Étiquette : éducation

  • Algérie. Un destin commun

    Algérie, éducation, enseignement, BAC,

    Les résultats du bac ont été communiqués ce samedi 16 juillet. Bien sûr, et comme à chaque année, il y eut des bonheurs incommensurables et des chagrins inconsolables. C’est le lot des étudiants algériens depuis soixante ans. Depuis que le pays a recouvré son indépendance et que l’emblème national flotte sur toutes les institutions du pays.

    L’éducation en Algérie a été de tout temps, le secteur auquel les pouvoirs publics accordent le plus grand intérêt.

    Un intérêt qui place l’Algérie parmi les pays les plus considérés dans le monde, en ce domaine. Car on sait et on est convaincu que ce sont bien ces jeunes bacheliers qui auront la lourde tâche de faire gravir au pays tous les échelons du progrès et du développement
    La donne est encore plus importante dans cette nouvelle Algérie qui est en train de se construire. Et le président de la République en félicitant les jeunes bacheliers met un peu plus en évidence ce souci des hautes autorités du pays à former cette jeunesse cultivée à laquelle échouera la lourde tâche de changer le visage du pays et de lui garantir des lendemains meilleurs.

    Une société de savoir et de connaissance qui remet l’éducation au centre de tous les intérêts.

    La réussite au bac, n’est pas uniquement la réussite d’un destin individuel, mais la réussite du destin collectif de toute la nation. Ces architectes, ces médecins, ces administrateurs, ces juristes de demain, ce sont eux qui continueront, et en mieux, l’édification du pays. L’Algérie, en ces moments particuliers, a besoin de tous ses enfants chacun dans son domaine, pour contribuer à l’effort national qui s’engage sur d’autres bases et d’autres critères plus justes et plus performants.

    Ces bonheurs et ces chagrins qui ont traversé tout le pays ce samedi 16 juillet mettent du baume au cœur, car ils indiquent que le savoir a encore sa place dans notre société, que les études restent toujours le meilleur moyen pour réussir dans sa vie professionnelle.

    Autrement dit, l’échelle des valeurs est encore respectée en Algérie et l’effort consenti dans la formation de la jeunesse algérienne pèse toujours et est un socle commun entre les gouvernants et les gouvernés. C’est aussi le signe que la société algérienne vit et croit en la portée du savoir et le rôle central des études pour avancer sur le plan individuel mais aussi et surtout sur le plan collectif de ce destin commun qui lie tous les Algériens.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 18/07/2022

    #Algérie #Enseignement #Education #BAC

  • Algérie. Dans un monde globalisé et sélectif

    Algérie. Dans un monde globalisé et sélectif – économie, société, modernité, éducation, enseignement, formation, développement, chômage,

    Par B. Chellali

    Malgré les énormes contraintes du passé, l’action multiforme et croissante dans le domaine social conjointement avec la démarche de renforcement des forces de production nationale a créé au fur et à mesure une situation, en grande partie nouvelle qui a permis le règlement, des problèmes qui se posent à ce secteur. La phase de construction d’une société moderne à laquelle est arrivée l’Algérie et inscrite désormais dans la Constitution ne doit pas faire oublier les insuffisances inéluctables de l’action menée, compte tenu de l’ampleur et de la gravité des problèmes sociaux du pays légués par la tragédie nationale des années 90, compte tenu également du succès même des programmes lancés et des grandes réalisations enregistrées dans tous les secteurs qui suscitent à leur tour des problèmes nouveaux. Ces problèmes qui permettent de mesurer le chemin qui reste à parcourir permettent aussi d’évaluer les progrès accomplis.

    Parmi les autres enseignements qui se dégagent avec force de l’analyse de l’action passée, il faut noter l’importance plus particulière encore dans le domaine social de la communauté d’objectifs et de démarche qui est un élément aussi essentiel que les réalisations effectuées, dans l’application du bilan d’une politique sociale, car elle constitue le garant de la cohérence et de la continuité de cette politique.

    L’inspiration est identique qui mêle étroitement les préoccupations économiques et sociales abordées dans une perspective plus large de transformation de la société. Il en est de même de l’utilisation des ressources de la loi transformées en autant d’outils aux mains des travailleurs et des fellahs pour la satisfaction de leurs aspirations et de la défense de leurs intérêts. Unité de démarche, mais aussi et surtout unité d’objectifs donnent ainsi leur signification aux mesures sociales en tenant compte de l’impératif de respect des acquis sociaux et de leur promotion, dans un souci d’amélioration constante du niveau de vie de la population à l’effet de conforter la volonté manifeste des pouvoirs publics d’ancrer la société dans la modernité.

    Ces efforts ajustés sont susceptibles de favoriser la résorption des disparités territoriales et la promotion d’une démarche de développement intégré et équilibré entre toutes les régions du pays. Encore faudra-t-il, appuyer qualitativement la formation du capital humain pour renforcer avec efficacité les rendements de l’économie nationale et favoriser l’insertion de la société algérienne dans l’économie moderne.

    Dans cet esprit, le développement économique et social est aujourd’hui un impératif primordial qui doit reposer sur l’ensemble de la Nation afin de construire un nouveau système économique structuré et solide, orienté vers l’économie moderne ambitionnée à travers l’investissement dans l’homme dans son génie créateur.

    Cet investissement devra se traduire encore par de nouveaux efforts, notamment, pour le système d’éducation, d’enseignement supérieur et de formation et qui ont pour but d’assurer les qualifications nécessaires à l’évolution de l’économie vers la performance et la compétitivité, dans un monde globalisé et sélectif. C’est, en effet, par l’éducation que l’Algérie pourra atteindre ses objectifs de développement, tout en menant une lutte efficace contre le chômage.

    B. C.

    Lemaghreb.dz, 25/04/2022

    #Algérie #Economie #Société #Développement #Chômage #Modernité

  • Ukraine: Les étudiants qui ont échappé aux bombes s’inquiètent

    Ukraine: Les étudiants qui ont échappé aux bombes s’inquiètent

    Ukraine: Les étudiants qui ont échappé aux bombes s’inquiètent – Afrique, boursiers, éducation, certificats, guerre,

    -Les étudiants qui ont échappé aux bombes s’inquiètent maintenant des certificats
    -L’Ukraine a attiré des milliers d’Africains avec des frais moins chers
    -L’enseignement à distance n’est pas une option viable pour les étudiants en médecine

    JOHANNESBURG, 24 mars (Reuters) – Nkateko Muyimane et six autres étudiants africains se sont cachés dans un métro pendant que des obus russes pilonnaient Kharkiv, avant de s’enfuir dans un train pour Budapest qu’ils ont bien failli ne pas embarquer.

    Maintenant, leur principale préoccupation est de savoir comment récupérer les diplômes qu’ils ont tant sacrifiés pour commencer.

    Le Sud-Africain Muyimane, 24 ans, et sa camarade de classe Mandisa Malindisa, 25 ans, étudiaient tous les deux la médecine avec un an avant d’obtenir leur diplôme. Maintenant, disent-ils, il n’y a plus d’université.

    « Il a été bombardé et transformé en décombres », a déclaré Muyimane dans l’appartement de son frère dans une banlieue nord de Johannesburg. « Même si nous continuons en ligne, la médecine est pratique : il faut être physiquement là avec le patient. »

    Ils font partie des dizaines de milliers d’étudiants africains dont les études ont été bouleversées par la guerre de la Russie contre son voisin, dont beaucoup ont été attirés par les établissements d’enseignement de classe mondiale de l’Ukraine disponibles à une fraction du coût des universités occidentales.

    L’histoire de l’Ukraine pour attirer les Africains dans ses académies remonte à la guerre froide, lorsque les États soviétiques ont courtisé les étudiants des nations africaines nouvellement indépendantes avec la promesse d’une éducation subventionnée.

    Comme beaucoup de parents, la mère de Malindisa, une infirmière, et son père, un ingénieur civil, se sont serré la ceinture, ont économisé et emprunté pour la faire entrer à l’Université nationale de médecine de Kharkiv en Ukraine.

    « C’était un gros sacrifice pour les frais de scolarité et l’appartement qu’elle louait », a déclaré sa mère Zandile à Reuters.

    L’anxiété de Malindisa à l’idée de perdre son diplôme, après que tous ses parents aient investi, l’avait retenue en Ukraine, mais à l’approche de la guerre, elle a décidé de s’envoler plutôt que de risquer de rester.

    Sa mère lui a réservé trois billets; tout a été annulé. Elle, Muyimane et les cinq autres camarades de classe africains ont enduré des jours de bombardements avant de fuir vers la gare de Pivdennyi Vokzal. Là, racontent-ils, ils ont dû se battre pour monter dans un train y compris contre une passagère qui a mordu l’un d’eux pour tenter de l’empêcher de monter.

    Comparé à cette horreur, lui trouver une nouvelle école semble moins intimidant.

    « Je n’ai pas perdu espoir », a déclaré Zandile. « Quelque chose va arriver pour elle. »

    ONLINE OPTION

    Malindisa s’inquiète de ne pas avoir de certificat pour montrer aux universités potentielles ce qu’elle a accompli – obtenir ses relevés de notes de ce qui est maintenant une zone de guerre ne va pas être facile.

    Ses craintes sont partagées par de nombreux étudiants revenus d’Ukraine ces dernières semaines.

    La mère de Muyimane est médecin et elle était fière d’avoir un fils qui suive ses traces, a-t-il dit, ajoutant : « Je dois faire un plan : la médecine est mon rêve ».

    Chez elle, dans la capitale du Ghana, le 5 mars, Maame Akousa Addo, étudiante en médecine de 23 ans, se tenait devant deux petits sacs polochons contenant le peu de choses qu’elle avait réussi à ramener avec elle à Accra et se demandait si elle serait capable d’aller retour après la guerre.

    « Nous attendons juste des nouvelles de nos écoles », a-t-elle déclaré. « Pour voir s’ils mettront en place une sorte d’option en ligne. »

    Pour l’étudiant nigérian Joshua Adebowale, 32 ans, l’espoir est que les choses se calment bientôt afin qu’il puisse retourner à l’Université de médecine de Kiev, que ses parents et ses frères payaient. « Sinon, ce seront des années et de l’argent gaspillés », a-t-il déclaré.

    Mais pour son compatriote Jasper Ahamefula, 19 ans, qui venait d’entamer un cursus d’études commerciales, un diplôme ne semble plus une option. Il a l’intention d’essayer de démarrer une entreprise – la couture peut-être – sans qualification.

    « Ça n’a pas d’importance, » dit-il. « Mes parents, oui c’est un investissement perdu, mais ils se soucient que je sois en vie. C’est super, je suppose. »

    Reuters, 24/03/2022

  • Maroc : Actions de protestation et grèves dans l’enseignement 

    Maroc : Actions de protestation et grèves dans l’enseignement 

    Maroc : Actions de protestation et grèves dans l’enseignement – Fédération nationale de l’enseignement, FNE, Education,

    Confrontés à la répression des autorités  marocaines et à la non satisfaction de leurs revendications socio-professionnelles, les enseignants au Maroc ont décidé de renouer avec  la protestation en appelant à une « semaine de colère » à partir de lundi et à des grèves tout au long du mois de mars.

    Dans un communiqué publié à l’issue de son Conseil national extraordinaire, tenu vendredi, la Fédération nationale de l’enseignement (FNE) a appelé à des actions de protestation dans le cadre d’une « semaine de la colère », du lundi 14 au samedi 19 mars, pour protester contre la  condamnation injuste de 45 enseignants contractuels qui réclamaient de meilleures conditions socio-professionnelles.

    Le syndicat annonce également une grève générale nationale, les 17 et 18 mars, accompagnée de sit-in devant les directions régionales de l’Education le deuxième jour de grève, en plus d’autres actions pour protester contre le retard dans la résolution des problèmes (du secteur), la répression des manifestations et pour exiger l’arrêt des poursuites judiciaires.

    Le même document parle de 70 poursuites judiciaires visant des professeurs de différentes régions du Maroc. Le communiqué note en outre que la fédération a aussitôt réagi aux condamnations injustes prononcées à l’encontre de 45 professeurs exerçant sous contrat, notant que ces décisions ont été précédées par « une vague d’arrestations, de restrictions  et d’une répression dépassant tout entendement », après le rassemblement national organisé à Rabat les 2, 3 et 4 mars derniers et auquel a appelé la Coordination nationale des enseignants contractuels.

    La fédération estime que « cette campagne effrénée contre la dignité des femmes et des hommes de l’éducation, et les atteintes contre les libertés syndicales et les droits démocratiques, s’inscrit dans le cadre des tentatives de freiner les protestations et les luttes de la Coordination, et de faire taire toutes les voix libres réclamant le droit au travail, au logement et à l’éducation ».

    Elle condamne aussi « les campagnes d’agressions, d’abus, d’arrestations et de procès sans précédent qui ont touché les femmes et les hommes de l’éducation, et les peines injustes et sévères prononcées à leur encontre », appelant à « l’annulation des peines, l’abandon de toutes poursuites contre eux, et la libération de tous les détenus politiques et prisonniers d’opinion au Maroc ».

     Elan de solidarité avec les enseignants contractuels  

    Jeudi, plus de 40 enseignants marocains ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis pour avoir manifesté en faveur d’une réforme de leur statut professionnel, une crise qui paralyse l’enseignement public au Maroc depuis 2019.

    La Coordination nationale des enseignants contractuels avait exprimé son indignation quant à ces peines prononcées par le tribunal de première  instance de Rabat, annonçant la prolongation de la grève nationale des cadres des académies régionales de l’éducation et de la formation  professionnelle, jusqu’à ce dimanche.

    Pour la coordination, ces jugements interviennent alors que l’Etat poursuit « sa politique tyrannique (visant à) éradiquer tous les mouvements contestataires qui résistent à sa politique impopulaire ». Elle pointe une « attaque contre tous les acquis du peuple marocain, pour lesquels les hommes et les femmes libres de ce pays se sont battus, pour leur refus de l’humiliation et de l’esclavage ». Ainsi, la coordination a exprimé sa « ferme condamnation de tous les jugements injustes rendus » contre les enseignants contractuels, en assurant qu’elle tient à  l’abrogation inconditionnelle du schéma de contractualisation et à l’intégration dans la fonction publique.

    L’instance exhorte aussi la promotion 2022 à boycotter les stages, coordonner avec les bureaux régionaux et interagir avec le programme de lutte organisé selon les spécificités de chaque centre.

    Pour sa part, la Coordination nationale des enseignants de « La cellule 10 » a annoncé qu’elle comptait entamer une grève nationale, les 16, 17 et 18 mars, pour dénoncer les « atermoiements » du ministère de tutelle et son « manque de sérieux » par rapport à la satisfaction des revendications de  larges catégories des fonctionnaires du secteur.

    Cette grève de 72 heures sera accompagnée d’un sit-in devant le siège du ministère de l’Education nationale lors du deuxième jour de ce débrayage,  ainsi que d’une marche de protestation.

    #Maroc #Enseginement #Grèves

  • Maroc: Avec la pandémie, la pauvreté scolaire atteint 65,58%

    Maroc: Avec la pandémie, la pauvreté scolaire atteint 65,58%

    Maroc: Avec la pandémie, la pauvreté scolaire atteint 65,58% – UNICEF, UNESCO, écoles, éducation,

    Rabat, 13 déc. (Agence Nova)- Le niveau de pauvreté scolaire au Maroc chez les enfants de 10 ans et plus a atteint 65,8% au total, dont 61,3% chez les filles et 70,1% chez les garçons. C’est ce qu’a rapporté un récent rapport de la Banque mondiale, de l’UNESCO et de l’Unicef, intitulé « L’état de la crise mondiale de l’éducation : un chemin vers la reprise », qui met en lumière la crise liée à l’éducation suite à la propagation de la pandémie de COVID-19.

    Au Royaume d’Afrique du Nord, l’incapacité à lire et à comprendre un texte simple à l’âge de dix ans est de 65,8 % à 76,6 % dans certains contextes.

    Hier, le ministère des Affaires islamiques a lancé un nouveau plan qui vise à lutter contre l’analphabétisme grâce à certains projets à l’intérieur des mosquées du pays.

    Agenzia Nova – Tous droits réservés

    #Maroc #Education #Pauvreté #Enfance

  • Maroc: 83% des jeunes mécontents de leurs conditions de vie

    Maroc: 83% des jeunes mécontents de leurs conditions de vie

    Maroc: 83% des jeunes mécontents de leurs conditions de vie – ONDH, PNUD, chômage, enseignement, éducation,

    Plus de 83 % des jeunes marocains ne sont pas ou peu satisfaits de leur vie, et 70 % d’entre eux sont tenté par l’émigration, constate un rapport de l’Observatoire national du développement humain (ONDH) du Maroc en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD).

    Le rapport sur le développement humain au Maroc intitulé « Etre jeune au Maroc de nos jours », présenté mardi dernier, estime que 83,3% des jeunes marocains (15-29 ans) ne sont pas ou peu satisfaits de leur vie, 71,3% de leurs conditions de logement et 81,6% de leur travail ».

    En parallèle, la jeunesse marocaine affiche fortement son projet d’émigration, selon le rapport, qui précise que 7 jeunes sur 10 sont tentés par l’émigration, ce qui représente le taux le plus élevé de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

    La jeunesse marocaine participe faiblement à la création de la richesse et au développement du pays, regrette-t-on.

    Cela s’explique par « la faiblesse de la population active — le taux d’activité est de 35,1% en 2019 — et une grande partie d’entre eux souffre du chômage, du sous-emploi et du travail informel.

    Selon le même document largement relaté par la presse locale, la difficile transition des jeunes à la vie active et au marché du travail s’explique par une demande d’emploi relativement faible en raison, en partie, du manque d’opportunités d’emploi et des modestes performances en matière de l’éducation.

    La baisse tendancielle du taux d’activité des jeunes marocains pourrait entraîner une perte de création de richesses, une dépréciation de leurs connaissances et de leurs compétences et l’apparition de comportements à risque compliquant leur intégration économique et sociale, met en garde les rédacteurs du rapport.

    « La mobilisation des jeunes dans le processus de prise de décision est l’un des déterminants de succès des programmes et des politiques publiques, et ce, à travers l’institutionnalisation du dialogue entre les jeunes et les pouvoirs publics », concluent l’ONDH et le PNUD.

    APS

    #Maroc #Jeunesse #ONDH #PNUD #Chômage #travail #Education #Enseignement

  • Education: Aladl Walihsane dénonce la « pénétration sioniste »

    Education: Aladl Walihsane dénonce la « pénétration sioniste ». Le Maroc se précipite vers plus de sionisation des programmes scolaires

    La section dédiée au secteur de l’éducation au sein du Cercle politique du mouvement Al Adl Wa Ihsane a publié, ce weekend, un rapport énumérant «les déséquilibres ayant marqué la rentrée scolaire» de cette année ».

    Intitulé «Non à compromettre davantage la dignité et les droits des enseignantes et des enseignants et aux programmes de normalisation au sein des établissements d’enseignement et de formation», le document , selon le journal en ligne marocain « yabiladi.com », s’attarde surtout sur «l’accélération fébrile» des actions de la normalisation avec «l’entité sioniste en se précipitant vers plus de normalisation éducative et de sionisation des programmes scolaires».

    Il dénonce ainsi «un ensemble d’accords et d’activités visant à accélérer le rythme de la pénétration sioniste dans les établissements d’enseignement, falsifiant la prise de conscience des jeunes et blanchissant les crimes de la brutale occupation sioniste».

    H.G

    L’Espoir libéré, 18/10/2021

  • Algérie : La bataille intérieure

    Par Ammar Zitouni

    Il est clair qu’aujourd’hui l’essentiel des problèmes de la société algérienne en manque de mutation, d’ordre politique, économique et social pendant les vingt ans du régime défunt sont d’actualités. Il s’agit toutes affaires cessantes, dans un pays continent où plus de 75 % de la population sont jeunes, de répondre convenablement aux questions d’urgentes de l’emploi, du logement, de l’éducation-formation professionnelle et de la santé. Il s’agit aussi dans le contexte actuel d’incertitude de l’économie mondiale, en particulier la persistance de la chute des prix du baril de pétrole et qui a eu un impact sur l’économie nationale, de développer une approche qui s’attaque à ces défis de la nouvelle réalité économique nationale et internationale.

    La stratégie qui s’impose surtout avec la régression de l’activité économique, l’aggravation de la situation sanitaire caractérisée par le rebond des contaminations à la Covid-19, l’instabilité sécuritaire aux frontières du pays, devrait prendre en charge ces contraintes. Face à ces contraintes, une bataille intérieure est plus que jamais nécessaire afin de procurer des revenus décents aux familles, une solidarité et justice sociale plus élargie. La bataille intérieure en question suppose un renforcement du secteur public et privé pour favoriser le développement socio-économique, l’accélération de la diversification de l’économique nationale et bien sûr le renforcement des plans sociaux.

    Ceci dit, et là aussi c’est un point d’unanimité, si le volet économique du programme politique du président de la République, reste la source de référence, le nouveau gouvernement à désormais la lourde tâche de prendre de prendre résolument en charge les préoccupations légitimes et malheureusement impossible à différer le plus souvent de la société et d’une jeunesse entendue dans ses aspirations démocratiques, émancipée échappant ainsi au chant des sirènes des pseudo-démocrates et islamistes qui gangrènent au quotidien le climat socio-politique. Un camp d’adverses à la quiétude de la société algérienne qui n’attend que cela pour parachever un agenda de division, d’atomisation déjà plus sensible dans un paysage politique qui se veut désormais pluraliste, les nouvelles règles de jeu font qu’ici est là pointent déjà des discours et des campagnes teintés de surenchères, de propagande et de démagogie tirant habilement profit des problèmes sociaux et économiques qui agitent la société algérienne.

    La bataille actuelle et décisive et donc intérieure, comme l’a fait remarquer au mois de février, le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune dans une discours adressé à la Nation à travers lequel il a affirmé qu’à présent le temps est venu de se lancer dans « l’édification de l’économie et de l’investissement » en parallèle avec « la bataille institutionnelle ».

    A prendre en compte les propos du Chef de l’Etat cela signifie affiner un plan de sortie de crise et cibler une assise solide à savoir mener de front réformes économiques, sociales et politiques ; Il ne fait pas de doute que l’avenir de la société dépendra pour une large part de la capacité du futur gouvernement à apporter des solutions crédibles pour juguler les difficultés actuelles.

    L’examen de la situation économique et sociale relève donc d’une priorité absolue pour le nouvel Exécutif gouvernemental dans un souci urgent de prendre en charge un des volets les plus décisifs dans son action future au titre d’une bataille de stratégie à moyen et long termes et de plan d’action pour gérer un actuel brûlant.

    A.Z

    Le Maghreb.dz, 08/07/2021

    Etiquettes : Algérie, gouvernement, emploi, logement, éducation, formation professionnelle, santé, chute des prix du baril de pétrole, développement socio-économique, climat socio-politique,

  • Algérie/ “Alimentaire”, mon cher !

    Quelques années avant sa disparition, le sociologue Ali El-Kenz avait consacré une de ses chroniques à la brève histoire de l’Institut de mathématiques de la Fac centrale où étaient revenus travailler gracieusement des enseignants qui y dispensaient des cours avant l’indépendance. Gracieusement, parce qu’ils aimaient ce pays, les mathématiques et ne voulaient pas abandonner ce pays à l’ignorance. Ils feront long feu. Sans motif.

    Ou tout simplement parce que leur initiative est perçue, par l’arabo-baâthisme ambiant de l’époque, suspecte. Ils seront tout simplement renvoyés chez eux. La suite est connue et est de plus en plus visible dans l’école qui poursuit sa descente vers l’abîme. Dominée et minée par l’idéologie panarabiste chère au président Boumediène qui en fit un levier de promotion personnelle dans la sphère arabe, l’enseignement “colonial” adapté par les premiers enseignants postindépendance a subi plusieurs couches de désalgérianisation jusqu’à devenir un système éducatif bâtard alimenté d’emprunts épars et de “formules” importées après avoir éprouvé leur échec ailleurs.

    Même le projet de réforme de l’éducation de la commission Benzaghou n’a pas échappé au “saucissonnage”, pour reprendre une terminologie alliant le général alimentaire au détail de la charcuterie pour résumer le sort réservé à la mise en œuvre de son projet. Et l’école en désastre endémique se met à glisser dans le sens de la tendance quasiment alimentaire, si l’on peut dire, l’enseignant allant prodiguer le savoir aux élèves comme on va rejoindre le matin un atelier, une usine ou une administration. Et c’est tout naturellement que des cours seront dispensés dans des garages. Avec la complicité des parents qui financent cette perversion éducative qui ne profite nullement à leur progéniture. Et face à un gouvernement qui a choisi une alliance tacite avec les islamistes, et pas pressé de réparer le sinistre par une véritable réforme qui rendrait à l’école sa vocation, les syndicats dans leur éparpillement tentent de parer au plus urgent et de sauver les meubles.

    Leurs meubles, avant tout. En attendant l’administration du prochain “corticoïde” pour le corps malade de l’école, un ersatz de réforme, les élèves pourraient écouter et réécouter la chanson Qu’as-tu appris à l’école mon fils de Greame Allwright, entre deux cours de garage.

    Liberté, 11 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, enseignement, éducation,

  • Algérie/ Torts partagés (Edito du Quotidien d’Oran)

    par Abdou BENABBOU

    Ainsi une grande partie des élèves se sont vus enjoints à élargir leurs vacances à cause des grèves répétées décrétées par leurs enseignants après la longue mise en indolence imposée par la pandémie. Il est certain qu’une autre année scolaire s’est évaporée et l’école algérienne continue de cultiver un flop que personne ne peut nier.

    Cependant, moins visibles que les turbulences et le mécontentement du corps enseignant, les signes d’une mue profonde s’installent au cœur de ce monde très particulier et ce sont les enfants algériens qui devront en payer le prix. Le bras de fer opposant les syndicats de l’éducation et le gouvernement n’est probablement que l’onde de choc depuis un certain temps renouvelée illustrant l’état des lieux d’un corps névralgique de la société algérienne. Les retouches et les réformettes initiées jusque-là se sont avérées inopérantes pour une importante institution qui réclamait une véritable révolution.

    Il n’est pas concevable que ce soit l’élève qui achète la craie pour sa maitresse aux frais de ses parents, comme il est criminel pour un enseignant de survoler ses cours en classe et demander aux disciples qui n’ont pas compris de se plier à ses cours payants.

    Entre autorités politiques à quelque niveau qu’elles soient et enseignants, les torts sont partagés. La prise en charge d’une classe de plus de 50 élèves par un éducateur relève de l’idiotie et celui-ci peut avoir les raisons objectives de s’investir en épouvantail dans une garderie. Il ressemblera à des égards préconçus aux maîtres des lieux des vieilles écoles coraniques.

    Tant que le rôle de l’école n’est pas sérieusement et franchement défini, l’éducation nationale continuera à se nourrir de spasmes et de quiproquos à l’infini pour alimenter les politiques désaxées.

    La question essentielle est de savoir si l’école a pour rôle d’endoctriner et de former l’enfant pour en faire un outil et un militant docile d’avant-garde pour le futur ou de lui enseigner un savoir-faire et une compétence pour qu’il puisse affronter avec bonheur la vie de demain ? Cette question une fois réglée avec l’intelligence et le positivisme nécessaires clarifiera le reste. De sa résolution dépendent les histoires de salaires et de conditions de travail car l’exigence de la performance de l’enseignant sera mise en avant.

    A défaut, on s’orientera irrémédiablement vers deux écoles. Une privée et une publique. Une pour les riches et une pour les pauvres. Les enjeux de l’heure sont probablement à ce niveau.

    Le Quotidien d’Oran, 11 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, enseignement, éducation, école publique, école privée,