Étiquette : EAU

  • Les ambassadeurs du Maroc et des EAU rompent le jeûne chez l’ambassadeur de l’Entité sioniste à Washington

    L’ambassadeur de l’entité sioniste, à Washington ,Gilad Erdan, invite ce vendredi 7 mai 2021, dernier vendredi du mois sacré de Ramadhan,les ambassadeurs du Maroc et des Émirats Arabes Unis EAU, en l’occurrence, Lalla Joumala Allaoui et Yousef Al Otaiba, à rompre le jeûne chez lui, dans sa résidence à Washington.
    Cela se passe au moment où des civils palestiniens se font massacrés par l’armée de l’occupant sioniste au niveau de l’esplanade de la Grande Mosquée d’Al Aqsa, de la ville Sainte d’Al Qods.

    Cela se passe au moment, où des palestiniens se font expulsés de leurs domiciles du quartier de Sheikh Jarrah et lynchés par des colons, pour avoir refusé d’obéir à la spoliation de leur patrimoine millénaire.
    Cela se passe au moment, où le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita présente ses lettres de soumission au diktat de l’AIPAC, le puissant lobby sioniste aux USA, en vue de l’inciter à soutenir l’occupation des territoires du Sahara Occidental, en contrepartie d’une soumission totale aux projets sionistes

    Algérie54, 8 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Israël, EAU, normalisation,

  • La fonte des glaciers dans le monde

    La fonte des glaciers de la planète, provoquée par le réchauffement climatique, s’est encore accélérée ces 20 dernières années, contribuant désormais à plus de 20% de la hausse du niveau de la mer, selon une étude publiée hier.

    Quelques centaines seulement des 220.000 glaciers de la planète –hors Groenland et Antarctique– sont surveillés. « Il y a beaucoup de régions où on ne savait pas comment les glaciers évoluaient », explique à l’AFP Romain Hugonnet, auteur principal de l’étude publiée dans NatureFlèche vers la droite avec pointe vers le bas.

    Grâce à un demi million d’images satellite, l’étude conclut que « tous les glaciers fondent », à quelques exceptions près, poursuit le chercheur de l’université ETH de Zurich et de l’université de Toulouse.

    Les glaciers de la planète ont perdu 267 milliards de tonnes de glace en moyenne par an entre 2000 et 2019, selon l’étude. De quoi submerger entièrement la Suisse sous six mètres d’eau chaque année, commente l’ETH Zurich dans un communiqué.

    Et la fonte s’est largement accélérée: d’une moyenne de 227 milliards de tonnes par an entre 2000 et 2004 à une moyenne de 298 milliards de tonnes par an entre 2015 et 2019.

    Les glaciers de l’Alaska, des Alpes et d’Islande font partie de ceux qui ont rétréci le plus vite.

    Les conclusions de l’étude sont en phase avec celles des experts climat de l’ONU qui comportaient toutefois de très grandes marges d’incertitude. « La nôtre a une incertitude réduite d’un facteur 10 », assure Romain Hugonnet. Notamment concernant l’impact sur le niveau de la mer.

    AFP, 29 avr 2021

    Etiquettes : Climat, eau, glaciers, réchauffement climatique, pollution,

  • Les États-Unis confirment la vente d’armes aux EAU pour un montant de 23 milliards de dollars.

    Le bureau du président américain a confirmé l’accord d’armement de 23 milliards de dollars avec les Émirats arabes unis (EAU). La liste des armements comprend des jets F-35 avancés et des drones armés.

    Après avoir consulté les responsables émiratis, la Maison Blanche a décidé d’approuver cet accord de plusieurs millions avec les EAU, un proche allié des États-Unis.

    Le pays du Moyen-Orient a montré son intérêt pour les avions furtifs F-35 fabriqués par Lockheed Martin et s’est vu promettre la possibilité de les acheter dans le cadre d’un accord parallèle lorsqu’il a accepté de normaliser ses relations avec Israël en août dernier.

    Comme l’a indiqué l’ambassade des EAU, les contrats comprenaient jusqu’à

    -50 chasseurs F-35A d’une valeur de 10,4 milliards de dollars,
    -18 drones MQ-9B d’une valeur de 2,97 milliards de dollars, et
    -diverses munitions pour une valeur de 10 milliards de dollars.

    Sous le président Trump, quatre nations arabes normalisent leurs liens avec Israël. Le Bahreïn, le Soudan, le Maroc et les EAU ont également reçu des garanties des États-Unis sur certaines questions. Les Émirats arabes unis se sont vu promettre des avions de combat F-25, le Soudan a été retiré de la liste des États soutenant le terrorisme et le Maroc a vu sa souveraineté sur le Sahara occidental reconnue.

    Political Lore, 14 avr 2021

    Etiquettes : Emirats Arabes Unis, EAU, USA, Etats-Unis, armes, armement, Joe Biden,


  • L’ONU est « très préoccupée » par la situation de la princesse Latifa et attend toujours une « preuve de vie ».

    (CNN)Les Émirats arabes unis n’ont pas prouvé que la princesse Latifa bint Mohammed Al Maktoum, la fille disparue du dirigeant de Dubaï, est vivante, ont déclaré les Nations unies.

    Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a déclaré vendredi qu’il avait demandé aux Émirats arabes unis une « preuve de vie » pour la princesse, mais qu’il ne l’avait pas reçue.
    « Nous n’avons pas reçu de preuve de vie, et nous en voudrions une. Une preuve claire et irréfutable qu’elle est en vie. Et notre première préoccupation à nous est d’en être sûrs », a déclaré la porte-parole Marta Hurtado lors d’un point de presse à Genève. « Nous avons essayé d’organiser une réunion entre hauts fonctionnaires, avec le nouvel ambassadeur des EAU auprès de l’ONU à Genève. En principe, la mission a accepté ces demandes, mais nous n’avons pas encore de date fixe. »

    CNN a contacté les Émirats arabes unis pour un commentaire.

    Dans des enregistrements secrets obtenus par la BBC et partagés avec CNN en février, la princesse Latifa a affirmé être retenue en otage dans une « villa convertie en prison », sans accès à une aide médicale. En réponse, la famille royale de Dubaï a déclaré dans un communiqué que Latifa était soignée chez elle par sa famille et des professionnels de la santé.
    M. Hurtado a déclaré lors de la séance d’information que le HCDH allait « idéalement la rencontrer » et « s’entretenir avec elle seule pour examiner tous les aspects de sa situation ».

    « C’est ce que nous allons transmettre lors de cette réunion, si elle a lieu », a-t-elle ajouté. À la question de savoir pourquoi de telles rencontres n’ont pas encore eu lieu malgré les appels répétés du HCDH, Mme Hurtado a répondu que la question devrait être posée aux autorités des Émirats arabes unis.

    Hurtado a également déclaré que son bureau « soulèverait le cas de la sœur de Latifa, Sheikha Shamsa, pour demander où ils se trouvent ».

    Fin février, Latifa a envoyé une lettre – partagée avec CNN – à la police britannique, lui demandant d’enquêter sur l’enlèvement présumé de sa sœur aînée, la princesse Shamsa, en Grande-Bretagne en 2000.

    « Nous sommes très préoccupés par ces deux affaires, car nous ne savons pas ce qui se passe », a déclaré Mme Hurtado. « C’est pourquoi nous ne demandons pas seulement où elles sont, mais nous voulons les rencontrer. Nous voulons parler avec eux. Nous voulons comprendre quelle est leur situation, comme c’est le cas non seulement pour ces deux femmes, mais aussi pour d’autres personnes qui ont disparu ou qui pourraient disparaître dans le monde entier », a-t-elle ajouté.

    « Nous suivons de nombreux cas, [quotidiennement], de personnes qui ont disparu ou dont nous ne savons pas où elles se trouvent. C’est pourquoi nous soulevons leur cas en interne, en privé mais aussi publiquement ici, et nous exprimons que nous sommes effectivement très préoccupés par la situation », a conclu la porte-parole du HCDH.

    CNN, 10 avr 2021

    Etiquettes : Emirats Arabes Unis, EAU, Cheikha Latifa, Cheikha Shamsa, Latifa bint Mohammed Al Maktoum,

  • Tunisie et Emirats Arabes Unis : qu’est-ce qui change pour les voyageurs français ?

    A Abou Dabi, les voyageurs seront munis d’un… bracelet électronique, quarantaine en Tunisie

    Malgré que le Quai d’Orsay n’inclut pas le tourisme dans les déplacements au-delà de 10 km, les pays continuent d’ajouter des restrictions aux voyageurs Français. Ce mercredi 14 avril 2021, c’est à la Tunisie, aux Emirats Arabes Unis et à la République Tchèque de sévir, en raison de la recrudescence de l’épidémie de coronavirus. Certains pays imposent depuis le début du mois d’avril une quarantaine aux voyageurs français, même si le test PCR est négatif. A Abou Dabi, les voyageurs seront munis d’un… bracelet électronique.

    L’OMS l’a rappelé hier, l’épidémie se trouve à un point critique partout dans le monde.

    Alors qu’en France la situation sanitaire peine à se stabiliser, différents pays dans le monde continuent d’imposer de nouvelles restrictions aux voyageurs français, alors que ces derniers ne peuvent pas se rendre dans les aéroports.

    Etant donné, qu’il vaut mieux prévenir que guérir, la Tunisie, les Emirats Arabes Unis et la République Tchèque viennent de changer les conditions d’entrée des Français.

    Ainsi, en Tunisie et depuis le 9 avril 2021, les voyageurs doivent non seulement présenter un test PCR négatif à la Covid-19, réalisé moins de 72 h avant le premier embarquement, mais aussi se placer en quarantaine.

    A leur arrivée en Tunisie, les touristes devront se soumettre à un auto-isolement (hôtel ou autre type d’hébergement) de 5 jours (les voyageurs sont invités à se munir d’une preuve d’hébergement pendant cette durée).

    Il convient aussi de se rendre sur un site gouvernemental pour imprimer et signer les deux documents générés par l’application.

    De plus, un couvre-feu a été décrété dans tout le pays couvre-feu 22h à 5h du matin et un renforcement des contrôles du port du masque a été annoncé par les autorités.

    Emirats Arabes Unis : bracelet électronique pour les voyageurs français

    Dans le même temps, aux Emirats Arabes Unis, alors qu’à Dubaï il est possible de voyager sans trop de contraintes (simple présentation d’un test négatif de moins de 72h), à Abou Dabi, les touristes et visiteurs de passage doivent composer avec un isolement.

    À leur arrivée à l’aéroport d’Abou Dabi, tous les voyageurs (résidents, touristes de passage, etc.) seront systématiquement testés et devront se soumettre à une quarantaine stricte de 10 jours, quel que soit le résultat du test PCR effectué à l’arrivée.

    Un bracelet électronique destiné à surveiller le respect de la quarantaine sera remis à l’arrivée.

    Un nouveau test PCR devra être effectué au 8e jour de la quarantaine : si celui-ci s’avère négatif, le voyageur sera autorisé par les autorités locales à faire retirer son bracelet électronique. Si le voyageur reste dans l’émirat d’Abou Dabi plus de 12 jours, un test PCR est aussi obligatoire au 12e jour.

    La quarantaine est aussi obligatoire, pour les voyageurs qui se rendront à Abou Dabi en passant par Dubaï, même en voiture.

    Interdiction générale d’entrée en République tchèque pour les Français
    Concernant la République Tchèque, les autorités excluent les visites non essentielles, et en particulier tout déplacement pour motifs touristiques ou de loisir. La France a été classée dans le même temps en « rouge foncé ».

    Cela signifie qu’une interdiction générale d’entrée en République tchèque s’applique, avec des exceptions très limitées.

    Pour les rares Français qui peuvent entrer en République Tchèque, un test PCR (exclusivement PCR) négatif de moins de 72h doit être présenter et les personnes devront se soumettre à un isolement obligatoire à leur arrivée avant d’effectuer au plus tôt cinq jours après leur arrivée un nouveau test PCR avec résultat négatif.

    Il est aussi indispensable de remplir une attestation en ligne

    Tourmag, 14 avr 2021

    Etiquettes : Tunisie, Emirats Arabes Unis, EAU, voyages, vols,

  • Algérie : La nationalité française sauve Ould Kaddour à Abu Dhabi

    Par Slimane Ould Brahim

    Grâce à la nationalité française, l’ancien PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour n’a pas été interpellé ou placé en détention par les autorités émiraties le 20 mars dernier sur la base de la notice rouge d’Interpol (mandat d’arrêt international) émise contre lui par l’Algérie comme annoncé par plusieurs médias. C’est ce qu’a affirmé ce samedi au Jeune Indépendant une source officielle émiratie.

    « M. Ould Kaddour qui a été l’hôte de notre pays à Abu Dhabi n’a pas fait l’objet d’une quelconque interpellation ou convocation officielle par nos instances aéroportuaires ou sécuritaires », a déclaré ce responsable émirati sous couvert d’anonymat joint par téléphone.

    Ould Kaddour qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international séjournait à Abu Dhabi du 19 au 23 mars a ajouté la même source , sans préciser les motifs de son séjour dans la capitale émiratie.
    Plusieurs médias avaient rapporté que l’ancien PDG de Sonatrach, avait été arrêté le 20 mars dernier à l’aéroport international de Dubaï en provenance de Paris alors qu’il se dirigeait à Muscat au sultanat d’Oman.
    Le responsable émirati a aussi précisé qu’aucun voyageur ne pouvait faire l’objet d’une interpellation dans la zone de transit de l’aéroport de Dubaï sauf dans le cas où il passe par des ports de sortie ou d’entrée.

    Interrogé si Ould Kaddour avait séjourné à Abu Dhabi avec un passeport français, le responsable émirati s’est contenté d’affirmer que les ressortissants algériens sont soumis à des visas d’entrée délivrée sur place. Selon des sources sécuritaires algériennes, le mandat d’arrêt international lancé, au début du mois de mars dernier, contre Ould Kaddour indique qu’il est de nationalité algérienne ce qui a vraisemblablement empêché son arrestation s’il a utilisé un passeport français. Ould Kaddour est détenteur de la nationalité française au même titre que son fils et sa femme. Son fils Nacim est également détenteur de la nationalité américaine obtenue par le droit du sol compte tenu du fait qu’il est né à Boston (Massachussetts) .

    Une autre source émiratie a précisé au Jeune Indépendant que l’identification des personnes dans les pays du Golf exige la mention du prénom du père accompagnant le prénom de Ould Kaddour, ce qui a aussi donné lieu à un véritable quiproquo s’agissant de l’identité mentionnée dans le mandat d’arrêt émis par Alger. La même source a fait savoir également qu’Ould Kaddour « n’a pas payé de caution pour sa libération car la loi émiratie n’autorise pas la justice à accepter des cautions dans le cas des mandats d’arrêt internationaux mais plutôt de soumettre le mis en cause, si nécessaire, à un contrôle judiciaire en attendant un complément d’enquête ».

    La partie algérienne devrait rectifier, indique-t-on de même source, les éléments contenues dans la notice rouge d’Interpol qui contient une photographie, des empreintes digitales et les références des passeports ou autres pièces d’identité de la personne recherchée et transmises par la direction d’Interpol à Lyon à tous les pays. Cette notice qui est diffusée en quatre langues (français, anglais, espagnol et arabe) permet de localiser un fugitif en vue de son éventuelle arrestation. Dans les pays ayant signé un accord d’extradition avec l’Algérie, le fugitif est placé en détention provisoire.

    Pour rappel, un mandat d’arrêt international contre l’ancien du groupe Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour principal accusé dans l’affaire de l’acquisition de la raffinerie Augusta a été lancé le mois dernier.
    Le Pôle pénal économique et financier avait ouvert une enquête sur l’affaire de la raffinerie d’Augusta, dans laquelle un mandat d’arrêt international a été émis contre l’ancien PDG de Sonatrach comme principal accusé.

    L’acquisition par le groupe Sonatrach en 2018, pour un montant de plus de 700 millions de dollars, de la raffinerie d’Augusta en Sicile (Italie) a fait couler beaucoup d’encre. La transaction a en effet suscité une grande polémique, notamment concernant le montant déboursé pour l’acquisition d’une raffinerie vieille de sept décennies et pour laquelle ExxonMobil avait, en vain, cherché un acheteur depuis 2015, selon les spécialistes. La présentant comme une opportunité et « une bonne affaire », il a été surtout mis en avant le fait que la raffinerie allait traiter le brut algérien, comblant ainsi le déficit national en produits raffinés que le pays importait.

    L’argument n’a pas tenu la route longtemps, d’autant que la raffinerie était conçue pour des bruts de densités moyenne et lourde et non pour du brut léger de la catégorie de ceux que produit l’Algérie. Il faut donc acheter du brut chez un fournisseur tiers pour le raffiner. Des experts avaient alors émis des réserves et se sont opposés à cette transaction, exhortant même le gouvernement de l’époque de ne pas approuver la transaction, compte tenu du montant exorbitant auquel devait s’ajouter des sommes importantes à engager dans le cadre de sa mise en conformité avec les normes environnementales. Mais ce fut peine perdue car la transaction a finalement eu lieu.

    Pour situer les responsabilités dans l’acquisition par Sonatrach de la raffinerie d’Augusta, qualifiée de fiasco, la justice a ouvert le dossier en juillet 2020 et a placé sous mandat de dépôt un conseiller de Abdelmoumen Ould Kaddour, l’ancien P-DG du groupe pétrolier, actuellement à l’étranger, ainsi que Ahmed Mazighi, qui est poursuivi pour dilapidation de l’argent public et abus de fonctions.

    Au mois de janvier dernier, la justice a encore convoqué d’autres responsables de Sonatrach, supposés être impliqués dans cette transaction.
    Au moins une dizaine de responsables de Sonatrach, dont d’anciens membres de conseil d’administration, ont été convoqués, en janvier dernier, devant le juge d’instruction près du tribunal de Bir Mourad Raïs, à Alger, dans le cadre de l’enquête sur la transaction ayant conduit à l’acquisition de la raffinerie d’Augusta en 2018.
    Une source chargée du dossier avait confié au Jeune Indépendant que les responsables convoqués étaient notamment les anciens membres de l’ex-conseil d’administration du groupe pétrolier ainsi que les dirigeants clefs dans le processus d’achat de la vieille raffinerie d’ExxonMobil.

    Le Jeune Indépendant, 27 mars 2021

    Tags : Algérie, Abdelmoumen Ould Kaddour, Abu Dhabi, EAU, extradition, Interpol, nationalité française,

  • Le tourisme sexuel à Dubaï, fruit de la normalisation des relations des EAU avec Israël

    TEL AVIV – Les touristes israéliens qui sont revenus des Emirats Arabes Unis (EAU) ont livré un témoignage étonnant, dans lequel ils décrivent Dubaï comme le Las Vegas du Moyen-Orient. Et ce, notamment en ce qui concerne la propagation de la prostitution et du trafic sexuel qui n’est pas conforme aux normes des pays arabo-musulmans.

    Selon les médias israéliens, environ 8 000 Israéliens se sont rendus à Dubaï pour célébrer le Nouvel An. Ils apportent du haschisch et de la marijuana aux Émirats arabes unis, malgré des lois strictes sur les drogues, avec des peines de prison pouvant aller jusqu’à 20 ans et des exécutions occasionnelles pour les trafiquants de drogue.

    Un touriste israélien qui a admis avoir introduit de la drogue à Dubaï a déclaré à Channel 12 qu’il n’était pas inquiet : Channel 12 qu’il n’avait pas peur de se faire prendre. « Tout ce que nous avons fait, c’est introduire clandestinement du haschisch et de la marijuana pour fêter (le réveillon du Nouvel An) et nous saouler », a-t-il déclaré. (Lire : Hallel Rabin, la jeune fille qui refuse d’être un soldat israélien et choisit d’être emprisonnée)

    « Ce n’est pas de la cocaïne, c’est une drogue légère. Je ne crois pas que nous allons avoir des problèmes. La peine de mort pour quelques centaines de grammes dans nos valises ? Nous ne fumons que dans nos chambres d’hôtel », poursuit le touriste non identifié. Middle East Monitor, mardi (5/1/2021).

    Selon les Israéliens vivant à Dubaï, le nombre croissant d’Israéliens visitant les EAU en général, et Dubaï en particulier, leur a fait croire qu’ils sont chez eux et peuvent faire ce qu’ils veulent.

    « La plupart des touristes israéliens à Dubaï ne portent pas de masques, ne maintiennent pas de distance sociale et risquent de recevoir des amendes très élevées », a déclaré l’Israélien, qui n’a pas été identifié.

    Environ 50 000 Israéliens ont visité les EAU depuis la signature de l’accord de normalisation en septembre 2020.

    Fait récent, les publicités et affiches touristiques sur Dubaï cachent une sombre réalité, représentée par des groupes d’hommes israéliens qui se dirigent vers de nouvelles destinations de vacances avec la prostitution en tête. Ils se remplissent les poches de milliers de dollars et, avec peu ou pas de conscience, passent leur temps aux Émirats arabes unis en passant d’une femme à l’autre.

    Il est devenu évident que n’importe quel touriste israélien à Dubaï peut sauter dans une chambre d’hôtel pour assister à une fête, payer 1 000 dollars et plonger dans la piscine de la tyrannie. Tout cela se passe au grand jour, tandis que les autorités émiriennes ferment les yeux sur les touristes qui passent une semaine à Dubaï à des fins de « tourisme sexuel ».

    Une autre personne impliquée dans ce sale business à Dubaï a déclaré qu’elle s’est rendue six fois à Bucarest, mais qu’elle croit maintenant avec certitude que Dubaï est devenu le plus grand bordel du monde avec ses grands et luxueux hôtels de plage. Il a donné un exemple : dans l’après-midi, des dizaines de femmes étaient assises sur des chaises colorées à l’extérieur des restaurants et des bars du complexe.

    Les données disponibles sur les touristes israéliens revenant des EAU montrent qu’ils doivent payer entre 1 800 et 2 000 dirhams (600 USD). Ils ont trouvé un nouveau « marché de la viande » et opèrent sans problème aux EAU, comme s’ils traînaient à Bucarest, Burgas ou Bangkok.

    Un journaliste israélien qui a rencontré un jeune homme en partance pour Dubaï a révélé que sa conversation comportait une déclaration sexuelle embarrassante, difficile à accepter, mais qui reflète ce qui se passe actuellement dans les Émirats arabes unis. On peut s’asseoir et manger au bord de la piscine tout en regardant les scènes frénétiques d’activité sexuelle.

    « Cela implique un mélange d’alcool, de filles et de sexe, et ils choisissent ce qu’ils veulent sur leur iPad ou leur téléphone portable », a déclaré un résident israélien qui n’a pas non plus souhaité être identifié.

    « Tout est ouvert, comme un menu avec des garnitures de pizza. Il existe également des cartes qui proposent des services de prostitution en voiture à Dubaï, notamment avec des filles d’origine est-européenne qui deviennent des travailleuses du sexe à Dubaï. Ces services coûtent 1 000 dirhams, soit environ 300 dollars. »

    Les Israéliens vont dans les boîtes de nuit à Dubaï, poursuit-il, et il y a des prostituées qui traînent avec tout le monde. « Elles ressemblent à des mannequins, à des filles d’Instagram en maillot de bain. Elles se retrouvent toutes dans un hall d’hôtel rempli de 100 à 150 filles qui travaillent dans un ‘marché de la viande’ à Dubaï, comme aux États-Unis. Chacune dépense 50 000 NIS, environ 15 000 dollars, pendant une semaine. C’est beaucoup d’argent. Un jour donné, j’emmène 5 filles dans le penthouse de l’hôtel. « 

    Les touristes sexuels israéliens ont révélé que les hôtels de Dubaï accueillent des prostituées du monde entier, notamment du Brésil, de Russie, du Pérou et de Bolivie, et coûtent plus de 700 dollars par nuit. (Lire aussi : Une belle hôtesse de l’air tuée dans le bain de l’hôtel, prétendument après un viol collectif).

    « C’est un voyage coûteux et seuls les Israéliens qui ont de l’argent vont à Dubaï. Un week-end à Dubaï coûte 30 000 dollars. Tout est cher. L’entrée au club est de 1 000 NIS par personne, puis vous achetez la bouteille, puis vous mangez, puis une personne. Les filles viennent là. Toi, et la nuit coûte 5 000 à 6 000 dollars », ajoute le touriste israélien.

    Il est difficile de croire que Dubaï est le témoin des pires excès de l’industrie du sexe, mais c’est vrai. Les Israéliens vont à Dubaï comme ils vont à Bucarest ou en Thaïlande, c’est juste qu’à Dubaï les prix sont beaucoup plus élevés et qu’on trouve des prostituées partout. Selon un échantillon aléatoire de touristes sexuels israéliens, Dubaï est désormais leur première destination, la ville numéro un pour le sexe, et il leur est plus facile de se rendre à Dubaï qu’en Roumanie, même si cela coûte plus cher.

    Ce qui se passe à Dubaï est une extension de l’industrie du sexe israélienne, avec des applications de prostitution qui annoncent des femmes opérant à Dubaï. Les Émirats arabes unis sont devenus la ville du péché dans le Golfe et l’une des capitales mondiales du tourisme sexuel. Le fruit de la normalisation est que les Israélites sont maintenant profondément impliqués dans tout un tas d’affaires honteuses.

    Netral News, 5 jan 2021

    Tags : Dubai; Emirats Arabes Unis, EAU, normalisation, Israël,

  • Le Musée Mohammed VI pour la civilisation de l’eau et le bureau de la FAO au Maroc s’associent pour la première fois pour célébrer la journée mondiale de l’eau

    « L’importance de l’eau pour notre confort et pour notre survie »

    Lorsque vous vous êtes réveillé.e.s ce matin, vous vous êtes probablement dirigé.e.s vers la salle de bain, pour vous laver les mains, le visage et vous brosser les dents.

    Vous avez certainement tout de suite enchaîné avec votre cafetière, en la remplissant d’eau qui coule en abondance du robinet de votre cuisine. Après avoir bu votre première tasse, peut-être avez-vous également laisser votre douche chauffer pendant quelques minutes pour atténuer l’air du début du printemps.

    Cela fait déjà énormément d’eau, et la journée ne fait que commencer !

    Pour beaucoup de personnes dans le monde, c’est une autre histoire. 1 personne sur 3 n’a pas accès à l’eau salubre et d’ici à 2050, jusqu’à 5,7 milliards de personnes pourraient vivre dans des zones en pénurie d’eau au moins un mois par an.

    L’un des principaux objectifs de la Journée mondiale de l’eau, qui est célébrée tous les ans le 22 mars, est de réfléchir à l’importance de l’eau non seulement pour notre confort mais aussi pour notre survie et prendre conscience que, pour des millions de personnes, l’accès peut être une lutte quotidienne.

    Conscient des enjeux stratégiques liés au secteur de l’eau, le Musée Mohammed VI pour la civilisation de l’eau -AMAN- et le bureau de la FAO au Maroc se sont associés pour la première fois pour célébrer cette journée qui a pour objectif de sensibiliser les populations aux différents enjeux liés à l’eau.

    Dans l’esprit avant-gardiste de cet établissement unique ont été projetés durant toute la journée du 22 mars 2020, le spot vidéo et les affiches de la journée mondiale de l’eau sur les écrans moniteurs de la première structure muséographique dédiée à l’histoire et la civilisation de l’eau au Maroc. Cette opération à travers laquelle le public a répondu présent malgré le contexte sanitaire engendré par la Covid-19, a permis d’attirer l’attention d’un certain nombre de visiteurs et a marqué le début d’une collaboration fructueuse entre les deux institutions.

    Pour rappel, le Musée Mohammed VI pour la Civilisation de l’Eau au Maroc – AMAN a été créé par le Ministère des Habous et des Affaires Islamiques en hommage au génie marocain dans la gestion de l’eau, au rôle historique des Habous dans la régie de l’eau, et en hommage à l’œuvre contemporaine de feu sa majesté Hassan II et sa majesté Mohammed VI dans la politique et les réalisations hydrauliques du royaume.

    Nations Unies au Maroc, 24 mars 2021

    Tags : Nations Unies au Maroc, Maroc, eau, Musée Mohammed VI pour la civilisation de l’eau, bureau de la FAO au Maroc,

  • Algérie : Une pénurie et des interrogations

    Le Ramadhan est à nos portes et le gouvernement Djerad devra gérer de la meilleure manière ce mois où la tension sur les produits de large consommation connaît une certaine dérégulation, parfois bien difficile à expliquer. En effet depuis un certain temps, la mercuriale connaît une augmentation qui touche pratiquement tous les produits. Certains se font même rares et créent une angoisse certaine chez les citoyens.

    Les marchés des fruits et légumes s’ils restent bien pourvus voient néanmoins les prix augmenter de manière remarquée, puisque certains produits sont passés du simple au double. Il en est de même pour les viandes, rouges ou surtout blanches puisque le kilogramme de la volaille a frôlé les 500 dinars, alors que quelques jours auparavant il oscillait entre 250 et 300 dinars.

    La pomme de terre, un produit largement consommé par les Algériens, a elle aussi connu une conséquente augmentation et se vend par certains endroits jusqu’à 100 dinars le kilogrammes. On pourrait énumérer ainsi une longue et interminable listes de produits dont les prix augmentent de manière brutale et inquiétante à la veille de ce mois sacré connu pour être un mois de grande consommation.

    Mais le produit qui pose réellement question aujourd’hui, c’est bien l’huile de table. Un produit qui, du jour au lendemain, a disparu des étals et créé une panique certaine auprès des consommateurs. Lesquels sont tombés dans une boulimique et anarchique consommation faisant table rase sur chaque arrivage de ce produit que ce soit chez les simples épiciers ou auprès des superettes.

    Une culture de consommation qui rend l’opération de régulation du marché bien plus compliquée qu’auparavant. Pourtant à croire tous les producteurs et les pouvoirs publics le produit est bien plus que disponible. Le groupe Cevital, selon ses responsables, met sur le marché, chaque jour, 1600 tonne d’huile de table, et il couvre à lui seul 140% de la demande locale. Plus encore, la production de 5 producteurs d’huile de table en Algérie couvre les besoins du marché national à plus de 300 % ! Avoir les chiffres, on ne comprend pas comment on est arrivé à cette situation et à cette pénurie qui reste inexplicable à plusieurs titres. La chose parait bien complexe et n’a pas encore révélé tous ses secrets, car fatalement derrière cette supposé pénurie se cache des manœuvres de grande envergure qu’il faudrait bien mettre en lumière. Et elle doit constituer une base de travail pour les pouvoirs public pour anticiper d’autres pénuries réelles ou fomentées comme on a eu à le vivre dans un passé récent avec la semoule.
    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 24 mars 2021

    Tags : Algérie, Ramadhan, huile, eau, fruits, légumes, prix,

  • Algérie : Eau…raison funèbre

    par Madjid Khelassi

    L’eau sera désormais rationnée…du fait de sa raréfaction cette année. Juste après le mois sacré du ramadan, elle ne coulera dans les robinets qu’un jour sur deux. L’annonce de cette mesure a été faite par le directeur de l’Algérienne des Eaux ( ADE).

    Le rationnement de l’eau potable, est selon lui, dû au faible taux de remplissage des barrages, inhérent à une squelettique pluviométrie cette année. Il ajoute, « si la situation ne s’améliore pas, sur les deux mois à venir, une drastique réduction des plages horaires est inévitable».

    Aussi l’alimentation quotidienne qui se situait entre 10 et 18 heures sur 24, passera entre 6 et 12 heures, voire 1 jour sur 2.

    Face à l’urgence, dit le directeur de l’ADE , plusieurs projets sont à l’étude pour endiguer ou parer à la crise, et les pouvoir publics travaillent sur la réalisation de quatre nouvelles stations pour atténuer le stress hydrique au niveau d’Alger.

    Il estime que le vrai remède est le dessalement de l’eau de mer, et la mise en valeur des ressources prouvées et situées dans le sud, non sans ajouter que l’Algérie dispose de l’une des plus grandes réserves d’eau douce du monde, à savoir la nappe Albienne , d’une capacité de 40 000 milliards de mètres cubes et dont il est possible d’utiliser annuellement l’équivalent de 5 milliards de mètres cubes par an.

    Il poursuit avec le fléau de ce qu’il appelle «les eaux non facturées» qui sont les branchements illicites, et dont l’ampleur dépasse la norme internationale. Il conclut en nous édifiant sur le coût moyen de production du mètre cube qui est de 60 dinars alors que sa commercialisation est fixée à 6,30 dinars !

    En attendant que les eaux de mer et du désert nous abreuvent….allez ! À vos bassines , jerricans, tonneaux ,citernes et tutti quanti.

    Chaque nuit, en cleptomanes du sommeil, les populaces, chaparderont leurs heures de rêves au profit d’une eau presque miraculeuse .Chaque soir, ce sera le requiem du robinet dans une eau…raison presque funèbre.

    Certains quartiers seront à vaux-l’eau, d’autres à eau…risque, quelques uns en eau de boudin voire en eau trouble. Certains zigs seront eau…piquet, eau…four et au moulin humide.

    Et d’autres le prennent déjà du bon côté en psalmodiant…que l’on se retrouvera tous dans l’eau…delà !

    La Nation, 23 mars 2021

    Tags : Algérie, eau, pénurie,