Étiquette : El Guerguerat

  • Polisario Front reportedly rejected new ceasefire with Morocco

    Tags : Western Sahara, Marruecos, Frente Polisario, alto el fuego, El Guerguerat, ONU, Staffan de Mistura, Estados Unidos,

    The war destroyed between the Marruecos and the Frente Polisario following the violation of the marroquíes of the alto and the attack on Saharawi civilians in the breach of El Guerguerat, lasted until November 3 years in a context of increased tension in all the region. Armed shocks expand to the whole region before the start of negotiations between the belligerents.

    The crimes were established on the month of November 13, 2020, when the brown occupation edict was broken in the military wall that divides the Western Sahara and deprives us of our positions in the East of the wall to attack Saharan civilians who are already in my possession. peaceful protest in the legal breach of El Guerguerat, in response to this act and as it was carried out by various members of the Polisario Front, the Saharawi liberation ejection quickly intervened in the defense of civilians and responded with artillery ruffles. One day later, the Frente POLISARIO declared the end of the tregua 30 years later.

    According to diplomatic sources in declarations to this media, Morocco, through the U.S., asked for a new cease-fire in order to withdraw from El Guerguerat and abandon its occupied sites from November 13, 2020. However, the proposal was rejected by the POLISARIO Front.

    Before the lack of international guarantees, the Frente POLISARIO avoided firming the new deal with a new high fuego, and tildó of suspicion and little creíble the claimido acuerdo con Rabat.

    The re-escalation of the conflict, due to the construction of infrastructure and a paso not permitted in the extrusion zone of the Plan de Arreglo, in the border region of El Guerguerat, space which is denuncia as a zone of transportation of expoliated and traffic of illegal mercancías. Before the inaction of the international community, Saharawi civilians moved in a year to block the passage. Therefore, the Frente Polisario considered the attack on these civil wars by the marroquíes as a violation of the alto el fuego ya that viola el acuerdo militar número 1 firmado entre las parties en 1991.

    Diplomatic sources were subtracted from the declarations it was that, following the Saharawi response, the Biden administration was forced to exert pressure at all levels to agree with the POLISARIO Front to reconsider its position and accept the proposal with the end of reviving the current political process. the auspiciousness of the UN. It is now confirmed that the pressure of EE.UU. until the moment has expired, it is not yet fruity.

    #WesternSahara #Marruecos #Polisario #ONU #Staffan #Demistura #alto_el_fuego

  • 🔴Exclusivo : El Frente Polisario habría rechazado un nuevo alto el fuego con Marruecos

    Etiquetas : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, alto el fuego, El Guerguerat, ONU, Staffan de Mistura, Estados Unidos,

    La guerra desatada entre Marruecos y el Frente Polisario tras la violación de las fuerzas marroquíes del alto el fuego al atacar a civiles saharauis en la brecha de El Guerguerat, cumplirá el próximo noviembre tres años en un contexto de aumento de tensión en toda la región. Los choques armados amenazan con expandirse en toda la región ante la falta de negociaciones entre los beligerantes.

    Los enfrentamientos estallaron en la mañana del 13 de noviembre de 2020, cuando el ejército de ocupación marroquí abrió brechas en el muro militar que divide el Sáhara Occidental y salió de sus posiciones al Este del muro para atacar a civiles saharauis que desde hace un mes atrás protestaban de forma pacífica en la brecha ilegal de El Guerguerat, en respuesta a este acto y como lleva advirtiendo varios días el Frente POLISARIO, el ejército de liberación saharaui intervino rápidamente en defensa de los civiles y respondió con ráfagas de artillería. Un día después, el Frente POLISARIO declara el fin de la tregua 30 años después.

    Según fuentes diplomáticas en declaraciones a este medio, Marruecos, a través de EE.UU, pidió un nuevo alto el fuego con el fin de retirarse de El Guerguerat y abandonar sus emplazamientos ocupados después del 13 de noviembre de 2020. Sin embargo, la propuesta fue rechazada por el Frente POLISARIO.

    Ante la falta de garantías internacionales, el Frente POLISARIO evitó firmar el nuevo pacto sobre un nuevo alto el fuego, y tildó de sospechoso y poco creíble el pretendido acuerdo con Rabat.

    El reescalamiento del conflicto, se da por la construcción de infraestructura y un paso no permitido en la zona de extrusión del Plan de Arreglo, en la región fronteriza de El Guerguerat, espacio donde se denuncia como una zona de transporte de recursos expoliados y tráfico de mercancías ilegales. Ante la inacción de la comunidad internacional, civiles saharauis se movilizaron en aquel año para bloquear el paso. Así, el Frente Polisario consideró el ataque a estos civiles por las fuerzas marroquíes como una violación del alto el fuego ya que viola el acuerdo militar número 1 firmado entre las partes en 1991.

    Fuentes diplomáticas subrayaron en declaraciones a este medio que, tras el rechazo saharaui, la administración Biden se ha empeñado en ejercer presión a todos los niveles para convencer al Frente POLISARIO a reconsiderar su posición y aceptar la propuesta con el fin de relanzar el proceso político bajo el auspicio de la ONU. Hoy está confirmado que la presión de EE.UU. hasta el momento no ha dado fruto.

    #SaharaOccidental #Marruecos #Polisario #ONU #Staffan #Demistura #alto_el_fuego

  • L’Espagne propose sa médiation entre Alger et Rabat

    L’Espagne propose sa médiation entre Alger et Rabat

    Tags : Espagne, Maroc, Algérie, Sahara Occidental, El Guerguerat, Al Barid Bank Maroc – L’Espagne propose sa médiation entre Alger et Rabat

    Dans une interview au journal, Diario de Sevía, (quotidien de Séville publié en Andalousie), le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albarís, a déclaré que la crise, entre Alger et Rabat, est épineuse et indésirable. Aussi, a-t-il révélé que lors de la conférence de l’Union pour la Méditerranée, prévue les 28 et 29 du mois en cours à Barcelone, la question sera abordée. «En Espagne, nous oeuvrons pour la détente, le bon voisinage et la coopération pour construire la Méditerranée.

    Le dialogue est essentiel à cet égard», a-t-il affirmé. C’est la première fois qu’un responsable européen fait part de sa volonté d’aborder le conflit entre le Maroc et l’Algérie, alors que la France se dérobe, apparemment, à toute médiation. Mais il n’est pas dit que l’Algérie acceptera, à l’occasion, d’aborder la question, sachant qu’un certain nombre de pays ont tenté de proposer leur médiation. Mal leur en a pris. «Nous n’acceptons aucune médiation», a clamé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. No comment!

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    En violation flagrante des résolutions de l’ONU
    Al Barid Bank Maroc va ouvrir une agence à El Guerguerat

    Al Barid Bank, banque marocaine filiale du groupe Poste Maroc, va ouvrir une agence dans la région d’El Guerguerat, dans une nouvelle violation flagrante des résolutions des Nations unies et des juridictions internationales en relation avec le Sahara occidental occupé, appelant à «protéger les richesses du peuple sahraoui». Al Barid Bank a indiqué que des travaux de construction «étaient en cours», mais les activités d’investissement prévues restent illégales dans une zone de conflit international, qui ne jouit pas encore du droit à l’autodétermination. Avec cette décision du régime du Makhzen, le Maroc continue de faire fi de la légitimité internationale pour mettre fin à son occupation du Sahara occidental, avec la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations unies et la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU. Il est à noter qu’il y a au moins trente pays qui investissent au Sahara occidental occupé, dans divers secteurs économiques, en violation flagrante du droit international. L’Espagne et la France sont les plus impliquées dans l’exploitation illégale des richesses du Sahara occidental: la première avec 28 sociétés, la seconde avec 16.

    Ces investissements violent le droit international et ignorent les décisions de la Cour européenne, qui a déclaré en 2018 que le Sahara occidental ne fait pas partie du Maroc, et donc tout accord économique avec le Maroc qui inclut le Sahara occidental est légalement nul.

    En 2005, l’Union africaine avait émis un avis consultatif affirmant l’illégalité de l’exploitation étrangère et marocaine des ressources naturelles dans la dernière colonie africaine.

    L’Expression, 17/11/2021

    #Maroc #Algérie #Espagne #Sahara_Occidental #ElGuerguerat #AlBaridBankMaroc

  • Sahara occidental : l’échec du Makhzen

    Sahara Occidental, Maroc, El Guerguerat, ONU, Algérie, #Sahara_Occidental, #Maroc, #Algérie,


    Pendant un temps, le dossier sahraoui n’était pas une priorité de la communauté internationale. De 1991, date de l’arrêt des opérations armées entre le Maroc et la RASD, jusqu’à l’incident d’El Gargaret qui a rallumé le feu du conflit, au point de constituer un point d’instabilité dans la région, le Maroc a toujours usé de faux fuyant pour retarder l’inévitable, à savoir l’autodétermination du peuple sahraoui.
    Les stratagèmes du Makhzen n’échappaient à personne, mais Rabat payait ses sbires dans les médias occidentaux et promettaient des strapontins géostratégiques à quelques alliés sûrs. Cette double action a masqué la réalité durant des années. D’ailleurs, le Maroc et ses alliés se frottaient les mains, de constater que la décennie rouge en Algérie d’abord et le «printemps arabe» ensuite éloignaient la question de la décolonisation du peuple du Sahara occidental du devant de la scène.
    Durant toutes ces années, la répression des militants sahraouis faisait rage. Des milliers de Sahraouis croupissaient dans les prisons marocaines sans jugement. Et lorsqu’ils étaient jugés, c’était à chaque fois, en totale contradiction avec les principes primaires des droits de l’Homme. C’est cela la vérité des rapports qu’entretient le Makhzen avec sa colonie illégitime.
    Mais depuis ces derniers mois et grâce aux efforts de la diplomatie algérienne, le dossier sahraoui remonte et ne tardera pas à être au-dessus de la pile. L’Onu s’en occupe désormais avec le sérieux qu’il faut, les USA font pression. 
    Face à cela le royaume n’a trouvé d’autre stratégie que de profiter de réunions censées contribuer à débloquer la question et avancer sur la voie des résolution onusienne, pour lancer des insinuations stupides et sans fondements. 
    La vieille rengaine du soutien apportée par Alger au Front Polisario a encore été chantée par la diplomatie marocaine. La réaction franche et directe de Amar Belani montre que les temps ont changé et que le Maroc se trompe d’époque. 
    La stratégie des années 90 et 2000 n’a aucune prise sur la réalité du moment. L’Onu, les principaux partenaires connaissent parfaitement l’issue du dossier : un référendum d’autodétermination.
    La problématique est on ne peut plus simple. Il s’agit d’un peuple dont on a ravi la liberté et l’indépendance et qui tente pacifiquement de reprendre ce qui lui appartient de droit, ignoré par les grands de ce monde. 
    Le retour aux hostilités fait courir le risque que les jeunes Sahraouis haussent le ton et intensifient les actes de guerre…
    Par Nabil G.
    Ouest Tribune, 14/10/2021
  • Sahara occidental: Selon Belani, le format dit de "tables rondes" n'est plus à l'ordre du jour

    Sahara Occidental, Maroc, El Guerguerat, zone tampon, #Sahara_Occidental, #Maroc, #Guerguerat,

    L’envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, a qualifié mardi que d’ »insensées » et d’ »irresponsables » les déclarations des autorités de l’occupation marocaine à propos de l’agression lancée en novembre dernier sur le territoire sahraoui d’El-Guerguerat, exhortant le Conseil de sécurité de l’ONU à ‘ »assumer ses responsabilités politiques et morales » en vue de garantir le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    « Il s’agit de propos délirants de la part d’un radoteur invétéré dont les jérémiades méprisables ne sont pas dignes d’intérêt. Loin de ces élucubrations grotesques et pour revenir à l’essentiel, nous sommes en face d’un processus de décolonisation contrarié et dévoyé à force de complaisance de la part de la communauté internationale, dont au premier chef, le Conseil de sécurité, qui doit impérativement assumer ses responsabilités politiques et morales en vue de garantir le droit inaliénable et imprescriptible du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination », a déclaré M. Belani à l’APS.
    « Les déclarations insensées des autorités marocaines sur l’irréversibilité des actions menées par les forces d’occupation marocaines à El-Guerguerat, sont irresponsables et constituent une entrave de taille à une éventuelle reprise du processus politique », a-t-il dénoncé réagissant ainsi à la déclaration faite par le représentant du royaume du Maroc, lors de la cérémonie commémorative du 60ème anniversaire de la tenue de la première conférence du Mouvement des non-alignés (MNA) à Belgrade (Serbie).
    M. Belani a jugé aussi « impératif de revenir aux paramètres originaux du règlement politique, si la communauté internationale souhaite réellement une relance effective et sérieuse des négociations directes, de bonne foi, et sans conditions préalables, entre les deux parties au conflit ».
    Et de poursuivre: « Dans l’élaboration de sa prochaine résolution sur la question, que nous espérons plus équilibrée, et afin de ne pas donner un mauvais signal aux deux parties au conflit, en l’occurrence le Front Polisario et le Royaume du Maroc, le Conseil de sécurité est appelé à tenir compte de la nouvelle réalité sur le terrain en raison, notamment de la reprise des hostilités suite à la violation flagrante par les forces d’occupation marocaines des accords militaires signés par les deux parties et endossés par ce même Conseil de sécurité ».
    Pour le diplomate, « les risques d’escalade menaçant la sécurité et la stabilité de toute la région, ne sont malheureusement pas à exclure et le retour au cessez-le-feu demeure, comme annoncé par le Front Polisario, tributaire entre autres, du retrait des forces marocaines d’occupation de la zone tampon d’El-Guerguerat et du retour obligé aux négociations directes entre les deux parties comme voie unique et incontournable pour parvenir à un règlement juste et pacifique du conflit du Sahara occidental conformément à la légalité internationale ».
    Le format dit de « tables rondes » n’est plus à l’ordre du jour
    M. Belani, a en outre précisé que « le format dit de « tables rondes » n’est plus à l’ordre du jour ». « Cette option est désormais obsolète compte tenu de l’instrumentalisation éhontée par la partie marocaine de la participation de l’Algérie aux précédentes tables rondes pour présenter fallacieusement notre pays comme étant partie à un conflit « régional », alors que toutes les résolutions du Conseil de sécurité identifient, nommément et de manière explicite, les deux parties au conflit. L’Algérie tout comme la Mauritanie ont le statut, reconnu par les Nations Unies, de pays voisins observateurs du processus de règlement du conflit », a-t-il rappelé.
    Et afin de permettre le lancement d’un processus politique sérieux et crédible, sous les auspices des Nations Unies et avec les bons offices du nouvel envoyé personnel, M. Staffan de Mistura, M. Belani a jugé « primordial, au préalable, de ménager les conditions sérieuses et nécessaires à l’arrêt des hostilités, en commençant par forcer la puissance occupante à revenir au statu quo ante le 13 novembre 2020, date de la rupture brutale du cessez-le-feu par l’armée d’occupation marocaine et l’occupation illégale de la zone tampon d’El-Guerguerat en violation flagrante des accords contraignants souscrits par les deux parties ».
    D’ailleurs, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a souligné, avec force, dans son dernier rapport que « le statut de la zone tampon en tant que zone démilitarisée, demeure la clé de voute de toute solution pacifique dans la région et qu’il avait exhorté, en date du 19 novembre, le monarque marocain à revenir au statu quo ante », a rappelé l’envoyé spécial.
    M. Belani a en outre tenu à préciser que « la volonté illusoire de vouloir imposer la prétendue prééminence thèse de l’autonomie est vouée à l’échec et le Maroc portera l’entière responsabilité de la dégradation de la situation dans la région, car il n’honore pas sa signature lui, dont le défunt roi s’était engagé à soutenir une solution juste et définitive du conflit du Sahara occidental à travers un referendum d’autodétermination régulier et libre se déroulant dans la sincérité la plus totale et sans aucune contrainte ».
    Par ailleurs, le fait que la RASD et le royaume du Maroc sont tous deux membres de l’Union africaine, est un paramètre substantiel que le nouvel envoyé personnel du Secrétaire général pourrait mettre à profit pour permettre à l’organisation panafricaine de jouer un rôle de facilitateur pour la tenue de pourparlers directs et francs, sans aucune condition préalable, entre ses deux Etats membres sur la base des principes consacrés par l’Acte constitutif africain et ratifiés par le royaume du Maroc (intangibilité des frontières, règlement pacifique des différends..) », a estimé M. Belani.
    D’autant plus que le Sommet du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA avait incité, en mars 2021, les deux Etats membres, le Royaume du Maroc et la RASD à « engager des négociations directes et franches et sans aucune condition préalable », a encore rappelé le diplomate.
    APS
  • Les renseignements militaires américains: le déclenchement de la guerre dans le Sahara occidental menace l’Afrique du Nord

    Les renseignements militaires américains ont confirmé que l’attaque militaire marocaine contre des civils sahraouis à Guerguerat a incité le Front Polisario à déclarer la guerre et à mettre fin à l’accord de cessez-le-feu, rapporte le site d’information sahraoui « Somood ».

    Les renseignements militaires américains ont averti dans un rapport adressé au Congrès, que le déclenchement de la guerre au Sahara occidental constitue une menace réelle pour la stabilité de l’Afrique du Nord.
    Au cours des dernières semaines, le département d’État américain a révélé que l’administration du président Joe Biden menait des contacts intensifs avec les parties au conflit – le Maroc et les pays intéressés afin de calmer la situation au Sahara occidental et de revenir à la table des négociations.
    Le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, a souligné que Washington consulte les parties sur les meilleurs moyens d’arrêter la violence au Sahara occidental.
    La guerre du Sahara occidental a conduit à l’échec de la stratégie sur laquelle le Maroc parie depuis des années.
    Un document analytique préparé par le département des études du site Internet Somoud Net a confirmé que le déclenchement de la deuxième guerre au Sahara Occidental a produit des résultats importants qui auront un impact profond sur le cours des développements liés à la question du Sahara Occidental depuis le cessez-le-feu de 1991 qu’un grand rassemblement populaire s’est réalisé autour du Front Polisario, ce qui lui donnerait une plus grande influence sur le plan extérieur.
    Le document analytique qui a examiné les causes, les résultats et les conséquences de la guerre a souligné que la décision du Front Polisario d’annoncer la reprise de la lutte armée a fait avorter les tentatives menées en secret pour contourner la question du Sahara et imposer un fait accompli, et le les forces actives de la communauté internationale ont commencé à reconnaître le rôle du Polisario comme facteur de stabilité et d’équilibre dans la région.
    La guerre du Sahara occidental – ajoute le document analytique – a conduit à l’échec de la stratégie sur laquelle le Maroc parie depuis des années, qui est de transformer la zone de Guerguerat en un passage international, pour légitimer le mouvement du trafic de drogue, auquel il s’appuie depuis longtemps. continuer à soutenir son économie et ses projets dans la région du Sahel, et à assurer le passage du gazoduc Niger à travers les terres désertiques occupées, et à transformer ces dernières en zone d’influence pour les puissances étrangères.
    Le document analytique a confirmé que le Maroc a parié, depuis décembre dernier, que la déclaration de « Dolland Trump » contribuera à pousser les grands pays à annoncer la reconnaissance de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. Cependant, la position internationale rejetant la décision de Washington a mélangé les cartes de Rabat et l’a fait entrer dans des affrontements diplomatiques avec un certain nombre de pays de poids comme l’Allemagne, l’Espagne, le Kenya, l’Afrique du Sud, l’Iran et l’Union africaine. La décision de Trump a également affaibli la position marocaine, voire s’est transformée en une carte de pression pour l’administration du président « Joe Biden », qui semble avoir réussi à soumettre le Maroc et à lui faire abandonner les conditions qu’il lui a fait renoncer à ses conditions de nomination d’un nouvel envoyé personnel au Sahara occidental.
    Quant aux résultats au niveau régional, le document analytique a clairement indiqué que la position forte de l’Algérie était prépondérante, car il a été confirmé pour la première fois que le conflit au Sahara occidental allait au-delà de la position traditionnelle exigeant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, à se transformer en une question liée à la sécurité nationale de l’Algérie, surtout après l’entrée des parties internationales sur la ligne.Par conséquent, l’Algérie a confirmé que toute solution à la question du Sahara Occidental en dehors de la volonté algérienne, sa conception et ses conditions seront vouée à l’échec. L’Algérie a tenu à adresser des messages de soutien et à la République sahraouie qui subit une agression. Le président Abdelmadjid Tebboune a reçu son homologue sahraoui Ibrahim Ghali à l’occasion de l’anniversaire de la déclaration de la République sahraouie le 27 février 2021 , et l’inauguration d’un pont aérien pour acheminer l’aide humanitaire au peuple sahraoui.
    L’étude a souligné que le Maroc a bien compris les messages de l’Algérie avec des preuves de son évitement limité des opérations militaires dans le nord du Sahara occidental, malgré la concentration des attaques de l’armée sahraouie dans cette zone stratégique. La position algérienne a également trouvé un écho auprès des parties internationales qui ont tenté de renverser la région dans une nouvelle arène de chaos et d’instabilité.
    Concernant la position mauritanienne, l’étude a souligné qu’elle a été décisive lorsque Nouakchott a décidé d’adhérer aux engagements et ententes qui la lient à la République sahraouie, notamment dans le domaine de la sécurité et de la coordination militaire, et contrairement à ce qui était attendu par le Maroc, qui a mené une campagne médiatique et politique d’incitation de l’opinion publique mauritanienne contre la République sahraouie pendant la crise de bouclage de la zone de Guerguerat. Les dirigeants mauritaniens ont tenu à écouter le point de vue des Sahraouis sur l’évolution de la situation. En moins de quatre mois, le président Mohamed Ould El Ghazouani a reçu des émissaires du président sahraoui Ibrahim Ghali.
    Au niveau continental, la position africaine a contribué à briser l’état d’occultation de la guerre sur lequel parie le régime marocain, et a incité le Conseil de sécurité de l’ONU à étudier le dossier et à délibérer sur l’initiative émanant du sommet du conseil Africain de Paix et de Sécurité, et la position du Maroc refusant de faire face aux efforts de l’Union africaine auront des répercussions futures sur son appartenance à l’organisation. La guerre a également contribué au retour en force de l’axe Algérie-Afrique du Sud-Kenya, qui aura un rôle avancé dans les orientations futures liées au dossier sahaoui.
    Ahmed Achour
    Dzair-tube, 13/07/2021
    Etiquettes : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, El Guerguerat, Etats-Unis, 
  • Maroc : El Guerguerat s'invite à Figuig

    De nombreuses vidéos relayées sur les réseaux sociaux témoignent d’une vive tension dans la localité de Figuig. Des manifestations et sit-in quotidiens sont organisés au quotidien. Fait marquant, les manifestants scandent des slogans invitant « l’armée d’El Guerguerat » à intervenir à El Arja pour leur rendre le palmeraie d’El Arja. « Nous demandons d’utiliser l’armée qui est intervenu à El Guerguerat à El Arja », ont-ils revendiqué à l’unisson.

    Le long silence des autorités marocaines a laissé lieu à un autre slogan : « Le Makhzen négocie et nous on résiste! », ce qui a poussé le pouvoir à mobiliser la police et la gendarmerie en vue d’empêcher les agriculteurs marocains de se rendre dans le territoire algérien (voir vidéo). [youtube https://www.youtube.com/watch?v=9qVbjHRzapM]
    Ainsi, la propagande autour de l’agression d’El Guerguerat s’est retourné contre le régime. Les « vaillante soldats des FAR » sont sollicités pour donner une leçon à l’armée algérienne. Cependant, l’intervention de la police marocaine en vue de dissuader les agriculteurs marocains de se rendre dans la localité d’El Arja reflette les craintes des autorités marocaines de voir la crise se transformer en un conflit armé dont les conséquences seraient fatales pour le Maroc en raison de la situation économique et sociale explosive.
    Victime de la propagande du régime, la population de Figuig se vante de l’intervention à El Guertguerat qui, bien qu’elle a permis de rouvrir le passage aux marchandises, elle a mis Rabat dans le collimateur suite à sa violation de l’Accord Militaire N°1 après avoir investi la zone tampon d’El guerguerat et donné au Front Polisario une raison de reprendre la lutte armée.
    Tags : Maroc, Figuig, El Arja, Algérie, Sahara Occidental, El Guerguerat,
  • Sahara Occidental : Une nouvelle qui n’a pas dû plaire au Makhzen

    Moins d’une année après l’avoir ouvert, le Burundi vient d’annoncer – il l’a fait, en début de soirée du samedi 23 janvier – qu’il fermait son consulat général à El Ayoun, la capitale du Sahara Occidental occupé. 

    Aussitôt connue, cette surprenante nouvelle a enflammé les réseaux sociaux. Chacun y est allé de son appréciation et chacun y est allé de sa spéculation sur les raisons véritables à son origine. “Véritables raisons”, parce que le ministère des Affaires étrangères burundais en a avancé une sur son compte twitter. C’est, y a-t-il expliqué, pour “des raisons financières et de réciprocité” qu’il l’a fait. Et là, il faut dire que l’explication avancée est un peu courte: On n’ouvre pas une représentation consulaire dans un pays pour la fermer moins d’une année après. 
    Dans tous les pays du monde, une telle action n’est concrétisée qu’après une étude minutieuse portant sur tous les aspects de cette ouverture. Y compris, celui de son financement. L’inattendue annonce de la fermeture dudit consulat a, selon nombre d’observateurs, d’autres raisons. Que le ministère burundais des Affaires n’a pas cru nécessaire de dévoiler explicitement. Pour le moment, du moins. Mais qu’il a suggérées implicitement dans son communiqué précité. 
    En précisant que les raisons de la fermeture du “consulat général d’El Ayoun” tenaient à des considérations “financières” et, “de réciprocité”, il a, en effet, clairement laissé entendre que son ouverture devait avoir une contrepartie. Et, partant, que la partie marocaine n’avait pas respecté ses engagements. Ceux portant, selon différentes sources crédibles, sur l’ouverture par le Maroc d’une ambassade à Bujumbura, la capitale du Burundi; un pays qui, soit dit en passant, n’a aucune communauté établie au Sahara Occidental occupé. Mais ce qui ne l’a pas empêché, dévoilant par cela toute la mascarade des ouvertures de consulats dans ce territoire, d’ouvrir un consulat général à El Ayoun; un “consulat général” supposant l’existence d’autres représentations consulaires – burundaises, s’entend – de moindre importance dans d’autres villes du Sahara Occidental occupé. 
    Mourad Bendris
    Dzair-tube, 24 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, El Guerguerat,
  • La diplomatie algérienne réussit à mobiliser le soutien africain pour la question du Sahara occidental

    La diplomatie algérienne a réussi à mobiliser le soutien à la cause saharienne dans les couloirs de l’Union africaine pour mettre fin aux développements dangereux au Sahara occidental après que le Maroc a violé l’accord de cessez-le-feu.

    La décision du Conseil de sécurité de l’ONU de diffuser les propositions de l’UA pour faire face à la détérioration de la situation au Sahara occidental constitue une évolution positive et remarquable sur la voie de la question du Sahara et une victoire pour la diplomatie algérienne et les pays qui rejettent l’occupation.
    Le professeur de droit Hamza Hadari estime que l’adoption par le Conseil de sécurité du point de vue de l’UA et sa diffusion est un pas de géant dans le soutien à la cause saharienne, soulignant que lors de la dernière rencontre entre le président de l’Afrique du Sud et le président de l’Union africaine Cyril Ramaphosa et le ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum, les deux parties ont exprimé leur vision unifiée de la question saharienne basée sur La base du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    L’Union africaine travaille à travers son Conseil africain de paix et de sécurité pour créer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et parvenir à une solution juste garantissant l’autodétermination du peuple sahraoui.
    Dans ce contexte, Idris Attia, professeur de sciences politiques, estime que la démarche de l’Union africaine reflète systématiquement les efforts de la diplomatie algérienne, que ce soit à travers l’espace africain ou à travers les états d’équilibre du continent africain, ainsi que ses efforts au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU, où l’Algérie a proposé une approche claire et solide. Afin de soutenir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    Le sommet de l’Union africaine prévu pour le week-end de février examinera la situation au Sahara occidental, sur la base du rapport qui sera soumis par le Conseil africain de paix et de sécurité.
    Les experts en droit conviennent que l’agression militaire marocaine contre Guerguerat est une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu et menace la sécurité et la paix mondiales, ce qui oblige l’ONU à accélérer l’organisation du référendum d’autodétermination conformément à la légitimité internationale.
    Maghreb Info, 18 jan 2021
    Tags : Algérie, Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, El Guerguerat,
  • Sahara occidental : Le langage des armes pour briser le statu quo

    La décision, fin novembre, du Polisario de mettre fin au cessez-le-feu en vigueur depuis 1990 correspond à sa logique de briser le mur qui fait barrière à sa cause d’autodétermination sur la scène onusienne et internationale. Cette logique semble se confirmer aujourd’hui en stratégie après les développements provoqués par l’ancienne administration étasunienne de Donald Trump de reconnaitre la «souveraineté» de Rabat sur le territoire inscrit à l’ordre du jour des dossiers de décolonisation au Conseil de sécurité en contrepartie d’une normalisation des relations entre le Maroc et Israël. Elle paraît être validée par le lancer de «missiles», samedi dernier dans la soirée, par des forces sahraouies contre des positions marocaines dans la zone tampon de Guerguerat. Elle signale une détermination à ne plus se laisser engluer dans le statu quo politique et diplomatique en vigueur depuis des décennies. Et qui a profité jusqu’ici au Maroc.

    Samedi dernier dans la soirée, les forces du Polisario ont annoncé avoir lancé quatre missiles en direction des positions marocaines dans la zone tampon de Guerguerat. Ces tirs ne sont pas les premiers depuis la proclamation, par les indépendantistes sahraouis, de la fin du cessez-le-feu avec Rabat. Ils signalent de leur part une détermination à ne plus se laisser engluer dans le statu quo politique et diplomatique en vigueur depuis des décennies. Et qui a profité jusqu’ici au Maroc.
    La démarche que semblent vouloir poursuivre actuellement les indépendantistes sahraouis est de confirmer l’option militaire qu’ils ont choisie de suivre depuis leur annonce de rupture du cessez-le-feu en vigueur depuis 1990. Cette décision est confirmée par l’annonce d’opérations de pilonnage par les forces du Polisario de positions marocaines sur la ligne de front du poste frontalier de Guerguerat.
    Samedi dernier dans la soirée, l’agence de presse sahraouie SPS a indiqué que ces forces ont « bombardé » cette zone tampon, sous forte tension depuis 2017 au moins, et qui est devenue un point chaud de l’affrontement entre le Maroc et les indépendantistes sahraouis depuis l’annonce par ces derniers qu’ils rompent le cessez-le-feu en vigueur depuis 1990.
    « L’armée sahraouie a lancé quatre missiles en direction de la brèche illégale de Guerguerat et ses environs », a précisé l’agence de presse, en citant un chef militaire sahraoui. La même source fait état également « d’attaques » le long du mur de sécurité « qui sépare les combattants sahraouis des forces marocaines ». Par rapport à ce pilonnage, le Maroc a réagi en minimisant leur portée et en déclarant que les Sahraouis font des « tirs de harcèlement » depuis novembre dernier et qu’ils mènent actuellement une « guerre de propagande ». Mais est-ce vrai ? Le battage et la publicité dont parle la partie marocaine ne semblent pas tout à fait correspondre à la stratégie des Sahraouis d’accepter le « fait accompli marocain ». Ce refus, répété sans cesse depuis plus d’une vingtaine d’années par le Polisario à travers les voies politique et diplomatique, s’exprime aujourd’hui par le langage des armes. Il devrait se poursuivre jusqu’à l’inversion du rapport de force actuel avec le Maroc. C’est-à-dire jusqu’à la cessation du statu quo en vigueur aux Nations unies qui tardent à dépêcher un envoyé spécial au Sahara occidental et jusqu’à la décision du Conseil de sécurité d’inscrire à nouveau le conflit au programme de ses réunions.
    «Trente ans de promesses non tenues»
    Un haut responsable sahraoui, cité par l’agence SPS, qui occupe le poste de porte-parole du ministère de la Défense de la République arabe sahraouie (RASD), a, ainsi, menacé le Maroc d’une « escalade » militaire. « Nous sommes prêts à négocier. Nous sommes prêts à toute médiation. Mais en même temps, nous maintenons la lutte armée sur la base de l’expérience passée », a déclaré Sidi Ould Loukal. « La guerre va continuer et aller vers l’escalade. Toutes les positions de l’armée marocaine sont des cibles », a-t-il déclaré à l’AFP, quelques heures après que le Front Polisario ait pilonné la zone sous contrôle marocain à Guerguerat. « Ce n’est que le début. C’est un avertissement aux usagers de cette route et de cette terre. Tout le territoire du Sahara occidental est une zone de guerre et n’est pas sûr », a-t-il mis en garde.
    En avertissant que « ni Guerguerat ni aucun point du territoire sahraoui n’est à l’abri des missiles et obus des combattants sahraouis », M. Loukal paraît s’adresser également aux puissances internationales qui ont un avis sur le dossier sahraoui et surtout le poids nécessaire pour le faire avancer. Parmi elles, il en est une qui est fortement attendue et ce sont, pour des raisons d’histoire récente et vertigineuse, les Etats-Unis, bien entendu.
    Après le départ de l’ex-président Donald Trump et de son administration et la bombe à retardement qu’il a laissée derrière lui en proclamant la « souveraineté » du Maroc sur le territoire sahraoui, en contrepartie d’une normalisation entre le royaume et Israël, tous les observateurs ont les yeux rivés sur la Maison-Blanche et son appareil diplomatique. Ils attendent une réaction ou une déclaration par rapport au choix de M. Trump et au « processus » qu’il a initié pour l’ouverture d’un futur consulat américain à Dakhla pour sceller la nouvelle politique extérieure des Etats-Unis en Afrique du Nord. Ainsi, tout ce que dira à ce sujet le président Joe Biden, son ministre des Affaires étrangères Anthony Blinken, dont l’arrivée aux affaires a été saluée par Alger, ou tout autre responsable au Département d’Etat, aura des conséquences certaines sur l’évolution du conflit.
    « Par le passé, nous avons accordé toute notre confiance à la communauté internationale et avons arrêté le combat armé de manière définitive. Nous avons attendu 30 ans. Trente ans de promesses non tenues, de tergiversations et d’attente intenable », avait encore indiqué il y a quelques jours le sécuritaire sahraoui Sidi Ould Oukal.
    ReportersDZ, 25 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, El Guerguerat,