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  • Algérie: Des mesures pour renforcer la coopération avec Riyad

    Tags : Arabie Saoudite, Algérie, liens économique, relations bilatérales, échange,

    RIYADH : L’Algérie tient à renforcer les liens économiques avec l’Arabie saoudite, a déclaré l’ambassadeur d’Algérie au Royaume, Mohamed Ali Boughazi, cité par Asharq Al-Awsat.

    « Pour notre part, nous nous efforcerons de tout mettre en œuvre pour élever les relations de coopération entre nos deux pays au plus haut niveau », a affirmé Boughazi.

    Le haut diplomate a déclaré au journal que les deux pays partageaient des points de vue similaires sur de nombreuses questions politiques et économiques, ce qui, selon lui, ressortait de la coordination entre les deux pays dans des forums internationaux tels que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et l’OPEP+.

    L’ambassadeur a également exprimé le soutien de son pays à la candidature du Royaume pour organiser l’Expo 2030. « Le nombre d’accords signés entre les deux pays a dépassé 30 », a déclaré Boughazi.

    Il a déclaré que les accords couvrent plusieurs secteurs économiques et incluent la création d’une société d’investissement et d’un conseil d’entreprise conjoint.

    « Nous chercherons à porter la coopération économique au plus haut niveau », a-t-il déclaré.

    « Notre priorité est maintenant de travailler à l’intensification des visites mutuelles entre investisseurs et hommes d’affaires des deux pays », a-t-il ajouté.

    Parlant du volume actuel des échanges entre les deux pays, le diplomate a déclaré qu’il ne reflétait pas le véritable potentiel.

    « Une nouvelle loi sur l’investissement a été promulguée qui offre de nombreux avantages et offre de nombreuses facilités aux investisseurs résidents et non-résidents », a révélé Boughazi, ajoutant que les conditions sont très favorables aux hommes d’affaires saoudiens pour investir en Algérie. « Nous travaillerons avec les Saoudiens pour surmonter les difficultés et mettre en œuvre des projets d’investissement matures », a-t-il déclaré.

    Boughazi a souligné la volonté de son pays de coopérer avec les nouvelles initiatives saoudiennes dans les domaines de l’économie verte et de l’énergie propre.

    Source : Arab News, 19 fév 2023

  • Coopération Algérie-Tunisie: Entre discours et réalité économique

    La coopération entre l’Algérie et la Tunisie, entre les discours et la réalité économique : des échanges marginaux

    Dans la pratique des relations internationales n’existent pas de sentiments mais que des intérêts et les réseaux décentralisés qui ont remplacé les relations de chefs d’Etat à Etat et de Ministère à Ministre d’où des stratégies d’adaptation de l’Algérie au nouveau monde.

    1.-Les principaux indicateurs et partenaires de la Tunisie

    Le PIB tunisien a été estimé par le FMI en 2020 à 39,24 milliards de dollars pour une population de 11,82 millions d’habitants. Le taux de chômage est passé, au premier trimestre de 2021, à 17,8% contre 17,4% au quatrième trimestre de 2020, selon l’Institut national de la statistique (INS) et en moyenne annuelle, l’inflation s’est établie en 2020 à 5,6% contre 6,7% en 2019 et 7,3% en 2018 avec plus de 6% pour le premier semestre 2021. La valeur de la monnaie a évolué ainsi par rapport à l’Euro 2016 ? 2,29 – 2018 3,12, en 2020 3,21 et le taux de change au 16/12/2021 a été de 1TND, 1 USD = 2,8868 TND, 1 EUR = 3,2584 TND. Les exportations tunisiennes se sont établies à 29,6 milliards de dinars (10,6 milliards de dollars) et les importations à 40,1 milliards de dinars (14,4 milliards de dollars, creusant le déficit de la balance commerciale. Pour le premier trimestre 2021, cette tendance est accentuée puisque le déficit de la balance commerciale (la différence entre la valeur des exportations et des importations) a augmenté de 14,1 %, soit 933,7 millions de dinars (333,4 millions de dollars), en glissement annuel. En prenant la balance des patients car la balance commerciale est peu significative, n’incluant pas les mouvements de capitaux et les services, la dette extérieure de la Tunisie s’est élevée à 41,038 milliards de dollars en 2020.

    Face à ces tensions financières, la Tunisie se trouve contrainte de recourir au FMI, où des discussions sont en cours depuis le 18 novembre 2021 espérant obtenir avant la fin de l’année 2021 un prêt de près de 4 milliards de dollars (3,3 milliards d’euros). C’est que l’économie est en berne où selon les projections de la Banque mondiale 2021, la ventilation sectorielle de la contraction du PIB due à la COVID-19 en Tunisie est telle que les six secteurs les plus durement touchés ou «à haut risque» sont les suivants : tourisme ou hôtellerie, cafés et restaurants (recul escompté de 25 %); textiles (16 %); industrie mécanique et électrique (15 %); transport (13 %); commerce (5 %); et construction ou génie civil et bâtiment (5 %). Ces six secteurs «à haut risque» emploient une part importante de la population allant de 47 % des employés dans le décile le plus pauvre à 53-54 % dans les 4e , 5e et 6e déciles. La structure du commerce extérieur est dominée par le tourisme, des produits issus des PMI,PME dont le textile , l’huile d’olive et les produits d’hydrocarbures constituent les principales importations de la Tunisie (environ 16% de toutes les importations), suivis des véhicules, des appareils électriques, du blé…..

    L’Union européenne est le principal partenaire commercial de la Tunisie, représentant plus de la moitié de ses importations et exportations. Selon les données de la banque mondiale pour 2019, les principaux partenaires de la Tunique sont par ordre décroissant la France avec 29,1%, l’Italie 16,2%, l’Allemagne 12,8%, l’Espagne avec 3,8% , l’Algérie avec 2,7%,(390 millions de dollars ) le Royaume Unis avec 2,2%, Pays Bas avec 2,0%, les USA avec 1,8%, la Belgique avec 1,7% et le Maroc avec 1,6%. Les principaux fournisseurs sont l’Italie avec 15,4%, la France avec 14,2%, la Chine avec 9,5%, l’Allemagne avec 6,8%, l’Algérie avec 6,6%,(699 millions de dollars) la Turquie 4,5%, l’Espagne 4,1%, les Usa 3,2%, la Russie 2,3% et l’Egypte 2,2%. En mars 2019, le Parlement tunisien a ratifié l’adhésion officielle du pays au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA, une zone de libre-échange commune avec vingt États membres s’étendant de la Libye au Swaziland)) et est signataire de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA)

    2.-Les principaux indicateurs et partenaires de l’Algérie

    Le PIB algérien en 2020 selon la banque mondiale est de 145, 2 milliards de dollars pour une population 43,85 millions d’habitants et le taux de chômage dépasse les 14,5%.Devant prendre ave précaution les données l’indice n’aynt pas été réactualisé depuis 2011, en 2020, le taux d’inflation avait atteint 2,4% contre 2% en 2019, avec une poussée pour 2021 entre 4/5% selon l’ONS . Le stock de la dette extérieure de l’Algérie à fin 2020 a atteint 5,178 milliards de dollars contre 5,492 milliards de dollars en 2019,selon le rapport “International Debt Statistics 2022. La dette publique, s’établirait à 56% du PIB et les réserves de changes, du fait des restrictions drastiques des importations est évalué à 44 Mds USD fin mai 2021. L’Algérie comme la Tunisie, l’impact du coronavirus et de la baisse des recettes d’hydrocarbures principale entrée en devises a impacté l’activité économique qui fonctionne à peine à 50% de ses capacités. La cotation du dinar officiel au 15/12/2021 est de 138,88 dinars un dollar et 156,98 dinars un euro. Les importations de l’Algérie ont enregistré, en 2020, une baisse de 18%, soit 34,4 milliards de dollars, et les exportations de 33%, soit 23,8 milliards de dollars.

    Comme la Tunisie l’Europe reste un partenaire clef pour l’Algérie comme en témoigne la structure du commerce extérieur de l’Algérie pour 2020. Les pays de l’UE dans leur ensemble forment le partenaire commercial principal avec 48.5% des importations et 56.8% des exportations pour 2020. Par rapport à 2019, les importations en provenance de l’UE ont enregistré une baisse de l’ordre de 17.7% passant de 18.6 Mrd à 14.8 Mrd USD. De même, les exportations de l’Algérie vers ces pays ont baissé de 34.1%, soit à 13.4 Mrd USD. A l’intérieur de l’UE, on peut relever que le principal client de l’Algérie est à nouveau (comme en 2018) l’Italie avec 14.5% des ventes à l’étranger, suivi de la France, première de cette catégorie en 2019 et désormais en seconde position avec 13.7%, suivie par l’Espagne avec 9.8%. En termes d’importations, la France occupe toujours le premier rang au sein de l’UE avec 10.6%, suivie par l’Italie et l’Espagne avec des taux de 7.1% et de 6.2% du total. Les échanges dans le cadre de l’accord avec les pays de la l’Accord de la Grande zone arabe de libre-échange (GZALE), ont enregistré une baisse de 9.6% en 2020 par rapport à l’année 2019, passant de 1.3 Mrd USD à 1.2 Mrd USD en rappelant que l’Algérie a ratifié fin 2019 l’accord ZLECAf, qui est entré en vigueur en janvier 2021, prévoyant la suppression des droits de douane pour 90 % des lignes tarifaires sur 5 ans pour les pays les plus développés et sur 10 ans pour les pays les moins développés.

    Dans le cadre de la Grande zone arabe de libre échange (GZALE), l’Algérie traite essentiellement avec 3 pays, à savoir la Tunisie, l’Egypte et le Maroc, qui représentent 80% des échanges commerciaux entre l’Algérie et les pays arabes et africains, qui ne dépassent pas les 3 milliards USD (1,5 Mds USD d’exportations et 1,5 Mds USD d’importations). Les pays de l’Asie viennent en 2e position par zone géographique avec une part de 32.73% des importations de l’Algérie et de 28.7% des exportations vers ces pays avec une nette diminution passant de 9.2 Mrd à 6.8 Mrd USD. Parallèlement, les importations de l’Algérie en provenance de ces pays ont enregistré une diminution importante de 23.5%, passant de 14.7 Mrd USD à 11.3 Mrd USD. L’essentiel des échanges commerciaux avec cette région étant réalisé avec la Chine, qui reste le premier fournisseur de l’Algérie, malgré une nette baisse des importations en 2020 (24.5% de baisse, soit de 7.6 Mrd USD à 5.8 Mrd USD), la Chine représentant 51.4% des importations et 17.1% des exportations, et l’Inde 6.5% des importations et 9.6% des exportations.

    Les échanges avec les pays d’Amérique (majoritairement USA, Brésil et Argentine) ont enregistré une baisse de 27.8% par rapport à 2019 (de 9.5 Mrd USD à 6.9 Mrd USD), les exportations étant passées de 3.9 à 1.5 Mrd USD (baisse de 60.4%), tandis que les importations ont baissé légèrement, de 5.6 Mrd USD à 5.3 Mrd USD (chute de 5.1%). La valeur des échanges avec l’Afrique a enregistré une baisse de 13% par rapport à 2019, soit une diminution de 456.3 Mio USD et les importations ont connu une baisse de de 16.2% (de 1.3 Mio à 1.1 Mio USD) et les exportations chutent également de 11.1% (de 2.2 Mio à 1.9 Mio USD), le volume très faible des exportations vers l’Afrique, 53% étant destinées à la Tunisie et 24% au Maroc.

    D’une manière générale, l’Algérie ne connaît pas l’aisance financière du passé et devrait connaître de vives tensions budgétaires et donc sociales entre 2022/2023, rendant urgent une autre gouvernance pour relancer la machine économique en panne.

    3- L’intégration, un facteur de prospérité et de stabilité régionale

    Il ne faut pas vivre d’utopie, l’intégration ne se décrète pas afin de mieux s’insérer harmonieusement dans le cadre des nouvelles relations tant géo-stratégiques qu’économiques internationales. L’intégration doit reposer comme le recommande plusieurs rapport internationaux sur trois objectifs( voir rapport de la banque mondiale , octobre 2020-107 pages- sur les taux d’intégration de la région Mena) : l’efficacité économique, sous tendue par la promotion du libre-échange à travers l’élargissement et l’approfondissement des accords commerciaux et d’autres instruments, tels que les règles d’origine ; la convergence progressive du revenu par habitant et des niveaux de vie entre les pays, grâce à des réformes sectorielles parallèles, à la coopération interinstitutionnelle et à l’harmonisation des réglementations et enfin la prévention manifeste des inégalités sociales et territoriales qui résulteraient naturellement de la libéralisation des échanges, par la fourniture de biens et des mesures spécifiques ciblant le niveau local et les couches vulnérables.

    L’étude de la banque mondiale de 2021 sur les intégrations régionales montrent qu’existent d’importantes disparités entre els zones : Mercorurs entre 14,7 et 16,4%, Cedeao entre 8,7 et 11,5%, Comesa entre 5,7 et 5,9% ; Cea entre 3,7 et 5,9% et l’UMA entre 2,4 et 2,9% étant la zone qui connaît le moins d’intégration se percutant sur le niveau de croissance. Certes pour l’Afrique, avec plus d’un milliard de consommateurs et un PIB combiné d’environ 3 000 milliards de dollars américains, la nouvelle zone de libre-échange continentale crée le deuxième plus vaste marché mondial derrière le Partenariat régional économique global en Asie et dans le Pacifique. Mais reste pourtant un long parcours pour dynamiser les échanges intra africains, où après un pic en 2015, le commerce intra-africain a reculé en 2020 pour atteindre le même niveau qu’en 2012 représentant environ 15,2% selon la CNUECD.

    Les échanges dans le cadre de l’accord avec les pays de la l’Accord de la Grande zone arabe de libre-échange (GZALE) sont également dérisoires. .Quant aux échanges entre l’Algérie et la Tunisie, elles sont estimées à environ 1,2 milliard de dollars, les deux pays, à un degré moindre pour l’Algérie, étant arrimée à l’Europe avec des structures d’échange différentes. Il est important par ailleurs de rappeler qu’en plus des prêts anciens et récents de 300 millions de dollars, en février 2020, le président de la république avait annoncé un dépôt de 150 millions de dollars à la Banque centrale tunisienne (BCT), à titre de garantie, et accordé des facilitations pour le paiement par la Tunisie de ses achats de carburants et de gaz algériens. Par ailleurs, pour le Transmed, d’une capacité de 33,5 milliards de mètres cubes gazeux. d’une longueur de 370 km en Tunisie , en contrepartie de la traversée de son territoire et de l’entretien qu’elle assure sur sa section, la Tunisie reçoit environ 6 % du gaz transporté, cette quote-part assurant une part importante de sa propre demande.

    En résumé, pour les relations entre l’Algérie et la Tunisie, il ne faut pas s’appesantir uniquement sur le volet économique qui est pour l’instant marginal (voir notre interview à la télévision Algerie24 du 16/12/2021) , existant des données stratégiques, notamment le dossier libyen, où les deux pays peuvent contribuer à la stabilité des deux rives de la Méditerranée et de l’Afrique.

    Par Dr Abderrahmane MEBTOUL, Professeur des universités, expert international

    #Algérie #Tunisie #Change #Economie #Partenariat #Coopération

  • Tunisie: Benabderrahmane prépare la visite de Tebboune

    Tunisie: Benabderrahmane prépare la visite de Tebboune – Kaïs Saïed, coopération, sécurité, échange,

    D’IMPORTANTS ACCORDS SERONT SIGNÉS LORS DE LA PROCHAINE VISITE DU PRÉSIDENT TEBBOUNE EN TUNISIE : Benabderrahmane à Tunis pour préparer le terrain
    En préparant la prochaine visite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre, ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, s’est rendu jeudi en Tunisie. Cette visite d’une journée, à laquelle a pris part une importante délégation ministérielle intervient en prévision d’échéances bilatérales importantes et en concrétisation de la volonté commune des deux parties de renforcer la coopération bilatérale au mieux des intérêts des deux pays.

    En effet, selon le communiqué des services du Premier ministère, cette visite souligne la volonté des deux pays de renforcer les relations bilatérales et de mettre en place une stratégie intégrée, surtout que « les relations algéro-tunisiennes revêtent un caractère particulier et exceptionnel au regard de la profondeur des liens d’amitié et de fraternité existant entre les deux pays ». Rappelant dans ce registre que les deux pays entretiennent des relations privilégiées notamment sur le plan économique, sachant que la Tunisie est le deuxième partenaire économique de l’Algérie en Afrique, et que les deux parties sont soucieuses d’approfondir l’année de la concertation et de renforcer la coordination sur les questions régionales et internationales.

    Sur le plan politique, l’Algérie et la Tunisie sont unies, de longue date, par des liens de fraternité et veillent à les renforcer sur le plan économique conformément aux intérêts communs des deux pays, en témoigne la visite de travail en février 2020 du président tunisien, Kaïs Saïed qui avait choisi l’Algérie comme première destination après son accession au pouvoir, à l’invitation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. L’appui total apporté par l’Algérie à la Tunisie durant la période difficile qu’elle a traversée récemment, son soutien permanent aux Tunisiens face à la crise financière, son aide pour contenir la propagation de la pandémie du coronavirus outre la coopération commune en matière de sécurité aux frontières sont autant de facteurs qui consacrent le caractère privilégié des relations bilatérales qui prennent une dimension stratégique et vitale.

    Dans la foulée, le Premier ministre a été reçu jeudi à son arrivée à Tunis par le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed. A l’issue de la rencontre des deux parties, Benabderrahmane a affirmé, qu’il a pu transmettre au chef d’État tunisien les salutations « sincères » de son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune. « Nous avons souligné le caractère stratégique de nos relations et la nécessité de les renforcer pour de nouvelles perspectives entre nos deux pays conformément aux orientations des deux chefs d’États et en tant que gouvernements nous œuvrons à matérialiser ces orientations.

    Tous les dossiers sont en cours d’examen et nous avons franchi des étapes importantes pour les finaliser afin que les protocoles, qui concernent principalement les domaines économiques, l’industrie, les travaux publics, l’énergie et le commerce, soient signés lors de la visite d’Abdelmadjid Tebboune en Tunisie. Nous sommes ici pour bien préparer cette visite », a-t-il déclaré.

    Par ailleurs et lors de cette même visite, Benabderrahmane s’est entretenu également avec la cheffe du Gouvernement tunisien, Najla Bouden au Palais du gouvernement tunisien. En parallèle, des rencontres sectorielles bilatérales ont été tenues entre les ministres accompagnant Benabderrahmane et leurs homologues tunisiens. Ces rencontres concernent le secteur de coopération économique; commerciale et de développement des régions frontalières; regroupant, ainsi, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig; et les ministres tunisiens du Commerce et du développement des exportations, Fadhila Rabhi Ben Hamza,; de l’Economie et de la planification, Samir Saïd et de la Santé, Ali Merabet.

    Au volet coopération énergétique et industrielle, une rencontre a été tenue entre les ministres de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab; de l’Industrie, Ahmed Zeghdar avec la ministre tunisienne de l’Industrie, Neila Gongi. Pour ce qui est de la coopération dans les domaines des transports et des équipements, Nasri rencontre les ministres tunisiens des Transports, Rabii Majidi et de l’Equipement et de l’Habitat, Mme Sarra Zaâfrani.
    Sarah Oubraham

    Le Courrier d’Algérie, 11/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Tebboune

  • Algérie-Libye: Un Maghreb uni au service des Maghrébins

    La Libye est de retour. Fini donc le drame incommensurable d’un peuple victime d’une intervention militaire occidentale illégitime et injustement dépossédé de ses richesses. La page douloureuse de la guerre par procuration est désormais tournée pour aborder l’ère de la réconciliation, de la stabilité et de la reconstruction nationale. A pas sûr, la nouvelle Libye avance pour se défaire à jamais des séquelles de la printanisation chaotique et sanguinaire. Le cap est résolument mis sur le rétablissement de l’ordre constitutionnel et institutionnel revendiqué, dès le déclenchement de la crise, par l’Algérie au côté de la Libye, en toutes circonstances, et soucieuse de faire taire les armes de la fitna lorsque les armes de la destruction massive ont plongé le peuple libyen dans un enfer inqualifiable.

    «Comment pouvons-nous oublier ce que le peuple frère libyen avait apporté comme soutien matériel et moral à notre Glorieuse guerre de libération nationale. Comment ne pas se remémorer avec fierté «les deux batailles d’Issine», le 3 octobre 1957 et le 25 septembre 1958, où le sang libyen s’est mêlé au sang algérien dans une image des plus suprêmes de sacrifice et dans un sens des plus nobles de la foi en un destin commun», a souligné le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, procédant à l’ouverture du forum économique algéro-libyen, en présence du ministre du Commerce, Kamel Rezig et de son homologue libyen, Mohamed El Hawj.

    Le devoir de solidarité commande aujourd’hui la mobilisation de tous les moyens politique et diplomatique pour permettre le retour en force de la Libye sur la scène internationale et tracer la voie à un avenir commun. Il impose un partenariat maghrébin au service des peuples maghrébins dont les prémices sont perceptibles dans l’intervention prompte de la Sonelgaz pour le rétablissement du courant électrique à Tripoli, la signature d’une convention entre la Sonelgaz et la société libyenne Général Electric Compagny pour la production, le transport et la distribution de l’électricité et du gaz en Libye, et la contribution de la Sonatrach pour la reconstruction et l’entretien des champs et des ports pétroliers.

    Le Maghreb uni et à voix forte n’est pas une lubie. Il est une réalité vivante incarnée par la volonté des deux pays de lancer sans tarder les chantiers d’un partenariat gagnant-gagnant. Les perspectives se déclinent dans la mise en place d’une zone de libre-échange, l’ouverture des lignes maritime, aérienne et terrestre reliant Debdeb à Ghadamès. Les potentialités algéro-libyennes sont énormes. Elles permettent le développement d’un partenariat commercial qui ambitionne de porter les échanges commerciaux à hauteur de 3 milliards de dollars (contre 59 millions de dollars actuellement).

    Ensemble, l’Algérie des réformes économiques et la Libye stable et sûre peuvent relever le défi de l’intégration maghrébine.

    Horizons, 30 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Libye, Maghreb, coopération économique, échange, commerce, viste d’Abdelhamid Dbeibah en Algérie,

  • L’Algérie et la Libye cherchent à dynamiser leurs relations commerciales

    Alger, 30 mai (Prensa Latina) Des responsables et hommes d’affaires algériens et libyens ont organisé un Forum économique pour renforcer les relations commerciales bilatérales, a fait savoir dimanche le ministère du Commerce dans cette capitale.

    L’institution a révélé que, lors du forum, les deux parties ont appelé à faciliter les procédures et la logistique afin d’augmenter les échanges de plus de 3 milliards de dollars, en évaluant le grand potentiel commercial entre les deux pays maghrébins voisins.

    Le succès de cette alliance dépend du soutien tangible et pragmatique des hommes d’affaires algériens et libyens pour réactiver le Conseil conjoint des affaires à travers le rôle institutionnel de la Chambre de commerce et d’industrie dans les deux pays, a déclaré le ministre algérien du Commerce, Kamel Rezig. De son côté, le ministre libyen de l’Économie et du Commerce, Mohamed Al Hawij, a appelé à la création d’une zone franche entre les deux pays, et à l’ouverture du point de passage frontalier Debdeb-Ghadamès pour renforcer les échanges bilatéraux.

    Actuellement, les échanges commerciaux entre les deux pays s’élèvent à 65 millions de dollars, dont 59 millions d’exportations algériennes vers la Libye.

    Etiquettes : Algérie, Libye, commerce, échange, exportations,

  • La Suisse saborde le projet de traité européen en rupture avec son principal partenaire commercial

    Des années de négociations visant à lier plus étroitement la Suisse au marché unique de l’Union européenne ont échoué mercredi, lorsque le gouvernement suisse a abandonné un projet de traité de 2018 cimentant les liens avec son principal partenaire commercial.

    Confronté à une forte opposition intérieure au pacte, le cabinet a déclaré qu’il allait rompre les discussions et tenter de tourner la page avec le bloc, qui entoure la Suisse enclavée.

    « Nous ouvrons un nouveau chapitre dans nos relations, espérons qu’il sera fructueux », a déclaré le président Guy Parmelin lors d’une conférence de presse.

    Depuis dix ans, Bruxelles fait pression pour obtenir un traité qui s’ajouterait à une mosaïque d’accords bilatéraux et permettrait à la Suisse d’adopter systématiquement les modifications apportées aux règles du marché unique. Il aurait également fourni un moyen plus efficace de résoudre les différends.

    « Sans cet accord, cette modernisation de nos relations ne sera pas possible et nos accords bilatéraux vieilliront inévitablement », a déclaré la Commission européenne.

    Berne a déclaré que des différences substantielles subsistaient sur des aspects clés de l’accord – notamment sur la libre circulation des personnes, l’accès des citoyens de l’UE aux prestations sociales suisses et les aides d’État. en savoir plus

    « Le Conseil fédéral (gouvernement) a pris aujourd’hui la décision de ne pas signer l’accord, et a communiqué cette décision à l’UE. Les négociations sur le projet de l’InstA (traité) sont ainsi terminées », a-t-il déclaré.

    Les liens économiques entre l’UE et la Suisse sont désormais régis par plus de 100 accords bilatéraux remontant à 1972. Ils restent en vigueur.

    Mais renoncer à un accord pourrait, à terme, perturber et compromettre l’appartenance de facto de la Suisse au marché commun de l’UE, que Berne tient à conserver, contrairement à la Grande-Bretagne, qui a effectué une sortie brutale du bloc.

    L’échec de la signature du traité bloque la Suisse pour tout nouvel accès au marché unique, comme une union de l’électricité ou une coopération en matière de santé.

    Les accords existants s’éroderont également au fil du temps, comme dans le cas d’un accord sur le commerce transfrontalier transparent des produits de technologie médicale qui a expiré cette semaine.

    Les responsables suisses ont déclaré qu’ils demanderaient au Parlement de débloquer 1,3 milliard de francs suisses (1,45 milliard de dollars) de « paiements de cohésion » versés aux membres de l’UE, qui ont été gelés dans le cadre d’une dispute en 2019 sur la reconnaissance mutuelle des règles boursières.

    M. Parmelin a déclaré qu’il était inutile d’essayer d’estimer les coûts économiques potentiels de l’échec de l’accord sur le traité.

    Le ministre des affaires étrangères, Ignazio Cassis, a concédé qu’il y aurait des inconvénients pour la Suisse, mais a déclaré que l’érosion des accords bilatéraux existants se ferait lentement.

    « Cela nous donne le temps de réagir avec des mesures d’atténuation », a-t-il déclaré.

    Etiquettes : Suisse, Union Européenne, UE, commerce, échange, partenariat,

  • Prensa Latina : Cuba ratifie au Maroc la volonté de partager ses expériences

    Rabat, 1 mai (Prensa Latina) L’ambassadeur cubain au Maroc, Javier Dómokos, a ratifié aux autorités du pays africain la volonté de son gouvernement de partager des expériences dans les domaines de la santé et de la biotechnologie, a-t-on appris aujourd’hui de sources diplomatiques.

    Dans le dialogue avec le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb, le représentant cubain a présenté les avancées de la plus grande des Antilles dans ces matières, qui jouissent d’un grand prestige et d’une reconnaissance internationale.

    Au cours de l’échange, M. Dómokos a évoqué le potentiel de Cuba dans le domaine de la biotechnologie et de la recherche scientifique, et a donné comme exemple l’Heberprot-P, un médicament innovant pour le traitement de l’ulcère du pied diabétique, commercialisé ici.

    D’autres sujets d’intérêt commun abordés lors de la réunion concernaient les actions de chaque pays pour faire face à la propagation du SRAS-CoV-2, à l’origine de la pandémie de Covid-19, et les leçons que la maladie laisse en termes de souveraineté technologique et de médicaments.

    La nation antillaise développe actuellement cinq vaccins candidats pour lutter contre le virus mortel, dont deux, Soberana 02 et Abdala, sont en phase trois de test.

    Les gouvernements de La Havane et de Rabat ont annoncé le 21 avril 2017 et procédé au siège de la Mission permanente de Cuba auprès des Nations unies à la signature du rétablissement des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs.

    Prensa Latina, 01 mai 2021

    Etiquettes : Cuba, Maroc, échange,


  • Le dilemme commercial de Biden avec l’UE : plus de douleur pour Harley, les distillateurs ou le retrait des tarifs sur les métaux ?

    L’administration Biden est confrontée à un dilemme majeur dans son différend avec l’Union européenne sur les droits de douane sur l’acier et l’aluminium de l’ère Trump : faire marche arrière pour éviter une douleur aiguë à Harley-Davidson Inc et aux distillateurs de whisky ou maintenir les droits même s’ils exacerbent maintenant les pénuries aiguës pour les fabricants américains.

    L’UE a menacé de doubler les droits de douane sur les motos Harley-Davidson (HOG.N), le whisky de fabrication américaine et les bateaux à moteur pour les porter à 50 % le 1er juin, coupant ainsi tout espoir résiduel d’exportations vers le continent.

    Le président Joe Biden s’est engagé à maintenir les protections tarifaires pour les industries de l’acier et de l’aluminium jusqu’à ce que le problème de la capacité de production excédentaire mondiale – largement centrée sur la Chine – puisse être résolu.

    Son sentiment a été repris par la représentante américaine au commerce, Katherine Tai, mercredi, et sa secrétaire au commerce, Gina Raimondo, a déclaré au début du mois que les tarifs douaniers « ont contribué à sauver des emplois américains dans les industries de l’acier et de l’aluminium. »

    Harley-Davidson a également été frappé par une décision d’un tribunal européen selon laquelle ses motos produites en Thaïlande seront traitées comme des produits américains, ce qui les soumet également au tarif de 50% – en plus du tarif normal de 6%.

    « Sans les droits de douane, qui menacent aujourd’hui notre potentiel d’exportation, nous pourrions investir dans l’emploi dans nos usines américaines », a déclaré Jochen Zeitz, directeur général de Harley, lors d’une conférence téléphonique sur les résultats. « Au lieu de cela, nous sommes confrontés à des droits de douane énormes dans une guerre commerciale – dans une guerre commerciale dont nous ne sommes pas responsables. »

    La société basée à Milwaukee mise beaucoup sur l’Europe, son deuxième marché le plus important, pour contribuer à alimenter sa stratégie de redressement. Mais des droits de douane plus élevés donneraient à ses rivaux, notamment Triumph, Honda (7267.T) et Suzuki (7269.T), un avantage massif en matière de prix.

    À Bristol, en Pennsylvanie, le distillateur artisanal de Dad’s Hat Pennsylvania Rye Whiskey a récemment réussi à expédier sa première palette à un distributeur européen en plus de deux ans, après que les droits de douane actuels de 25 % aient freiné une activité d’exportation croissante en 2018.

    « Si vous doublez ces droits de douane, oubliez tout ça. Ce serait terminé », a déclaré Herman Mihalich, propriétaire de Mountain Laurel Spirits LLC, à propos de ses perspectives d’exportation.

    SIDERURGISTES : TENIR LA LIGNE

    Le syndicat United Steelworkers et les usines qui emploient ses membres demandent instamment à l’administration de continuer à soutenir les droits de douane de la section 232 sur l’acier et l’aluminium, en faisant valoir que leur suppression permettrait à l’acier chinois subventionné de revenir sur le marché américain via des pays tiers.

    Le président du Syndicat des Métallos, Tom Conway, a reconnu la douleur de Harley, mais a déclaré que les protections devaient rester en place jusqu’à ce que la capacité excédentaire chinoise soit réduite.

    « Certaines personnes sont blessées lorsque ce genre de choses se produit. Je comprends donc ce qu’ils disent. Mais je ne pense pas que la mesure 232 puisse être levée », a déclaré M. Conway à Reuters, ajoutant que la question pourrait peut-être être réglée par des quotas d’importation d’acier pour l’Europe.

    La représentante américaine au commerce, Mme Tai, a déclaré aux sénateurs qu’elle travaillait avec ses homologues de l’UE pour trouver une solution, mais qu’ils devaient s’attaquer au problème de la capacité excédentaire de la Chine, qui produit la moitié de l’acier mondial.

    Elle a déclaré qu’elle espérait que les responsables de l’UE considéraient le problème « comme un défi aussi sérieux que le nôtre pour leur capacité à produire et à être compétitifs dans le domaine de la sidérurgie, et qu’en travaillant ensemble, nous pourrions résoudre ces séries de droits de douane afin de pouvoir unir nos forces sur une vue d’ensemble ».

    L’UE n’a jamais accepté les prémisses des droits de douane de 25 % sur l’acier et de 10 % sur l’aluminium imposés par l’ancien président Donald Trump en mars 2018, droits fondés sur une loi commerciale datant de la guerre froide visant à protéger les industries nationales jugées essentielles à la sécurité nationale.

    Les critiques de l’UE aux industries consommatrices de métaux et la Chambre de commerce des États-Unis ont fait valoir que les métaux étaient des produits de base disponibles en quantité suffisante pour répondre aux besoins de défense des États-Unis et que les producteurs européens dans les pays qui sont des alliés de confiance des États-Unis ne présentent aucune menace pour la sécurité des États-Unis.

    Sabine Weyand, directrice générale de la section commerciale de la Commission européenne, a déclaré au début du mois qu’elle craignait que les deux parties ne « manquent de temps ».

    UN MARCHÉ SERRÉ

    Lorsque les droits de douane ont été imposés, l’industrie sidérurgique présentait un visage très différent de celui qu’elle présente actuellement, où l’offre est limitée. Les importations affluaient, prenant près de 30 % du marché américain et maintenant les prix au comptant de l’acier laminé à chaud dans le Midwest américain en dessous de 600 dollars la tonne.

    L’objectif des tarifs douaniers était de ramener les aciéries américaines à 80 % de leur capacité, un niveau auquel elles pouvaient prospérer, et les importations ont chuté à environ 15 % du marché américain en janvier.

    Mais cette semaine, dans un contexte de graves pénuries causées par la pandémie de coronavirus, ce prix au comptant dépasse les 1 500 dollars la tonne, ce qui, selon certains utilisateurs d’acier, rend l’importation d’acier et le paiement des droits de douane de 25 % moins coûteux dans certains cas.

    Les importations d’acier ont fait un bond de 20,7 % en mars par rapport à février pour atteindre 2,3 millions de tonnes, même si le total depuis le début de l’année n’a augmenté que de 3,1 %, selon les données de l’American Iron and Steel Institute.

    « Je pense que nous sommes en présence d’une tempête parfaite en termes de contraintes de capacité et de hausse de la demande. Et les aciéries, à tort ou à raison, gèrent cela par les prix », a déclaré Todd Leebow, président de Majestic Steel USA, un centre de services sidérurgiques basé à Cleveland et spécialisé dans l’approvisionnement en acier de fabrication américaine.

    « Si nous voulons acheter de l’acier au comptant auprès des aciéries, nous ne pouvons pas l’obtenir », a déclaré M. Leebow, ajoutant que l’offre est limitée dans le monde entier et que les délais d’importation sont longs.

    L’industrie avait fermé jusqu’à 30 % de ses capacités pendant la pandémie de coronavirus, et sa réouverture a été lente. Plusieurs hauts fourneaux fermés l’année dernière sont toujours à l’arrêt, et les nouvelles usines de fours à arc électrique construites à la suite de la mise en place des tarifs douaniers ont mis du temps à augmenter leur production.

    Le secteur s’est également consolidé, augmentant ainsi son pouvoir de fixation des prix. L’année dernière, le mineur de fer Cleveland-Cliffs Inc. (CLF.N) a racheté AK Steel et les actifs américains d’Arcelor Mittal (MT.LU), tandis que U.S. Steel (X.N) a acheté Big River Steel, un producteur de mini-moulins de l’Arkansas. Les deux entreprises continuent de mettre au ralenti leurs vieilles usines.

    Nucor Corp (NUE.N), le plus grand producteur d’acier américain, a annoncé la semaine dernière le bénéfice le plus élevé de son histoire pour le premier trimestre, invoquant une forte demande et des prix plus élevés.

    MIRAGE DE L’EMPLOI

    L’administration Trump avait promis une relance de l’emploi dans la ceinture de rouille lorsqu’elle a imposé les tarifs douaniers en 2018. Mais après une hausse en 2019 suivie de fermetures COVID-19, l’emploi dans les usines sidérurgiques en février était en baisse d’environ 2 300 emplois par rapport aux niveaux antérieurs aux tarifs douaniers, selon les données du ministère du Travail.

    Kevin Dempsey, président de l’AISI, qui représente les principaux sidérurgistes, soutient que la consolidation est un signe de santé et d’augmentation des investissements pour l’industrie, et que la pénurie d’approvisionnement actuelle est un goulot d’étranglement temporaire que connaissent de nombreuses autres industries, notamment les semi-conducteurs.

    Il a cité une étude de mars de l’Economic Policy Institute montrant que l’industrie s’est engagée à investir 15,7 milliards de dollars dans des installations sidérurgiques américaines nouvelles ou modernisées depuis la mise en œuvre des tarifs douaniers en 2018, ce qui ajoutera 3 200 nouveaux emplois directs.

    Avec l’administration Biden qui pousse maintenant un plan d’infrastructure massif de 2 000 milliards de dollars, la demande d’acier devrait augmenter, et certains doutent que cette demande puisse être satisfaite si les tarifs douaniers restent en place.

    « Il va devenir largement inabordable de construire toutes ces nouvelles infrastructures ou de les moderniser si le prix de l’acier est de 1 300 dollars la tonne », a déclaré Kip Eideberg, qui dirige les relations avec le gouvernement et l’industrie à l’Association of Equipment Manufacturers, qui représente plus de 1 000 entreprises, dont Caterpillar Inc (CAT.N) et Deere & Co (DE.N).

    M. Leebow, distributeur d’acier de Cleveland, a déclaré qu’il soutenait les tarifs de la section 232, mais qu’il était maintenant temps de les modifier.

    « Je supprimerais les droits de douane pour l’Europe et mettrais en place un système de quotas pour l’Europe et maintiendrais les droits de douane en place pour les pays qui sont de mauvais acteurs », a-t-il déclaré.

    Reuters, 29 avr 2021

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