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  • Algérie/Elections locales : le FLN en tête

    Algérie/Elections locales : le FLN en tête – élections communales, résultats définitifs, RND, indépenndants, Front El Moustakbel,

    Le président de l’autorité indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a confirmé, ce mercredi, les résultats des élections locales anticipées en Algérie, organisées le 27 novembre dernier.

    L’ANIE n’a noté aucun changement par rapport aux résultats préliminaires annoncés, mardi 30 novembre, a indiqué le président de l’instance électorale.

    Selon lui, « après épuisement des recours introduits par les partis et les candidats auprès des tribunaux administratifs et le conseil d’Etat, les résultats du scrutin deviennent définitifs ». Ainsi, a-t-il précisé, le taux de participation aux élections des membres des Assemblées populaires communales (APC) était de 36,58%, alors que celui relatif à l’élection des membres des Assemblées populaires de wilaya (APW une sorte de parlement de département) était de 34,76%.

    Concernant le nombre de voix exprimées, Mohamed Charfi a donné le chiffre de 6 377 684 votants, alors que celui des bulletins nuls était de 1136 738. Le corps électoral lors de ce scrutin a atteint, rappelons-le, 23.717.479 électeurs.

    Les résultats communiqués par l’ANIE confirme la « suprématie » des deux anciens partis au pouvoir, en l’occurrence le front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) qui se sont partagés près d’un million de sièges au niveau des APC et plus de 500 sièges au niveau des APW.

    C’est le FLN qui arrive en tête avec 5978 sièges APC qui lui donne la majorité absolue dans 124 APC et une majorité relative dans 552 autres. L’ex-parti unique a aussi gagné 471 sièges APW. Le RND, pour sa part, a gagné 4584 sièges, avec une majorité absolue dans 58 APC et une majorité relative dans 331 autres. Au niveau des APW, ce parti a obtenu 366 sièges sur 23050 possibles. Les listes indépendantes arrivent en troisième position avec 4430 sièges APC et 100 sièges APW.

    Le front El Moustakbel (l’avenir) s’est, de son côté, à la 4e position avec 3262 sièges au niveau des communes et 304 autres au niveau des APW. Les deux partis islamistes, El Bina et le mouvement de la société pour la paix (MSP) sont arrivés respectivement à la 5ème et 6ème place. Le premier a arraché 1848 sièges APC et 230 autres au niveau des APW, tandis que le second a gagné 1820 sièges APC et 260 autres au niveau des APW. Le Front des forces socialistes (FFS), quant à lui, a obtenu 898 sièges APC et 40 sièges APW.

    Au total, 40 partis politiques ont participé au partage des sièges au niveau des deux Assemblées, mais le niveau de leur représentation reste, selon les résultats de l’ANIE, minime, puisqu’il se limite à quelques dizaines de sièges au niveau national. Pour rappel, l’installation des nouvelles Assemblées élues a commencé depuis quelques jours, avec l’élection des nouveaux maires et des nouveaux présidents d’Assemblées de wilayas (APW). Dans cette opération, les partis et leurs élus se sont livrés à un jeu d’alliances pour pouvoir dégager des majorités.

    AA/Alger/Aksil Ouali

    #Algérie #Elections_locales #Résultats #FLN #RND #Front_el_moustalbel #Indépendants

  • Alliances aux APC et APW: Difficiles négociations

    Alliances aux APC et APW: Difficiles négociations

    Alliances aux APC et APW: Difficiles négociations – Algérie, élections locales, élections communales,

    Apparemment, le sort des assemblées locales nouvellement élues n’intéresse plus grand monde. La question semble être reléguée au second plan de l’actualité nationale.

    Une fois les résultats provisoires de ces élections locales anticipées, qui ont eu lieu, pour rappel, le 27 novembre dernier, proclamés par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) on a l’impression que la parenthèse de cette joute électorale a été fermée. Or, si les électeurs ont fait leurs choix, ces assemblées, et dans une très importante proportion, n’ont pas encore vu le jour. Et pour cause elles n’ont pas encore été installées. Très peu d’assemblées populaires communales ou assemblées populaires de wilayas connaissent d’ailleurs l’élu qui va présider à leur destinée. La majorité des assemblées peinent encore à élire leur président. La cause ? Cela est due d’abord au manque d’entente politique et d’accord entre les différentes tendances représentées dans ces assemblées locales.

    En d’autres termes les élus n’arrivent pas à s’entendre sur le choix de la personne devant présider leur assemblée. Les tractations pour former des alliances se sont avérées très ardues. En tout cas comme l’atteste cette longue période, cela est loin d’être une simple sinécure. Une complexe situation qui pousse certains analystes à envisager l’éventualité de blocages en grand nombre de ces assemblées. Selon certaines informations les états-majors des partis politiques sont entrés en ligne pour faciliter l’aboutissement des conciliabules. Des chefs de parti se sont rencontrés pour dénouer ces situations lorsque les élus locaux ne sont pas parvenus à trouver des terrains d’entente entre eux. Cette quête des alliances, qui est indispensable, est principalement due au fait que les listes électorales partisanes ou indépendantes qui ont sollicité les faveurs des électeurs ne disposent pas de la majorité absolue. Cela est valable aux APC. Pour les APW, au nombre de 58, c’est encore plus grave puisqu’aucun parti politique ou liste indépendante ne dispose de la majorité absolue. Des résultats qui ont contrarié les partis politiques malgré le fait qu’ils ont annoncé leur disponibilité à nouer des alliances. Ces dernières sont loin d’être faciles à réaliser. Selon nombre d’observateurs une des causes de ces blocages réside dans le nouveau mode électoral.

    En effet la nouvelle loi organique portant régime électoral a consacré le mode de la liste ouverte et ce contrairement à l’ancien régime électoral où il y avait un candidat en tête de liste. En somme la liste ouverte a donné de l’ambition a beaucoup d’élus même ceux affiliés à des listes qui n’ont pas obtenu beaucoup de sièges, mais qui tentent quand même leur chance en engageant des tractations pour nouer des alliances. A ces écueils, qui constituent le principal obstacle à la non installation de beaucoup d’assemblées, vient s’ajouter un autre facteur, celui des recours introduits devant le Conseil d’état par ceux qui s’estiment lésés. Rappelon que lors de ces élections le FLN et le RND ainsi que les indépendants constituent le trio de tête suvis par le front El Moustakbal, le mouvement El Bina, MSP et enfin le FFS.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi Libre, 14/12/2021

    #Algérie #Elections_locales #APC #APW #Alliances

  • Elections locales : L’Alliance présidentielle en majesté

    Elections locales : L’Alliance présidentielle en majesté

    Elections locales : L’Alliance présidentielle en majesté – Algérie, élections communales, FLN, RND,

    Les élections locales du 27 novembre dernier ont livré mardi leur verdict (en attendant bien sur la confirmation des résultats par la toute nouvelle Cour constitutionnelle), donnant aux partis de la nouvelle coalition présidentielle et indépendants une confortable majorité. Mais au regard des législatives du 12 juin dernier, avec un taux de participation de 4%, ces élections locales marquent un sursaut de participation avec 36,5 % pour les communes et 34,736% pour les assemblées de Wilayas.

    Cependant et au-delà du taux de participation déjà connu le soir même du scrutin, les premiers éléments nouveaux apportés par Mohamed Charfi, c’est qu’ aucun des partis et listes indépendantes engagés dans la course n’est parvenu à arracher une majorité absolue dans les 53 APW, ce qui va ouvrir la voie aux traditionnelles tractations de coulisses pour la formation des futurs exécutifs de wilayas.

    Le FLN, le RND et les listes indépendantes pointent en tête en emportant la majorité des 6.902.222 bulletins de vote validés avec respectivement 5.975 sièges APC et 471 APW pour le parti de Baâdji ; 4584 sièges APC et 336 sièges APW pour le parti de Zitouni et 4.430 sièges pour les APC, et 443 sièges APW pour les indépendants. Même si le FLN et le RND ont réussi à conserver une majorité dans les assemblées locales, leurs résultats respectifs sont inférieurs aux élections locales de 2017 avec une perte substantielle de sièges qui ont profité aux listes indépendantes qui confirment ainsi leur poids sur la scène politique, après leur irruption massive lors des législatives du 12 juin dernier.

    S’agissant des partis islamistes, notamment El Bina et le MSP, le fait saillant les concernant c’est une légère amélioration de leur score par rapport au scrutin précédent, soit 1843 sièges APC pour El Bina et 1820 sièges APC pour le parti de Makri. Ce dernier, tout en déplorant, mardi « les entraves bureaucratiques » et « l’exclusion sans fondements de candidats crédibles et honorables » a qualifié les résultats d’ « acceptables » Sorte de méthode Coué, version Abderazk Makri qui cherche ainsi à se prémunir contre un éventuel assaut de ses contradicteurs dans les prochains jours pour lui reprocher son refus de rentrer au Gouvernement.

    L’autre conclusion à tirer de ce scrutin, c’est par rapport au FFS qui arrive en septième position avec 898 sièges APC et 40 sièges APW. Regarder le résultat en termes de sièges peut en effet paraître comme une claque pour le plus vieux parti de l’opposition. Mais la direction nationale du FFS, en prenant la décision courageuse de participer au vote, son but était moins le nombre de sièges que de casser le mot d’ordre de boycott lancé par les partis de la mouvance démocratique en Kabylie.

    Le nombre de sièges obtenu par la FFS samedi ne correspond pas à son poids électoral, car une bonne partie de sa base n’est pas allée voter, préférant écouter les boycotteurs et non la Direction nationale dont il faut cependant saluer la lucidité et le courage en empêchant, pour le coup, la singularisation politique de la Kabylie. Ce que l’Histoire portera à son crédit.

    H.Khellifi.

    L’Est Républicain, 02/12/2021

    #Algérie #Elections_locales #Elections_communales #FLN #RND

  • Algérie. Maire sans pouvoir

    Algérie. Maire sans pouvoir

    Algérie. Maire sans pouvoir – élections communales, élections locales, majorité, APC,

    Sitôt closes, les élections communales sont déjà dans l’impasse. En effet sur les 1541 communes que compte l’Algérie, seules 500 ont dégagé une majorité absolue.

    Ce qui veut dire que les autres communes qui sont au nombre de 1041, auront du mal à constituer leurs exécutifs. Ce qui les contraint à recourir à des alliances pour pouvoir faire fonctionner les APC dans ce cas de figure.

    Le président de l’ANIE, Mohamed Charfi , estime quant à lui , que ces communes font face de facto au risque de blocage.

    Concernant les assemblées populaires de Wilaya ( APW), le président de l’ANIE précise que dans 14 APW, toutes les listes sont ex-æquo. D’où la aussi le recours aux alliances et concessions pour gérer les affaires de ces wilayas.

    Pourquoi est-on arrivé à ces situations ? Les constitutionnalistes estiment, que c’est la nouvelle loi électorale, qui a créé ces situations d’absence de majorité dans des centaines d’assemblées communales et wilayales.

    Question : les dés sont-ils déjà pipés pour les maires qui se voient fragilisés par le jeu des alliances et quid du fonctionnement optimal des APC ? Car qui dit alliance dit rapport de force.

    « On n’est pas sorti de l’auberge »…nous a affirmé un ancien secrétaire général d’une APC de la capitale.

    Finalement , poursuit-il, « la mairie est toujours ce lambeau de la cité que personne n’arrive à faire fonctionner ». « Et le maire, juste un titre avec le pouvoir d’un planton » !

    Faut- il désespérer de la mairie , cette immense imprimante des papiers d’état-civil, assiégée chaque jour par des administrés devenus de voraces paperassiers ?

    Chaque jour que dieu fait, la mairie devient le confessionnal des désespérés…venant raconter leurs misères quotidiennes a qui veut les entendre.

    Le maire est en réunion, disent les vigiles. Le ton monte mais tant pis les âmes perdues feront sans l’édile. Et c’est profusion d’ histoires de toit sur les têtes, de maisons inondées, d’oubliés de la Rahla, de la rente et tutti quanti.

    La mairie, unique fenêtre d’une providence qui se refuse à certains, donne à la plainte quotidienne de ces désespérés, la dimension allégorique d’une institution qui ne sert à rien et sans secours pour personne.

    Et si on supprimait la mairie ?

    La Nation, 02/12/2021

    #Algérie #Elections_communales #Elections_locales #Mairies

  • Algérie. Les partis à l’épreuve des alliances

    Algérie. Les partis à l’épreuve des alliances – partis politiques, élections locales, élections communales,

    Les résultats des élections locales anticipées sont désormais connus. Certes ce ne sont encore que des résultats préliminaires, puisqu’il faut attendre encore les résultats des recours déposés au niveau des tribunaux administratifs.

    Ces recours, s’ils vont changer quelques données, ne vont certainement pas bouleverser totalement les résultats préliminaires telles qu’annoncées avant-hier, mardi, par le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi, lors d’un point de presse. Des résultats qui sont, grosso modo, à quelques nuances près, il est vrai, sinon presque identiques à ceux des élections législatives anticipées du 12 juin dernier, du moins dans la même lignée. En effet le parti du FLN, comme ce fut le cas lors des législatives est arrivé en tête tant au niveau des assemblées populaires communales (APC) qu’au niveau des assemblées populaires de wilaya (APW). Le FLN, malgré les vicissitudes, arrive en effet à maintenir le cap en préservant haut la main sa première place sur l’échiquier politique national. Il a ainsi obtenu pas moins de 5.978 sièges aux APC suivi, en deuxième position par le RND qui, lui, a obtenu 4.584 sièges alors que les indépendants ont obtenu 4.430 sièges. Après ce trio gagnant l’on retrouve à la quatrième place par le Front El Moustakbal qui a pu obtenir 3.262 sièges. Le Mouvement El Bina a obtenu, de son côté, 1.884 sièges, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) 1.820 sièges et le Front des forces socialistes (FFS) a glané 898 sièges. C’est presque le même classement aux APW puisque le FLN est arrivé en tête avec 471 sièges suivi des indépendants avec 443 sièges et

    le RND se positionne à la troisième place avec 366 sièges. En quatrième position le Front El Moustakbel avec 304 sièges puis viennent le Mouvement de la société pour la paix (MSP) avec 239 sièges, le Mouvement El Bina avec 203 sièges et le FFS en 9e position avec 40 sièges. Des alliances inévitables L’annonce de ces résultats préliminaires n’a, du moins pour l’heure, suscité aucune réaction négative. Il semble que tous les partis, à l’exception des inévitables recours qu’ils vont introduire, ne contestent pas la régularité du scrutin. D’ailleurs un parti comme le MSP a annoncé qu’il n’a aucun recours à déposer. Cela dit, ces résultats posent avec acuité l’inévitable question des alliances qui va d’ailleurs s’imposer avec force à tous les partis et les indépendants sortis vainqueurs de cette épreuve électorale. En effet, tels qu’annoncés, les résultats ne laissent plus de doute, le passage par l’épreuve des alliances pour former tant les APC que les APW est un passage obligatoire. Ainsi dans la majorité des APC et APW aucun parti ou liste indépendante n’a obtenu la majorité absolue. Ainsi, sur un ensemble de 1.541 APC, le FLN a obtenu la majorité absolue dans seulement 124 APC réparties sur 42 wilayas suivi du RND qui a eu la majorité absolue dans 5

    communes à travers 27 wilayas et les indépendants qui, eux, ont obtenu la majorité absolue dans 91 APC. Le Front El Mostakbel a obtenu la majorité absolue dans 34 APC à travers 18 wilayas talonné par le Mouvement El Bina qui réalise la majorité absolue dans 17 APC, le Mouvement de la Société pour la paix (MSP) détient la majorité absolue dans dans 10 APC, et le Front des Forces socialistes (FFS) dans 47 communes. Si dans quelques centaines d’APC il y a la majorité absolue c’est loin d’être le cas pour les APW. En effet, aucune liste n’a obtenu la majorité absolue ce qui nécessite impérativement le recours au jeu des alliances. De longues tractations seront sans doute nécessaires pour arriver à former les nouvelles assemblées locales. Et cela risque d’être une tache très ardue pour les différents états-majors politiques dont certains, comme ce fut le cas par le passé, vont laisser cette lourde charg à leurs instances locales. Cela promet en tous cas des alliances qui vont faire jaser dans les chaumières .

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi Libre, 02/12/2021

    #Algérie #Elections_locales #Elections_communales

  • Algérie. Elections locales : La vieille garde toujours là !

    Algérie. Elections locales : La vieille garde toujours là ! – Elections communales, FLN, RND, résultats

    Les résultats communiqués hier par le chef de l’Autorité électorale, Mohamed Charfi, fait ressortir trois indicateurs majeurs : un taux de participation de plus de 35%, la persistance de la traditionnelle cartographie politique dominée par le FLN et le RND, deux formations qui dominent le champ politique depuis plus de deux décennies, et des Assemblées sans majorité.

    Quatre jours après le déroulement du scrutin, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), a annoncé le taux de participation estimé à 36,52 % pour le vote des APC et à 34,76 % pour les APW. Manifestement, la cartographie politique du pays n’a pas connu de changements notables dans la mesure où le FLN préserve sa place de leader en dépit de la zone de turbulence qu’il a traversée depuis février 2019.
    Au total, 7.514.422 électeurs ont voté lors du scrutin de samedi dernier pour les Assemblées populaires communales (APC) pour un corps électoral de 23.717.479 électeurs, soit 36,58 % pour les Assemblées populaires communales (APC), et 6.902.222 électeurs ont voté pour les Assemblées populaires de wilaya (APW), soit 34,76 %, a précisé M. Charfi, lors d’une conférence de presse animée hier au Centre international des conférences (CIC).

    A la lecture des chiffres communiqués par M. Charfi, aucun parti n’a obtenu la majorité absolue dans aucune APW, ce qui ouvre grande ouverte la voie des alliances partisanes pour doter les Assemblées de wilayas d’Exécutifs et travailler sans blocage afin de répondre aux préoccupations des citoyens et réaliser le développement local souhaité.
    Le FLN a eu la majorité relative dans 25 wilayas, le RND majorité relative dans 13 wilayas et les Indépendants la majorité relative dans 10 wilayas.

    Pour ce qui concerne le classement des partis politiques qui ont candidaté à cette échéance, c’est le FLN qui arrive, encore une fois, en tête en remportant 5978 sièges dans les APC. Le parti a réalisé, selon les chiffres de l’ANIE, la majorité dans 124 APC dans 42 wilayas, et une majorité relative dans 552 APC.

    Ces résultats sont-ils de nature à «immuniser» la direction du parti qui fait face à des dissensions en interne où renfonceront-ils la pression sur Baâdji et ses proches ? Les prochaines semaines seront vraisemblablement très animées, voire agitées, dans la maison du FLN.

    Ce dernier est par ailleurs talonné dans le classement des partis par le Rassemblement national démocratique (RND), qui a gagné 4 584 sièges dans les APC avec 331 majorités relatives, ce qui le contraint dans ces cas au jeu des alliances partisanes.

    Arrivent ensuite les listes indépendantes avec 4 430 sièges dans 91 APC à travers 24 wilayas, des chiffres qui mériteraient observations et études approfondies pour une compréhension juste et précise de la place que tendent à occuper les listes indépendantes dans le paysage politique et institutionnel du pays.
    En quatrième position, c’est le Front El Moustaqbal qui arrive avec 3 262 sièges réalisant la majorité absolue dans 34 APC et la majorité relative dans 228 autres APC.

    De son côté, le Front des forces socialiste (FFS) n’a pas réalisé les scores souhaités par sa direction, y compris dans ses fiefs traditionnels notamment. Le vieux parti de l’opposition s’est contenté de 898 sièges dans les APC où il a eu la majorité absolue dans 47 APC et la majorité relative dans 65 APC à travers 7 wilayas.
    Aux APW, le FLN est talonné de près par les listes indépendantes avec 443 sièges à travers 10 wilayas, le Rassemblement nationale démocratique (RND) avec 366 sièges à travers 13 wilayas, le Front El Mostakbel avec 304 sièges à travers 12 wilayas, puis par le Mouvement de la société de la paix (MSP) avec 239 sièges à travers 5 wilayas.

    Les structures locales pour trancher la question des alliances
    Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), a exprimé sa «satisfaction» quant aux résultats obtenus lors de ces élections aussi bien dans les APW que les APC, considérant que «la parti a renforcé son ancrage dans la société à travers le territoire national».

    En ce qui concerne les alliances qui s’imposent dans les assemblées où il n’y a pas de majorité partisane, la direction du MSP a expliqué que l’option est laissée à «l’appréciation des structures locales selon les considérations qu’impose la réalité de toute circonscription».
    Le parti présidé par Makri a souligné cependant qu’il refuse toute alliance avec «ceux qui peuvent être soupçonnés de corruption ou de proximité avec l’argent sale», favorisant plutôt «des alliances de nature à garantir la «cohérence» pour le parti et «la stabilité» pour le pays et les représentations de l’Etat au niveau local.

    L’option du MSP ne semble pas ainsi différer de celle de l’ancien parti unique, le FLN, dont la direction de Baadji, a laissé, elle aussi, le libre choix aux structures locales avec cependant l’insistance à «privilégier» l’intérêt du parti aux «considérations personnelles».

    NAZIM BRAHIMI

    Reporters, 01/12/2021

    #Algérie #Elections_locales #Elections_communales #FLN #RND

  • Algérie. Elections communales : FLN et RND toujours devant

    Elections locales, premiers résultats – Algérie. Elections communales : FLN et RND toujours devant

    Les résultats provisoires des élections locales anticipées qui ont commencé à être connus, dès avant-hier au soir, et qui ont continué à filtrer, hier, révèlent de grandes caractéristiques.
    M. Kebci – Alger (Le Soir) – Il y a, d’abord, le parti du Front de libération nationale que d’aucuns estimaient en «fin de mission» qui, après les élections législatives anticipées de juin dernier, confirme sa bonne santé puisque sauvegardant sa première place en termes d’Assemblées populaires de wilaya et de communes arrachées, soit à des majorités absolues ou relatives.


    Mais il est bon de relever la déroute de certains membres du comité central du vieux front et qui n’auraient pas pu arracher de sièges à l’APW d’Alger où ils ont concouru. Il s’agit des ex-députés Saïd Bounab et Lies Saâdi et de l’ex-maire de Bab-el-Oued Hocine Kettou.
    Cela dit, cette suprématie sur l’échiquier politique national, le vieux front du pouvoir ne la sauvegarde qu’en laissant quelques plumes au profit d’autres partis, notamment le Front El Moustakbal que plus d’un qualifie d’antichambre du FLN et qui confirme, de ce fait, sa progression depuis sa création en 2012 par Abdelaziz Belaïd qui n’était autre que le plus jeune membre du comité central du FLN à une certaine époque. D’ailleurs, le Front El Moustakbal ravit la première place au FLN dans la capitale où il arrive en première place à l’APW avec 11 sièges devant le FLN qui s’est contenté de 10 sièges.

    Le même schéma se reproduit au niveau de l’APW de Tipasa, où le FLN perd sa traditionnelle première place au profit du Front El Moustakbal qui est pratiquement présent dans toutes les APW où il a concouru. Le vieux front a également enregistré un net recul au niveau de l’APW de Boumerdès remportée par des candidats indépendants et où il se contente de seulement 4 sièges, comme c’est le cas à Ghardaïa où il se contente de seulement 6 sièges, loin derrière les indépendants qui ont raflé la bagatelle de 19 sièges. Autre révélation de ces élections, la petite avancée enregistrée par la mouvance islamiste, tous segments confondus. Rares sont, notamment, les APW où l’un des deux partis qui constituent cette mouvance, le MSP et El Binaa, ne figure pas quand ils sont présents les deux dans nombre de ces assemblées. Le duo islamiste s’est même accaparé l’APW de Médéa avec 18 sièges (10 sièges pour le MSP et 8 autres pour El Binaa). Ceci en sus de la présence à deux ou trois autres APW, du Font pour la justice et le développement que préside Abdallah Djaballah comme c’est le cas à El-Tarf.

    L’autre parti à s’être distingué à l’occasion de ce double scrutin local anticipé est le Rassemblement national démocratique qui a réussi à faire plus que maintenir sa position, allant jusqu’à améliorer, certes petitement, son score aux élections locales du 27 novembre 2017. Quand il n’est pas premier, il est le plus souvent le deuxième au niveau, notamment, des APW et des grandes communes du pays.

    FFS : la grosse déception
    L’autre élément distinctif de cette élection des précédents scrutins, le net recul du Front des forces socialistes dans ses propres fiefs que constituent les communes et wilayas de Kabylie et dans l’Algérois. Un recul matérialisé, notamment, par son absence, pour la première fois depuis le pluralisme politique, au niveau de l’APW de Boumerdès, wilaya où il n’a réussi à avoir la majorité que dans trois communes (Afir, Naciria et Ammal), mais également dans l’APW de Sétif où, pourtant, il a concouru, ne réussissant qu’à avoir deux majorités, à Béni-Ouartilane et Aïn Legredj. Ceci dit, le vieux front de l’opposition a pu avoir deux sièges dans l’APW d’Oum-el-Bouaghi et seulement 5 sièges dans celle emblématique d’Alger pour les besoins desquels deux membres de l’instance présidentielle du parti ont candidaté.

    Mais la grosse déroute a été enregistrée dans les wilayas de Béjaïa et Tizi-Ouzou où le FFS a, en plus d’avoir perdu la commune du chef-lieu de la capitale des Hammadites au profit du FLN, n’a réussi à avoir que 15 membres à l’APW, ce qui hypothéquerait les chances du P/APW sortant et membre de la direction nationale du parti d’être reconduit. Le même scénario est de mise au niveau de la capitale du Djurdjura où le FFS a, en plus de perdre, une fois de plus, la bataille de la commune chef-lieu de wilaya au profit des candidats indépendants, a laissé des plumes au niveau de l’APW avec seulement 15 sièges arrachés. Ce qui augure d’âpres tractations du premier secrétaire national du front à l’effet de sauvegarder son poste à la tête de l’APW, surtout que le FLN et le RND avec lesquels il a de tout temps conclu des accords seraient tentés, cette fois-ci, de voir du côté des trois autres listes indépendantes qui comptabilisent 23 sièges.

    Ceci sans compter le nombre de communes arrachées par le parti et où il a concouru pour certaines d’entre elles seul, faute d’autres listes concurrentes. Une moisson de seulement une soixantaine de communes, loin de la cagnotte habituelle du vieux front lors de pareils rendez-vous électoraux.

    Mohamed Kebci

    Le Soir d’Algérie, 30/11/2021

    #Algérie #Elections_communales #Elections_locales #Résultats #FLN #RND

  • Algérie. Elections APC – APW. Vers une nouvelle gouvernance

    Algérie. Elections APC – APW. Vers une nouvelle gouvernance

    Algérie, élections locales – Algérie. Elections APC – APW. Vers une nouvelle gouvernance

    Les Algérois se sont réveillés, samedi, comme à l’accoutumée, vers leurs lieux de prédilection: marchés et autres mais avec un goût du déjà vu, en dépit de l’ouverture tôt des bureaux de vote pour les élections locales qui se sont déroulées selon les premiers avis, sous de bons auspices. Les Algérois, à l’instar des autres électeurs algériens, répartis sur le territoire national commençaient vers 13 h, plus précisément, à se diriger vers les bureaux de vote pour l’élection de leurs représentants. D’Alger centre à Bab El Oued, d’El Harrach à Bab Ezzouar, de Douira à Ouled Fayet et de Ain Bénian à Staouali, l’ambiance festive était perturbée par les intempéries, ce qui d’ailleurs a «grainé» tout élan de solidarité envers le candidat connu d’avance ou le candidat favori du quartier, pour diriger les affaires de la municipalité. Vers 13h plus précisément, selon les premières estimations, le taux national de participation à l’élection des membres des Assemblées populaires communales et de wilaya (APC/APW) a atteint 4,12 % à 10 heures, selon les propos du président de l’Autorité nationale indépendante des élections.

    Ce taux annoncé reste transparent, selon certaines indiscrétions puisque loin des allégations mensongères par Mohamed Charfi, mais ce chiffre reste loin de la norme électorale requise sur l’importance d’une telle échéance électorale puisque les bureaux de vote fermeront leurs rideaux vers 20 heures pour procéder, ensuite, au dépouillement et connaître les heureux élus qui siégeront désormais aux APC/APW et dirigeront les affaires de la collectivité locale qui , pour rappel, se heurte à des palliatifs énormes, entre la fiscalité locale qui a généré un dysfonctionnement sans précédent par l’effritement de ses structures, dû au laxisme et à la mauvaise gestion où le citoyen est lésé. Des défis attendent les nouveaux élus puisque leurs prérogatives se sont élargies à la faveur des orientations du chef de l’état, lors de ses rencontres walis-gouvernement.

    Le nombre de candidats pour les APC est de 115.230, alors que pour les APW, le nombre de candidats s’élève à 18.993. Pour ce qui est des chiffres officiels de ce scrutin électoral, l’ANIE de Chorfi avait annoncé plus d’un million d’encadreurs (1.228.580) mobilisés pour le bon déroulement du scrutin dans 61.696 bureaux et 13.326 centres de vote, repartis à travers les 1.541 communes du pays. Le scrutin s’est déroulé comme à l’accoutumée, conformément aux dispositions de la loi électorale en présence de 182.981 observateurs délégués par la quarantaine de partis politiques en lice pour ces élections locales.

    Pour Alger, presque tous les états-majors étaient présents pour ce rendez-vous électoral, entre autres les partis acquis au pouvoir tels le FLN, RND, EL Moustakbel, TAJ, entres autres et les partis dits d’opposition tel le FFS. Ce parti est plus présent à l’ouest d’Alger, plus précisément dans la localité d’Ain Bénian. Alger la capitale était devenue la risée des militants et leurs partis pour rafler la mise et glaner plus de voix pouvant régner en maître sur les APC/APW.

    En dépit des pluies pluvieuses qui se sont abattues sur la capitale dans l’après-midi, l’engouement se faisait de plus en plus important après avoir été timide car l’enjeu était de taille et la bataille était rude. Au centre de CIP à Club des pins, jouxtant le siège de l’ANIE, les journalistes accrédités pour ces joutes électorales restaient à l’affût du moindre détail de la part du président de cette Autorité, Mohamed Charfi, pour plus de détails, chiffres, taux de participation, nombre de votants, abstentions, rejets et abstention pour ces élections pour lesquelles près de 24 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour élire leurs représentants aux Assemblées populaires communales et de wilaya (APC/APW), un scrutin qui constitue le couronnement du processus d’édification institutionnelle et devant marquer le passage à une nouvelle gouvernance des collectivités pour imprimer une forte impulsion au développement local, selon les pouvoirs publics.

    APC d’Oran: Curieuse absence du FLN

    Pour la première fois, à ma connaissance, depuis l’indépendance du pays, le FLN s’éclipse de la scène politique de la ville d’Oran.. Il se passe sûrement des choses dont nous n’avons pas encore connaissance… Pourquoi l’électeur oranais se serait-il passé des services du prestigieux parti de la révolution…Ce n’est pas normal, il y a quelque chose qui ne va pas dans ce scrutin.

    De toute façon, les choses finiront par s’éclaircir avec le temps.. et même s’il y a des citoyens d’une fidélité sans faille envers le FLN, par coutume ou par nostalgie, disons même par nationalisme, il y a de l’autre côté du fleuve des gens qui ne gobent absolument pas le FLN et tout ce qu’il représente.. Il ne faut surtout pas oublier la façon cyniquement anti-démocratique avec laquelle les partis dits du pouvoir – à l’époque- avaient imposé leurs candidats à la présidence de l’APC, comme au Conseil municipal… C’était scandaleux et inadmissible… On aurait oublié tout de suite cette agression qui n’était pas tout à fait différente d’un coup d’Etat, si l’équipe qui a été imposée avec son chef bien aimé, ne s’était mise à travailler et concrétiser des œuvres sur la réalité… Il s’est avéré que leur «grand chef blanc» à Alger, un octogénaire qui se trouve depuis deux ans, en tôle avec son fils et son petit-fils, s’adonnait au trabendo des listes des candidatures …C’est à dire , en tête de liste ce n’était pas le plus compétent et le plus intègre qui était affiché, mais celui qui payait le mieux.. Et c’était pour ça, que ce moudjahid et ce militant nationaliste taiwan se coupait en quatre pour faire réussir le sinistre cinquième mandat…

    Voilà comment cette pègre avait réussi à s’introduire tel un venimeux serpent, dans les rouages du FLN – oui le glorieux FLN- pas pour servir la cause du Parti et de la patrie, mais, au contraire, pour s’en servir et s’enrichir avec des vilaines méthodes à l’extrême de la bassesse.. C’est cette espèce d’ignobles politicards, sans scrupule, qui a terni sa propre image et la réputation du FLN…

    Le Front serait-il capable après tous ses soubresauts de se remettre dans le l’ordre? C’est une question, apparemment pertinente, dont sincèrement, je ne prétends pas en posséder la réponse juste. Le FLN est actuellement en situation critique. L’on regrette avec amertume, le bon vieux temps et les grands hommes qui le commandaient, en dépit des courants idéologiques et des conflits fratricides qui le déchiraient …Il y avait cette force autoritaire qui ne laissait jamais les choses dépasser les lignes rouges.

    Le Carrefour d’Algérie, 29/11/2021

    #Algérie #Elections_locales #APC #APW #Oran #FLN

  • Elections locales​:​ Fin du dernier vestige de l’ère Bouteflika

    Elections locales​:​ Fin du dernier vestige de l’ère Bouteflika

    Algérie, élections locales – Elections locales​:​ Fin du dernier vestige de l’ère Bouteflika

    Nombreux sont les observateurs de la scène politique nationale qui s’attendaient à un taux de participation plus important que celui des législatives de juin. Avec plus de 8 millions de votants sur 23 millions d’inscrits, l’affluence a atteint en moyenne 35%, soit 12 points de plus qu’au dernier scrutin, où l’abstention avait été record. Ce score confirme que la tendance lourde dans l’électorat va vers l’abstention, qui semble maintenant toucher les deux tiers. Pratiquement, plus de quinze millions d’Algériens n’ont pas voté ou ne votent plus depuis très longtemps.

    Pour les chefs de partis ou les indépendants, les trois semaines de campagne électorale n’ont pas été emballants. Les candidats n’étaient pas très actifs, se contentant de quelques actions de moindre envergure, loin des anciennes traditions électorales. A part quelques affichettes et des meetings réduits, la campagne a été morose, sans attrait et ne véhiculait pratiquement pas de fortes charges politiques. Les candidats ne savaient pas comment convaincre les citoyens du bien-fondé de leurs démarches ou des choix.

    “Il ne faut pas oublier que les anciens élus ont laissé de bien mauvaises images aux yeux des citoyens”, explique Fateh S. un ancien dirigeant du FLN. “Ils trainent une bien mauvaise réputation, difficile à enlever”. Avec les affaires de corruption et les innombrables procès, la fonction du maire et de ses adjoints est devenue synonyme de busines, de détournements de deniers publics et de pratiques malsaines et frauduleuses.

    C’est contre ces arrières- pensées que certains chefs de partis politiques avaient décidé de se lancer dans la bataille électorale, en tentant de mobiliser leurs bases. Ils savaient que le nombre de sièges arrachés dans ces APC et APW va peser lourdement dans les futures échéances, à commencer par les prochaines sénatoriales avec le renouvellement des deux tiers du Conseil de la nation.

    Mais plus que cela, ces partis ont tenté de soulever des mot-d ‘ordres nouveaux, comme “Veux-tu le changement?”, “L’édification institutionnelle”, “Signe et appose ton empreinte”, comme le slogan officiel du double scrutin. Leur discours est orienté sur une approche bien précise: à savoir qu’il s’agit à travers ces élections locales anticipées de mettre fin au derniers vestiges de l’ère du régime déchu de Bouteflika.

    C’est sans doute sur ce point que les chefs de partis ont tenté de convaincre un électorat méfiant, rétif et très pointilleux sur les profils des candidats choisis. D’ailleurs, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, n’a pas cessé depuis son investiture à rappeler son engagement à réformer toutes les institutions héritées des vingt ans de règne absolu de Bouteflika. Ces locales sont ainsi le dernier jalon de cette réforme.

    Autre enseignement à tirer de ces élections: le recul manifeste de la présence féminine. Les femmes ne représentent que 15% de l’ensemble des candidatures, dont le total est de 115.230 candidats qui étaient en lice dans les 1.541 communes, alors que pour les APW, ils étaient 18.910 postulants à se disputer les sièges dans 58 préfectures.

    Par Mohamed K.

    Le Jeune Indépendant, 29/11/2021

    #Algérie #Elections_locales #Bouteflika

  • « La base pour l’édification d’une Algérie nouvelle »

    Elections locales, élections communales, taux de participation – « La base pour l’édification d’une Algérie nouvelle »

    Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a souligné, samedi, que les élections des Assemblées communales et de wilaya (APC-APW) constituent l’occasion du «véritable changement» escompté par les citoyens pour l’édification d’une Algérie nouvelle.

    Dans une déclaration à la presse, au terme de l’accomplissement de son devoir électoral au Groupe scolaire 2 à la cité Sebala d’El-Achour (Alger-Ouest), le ministre a déclaré que ce changement «est amorcé au niveau de la cité que gère la commune, que chaque citoyen doit prendre conscience qu’un tel changement est opéré à partir de la commune et qu’il est de son devoir d’assumer ses responsabilités et de voter en faveur de la personne en qui il a confiance».

    Le ministre a qualifié d’«extrêmement importantes», ces élections locales, étant «une occasion pour les citoyens de contribuer au changement prôné». M. Bouslimani a réaffirmé que la commune est «la base de tout changement pour l’édification d’une Algérie nouvelle».

    Taux de participation de 35,97% aux élections des APC à la clôture des urnes ( ANIE) actualisé

    Le taux de participation national au scrutin de l’élection des membres des Assemblées populaires communales a atteint 35,97% et 34,39% pour l’élection des Assemblées populaires de wilaya (APW) à la clôture des urnes à 20h00, a annoncé samedi soir le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.

    Lors d’une conférence de presse sur les résultats préliminaires du déroulement de l’opération de vote, M. Charfi a indiqué que le nombre d’électeurs pour les APC a atteint 8.517.919 votants, soit un taux de participation de 35,97%.

    Quant aux Assemblées populaires de wilaya (APW), le nombre de votants s’est élevé à 8.145.226, soit un taux de participation de 34,39%.

    Le président de l’ANIE a tenu à préciser que ces taux de participation restent provisoires en attendant l’examen de toutes les données liées à cette opération électorale et les recours qui y seront introduits.  

    Pour rappel, le taux de participation national à l’élection des APC était de 24,27% à 16h00 et celui des APW s’est établi à 23,30% à la même heure.

    Le taux de participation national au scrutin de l’élection des membres des Assemblées populaires communales s’est élevé à 24,27% et à 23,30% pour les Assemblées populaires de wilaya (APW) à 16h00, a annoncé samedi le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.

    Lors d’une conférence de presse sur les résultats préliminaires du déroulement de l’opération de vote, M. Charfi a indiqué que le nombre d’électeurs pour les APC a atteint 5.757.346 votants à 16h00, soit un taux de participation de 24,27%.

    Quant aux Assemblées populaires de wilaya (APW), précise M. Charfi, le nombre de votants s’est élevé à 5.526.642, soit un taux de participation de 23,30%, rappelant que le taux de participation aux législatives de juin 2021 avait atteint 14,47 à la même heure (16h00).

    A 13h00, le taux de participation national à l’élection des membres des APC était de 13,30% et de 12,70% pour les membres de l’APW.

    Naila Benrahal

    El Moudjahid, 28/11/2021

    #Algérie #Elections_locales #Elections_communales