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  • L’esclavagisme Transatlantique : Un crime sous bénédiction de l’Eglise !

    L’esclavagisme Transatlantique : Un crime sous bénédiction de l’Eglise !

    Tags : Esclavagisme, Eglise,

    Les liens entre l’institution ecclésiale et esclavage sont complexes L’obtention du salut pour les esclaves est considérée comme de première importance par les théologiens, et incite les esclaves à l’obéissance envers leur maître s’ils veulent être sauvés. Les théologiens chrétiens considèrent que, dans la mesure où ils ont été acquis légalement comme esclaves sur les côtes d’Afrique, la traite et la servitude sont légitimes.

    On ne peut parler ici de falsification de l’histoire. La traite occidentale est une réalité, qui a d’ailleurs duré plus longtemps que la traite d’autres sociétés. Le discours catholique reste influencé, par l’adage : « Hors de l’Église, pas de salut. » et fait ressentir aux protagonistes leur grande noblesse mais l’Eglise elle donne en plus des leçons.

    L’esclavage et plus particulièrement la traite des noirs ne datent, ni l’un ni l’autre, de l’ère chrétienne. Cependant, force est de reconnaître que son ampleur a bien été l’œuvre de l’Occident chrétien. D’abord, au 15ème siècle, le Portugal fut le premier royaume blanc et chrétien négrier, grâce au soutien financier de l’Ordre du Christ Jésus. Ensuite, les Portugais inventèrent le funeste commerce triangulaire, vers 1470, pour l’Europe chrétienne, poursuivre la conquête de l’atlantique est une nécessité.

    La papauté favorise l’expansion portugaise, apportant sa caution morale, le pape accorde des « droits à coloniser » et va même jusqu’à autoriser un « esclavage perpétuel ». Les razzias peuvent donc se poursuivre dans un cadre légal. Des droits de propriété sont accordés pour l’appropriation de territoires africains découverts le long de la côte africaine. Les armateurs et navigateurs construisent leur fortune sur la traite d’esclaves.

    En un siècle, Lisbonne devient la ville la plus riche d’Europe, devant Paris, Londres ou Amsterdam. Le nombre d’esclaves noirs y augmente de plus en plus,les esclaves n’ayant pas droit à une sépulture, le roi Manuel règle la question en faisant creuser un puits très profond et en y jetant les cadavres recouverts ensuite de chaux vive. La rue « du puits des nègres » en témoigne encore aujourd’hui. On dénombrait environ 10 % de la population noire à Lisbonne. Des centaines de milliers d’Africains furent vendus aux enchères, comme des marchandises, au Portugal, puis au Brésil (ex-colonie portugaise).

    Ensuite, les juifs de la finance, prirent le relais, très lucratif, des Portugais. Ils gèrent et industrialisèrent le nouveau commerce triangulaire, celui transatlantique. En l’espace de 200 ans, ils firent massivement le commerce d’êtres humains, noirs, déportés d’Afrique vers le Nouveau Monde. un territoire réservé des chrétiens blancs !

    En France, à la même époque, le Roi Louis XIV Très Chrétien, édicte le célèbre et terrible Code noir, qui élève l’Africain (esclave nègre) au rang, non pas d’être humain, mais de simple marchandise, d’outil agricole, au service de son maître, qui doit obligatoirement le faire baptiser afin que Jésus soit en lui, puis, après, il aura le droit de vie ou de mort sur lui. Il ne faut pas oublier, en sus, que le Code noir régissait dans les colonies françaises l’ensemble des soumissions et tortures légales des esclaves. Ce Code fait expressément référence à l’église catholique seule religion autorisée dans les colonies, monopole sur le marché de Dieu.

    Ces faits historiques et non exhaustifs étant un rappel que les textes de la Bible chrétienne montrent clairement que Jésus tolérait l’esclavagisme. Et, de toute façon, avec un vide de 18 Années sur sa vie, allez savoir s’il n’était pas lui-même esclavagiste (les preuves manquent). Jésus était un zélote, c’est à dire un anarchiste de première Selon les écritures Jésus disparaît dans le désert pendant 40 jours, et beaucoup pensent que c’est à cette période qu’il prend contact avec une secte gnostique : les Esséniens. Ensuite, il y a les écrits qui se sont étalés sur plusieurs siècles (anciens et nouveau testaments) et quand un scribe (ils n’avaient pas le droit de savoir lire) ne comprenait pas une lettre, il écrivait n’importe quoi. C’est une chose attestée depuis longtemps.

    Comment cette chère église d’amour et de justice avait pu commettre toutes les atrocités qui sont liées à son histoire.

    Quelle religion a autant de morts sur la conscience que celle de Jésus ?

    L’église était propriétaire d’esclaves. Elle avait des exploitations qui pratiquaient l’esclavage. Elle s’est enrichie avec la traite négrière, alors les ecclésiastiques tels le Père Labat n’auront aucun problème de conscience pour devenir des propriétaires d’esclaves.

    J’estime que l’église de l’époque avec sa morale évangélique aurait dû rejeter l’esclavage, cependant l’une des justifications historiques de l’esclavage avait été l’évangélisation surtout avec le Nouveau Testament les églises chrétiennes ne purent pas non plus y découvrir d’appel à abolir l’esclavage…

    L’Eglise a continué jusqu’à nos jours avec son obscurantisme, ses magouilles financières, et ses perversions qu’elle continue à dissimuler, faut-il se réjouir de cet effacement progressif du christianisme ?

    Oui: le christianisme était porteur d’une morale assez simpliste, mais méprisable. L’affaire de la pédophilie, qui prend des proportions extravagantes, n’est pas faite, évidemment, pour la redorer et va accentuer le désarroi des âmes simples qui ne sont pas capables de se tenir debout toutes seules et ont un grand besoin d’être étayées par les croyances qu’on leur fabrique. L’église à 2000 ans d’histoire, elle a été confrontée à des crises énormes, elle a commis des fautes et des erreurs nombreuses car humaines L’Inquisition est le fait de l’Église ? Et les persécutions de femmes (« sorcières »), de savants, d’« hérétiques » qui ont brûlé sur tant de bûchers ? Les persécutions de juifs pendant des siècles ? Le vol et la maltraitance d’enfants, les conversions forcées, etc. etc. Aujourd’hui la canonisation d’imposteurs (Padre Pio, Foucault) de génocidaires (Junipero Serra), de sadiques (Mère Teresa) prouvant que le mensonge et l’esprit du mal sont toujours là. La civilisation chrétienne est en train de disparaître.

    A partir du moment où l’église s’estime être dépositaire des vérités ultimes, ce qui est une preuve indiscutable de ridicule, elle se croit tout permis!

    Il convient par conséquent de rendre au christianisme ce qui lui revient et comme partout. Le christianisme cherche encore sa route et ça ose parler d’esclavagisme des autres !

    Kader Tahri, 01/11/2022

    #Esclavagisme #Eglise

  • Qui dirige le Vatican pendant que le pape est hospitalisé ?

    ROME (AP) – Le Vatican dispose de lois, de rituels et de rôles détaillés pour assurer le transfert du pouvoir lorsqu’un pape meurt ou démissionne. Mais aucun d’entre eux ne s’applique lorsqu’il est malade ou même inconscient, et il n’existe pas de normes spécifiques régissant ce qui se passe lorsqu’un pape est frappé d’incapacité.

    Par conséquent, même si le pape François reste hospitalisé pendant qu’il se remet d’une opération de l’intestin dimanche dans un hôpital de Rome, il est toujours pape et très responsable. Le Vatican a déclaré mardi que François avait pris son petit-déjeuner, lu les journaux et fait une promenade, et que son rétablissement postopératoire se déroulait normalement.

    Néanmoins, son séjour d’une semaine à l’hôpital – le premier de son pontificat – a suscité un intérêt pour la manière dont le pouvoir papal est exercé au Saint-Siège, comment il est transféré et dans quelles circonstances.

    Voici comment cela fonctionne :

    LE RÔLE DU PAPE

    Le pape est le successeur de l’apôtre Pierre, le chef du collège des évêques, le vicaire du Christ et le pasteur de l’Église catholique universelle sur Terre, selon le droit canonique interne de l’Église.

    Rien n’a changé dans son statut, son rôle ou son pouvoir depuis qu’il a été élu 266e pape le 13 mars 2013, même s’il a subi dimanche une intervention chirurgicale de trois heures pour retirer la moitié de son côlon.

    Ce statut est voulu par la théologie.

    « L’autorité du pape est suprême, pleine et universelle », a déclaré le juriste canonique Nicholas Cafardi. « Donc, si son autorité est à ce niveau, qui peut décider qu’il ne peut plus exercer cette autorité ? Il n’y a personne au-dessus de lui ».

    LA CURIE VATICANE

    François a beau être aux commandes, il délègue déjà la gestion quotidienne du Vatican et de l’église à une équipe de fonctionnaires qui opèrent qu’il soit dans le palais apostolique ou non, et qu’il soit conscient ou non.

    Le principal d’entre eux est le secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin. Signe que l’hospitalisation de François ne laisse présager aucun changement dans la gouvernance de l’Église, le cardinal Parolin n’était même pas au Vatican lors de l’intervention chirurgicale de trois heures prévue par François. Il se trouvait à Strasbourg, en France, pour commémorer le 1300e anniversaire de la mort du saint patron de l’Alsace.

    Les autres fonctions du Vatican se déroulent normalement. Le bulletin quotidien de midi est encore paru mardi avec les noms des nouveaux évêques nommés par le pape au Nicaragua, au Nigeria et en Grande-Bretagne. Ces nominations ont vraisemblablement été approuvées à l’avance, bien que François puisse signer des décrets et traiter d’autres questions importantes depuis son lit d’hôpital, comme l’a fait saint Jean-Paul II lors de ses nombreuses hospitalisations.

    QUE SE PASSE-T-IL LORSQU’UN PAPE TOMBE MALADE ?

    Le droit canonique prévoit des dispositions pour le cas où un évêque diocésain tombe malade et ne peut plus gérer son diocèse, mais aucune pour un pape. Le canon 412 stipule qu’un diocèse peut être déclaré « empêché » si son évêque – en raison de « captivité, bannissement, exil ou incapacité » – ne peut pas remplir ses fonctions pastorales. Dans ce cas, la gestion quotidienne du diocèse est confiée à un évêque auxiliaire, à un vicaire général ou à une autre personne.

    Bien que François soit l’évêque de Rome, aucune disposition explicite n’existe pour le pape s’il est également « empêché ». Le canon 335 déclare simplement que lorsque le Saint-Siège est « vacant ou entièrement empêché », rien ne peut être modifié dans la gouvernance de l’Église. Mais il ne dit pas ce que signifie le fait que le Saint-Siège soit « entièrement empêché » ni quelles dispositions pourraient entrer en jeu si cela devait arriver.

    « Vraiment, nous n’avons pas de règles pour cela », a déclaré Cafardi. « Il n’y a pas de canons et il n’y a pas de document distinct qui dit comment on déterminerait l’incapacité, si l’incapacité pourrait être permanente ou temporaire, et encore plus important qui gouvernerait l’église pendant cette période. Rien. Absolument rien. Nous nous en remettons simplement à l’Esprit Saint. »

    QU’EN EST-IL DE LA LETTRE DU PAPE PAUL VI ?

    En 1965, le pape Paul VI a écrit des lettres au doyen du Collège des cardinaux en émettant l’hypothèse que s’il devait tomber gravement malade, le doyen et les autres cardinaux devraient accepter sa démission.

    Paul prévoyait la possibilité qu’à mesure que les papes continueraient à vivre plus longtemps, ils pourraient être frappés d’incapacité à la suite d’un accident vasculaire cérébral, d’une démence ou d’une autre affection progressive de longue durée qui les empêcherait de faire leur travail et de démissionner librement.

    Dans une lettre, publiée en 2018, il citait une infirmité « présumée incurable ou de longue durée et qui nous empêche d’exercer suffisamment les fonctions de notre ministère apostolique. »

    La lettre n’a jamais été invoquée, puisque Paul a vécu encore 13 ans et est mort sur le tas.

    Mais selon les experts, il est peu probable que la lettre de Paul ait jamais été utilisée, car le droit canonique exige qu’une démission papale soit « librement et dûment manifestée » – comme ce fut le cas lorsque le pape Benoît XVI a annoncé sa démission en 2013.

    Le scénario envisagé par Paul – exposer les motifs de sa démission à l’avance pour un moment où il pourrait ne pas être conscient ou capable – « n’est pas valide, car pour qu’un pape puisse valablement démissionner de ses fonctions, il doit être lucide », a déclaré Kurt Martens, juriste canonique et professeur à l’Université catholique d’Amérique.

    QUE SE PASSE-T-IL LORSQU’UN PAPE MEURT OU DÉMISSIONNE ?

    Le seul moment où le pouvoir papal change de mains est lorsqu’un pape meurt ou démissionne. À ce moment-là, toute une série de rites et de rituels entrent en jeu pour régir l’ »interrègne » – la période entre la fin d’un pontificat et l’élection d’un nouveau pape.

    Pendant cette période, appelée « sede vacante » ou « siège vide », le camerlengo, ou chambellan, gère l’administration et les finances du Saint-Siège. Il certifie le décès du pape, scelle les appartements papaux et prépare l’enterrement du pape avant la tenue d’un conclave pour élire un nouveau pape. Le poste est actuellement occupé par le cardinal Kevin Farrell, qui dirige le bureau des laïcs du Vatican.

    Le camerlengo n’a aucun rôle ni aucune fonction si le pape est simplement malade ou frappé d’incapacité.

    « Vous avez deux options : Soit vous avez un pape, soit vous n’en avez pas, et tant que vous avez un pape – et dans le cas présent, il n’est pas mort – il gouverne l’Église », a déclaré M. Martens. « Même s’il est mourant, il gouverne l’église. »

    QU’EN EST-IL DU PAPE BENOÎT XVI ?

    Même si un pape à la retraite vit dans l’enceinte du Vatican, il n’a pas non plus de rôle officiel à jouer.

    Benoît XVI, 94 ans, a cessé d’être pape le 28 février 2013, lorsqu’il est devenu le premier pontife à démissionner en 600 ans. Depuis, il vit dans un monastère aménagé dans les jardins du Vatican.

    Citant son secrétaire privé, la télévision d’État RAI a déclaré que Benoît XVI priait pour le rétablissement de François.

    Associated Press, 06/07/2021

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  • Un parlementaire suisse s’inquiète des fermetures d’églises en Algérie

    30/03/2021 Suisse (International Christian Concern) – Ce mois-ci, le conseiller national suisse Eric Nussbaumer a appelé le Conseil fédéral suisse à aborder la fermeture des églises protestantes en Algérie, que beaucoup considèrent comme une atteinte à la liberté religieuse des Algériens. Nussbaumer a présenté la fermeture continue de 17 églises protestantes, scellées depuis novembre 2017, comme preuve d’une possible violation systématique de la liberté de culte des chrétiens algériens par le gouvernement.

    L’appel de Nussbaumer au Conseil fédéral s’inscrit dans un ensemble de réponses internationales aux préoccupations de liberté religieuse en Algérie. Le mois dernier, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a annoncé une lettre envoyée l’année dernière au gouvernement algérien, demandant plus d’informations sur la fermeture des églises par le gouvernement à travers le pays.

    L’année dernière, International Christian Concern (ICC) a envoyé une lettre similaire cosignée par 21 organisations partageant les mêmes idées au président algérien Abdelmadjid Tebboune, lui demandant de parler de la poursuite des fermetures d’églises. Tebboune, qui a pris le pouvoir en décembre 2019 avec des plans de réforme, est resté silencieux sur les fermetures, malgré la réouverture des centaines de mosquées à travers le pays.

    Dans son rapport annuel 2020, la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale a inscrit l’Algérie sur sa liste de surveillance spéciale des pays où la liberté religieuse est de plus en plus menacée. En plus de la question de la fermeture continue des églises protestantes à travers le pays, le gouvernement algérien est connu pour sa mise en œuvre des lois sur le blasphème contre les chrétiens .

    Bien que le gouvernement algérien n’ait pas encore abordé les questions de liberté religieuse, la condamnation de la communauté internationale, comme celle du conseiller suisse Nussbaumer, peut contribuer à accroître la pression sur le gouvernement algérien pour qu’il préserve la liberté religieuse dans le pays. ICC continuera de suivre le statut des églises algériennes et de soulever ces questions auprès des décideurs politiques aux États-Unis.

    Persecution, 30 mars 2021

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  • Le clergé catholique est-il susceptible d’être plus pédophile que le grand public ? REDUX.

    Cette question est revenue dans un fil de discussion, alors j’ai pensé que je pourrais vous régaler avec un article que j’ai écrit il y a maintenant trois ans sur le sujet, mais maintenant avec quelques mises à jour.

    C’est une question qui se pose depuis que le scandale des abus sexuels sur des enfants impliquant l’Église catholique a éclaté au grand jour. Aux alentours de 2010, de nombreux articles ont été publiés, citant certaines données, selon lesquelles la prêtrise était globalement conforme aux moyennes nationales, certaines personnes affirmant que la situation était en fait pire dans les églises/organisations protestantes, et beaucoup affirmant (en conséquence) qu’il ne s’agissait pas d’un problème catholique en soi, et que les autres dénominations avaient le même taux.


    La réalité pourrait être, comme Andrew Brown l’a supposé, que la notoriété du scandale et la perception du public pourraient être faussées en raison de la dissimulation institutionnelle de l’église catholique. Ou bien, comme l’indique cet article de 2010, « NEW STATS : 10 % des prêtres catholiques étaient pédophiles et le sont toujours, 20 à 200 fois plus que la population générale ».

    Le problème est que les statistiques ne cessent d’empirer pour les catholiques au fil des mois. Depuis que j’ai écrit cet article ci-dessous, bien d’autres choses ont été révélées. Prenons l’exemple de l’Église catholique au Chili, qui enquête actuellement sur 158 personnes, où « [l]es strates entières de l’Église catholique – des évêques aux moines – étaient impliquées dans les crimes ». Et depuis que j’ai écrit ce qui suit (tiré de « L’Église catholique américaine a dépensé 281 611 817 dollars pour des cas d’abus sexuels sur des enfants en 2019 ») :

    Selon un audit annuel de l’Église catholique par la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, publié jeudi, le nombre d’allégations d’abus sexuels sur des enfants par des membres du clergé a grimpé en flèche pour atteindre 4 434 entre juillet 2018 et juin 2019.

    C’est beaucoup d’argent qui sort ; je me demande combien ont été dépensés pour le dissimuler et fausser les données. Nous savons également depuis l’année dernière qu’un cardinal a admis que le Vatican détruisait systématiquement les dossiers des prêtres pédophiles catholiques. Tout cela indique que les statistiques sur le clergé pédophile découvert (sans parler de ceux qui n’ont pas été signalés, mais cela correspondrait aussi à la population générale) sous-estiment sérieusement le problème, avec une dissimulation systématique et institutionnelle de la pédophilie à une échelle qu’aucune autre organisation ne peut rencontrer.

    Il existe diverses apologétiques catholiques et des dissimulations de la part d’une organisation ayant un intérêt direct sérieux (puisqu’ils sont coupables jusqu’aux échelons supérieurs – voir le très excellent documentaire Mea Maxima Culpa d’Alex Gibney), nous devons donc être prudents pour démêler la vérité de la manipulation, mais aussi pour ne pas chasser la confirmation nous-mêmes, au détriment de cette vérité.

    Faisons une plongée plus profonde.

    Australie

    La Commission royale, une enquête lancée par Julia Gillard, alors Premier ministre australien, sur les abus sexuels historiques, a révélé ces données au grand jour.

    Les recherches ont montré qu’en Australie, 7 % des prêtres au niveau national ont été accusés d’abus sexuels. Dans le diocèse de Sale, ils sont deux fois plus nombreux, avec 15,1%, et 40% des prêtres de l’ordre de Saint-Jean-de-Dieu sont accusés. Voici quelques statistiques australiennes intéressantes :

    Résultats du projet de données catholiques :

    4 444 – nombre de personnes ayant allégué des incidents d’abus sexuels sur des enfants,
    1.000 – Le nombre d’institutions distinctes auxquelles les plaintes se rapportent,
    78 pour cent d’hommes, 22 pour cent de femmes – sexe de la personne qui a fait la réclamation,
    97 pour cent d’hommes – personnes ayant fait des allégations d’abus sexuels sur des enfants reçus par des ordres religieux, avec seulement des frères religieux,
    11,5 ans pour les garçons, 10,5 ans pour les filles – l’âge moyen des personnes ayant porté plainte pour abus sexuel sur enfant au moment de l’abus présumé,
    33 ans – le délai moyen entre l’abus présumé et la date à laquelle la plainte a été déposée,
    1880 – nombre d’auteurs présumés identifiés dans les plaintes,
    597, soit 32%, étaient des frères religieux,
    572 ou 30 % étaient des prêtres,
    543 ou 29% étaient des laïcs,
    96, soit 5 %, étaient des religieuses,
    90 % d’hommes, 10 % de femmes – âge [ ??] des auteurs présumés,
    500+ – nombre de personnes inconnues ont été identifiées comme auteurs présumés.#

    L’intérêt de ce rapport est qu’il s’agit peut-être de l’étude la plus importante et la plus complète sur les abus sexuels commis par des catholiques, même si elle n’est pas représentative du reste du monde (qui pourrait être bien pire).

    Le Pape

    Le pape aurait déclaré que 2 % des prêtres sont des pédophiles. Mais, comme le rapporte le Guardian à ce sujet :

    Indépendamment de ce que le pape a dit ou n’a pas dit, les défenseurs des victimes d’abus sexuels commis par des clercs continuent d’affirmer que l’Église minimise l’ampleur réelle du problème. Barbara Dorris, directrice du réseau Survivors’ Network of those Abused by Priests, a déclaré dimanche que BishopAccountability.org, un site Web qui tente de documenter les cas d’abus et les dissimulations apparentes, disposait de chiffres suggérant que la proportion de prêtres américains accusés d’abus entre 1950 et 2013 était d’environ 5,6 %.

    « Le pourcentage réel de prêtres prédateurs est bien sûr beaucoup plus élevé », a déclaré Dorris. « Et dans le monde en développement, bien plus vaste, où le déséquilibre de pouvoir entre le clergé et les fidèles est bien plus important et où les évêques jouissent d’un statut et d’une déférence bien plus grands, nous pensons que le taux est encore plus élevé. Personne ne profite du fait que le plus haut responsable catholique du monde déforme la crise en parlant souvent d’abus et rarement de dissimulation. Personne ne profite du fait qu’il minimise la crise en revoyant à la baisse les estimations du nombre de clercs qui abusent des enfants ».

    Le Vatican insiste sur le fait qu’il ne minimise pas les chiffres et qu’il a fait de grands progrès dans la lutte contre le problème. La semaine dernière, François a condamné avec la plus grande fermeté les hauts responsables de l’Église, y compris les évêques, qui n’ont pas « répondu de manière adéquate » aux allégations d’abus commis par des prêtres sous leur contrôle.

    Nous pouvons déjà constater que ce chiffre est bien inférieur aux statistiques australiennes. Soit ces statistiques ne sont pas comparables, et il y a quelque chose dans l’eau en Australie, soit le Vatican minimise les choses.

    Autres recherches

    Les chiffres concernant la population générale varient et semblent se situer entre 0,5 et 5 %. A cela s’ajoutent des problèmes de méthodologie et de définition. Margo Kaplan, qui pense qu’il s’agit d’un trouble et non d’un crime, déclare :

    Nous ne sommes pas tout à fait sûrs, mais les estimations tournent autour d’un pour cent de la population masculine, et celles de la population féminine sont supposées être beaucoup plus faibles. En ce qui concerne le nombre de personnes atteintes de pédophilie qui commettent des délits sexuels et celles qui n’en commettent pas, il y a beaucoup d’hypothèses mais très peu de données, car nous avons très peu de traitement, très peu d’informations.

    Il y a un point important ici : la différence entre avoir des sentiments pour les enfants, et donc être défini comme pédophile, et être pris en train d’abuser des enfants. Dans ce cas, le pourcentage de la population masculine est de 1% (bien qu’il ne soit pas accusé d’abus), et les statistiques concernant les prêtres catholiques réellement accusés sont bien plus élevées. En d’autres termes, il y a une comparaison entre des pommes et des briques.

    Avant la Commission royale, le seul rapport complet sur les abus sexuels, toutes confessions confondues, était l’étude du John Jay College (JCC) of Criminal Justice sur les prêtres catholiques américains. Il n’existe aucun rapport comparable pour aucune autre dénomination, ce qui rend les affirmations difficiles à analyser, surtout s’il y a des lacunes dans la recherche du JJC. Je dois commencer par dire qu’elle a été commandée par la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, non pas que cela l’invalide automatiquement. La recherche a montré que 4,2% des prêtres avaient été accusés de manière plausible d’abus. La BBC déclare :

    L’étude du John Jay College n’est cependant pas parfaite. Pour une raison quelconque, 40% des allégations se réfèrent à des abus qui auraient été commis au cours d’une période de six ans, entre 1975 et 1980.

    Il semble peu probable que les cas d’abus d’enfants dans le clergé aient été si fortement concentrés sur une seule période. En outre, même s’il y a eu un pic dans les années 1970, un grand nombre des auteurs de ces abus ne sont probablement plus actifs dans l’église.

    Tout ce que nous pouvons dire avec certitude, c’est que les chiffres sont imparfaits – tant pour le nombre de pédophiles actifs au sein du clergé catholique que pour le nombre de pédophiles dans la population générale – et qu’ils sont très difficiles à comparer.

    Le chiffre de 4,2% issu de la recherche du JCC fait référence aux abus sur les adolescents ainsi que sur les enfants pré-pubères. C’est là que se pose un problème de définition : que définit-on par pédophilie ?

    La définition stricte concerne les enfants pré-pubères et non les adolescents (pédérastie). Cela fausse à nouveau les résultats. De nombreux prêtres sont des éphébophiles qui abusent d’enfants post-pubères de 13 à 17 ans. Le fait est que, quelle que soit la manière dont on les découpe, les statistiques du JCC sous-estiment terriblement le problème.

    Le Dr Michael Seto, psychologue clinique et médico-légal au Royal Ottawa Healthcare group, a écrit en 2008 un livre sur la pédophilie dans la population générale. Comme le dit encore la BBC à propos de ses travaux et de ceux du Dr James Cantor, psychologue et spécialiste du comportement sexuel à l’université de Toronto :

    Aujourd’hui, grâce à des données plus nombreuses et à une meilleure méthodologie, il a revu son chiffre à la baisse et l’a ramené à environ 1 % de la population, même s’il précise qu’il ne s’agit encore que d’une supposition éclairée.

    L’un des problèmes est que le terme « pédophile » n’a pas la même signification pour tout le monde.

    « Il est très courant que des hommes ordinaires soient attirés par des jeunes de 18 ou 20 ans. Il n’est pas rare qu’un jeune de 16 ans soit attiré par de nombreux hommes et plus on rajeunit, moins les hommes sont attirés par cette tranche d’âge », explique M. Cantor.

    Il pense que si l’on dit qu’un pédophile est une personne attirée par des enfants de 14 ans ou moins, alors il estime que l’on pourrait atteindre le chiffre de 2 %.

    « Si nous utilisons une définition très stricte et disons que la pédophilie se réfère uniquement à l’attirance pour les enfants pré-pubères, le chiffre est probablement bien inférieur à 1 % », ajoute-t-il.

    Le terme est souvent appliqué à une personne qui abuse sexuellement d’une personne âgée de moins de 16 ans, mais étant donné que dans certains pays – et même dans certains États américains – on peut se marier avant l’âge de 16 ans, cette définition ne serait manifestement pas universellement acceptée.

    Il existe un consensus sur la définition clinique. Michael Seto et ses collègues s’accordent à dire qu’un pédophile est une personne qui a un intérêt sexuel pour les enfants pré-pubères, généralement âgés de moins de 11 ou 12 ans.

    Mais que la prévalence selon cette définition soit de 0,5 %, comme le dit James Cantor, ou de 1 %, comme le dit Michael Seto, vous pouvez être sûr que dans tout grand groupe de personnes – qu’il s’agisse de politiciens, d’artistes ou de membres du clergé catholique – vous trouverez probablement quelques pédophiles.

    Religious Tolerance présente d’autres statistiques sur le clergé catholique :

    Richard Sipe est un psychothérapeute et un ancien prêtre, qui a étudié le célibat et la sexualité dans la prêtrise pendant quatre décennies. Il est l’auteur de trois livres sur le sujet. 6 En extrapolant à partir de ses 25 années d’entretiens avec 1 500 prêtres et autres personnes, il estime que 6 % des prêtres abusent. 4% des prêtres abusent d’adolescents âgés de 13 à 17 ans ; 2% abusent d’enfants pré-pubères. 5

    Je vous rappelle un point précédent : un problème de comparaison des statistiques est que pour les prêtres, il s’agit de personnes qui ont été carrément accusées ; pour la population générale, il peut s’agir de personnes qui ont montré un intérêt sur Internet et dont l’intérêt a été signalé dans des enquêtes. Les prêtres qui font cela n’apparaîtront pas dans les résultats du clergé.

    Réponses de l’Église catholique

    L’église catholique elle-même tente de limiter les dégâts par des efforts valeureux (ou moralement répréhensibles et inquiétants). Cela est compréhensible : ils sont en mode d’auto-préservation. Par exemple, voir ceci :


    1. Les prêtres catholiques sont plus susceptibles d’être pédophiles que les autres groupes d’hommes.

    C’est tout simplement faux. Il n’y a absolument aucune preuve que les prêtres sont plus susceptibles d’abuser des enfants que d’autres groupes d’hommes. L’utilisation et l’abus d’enfants en tant qu’objets pour la gratification sexuelle des adultes est une épidémie dans toutes les classes, professions, religions et communautés ethniques du monde entier, comme le montrent clairement les chiffres sur la pornographie enfantine, l’inceste et la prostitution enfantine. La pédophilie (l’abus sexuel d’un enfant prépubère) chez les prêtres est extrêmement rare, ne touchant que 0,3 % de l’ensemble du clergé. Ce chiffre, cité dans le livre Pedophiles and Priests de l’universitaire non catholique Philip Jenkins, provient de l’étude la plus complète réalisée à ce jour, qui a révélé qu’un seul prêtre sur les 2 252 examinés sur une période de trente ans était atteint de pédophilie. Dans le récent scandale de Boston, seuls quatre des plus de quatre-vingts prêtres qualifiés de « pédophiles » par les médias sont effectivement coupables d’avoir abusé de jeunes enfants. (information mise à jour par la rédaction : dans une interview récente (juillet 2014), le pape François a déclaré que 2 % du clergé de l’Église catholique sont pédophiles, information que le pape dit avoir reçue de conseillers).

    La pédophilie est un type particulier de trouble sexuel compulsif dans lequel un adulte (homme ou femme) abuse d’enfants prépubères. La grande majorité des scandales d’abus sexuels commis par des ecclésiastiques, qui sont actuellement mis au jour, ne concernent pas la pédophilie. Il s’agit plutôt d’éphébophilie, c’est-à-dire d’attirance homosexuelle pour les adolescents. Si le nombre total d’agresseurs sexuels dans le sacerdoce est beaucoup plus élevé que celui des coupables de pédophilie, il s’élève tout de même à moins de 2 % – un taux comparable à celui des hommes mariés (Jenkins, Pedophiles and Priests.

    Dans le sillage de la crise actuelle de l’Église, d’autres confessions religieuses et institutions non religieuses ont admis avoir des problèmes similaires de pédophilie et d’éphébophilie dans les rangs de leur clergé. Rien ne prouve que les prélats catholiques soient plus susceptibles d’être pédophiles que les ministres protestants, les dirigeants juifs, les médecins ou toute autre institution dans laquelle des adultes sont en position d’autorité et de pouvoir sur des enfants.

    Il y a un peu d’appât à la fin en comparant les prêtres non pas à la population générale mais à « toute autre institution dans laquelle les adultes sont en position d’autorité et de pouvoir sur les enfants ».

    Le fait est que ces affirmations semblent être fausses. La Commission royale montre maintenant clairement que le taux pour les prêtres est considérablement plus élevé, et c’est peut-être l’étude la plus solide à ce jour. Mais même une bonne analyse des données antérieures semble montrer que le clergé a un taux considérablement plus élevé que la population générale.

    Le Catholic Herald, en 2010, a publié un article intitulé et tagué : « Nous avons maintenant de vraies preuves – les abus sexuels ne sont pas un ‘problème catholique’. Mais nous avons encore du pain sur la planche : les médias sont à nos trousses ». Il inclut la conclusion :

    Voilà l’essentiel. C’est un problème que nous partageons avec tout le monde, bien qu’en réalité nous soyons moins coupables que la société dans son ensemble et que nous fassions beaucoup mieux pour reconnaître les abus sur les enfants qui existent.

    Je ne suis pas sûr que leurs statistiques ou leurs conclusions soient particulièrement défendables. On peut comprendre pourquoi ils veulent faire ces affirmations, mais il semble qu’elles ne soient pas soutenues par les données actuellement disponibles.

    Conclusion

    Toute donnée sur la pédophilie du clergé catholique sous-estime considérablement le nombre de cas. Alors que dans le grand public, les personnes accusées de pédophilie sont généralement attaquées en justice et beaucoup plus rarement confrontées à des dissimulations organisationnelles, le problème traditionnel de l’Église est la dissimulation systémique des personnes carrément accusées (je peux vous donner des anecdotes de première main à ce sujet dans mon diocèse local).

    Comme mentionné, les pédophiles dans la population générale sont souvent comptés comme ceux qui ont des sentiments, mais dans le contexte de l’Église catholique, cela ne concerne que les prêtres accusés, signalés et peut-être inculpés.

    En outre, les comparaisons entre la population générale et le clergé posent d’autres problèmes de définition.

    Tout cela signifie que les statistiques catholiques sont largement sous-estimées, et j’en conclus que la pédophilie est un problème bien plus répandu que dans la population générale, malgré les tentatives des organisations de vous dire le contraire.

    Comme le dit Anri, cet article devrait peut-être s’intituler de manière plus évidente : « Le clergé catholique a-t-il plus de chances d’être pédophile, protégé des poursuites pour crimes sexuels et déplacé vers un autre lieu d’opportunité par une énorme et riche organisation internationale qui prétend être la seule vraie boussole morale du monde, que le grand public ? ».

    La réponse est un retentissant.. :

    Oui.

    Oui, ils le sont.

    Et il n’y a aucun moyen de le dissimuler.

    A Tippling Philosopher, 24 mars 2021

    Tags : Pédophilie, pédocriminalité, église, prêtres,

  • Pédophilie: la France, 10000 victimes dans l’église dans les années 50 – Icona News

    Depuis 1950, au moins 10 000 enfants ont été abusés sexuellement par des prêtres français, a déclaré mardi le président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE). Cependant, les associations de pédophilie disent que ce n’est que la pointe de l’iceberg. La commission devrait publier un rapport sur la question en septembre.

    En juin 2020, la CIASE estimait le nombre de victimes à «au moins 3 000». La commission s’est ensuite appuyée sur les témoignages de victimes qui ont répondu à son appel à témoigner sur les abus sexuels commis par des prêtres.

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    «Au moins 10 000 victimes»

    Le président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, Jean-Marc Sauve, a déclaré que les statistiques étaient «certainement sous-estimées». « L’appel à preuves ne prend certainement pas le total, et il est possible que ce nombre soit d’au moins 10 000 », a-t-il déclaré, cité par l’AFP.

    Selon France 24, la hotline pour les victimes de pédophilie ou ses témoins, créée en juin 2019, a été appelée 6,5 mille fois au cours des 17 premiers mois. – La question la plus importante pour nous est de savoir combien de victimes se sont portées volontaires. Est-ce 25 pour cent? 10 pourcent? Cuire? Ou moins? Sauve a déclaré aux journalistes.

    Plusieurs associations de victimes de pédophilie ont commenté les propos du président. Ils ont déclaré que jusqu’à 10 000 victimes pourraient s’avérer être un nombre sous-estimé. – 10 000, c’est beaucoup, mais c’est au bas de l’échelle. Nous sommes loin de la vérité, a commenté Jean-Pierre Sautreau, président d’un groupe de victimes de pédophilie en Vendée dans l’ouest de la France.

    En juin 2019, Sauve estimait le nombre de prêtres agresseurs à 1500.

    Une enquête sur l’ampleur de la pédophilie est en cours dans l’Église française Shutterstock

    Rapport de la commission indépendante

    La commission CIASE a été créée par la Conférence épiscopale française et les instituts religieux en novembre 2018. Elle comprenait des représentants de diverses confessions, des agnostiques et des athées issus de milieux juridiques, universitaires et médicaux. Il n’y avait parmi eux aucun clergé ou représentant des victimes d’abus sexuels.

    La commission, qui examine les archives et mène des entretiens environnementaux, devait initialement soumettre un rapport final sur son enquête d’ici la fin de 2020, mais a fixé une nouvelle date limite – septembre de cette année.

    Source : Polish News, 3 mars 2021

    Tags: pédophilie, pédocriminalité, église, moines, prêtres,