmes aériens sans pilote. En avril, le pays aurait signé un accord pour acquérir 13 drones de combat turcs Bayraktar TB2, et le premier lot a été livré en septembre.

    « Il est naturel pour le Maroc d’acquérir des drones turcs après que leur efficacité au combat ait été prouvée sur plusieurs théâtres d’opérations, que ce soit en Irak ou en Syrie », a déclaré M. Shkeir.

    A la question de savoir si les commandes séparées de drones par le Maroc à Israël et à la Turquie poseront un problème à Rabat, Shkeir a répondu : « Indépendamment de la rivalité régionale entre les deux parties, le Maroc peut se procurer des drones turcs et peut s’entendre avec Israël pour fabriquer des drones, étant donné l’alliance militaire entre les États hébreu et marocain, ainsi que le partenariat militaire qui réunit le royaume et les États-Unis, qui comprend, la fabrication d’équipements militaires au Maroc. En outre, Israël a réalisé une avance technologique en ce qui concerne la fabrication de ce type d’appareils. »

    Le Maroc, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Soudan ont commencé à normaliser leurs relations avec Israël l’année dernière dans le cadre des accords d’Abraham conçus par les États-Unis.

    Il ne semble pas qu’une société marocaine ait été choisie pour produire les drones israéliens, mais Shkeir s’attend à ce qu’il y ait une coentreprise impliquant des parties marocaines et des parties étrangères, très probablement américaines.

    Shkeir a ajouté que quatre munitions de rôdeur de fabrication israélienne, les Hermes 900, ont été envoyées au Maroc, et elles sont susceptibles d’être utilisées pour contrer les attaques le long du mur du Sahara occidental. Ces munitions sont également appelées drones kamikazes car elles peuvent être utilisées comme armes en s’écrasant sur une cible.

    Ce mur de 2 720 kilomètres sépare les zones occupées par le Maroc et celles contrôlées par le Front Polisario au Sahara occidental.

    « Si ces drones prouvent leurs capacités opérationnelles, alors le Maroc commencera la production. Dans le cadre de sa stratégie militaire, le Maroc recourt généralement à la diversification de ses équipements, à l’instar de la diversification de ses partenaires. Par conséquent, la production ne sera pas limitée à un modèle de ces drones, mais plutôt elle inclura d’autres formes pour une utilisation dans divers domaines militaires », a pronostiqué l’expert.

    La société Bio Cellular Design Aeronautics, basée au Maroc, a de l’expérience dans la production de drones. L’entreprise a exposé le premier prototype du drone de reconnaissance MA-1 lors du salon aéronautique de Marrakech 2018.

    Defense News, 01/10/2021

  • Maroc, drones israéliens et turcs…et plus

    Maroc, drones israéliens et turcs…et plus

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    Cette fermeture de l’espace aérien par l’Algérie aux avions civils et militaires marocains, que d’aucuns ont qualifiée de surenchère de la part d’Alger envers Rabat, a peut-être un début d’explication : la coopération militaire israélo-marocaine qui vient de franchir une nouvelle étape autrement plus sérieuse et inquiétante pour la paix et la stabilité de la région Maghreb.

    Avec l’accord qui vient d’être conclu entre Rabat et Tel-Aviv pour la fabrication de drones dits « kamikazes » et l’équipement des avions marocains de systèmes de communication avancés et d’amélioration de leur visée, on est entré dans une situation de guerre froide extrême qui peut à tout moment déraper. D’autant que cet accord survient quelque temps après qu’Israël a fourni au Maroc le logiciel espion Pegasus lui permettant d’espionner l’Algérie et quelque temps après que le Makhzen eut affiché publiquement son soutien au MAK.

    Que l’Algérie ait ou non anticipé cet évènement, le fait est que la présence militaire israélienne aux frontières de l’Algérie nécessitée par la fabrication de drones au Maroc est un pas de plus dans l’escalade des tensions.

    Aujourd’hui, on feint de s’étonner d’une présence militaire israélienne à nos frontières. Or, la coopération entre Rabat et Tel-Aviv en matière de renseignement et autre est déjà ancienne. Selon les confidences d’un ex-chef du Mossad, Meir Amit, rapportées en mars 2015 par le quotidien israélien Yediot Aharonot, cette coopération a débuté en 1960, deux ans avant l’indépendance de l’Algérie ! Dans son enquête sur l’assassinat du leader de la gauche marocaine Mehdi Ben Barka en 1965 et dont on n’a jamais retrouvé le corps, Yediot Aharonot révélait, documents à l’appui, l’implication du Mossad dans cette affaire qui avait alors fait la « Une » de l’actualité mondiale.

    Mieux encore, en juin 2017, à l’occasion du 50e anniversaire de la guerre de juin 1967, des documents déclassifiés par Israël révélaient comment le roi Hassan II avait livré au Mossad un enregistrement audio des échanges ayant eu lieu au sommet de la Ligue arabe à Casablanca, donnant ainsi à Tel-Aviv des informations clés lui permettant de battre les armées égyptienne et syrienne en cinq jours et d’occuper le Sinaï, le Golan syrien, la Cisjordanie et Jérusalem-Est !

    Enfin, ce sont des experts israéliens et américains qui ont aidé à la construction du « mur de sable » d’une longueur de 2 700 km au Sahara Occidental et dont le financement a été assuré par des capitaux saoudiens ! Comme quoi…

    Turquie. Récemment, d’après une dépêche de l’AFP datée de vendredi, l’armée marocaine a acquis des drones de combat turcs – des Bayraktar TB2 — « dans le cadre de la modernisation de l’arsenal des FAR (Forces armées royales) afin de se préparer à faire face à tout danger et aux récentes hostilités ». La société Baykar, qui fabrique ces Bayraktar TB2 et qui est dirigée par un gendre du Président Erdogan, a de plus assuré la formation des militaires marocains chargés d’utiliser ces joujoux ayant fait leurs preuves en Libye contre les forces du maréchal Haftar.

    On notera à ce propos qu’Alger n’a pas encore réagi, alors que cette livraison de drones turcs dans le contexte actuel interroge sur le positionnement d’Ankara, sans doute parce que l’Algérie ne veut pas ouvrir un nouveau front. Il en est de même du MSP et de son chef A. Makri qui n’arrêtent pas de vanter la Turquie d’Erdogan : pas un mot sur cette livraison d’armes au Maroc quand on a vu avec quelle célérité le même Makri et toute une frange de l’islamisme algérien étaient montés au créneau pour fustiger El Watan pour une photo mal cadrée du minaret de la Grande Mosquée d’Alger !

    Pour le reste, cette tension avec le Maroc ne doit pas masquer les difficultés socio-politiques auxquelles est confronté le pays. Il en est ainsi de l’inflation qui rogne le pouvoir d’achat et que l’on a tendance à confondre avec la spéculation sur les prix. Ou de cette solution consistant à laisser glisser la valeur du dinar, au risque d’installer l’inflation dans une situation durable, voire de la sous-estimation du réchauffement climatique et de ses effets, de l’ampleur que prend la harga, ou encore de cette tendance à durcir graduellement le verrouillage du champ politique et médiatique…

    À jeudi…

    Hassan Zerrouky

    N. B. : À Lyès Sahar, qui vient de nous quitter, et avec qui on a passé de bons moments au Matin en 1996-98.

    Le Soir d’Algérie, 30/09/2021

  • Algérie-Maroc: L’escalade derrière l’achat de drones d’attaque

    Algérie-Maroc: L’escalade derrière l’achat de drones d’attaque

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    Fermeture de l’espace aérien et d’une route, arrêt des approvisionnements en gaz, acquisition d’armement : entre Alger et Rabat, la crise diplomatique s’exacerbe – Dans un contexte de relations diplomatiques tendues entre Alger et Rabat, faut-il s’inquiéter des commandes et livraisons de drones en Algérie et au Maroc ?

    Mi-septembre, le Maroc a reçu treize drones de combat turcs Bayraktar TB2. L’information a été donnée par le forum Far-Maroc, une page Facebook non officielle des Forces armées marocaines (FAR), et reprise par plusieurs médias locaux. Cette commande aurait été passée « dans le cadre de la modernisation de l’arsenal des FAR afin de se préparer à faire face à tout danger et aux récentes hostilités », a indiqué Far-Maroc.

    À la suite du contrat passé avec la compagnie turque Baykar, d’un montant de 70 millions de dollars selon un chiffre mentionné par la presse, du personnel militaire marocain a suivi un programme de formation en Turquie ces dernières semaines, a précisé le site Far-Maroc.

    L’entreprise privée Baykar, qui fournit les drones au Maroc, dirigée par un gendre du président Recep Tayyip Erdoğan, a déjà exporté ces dernières années le Bayraktar TB2, son modèle vedette, en Ukraine, au Qatar et en Azerbaïdjan.

    De son côté, l’Algérie, qui déploie déjà six types de drones dont quatre d’attaque, aurait aussi, selon le site Menadefense, passé commande de 24 drones WingLoong II auprès du Chinois AVIC.

    Dans les deux cas, il s’agit de drones de combat (équipés de missiles, qui ciblent, détruisent et reviennent à leur base). Mais des informations publiées le 15 septembre par la lettre confidentielle Africa Intelligence révèlent que Rabat envisagerait de mettre en place un programme dédié au développement de drones kamikazes en collaboration avec la filiale BlueBird Aero Systems du groupe israélien Israel Industries (IAI).

    « Le développement d’une filière locale, avec l’aide d’opérateurs israéliens, serait la compensation industrielle de l’achat, par Rabat, de drones tactiques d’observation auprès d’une filiale d’IAI », précise la lettre.

    À la différence d’un drone de combat, le drone kamikaze est rempli d’explosifs et s’écrase puis explose sur sa cible.

    « Il ne faut pas dramatiser »

    Cette information, qui n’a été confirmée ni du côté marocain ni du côté israélien, soulève toutefois des inquiétudes alors que s’exacerbe la crise diplomatique entre l’Algérie et le Maroc, largement entretenue par les médias des deux pays.

    Alors que ce lundi 27 septembre, le quotidien francophone algérien El Watan impute la « précarité de la stabilité » à « l’attitude du Maroc consistant à entraver le processus onusien devant aboutir au référendum d’autodétermination du Sahara occidental », le site marocain le360 accuse le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra d’« hystérie » et qualifie le président Abdelmadjid Tebboune de « chef d’État de pacotille ».

    La récente normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, en contrepartie d’une reconnaissance américaine de la « souveraineté » marocaine sur le Sahara occidental, a encore avivé les tensions avec l’Algérie, fervent soutien des causes palestinienne et sahraouie.

    Ces relations ont pris un nouveau coup mercredi dernier lorsque l’Algérie a annoncé avoir fermé son espace aérien à l’ensemble du trafic civil et militaire marocain.

    Fin août, l’Algérie avait aussi annoncé son intention de ne pas renouveler le contrat d’exploitation du gazoduc Maghreb-Europe (privant ainsi le Maroc d’une partie de ses approvisionnements en gaz). Au Maroc, certains médias s’inquiètent de voir le système d’interconnexion électrique remis en question.

    La semaine dernière, l’Algérie a aussi fermé un tronçon de route nationale stratégique reliant une ville du sud du Maroc (Agadir) à une ville se situant à 900 km au nord de l’Algérie (Bouarfa), dans sa partie algérienne (de la frontière marocaine à Bouarfa).

    « Il ne faut pas dramatiser l’acquisition de ces drones : il s’agit d’achats programmés : le Maroc comme l’Algérie achètent des drones depuis longtemps et continueront d’en acheter, il n’y a rien d’exceptionnel à cela », nuance auprès de Middle East Eye Akram Kharief, animateur du site Menadefense, qui rappelle par ailleurs que les théâtres de guerre sur lesquels les drones ont été utilisés récemment ne peuvent pas être comparés à la configuration Algérie-Maroc.

    « Soit les drones ont été utilisés comme ‘’aviation du pauvre’’, au Yémen ou en Libye, soit sur de toutes petites lignes de front, comme au Haut-Karabakh, des contextes vraiment très différents. »

    Après quasiment 30 ans de cessez-le-feu, les hostilités entre le Polisario et le Maroc ont repris mi-novembre à la suite du déploiement de troupes marocaines à l’extrême sud du Sahara occidental pour déloger des indépendantistes qui bloquaient la seule route vers l’Afrique de l’Ouest car cet axe routier est, selon eux, illégal.

    Toutes les tentatives de règlement du conflit ont échoué jusqu’ici.

    Rabat, qui contrôle près de 80 % du Sahara occidental, vaste territoire désertique où de grands chantiers de développement marocains ont été lancés ces dernières années, propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté.

    Le Front Polisario, lui, réclame un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU prévu lors de la signature d’un cessez-le-feu entre les belligérants en septembre 1991.

    Middle East Online, 27/09/2021

  • Maroc: comment Alger peut éviter la guerre?

    Maroc: comment Alger peut éviter la guerre?

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    Israël y est presque : après avoir poussé par ces coups incendiaires du mois d’août visant directement la Kabylie à suspendre son contrat gazier avec le Maroc, l’entité envoie ses officiers au Maroc sur fond de l’annonce de l’implantation en plein territoire marocain que Rabat qualifie d’usine de fabrication de drones kamikazes et que les experts sont unanimes à voir comme étant une base d’attaque aux drones suicides.

    Cette information largement médiatisée a d’ailleurs décidé les autorités algériennes à fermer le ciel du pays à la fois aux avions civils et militaires marocains ce qui suppose que la défense aérienne algérienne n’écarte pas une possible tentative aérienne israélienne dans les heures voire les jours à venir. C’est dans ce contexte que FirePower publie un nouveau classement abordant les capacités navales algériennes.

    Etant déjà la 27ᵉ du monde selon un classement établi en 2021 par GFP site américain qui ne souffle jamais mot sans l’avoir coordonné au préalable avec les armuriers mondiaux en quête de nouveaux marchés, le site aborde la puissance navale algérienne.

    L’Algérie est classée parmi les 15 premières puissances navales mondiales. La marine algérienne a pu même surpasser celle de la France, indique la même revue dans son classement 2021 des puissances navales du monde affirmant qu’il en est bien surpris.

    L’Algérie est classée à la 14ᵉ position mondiale en ce qui concerne le nombre total de navires de guerre et de sous-marins. Le pays figure même avant la France, tout en se hissant à la deuxième place en Afrique. L’Algérie surpasse donc la France (17e avec 180 points), mais aussi le Maroc (21ᵉ avec 121 point). L’Égypte cependant est classée premier pays africain en ce qui concerne la force navale toujours selon GFP (7ᵉ position avec 316 points).

    L’allusion au Maroc est bien significative : il s’agit évidemment d’attiser les tensions, de militariser la zone et pousser à une guerre ouverte entre les deux voisins comme cela fut le cas dans les années 80 entre l’Iran et l’Irak. Israël fera tout pour pousser à la guerre et même simuler une attaque anti Maroc ; un false flag comme seul Israël sait le faire.

    Il semblerait qu’Alger veuille anticiper et tenter de petits coups amortisseurs pour éviter une guerre ouverte ; d’où l’acquisition urgente de 24 drones de fabrication chinoise ce vendredi alors que le Maroc continue à remplir son arsenal outre de drones israéliens, d’appareils turcs, les fameux Bayraktar. Le Maroc a reçu le premier lot d’avions sans pilote « Bayraktar TB2 » pour renforcer son armée de l’air.

    Le diplomate algérien, Ammar Ballani qui est actuellement l’envoyé de son pays dans le conflit du Sahara occidental et du Maroc, a déclaré ce vendredi, que l’Algérie pourrait recourir à des mesures d’escalade dans son différend avec le Maroc et prendre plus de mesures après avoir rompu les relations et fermé l’espace aérien, ajoutant qu’« il n’est pas possible d’exclure le recours à des mesures supplémentaires », sans en préciser la nature.

    Les déclarations de Blani coïncident avec une tension militaire rapportée par la presse marocaine, survenue le jeudi 23 septembre, à la frontière commune quand l’armée algérienne, quelques heures seulement après la décision de fermer l’espace aérien aux avions marocains, a exigé à la ligne de contact frontalière dans le nord-est du royaume à l’Oued Zelmo dans la région de Bouarfa, que « les habitants » de la zone évacuent les terres. Pas pour les harceler, mais bien parce que les sionistes sont spécialistes des manœuvres d’infiltration et que des zones « grises » comme celle-ci cadrent parfaitement à ce genre de manœuvres.

    Mais l’Algérie pourrait-elle enrayer cette dynamique infernale d’escalade que lui impose le plan US/Israël dit « Grand Maghreb » sans pour autant entrer dans une guerre ouverte dévastatrice pour les deux nations frères? Oui, en ayant recours aux expériences existantes.

    Ces 24 appareils chasseurs de tanks WingLoong II, qui vont s’ajouter à six autres drones dont quatre d’attaque que l’Algérie possède c’est déjà bien, mais les MQ-9 de la partie d’en face le sont aussi. Et la dissuasion ne saurait s’établir sans que la balance se penche d’une manière ou d’une autre en faveur de l’Algérie. Ou en d’autres termes il faudrait des armes qui font la différence, des armes non codées par l’axe US/Israël qui surprennent…

    Au Yémen où les WingLoong sont largement utilisés par Riyad contre Ansarallah ce dernier le chasse largement et à coup de missiles dits 385. C’est un drone-DCA non codé par l’OTAN qui a à son actif la destruction aussi des Scan Eagle US à Maarib. Après tout, Israël considère l’Algérie comme un allié de l’Iran. Autant donc, ne pas le décevoir. Quant au MQ-9 marocain, Alger pourrait aussi compter sur les batteries de DCA Khordad-3….non codés donc invulnérables à la guerre électronique encore …il a à son actif un MQ-4 de 120 millions de dollars abattus en 2019 au sud de l’Iran et ce coup a bien contribué à dissuader les USA… Israël, lui, est largement plus petit !

    Pars today, 25/09/2021

  • L’Algérie achète 24 drones de combat de type « Wing Loong II »

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    La Chine fournira à l’armée algérienne 24 drones de combat de type « Wing Loong II »

    La Chine fournira pour l’armée algérienne 24 drones de combat de type « Wing Loong II » dans le cadre du renforcement des forces aériennes de l’armée nationale populaire.

    Selon le site spécialisé dans les questions militaires, Mena Défense, les premiers drones seront livrés avant la fin de l’année 2021 et le reste durant 2022.

    Le Wing Loong II, un drone de combat d’altitude de croisière moyenne et de longue autonomie, est construit par l’entreprise chinoise China Aviation Industry Corporation.

    Le Wing Loong II, avec une masse maximum au décollage de 4 200 kg, a fait de la Chine le deuxième pays au monde capable de construire un drone armé dit de Moyenne Altitude et Longue Endurance (MALE) dans ce gabarit.

    Il mesure 11 mètres de long, 4,1 mètres de haut et 20,5 mètres d’envergure. Il est capable de voler jusqu’à 9000 mètres d’altitude, avec une vitesse de pointe à 370 km/h.

    Grâce à une taille plus importante et un nouveau turbopropulseur d’origine chinoise, le Wing Loong II peut transporter 480 kg d’armements sur ses 6 points d’emport, soit 12 munitions Air-Sol au total, pour des missions d’identification et de frappe.

    Pour les missions de reconnaissance, il peut compter sur une suite optronique complète dotée de voie TV, IR et laser, ainsi qu’un radar à synthèse d’ouverture (SAR). L’autonomie du drone est donnée à 20 heures en vol quand l’appareil est pleinement armé.

    Le coût du drone avoisine les 05 millions de dollars sept fois moins cher que les drones de fabrication américaine.

    Algérie1, 25/09/2021

  • Tel-Aviv aiderait le Maroc à construire des drones kamikazes

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    Tel-Aviv aiderait Rabat à construire des drones kamikazes : La ligue des criminels!

    Rien n’arrête le rapprochement, jadis secret, et incestueux, désormais étalé au grand jour entre le royaume chérifien et l’entité sioniste. Dernière « info » en date, et non des moindres : Tel Aviv serait en train de seconder Rabat dans le domaine du montage de drones kamikazes. Cette révélation fait craindre le pire, sachant que le conflit armé vient d’éclater de nouveau entre l’armée d’occupation marocaine et l’APLS (armée populaire de libération du Sahara Occidental).

    La rupture du cessez-le-feu avait été provoquée de façon unilatérale par les FAR (forces armées royales), lorsque ces dernières ont investi la zone tampon d’El Guergurat en date du 16 novembre passé.

    Bref,  l’assistance technique et matérielle fournie au Maroc par l’entité sioniste fait craindre le pire à partir du moment où le Makhzen n s’encombre d’aucun scrupule, ni ne recule devant aucun crime dès lors qu’il s’agit de défendre ses intérêts étroits et mercantiles.

    Le plus grave, c’est que la même source précise qu’il est relativement aisé de monter ce genre d’engins meurtriers et destructeurs. Cela même s’ils devraient être interdits et classés dans la case des armes prohibées, à l’image des ADM (arles de destruction massive.

    Au reste, il n’est pas exclu que le lâche assassinat du chef de la gendarmerie sahraouie, Dah El Bendir, alors qu’il se trouvait en mission dans la zone libérée de Tifariti, la résultante d’un acte commis par un drone sioniste.

    C’est ce qui expliquerait le fait que le Maroc eut gardé un silence pudique sur cette affaire. Après coup, on se rend compte également que la collaboration criminelle entre les armées terroristes sioniste et marocaine a dû leur permettre de traquer et de suivre à la trace pas mal de cibles, cela dans l’illégalité la plus totale et la plus condamnable qui soit.

    Dans une récente déclaration, Sidi Ougal, secrétaire général du ministère sahraoui de la Sécurité,  avait assuré que le régime marocain avait fait appel à ses alliés après les grandes difficultés qu’il a rencontrées sur le terrain, précisant que le drone ayant ciblé dernièrement le chef de la gendarmerie sahraouie, Dah El Bendir était un drone israélien.

    Le chef militaire sahraoui a été éliminé par un drone Harfang, qu’il y a lieu de souligner est une version francisée par Airbus Defense and Space du drone israélien Héron. Des informations obtenues par le site marocain, le Desk.ma font état d’une opération combinée menée par un drone Harfang de conception israélienne qui a pointé la cible au télémètre Laser en permettant à un chasseur d’exécuter la frappe à grande distance par un ou plusieurs tirs de missiles air-sol.

    Selon Sidi Ougal, le Maroc a commencé à utiliser des drones dès la reprise du conflit armé entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc, le 13 novembre dernier, suite à la violation du cessez-le-feu par le Maroc.

    La présence israélienne et française aux côtés de l’occupation marocaine prouve, avait-il ajouté, que le Makhzen veut aller vers l’escalade au Sahara occidental.

    « D’un autre côté, l’usage des drones est une preuve qu’il existe bien une guerre au Sahara occidental contrairement à ce que soutient le régime marocain qui parle de simples accrochages», signale-t-il.

    Commentant l’assassinat de Dah El Bendir, le responsable sahraoui a soutenu que le Maroc utilisait la méthode sioniste d’assassinats ciblés qui consiste à éliminer les dirigeants à l’image de ce que fait l’entité sioniste en Palestine.

    Il a expliqué, dans ce contexte, que les membres du  commandement de l’armée sahraouie combattaient en première ligne car ils sont membres d’une «armée populaire engagée dans une lutte pour l’indépendance».

    Difficile d’en dire autant pour les chefs de l’armée d’occupation marocaine, outrageusement vautrés dans le luxe et la luxure, à l’image de leur roi fainéant et jouisseur invétéré…

    Mohamed Abdoun 

  • Erdogan: « La Turquie parmi les 3 premiers pays au monde dans la technologie des drones de combat »

    Erdogan: « La Turquie parmi les 3 premiers pays au monde dans la technologie des drones de combat »

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    – Le Président turc a annoncé que le prochain « objectif est de développer des drones armés capables de décoller et d’atterrir sur des porte-avions à pistes courtes »

    AA / Ankara / Tekirdag, Turquie / Gozde Bayar et Sefa Mutlu

    La Turquie s’est hissée dans le trio de tête au niveau mondial en matière de technologie de drones de combat, a déclaré, dimanche, le président turc.

    « Avec notre drone de combat Akinci, la Turquie est désormais l’un des trois pays les plus avancés au monde dans cette technologie », a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors de la cérémonie de remise du drone de combat Baykar Akinci organisée dans la province de Tekirdag (nord-ouest).

    Erdogan a exprimé l’espoir que l’Akinci renforcera les « efforts résolus » de la Turquie pour établir la confiance, la paix et la justice dans la région et dans le monde.

    Soulignant que la Turquie est déterminée à devenir le pays leader en matière de drones de combat, Erdogan a déclaré que son pays se devait de développer de nouvelles technologies.

    L’objectif de la nation est de développer des drones armés qui peuvent décoller et atterrir sur des porte-avions dotés de pistes courtes en vue de leur utilisation dans des missions à l’étranger, a-t-il ajouté.

    Le président Erdogan a également salué l’utilisation accrue par la Turquie de dispositifs de défense fabriqués localement, qui a bondi de 20 % à environ 80 % ces dernières années.

    – Succès en matière de défense au service de l’humanité

    Le niveau atteint par la Turquie dans la technologie des drones montre le succès de ses capacités dans l’industrie de la défense, un exploit reconnu par le monde entier, a déclaré Erdogan.

    Il a ajouté que le principe de la Turquie est de faire bénéficier l’humanité entière de toutes les technologies qu’elle développe.

    Soulignant que tous les drones produits par les entreprises de défense turques sont très demandés dans le monde entier, il a indiqué que de nouveaux accords d’exportation ont été signés avec plus de 10 pays, dont la Pologne, membre de l’OTAN.

    Plusieurs pays se pressent pour acheter des drones turcs, a-t-il ajouté. « Il est important que nos technologies nationales contribuent à la sécurité des pays alliés, mais nous prenons nos décisions en fonction de nos propres priorités stratégiques », a-t-il ajouté.

    Faisant référence à un nouveau centre de mise à l’essai et d’évaluation des drones dans la capitale Ankara, Erdogan a déclaré qu’ils ont porté les compétences de production nationale dans ce secteur à un niveau supérieur.

    « Grâce à tous ces investissements, notre industrie de la défense continue de se développer. Mais il est maintenant temps de passer aux technologies du futur, notamment en ce qui concerne les projets de l’industrie de la défense », a-t-il ajouté.

    « Outre de nombreux dispositifs issus de l’industrie de la défense, la Turquie est un pays qui a fait ses preuves, notamment dans les technologies des drones. Aujourd’hui, le monde entier parle de la nouvelle doctrine de combat que nous avons appliquée en Syrie, en Libye et en Azerbaïdjan grâce à nos drones », a-t-il ajouté.

    La cérémonie de remise des appareils s’est déroulée en présence du vice-président Fuat Oktay, du président du Parlement Mustafa Sentop, du ministre de l’Industrie et de la Technologie Mustafa Varank, du ministre de la Défense nationale Hulusi Akar, du chef d’état-major général, le général Yasar Guler, ainsi que du PDG de Baykar, Haluk Bayraktar, et du directeur de la technologie, Selcuk Bayraktar.

    Après avoir observé les manœuvres de roulage, de décollage et de vol à basse altitude de l’Akinci, Erdogan a également visité le centre de commande de cet aéronef.

    – La Turquie peut construire son propre avion de combat sans pilote

    Selcuk Bayraktar a déclaré aux journalistes qui ont assisté à la cérémonie qu’avec l’expérience acquise, ils travaillent également à la conception d’un avion de combat sans pilote. Il a déclaré que la production d’avions de combat sans pilote était leur rêve depuis près de 10 ans.

    Soulignant que la production en série du drone Akinci se poursuivait, il a déclaré qu’ils avaient produit leur neuvième véhicule aérien, mais que tous n’étaient pas produits en série.

    Des contrats pour l’exportation des drones Bayraktar TB2, produits en Turquie, ont été signés avec plus de 10 pays, a-t-il précisé, ajoutant que ces drones ont effectué des vols dans quatre pays autres que la Turquie.

    « Dans la mesure où Akinci est bien sûr un programme de portée beaucoup plus stratégique, il a suscité une attention toute particulière lorsque nous avons commencé sa conception et lors des étapes ultérieures. Tout d’abord, nous avons précisé que nous évaluerions ces requêtes en menant à bien notre propre production, en perfectionnant l’appareil et en le rendant prêt pour la production en série », a-t-il déclaré.

    Et d’ajouter : « Il y a également une demande importante pour l’Akinci car il s’agit d’un appareil exceptionnel d’une classe supérieure ».

    Soulignant que l’Akinci sera utilisé dans des missions plus stratégiques, il a déclaré : « Il peut transporter une gamme beaucoup plus large de munitions. Il peut transporter tous les types de projectiles, y compris les missiles air-sol, les missiles de croisière et les missiles air-air. Sa capacité à effectuer des missions est très élevée. »

    Le 8 juillet, le Bayraktar Akinci a marqué l’histoire de l’aviation turque en atteignant 38 039 pieds (11 594 mètres) – un nouveau record – au cours d’un vol qui a duré 25 heures et 46 minutes.

    L’Akinci, qui a effectué à ce jour 874 sorties dans le cadre de vols d’essai et d’entraînement, a atteint ses cibles avec une précision optimale lors d’un essai de tir effectué le 5 juillet avec des munitions à ogive mises au point par le fabricant turc de fusées Roketsan.

  • Sahara Occidental : Washington décide de reconsidérer la vente de drones et d’autres armes au Maroc

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    Le scandale Pegasus en est une des raisons : Washington décide de reconsidérer la vente de drones et d’autres armes au Maroc
    L’administration américaine de Joe Biden a décidé de «reconsidérer» la vente de drones et d’autres armes au Maroc en raison de la série interminable de scandales impliquant Rabat dont l’affaire du logiciel espion Pegasus, et des violations croissantes par l’occupant marocain des droits de l’Homme au Sahara occidental, a révélé le journal espagnol «El Confidencial».
    Evoquant des «tensions» dans les relations américano-marocaines, le journal a indiqué dans son édition de lundi que Washington prévoyait de vendre quatre drones MQ-9B Skyguardian et des munitions JDAM au Maroc, mais les récents scandales internationaux impliquant Rabat, ainsi que sa violation croissante des droits de l’Homme au Sahara occidental occupé, poussent l’administration Biden à repenser la vente, qui pour l’instant a été bloquée dans les commissions clés du Congrès et du Sénat.
    Le drone MQ-9B Skyguardian, est un avion sans pilote, mis à jour avec des «matériels» et des «logiciels» de dernière génération, conçus pour résister à toutes sortes d’impacts dans les conditions météorologiques les plus défavorables.
    Il transporte et lance les munitions les plus meurtrières, telles que les bombes de précision JDAM, dont le système GPS leur confère une efficacité maximale, a tenu à préciser El Confidencial.
    Pour le média, Washington s’«inquiète de plus en plus de Rabat», alors que le nouveau président Joe Biden s’est engagé, depuis son investiture, à ramener son pays aux principes du droit international et du soutien aux droits de l’Homme.
    Le journal espagnol est ensuite revenu dans son article pour parler des répercussions de la décision de l’ancien président Donald Trump de reconnaître la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en échange d’une normalisation des liens entre le régime marocain et l’entité sioniste, une décision qui a généré une sorte d’impunité envers le Maroc qui a conduit à une augmentation des violations de droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés.
    «La torture, les viols, les coups et les disparitions n’ont jamais cessé, mais maintenant, ils se sont intensifiés depuis que le Maroc a rompu un cessez-le-feu qui durait depuis 1991 en novembre 2020. Il n’y a pas de liberté de la presse ni de liberté de circulation au Sahara occidental, mais les violations finissent par être connues à Washington», avait déclaré récemment Suzanne Scholte, présidente de US Western Sahara Foundation, citée par El Confidencial.
    Revenant sur la vente des armes, le journal espagnol cite Patrick Leahy, démocrate et représentant du Vermont depuis 1975.
    L’homme politique est le père de la «loi Leahy» qui interdit au Département d’Etat et au Département américain de la Défense de fournir une assistance militaire aux armées étrangères qui violent les droits de l’Homme.
    La loi Leahy génère un consensus total entre démocrates et républicains et depuis son approbation en 1997, elle a bloqué l’aide militaire à plusieurs pays, rappelle la même source. Le sénateur Leahy préside désormais la Commission des crédits, qui influence le transfert et la vente possibles d’équipements militaires.
    Sa position initiale pro-sahraouie, commence à être renforcée par les événements récents, a souligné également El Confidencial, ajoutant que «plusieurs dirigeants de commissions clés au Congrès et au Sénat utilisent leur autorité pour bloquer la vente, demandant à l’exécutif de Biden plus d’informations sur les drones.
    La vérité est que le MQ-9B Skyguardian et les bombes JDAM surpassent de loin, en termes de létalité effective, les armes conventionnelles que les Etats-Unis vendent habituellement à Rabat. Son potentiel destructeur élevé exige le niveau de responsabilité que les Américains exigent de leurs alliés de l’OTAN, écrit le média.
    Sauf que le Maroc ne fait pas partie de l’Alliance atlantique et, par ailleurs, la reprise du conflit militaire avec le Front Polisario (depuis la violation du cessez-le-feu en novembre 2020 et l’agression marocaine à El-Guerguerat) fait douter que l’occupant marocain utilise cet armement pour faire avancer ses objectifs militaires, a souligné le journal espagnol.
    Dans ce contexte, poursuit le média, le sous-secrétaire d’Etat aux Affaires politico-militaires doit contrôler si, selon des normes éthiques et juridiques, des drones et des bombes peuvent être vendus au royaume marocain. Probablement, il n’y aura pas de résolution avant 2022.
    Le débat de fond qui circule désormais dans les couloirs du Capitole pourrait se résumer à la dichotomie suivante: Vaut-il la peine de vendre les armes?
    Le «oui» viendrait de son utilité dans la lutte contre le terrorisme, le «non» car ces drones et bombes pourraient être utilisés contre des civils sahraouis, a précisé la même source.
    Par ailleurs, le journal El Confidencial a évoqué dans son article la crise diplomatique-migratoire générée par Rabat à Ceuta, qui a eu de larges répercussions internationales. Cette crise a contribué à «détériorer l’image du Maroc» vis-à-vis de Washington, de l’avis de Jason Poblete, avocat expert en questions de sécurité nationale et président de la Global Liberty Alliance (GLA), une ONG basée à Alexandrie (Virginie), focalisée sur la défense des droits fondamentaux au niveau international.
    S’ajoutant à cela les récentes révélations sur l’utilisation par les services de renseignement marocains, du logiciel Pegasus pour espionner des personnalités internationales. «Ceuta, Pegasus et les droits humains des Sahraouis ont un fort impact sur la confiance de Washington. Cela aura des conséquences», avertit le président de la GLA, cité par El Confidencial.
    APS
  • Maroc-Espagne: Saisie d’un drone de 4 mètres

    Maroc-Espagne: Saisie d’un drone de 4 mètres

    Un drone de 4 mètres préparé pour le transport de drogues saisi à Almáchar

    L’opération policière franco-espagnole permet de démanteler un complot criminel préparé pour le trafic de drogue du Maroc vers la Costa del Sol en utilisant le drone pour le transport.

    Un drone d’une envergure de 4,35 mètres a été confisqué, conçu pour transporter de la drogue entre le Maroc et l’Espagne, avec la possibilité de transporter 30 à 150 kilos.

    Ce type d’appareil, fabriqué en Chine pour 30 à 150 000 euros, a une autonomie de vol allant jusqu’à 7 heures et peut atteindre une vitesse de 170 km/h, avec un décollage et un atterrissage vertical et la possibilité de voler jusqu’à 7 000 pieds. Le drone est facile à utiliser grâce à un processus informatique. Suite à l’opération policière franco-espagnole, quatre personnes de nationalité française d’origine marocaine ont été arrêtées, dont une dans la ville de Malaga, appartenant au groupe criminel dont l’objectif était de transporter de grandes quantités de haschisch sur chaque vol entre le Maroc, la Costa del Sol et la France.

    Onda Cero, 14/07/2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, trafic de drogue, drones, Almáchar,

  • Photo du drone transporteur de haschich entre le Maroc et l’Espagne

    Il s’agit du premier « narcodrone » découvert à Malaga pour transporter du haschisch entre le Maroc et l’Espagne.

    -Le système professionnel a une envergure de 4,35 mètres et une autonomie de vol de sept heures.

    -Un complot criminel basé sur la côte de Malaga et composé de ressortissants français d’origine marocaine a été démantelé.

    Des agents de la police nationale, en collaboration avec la police française, conformément à une ordonnance d’enquête européenne du parquet de la coopération internationale de Malaga, ont démantelé une organisation criminelle partiellement basée dans la région de l’Axarquia, à Malaga. L’organisation criminelle se serait consacrée à l’achat de lots de haschisch et de marijuana au Maroc pour les transporter et les distribuer ensuite sur le territoire français.

    Trois personnes arrêtées

    L’opération Piñas s’est conclue par l’arrestation de trois personnes en France et d’une quatrième à Almáchar, cette dernière en vertu d’un mandat d’arrêt européen et d’une remise, toutes étant déférées devant la justice en tant que responsables présumés des délits de trafic de drogue et d’appartenance à une organisation criminelle. Lors de la perquisition d’une maison servant de lieu de stockage de drogue à Almáchar, un drone professionnel d’une envergure de 4,35 mètres – d’un bout à l’autre des ailes – et d’une autonomie de vol de sept heures, a été saisi, entre autres effets, qui servait à transporter de la drogue entre le Maroc et l’Espagne.

    Début de l’enquête

    Au début de cette année, les enquêteurs ont pris connaissance de l’existence d’un groupe criminel, basé sur la côte de Malaga et composé de ressortissants français d’origine marocaine, qui se consacrerait à l’achat de stupéfiants au Maroc. Par la suite, les stupéfiants ont été transportés vers leur destination finale, la France, soit par la méthode Go Fast – à bord de véhicules volés – soit par colis en dissimulant les drogues parmi des marchandises légales.

    Les investigations ont permis de localiser l’une des principales enquêtes dans un village rural isolé d’Almáchar, utilisé comme « pépinière », où le haschisch et la marijuana seraient cachés jusqu’à leur exportation vers le pays gaulois.

    Coopération policière internationale

    Grâce aux liens de coopération policière internationale, on a appris que la police nationale française enquêtait sur les membres de la même organisation basés en France, qui étaient chargés de recevoir les drogues pour les distribuer au détail. Tout cela a conduit à l’émission d’une décision d’enquête européenne à l’encontre des enquêteurs basés en Espagne.

    Ainsi, alors que les agents espagnols ont mené des enquêtes sur les cibles basées dans la province de Malaga, leurs homologues français ont mené des enquêtes sur les membres qui ont reçu la marchandise en France, tous appartenant au même groupe criminel.

    Suite au travail des deux organismes, il a été constaté que l’organisation disposait d’un drone professionnel de grandes dimensions – 4,35 mètres d’envergure et une autonomie de vol de sept heures -, conditionné dans la villa exploitée à Almáchar pour l’importation de lots de haschisch entre le Maroc et l’Espagne de manière régulière.

    C’est pourquoi, dans la phase finale de l’opération, les agents français ont arrêté trois membres de l’organisation en France, saisissant 12 kilogrammes de haschisch prêts à être distribués au détail. Dans le même temps, et étant donné qu’il s’est avéré être le lien entre les parties de l’organisation basées dans les deux pays, les autorités françaises ont émis un OEDE sur la principale personne enquêtée, qui résidait dans la ville d’Almáchar.

    Ainsi, le 15 juin, l’arrestation de ce membre a été réalisée. Lors de la perquisition de son domicile ont été saisis divers équipements informatiques, des outils liés à la manipulation, la préparation et l’expédition de stupéfiants et un drone professionnel modifié, à longue portée, dont les agents avaient connaissance pour l’importation de drogues. Toutes les personnes détenues ont été remises à l’autorité judiciaire compétente.

    Malaga, 13 juillet 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, drones, haschich, cannabis, trafic de drogue,