Étiquette : drones

  • Le Maroc prend l’initiative au Sahara occidental avec l’utilisation de drones israéliens

    Le Maroc prend l’initiative au Sahara occidental avec l’utilisation de drones israéliens

    Les relations militaires entre les deux pays ont été tenues secrètes au cours des dernières décennies et sont mises en scène par des médiateurs.

    Début avril dernier, le chef de la Garde nationale du Front Polisario, Adaj el Bendir, a été tué par une frappe aérienne à Rouss Irni, une zone proche de Tifariti, le principal bastion du Front Polisario. Cette nouvelle s’inscrit dans le contexte de l’escalade du conflit entre le Maroc et le Polisario qui a débuté en novembre 2020, lorsque le cessez-le-feu signé en 1991 a été rompu. Ce qui est frappant dans l’attaque contre la direction du Polisario, c’est la technologie utilisée : des drones israéliens. C’est la première fois que les Forces Armées Royales (FAR) utilisent des avions sans pilote dans une attaque d’une telle ampleur sur la question du Sahara Occidental.

    L’exécution, selon le journal en ligne marocain Le Desk, a été réalisée à l’aide d’un appareil de fabrication israélienne, un drone Heron construit par Israel Aerospace Industries. L’attaque, comme l’indiquent les médias en ligne, a été menée après que la cible a été marquée au laser par le drone, puis abattue par un chasseur marocain. Les FAR n’ont pas confirmé l’attaque, ce qui est habituel lorsqu’il s’agit de ces opérations.

    Les trois drones Heron, reçus par le royaume alaouite début 2020 pour plus de 50 millions d’euros, ont été utilisés par la France en Afghanistan. Les engins sont d’abord passés par le sol gaulois pour être équipés et peints avant d’arriver au Maroc, notant l’existence d’intermédiaires. Le drone a une autonomie de vol de plus de 40 heures et la capacité de monter à plus de 30 000 pieds.

    La défense, un pilier fondamental

    Ces dernières années, le Maroc s’est engagé dans un plan de modernisation de ses forces armées afin de faire face aux défis régionaux tels que l’Algérie ou la question du Sahara occidental. Dionisio García, directeur du magazine de défense Forces militaires du monde, souligne dans des déclarations à Europa Sur que l’utilisation de drones dans le conflit sahraoui est basée sur le maintien d’une bonne opinion publique. « Ce n’est pas la même chose d’utiliser une frappe aérienne ou de mobiliser des troupes que de mener une opération chirurgicale avec des drones », souligne-t-il. M. García soutient qu’il est dans l’intérêt du gouvernement israélien d’entretenir de bonnes relations militaires avec le Maroc afin de maintenir sa présence dans la région, étant donné que les positions politiques entre l’Algérie et Israël continuent d’être en désaccord.

    Le royaume marocain est l’un des rares pays arabes (jusqu’à présent) à posséder des armes israéliennes. Preuve en est que la police marocaine utilise des fusils Tavor X95 fabriqués en Israël ou l’acquisition d’un autre drone, l’Hermes 900 de la société hébraïque Elbit Systems. Les dispositifs sont situés sur les bases de Meknès et Dakhla, où ils sont utilisés par le personnel spécial des FAR.

    Les relations dans un monde nouveau

    Le retour aux relations diplomatiques entre le Maroc et Israël en décembre 2020 (dans le cadre des accords d’Abraham promus par l’administration de l’ancien président américain Donald Trump) a conduit les États-Unis à reconnaître la souveraineté marocaine sur l’ancienne province espagnole du Sahara occidental.

    Nimrod Gore, président et fondateur du groupe de réflexion israélien Mitvim Institute, souligne dans des déclarations à ce journal que le rétablissement des relations avec le Maroc est un pas en avant important pour Israël, car il initie des liens avec un pays qui a une position importante dans le monde arabe, la Méditerranée et l’Afrique. « Ces liens permettront également à Israël et au Maroc de coopérer dans des cadres régionaux, notamment l’Union pour la Méditerranée, la politique de voisinage sud de l’Union européenne et même l’Union africaine », soutient l’expert.

    Bien que les deux pays aient des liens historiques forts, les relations entre le Maroc et Israël remontent à la fin des années 1970, lorsque des experts israéliens ont aidé à construire le mur militaire qui divise le Sahara occidental en deux. À la fin des années 1990, après la signature des accords d’Oslo entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine, des initiatives commerciales ont suivi. En 2003, en plein milieu de la deuxième Intifada, Rabat refroidit les connexions. Dix-huit ans plus tard, un nouveau chapitre s’écrit dans l’histoire diplomatique des deux pays.

    Europa Sur, 04 juin 2021

    Etiquettes : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Israël, drones,

  • Turquie : Baykar accélère le développement de son drone MALE armé

    Les essais en vol, effectués en un temps record, ont permis à l’Akinci de franchir une étape cruciale de son développement. Son déploiement opérationnel pourrait intervenir d’ici quelques mois, alors que son petit frère, le TB2 cumule les succès militaires et commerciaux.

    Turquie : le drone Akinci poursuit ses essais en vol

    L’Akinci, le drone MALE armable de la société turque Baykar Makina vient de compléter ses essais en vol. Réalisés depuis le 6 décembre 2020 avec l’aide de 3 prototypes (PT-1, PT-2, PT-3), ces tests effectués à Corlu ont permis de valider rapidement le cahier des charges préétablies. Il devrait donc pouvoir équiper les forces armées turques d’ici la fin 2021. La « Jandarma » se montrerait elle aussi intéressée par ce nouvel appareil dans la lutte anti-guérilla contre le PKK en raison de la puissance de ses capteurs et de sa puissance de feu.

    Capacités Air/Air et 8 points d’emport

    L’Akinci est un drone MALE (Medium Altitude Long Endurance) de la classe des 6 tonnes qui offre une autonomie de 24 heures pour une vitesse maximale supérieure à 500 km/h. Son plafond opérationnel est de 12 192 mètres et sa charge utile de 1350 kilos. Il peut emporter toute la gamme des nouvelles munitions intelligentes du turc Rocketsan, à la fois air-sol (L-UMTAS, CIRIT, HGK, MAM-L, MAM-T, MAM-C, SOM…) mais aussi air-air (Gökdoğan, Bozdoğan) grâce à ses 8 points d’emports. Selon le besoin des opérateurs, il peut être équipé de turbopropulseurs de 450 ch ukrainiens (Motor Sich AI-450T) ou de 750 ch (version toujours en cours de développement). La motorisation 450 ch se prête à une surveillance lente et rapprochée des zones urbaines, tandis que ceux de 750 ch pourraient trouver une efficacité dans les opérations ISR à haute altitude. L’emport de charges SIGINT/ELINT et EW sont prévus, sans qu’un descriptif n’ait été apporté.

    IA embarquée

    Drone intelligent, l’Akinci collecte et enregistre automatiquement les données à partir de ses capteurs et de ses caméras grâce à six ordinateurs de bord dotés d’ une IA afin de reconnaître des formes, identifier des patterns, et automatiser des tâches. Grâce à cette IA, il peut rester en vol et continuer sa mission sans l’usage du GPS en analysant le paysage qu’il compare à un modèle numérique embarqué. Doté d’un radar SAR/GMTI (AESA) de conception locale, il aurait la capacité de détecter et de poursuivre des cibles par tous les temps mais aussi de détecter les changements d’activités (traces de pneus, de chenilles …). Baykar qui a déjà modifié l’équation des champs de batailles libyen, syrien, arménien avec son drone tactique armé TB2, entend bien capitaliser toute son expérience et ses acquis technologiques sur cette nouvelle machine. Toutefois les « quelques détails à régler » ( choix définitif des systèmes optroniques et autres capteurs embarqués…) loin d’être négligeables peuvent permettre de penser que l’Akinci débutera sa carrière opérationnelle plus tard que prévu.

    Air & Cosmos, 24 avr 2021

    Etiquettes : Turquie, drones, Akinci, Baykar, TB2, MALE, Baykar Makina, lutte anti-guérilla, PKK, guerre, radar SAR/GMTI (AESA), systèmes optroniques, capteurs embarqués,



  • Le Maroc va acquérir prochainement des drones turcs

    En pleine guerre contre le peuple sahraoui , le Maroc va acquérir prochainement des drones turcs, dont les Forces armées royales recevront une douzaine de drones armés de type Bayraktar TB2 fabriqués par l’entreprise turque Baykar, dirigé par Selçuk Bayraktar, qui n’est aute que le mari de Soumaya, la plus jeune fille du président Recep Tayyip Erdoğan. Selon des sources médiatiques, il s’agit également d’acquérir quatre stations de contrôle au sol pour piloter les opérations.

    Les avions Bayraktar TB2 sont des drones qui volent à une altitude moyenne avec une capacité de voler plus de 24 heures. « Drone Al- Bayraktar» est un drone moins cher, de petite taille et efficace dans sa mission d’attaque, fabriquée par la Turquie en assemblant ses pièces fabriquées au Canada, en Autriche et aux États-Unis. Ce drone entrera en service au Maroc en tant qu’un drone offensif moins couteux en même temps que des plusieurs autres drones de haute technologie pour la surveillance, et la guerre électronique offensive afin d’atteindre des objectifs de grande importance.
    Rabah Karali
    Crésus, 17 avr 2021
    Etiquettes : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Drones, Bayraktar,
  • Le Canada annule les permis d’exportation pour la technologie des drones en Turquie, dénonce Ankara

    OTTAWA (Reuters) – Le Canada a annulé lundi les permis d’exportation pour la technologie des drones vers la Turquie après avoir conclu que l’équipement avait été utilisé par les forces azéries combattant l’Arménie dans l’enclave du Haut-Karabakh, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Marc Garneau.

    La Turquie, qui comme le Canada est membre de l’OTAN, est un allié clé de l’Azerbaïdjan, dont les forces ont gagné du territoire dans l’enclave après six semaines de combats.

    «Cette utilisation n’était pas conforme à la politique étrangère canadienne, ni aux assurances d’utilisation finale données par la Turquie», a déclaré Garneau dans un communiqué, ajoutant qu’il avait fait part de ses préoccupations au ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu plus tôt dans la journée.

    Ottawa a suspendu les permis en octobre dernier afin de pouvoir examiner les allégations selon lesquelles les drones azéris utilisés dans le conflit avaient été équipés de systèmes d’imagerie et de ciblage fabriqués par L3Harris Wescam, l’unité canadienne de L3Harris Technologies Inc.

    Dans un communiqué, l’ambassade de Turquie à Ottawa a déclaré: «Nous nous attendons à ce que nos alliés de l’OTAN évitent des mesures non constructives qui nuiront à nos relations bilatérales et saperont la solidarité de l’alliance.

    Plus tôt lundi, la Turquie a déclaré que Cavusoglu avait exhorté le Canada à revoir les restrictions de l’industrie de la défense.

    Les pièces sous embargo comprennent des systèmes de caméras pour les drones armés Baykar. Les licences d’exportation ont été suspendues en 2019 lors des activités militaires turques en Syrie. Les restrictions ont ensuite été assouplies, mais réimposées pendant le conflit du Haut-Karabakh.

    Les exportations militaires de la Turquie vers l’Azerbaïdjan ont été multipliées par six l’année dernière. Les ventes de drones et d’autres équipements militaires ont atteint 77 millions de dollars rien qu’en septembre avant que les combats n’éclatent dans la région du Haut-Karabakh, selon les données.

    Reuters, 13 avr 2021

    Etiquettes : Turquie, Canada, drones, armes, armement, Arménie, Haut-Karabakh, OTAN, Azerbaïdjan, L3Harris Wescam, L3Harris Technologies Inc,

  • Ceuta : capture d’un drone provenant du Maroc avec du haschich

    Interpellation d’un drone chargé de haschisch dans la région de Tarajal

    Le drone est tombé au sol et transportait une charge d’un kilo de cette drogue qui était entrée à Ceuta depuis le Maroc.

    Le business des narco-drones ne s’arrête pas. La fermeture de la frontière qui sépare Ceuta du Maroc a alimenté le trafic de haschisch des deux côtés, et malgré la récente opération menée par la Garde civile et la Police nationale qui a démantelé un groupe organisé destiné à faire passer la drogue par cette voie aérienne, les tentatives de commettre ce crime continuent.

    Tôt ce matin, un drone a été saisi avec une cargaison de haschisch d’environ un kilo. Il a été déposé dans les entrepôts de Tarajal, où l’ascenseur contenant la substance narcotique a été trouvé. Les agents de sécurité ont signalé la découverte à la police nationale. Maintenant va commencer la deuxième partie de cet événement, en essayant de récupérer des informations pour connaître quelques données valables pour les chercheurs responsables d’aller au-delà de la simple saisie. Il n’y a pas eu d’arrestation.

    Précisément ce vendredi saint passé, la Garde civile a récupéré un autre drone précipité dans l’environnement d’Arcos Quebrados, procédant à l’arrestation d’une personne pour le délit de désobéissance et de résistance qui n’a pas pu être liée à l’ascenseur mais qui était sur les lieux avec un téléphone portable avec GPS qui a été responsable de la destruction en le jetant au sol.

    Le trafic de haschisch entre les frontières est canalisé par la mer, avec l’utilisation de ce que l’on appelle les moteurs humains ou en utilisant des bateaux et en exploitant des techniques comme l’ancrage, mais aussi avec ce passage alternatif qui utilise des drones qui, dans de nombreuses occasions, sont si spécialisés qu’ils peuvent transporter d’importantes charges de drogue. Ces liens opèrent des deux côtés de la frontière pour faire entrer du haschisch à Ceuta et faire sortir des pilules au Maroc.

    En plus des interventions réalisées dans notre ville, de l’autre côté, au Maroc, nous avons également procédé à la saisie de matériel et à la saisie de haschisch. L’entreprise, malgré les coups, continue à fonctionner.

    El Faro de Ceuta, 5 avr 2021

    Etiquettes : Ceuta, Espagne, Maroc, drones, haschich, cannabis, drogue, El Tarajal, Fnideq, M’diq, frontière,

  • Biden pourrait maintenir la politique de Trump qui a augmenté les exportations de drones : Rapport

    La politique de Trump a permis d’augmenter les ventes de drones à des pays dont le respect des droits de l’homme fait l’objet d’un examen minutieux.

    L’administration du président Joe Biden souhaite conserver une politique controversée datant de l’époque de son prédécesseur Donald Trump, qui a permis d’accélérer les ventes de drones armés à des pays dont le bilan en matière de droits de l’homme fait l’objet d’un examen minutieux aux États-Unis et ailleurs, ont déclaré des sources au fait de la discussion à l’agence de presse Reuters.

    Lorsque l’administration de M. Trump a réinterprété l’accord sur les armements conclu entre 35 pays à l’époque de la guerre froide, connu sous le nom de Régime de contrôle de la technologie des missiles (RCTM), afin d’augmenter les ventes de drones, les défenseurs du contrôle des armements et certains législateurs démocrates de premier plan ont craint que cela n’aggrave les conflits mondiaux.

    Bien qu’il soit trop tôt pour dire si c’est le cas, les ventes ont augmenté.

    Le maintien de cette politique pourrait également aller à l’encontre de la promesse électorale de M. Biden de « veiller à ce que l’Amérique ne laisse pas ses valeurs à la porte pour vendre des armes ». Lorsque Biden était vice-président sous le président Barack Obama, les groupes de défense des droits de l’homme ont critiqué leur administration pour les attaques de drones contre les combattants talibans en Afghanistan qui ont également tué des civils.

    De 2018 à 2020, Washington avait renégocié le RCTM, vieux de 33 ans, pour lever les limites convenues sur la prolifération de la technologie des drones. Mais l’année dernière, Trump a mis au placard un effort pour réécrire le pacte et a décidé d’offrir des drones américains à presque tous les pays qui voulaient les acheter.

    Alors que les jets furtifs tels que le F-35, d’une valeur de 79 millions de dollars, font la une des journaux, les drones sont bien moins coûteux, mais peuvent néanmoins effectuer des attaques de missiles et des missions de surveillance à haut risque sans mettre en danger un pilote. La plupart des véhicules aériens fabriqués aux États-Unis volent rapidement et transportent des charges utiles importantes, ce qui les rend très recherchés tout en renforçant les liens entre un pays et l’armée américaine.

    Le Conseil de sécurité nationale (NSC) de la Maison Blanche étudie comment maintenir la politique en place, tandis que le Département d’État demande aux alliés et aux autres pays qui vendent des drones d’adopter la position américaine, selon des personnes au fait de la question. M. Biden souhaite également relancer les discussions visant à lever les limites de prolifération du MTCR, ont ajouté les sources.

    Bien qu’aucune décision n’ait été transmise au niveau du cabinet du sous-secrétaire, des personnes informées des discussions internes de l’administration ont déclaré qu’elle penchait vers le maintien de la politique d’exportation plus expansive de Trump.

    « Ils ne vont pas revenir en arrière », a déclaré l’une de ces personnes à propos de la politique dont Trump espérait qu’elle prendrait des parts de marché aux drones fabriqués en Chine.

    Un responsable du NSC a déclaré que « le gouvernement américain continuera à invoquer sa discrétion nationale » et à traiter les grands drones comme s’ils ne relevaient pas du champ d’application du RCTM, qui a été rédigé pour contrôler la prolifération des missiles de croisière.

    Garder la porte ouverte

    Le maintien de cette politique ouvre la porte à des centaines de millions, voire des milliards de dollars, de ventes américaines à des gouvernements de Taïwan, d’Inde, du Maroc et des Émirats arabes unis qui, par le passé, n’avaient pas le droit d’acheter ces appareils.

    Les militants des droits de l’homme et les défenseurs du contrôle des armements ne sont pas les seules voix sceptiques quant à la politique de Trump.

    Les membres du Congrès bloquent la vente de quatre drones au Maroc, rapportée par Reuters en décembre, en raison d’objections à la décision de l’administration Trump de reconnaître le Sahara occidental comme territoire marocain, ont déclaré à Reuters des personnes familières de l’affaire.

    Le responsable du NSC a déclaré que la décision de poursuivre la politique de Trump « offre au gouvernement américain la flexibilité nécessaire pour examiner les demandes d’exportation de UAS [systèmes aériens sans pilote] » tout en continuant à exercer cette « discrétion nationale de manière cohérente avec nos engagements dans le cadre du RCTM », ainsi que « notre engagement ferme envers la sécurité nationale des États-Unis, les droits de l’homme, la non-prolifération et d’autres objectifs de politique étrangère ».

    Le RCTM classe plusieurs des drones américains les plus puissants comme des missiles de croisière, car ils répondent aux spécifications techniques des aéronefs non pilotés du pacte.

    Dans le cadre de la réinterprétation de Trump, les États-Unis ont décidé de traiter les grands drones à capacité de frappe qui ne peuvent pas se déplacer à plus de 800 km par heure (500 mph) comme s’ils appartenaient à une classification qui ne relève pas de la compétence du pacte.

    Cela a permis d’exporter plus facilement des Global Hawks, fabriqués par Northrop Grumman, qui ne sont pas armés et sont utilisés pour la surveillance, ainsi que des Reapers utilisés à la fois pour la surveillance et les raids aériens et fabriqués par General Atomics.

    À plus long terme, l’équipe de Biden souhaite négocier un tout nouvel accord uniquement pour les exportations de drones, selon une source familière de la situation et le responsable du NSC.

    Le responsable du NSC a déclaré que l’équipe de Biden « travaillera avec d’autres pays pour façonner des normes internationales pour la vente, le transfert et l’utilisation ultérieure des UAS armés ».

    SOURCE : REUTERS

    Aljazeera, 25 mars 2021

    Tags : Joe Biden, Donald Trump, armes, drones, Sahara Occidental, Maroc, Israël, normalisation,