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  • Conférence de presse: Les principales annonces de Tebboune

    Algérie, élections locales, subventions, salaires – Conférence de presse: Les principales annonces de Tebboune

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé, vendredi, que 2022 serait « l’année des réformes structurelles pour la réédification de l’Etat algérien moderne », faisant part de l’application, « pas à pas », de ses 54 engagements.

    Lors de la rencontre périodique avec des représentants de la presse nationale, le Président a rappelé qu’il avait déclaré devant les Algériens « 54 engagements réels écrits et non des rêves ou des promesses électorales populistes », assurant qu’à la fin de l’exécution des engagements « il y aura une autre Algérie ».

    Indiquant qu’il suit la concrétisation de ses engagements « pas à pas », le Président Tebboune a fait état du début d’application sur le terrain de plusieurs engagements. Et d’affirmer que sa démarche visant à mener à bien les différentes réformes émane d’une parfaite connaissance « des dessous de l’Etat », précisant que « nous avons grandi dans le patriotisme, nous vivons avec et nous n’ambitionnons ni argent ni pouvoir, mais le bonheur du citoyen ».

    L’Algérie est un pays protégé et gare à quiconque serait tenté de lui porter préjudice, a souligné le Président Tebboune, menaçant « ceux qui voudraient vendre le pays aux ennemis d’avoir à en payer le prix fort ».

    Parmi les réformes institutionnelles initiées par le président de la République figure le renouvèlement des institutions de l’Etat dans le cadre duquel a été installée la Cour constitutionnelle, censée, a-t-il soutenu, « rassurer le peuple ».

    Un tel processus sera complété ce samedi par, d’abord, les élections locales. Dans ce cadre, le Président Tebboune a indiqué que le « peuple revendique le changement qui est à porté à travers les élections », ajoutant que le citoyen était appelé lors des élections locales de samedi d’ »exprimer son avis et de choisir les plus aptes à gérer localement ».

    Le chef de l’Etat qui s’est engagé à protéger la voix du citoyen, a rappelé l’existence d’un contrôle en amont et en aval pour prévenir toute tentative de fraude électorale.

    Formant le vœu de voir un taux de participation « honorable » des citoyens à cette échéance électorale, le Président Tebboune a indiqué que la méthode adoptée pour amorcer le « changement souhaité est sous-tendue par les critères de probité à rechercher dans les candidats, loin de l’argent sale, pour avoir des candidats jeunes porteurs de nouvelles idées ».

    Le président de la République a affirmé, à cette occasion, que la phase post-électorale connaîtra plusieurs réformes concernant la reconstruction des bases sociales et économiques de l’Etat et tout ce qui est à caractère économique et social.

    « Après les élections des assemblées populaires communales et de wilayas, nous lancerons des réformes à caractère économique et social, en sus de la reconstruction des bases sociales et économiques de l’Etat afin de mettre en place un Etat moderne », a poursuivi le Chef de l’Etat.

    Le chef de l’Etat a annoncé, par ailleurs, l’ouverture début 2022 des ateliers pour la révision des codes communal et de la wilaya afin de conférer davantage de prérogatives aux élus locaux et les doter d’outils leur permettant d’honorer leurs engagements devant les citoyens qui les ont choisis pour la gestion de leurs affaires.

    La réforme de la politique d’aide sociale figure parmi les grandes réformes devant se concrétisées l’années prochaine, dira le président de la République qui assuré que cette réforme passera par « un débat national élargi » associant les syndicats, et que la « levée des subventions sociales concernera seulement un tiers des citoyens parmi ceux ayant des revenus très élevés ».

    Et de faire remarquer que cette réforme nécessite un certain niveau de numérisation et des statistiques précises, soulignant que la revalorisation des salaires à travers l’augmentation du point indiciaire « est une démarche juste ayant pour objectif d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens ».

    Il a affirmé, dans le même ordre d’idées, que l’allocation chômage, prévue dans la Loi de finances 2022, était proche du Salaire national minimum garanti (SNMG) et assurée au chômeur jusqu’à obtention d’un poste de travail.

    Parallèlement aux efforts visant à doter le pays de statistiques précises, le Président Tebboune a annoncé la création d’une « inspection générale » qui sera mise sous tutelle de la Présidence de la République afin de « contrôler l’activité des responsables ».

    Mettant l’accent sur l’importance du contrôle en matière de mise en œuvre des décisions, le chef de l’Etat a parlé de ministres et de walis dont il a été mis fin aux fonctions pour manquement à leurs obligations.

    Le Président a indiqué, par ailleurs, que la politique d’investissement en Algérie tenait compte des besoins du pays, soulignant que la priorité est accordée investisseurs locaux.

    L’Algérie, un pays fédérateur qui n’applaudit pas la discorde

    Abordant les relations de l’Algérie avec ses voisins de la rive nord, le président de la République a affirmé que la révision de l’accord d’association avec l’Union européenne (UE) permettrait à l’Algérie de bénéficier des exonérations douanières qu’il prévoit, de façon à conforter son économie et renforcer sa production et ses exportations.

    S’agissant des relations algéro-françaises (lire en page 3), il dira que leur retour à la normale ne se fera que sur la base d’un traitement d’ »égal à égal ».

    « Nos relations sont d’abord méditerranéennes, maghrébines et arabes. Nous entretenons de bonnes relations avec l’ensemble des pays musulmans, hormis ceux qui nous sont hostiles. L’Algérie n’a de haine pour aucun pays », a-t-il ajouté.

    Dans ce contexte, le Président Tebboune a affirmé que « l’Algérie est un Etat qui rassemble les belligérants », en allusion à la participation de la Syrie au prochain sommet arabe prévu le 22 mars 2022 à Alger, ajoutant que cette rencontre devrait être unificatrice et qu’elle puisse constituer « un nouveau départ pour un monde arabe déchiré ».

    La diplomatie algérienne sera « une vitrine » reflétant l’image de l’Algérie et les efforts déployés à tous les niveaux, a-t-il insisté, critiquant la démarche de certains médias occidentaux qui n’évoquent nullement « les expériences réussies de l’Algérie dans nombre de domaines et braquent les projecteurs sur les points négatifs seulement ».

    L’Express, 28/11/2021

    #Algérie #Tebboune #Elections_locales #Subventions #Salaires #Chômage #Fraude

  • Le citoyen et la force du changement

    Le citoyen et la force du changement

    Algérie, élections locales, vote – Le citoyen et la force du changement

    Aujourd’hui 27 novembre c’est jour de vote. Les Algériens sont appelés à renouveler les Assemblées locales, APC et APW. Comme pour la Constitution, l’APN, encore une fois la parole revient aux citoyens pour exercer leur droit démocratique et choisir ceux et celles qui auront à gérer leurs affaires locales.

    Ce processus démocratique lancé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, depuis son arrivée aux affaires émane de cette conviction profonde de mettre à exécution l’une des principales revendications du Hirak, demandant le retour au peuple dans le choix de ses représentants et de rompre, à tous les niveaux, avec les anciennes pratiques de l’ancien régime combattues par tout un peuple dans une mobilisation unique en son genre dans le monde et exprimée un certain 22 février 2019, et qui allait changer la destinée du pays mettant un terme à une longue dérive menée et orchestrée par des forces extra constitutionnelles.

    Le peuple est aujourd’hui maître de son destin, et en ce 27 novembre, c’est à lui que revient la décision finale de plébisciter ou de retoquer ceux qui se présentent pour avoir à gérer la gestion locale de ses mairies et APW. Dans une opération démocratique de plus en plus transparente et débarrassée du poids de la cooptation et de l’argent sale, le citoyen redevient l’acteur majeur et central dans le choix des élus.

    Un changement qui nous amène à parler du taux de participation qui pèse grandement dans la légitimité des nouveaux élus qui auront, dans le cas d’une participation élevée, les coudées franches pour mener à bien leurs programmes, et contribuer de manière effective dans le changement voulu par la population.

    Car l’objectif dans toute l’opération est de rectifier et centrer le travail des nouveaux élus sur la seule satisfaction des attentes du citoyen, en commençant par un rendement meilleur des services de l’état civil, à assurer un environnement sain et une hygiène impeccable des rues et artères, à assurer un suivi constant de l’ état des routes, et de bien d’autres secteurs relevant de la responsabilité directe des élus locaux.

    Des changements donc importants pour assurer un cadre de vie meilleur pour le citoyen. Mais ceci ne peut se réaliser que par l’engagement total de ce même citoyen, qui a l’occasion dès ce samedi de pousser vers ces objectifs. Un engagement qui aura toute sa force et sa signification par une participation à la hauteur de cet important événement que sont les élections locales.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest tribune, 27/11/2021

    Mohamed Charfi, président de l’ANIE: «Les voix des électeurs seront préservées»

    Le citoyen est libre de choisir son candidat que ce soit pour les élections présidentielles, législatives ou locales.
    C’est ce qu’a indiqué jeudi dernier le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.

    L’ANIE garantit aux électeurs de choisir librement leurs candidats, a rassuré le président de l’ANIE qui a affirmé que les voix des électeurs seront préservées lors des élections locales de ce samedi.
    «L’Algérie nouvelle était fondée sur le libre choix du peuple de ses représentants aux Assemblées élues, rassurant les électeurs, que leurs voix seront préservées» lors des élections qui auront lieu aujourd’hui.

    Intervenant lors de sa visite au centre de «Abderrahmane Kahouadji» à Oued Koriche et au centre «Mohamed Khemisti» de Chéraga (Alger) pour s’enquérir des préparatifs du scrutin du 27 novembre courant, M. Charfi a indiqué dans une déclaration à la presse que «l’Algérie nouvelle est fondée sur le libre choix par le peuple de ses représentants». Il a affirmé que ce processus a été entamé par l’élection du président de la République et le Parlement. «Nous avons amorcé notre parcours par l’élection d’un Président légitime puis un Parlement libre et enfin des Assemblées locales et de wilayas gérées par les élus du peuple», a-t-il soutenu. Pour M. Charfi, «l’ANIE a veillé à préserver la Amana depuis l’élection présidentielle de 2019».

    Par ailleurs, l’intervenant a mis en avant le rôle des élections locales dans l’édification des institutions de la République. Il a ainsi insisté sur l’importance des élections locales dans le processus d’édification institutionnelle de la nouvelle étape que traverse l’Algérie, estimant que «la préservation de cet objectif escomptés par l’ANIE».
    Concernant le volet lié à la préparation de l’opération de vote, il a affirmé que des moyens matériels et techniques ont été mis en place. «Des capacités matérielles et techniques qui ont été mobilisées dans le cadre des préparatifs des centres et bureaux de vote», a-t-il fait savoir. Il a cité notamment le respect du protocole sanitaire, soulignant «les qualifications des encadreurs et leur maîtrise des procédures».

    À une question pour connaître ses prévisions sur le taux de participation aux élections locales anticipées d’aujourd’hui, M. Charfi table sur une forte participation. Il a évoqué certains indicateurs qui pourraient être derrière la forte participation des électeurs tels que la concurrence entre les candidats et la prise de conscience chez les citoyens pour choisir librement leurs représentants. «Tous les indicateurs dont la forte participation pendant la période de révision exceptionnelle des listes électorales, dénotent d’une forte participation en plus de la concurrence entre candidats. Il y a aussi une prise de conscience chez les citoyens quant à la nécessité de choisir qui devra les représenter», a-t-il déclaré. Le président de l’ANIE a affirmé, dans le même contexte, que «la nouvelle génération aspire à ce que la nouvelle Algérie soit à la hauteur du respect des droits et libertés des citoyens».

    Pour ce qui est de sa sortie dans la capitale, M. Charfi a inspecté deux centres de vote. Il a écouté, à cette occasion, des explications sur les mesures prises pour assurer le succès du scrutin, et a donné des instructions concernant les règles à suivre en matière de pratiques et de protocole sanitaires. Il a appelé les acteurs impliqués dans ce contexte à «faire preuve de responsabilité et préserver la Amana».
    Samir Hamiche

    Ouest Tribune, 27/11/2021

    #Algérie #Elections_Locales #Vote

  • Tebboune : Plus de prérogatives et de moyens aux élus locaux

    Algérie, élections locales, code communal – Tebboune : Plus de prérogatives et de moyens aux élus locaux

    Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé hier soir que le Code communal connaitra un « changement radical » afin d’accorder de « plus larges prérogatives aux élus ».

    « Le Code communal connaitra un changement radical », a affirmé le président de la République qui s’exprimait lors d’une rencontre périodique avec les médias. « Ces prérogatives seront accompagnées de moyens car sans moyens, les prérogatives n’ont pas de sens ou d’impact », a assuré le président. « La commune est la cellule principale et la réforme constitue une pierre angulaire de l’édification de la nouvelle République, insiste-t-il, soulignant la nécessité de « revoir ce texte de loi qui gère la commune et donner ainsi de plus larges prérogatives aux élus », insistant sur « la nécessité de donner les moyens aux élus », ce qui exige, a-t-il affirmé, une révision de la fiscalité locale. Vieux projet en souffrance, la réforme du code communal et de wilaya sera au menu du gouvernement, annonce le président de la république. Concernant les élections locales, le président Tebboune a formé le vœu de voir les citoyens participer activement aux prochaines élections locales. « C’est une opportunité pour le changement », mettant l’accent sur le choix de candidats intègres, universitaires et jeunes. La prochaine étape, dit-il, sera celle des réformes structurelles économiques et sociales.

    Sur un autre registre, le Président Tebboune a affirmé que l’Etat ne renoncerait point à son caractère social. « Jusqu’à la fin des temps », assure-t-il. Pour ce faire, le président recommande d’ouvrir un large débat, en associant, les partenaires sociaux, pour une révision efficiente du système. Seulement un tiers de la population, parmi les plus riches, sera, dit-il, concerné par la levée des aides publiques. « Les aides sociales en Algérie se poursuivront car le maintien du caractère social démocratique de l’Etat répond à un devoir de fidélité au serment des vaillants chouhadas et à la Proclamation du 1er Novembre 1954 », a-t-il indiqué. « Nous allons poursuivre la prise en charge sociale », a assuré le chef de l’Etat.

    Le président de la république a de nouveau réitéré sa volonté d’améliorer les revenus des algériens. 3Je m’engage à améliorer le pouvoir d’achat des algériens », a déclaré le chef de l’Etat. Par ailleurs, il a annoncé la création d’une « inspection générale » qui sera mise sous tutelle de la Présidence de la République afin de « contrôler l’activité des responsables », précisant cette inspection sera appelée à effectuer des visites inopinées. Sur l’existence de cette inspection au niveau du Premier ministère en 2017, le Président Tebboune a fait savoir que c’est à cause de cette inspection qu’il a été mis fin à ses fonctions de Premier ministre.

    « A une question sur l’équipe nationale de football, le président de la République a relevé que des parties cherchaient à saper le moral du sélectionneur national Djamel Belmadi qui, a-t-il déploré, fait l’objet de « tentatives de déstabilisation ». Il a exprimé son soutien au sélectionneur national. « L’équipe nationale a notre soutien. Certaines parties tentent de porter atteinte à sa personne et à son moral », indique le Président Tebboune .

    « Ce sont des parties internes, mais aussi externes qui tentent à travers des sites électroniques de créer les problèmes à l’Algérie par tous les moyens. Tout vient de là-bas », dit-il.

    A noter qu’au début de l’entrevue, le Président a convié les journaliste a poser des questions qui permettent d’éclairer l’opinion publique. « Nous sommes dans un contexte particulier et sensible, le citoyen a le droit d’être informé », a souligné le chef de l’Etat.
    Neila Benrahal.

    Nous reviendrons plus en détail sur l’entretien dans notre prochaine édition.

    El Moudjahid, 27/11/2021

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    Edito : Couronnement

    Près de 24 millions d’électeurs vont se présenter aux urnes, aujourd’hui, pour le renouvellement des assemblées populaires communales et de wilaya pour un mandat de cinq ans. Pour ces élections anticipées, un nombre considérable de candidats pour les APC et les APW est enregistré, ce qui dénote l’intérêt qu’accordent les partis politiques et les indépendants à cette consultation.

    L’Etat a, pour sa part, fourni tous les moyens, humains, matériels et organisationnels. En effet, plus d’un million d’encadreurs seront mobilisés dans 61.696 bureaux et 13.326 centres, repartis à travers 1.541 communes et en présence de 182.981 observateurs délégués par la quarantaine de partis en lice. Il faut noter que la campagne s’est déroulée dans de bonnes conditions, hormis quelques dépassements mineurs.

    Les chefs de parti et les candidats indépendants ont sillonné le territoire, soumettant leurs programmes à la population, dans des rencontres de proximité ou de meetings, dans un climat éloigné de tout discours contrevenant au strict respect de la charte d’éthique des pratiques électorales.

    Ce scrutin, qualifié de crucial par le président de la République, permettra de choisir librement des édiles à même de prendre en charge les préoccupations et les aspirations des citoyens. Son importance réside également dans le fait qu’il s’inscrit dans le sillage des réformes institutionnelles globales entamées par Abdelmadjid Tebboune, depuis son investiture à la magistrature suprême. A savoir, la révision de la Constitution, l’élection d’une nouvelle Assemblée populaire nationale et l’installation de l’Observatoire national de la société civile, du Conseil supérieur de la jeunesse et de la Cour constitutionnelle. C’est un couronnement de la démarche du Président dans l’objectif de l’édification d’institutions crédibles et jouissant de la confiance du peuple.

    Ce n’est pas une joute politique ordinaire qui met en jeu le pouvoir local, étant entendu que le contexte dépasse, et de loin, la simple conquête des APC et des APW. C’est pour cette raison que les formations politiques n’ont eu de cesse d’appeler les citoyens à se diriger vers les urnes.

    Il s’agit de convaincre qu’il s’agit d’un devoir national et d’une responsabilité, que c’est une question de préservation de la paix et de la cohésion sociales, menacées par des actes et des manœuvres hostiles orchestrées par des puissances occultes ou identifiées. Il y a lieu de convenir que les électeurs attendent des futurs édiles qu’ils tirent les leçons du passé, qu’ils se mettent à l’écoute des problèmes des citoyens, de les persuader que les choses ont changé. Pour cela, il suffit simplement que l’élu soit capable de faire bouger les lignes dans une gouvernance locale totalement rénovée et conforme au standard de gestion moderne. L’Etat y souscrit, partant du fait que le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, avait annoncé, lors de la présentation au Parlement du Plan d’action de son gouvernement, l’installation, en octobre 2021, d’ateliers de réforme dédiés à la révision des codes communal et de wilaya, en vue de répondre aux exigences du développement local.

    EL MOUDJAHID, 27/11/2021

    #Algérie #Elections_locales #Code_communal #Tebboune #Prérrogatives #Réformes

  • Algérie : Début du vote dans les bureaux itinérants

    Algérie : Début du vote dans les bureaux itinérants

    Elections locales, municipales, vote zones rurales – Algérie : Début du vote dans les bureaux itinérants

    Les opérations de vote ont débuté, hier à 8h, au niveau des bureaux de vote itinérants déployés dans les zones enclavées des wilayas du Sud, dans le cadre des élections locales (APC-APW) du 2 novembre 2021.

    Concernés par un avancement réglementaire de 72 heures de la date du scrutin, plus d’une cinquantaine de ces bureaux itinérants sont déployés à travers les zones éparses et enclavées des wilayas d’Ouargla (6), Tindouf (10), Tamanrasset (19), Illizi (9), Djanet (9) et Béchar (2), pour permettre aux électeurs et électrices portés sur leurs listes d’accomplir leur devoir électoral dans de bonnes conditions, selon les données des délégations locales de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie).

    Dotés de tous les moyens nécessaires et accompagnés notamment d’observateurs, des représentants des listes de candidature, en plus de la couverture sanitaire et sécuritaire, les bureaux sont ouverts pour accueillir leurs premiers électeurs, dans le strict respect du protocole sanitaire de prévention contre la pandémie du coronavirus.

    Par : RACIM NIDAL

    Le Midi libre, 25/11/2021

    #Algérie #Elections_locales

  • Algérie. Les élections consolident la République

    Algérie, élections locales – Algérie. Les élections consolident la République

    A partir de demain, c’est le silence électoral. Les partis et les indépendants engagés dans la bataille sont censés arrêter toute action pour laisser aux électeurs le temps de la réflexion. Même si la tendance générale est au boycott en Algérie, on ne cessera jamais de dire que l‘acte électoral constitue pour les citoyens-électeurs, que nous sommes censés être, une démonstration de notre pleine citoyenneté. C’est par ce geste que nous confortons le modèle républicain auquel nous tenons tous. Cet acte, éminemment politique, renvoie aux fondements même de la nation et réaffirme le pouvoir qu’a le peuple sur sa destinée. Un pouvoir que les Algériens ont tendance à abandonner à une minorité de «citoyens-militants» qui dans la seule mobilisation de leurs premierd cercles parviennent à remporter des sièges à l’APN et bientôt dans les APC.

    Il va de soi qu’un simple discours ne pourra pas amener la société à revoir sa copie vis à vis de sa participation, aujourd’hui très modeste, aux élections. Mais disons que les trois jours qui nous séparent du jour J devraient, en principe, servir à sensibiliser les 24 millions d’électeurs. Il faut donc convaincre les Algériens sur le fait que le vote est un acte de citoyenneté, mais aussi un geste par lequel la société exerce son pouvoir légitime, celui de choisir ses gouvernants centraux et locaux. Il est entendu que depuis que les Républiques existent de par le monde, il a été clairement établi que les élections sont l’expression la plus moderne de la gouvernance, pour la simple raison qu’il y a dans cet acte une notion de réversibilité au sens où tout mandat est limité dans le temps. Au-delà des mauvaises expériences passées en Algérie et partout ailleurs dans le monde, il reste que fondamentalement, le scrutin du 27 novembre prochain est véritablement un rendez-vous crucial comme l’ont été les précédents et comme le seront les prochains.

    Cela pour dire qu’il n’y a pas d’alternative aux élections dans n’importe quel pays au monde et notamment en Algérie. Rappelons-nous, au cœur même de la tempête sécuritaire des années 90, c’était par le vote lors de la Présidentielle de 1995 que le peuple a dit son mot et rejeté l’islamisme radical et son pendant, le terrorisme sauvage. Aujourd’hui et deux ans après le formidable mouvement populaire qui fait entrer l’Algérie dans une nouvelle ère, la situation est différente, l’Algérie est apaisée et la société entrevoit son avenir avec sérénité malgré la double crise économique et sanitaire et les tentatives de déstabilisation dont elle fait l’objet. Un état de fait qui conforte l’importance du rendez-vous électoral, car c’est à travers des actes pareils que se construisent les grandes nations.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest tribune, 23/11/2021

    #Algérie #Elections

  • Algérie. Campagne électorale: Un contexte difficile

    Tags : Algérie, élections locales, campagne électorale – Algérie. Campagne électorale: Un contexte difficile

    Cela fait une quinzaine de jours que la campagne électorale pour les élections locales anticipées du 27 novembre bat son plein. Entamée le jeudi 4 novembre dernier, elle entrera en effet à partir de demain dans sa troisième et dernière semaine.

    Quinze jours durant lesquels les partis politiques et les indépendants en lice pour ce rendez-vous électoral ont déployé toutes leurs énergies pour séduire les Algériens en les incitant à aller voter en leur faveur le jour « J », soit le samedi 27 novembre prochain. Il est donc certain que cette période de 15 jours est amplement suffisante pour les partis d’avoir une évaluation de la situation, en somme un premier bilan de cette campagne électorale et de pouvoir ainsi mettre les bouchées doubles pour la cette dernière semaine. Selon les échos ayant filtré des permanences des états-majors politiques, il semble que l’on ne soit pas totalement satisfait ou mécontent.

    Autant dire que l’appréciation est mitigée. Car le constat est on ne peut plus clair : il n’y a pas eu le grand engouement populaire comme souhaité par les candidats et leurs partis politiques. Cela a été notamment constaté lors des meetings électoraux ou l’affluence n’a pas atteint son paroxysme. Les partispolitiques peinent en effet à mobiliser les foules et ce même si les salles ne sont pas organisées les rassemblements ne sontpas assez vastes. Les salles ne sont relativement pleines que lorsque ce sont les leaders politiques des formations politiques en lice qui animent les meetings. La campagne d’affichage n’a pas, elle aussi, démarré en trombe puisqu’il a fallu attendre au moins une dizaine de jours pour garnir les panneaux électoraux et permettre ainsi aux citoyens de découvrir le visage des candidats qui ambitionnent de briguer un siège aux assemblées populaires communales ou assemblées populaires de wilayas. Ce peu d’engouement était , estiment les observateurs , très attendu . Il n’y a qu’à voir le contexte politique et social du déroulement de cette campagne électorale .

    En effet le contexte est franchement peu propice à la mobilisation des foules. Ces dernières, aux prises avec les difficultés de la vie quotidienne, ont, en toute logique, l’esprit bien ailleurs. Sur ce plan la cherté de la vie au vu de l’envolée des produits de première nécessité, notamment les produits alimentaires et les viandes blanches qui ont atteint les records, ont poussé de larges pans de la population à avoir des attitudes empreintes d’un fort scepticisme pour ne pas dire une certaine aversion de la chose politique. Les partis politiques et les indépendants maintiennent, pourtant, le cap et n’ont guère le choix à vrai dire puisque ilssavaient au préalable que la campagne électorale n’allait pas être , dans une conjoncture aussi morose sur le plan social, une simple sinécure. Et pour pallier cette désaffection du public les partis et les candidats ont eu recours en force aux réseaux sociaux. C’est en effet sur ces derniers qu’ils ont mis beaucoup d’énergie en vue de séduire un maximum d’électeurs. Le travail de proximité n’est pas en reste et chaque candidat tente ainsi de toucher un maximum de citoyens. Ce d’autant que le mode électoral favorise et motive chaque candidat à faire sa propre calogène électorale.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi libre, 18/11/2021

    #Algérie #élections_locales #campagne_électorale

  • Algérie. Un dernier coup de rein

    Algérie. Un dernier coup de rein

    Tags : Algérie, élections locales, campagne – Algérie. Un dernier coup de rein

    La campagne électorale pour les locales du 27 novembre prochain entre dans son 14ème jour. A pratiquement une semaine de sa fin, elle reste encore frappée du sceau de la timidité et n’arrive toujours pas à amorcer une vraie envolée, capable d’inverser la tendance à laquelle nous assistons depuis le jeudi 4 novembre début de son lancement.
    Pourtant, les partis en lice et leurs chefs multiplient les rencontres et les meetings, et mouillent la chemise comme on dit, mais cela ne semble pas prendre auprès des citoyens qui restent encore à distance de cet événement politique qui vient pourtant couronner le processus d’édification des institutions de l’Etat et couper les ponts avec les anciennes pratiques qui ont pollué l’exercice politique dans le pays ces dernières années.

    L’enjeu est d’importance, surtout pour des élections qui ont un rapport direct avec la gestion de la vie quotidienne du citoyen, car les assemblées locales sont cette première cellule qui connaît mieux que quiconque les besoins de la population et qui est la plus capable de changer son quotidien. La responsabilité de l’avenir local des Algériens est partagée autant par les futurs élus que par la population elle-même qui se doit de prendre en main son avenir et choisir celui ou celle qu’elle voit à même de répondre à ses attentes et à ses sollicitations pour changer le visage de sa localité et l’ouvrir sur un monde qui change à une grande vitesse.

    Les candidats en lice pour ces locales et leurs chefs de partis se doivent de faire encore plus et d’investir de manière plus intelligente le terrain, non seulement pour convaincre les Algériens de voter pour leurs listes, mais surtout pour les mobiliser à venir nombreux le jour du vote pour consacrer leur choix et donner à leurs futurs responsables locaux cette marge de volonté populaire qui leur permettra d’engager les changements et les transformations nécessaires dans leur localité.

    Aujourd’hui cet engouement tant espéré n’est pas palpable. Ça ne prend toujours pas. Et pourtant la conjoncture exige des candidats de creuser d’autres sillons et de trouver d’autres méthodes pour impliquer le citoyen dans cette transformation qui s’annonce dans le pays à travers ces élections locales qui représentent la dernières étape démocratique dans la transformation du paysage politique national et dans l’édifications des nouvelles institutions du pays. Il faut manifestement donner un dernier coup de rein pour raviver cette campagne qui ne doit pas s’enliser dans la monotonie qui l’a caractérisée jusque là.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 17/11/2021

    #Algérie #Elections_locales #Campagne

  • Algérie. Une campagne électorale en temps d’intempéries

    Tags: Algérie, élections locales, campagne électorale – Algérie. Une campagne électorale en temps d’intempéries

    Avec les intempéries, et leurs corollaires, les routes inondées et surtout l’inflation que connaissent les produits agricoles, il est difficile de placer le sujet des prochaines élections locales dans les discussions avec les Algériens. D’ailleurs les partis politiques qui concourent au scrutin n’arrivent pas à se faire entendre par les citoyens et même par les responsables centraux. La campagne électorale passe difficilement. Interpellé à proposer des solutions à des problèmes marqués par leur caractère récurrent, les autorités locales pilotées par la classe politique, ne donnent pas l’impression de s’y retrouver. Les récentes intempéries ont ainsi montré les limites d’un modèle de fonctionnement, censé trouver un nouveau souffle grâce aux prochaines consultations électorales du 27 novembre prochain. On apprend par la même occasion qu’encore une fois, l’instance dédiée à organiser ces élections a pêché par un amateurisme désarmant en matière de communication politique. A deux semaines du rendez-vous avec les urnes, force est de constater que l’Anie a brillé par sa transparence, de sorte que l’opinion ne sait rien de ce qui se fait et n’a aucun moyen d’interpeller cette autorité, tellement on ne connaît pas ses missions avec précision.
    Ce petit acte d’amateurisme de la part de cette autorités entraîne une sorte de réaction en chaîne, débouchant sur un démarrage trop timide, voire insignifiant de la campagne électorale. Une semaine après le coup d’envoi, force est de constater le hiatus qui sépare les candidats de la société. C’est ce que disent les observateurs de la scène nationale. Il est clair que la manière dont a été menée la pré-campagne électorale est de nature à peser sur l’issue du scrutin en matière de taux de participation. Il y a lieu de noter que même si les partis sont comptables de leur aptitude à drainer des électeurs au bureau de vote, la communication dont devrait faire preuve l’Anie est tout aussi importante.
    Aussi, pourrait-on dire, quelle que soit l’issue du prochain scrutin, il est dores et déjà permis de dire que l’autorité autonome n’est visiblement pas au top dans la gestion de ce genre d’opérations. Ceci entraînera, à n’en pas douter, des remontrances pas toujours justifiées de la part des perdants, mais qui demeureront recevables, tant que l’Anie n’a pas fait montre d’une parfaite maîtrise du processus électoral sur son volet communication. Ajouté à cette faiblesse de mobilisation, le mauvais temps et l’inflation galopante…

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 11/11/2021

    #Algérie #Elections_locales #Campagne_électorale

  • Algérie. Élections locales: Le FFS emboîte le pas au MSP

    Algérie. Élections locales: Le FFS emboîte le pas au MSP. Des candidats qui disposent d’un poids politique et au fort potentiel concurrentiel ont été écartés des listes électorales présentées par le FFS.

    Des partis de l’opposition ne cachent plus leur courroux suite au refus d’un nombre important de leurs candidats aux élections locales anticipées du 27 novembre prochain.

    Leur colère est d’autant plus grande qu’ils laissent clairement planer la menace de se retirer du prochain rendez- vous électoral. En effet, quelques jours seulement après la montée au créneau du Mouvement de la société pour la paix (MSP) pour dénoncer la disqualification de ses candidats, c’est au tour du Front des forces socialistes (FFS) d’en faire de même. Avec presque les mêmes propos, le plus vieux parti d’opposition a fait montre de sa colère en fustigeant cette attitude qu’il n’a pas manqué d’assimiler à un « grave dérapage ». Le FFS a, dans un communiqué signé de la main de son premier secrétaire national, Youcef Aouichiche, dénoncé « ces dépassements et cette excessive gestion sécuritaire de l’opération électorale qui est une action politique et c’est en tant que telle qu’il faut la regarder ». Le FFS, à l’instar d’ailleurs du MSP, pointe du doigt l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), qui « s’est fiée exclusivement aux rapports émanant des services de sécurité sans preuves avérées, ni jugements de justice définitifs, ce qui est contraire aux dispositions de l’article 184 de la loi électorale ».

    Selon le FFS les raisons invoquées par l’Anie pour rejeter ces dossiers de candidature restent ambiguës et ne s’appuient sur aucun argument juridique. Tout comme elles sont dénuées de toute objectivité. Pour le FFS ce sont « surtout des candidats qui disposent d’un poids politique et au fort potentiel concurrentiel qui ont particulièrement été écartés des listes électorales présentées par le parti ». Il va sans dire que Youcef Aouichiche impute toute la responsabilité à « l’Anie et aux décideurs » en estimant que cette « attitude est contraire aux principes de la démocratie ».

    Le FFS, qui a rappelé les circonstances difficiles de l’annonce de sa participation à ces élections afin notamment de préserver l’unité nationale, a indiqué qu’il « ne va pas se taire et qu’il utilisera toutes les voies de recours ». Le communiqué du parti n’a pas donné de details chiffrés sur le nombre de candidats disqualifiés, mais, au vu de cette colère, l’on imagine aisément qu’il est important. Par cette réaction le FFS emboîte le pas au MSP qui a, lui aussi, dénoncé la disqualification d’un grand nombre de ses candidats par l’Anie.

    Le mouvement islamiste est allé jusqu’à laisser entendre qu’il n’écarterait pas l’éventualité de se retirer de la course électorale à cause de ces « injustices ». Il a en effet assimilé ces rejets des candidatures de ses militants par l’Anie à une véritable « boucherie ». Comme il s’est aussi élevé contre les raisons avancées par l’autorité électorale pour justifier ces disqualifications.

    Face à ces graves accusations l’Anie, à tout le moins pour le moment, reste silencieuse. Pour rappel tous les partis politiques, qui ont déposé des listes électorales, ont subi le même sort à l’exemple du FLN et du RND. Mais ces deux derniers partis gardent étrangement le silence.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi Libre, 21/10/2021

  • Algérie: Le FFS justifie sa participation aux élections locales

    Algérie, FFS, élections locales, #Algérie,

    La participation du FFS aux élections locales anticipées prévues le 27 novembre prochain, continue d’alimenter la chronique. En effet, cette décision prise, il y a une dizaine de jours, par la plus haute instance du parti, le Conseil national en l’occurrence n’a pas été au goût de certains cadres et militants.

    Sur les réseaux sociaux notamment, la polémique fait rage entre les partisans de cette décision et ses détracteurs. Un débat qui est exacerbé lorsque le frère ennemi le RCD a décidé de boycotter le prochain scrutin local.

    On comprend dès lors mieux pourquoi la direction du plus vieux parti de l’opposition donne l’impression de faire le forcing pour expliquer et surtout pour justifier cette décision de participation en multipliant les sorties sur le terrain et les déclarations médiatiques.

    Le premier Secrétaire national du parti, Youcef Aouichiche est, de ce fait,monté au créneau hier pour dire haut et fort les raisons qui ont conduit son parti à dire oui à l’option de participation.

    « Cette décision a été prise suite à un débat très large au sein de notre structure, notamment le Conseil national du parti, où nous avons décidé à l’unanimité de prendre part à ces élections, et ce, pour trois impératifs qui nous semblent essentiels » a indiqué hier Aiouchiche sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale.

    L’invité de la radio dira ainsi que « nous sommes contre les extrémistes sécessionnistes et ceux qui veulent stigmatiser la Kabylie, instaurer un climat de haine entre les Algériens, et qui à chaque fois, essaient d’instrumentaliser certains événements, tragiques notamment, pour porter atteinte à l’unité de notre pays et à la cohésion du peuple algérien », a-t-il insisté.

    Le premier Secrétaire national du FFS fait clairement allusion au mouvement séparatiste kabyle, le MAK , désormais classé par le gouvernement comme organisation terroriste. Et d’ajouter, sans ambages aucun, que « la participation du FFS aux élections locales est un choix stratégique dicté par nos responsabilités envers la nation ».

    Somme toute, conscient de l’enjeu de cette participation, alors que le pays traversé une des pires crises politique de son histoire, le FFS a voulu , par cette décision, couper l’herbe sous les pieds de tous ceux qui font fi de la stabilité du pays et surtout de son unité.

    Le FFS veut prouver, par cette décision, son indéfectible attachement à l’unité nationale en vue de faire barrage à tous ceux qui ambitionnent de nuire à l’État national. Youcef Aouichiche a justement rappelé, hier, que le FFS est issu du mouvement national.

    Dans ce contexte, il a, de nouveau, appelé à ne pas « céder le terrain à des extrémistes et des aventuriers, qui sont des petites minorités idéologiques et politiques qui veulent imposer des idées et projets politiques qui constituent aujourd’hui un péril et un danger pour la continuité de l’État national ».

    Notons que le FFS n’a pas participé aux élections législatives anticipées du 12 juin dernier. Sur cette question justement et sur le pourquoi de ce changement de cap, trois mois après, Aouichiche a indiqué qu’« étant donné que les institutions locales nous donnent l’opportunité d’être en contact permanent avec les citoyens ». D’où l’option de participation

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi libre, 21/09/2021