Étiquette : Elections législatives

  • Algérie : Un changement radical

    La campagne électorale commence ce dimanche une semaine franche où les candidats auront à faire un peu plus pour aller à la rencontre des citoyens et dérouler chacun son programme et sa vision de la nouvelle Algérie qui reste le dénominateur commun entre tous les Algériens, en ces temps où notre pays fait face à des campagnes haineuses et des tentatives avérées de porter atteinte à sa stabilité.
    Une période certes délicate qui ne peut être affrontée que par un resserrement des rangs, avec les différences qui nous caractérisent c’est sur, mais avec cette volonté commune de mettre l’Algérie et l’intérêt du pays au dessus des petits calculs des uns et des autres. C’est en substance l’un des messages centraux reliés par une grande partie des candidats aux prochaines élections législatives.
    Un discours loin d’être un discours de circonstance, mais bien le reflet d’une situation réelle à laquelle fait face l’Algérie et qui doit nous mener à des réflexions bien plus profondes que ce simple engouement instinctif qui souvent cache mal des manipulations qui servent les intérêts des ennemis de la nation.
    Une situation qui n’a pas échappé aux animateurs de cette campagne qui ont appelé, pour reprendre certains d’entre eux, à « agir en tant que citoyens responsables et honorables pour faire face aux ennemis du pays qui visent l’affaiblissement de l’Etat algérien et de ses institutions, suivant des objectifs et des agendas étrangers»., ou à expliquer que «l’adhésion au processus électoral ne laissera aucune opportunité à ceux qui veulent attenter à la stabilité du pays et contribuera à relancer son développement» ou à se mobiliser pour la défense du pays « Notre Mouvement s’est engage devant le peuple pour défendre l’Etat et ses institutions contre tous les complots et les manoeuvres qui les visent».
    L’Algérie ne peut pas s’en sortir par le chaos comme l’espèrent et y travaillent certains, mais par la seule voie de la démocratie que représente les élections libres et démocratiques, et c’est ce qui est offert aujourd’hui aux Algériens pour permettre au peuple d’exercer pleinement sa souveraineté à travers le prochain parlement qui constituera une rupture certaine avec les pratiques observées jusque là, où la voix du peuple était confisquée. Un temps qui est révolu et qui ne peut plus revenir grâce à l’installation des nouvelles institutions élues qui seront l’émanation réelle de la volonté du peuple qui aspire à un changement radical d’avec toutes les pratiques du passé.
    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 24 mai 2021

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  • Algérie/ Campagne électorale: nécessité de « rompre » avec l’ancien système

    ALGER – La nécessité de « rompre » avec l’ancien système politique ayant généré de multiples maux et préjudices aux Algériens, a été soulignée lors de la 3éme journée de la campagne électorale, en prévision des législatives du 12 juin prochain, a relevé la presse nationale parue dimanche.

    Ainsi le quotidien El-Moudjahid a affiché sa Une sous le titre générique « Campagne électorale, une pratique politique saine », relevant que pour la majorité des animateurs de cette dernière, le changement et la coupure avec l’ancien système constitue « le consensus » . A ce propos, le journal souligne la revendication des différents leaders des formations en course pour que « les acteurs politiques soient face à leur responsabilité historique, en s’imprégnant des valeurs démocratiques, de la justice sociale et de la solidarité nationale ».

    La préservation de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale sont également cités dans les discours électoraux des animateurs des meetings et autres rassemblements de proximité, à travers le territoire national, ajoute le même titre, qui consacre également des articles d’angle mettant l’accent sur les priorités économiques inscrites dans les programmes électoraux des postulants à siéger dans le prochain Parlement, ainsi qu’à la communication politique.

    De son côté, le Secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, relayé par le quotidien Horizons, a plaidé, depuis Constantine, au « renouvellement » de la classe politique nationale, afin d’être à la hauteur des défis et des menaces multiformes dont fait face l’Algérie ».

    Devant le parterre de la maison de la culture « Malek Haddad », il a déploré que certaines formations politiques soient devenues « des comités de soutien aux dirigeants, se contentant d’applaudir ces derniers au lieu de jouer le rôle de faire émerger un système apte à gouverner », ce qui a fini, selon lui, à les « fragiliser ».

    Reprenant les principales déclarations des chefs de partis, le quotidien L’Expression rapporte celle du président du Mouvement El Bina El Watani, Abdelkader Bengrina, qui, depuis Mila, a insisté pour que le prochain rendez-vous électoral ait « toute la transparence attendue », considérant que « si le critère d’élections transparentes était garanti, la participation serait très élevée et la cohésion entre le peuple et les institutions de l’Etat garanti ».

    Le leader du parti El Moustakbal, Belaid Abdelaziz, a quant à lui, mis en avant l’idée de « l’édification d’institutions légitimes, dont l’APN », relevant l’importance de cette dernière en matière de législation ainsi que pour la formation d’un Gouvernement légitime pour une +Algérie nouvelle+ », au moment où le président du ¨Parti de la Justice et de la Liberté (PJL), Djamel Benziadi, a insisté sur le fait que « le changement pacifique ne saurait se faire que par les urnes », saluant l’impact positif de la contestation populaire (Hirak) dans l’amorce de cette coupure avec l’ancien système.

    Dans le registre de la presse arabophone, le quotidien Echaab a frappé sa Une du titre « Un Parlement fort pour une nouvelle Algérie », donnant la part belle aux activités ayant marqué le 3éme jour de la campagne électorale, entamée jeudi dernier, avec comme principal appel de ses animateurs, la participation massive au prochain rendez-vous électoral.

    Et de relayer le plaidoyer du président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), Abderrezak Makri, pour « la constitution d’un Gouvernement d’unité nationale à l’issue des prochaines législatives, avec pour mission l’essor économique et la valorisation de la place des jeunes dans la nouvelle Algérie ». Cela, au moment où, fait observer le journal, d’autres intervenants ont mis l’accent sur « la nécessité d’améliorer la qualité du service public, les relations entre les différents partenaires, le renforcement du rôle de la société civile ainsi que la coupure avec les marchands de quotas », tel que qualifié par le président de Sawt Echaab, Lamine Osmani.

    Abordant la participation des listes des candidats indépendants, le même quotidien souligne la préférence de ces derniers pour les rencontres de « proximité » ainsi que pour la communication virtuelle via les réseaux sociaux, tout en omettant pas de relever, par certains endroits du pays, des « salles quasi vides, des affiches publicitaires inexistantes ainsi que des discours creux ».

    Par sa Une « Les lignes rouges à ne pas franchir », le quotidien El Massa, met en garde contre les atteintes à l’unité, à la sécurité et à la souveraineté nationales, considérant que le prochain Parlement se doit d’être « un espace ouvert aux compétences et titulaires de diplômes dont le rôle doit être réhabilité du fait qu’il est la première tribune où s’exposent les préoccupations et attentes citoyennes ».

    Selon ce que rapporte la même publication, les chefs de partis et autres formations politiques ont appelé, au 3éme jour de la campagne électorale, à « la concrétisation du changement souhaité, à travers une forte participation » le jour J, remettant en cause ceux qui défendent l’option d’une « période de transition » tout en attirant l’attention sur « les multiples menaces qui guettent l’Algérie ».

    Décortiquant le contenu du discours du courant islamiste, le journal El Khabar a écrit: « celui-ci est engagé dans la course pour le palais Zighout Youcef avec un patrimoine populaire considérable et prône un discours électoral responsable et ce, pour de multiples considérables, notamment la structuration organique de ses bases militantes ainsi que son expérience fructifiée avec les courants national et démocratique dans le cadre de l’Alliance présidentielle (2003-2012).

    Sur un autre plan, le quotidien a mis en avant « la nouvelle donne que représente la présence d’une société civile, de jeunes et de femmes peu outillés politiquement et non dotés de la discipline partisane nécessaire pour une telle consultation référendaire ».

    Echourouk a opté, pour sa part, pour mettre la lumière sur « les irrégularités et autres dérives » recensées par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), à l’instar des candidats ayant exploité l’espace des mosquées pour en faire des tribunes électorales ainsi que le désordre constaté dans l’affichage publicitaire.

    APS, 23 mai 2021

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  • Algérie: Des panneaux d’affichage quasiment vierges

    La campagne électorale pour les élections législatives du 12 juin s’organise sur le terrain, mais aussi et plus que jamais en ligne. Les réseaux sociaux sont devenus un outil indispensable pour les partis politiques et les indépendants qui s’en sont emparés, à des échelles différentes.

    Et pour cause. La crise du Covid-19 impose des règles sanitaires strictes pour éviter la propagation du virus. Limiter les meetings, réunions publiques et autres rendez-vous dans les permanences.

    Si tous les candidats ne partent pas à armes égales en termes d’audience, les réseaux sociaux restent un canal de diffusion privilégié pour chaque liste.

    Les panneaux dédiés à l’affichage des listes des candidats sont étrangement vides

    Alors que la campagne électorale pour l’élection législative du 12 juin a officiellement débuté jeudi 20 mai, les panneaux d’affichage dans les différentes communes de la capitale étaient dépourvus du portrait des cinq candidats.

    Un petit tour dans les rues de la capitale nous permettra de constater que les panneaux dédiés à l’affichage des listes électorales des candidats aux élections du 12 juin prochain, sont quasiment vides, au moment où la plupart des partis politiques ou d’indépendants préfèrent recourir aux réseaux sociaux et publier leurs photos sur Facebook car, selon eux, ce moyen et devenu le plus fiable et le moins coûteux.

    Les pages des réseaux sociaux, « nécessaires mais pas décisives »

    L’enseignant des sciences politiques et des relations internationales à l’Université d’Alger 3, Ali Lakhel a affirmé que « l’utilisation des pages des réseaux sociaux durant la campagne électorale comme nouveaux outils de la pratique politique est devenue une nécessité inéluctable pour faire connaitre le candidat, mais elles ne seront jamais décisives pour les résultats auxquels aspirent les candidats en lice ».

    Le candidat, poursuit-il, pourra bénéficier de la campagne électorale virtuelle comme facteur important facilitant l’accès au corps électoral, mais pas comme facteur crucial pour obtenir la voix de l’électeur, car seule la force organisée arrivera à obtenir cette voix électorale à travers l’appui réel exprimé à travers les urnes.

    M.Lakhel a en outre indiqué que « la force sociale, la présence et les préparatifs des élections législatives sont autant de facteurs qui peuvent déterminer le sort de tout candidat et non pas le nombre de personnes qui suivent les pages sur les réseaux sociaux », ajoutant que « 100 000 followers ne signifient pas l’obtention des voix électorales définitives ».

    L’intervenant a souligné que « les 1 483 listes électorales en lice, dont 837 indépendantes et 646 listes de partis politiques, représentent une préparation pour la mise en place des contours d’un parlement ‘’sans majorité’’, dans une nouvelle mosaïque politique consistant en des groupes politiques minoritaires au sein d’un nouveau parlement ».

    Maghreb Info, 22 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, campagnbe léctorale, élections législatives, 12 juin 2021

  • Algérie : Les législatives 2021 à l’aune d’une nouvelle carte politique

    Sans conteste, l’échéance électorale pour le renouvellement de l’APN, prévu le 12 juin 2021, promet de lever une nouvelle configuration du paysage politique.

    Principalement, l’aspect inédit réside dans la profusion des listes indépendantes, puisées dans le vivier de la société civile.

    Mais pas seulement. Les partis traditionnellement incontournables, à l’instar du FLN et du RND, et même s’ils s’engagent dans la course, n’en n’affichent pas moins profil bas, compte tenu des gros boulets qu’ils trainent à la patte.
    Le reste, tel le FFS et le RCD, a opté pour le boycott, soit par une stratégie de fond, soit par de petits calculs ; le système des quotas semblant banni.

    Au-delà, bon nombre de formations ont littéralement disparu des radars. En tête, le Mouvement Populaire Algérien de l’ancien ministre du Commerce sous Bouteflika, Benyounes Amara.

    Ce cas précis ne manque pas d’attiser la curiosité. De troisième force politique lors de la dernière mandature en date sous Bouteflika, il a été, à priori, réduit en cendres. La disgrâce traduite par l’incarcération de son leader pour des faits de corruption tiendrait-elle comme explication ?

    D’évidence, non car des partis comme TAJ, le FLN ou encore le RND qui ont eu à connaitre les mêmes infortunes sont présents sur la scène, bon gré, mal gré.

    En vérité, c’est l’assurance perdue de bénéficier du fameux système des quotas contre l’allégeance voilée ou en plein jour au pouvoir en place, de formations sans réel ancrage populaire dans le fond et qui a dicté les postures hérissées d’aujourd’hui du parti des Benyounes, Belkacem Sahli e autre Naima Salhi.

    A présent que les dès sont jetés, il serait, par ailleurs, utile de s’interroger sur la volonté réel de changement dans les pratiques, us et coutumes politiques des formations rescapées de la purge naturelle qui s’est opérée.

    Surtout, quelle sera leur attitude à l’Hémicycle à l’égard des jeunes loups sans l’inexpérience politique desquels on spécule d’ores et déjà.

    Au demeurant et pour peu que les indépendants émergent avec force, l’on aura droit à un véritable ‘’melting- pot’’ à l’APN et dont on ne peut anticiper, pour l’heure, les conséquences.

    A.K.

    Algeria Times, 22 mai 2021

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  • Algérie/ Candidates « sans visage » : La peur des unes et l’hypocrisie des uns

    Algérie/ Candidates « sans visage » : La peur des unes et l’hypocrisie des uns

    Revoilà les candidates « sans visages » ! Des dizaines de femmes, qui ont l’intention de se présenter aux élections législatives du 12 juin prochain, dont les photos sont traitées au Photoshop, qui ne laisse apparaitre qu’un profil sombre et « hidjabisé », on en voit partout sur les affiches collées sur les panneaux destinés au grand public et sur les réseaux sociaux. Le « phénomène » n’est pas récent. Et il doit inciter autant les responsables au sommet de l’Etat que les intellectuels à le prendre au sérieux, car il est symptomatique d’une société déréglée, qui a perdu tous ses repères.

    En 2017 déjà, de nombreuses candidates, inscrites dans les listes de partis ou indépendantes, avaient insisté pour que leurs visages n’apparaissent pas sur les affiches, préférant se présenter sous des profils « fantômes » pour des raisons, qui restent à étudier sérieusement. Les candidates qui ont fait le choix de ne pas montrer leurs visages au grand public, sont-elles à blâmer ? Evidemment non, lorsqu’on sait qu’on est une société complètement déstructurée, où les femmes peinent encore à s’imposer comme des adultes responsables et majeurs.

    Si certaines ont agi sûrement par pure conservatisme, d’autres, et elles sont nombreuses, ont été contraintes à appliquer ce procédé « négatif » parce qu’elles ont tout simplement peur de ce qui pourrait leur arriver dans un milieu, où le féminicide a déjà pris une ampleur inquiétante. Les idées rétrogrades véhiculées par un islamisme primaire, sans aucun rapport avec l’islam authentique, pourraient être considérées comme des causes plus ou moins directes à cette « phobie » d’assumer leur féminité au grand jour, mais il n’y a pas que ça. La peur de représailles, la crainte du harcèlement sont aussi à prendre en considération dans une société où le machisme de mauvais aloi, hypocrite et sournois, est en train de se généraliser, notamment au sein des couches populaires conditionnées par des discours religieux hors normes, copiés et collés conformément à un fondamentalisme, qui a dévasté de nombreux pays, y compris l’Algérie, qui a réussi néanmoins à préserver certains aspects modernistes, sans pouvoir toutefois neutraliser les séquelles, qui restent présentes en force.

    Dans un pays comme le nôtre, où les femmes sont considérées comme d’éternelles mineures, le « phénomène » des candidates sans visage n’est ni surprenant, ni étonnant. Car il exprime des tendances lourdes dans une société, où l’exploitation des sentiments religieux à des fins autres que spirituelles, par des formations politiques, qui s’apprêtent aujourd’hui à se lancer dans la course au parlement. Est-ce un hasard, si l’actrice Adila Bendimerad, comme l’a signalé un article publié hier par TSA, n’hésite pas à faire le parallèle entre ces profils sombres et ce qui vient de se passer à Bordj Badji Mokhtar où dix enseignantes ont été la proie à une agression sans nom. Elle a peut-être raison de faire le lien entre ce qui s’est passé à Bordj Badji Mokhtar, mais aussi à Biskra, et ce genre d’affiches » qui « répondent à la même logique », selon elle. « Comment utiliser des femmes pour se satisfaire (ici pour se présenter aux élections tout en respectant les quotas exigés). Comment ensuite les effacer et renier leur existence une fois qu’on a eu ce qu’on voulait. Et on se donne ce droit car la femme n’est pas tout à fait un être humain comme un homme. La preuve, elle n’a pas besoin de visage », écrit-elle sur sa page Facebook.

    « Ce genre d’affiches découle de la même origine et du même processus de penser que les féminicides qui explosent tous les records cette année, les violences physiques et morales que subissent les femmes ici tous les jours, les viols, la chape de plomb mise sur ces sujets au niveau institutionnel comme au niveau de la société. Le féminicide, le viol, c’est le résultat direct de tout cela », conclut-elle.

    Mohamed M.

    L’Est Républicain, 23 mai 2021

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  • Algérie : de nouveaux visages pour les élections législatives

    Législatives du 12 juin : L’émergence de nouveaux visages de la politique évoquée par les journaux paraissant dans l’est du pays

    La plupart des journaux paraissant samedi dans l’est du pays ont consacré plusieurs pages pour relayer les meetings et rassemblements de la campagne électorale en prévision des législatives du 12 juin prochain, mettant l’accent notamment sur « l’émergence de nouveaux visages de la politique ».

    Le quotidien public d’expression arabe En-nasr a ainsi mis en exergue à la Une « l’émergence de nouveaux visages dans la campagne électorale », relevant que celle-ci a mis en avant de nouveaux visages que les citoyens découvrent à travers l’affichage des premières listes de candidats. L’article abonde dans le même sens et détaille que des jeunes femmes et hommes ont fait leur apparition sur la scène politique, en tête aussi bien des listes indépendantes que celles de partis politiques, soulignant en outre « l’éclipse pour la première fois des têtes qui revenaient à chaque échéance électorale ».

    Le même quotidien a abordé, également, « le travail de proximité dominant le premier jour de la campagne électorale à Constantine », relevant l’organisation de sorties sur le terrain en ce début de campagne électorale. Le même article fait état aussi de « réseaux sociaux pris d’assaut par la majorité des listes en lice » qui y publient des photos et des informations sur leurs candidats. Le quotidien En-nasr a consacré, dans le même sillage, dans ses pages 4, 5 et 6 de l’édition de samedi pour répercuter les meetings de la campagne électorale, tenus jeudi et vendredi derniers dans les wilayas de l’Est du pays en particulier, animés par les responsables de plusieurs partis politiques, tels que le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, depuis Bordj Bou Arreridj, Sétif et Oum El Bouaghi et le Président du Mouvement El Bina El Watani, Abdelkader Bengrina, depuis Constantine.

    Les échos de la campagne électorale en prévision des législatives du 12 juin prochain ont également été relayés par le quotidien d’expression française « Seybouse Times », édité à Annaba. Cette publication a rapporté « l’appel à une participation massive aux élections pour le changement », relevant que « les animateurs de la première journée de la campagne électorale ont exhorté les citoyens à voter massivement pour contribuer au succès du scrutin et consacrer le changement souhaité qui préserverait la stabilité et l’unité nationale ». Le journal a également relayé les déclarations les plus importantes de certains responsables de partis politiques au premier jour de la campagne électorale. De son côté, le quotidien d’expression française « L’Est Républicain », édité à Annaba, a mis en exergue le lancement de la campagne électorale des législatives du 12 juin prochain, indiquant en page 3, que les partis politiques participant à ce rendez-vous électoral ont entamé « la bataille électorale », et publié l’agenda du troisième jour de la campagne électorale.

    Kamel Ben

    Le Maghreb, 23 mai 2021

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  • Algérie/ Législatives du 12 juin: Ennahda mise sur les jeunes pour « opérer un changement positif »

    TEBESSA – Le membre du Conseil consultatif (Madjlis Echoura) du Mouvement Ennahda, Smail Nadjeh, a affirmé vendredi depuis la commune de Bekkaria (Tébessa) que sa formation politique mise sur les jeunes pour voter « massivement » le 12 juin prochain et relever le défi pour « opérer un changement positif ».

    Animant une rencontre de proximité sur une place publique de cette même commune, dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin prochain, l’intervenant a considéré que cette prochaine échéance électorale constitue « une autre opportunité pour bâtir la nouvelle Algérie », en misant, dit-il, sur « les jeunes pour se rendre aux urnes et choisir avec responsabilité leurs représentants à l’Assemblée populaire nationale ».

    Et d’enchainer : « Le vote, le 12 juin prochain, revêt une importance considérable en ce sens qu’il permettra de mettre fin aux anciennes pratiques, comme la fraude et le fait de privilégier certains partis au détriment d’autres ».

    Débattant avec des citoyens, M. Nadjeh a assuré que le Mouvement Ennahda a choisi minutieusement ses candidats, dont la majorité sont des jeunes, ajoutant que cette formation politique a veillé à impliquer des jeunes responsables et instruits dans la course aux législatives et briguer des sièges au sein de la future Assemblée populaire nationale.

    L’intervenant a motivé ce choix « judicieux » par le souci de « permettre aux jeunes de contribuer à l’édification de la nouvelle Algérie qui s’appuie notamment sur le principe de l’égalité des chances au profit de personnes intègres et sérieuses, et le changement des anciennes mentalités ».

    A la fin de son intervention, M. Nadjeh a invité les citoyens à se diriger massivement vers les urnes le 12 juin prochain et choisir leurs représentants en toute liberté et responsabilité.

    APS, 22 mai 2021

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  • Algérie/ Pourquoi c’est passionnant

    Le top départ de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin a été donné ce jeudi. Bien sûr et comme de coutume,pour chaque campagne et chaque élection, ce début est toujours laborieux et encore bien loin de capter l’intérêt des citoyens trop pris par les choses du quotidien, après un laborieux ramadhan qui a été parmi les plus chers de l’histoire du pays et qui a sérieusement impacté les finances des Algériens ou, du moins, d’une grande partie d’entre eux.

    Mais qu’à cela ne tienne, les Algériens aspirent encore et toujours à une vie meilleure, et pour beaucoup, elle commence par ces élections législatives qui pourraient grandement contribuer au changement tant souhaité par un peuple avide d’amorcer un autre rendez-vous avec l’histoire et bien déterminé à changer les choses de fond en comble, et ce en allant vers l’essentiel et en fermant la porte aux opportunistes de tout poil qui ont gangrené le palais de Zighoud Youcef pendant de longues, de très longues années, faisant de ce poste de député du peuple un fond de commerce et un tremplin pour toutes les scabreuses affaires où tout se négociait à coup de millions de dinars avec ce qui est désormais qualifié, par tous, d’argent sale.

    Mais cette fois la donne a changé. Le temps des professionnels de la politique ou plutôt de la roublardise est bien révolu. Ils ne reviendront plus. D “abord parceque les lois et les règles ont changé, ensuite car le peuple n”en veut plus, et enfin le temps des quotas et de la triture des urnes n’a plus lieu d’être et n’a plus de place dans cette nouvelle Algérie qui est en train de se construire. Aujourd’hui, c’est peut être le temps des novices, mais ce sont ces jeunes porteurs d’idées novatrices et pleins d’enthousiasme qui mettront en musique les nouvelles orientations de cette nouvelle page politique qui s’ouvre en face de l’Algérie. Bien sûr, leur campagne mettra du temps pour prendre son envol. Ils manqueront de vocabulaire et de phrases toutes prêtes pour séduire, mais ils auront cette force de pousser vers le changement, de convaincre des gens qui leur ressemblent, car eux mêmes viennent de ce même peuple avec lequel ils partagent le même quotidien, loin des grands hôtels et des grosses villas de l’ancienne nomenklatura de l’ancien régime.

    Et cela pèsera lourd dans cette campagne électorale qui s’annonce des plus passionnantes car elle n’a rien à voir avec tout ce qu’on a connu jusque là.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 22 mai 2021

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  • Algérie/ Sidi Bel Abbès: 22 Marocains arrêtés pour falsification de nationalité

    Le procureur de la République près le tribunal de Sidi Bel Abbès a annoncé l’arrestation d’une personne impliquée dans la falsification et la délivrance de certificat de nationalité algérienne au profit de 22 ressortissants algériens, a savoir 14 femmes et 8 hommes.

    Le procureur de la République a affirmé, jeudi, lors d’une conférence de presse que l’affaire a éclaté quand des informations sont parvenues au ministère public selon lesquelles deux ressortissants marocains détiennent des documents de nationalité algérienne obtenus illégalement.

    L’interlocuteur a expliqué que l’enquête a débouché sur l’illégalité de ces documents retirés auprès d’un tribunal avec l’implication d’un greffier “D.N” chargé du service des nationalités.

    L’interlocuteur a fait savoir que des éléments de la brigade criminelle de la sûreté de wilaya de Sidi Bel Abbès étaient chargés de mettre la main sur toutes les personnes impliquées dans l’affaire.

    Des sources concordantes ont indiqué jeudi a Echorouk que le procureur de la République -sur décision du procureur général dudit tribunal- a ordonné l’ouverture d’une enquête dans une affaire liée au faux impliquant un ressortissant marocain. Celui-ci a présenté un dossier de candidature pour les législatives du 12 juin utilisant un faux certificat de nationalité algérienne.

    Echourouk online, 21 mai 2021

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  • Espoir et tension marquent le coup d’envoi de la campagne électorale algérienne (AP)

    ALGER, Algérie (AP) – Les candidats qui espèrent remporter l’un des 407 sièges du Parlement algérien ont lancé cette semaine la campagne pour les élections législatives du mois prochain dans le cadre d’un nouveau système censé éliminer la corruption et ouvrir les listes électorales – une étape importante dans la promesse du président Abdelmadjid Tebboune d’une « nouvelle Algérie ».

    Mais la répression du mouvement pro-démocratique Hirak, avec des centaines d’arrestations dans toute l’Algérie lors de la 117e marche du vendredi de la semaine dernière, jette un voile sur les efforts présidentiels visant à donner un nouveau visage à une nation dont l’armée joue un rôle secondaire dans la gouvernance.

    Il y a un nombre sans précédent de candidats pour le vote du 12 juin – près de 1 500 listes pour les 58 régions de la nation nord-africaine, avec des centaines d’autres éliminées par l’Autorité nationale indépendante des élections. Le scrutin a lieu plus tôt que prévu, après la dissolution du parlement par le président en février. La parité entre les candidats masculins et féminins fait partie des nouvelles règles régissant les élections.

    Les partisans du Hirak, notamment les partis du soi-disant « mouvement démocratique », ont juré de boycotter le premier scrutin législatif depuis que l’ancien président Abdelaziz Bouteflika a été chassé du pouvoir en avril 2019 après 20 ans de règne. C’est la pression des marcheurs du mouvement Hirak et du chef de l’armée de l’époque qui a décidé du sort de Bouteflika.

    L’actuel chef de l’armée, le général Saïd Chanegriha, a mis en garde mercredi « les aventuriers, quelle que soit leur obédience (politique) ou leurs opinions idéologiques, contre toute tentative d’atteinte à l’unité nationale. » Il a juré que les « desseins abjects » seraient découverts, mais n’a donné aucune indication sur les « aventuriers » auxquels il pensait.

    Ce discours est intervenu un jour après que le Haut Conseil de sécurité a décidé de désigner comme « organisations terroristes » deux groupes qui participent aux marches du Hirak : Rachad, dont les dirigeants se trouvent en Europe, et le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, le pays des Berbères. Rachad aurait des liens avec un parti islamiste interdit, ce qu’il nie.

    Le vent a tourné en faveur du Hirak lorsque les manifestants sont redescendus dans la rue le 22 février après une pause d’un an dans les marches du vendredi en raison du coronavirus. Les marches ont attiré moins de partisans qu’au cours de leur première année, alors que les rumeurs sur la présence de militants de Rachad se multipliaient et que les forces de sécurité procédaient à des arrestations.

    Au début du mois, le ministère de l’Intérieur a ordonné au Hirak d’obtenir une autorisation pour les marches et de préciser l’itinéraire et les organisateurs de la marche.

    Pour le politologue Noureddine Grime, cet ordre témoigne de la détermination du gouvernement à se débarrasser du Hirak. « Les organisateurs des manifestations sont le peuple algérien », a-t-il déclaré.

    Parmi les personnes arrêtées, de nombreux manifestants sont détenus pour atteinte à l’unité nationale.

    Parmi eux, Kenza Khettou, journaliste à Radio M, a été arrêtée lors de la marche de la semaine dernière et attend son procès mardi pour ce motif et d’autres, selon le quotidien El Watan. Un autre journaliste connu qui risque un éventuel procès pour atteinte à l’unité nationale est El Kadi Ihsane, directeur de Radio M et de la publication en ligne Maghreb Emergent, selon les médias locaux. Il aurait été dans le collimateur pour un article qu’il a écrit sur le groupe Rachad.

    Le président Tebboune s’est efforcé d’assainir la politique algérienne dans ce qui semble être en partie une tentative d’apaiser les manifestants du Hirak. La corruption a prospéré sous le régime de M. Bouteflika, et de nombreuses personnes liées au régime ont été emprisonnées, notamment le frère de M. Bouteflika.

    La campagne pour le choix des nouveaux législateurs a commencé jeudi pour les nombreux espoirs – 1 483 listes de candidats, dont 646 représentant des partis politiques et 837 indépendants, y compris des jeunes et des femmes.

    « La participation massive des jeunes, des enseignants universitaires, des femmes a dérouté les ennemis de l’Algérie », a déclaré jeudi le ministre de la Communication, Amar Belhimer, à la radio nationale, renouvelant les suggestions d’un complot caché contre la nation.

    Toronto Star, 21 mai 2021

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