Étiquette : Elections législatives

  • Algérie/ Législatives: La candidature du SG du FLN rejetée

    La candidature du secrétaire général du parti Front de libération national (FLN), Abou El Fadhl Baadji, pour les élections législatives du 12 juin prochain, a été rejetée par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). c’est ce qu’a indiqué un communiqué de l’instance ce dimanche.

    La décision du rejet de la candidature du SG du FLN a été prise par la délégation de l’ANIE de la wilaya d’Alger, qui ne précise pas les raisons de ce rejet. La décision a été transmise par la même délégation à la représentante du FLN Farida Al Yami.

    Des indiscrétions au sein du FLN affirment que le rejet est dû au fait que le SG du FLN est en situation d’insoumission vis à vis du service national depuis plusieurs années.

    Originaire de M’Sila, Abou El Fadhl Baâdji s’est porté candidat sur la liste du parti à Alger. La liste dans laquelle il s’est porté candidat regroupe des enfants de caciques de l’ex-parti unique.

    Le Jeune Indépendant, 02 mai 2021

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  • Algérie/ Législatives du 12 juin: les listes indépendantes majoritaires

    Les listes d’indépendants en lice pour les élections législatives du 12 juin 2021, sont supérieures aux listes partisanes, selon les chiffres, communiqués par l’ANIE, actuellement en phase d’examen des dossiers des candidats.

    Avec le dépôt de 1.220 listes d’indépendants et 1.180 listes de partis politiques auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), des politologues s’attendent à voir émerger les contours d’une nouvelle scène politique avec l’apparition de nouveaux acteurs qui ont fait le choix de se lancer dans la course électorale loin de toute affiliation partisane car, selon eux, les partis politiques ont « perdu de leur crédit ».

    Un changement qui, de l’avis de ces analystes, devrait se ressentir dans la future composante de l’Assemblée populaire nationale (APN), longtemps dominée par les partis avec une poignée d’indépendants seulement.

    Dans une déclaration le politiste Mustapha Haddam cité par l’APS l’ a estimé que le nombre élevé de listes d’indépendants, en lice pour les législatives du 12 juin, est la conséquence de la perte de crédibilité des partis politiques, surtout ceux incarnant l’ancien système déchu par le Hirak du 22 février 2019, ajoutant qu’après cette date, ces partis étaient synonymes de « faillite politique ».

    Selon lui, « une nouvelle tendance se dégage des résultats annoncés par l’ANIE à l’expiration du délai de dépôt des listes de candidature : les citoyens désireux de s’engager en politique ne veulent plus le faire dans le cadre d’un parti ».

    Autre fait observé, parmi les indépendants en lice se trouvent d’anciens militants de partis d’opposition boycottant ces échéances, a-t-il relevé.

    Pour le politiste, le second facteur ayant concouru à la forte émergence des listes d’indépendants est l’appel lancé aux jeunes par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, les invitants à participer à la vie politique et à adhérer au processus d’édification de nouvelles institutions crédibles et dignes de confiance.

    Dans son analyse, M. Haddam estime « qu’il s’agit là d’une situation qu’on ne peut dissocier d’un phénomène politique mondial, qui n’est pas propre à l’Algérie uniquement ou aux pays qui tentent autant que possible de consacrer un système démocratique, celui du désintérêt des acteurs de ce domaine des pratiques politiques dans le cadre partisan, en préférant investir la scène politique indépendamment, arguant que cela explique le recul de l’adhésion aux partis politiques en fonction de leurs idéologies. « Ce type d’obédience politique est en voie de disparition », a-t-il soutenu.

    L’analyste politique Brahim Zitouni voit, quant à lui, dans le progrès réalisé dans les listes indépendantes au détriment des partis traditionnels, aux expériences mitigées lors des échéances électorales organisées par l’Algérie, un aboutissement « logique » de ce qu’il a qualifié « d’éclatement des partis politiques après leur érosion auparavant sous un régime politique désormais synonyme de corruption ».

    Le Hirak populaire déclenché le 22 février 2019 a changé la donne concernant la gestion de la vie politique nationale, « les anciens acteurs se trouvant de ce fait délégitimés », une situation ayant impliqué de prime abord une refonte totale du système politique, marquée initialement par l’émergence d’acteurs préférant la participation à la vie politique via des listes indépendantes, loin de toute bannière partisane, a-t-il fait remarquer.

    Le nombre des listes de candidature aux législatives du 12 juin prochain s’est élevé, après prolongation du délai de dépôt des dossiers de candidature de cinq jours supplémentaires, à 2.400 listes, dont 1.180 listes de partis politiques et 1.220 listes d’indépendants, soit un écart de 40 dossiers. Le nombre des candidats pour la Chambre basse du Parlement s’est établi à « 24.214 ».(Avec APS)

    Algérie1, 01 mai 2021

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  • Algérie / Représentativité et crédibilité (Edito de Horizons)

    Il ne reste plus que 12 jours pour connaître le verdict final de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie). A l’expiration du délai de grâce du dépôt des listes de candidature, intervenu le mardi 27 avril, cette date butoir lance le coup d’envoi d’une compétition ouverte aux bâtisseurs de l’Algérie nouvelle. A la faveur d’une ferveur significative d’un engagement de la classe politique, toutes tendances confondues, et de la société civile, il est attendu une confrontation d’idées et de programme qui reste le seul baromètre de la représentativité en rupture avec le système des quotas imposé par un régime corrupteur et corrompu.

    La mobilisation est, en effet, à hauteur des aspirations vers un changement pacifique que les partisans du chaos, inféodés aux puissances étrangères, veulent perturber. Jusque-là, l’Anie a enregistré le dépôt de 2.400 listes de candidature réparties entre les indépendants (1.220) et les partis politiques (1.180).

    La participation de la communauté algérienne établie à l’étranger (65 listes dont 61 pour les partis et 4 pour les indépendants) conforte le processus de renouvellement des institutions obsolètes et frappées de discrédit. Le temps de la crédibilité et de l’intégrité est la matrice d’un processus aux conditions de régularité et de transparence réaffirmées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, appelant à mettre tous les moyens matériels et financiers à la disposition de l’Anie pour lui permettre de mener à bien sa mission constitutionnelle d’organisation, de surveillance et de contrôle de l’opération électorale.

    Au cœur de ce processus, le peuple est l’unique arbitre de cette compétition engagée, par ailleurs, sous le regard scrutateur des citoyens. Cette démarche, initiée avec bonheur pendant la présidentielle du 12 décembre 2019, sera appliquée aux législatives confortées, faut-il le préciser, par la mise en place d’un fichier électronique national conçu par les ingénieurs de l’Anie. Un appel a été en ce sens lancé par l’Anie pour une inscription, à travers une plateforme électronique baptisée «Hofad Amana», des éventuels souscripteurs appelés à participer à l’encadrement de l’opération électorale. Le devoir de vote inaliénable et le droit de contrôle sont pleinement reconnus pour la consécration de la citoyenneté.

    Horizons, 01 mai 2021

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  • Algérie/ 19 partis admis à l’épreuve des signatures –

    Le processus électoral a bouclé une autre séquence et pas des moindres, la redoutable épreuve de collecte des signatures qui est arrivé à son terme définitif hier soir, après avoir été prolongée de cinq jours par le président de la République. L’occasion pour le président de l’ANIE d’animer une conférence de presse pour une première évaluation de cette opération qui a vu des dizaines de partis et de centaines d’indépendants battre la campagne, faire du porte -à -porte obtenir le précieux parrainage.

    A la faveur de cette première évaluation, il ressort que 19 partis politiques ont définitivement validé leurs dossiers de candidatures, après avoir répondu à toutes les conditions fixées par le nouveau régime électoral, alors que le nombre de listes indépendantes admises à l’examen des signatures n’est pas révélé par Charfi qui précise que « les chiffres pourraient possiblement bouger, en raison des derniers dossiers déposés aujourd’hui (hier.NDLR) ».

    En égrenant les chiffres qui, il est vrai, sont très nombreux, Mohamed Charfi s’est emmêlé les pinceaux, si bien qu’il a dû s’y prendre à plusieurs fois pour rattraper ces erreurs. Mais en gros, indiquera-t-il, il y a eu en tout 4.882 dossiers déposés entre partis politiques et listes indépendantes, dont 1813 dossiers retirés par 53 partis politiques et 3076 listes indépendantes.

    Concernant la communauté nationale à l’étranger, seuls quatre partis politiques et deux listes indépendantes ont réussi à cocher toutes les cases, ajoute Charfi qui a promis de revenir en détail sur ces chiffres une fois l’opération d’examen des dossiers finalisée par ses services. Concernant, le total des signatures, il est de 1.249.000 en Algérie et de 86.000 pour la communauté à l’étranger.

    Mais au-delà des premiers chiffres, le président de l’ANIE a également parlé d’ « assaut » des jeunes et des cadres universitaires composant une grande proportion des listes déposées, que ce soit pour les partis politiques comme pour les indépendants. Ce qui correspond aux vœux exprimés par le président Tebboune de voir se concrétiser, à travers les élections du 12 juin un renouvellement de l’échiquier politique et particulièrement l’Assemblée.

    Mohamed Charfi s’est montré vent debout, voire même agacé à propos d’une question relative à la présence d’observateurs étrangers, répondant de façon véhémente. « Il n’y aura pas d’observateurs, c’est vous les observateurs, c’est aussi les citoyens qui sont invités à assister aux différentes opérations de vote, à surveiller les bureaux, les dépouillements », tranchet-il. Et d’ajouter à ce propos : « Nous sommes souverains, nous n’avons pas à nous mettre sous tutelle étrangère ». La souveraineté est quelque chose qui s’entend, mais le souci de transparence et de régularité, vu les pratiques du passé, est aussi nécessaire. Pour la crédibilité d’un vote sur lequel planent bien des doutes.

    H. Khellifi

    L’Est Républicain, 28 avr 2021

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  • Algérie / Il n’y a pas de “succession dynastique” au FLN (Baâdji)

    Le Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baâdji a nié l’existence d’une “succession dynastique” au sein de son parti, à travers la candidature aux législatives prévues le 12 juin prochain, ajoutant que le parti avait mis en place des lois. qui empêchent les enfants des Mouhafedhs et des membres du Comité des candidatures de figurer dans les listes électorales.

    Baâdji a déclaré, à la télévision algérienne, jeudi soir, que cinq cadres dans le parti ont présenté leurs enfants, mais ce n’est pas une violation à la loi, argumentant qu’ils sont des ex-cadres, “alors que nous avons empêché tous les cadres actuels de désigner les leurs”, souligne-t-il.

    S’agissant le financement avec de l’argent sale dans les prochaines élections, le SG de l’ex parti unique a ajouté que les listes du Front de libération nationale “ne contiennent aucun homme d’affaires corrompu”, poursuivant que tout ce qui a été dit ici et là est tout simplement “absurde”.

    ” Nous avons empêché un nouveau militant connu pour être riche de se présenter sur les listes du FLN et il s’est présenté dans d’autres listes”.

    Abou El Fadhl Baâdji a accusé l’ancien régime de salir l’image de sa formation politique et de la classe politique en Algérie en général, refusant de lier le nom du FLN aux pratiques de l’ancien régime et à la corruption et aux pots-de-vin.

    Il a affirmé: “dans notre parti, il y a des dirigeants et des cadres corrompus, mais d’un autre côté il y a des dirigeants et des cadres honnêtes qui ont résisté à ceux-ci lors de l’ère précédente”, ajoutant que de telles accusations sont menées par des parties qui “visent la présence du FLN et le courant national en général dans la scène politique et veulent, poursuit-il, ouvrir la voie à des courants qui ne veulent pas du bien pour le pays et pour le peuple”.

    Baâdji a affirmé, dans le même sens, que la nouvelle direction du parti “procède conformément à une nouvelle vision”, accusant, en effet, ceux qui appellent à mettre le vieux parti au musée de perturber le travail politique du parti.
    Il a souligné, par la suite, que le Front de libération nationale est entré dans la phase de “renouvellement et éloignement des pratiques corrompues des dirigeants précédents”.

    Assia M.

    Crésus, 30 avr 2021

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  • Algérie / Dépôt des listes électorales : La bataille des législatives lancée

    Avec la clôture officielle de l’opération de dépôt des listes électorales il est évident que les élections législatives anticipées du 12 juin sont entrées dans une nouvelle phase.

    Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Charfi, a révélé l’essentiel sur cette opération lors de sa conférence de presse. Il a, du coup, donné moult précisions sur cette opération, à l’exemple des partis ayant réussi le véritable parcours du combattant qui est la collecte de signatures des citoyens requises par la loi électorale pour pouvoir participer au prochain scrutin législatif. « 39 partis politiques ont déposé des dossiers de candidature auprès de l’Anie à travers les 58 wilayas dont 19 dossiers remplissent les conditions légales, notamment l’atteinte du quorum de 25.000 signatures », a précisé M. Charfi. Le président de l’Anie a aussi indiqué que son organisme a reçu 756 listes indépendantes. Charfi a refusé de communiquer les noms des partis politiques ayant réussi à passer le cap des signatures de citoyens et surtout le nombre de signatures obtenu. Mais il semble que ce sont des partis islamistes qui ont décrochés les deux premières places. Il s’agirait, selon certaines sources, du MSP et du mouvement

    El Bina. En tout cas tous les partis politiques qui ont une certaine représentativité ont réussi le cap des signatures ; à l’exemple du RND, du FLN, du front El Mousakbal, de Jil Djadid, de Fajr Jadid, du Fan, etc. Et sans surprise, en tout cas comme cela a été prévu par les observateurs, les listes indépendantes sont en force dans cette compétition électorale. En somme la société civile risque fort bien de jouer un mauvais tour aux partis politiques et pouvoir ainsi constituer une majorité parlementaire, mais on est encore loin du 12 juin car les listes doivent être validées de manière officielle. Cependant il est évident que la bataille est déjà lancée. Nous « serons présents dans 54 wilayas », a révélé Abderrezak Makri hier lors d’une conférence de presse en ajoutant que « le MSP de par son implantation à travers le territoire national et sa récente mobilisation our porter sa voix aux citoyens, ira en conquérant à ces législatives qui constituent pour nous une étape décisive pour l’instauration d’un État démocratique et une Assemblée populaire nationale qui répond aux critères classiques de résonanc de la voix du peuple », a indiqué Makri en regrettant l’absence de son parti dans la région de Kabylie. « Nos listes sont propres et on n’a pas d’argent sale chez nous », dira de son côté Abdelkader Bengrina le président d’el Bina qui s’est félicité, hier, de « l’adhésion populaire aux listes électorales de son parti ». La bataille électorale, qui franchira une autre étape avec le début de la campagne électorale, sera rude et promet des surprises le 12 juin prochain.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi Libre, 29 avr 2021

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  • Algérie / FFS : Les législatives relancent la guerre des clans

    par Karim Aimeur

    Soupçonnant des velléités de participation aux élections législatives du 12 juin prochain, des militants de la base du FFS ont appelé à un rassemblement devant le siège national du parti pour le 3 avril prochain, le même jour où se tiendra, au Centre international de la jeunesse de Sidi Fredj, une réunion extraordinaire du conseil national du parti afin de trancher la position vis-à-vis de ce scrutin.

    Karim Aimeur – Alger (Le Soir) – La direction nationale du FFS a finalement décidé d’organiser la réunion extraordinaire du conseil national, consacrée aux élections législatives du 12 juin prochain, au Centre international de la jeunesse de Sidi Fredj à Alger, au lieu du siège national du parti. Alors que les membres de la direction nationale, notamment Hakim Belahcel de l’instance présidentielle, et le premier secrétaire Youcef Aouchiche, ont multiplié les déclarations contre ce scrutin qui ne saurait, selon eux, constituer une solution à la crise du pays, des opposants les soupçonnent de nourrir des velléités de participation. Des membres du conseil national, à l’image d’Ali Laskri, ancien coordinateur de l’instance présidentielle, « débarqué » lors du dernier congrès extraordinaire du parti, affirment qu’ils n’ont pas reçu de convocation pour participer à la réunion du 3 avril.

    Contacté par nos soins, Laskri n’écarte pas l’éventualité de se présenter à la réunion, lui et ses partisans membres de cette instance, « afin de barrer la route, en votant pour le boycott du scrutin, à ceux qui veulent participer aux élections en application d’une feuille de route qu’ils ont reçue de la part du pouvoir ». Réunis à Akbou (Béjaïa), des militants de la base, sous la bannière d’un « collectif inter-fédéral de la base militante », ont appelé à un rassemblement devant le siège national du parti, le jour même de la tenue du conseil national, afin de faire avorter le plan de la direction nationale qui « actionne ses relais et déploie ses efforts à normaliser le parti pour l’obliger à s’aligner sur la feuille de route du pouvoir ».

    « Les revirements sur les engagements pris se succèdent, à commencer par le retrait du PAD dont le FFS est l’initiateur, et l’abandon de son rôle dans la mobilisation et l’accompagnement du peuple algérien en lutte pour recouvrer sa souveraineté confisquée.

    La réalité s’est invitée au grand jour lorsque deux membres de la direction ont choisi, pour les besoins de propagande à la veille du deuxième anniversaire du soulèvement populaire, de répondre à l’invitation des représentants du système », ont-ils souligné dans un communiqué dont nous avons reçu une copie. Et d’appeler « à un sursaut salutaire », invitant « tous les militants à faire converger leurs efforts pour arrêter ce processus pernicieux de dévitalisation du parti ».

    Pendant ce temps, la direction nationale, bousculée par un agenda chargé, poursuit sa campagne de promotion de son projet de convention nationale et d’un dialogue « sérieux et responsable », afin de trouver une sortie à la crise multiforme que traverse le pays. Elle a même qualifié les élections législatives du 12 juin de « coup de force ».

    Après les décisions du RCD, du PT et de l’UCP de boycotter le scrutin, le FFS reste l’un des principaux partis de l’opposition dont la position n’est pas encore connue. Elle sera connue ce 3 avril au terme d’un conseil national qui a toutes les chances d’être houleux.

    Le Soir d’Algérie, 30 mars 2021

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  • Algérie : Une transition capitale

    La formation dans les activités intensives de connaissances ne doit rien au hasard. Elle est dictée essentiellement par les exigences de l’innovation, afin de surmonter l’obsolescence des savoirs et des technologies.

    La grande réussite réalisée par les pays développés s’explique en majeure partie par leur recours à l’économie de la connaissance, devenue un objectif stratégique.

    Pour nombre de nations, c’est une question de survie, comme c’est le cas par exemple de la Corée du Sud.

    Il est décevant de constater qu’en dépit de toutes les politiques scientifiques mises en place depuis des décennies, appuyées par des revenus provenant des hydrocarbures, l’Algérie n’arrive pas encore à bâtir une économie de la connaissance. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis l’accent sur les mutations technologiques et économiques qu’elle a générées, et insisté sur l’impératif de mettre la connaissance et les politiques liées à l’innovation au cœur même de la stratégie de développement, si l’on veut s’affranchir de la dépendance des sources d’énergie fossile.

    L’élément humain formé et les compétences scientifiques de haut niveau que compte le pays sont un terreau fertile capable de contribuer à l’essor de l’économie de la connaissance. C’est une conviction qu’il a exprimée à l’ouverture des travaux des Assises nationales consacrées à cette discipline désormais névralgique.

    Toute l’aide matérielle et financière doit être fournie aux chercheurs, aux porteurs de projets innovants, qui doivent bénéficier de la priorité absolue. La volonté politique de l’État est en action et se décline à travers les assurances du chef de l’État, de sa pleine disponibilité à mettre en place des plans de remobilisation de tout le potentiel scientifique local ou établi à l’étranger. Il y a déjà des mesures qui attestent de cette volonté. On peut citer, à titre non exhaustif, l’installation du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies, la mise en place de textes juridiques relatifs au plan de développement pluriannuel et l’élaboration d’un texte juridique en vue de parachever la loi d’orientation sur l’Enseignement supérieur visant à consolider la valorisation économique de la recherche. Il est attendu de ces assises une formulation minutieuse des mécanismes et des outils nécessaires pour bâtir une économie moderne, où le savoir et la créativité sont complètement réhabilités, pour se transformer en un puissant levier de croissance.

    L’économie de la connaissance n’est pas un luxe. C’est un passage obligé. Tous les acteurs et les experts sont instamment conviés à rassembler leurs efforts et à élaborer une vision unifiée, pour garantir toutes les chances de réussite d’une transition capitale pour le présent et l’avenir du pays. Le chef de l’État est convaincu que l’Algérie dispose d’atouts et de capacités assez suffisants qui lui permettent de progresser rapidement dans ce domaine.
    Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a appelé les entreprises, notamment celles qui s’investissent dans le secteur industriel, à accompagner les chercheurs et les créateurs dans la concrétisation de leurs projets innovants.

    EL Moudjahid, 30 mars 2021

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  • Législatives du 12 juin: la campagne électorale débutera le 17 mai 2021

    DIA-29 mars 2021: La campagne électorale s’étalera du 17 mai au 8 juin 2021 pour les élections législatives du 12 juin prochain, selon le calendrier rendu public par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), indiquant aussi que 24.392.438 électeurs seront appelés aux urnes à travers les 58 wilayas du pays et à l’étranger.

    Après la convocation du corps électoral par le Président de la république, Abdelmadjid Tebboune, le 11 mars dernier, en vue de l’élection des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), la révision exceptionnelle des listes électorales a été ouverte le 16 mars pour être clôturée le 23 du même mois.

    Ainsi, les candidats à cette élection qui sont appelés à déposer leurs dossiers de candidature aux élections législatives du 12 juin prochain avant le 22 avril, ont un délai de 22 jours et ce, du 13 avril jusqu’au 14 mai, pour introduire un recours concernant la candidature et aussi son renouvellement avant le 18 mai, selon le calendrier de l’Anie.

    Les candidats à l’élection législative qui doivent déposer les listes de leurs représentants avant le 23 mai, sont tenus également d’introduire des recours concernant la liste des encadreurs des bureaux de vote à partir du 24 avril et ce jusqu’au 12 mai. La publication de cette liste se fera, suivant le calendrier de l’Anie, du 23 avril au 7 mai 2021.

    Quant à la campagne électorale, l’article 73 de la loi organique relative au régime électoral précise qu’”à l’exception du cas prévu à l’alinéa 3 de l’article 95 de la Constitution, la campagne électorale est déclarée ouverte, vingt-trois (23) jours avant la date du scrutin(…)”.

    Ainsi, les candidats aux élections législatives sont tenus de se conformer aux dispositions de la nouvelle loi organique relative au régime électoral qui stipule, dans son article 75, que “tout candidat ou personne qui participe à une campagne électorale doit s’abstenir de tenir tout discours haineux et toute forme de discrimination”, comme cela a été souligné dans le préambule de la nouvelle Constitution.

    Autre nouveauté dans la même loi, celle concernant le financement de la campagne électorale, notamment au profit des jeunes qui ont été appelés par le Président de la république à prendre part au processus de construction de nouvelles institutions qui inspirent “confiance et crédibilité”.

    Le chef de l’Etat a, lors du dernier Conseil des ministres, donné des instructions pour encourager la participation des jeunes à cette échéance électorale , ordonnant “d’assurer la gratuité des salles, des affiches publicitaires et de le leur impression au profit des jeunes candidats et de charger les services des walis de créer un mécanisme administrativement adéquat”.

    Dans le même contexte, les dispositions de la nouvelle loi électorale visent la lutte contre l’emprise de l’argent sur l’opération électorale, et stipulent que la campagne électorale se déroulera sous la loupe d’une commission indépendante auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections qui sera composée de représentants du Conseil d’Etat, de la Cour des comptes et de la Cour suprême.

    Cette commission, avait souligné le président de l’Anie, Mohamed Charfi, “sera chargée de surveiller le financement des comptes des campagnes électorales et référendaires, et permettra de mettre le financement des campagnes électorales sous la loupe de l’ANIE qui veille à éloigner l’argent suspect de l’opération électorale”.

    Pour ce qui est de l’annonce des résultats provisoires du scrutin, elle se fera 48 heures après la réception des procès-verbaux des commissions électorales des wilayas et de l’étranger, et ce en attendant la proclamation des résultats définitifs, dans un délai de 10 jours, par la Cour constitutionnelle, au lieu du Conseil constitutionnel, comme il se faisait précédemment.

    Dans son article 191, la loi organique portant régime électoral stipule que ” la Cour constitutionnelle examine les recours relatifs aux résultats provisoires des élections présidentielles, des élections législatives et du référendum, et proclame les résultats définitifs de toutes ces opérations”.

    Le président Tebboune avait déclaré, au lendemain de son élection à la tête du pays, de créer la Cour constitutionnelle qui sera dotée des plusieurs attributions en remplacement du Conseil constitutionnel.

    Au total, 10.702 candidats au niveau des 58 wilayas prendront part aux prochaines élections législatives, et les 407 membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) qui seront élus au suffrage universel direct, vont siéger pour un mandat de 5 ans.

    DIA-Algérie, 29 mars 2021

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  • Algérie : Alternative démocratique

    À quelques encablures du rendez-vous décisif du 12 juin, le processus électoral connaît un rythme accéléré, pour garantir, dans les meilleures conditions, un déroulement régulier et transparent du scrutin. En attendant le lancement de la campagne électorale, prévue du 17 mai au 8 juin, les préparatifs vont bon train sous la houlette de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), aux prérogatives constitutionnellement renforcées pour mener à bien sa mission d’organisation, de surveillance et de contrôle.

    L’expérience acquise pendant la présidentielle et la révision constitutionnelle autorise une optimisation du rôle central de l’Anie et une maîtrise du processus électoral, favorisées par la qualité des ressources humaines, le recours aux nouvelles technologies et les moyens matériels et financiers placés à sa disposition. Dans le nouveau mode électoral, les vertus de l’impartialité, du mérite et de l’égalité des chances président à la rupture radicale avec l’ère de l’omnipotence de l’Administration, du tripatouillage des urnes et du clientélisme codifié par le système discriminatoire des quotas. Il y a beaucoup à espérer de cette mutation profonde aux prémices fort encourageantes. Tout est effectivement dans le frémissement démocratique perceptible dans l’engagement de la société civile et de la jeunesse dans la compétition électorale.

    Dans sa conférence de presse, organisée il y a deux jours, le président de l’Anie, Mohamed Charfi, a fait état de la formidable mobilisation des indépendants qui ont procédé, en tête du peloton, au retrait de 1.863 formulaires de candidature. Il s’agit d’un intérêt certain conforté par la mise en ordre de bataille des partis politiques qui, pour 55 d’entre eux, ont déjà retiré 1.420 formulaires. À moins de deux mois de la campagne électorale, une majorité active se dégage nettement pour mettre fin au diktat d’une minorité totalement opposée à la logique incontournable des urnes et au choix libre et souverain des citoyens.

    La voie est donc toute tracée pour jeter les bases d’une nouvelle Algérie ambitieuse, rassembleuse et forte de ses institutions légitimes et crédibles. Telle est la trajectoire du hirak originel, érigé aujourd’hui en nébuleuse aux mains des extrémistes de tous bords et des résidus de l’ancien régime aux abois. La présence des dirigeants de certains partis et des porte-paroles autoproclamés à la tête des dernières manifestations, pourtant chassés au commencement du mouvement du 22 février, prouve la volonté de récupération et de manipulation politicienne aux velléités de déstabilisation incontestables. Face au défi de l’ingérence étrangère, par relais politico-médiatiques interposés, la légitimité populaire reste l’alternative démocratique au bénéfice de l’Algérie et de ses enfants.

    EL Moudjahid, 29 mars 2021

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