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  • Première en Algérie : Plus de candidats indépendantes que des partisants

    L’Algérie lance la campagne pour les élections législatives anticipées

    L’Algérie a lancé hier une campagne pour les élections législatives anticipées en prévision du scrutin qui doit avoir lieu le 12 juin.

    La campagne se poursuivra jusqu’au 8 juin, a annoncé l’Instance nationale indépendante pour les élections (ANIE).

    Les prochaines élections législatives se tiendront pour la première fois après le soulèvement du 22 février 2019 contre le régime de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika. Quelque 1 483 listes électorales se sont inscrites pour prendre part aux scrutins, dont 837 indépendantes et 646 listes représentant 28 partis politiques.

    Elles sont composées de plus de 25 000 candidats qui se disputent 407 sièges à l’Assemblée populaire nationale.

    C’est la première fois dans l’histoire du pays que le nombre de listes indépendantes dépasse celui des listes de partis, après l’adoption il y a plusieurs mois d’une loi électorale visant à soutenir financièrement les jeunes candidats de moins de 40 ans, dans le but de financer leurs campagnes.

    Début mars, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a publié un décret dissolvant l’Assemblée populaire nationale, en place depuis l’ère de Bouteflika, et a appelé à la tenue d’élections législatives anticipées.

    Le Front des forces socialistes (FFS), le Parti des travailleurs (gauche), le Rassemblement pour la culture et la démocratie sont parmi les groupes qui ont annoncé le boycott des élections, affirmant que la situation constitue une tentative d’imposer une nouvelle feuille de route politique.

    Middle East Monitor, 21 mai 2021

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  • Algérie/ Mobilisation pour les prochaines élections: Evitons la rupture !

    Une semaine riche en événements mais surtout embrouillée de réactions négatives, de ressentiments de la part de l’opinion publique nationale, que vient de vivre le pays. Le débat est à son comble : pourquoi tant de ministres se laissent entraîner dans des démarches et autres déclarations, à la limite de la provocation d’une population stressée depuis un an par le confinement dû à la pandémie, et notamment sous pression quotidienne des facteurs économiques qui ne cessent de s’accentuer ? Entre un ministère de la Culture qui hésite et se rétracte et un ministère de la Pêche qui pèche par excès de «pédagogie» pour tomber dans le «farfelu», vient s’ajouter un ministère de l’Industrie, après avoir plombé une loi sur l’importation de véhicules touristiques de moins de trois ans, adoptée par l’Assemblée populaire nationale, qui dénie le droit aux Algériens de connaitre les noms des concessionnaires retenus pour l’importation de voitures neuves !

    A cette palette aux couleurs sombres, l’entreprise étatique Sonelgaz revendique ses dus et menace tous ceux qui n’ont pas honoré leurs factures de coupure, pure et simple, de ses prestations de fournir le courant électrique. Selon une logique économique, ladite entreprise est dans son droit le plus absolu, mais dans le contexte sociopolitique actuel, et surtout dans le sillage du discours du président de la République qui réitère, à chaque occasion, qu’une certaine protection du citoyen devrait être observée vu les paramètres actuels, le fournisseur national en gaz et électricité s’est précipité en mettant en avant sa requête en plein hiver. Pour preuve, le ministre de l’Energie s’interfère en personne pour mettre le holà et agit en «homme politique» en gelant les prétentions économiques de la Sonelgaz.

    En somme, c’est toute cette mixture de démarches hasardeuses avec des discours provocateurs qui commence à inquiéter le plus compréhensif des citoyens. Or, ce n’est pas dans un environnement pareil qu’on pourrait consolider le fameux «Front intérieur», invoqué et souhaité par le discours politique officiel. L’analyse indulgente peut s’aventurer en avançant que ce climat empreint de maladresses vient suite au constat affiché publiquement par le président de la République qui avait déclaré avant son départ, quant au bilan du gouvernement, que dans l’ensemble «fiha wa aaliha», en d’autres termes, c’est «mi-figue, mi-raisin», un mélange de satisfaction et de mécontentement. Et c’est sans doute ce volet de mécontentement qui aurait semé une sorte de panique au sein de l’exécutif, le poussant à l’action précipitée et une animation en mal de synchronisation.

    Toutefois, au regard des échéances politiques programmées à court terme, les élections locales et législatives en tête de liste, la démarche de tout membre du gouvernement est appelée à être plus sereine, pleine de conviction susceptible de rapprocher davantage le citoyen de ses gouvernants au lieu d’alimenter sa rupture avec la chose politique. Le pays ne peut se permettre une autre démobilisation de ses citoyens comme il l’a vécu lors du dernier référendum sur la Constitution. La mobilisation pour les prochaines élections commence aujourd’hui.

    Le Jour d’Algérie, 20 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, élections législatives, 12 juin 2021,

  • Algérie/Une compétition loyale et démocratique

    Le rendez-vous du 12 juin ne saurait être perçu sous de meilleurs auspices que cela. Le satisfecit du Haut Conseil de Sécurité, réuni à la veille du lancement de la campagne électorale, sous la présidence de M. Abdelmadjid Tebboune, atteste du déroulement régulier du scrutin et de sa transparence assurés par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), totalement ouverte à une coordination avec les représentants des partis politiques et des indépendants, et à l’encadrement des citoyens de l’opération électorale par le bais de la plate-forme numérique «Hofad Amana».

    Toutes les conditions, en matière d’organisation, de surveillance et de contrôle des sources de financement, sont réunies pour garantir une expression libre et souveraine du peuple pour être maître de son destin. «Vous attendez que l’Autorité soit le soutien technique et organisationnel suffisant pour vous et nous attendons de vous que cette étape sensible exige l’attachement aux règles de la concurrence loyale, honorable et démocratique par un véritable dévouement à l’Algérie qui se reflète dans l’image du nouveau parlement», a affirmé le président de l’ANIE, Mohamed Charfi, lors du tirage au sort des numéros d’identification des partis et des candidats.

    Le basculement dans une véritable démocratie passe par la fin de tous les privilèges indus hérités du régime des quotas, de la fraude électorale et de la corruption. Il dicte le retour au choix populaire inaliénable altéré par les adeptes de la transition de toutes les incertitudes et les apôtres de la violence éradiquée du paysage politique. L’inscription sur la liste des organisations terroristes des mouvements dits Rachad et MAK, coupable d’actes hostiles et subversifs dénoncés par le HCS, participe d’une volonté de sécurisation du processus électoral soumis aux normes juridiques pour garantir la protection du droit de vote et la répression des tentatives de destruction ou d’enlèvement des urnes constatées par le passé.

    La compétition à chances égales peut commencer entre les représentants des 1.483 listes (837 indépendants et 646 issues des partis politiques) validées par la commission d’examen des dossiers de candidature. Elle est marquée par la confirmation par le HCS de la décision d’ouverture des frontières, à l’exception des frontières terrestres, sauf en cas de nécessité. Cette bonne nouvelle, accueillie avec un grand soulagement par la communauté algérienne établie à l’étranger et saluée comme il se doit par les spécialistes plaidant pour la prudence et un regain de vigilance, exprime l’attachement de la nouvelle Algérie aux droits des citoyens où qu’ils se trouvent.

    L’Algérie de tous les Algériens se fonde sur la participation de toutes les forces patriotiques à l’édification des institutions élues et représentatives du choix libre du peuple. À la faveur de la présidentielle incontestée et incontestable, et de l’amendement de la Constitution, les législatives de toutes les attentes, caractérisées par la volonté de dialogue politique et l’implication citoyenne, contribueront au renouveau démocratique fortement attendu.

    El Moudjahid, 20 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, élections législatives, 12 juin 2021,

  • Les élections législatives face à la crise économique et sociale

    Par : Abderrahmane Mebtoul

    Comment ne pas rappeler qu’entre 1980/2019, j’ai eu l’honneur de coordonner plusieurs ouvrages pluridisciplinaires, et d conférences tant au niveau international que national dont à ,à l’Académie Inrer-Armes de Cherchell, à l’Ecole Supérieure de Guerre et à l’IMDEP institutions relevant du Ministère de la défense nationale, à l’ENA , ayant abordé les réformes politiques, sociales et économiques, fruit d’un travail collectif à la rédaction desquels ont contribué des collègues spécialistes en anthropologie, en économie et en sciences politiques des experts universités étrangères, de Constantine, Annaba Bejaia, Tizi-Ouzou, d’Oran et d’Alger.

    Traitant des expériences des réformes structurelles des pays du Tiers Monde et de l’ex-bloc socialiste, analysant les différentes politiques élaborées et exécutées en guise de réponses aux grands défis internes et mondiaux. La campagne électorale pour les élections législatives est prévue pour le 20 mai et les élections pour le 12 juin 2021, ne devant pas confondre élections législatives qui sont un mandat national où les candidats doivent soumettre leurs propositions du redressement national tant sur le plan international , au niveau interne, politique, social, économique et culturel avec les élections locales qui portent sur des projets de proximité au niveau des APC et wilayas.

    Aussi, les grandes questions posées par les observateurs nationaux et internationaux impartiaux , soucieux de l’avenir de l’Algérie est la suivante. Quel sera le taux de participation bien que la Constitution ne prévoit pas pour la validation un taux plancher pour son annulation. Mais le taux de participation sera un indice de la crédibilité tant interne des institutions que de la crédibilité internationale de l’Algérie. Sans oublier les tensions géostratégiques au niveau de la région, la nouvelle composante résoudra t- elle la crise politique et surtout économique avec de vives tensions budgétaires entre 2021/2022, avec des incidences sociales et sécuritaires, l’Algérie étant une économie fondamentalement rentière , les recettes de Sonatrach représentant avec les dérivées, 97/98% des entrées de devises pour 2020/2021.

    Les résultats des élections législatives du 04 mai 2017, de l’élection présidentielle du et du référendum portant révision constitutionnelle du 01 novembre 2020.

    A.M.

    Le Maghreb, 20 mai 2021

    Etiquettes : élections législatives, crise économique, crise financière,

  • Algérie/ Législatives du 12 juin : la campagne électorale en brèves

    ALGER, 20 mai 2021 (APS) – 1er jour de la campagne électorale pour les élections législatives du 12 juin 2021 en brèves :

    -Sud: Dans les wilayas du Sud du pays, plus de 360 listes de candidatures dont plus de 210 listes émanant de formations politiques et le reste d’indépendants, sont en lice pour les législatives du 12 juin prochain.

    -Santé: Les délégations locales de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) se sont attelées à réunir les conditions d’un bon déroulement de la campagne, à travers notamment la désignation des salles et espaces pour les meetings et rassemblements, dans le respect du protocole sanitaire de prévention de la pandémie de Covid-19.

    Il a été également procédé à l’identification des cases réservées aux listes de candidature via une numérotation sur les panneaux d’affichage, ainsi qu’à la désignation, en présence des responsables des radios locales, des dates et durées d’intervention des candidats sur les ondes radiophoniques, ont fait savoir les représentants de l’ANIE.

    – Stabilité : Le président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, a affirmé jeudi depuis Mascara, que son parti avait choisi de participer à l’édification du pays pour la préservation de sa stabilité et travailler à son développement.

    -Confiance: Le président du parti El Islah, Filali Ghouini, a indiqué jeudi depuis Aïn Defla que la confiance du peuple ne peut être acquise sur la base de slogans « creux » ou de « promesses irréalistes », mais en tenant compte du parcours des candidats et du programme qu’ils proposent .

    -Regroupement : un collectif regroupant des listes d’indépendants intervenant dans le monde agricole et rural a été crée jeudi au premier jour de la campagne pour les législatives du 12 juin prochain. Cette initiative, prise par des candidats issus de 20 wilayas, traduit une « conscience politique » des différentes catégories de la société civile quant à la « destinée  » de l’Algérie nouvelle, fondée sur des bases solides des droits et des libertés, a indiqué le président du Collectif, Mohamed Yazid Hambli, lors d’une rencontre organisée dans le cadre de la campagne électorale.

    APS, 20 mai 2021

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  • Algérie/ L’Homopoliticus et le vote de l’absent

    par El-Houari Dilmi

    A rebours du bon sens le plus trivial, peut-on se laisser aller à croire que les absents ont toujours… raison dans un pays où le réconfort est un rêve éveillé et l’effort un espoir presque (à jamais !) révolu ? La course au palais «Zighoud Youcef» débute aujourd’hui, avec ce mauvais souvenir de la dernière législature de l’ère Bouteflika, qui a pris tristement fin dans une ambiance de levée du corps dans un domicile mortuaire déserté.

    Loge N°1 : il y a ceux qui pour lesquels faire de la politique, c’est apprendre à exercer sa langue bien huilée, ne surtout pas la laisser se «pâter», vendre des promesses dégonflées dans du papier-cadeau fripé, et toujours regarder de très haut le petit peuple s’époumoner à ses pieds pour lui jeter à manger de la galette, à défaut de pain rassis. Ceux-là, on les appelle les politicards… en faillite, à peine capables d’épeler la première phrase tirée du préambule de la loi dite «fondamentale» du pays.

    Loge N°2 : dans le monde nébuleux de la politique, il y a, aussi, ceux qui vous font prendre une grosse vessie crevée pour une lanterne grillée. Ils vous apprennent à manger sans user de vos mâchoires. Ils vous aident à creuser un puits profond pour vous laisser mourir de soif… noyé dedans. Ils sont même capables de marcher sans jamais poser leurs pieds par terre, à voyager loin avec rien dans leur musette, ou à voler haut en remplaçant simplement leurs gros bras par un cerf-volant en carton fortifié. Cette engeance d’hommes privés, virtuoses de la gestion à distance du destin public, sont capables de réussir l’exploit surhumain de transformer le Nevada américain en un désert inhabité : un miracle jamais réalisé de mémoire d’homopoliticus.

    Loge N°3 : plusieurs étages au au-dessus des deux premières loges, la troisième est occupée par une espèce de crypto-militants qui n’ouvre jamais sa bouche, ne parle pas la même langue que le petit peuple, ne mange pas son pain ni boit son eau. Assise sur le plus grand sommet qui soit, cette «race» d’hommes, invisibles à l’œil nu, est capable de lire dans la paume de votre main gauche pour prédire votre avenir, avec ou sans options selon votre faciès. Ainsi, comme la prière de l’absent, le vote de l’absent n’est valable que pour nous prouver que le pays est capable de tourner avec ou sans nous… !

    Le Quoitidien d’Oran, 20 mai 2021

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  • Algérie: Partisans et indépendants en course contre la montre à partir de demain

    Pas moins de 24.392.438 électeurs seront appelés aux urnes à travers les 58 wilayas du pays et à l’étranger le 12 juin prochain pour élire les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), dont la campagne électorale aura lieu du 20 mai au 8 juin 2021, selon le calendrier électoral établi par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Près de 1500 listes électorales sont en lice pour animer une campagne électorale sans argent sale et sans affairistes à l’affût de strapontins leur permettant une immunité parlementaire pour se protéger des suites judiciaires comme c’était coutumier durant les mandats précédents.

    Selon le dernier numéro du Journal Officiel paru le 16 mars 2021 et sur ordonnance du président de la République, il a été décidé de réduire le nombre de sièges au niveau de la chambre Basse du Parlement de 462 à 407 sièges, soit 55 de moins. Les dix wilayas nouvellement créées auront droit, elles, à trois (3) sièges chacune au sein de l’APN. Etat et candidats seront à l’épreuve du terrain donc à partir de jeudi 20 mai. Un terrain semé de peur de la pandémie et le respect des mesures barrières contre le coronavirus qui s’imposent.

    1483 listes en course vers l’APN

    Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi a annoncé que 1483 listes ont été acceptées sans réserve pour prendre part aux élections législatives prévues le 12 juin prochain dont 646 listes présentées au titre d’un parti politique et 837 listes indépendantes. Selon M. Charfi a récemment précisé que « l’ANIE a réceptionné 4900 listes ayant exprimé leur intention de prendre part aux législatives du 12 juin prochain et ayant retiré les formulaires de candidature ». Et seulement 2490 ont été déposées dont 1237 présentées au titre d’un parti politique et 1253 listes indépendantes sur un nombre total était de 25416, dont 12854 dossiers déposés par des partis politiques et 12562 dossiers déposés par des indépendants.

    Des listes admises sans réserve, d’autres rejetées pour causes

    1483 listes ont été acceptées « sans réserve » pour prendre part aux élections législatives dont nombre de listes acceptées mais qui incluent en leur sein un candidat rejeté a atteint 898 listes. A signaler qu’entre autres causes de rejet, il y a la condition d’âge (89 listes rejetées), la non inscription sur les listes électorales (129 candidats), ainsi que la situation vis-à-vis de l’administration fiscale (72 cas) et du Service national (62 cas), la présence de plus de deux personnes sur une même liste ayant des liens de parenté (7 cas) et l’occupation d’une fonction ne permettant pas de se porter candidat (3 cas). Outre des cas de figures cités dans la loi électorales, il y a eu rejet des listes de candidature dont les candidats étaient liées aux milieux suspects de l’argent et des affaires (1199 listes rejetées), aux personnes condamnées à des peines privatives de liberté (281 listes) et au manque de documents requis (410 listes). Pour ce qui est des dossiers rejetés définitivement, l’Autorité a comptabilisé à dimanche midi 297 listes. Les causes du rejet sont liées au non-respect de l’âge (47 cas), du niveau universitaire (6 cas) du nombre de formulaires (162 cas) en sus du non-respect de la parité.

    Une montagne de recours

    Concernant les recours déposés auprès des tribunaux administratifs, ils ont atteint 847 dont 450 déposés par des partis politiques et 397 émanant de candidats indépendants. Notons que 18 partis politiques sont en lice pour briguer des sièges à la nouvelle Assemblée. Le délai de dépôt de ces dossiers auprès de l’ANIE avait pris fin le 27 avril, avant d’être prorogé de cinq jours à la demande de l’ANIE, après consultation du Conseil de l’Etat et du Conseil constitutionnel et avis du Conseil des ministres. Conformément aux conditions à remplir, l’ANIE avait rappelé que « les listes des candidats présentées au titre d’un parti politique doivent être appuyées par, au moins, vingt-cinq mille (25.000) signatures individuelles d’électeurs inscrits sur les listes électorales ». Ces signatures doivent être recueillies à travers 23 wilayas dont le nombre de signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à trois cent (300) signatures. Pour les listes indépendantes, l’article 36 de la loi organique stipule que chaque liste doit être appuyée, pour chaque siège à pourvoir, par au moins 100 signatures des électeurs de la circonscription électorale. Pour les circonscriptions électorales à l’étranger, la liste de candidats est présentée « soit au titre d’un ou de plusieurs partis politiques, soit au titre d’une liste indépendante appuyée d’au moins 200 signatures pour chaque siège à pourvoir parmi les électeurs de la circonscription électorale concernée.

    Malika R.

    Le Maghreb, 20 mai 2021

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  • L’impossible rêve turc des partis islamistes algériens

    DIA-20 mai 2021: Les partis islamistes algériens ambitionnent de connaitre le même destin que le Parti de la justice et du développement ou l’AKP de Recep Tayyip Erdogan, l’actuel président turc. Une ambition qui s’est davantage aiguisée à l’occasion des élections législatives du 12 juin prochain.

    Le rêve turc des partis islamistes algériens passe par une victoire aux prochaines législatives. Or, il n’y a aucune comparaison entre les leaders des partis islamistes algériens avec Erdogan.

    Ce dernier est un militant au sens propre du terme dans la mesure où il était dans l’opposition avant d’accéder au pouvoir. Mieux encore, il a bénéficie de la légitimité populaire puisqu’il a été élu haut la main.

    Quand les occidentaux avaient tenté de le renverser en fomentant un coup d’Etat, le peuple turc est sorti dans la rue pour manifester son soutien à Erdogan. Ce n’est pas le cas des partis islamistes algériens qui se proclament de l’opposition, alors qu’ils bénéficient des subventions d l’Etat. Une opposition au service du Pouvoir pour ainsi dire quand on sait que les partis islamistes ont toujours vécu à l’ombre du Pouvoir.

    Pour preuve, les leaders de ces partis n’osent pas manifester auprès du peuple à l’occasion des marches du Hirak. Les présidents et chefs des partis islamistes ont été chassés du Hirak par les manifestants et ce ne sont pas Abderrezak Makri ou encore Aboudjerra Soltani (MSP) qui vont avancer le contraire, eux qui ont été malmenés lors de leurs tentatives de participer aux marches !

    En ce sens, la candidature rejetée de la fille de Makri ou la ruée des enfants de Soltani et Bengrina à se porter candidats aux législatives porte un coup à la crédibilité, si crédibilité il y a, de ces partis qui s’illusionnent s’inspirer de l’exemple turc. On serait tenté de parler de mirage au lieu de rêve.

    Amir Hani

    DIA, 20 mai 2021

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  • Algérie : la campagne électorale débute ce jeudi

    Législatives du 12 juin: la campagne électorale débute ce jeudi

    ALGER – La campagne électorale pour les législatives du 12 juin prochain a débuté jeudi, en prévision d’un scrutin devant permettre l’élection des membres de la future Assemblée populaire nationale (APN) pour les cinq prochaines années, une assemblée dont il est attendu un rajeunissement et davantage de compétences en son sein.

    La loi organique relative au régime électorale stipule que « la campagne électorale est déclarée ouverte 23 jours avant la date du scrutin » et « s’achève 3 jours avant la date du scrutin ».

    Elle énonce que « nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit », faire campagne, en dehors de la période prévue par la loi et que tout candidat aux élections « bénéficie d’un accès équitable aux médias audiovisuels autorisés ».

    La loi stipule aussi que tout candidat ou personne qui participe à une campagne électorale doit s’abstenir de tenir tout discours haineux et toute forme de discrimination.

    Les représentants des partis politiques et des listes indépendantes en lice ont signé mardi la Charte d’éthique des pratiques électorales qui se veut un cadre déterminant le comportement éthique attendu des acteurs et participants au processus électoral.

    Au volet financement, la loi dispose que la campagne électorale est financée, notamment, au moyen de ressources provenant de la contribution des partis politiques (cotisations des membres et revenus liés à l’activité du parti), de l’apport personnel du candidat, des dons en numéraire ou en nature provenant des citoyens personnes physiques et des aides éventuelles que peut accorder l’Etat aux jeunes candidats dans les listes indépendantes.

    Les législatives du 12 juin sont marquées par une tendance inédite: sur les 1.483 listes de candidats en course, il y a plus de listes d’indépendants que de listes présentées par des partis politiques (837 listes d’indépendants et 646 listes de partis politiques), a indiqué l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).

    Même les partis ont inclus des indépendants sur leurs listes: à titre d’exemple, 65 % des candidats sur les listes du Mouvement El-Bina ne sont pas des militants de cette formation et sur 584 candidats se présentant sous l’étiquette du Mouvement de la société de la paix (MSP), 330 n’ont pas la carte de ce parti.

    Le dispositif législatif encadrant l’opération électorale contient des dispositions pour garantir la protection du scrutin contre les actes de malveillance dans l’intention de perturber le déroulement normal du scrutin et l’exercice libre du droit électoral par les citoyens.

    Le président de l’ANIE, instance qui supervise tout le processus électoral, a assuré que toutes les dispositions garantissant la probité et la transparence de la campagne électorale et du vote, d’une part, et le respect des mesures de prévention contre le coronavirus, d’autre part, ont été prises.

    Un plan de prévention sanitaire contre le Covid-19, couvrant les encadreurs, les centres et les bureaux, a été mis en place à cet effet, en coordination avec le ministère de la Santé et l’ensemble des services concernés.

    Dans le cadre de l’encouragement des jeunes à participer à la vie politique et intégrer les assemblées élues, les dépenses de la campagne électorale des jeunes candidats indépendants, inhérentes aux frais d’impression des documents, de frais d’affichage et de publicité, de frais de location de salles et de frais de transport, sont prises en charge par l’Etat.

    Ces élections législatives sont organisées dans la cadre de nouvelles dispositions légales. La loi organique relative au régime électoral, modifiée et complétée, instaure un nouveau mode de scrutin: le scrutin de liste ouverte à la proportionnelle avec vote préférentiel sans panachage.

    Elle se distingue, également, par rapport aux précédentes par la limitation à deux des mandats parlementaires et « encourage la participation des jeunes à la vie politique, comme elle réhabilite le mérite et surtout éloigne l’argent de toute influence sur le libre choix des électeurs ».

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  • Algérie/ Presse oranaise: Les législatives du 12 juin seront un pas supplémentaire vers le changement revendiqué par le Hirak

    ORAN – Les quotidiens paraissant jeudi à Oran ont estimé que les élections législatives du 12 juin, dont le coup d’envoi de la campagne a été donné ce jour, constituent un pas supplémentaire dans le processus du changement revendiqué par le mouvement populaire.

    Dans son éditorial intitulé « la force du parlement réside dans l’importance de la participation », le journal

    « El Djoumhouria » (secteur public) souligne que « les prochaines législatives ne sont qu’un pas supplémentaire dans un processus exigeant la participation de tous afin de parachever cette dynamique et enclencher le changement prôné par le mouvement populaire notamment pour ce qui concerne les chances à accorder aux jeunes, aux femmes et aux compétences de participer à la vie politique avec des idées novatrices et des programmes pour un règlement des problèmes du pays ».

    « El Djoumhouria » a estimé « nécessaire de tirer les leçons des précédents scrutins en considérant que les élections constituent qu’un moyen démocratique pour dépasser les crise et non des occasions pour entraver le processus électoral », ajoutant que « les conditions de transparence, d’honnêteté et de neutralité ainsi que celles visant à barrer la route à l’argent sale et autres en constituent des garanties irréfutables ».

    Pour sa part, le journal « Le Patriote » (privé) considère que « ce scrutin électoral diffère de tous les précédentes consultations dans la mesure où la scène politique nationale actuelle a permis une prise de conscience permettant au citoyen de tomber dans le piège des promesses et des déclarations mielleuses ».

    « L’étape actuelle a imposé des législatives anticipées permettant au futur parlement d’œuvrer pour la stabilité et la stabilité du pays et pour l’édification de l’Algérie nouvelle », ajoute encore le journal.

    Pour sa part, « Ouest Tribune » (privé) relève que « tout est fin prêt donc pour une course électoral équitable, sans argent sale et une présence importante de jeunes et de femmes », ajoutant qu’ « il reste aux acteurs de la campagne d’en faire une fête et un prélude heureux pour la nouvelle Algérie ».

    Le début de la campagne électorale donnera le « top départ d’une compétition politique, précédée par un processus méticuleux de choix des candidats par les partis politiques, de l’émergence d’une classe politiques d’indépendants », souligne encore le même journal.

    Enfin, « Cap Ouest » s’attend à ce que « la concurrence sera féroce dans la wilaya d’Oran où les sièges à pourvoir étant tout juste au nombre de 17 », rappelant que la wilaya d’Oran « compte pour la première fois 17 listes indépendantes en course face à 20 listes partisanes ».

    Le même journal estime que « la campagne électorale qui (a) débuté ce jeudi, sera une occasion aux candidats d’appeler à une forte participation au vote, ce qui pourra garantir la légitimité de la nouvelle APN ».

    APS, 20 mai 2021

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