Étiquette : élections présidentielles

  • France: Des candidats incapable de décoller dans les sondages

    Tags : France, élections présidentielles, sondages, Anne Hidalgo, Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon, France: Des candidats incapable de décoller dans les sondages

    Incapable de décoller dans les sondages, de nombreux candidats de la gauche française à la prochaine élection présidentielle lancent des propositions qui, pensent-ils sûrement, vont accaparer l’intérêt de la presse et pourquoi pas relancer leurs campagnes auprès du public. C’est ainsi que Yannick Jadot veut supprimer totalement l’exploitation de l’énergie nucléaire en France ou encore que Anne Hidalgo réfléchirait à l’instauration des 32 heures de travail par semaine. Dimanche, c’était au tour d’Arnaud Montebourg de tenter de présenter sa proposition choc. Invité dimanche midi au «Grand Jury» RTL-LCI-Le Figaro, Arnaud Montebourg a ainsi proposé de bloquer temporairement les transferts d’argent privé, via Western Union, vers les pays qui «refusent de reprendre leurs immigrés clandestins présents sur le territoire français».

    La proposition a créé un vif émoi à gauche de l’échiquier politique, à commencer par son concurrent dans la course à l’Élysée, Jean-Luc Mélenchon. «Montebourg, ce serait une erreur cruelle d’interdire les transferts de salaires vers la famille au pays d’origine au nom des mauvaises actions des gouvernements», a-t-il jugé sur Twitter. «Reconnaissez l’erreur. Il y a assez d’angoisses comme ça. Ne passez pas sur ce terrain glauque», lui a demandé le candidat de La France Insoumise. «Singer les idées abjectes et stupides de l’extrême droite pour espérer se faire remarquer. Posture vaine et délétère, qui alimente la course au pire. Montebourg n’a-t-il rien de mieux à faire que de jouer le rantanplan du zemmourisme ?», a également raillé le député LFI, Bastien Lachaud.

    «Quand La Remontada se fait à droite, vraiment à droite», a déploré le député Matthieu Orphelin, porte-parole du candidat écologiste Yannick Jadot pour la présidentielle, en référence au slogan de l’ancien ministre. Un soutien inattendu a en revanche «défendu» le candidat de la Remontada : Eric Zemmour. «En panne d’idées, Arnaud Montebourg a regardé en replay les vidéos de ma chaîne YouTube. Bravo Arnaud», l’a-t-il félicité.

    Dans une de ses vidéos face caméra, le pas-encore-candidat à la présidentielle proposait en effet lui aussi de «bloquer les transferts de fonds des travailleurs immigrés». Il y voyait un «moyen de pression pour obliger les pays à reprendre leurs immigrés».

    Toutefois, plus sur le plan technique que sur le plan moral, cette mesure serait très difficile à mettre en place car au final assez simple à contourner. Reste à voir si néanmoins cette proposition séduira des électeurs ou si le candidat de gauche continuera à stagner autour des 3 % d’intentions de vote.

    Fouzia Mahmoudi

    Le jour d’Algérie, 09/11/2021

    #France #Sondages #Elections_présidentielles #Arnaud_de_montebourg #Macron #Anne_hidalgo #Jean_luc_melenchon

  • Les mensonges de M. Zemmour

    Tags : France, Eric Zemmour, extrême droite, Algérie, Colonialisme, Histoire, Mémoire,

    Si, durant la colonisation turque, le rythme de croissance de la population algérienne évolua naturellement malgré les expéditions punitives contre les résistants et les tribus réfractaires au paiement des impôts, il en fut autrement lors des premières années de la présence française. Un génocide en règle ! M. Zemmour ment quand il dit que la population algérienne a été multipliée par 10 entre 1830 et 1962. Au contraire, cette population, martyrisée et affamée, n’a jamais connu une courbe naturelle entre ces deux dates. Évaluée à 3 millions d’habitants en 1830, elle n’a augmenté que de 9 millions en presque un siècle et demi !

    Donc : multipliée par quatre et non par dix ! Autre précision pour notre «Berbère juif» : en 1962, l’espérance de vie était de 48 ans. M. Zemmour doit savoir qu’elle est actuellement de 78 ans !
    Encore un «méfait» de l’indépendance !

    ——————————

    La dernière blague de M. Zemmour : la France a laissé en Algérie des hôpitaux, des routes, des écoles, etc. alors que les Turcs n’ont rien laissé du tout. Sur la seconde partie, je suis entièrement d’accord avec M. Zemmour : hormis prendre les impôts, épouser les belles Algériennes et utiliser le port d’Alger au profit des guerres ottomanes, les Turcs s’en f… royalement des Algériens. Mais nos tribus vivaient sur leurs terres qui n’avaient pas été volées. Car l’occupation turque ne fut pas une colonisation de peuplement ! En plus clair, si la France a construit hôpitaux, routes et écoles, ce n’était pas pour nos gueules ! Dépossédés de leurs terres, ruinés, affamés, massacrés, les Algériens vivaient en marge de la civilisation… Les réalisations françaises qui font la fierté de M. Zemmour étaient destinées aux Français !
    C’est l’indépendance qui donna au peuple algérien, dans son ensemble, l’accès au progrès social et au confort moderne. Pas la colonisation ! Pas du tout !

    —————————-

    M. Zemmour, qui joue un one man show intitulé : «je suis candidat mais je ne le sais pas encore !», continue de multiplier les fausses vérités. Ainsi, il affirme que les parents des immigrés maghrébins, «venus des gourbis de leur bled, ont bénéficié de logements décents dès leur arrivée en France». Totalement faux ! Cette main-d’œuvre malléable et corvéable à merci, dont usait et abusait la France pour ses chantiers, n’a jamais pu accéder au stade de la dignité humaine. Parqués dans des foyers de triste mémoire, quand ils n’étaient pas entassés dans des bidonvilles aux noms qui sonnent comme une flagrante injustice dans la mémoire collective, ces immigrés n’ont accédé à des cités modernes qu’au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Mais leurs problèmes de fond sont loin d’être réglés. Et la solution ne viendra sûrement pas d’un raciste nommé Éric Zemmour !
    Un conseil : rendez visite aux derniers chibanis. Ils vous raconteront…

    ————————–

    M. Zemmour se considère comme un exemple parfait de l’étranger devenu français qui a su parfaitement s’intégrer dans son nouveau pays. Selon lui, ceux qui tiennent à garder leur identité d’origine seraient de mauvais citoyens. Et il va plus loin : ce semblant de pays d’où il vient (l’Algérie) a été inventé par la France ! Je laisse le soin aux psys d’analyser ce reniement extrême mais j’y lis les dégâts d’une idée fixe, une obsession : je suis tellement français et j’aime d’un amour fou la France et rien d’autre que même le territoire de mes aïeuls n’existe que grâce à… la France !
    À croire que le consul de France, et tous les autres diplomates en mission à Alger, du Moyen-Age jusqu’à 1930, se trouvaient sur une terre inconnue ! J’ai déjà cité Voltaire pour répondre à une bêtise semblable proférée par Macron. Le célèbre penseur français citait les grands philosophes de Madaure qu’il situait dans la régence d’Alger et pas en Papouasie Nouvelle ! Il se désolait que notre pays ne soit connu que par ses corsaires et pas par les lumières de Madaure qui, selon lui, constituèrent la «première école de philosophie après Atlas».

    L’Algérie existe en tant que peuple et État depuis l’Antiquité (Massinissa, Jughurta, Juba, Kahina, etc.) Si Macron et Zemmour font référence au nom «Algérie», il est certain que notre pays ne portait pas cette appellation, comme les territoires des Francs, Alamans, Burgondes, Wisigoths, n’étaient pas encore la France, ni la Lombardie, le Piémont Vénétie et la Sicile, l’Italie !
    Les ancêtres de M. Zemmour, juifs berbères vivant en parfaite harmonie avec les musulmans, doivent se retourner dans leur tombe devant tant de contrevérités historiques.

    On connaissait ceux qui renient leurs origines. Mais quand on nie même l’existence de là d’où l’on vient, allant jusqu’à considérer que c’est une «invention» d’une autre nation, il faut se faire soigner rapidement ! La France ne mérite pas d’avoir à sa tête un si piètre hâbleur !

    Mâamar Farah

    Le Soir d’Algérie, novembre 2021

    #France #Algérie #Elections_présidentiellles #Eric_Zemmour #Extrême_droite #Colonialisme #Histoire #Mémoire #Macron

  • Eric Zemmour roule pour Macron (Jacob Cohen)

    Eric Zemmour roule pour Macron (Jacob Cohen)- Dans un entretien accordé à Algérie54, l’auteur et journaliste français, Jacob Cohen évoque plusieurs sujets liés à l’actualité française.

    Dans un entretien accordé à Algérie54, l’auteur et journaliste français, Jacob Cohen évoque plusieurs dossiers liés à l’actualité française, en particulier, la justice et son emprise par le pouvoir politique, la détention arbitraire de George Ibrahim Abdallah, le pass sanitaire, la présidentielle française de 2022, dont les premiers éléments annoncent un duel Macron-Le Pen avec un outsider nommé Eric Zemmour, ainsi que les échecs successifs de la diplomatie française, qualifiée par l’invité d’Algérie54, de déclin de l’influence française.

    Algérie54: La justice française est de plus en plus décriée par l’opinion publique française, dans le sillage du verdict prononcé à l’encontre de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, ou sa passivité au sujet des accusations du média Blast.info, concernant des pots de vin accordés par le Qatar, à certaines personnalités publiques françaises pour l’attribution de l’organisation de la coupe du monde 2022, quelle lecture faites-vous sur ce sujet ?

    Jacob Cohen:La justice en France n’a jamais été réellement indépendante, surtout vis-à-vis du pouvoir politique, et l’opinion publique s’y est depuis longtemps résignée. Le Parquet est hiérarchiquement dépendant du ministre de la Justice. Il peut accélérer une procédure, comme on a vu en 2017 pour saboter la campagne de François Fillon qui menaçait grandement Macron, ou enterrer une affaire pendant des années sans parler de son classement. Des grandes démocraties, seule la France dispose d’un Conseil Constitutionnel dont les membres ne sont pas de grands juristes en fin de carrière mais des personnalités essentiellement politiques. Le Conseil d’État, qui juge du contentieux administratif, est une pépinière pour les cabinets ministériels, ses relations avec le pouvoir sont de nature incestueuse. La crise du covid et les violations des droits ont montré leur complicité avec le pouvoir. Ajoutez à cela la quasi-disparition des médias indépendants, leur rachat par des banquiers ou l’épée de Damoclès que constituent les ressources publicitaires. L’affaire du Qatar est emblématique. Malgré un jugement reconnaissant la validité du versement de plusieurs millions à BHL, aucun politique ni aucun média n’a osé broncher. Le Qatar est intouchable en France, trop d’investissements, de liens et d’implications divers et Bernard-Henri Lévy dispose encore de réseaux suffisamment dissuasifs. La « solitude » de Blast dans cette affaire est terriblement signifiante sur la perte des libertés en France.

    Algérie54: Le site d’information Blast vient aussi de révéler que la France est devenue le mercenaire du Qatar, citant comme exemple le rôle de Paris, à travers Sarkozy et BHL, dans l’assassinat du leader libyen Mouamar El Gueddafi. Qu’en pensez-vous ?

    Jacob Cohen:Les révélations de Blast sont dévastatrices sur l’abaissement de la France en politique étrangère. L’époque gaullienne paraît relever de la préhistoire. Même Mitterrand et Chirac, avec tout ce qu’on peut leur reprocher, n’auraient pas accepté ce délitement. C’est Sarkozy qui a précipité cette descente aux enfers. Probablement élu avec l’argent versé par Kadhafi, il s’est retourné contre lui au point de l’assassiner et de détruire son pays pour complaire au Qatar, petit pays riche qui rêve de grandeur avec sa diplomatie du chéquier. Comment ce minuscule État caniculaire a-t-il obtenu d’organiser la coupe du monde de football en contradiction avec toutes les règles sportives et climatiques, et avec les médias qui ferment les yeux sur les milliers de travailleurs immigrés qui meurent sur les chantiers ? N’oublions pas l’acharnement de la France à renverser le président Assad, ni l’implication par armes interposées dans les crimes de guerre commis au Yémen. Non décidément, la France ne sort pas grandie de sa nouvelle politique arabe, et aussi sur le plan intérieur, dans la mesure où elle laisse aux « chers amis » du Golfe la possibilité d’infiltrer les banlieues avec des idéologies intégristes.

    Algérie54: Le militant pro-palestinien George Ibrahim Abdallah a bouclé 37 ans de détention. Il attend sa libération depuis 22ans. Pourquoi n’a-t-il pas été libéré malgré la mobilisation des défenseurs des droits de l’homme et des causes justes de ce monde ?

    Jacob Cohen: L’engagement de Georges Ibrahim Abdallah est motivé par la cause palestinienne et les invasions successives de l’armée israélienne au Sud Liban. Membre des FARL qui ont revendiqué l’assassinat en 1982 de l’attaché militaire américain à Paris et de Yacov Barsimentov, diplomate israélien membre du Mossad. Abdallah est arrêté à Lyon en 1984 et jugé en 1986. Jacques Attali écrivait en 1985 : « il n’est inculpé que de faux et usage de faux. Il dispose d’un vrai-faux passeport algérien ». Les autorités américaines et israéliennes exercent de vives pressions afin de faire alourdir sa condamnation. La cour d’assises spéciale le condamne à la perpétuité pour complicité d’assassinat en 1987. Il y a eu plusieurs tentatives pour le faire libérer, et le renvoyer au Liban, mais elles se sont toutes heurtées à la pusillanimité des autorités françaises face aux réactions hostiles américaines et israéliennes. C’est un scandale de plus qui entache la diplomatie française et qui maintient sans aucune raison cet homme en prison peut-être jusqu’à la fin de ses jours.

    Algérie54: La tension monte de plus en plus en France au sujet de l’entêtement des autorités à maintenir le pass sanitaire jusqu’en été 2022. Pensez-vous que cette question aura un impact sur les prochaines présidentielles françaises de 2022 ?

    Jacob Cohen:Si le gouvernement maintient le pass sanitaire jusqu’à l’été 2022, ce n’est certainement pas pour des raisons sanitaires, mais pour habituer les Français à accepter son usage qui sera étendu à d’autres fonctions, climatiques par exemple, ou pour introduire l’identité numérique globale prévue depuis des années par l’Union européenne pour permettre un contrôle global des citoyens. Ces derniers ne semblent pas s’en rendre compte, du moins pour le moment, et pas en majorité. A moins d’un bouleversement imprévisible ; révélations mensongères sur les politiques vaccinales, découverte d’une grosse manipulation électorale ou d’une magouille financière, un attentat « islamiste » ,la politique sanitaire ne posera pas de gros problèmes et ne pèsera pas beaucoup sur la campagne électorale. N’oubliez pas que tous les partis politiques l’assument, même si quelques parlementaires, curieusement de droite, émettent quelques réserves qui n’arrêtent pas le rouleau compresseur gouvernemental. Il n’y aura pas non plus grand-chose à attendre de l’opposition citoyenne. La grande majorité des Français, inclus les couches intellectuelles (avocats, médecins, ingénieurs, enseignants, universitaires), acceptent toutes les mesures gouvernementales, soit par conviction, soit par résignation. Ce dernier point ne cessera pas d’étonner les futurs historiens : Comment ce grand pays, à l’histoire politique riche et mouvementée, s’est-il laissé entraîner dans une tyrannie aussi débile ?

    Algérie54:Justement, les prochaines présidentielles risquent de nous sortir un futur président issu de l’extrême droite, si on se fie aux intentions de vote données par les sondages. On avance un duel entre Marine Le Pen et Eric Zemmour, alors que le président sortant est à créditer d’un mauvais score. Aux dernières informations, on annonce la candidature d’un ancien chef d’état-major des armées françaises en la personne de Pierre De Villiers. Qu’en pensez-vous ?

    Jacob Cohen:Si je devais parier aujourd’hui sur l’issue du scrutin présidentiel, je miserai sur Macron. Les Français adorent protester et râler, mais au moment du vote ils oublient leurs récriminations et font un choix raisonnable. Macron a un matelas électoral suffisant ,les retraités avec un bon niveau de vie, les travailleurs dynamiques du privé, des relais dans les fonctions publiques ,ainsi que l’appui médiatique et la bienveillance de l’oligarchie pour passer le premier tour. Marine Le Pen était la seule qui aurait pu le menacer au second tour. De nombreuses voix s’étaient élevées, à gauche comme à droite, pour dire qu’elles voteraient pour la présidente du Rassemblement National en cas de duel Macron-Le Pen. Ce qui en soi représentait un bouleversement inédit. La candidature Zemmour, à mon avis, est favorisée par l’establishment sous toutes ses formes pour écarter la menace populiste. Son électorat potentiel vient du RN et de la droite nationaliste. Il est en train de siphonner ces 2 couches et les ramener dans son giron, le giron de l’oligarchie. Son « succès » rend également toute autre candidature comme celle de Pierre de Villiers inutile et vouée à l’échec. Car Zemmour est un homme de l’establishment, financé par des filiales liées à Rothschild, et soutenu par le lobby judéo-sioniste, malgré quelques escarmouches de façade. A mon avis il roule pour Macron, de quelle manière on le verra par la suite, ou il fera en sorte que le système macronien passe le scrutin présidentiel sans encombre.

    Algérie54: Emmanuel Macron cumule les échecs diplomatiques, dans plusieurs régions du monde (Russie, Biélorussie, Chine, Liban) et en Afrique , notamment en ce qui concerne le Mali, et les tensions avec l’Algérie, concernant la mémoire et surtout l’ingérence dans les affaires internes d’Alger. Pensez-vous que le diktat imposé par la France sur ses anciennes colonies est en fin de cycle ?

    Jacob Cohen:Les indépendances africaines ayant eu lieu il y a 60 ans, on peut même s’étonner de la pérennisation de l’influence coloniale française. Certes la France a fait semblant de quitter ses colonies. Mais l’encadrement économique et financier grâce au franc CFA, la mise en coupe réglée des richesses minières, la nécessaire coopération économique et militaire, les soutiens aux dictateurs complaisants et les facilités laissées aux dirigeants d’acquérir des biens immobiliers et des comptes dans les paradis fiscaux, les assassinats ou les mises à l’écart de nationalistes honnêtes, l’embrigadement des élites dans les obédiences maçonniques françaises. Tout cela a laissé se perpétuer ce qu’on appelle pudiquement la « Françafrique ». On assiste cependant à une accélération de l’histoire vers le déclin de l’influence française. L’heure des comptes est enfin venue. Le Mali a certainement joué un rôle crucial. Ce pays a réussi à se défaire de la « protection » française. Et les menaces des pays voisins encore sous protectorat sont restées sans effet sur la junte. Il faut également noter les implications russe et chinoise qui commencent à produire leurs effets. La France paie ici aussi la déliquescence de ses institutions, de sa diplomatie, de sa souveraineté.

    Entretien réalisé par M.Mehdi

    Algérie54, 30/10/2021

  • Zemmour et consorts, mensonges et dérapages

    Zemmour et consorts, mensonges et dérapages – France, extrême droite, Eric Zemmour, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, élections présidentielles, islamophobie, xénophobie,

    L’étranger est la cause. En fait celui qu’on classe comme étranger, en se basant non plus sur sa carte d’identité (française) mais sur sa culture d’origine. Et pour le prénommé Zemmour et tous les médias qui lui ouvrent grandes leurs portes, c’est l’islam la source depuis mille ans des dérapages, des maux qui affectent la France. En fait cette thèse est ancienne et relève de l’histoire événementielle qui monte en épingle des faits, vrais ou faux, pour en faire des causes profondes. Il en fut ainsi, avant l’islam, des Barbares qui auraient détruit l’empire romain, alors que l’histoire sociale a montré que l’empire s’est désagrégé sous le poids de ses contradictions internes, parce qu’il n’était plus compétitif et que l’esclavage qui était son ressort productif avait un coût qui imposait de passer à un autre mode de production (le servage).

    Les invasions barbares ont dans les faits apporté non seulement des techniques nouvelles avec elles, mais permis la mise en place de nouvelles institutions qui allaient faire par la suite le meilleur du moyen-âge européen. Dans l’idéologie occidentale l’islam a pris après la relève des barbares comme source de maux alors que tous les sauts et soubresauts ont des causes internes. En plus on a mis entre parenthèses l’épisode d’Alandalus, et toute la chaîne de transmission des lumières qu’ont constitué les travaux des savants arabes.

    Aujourd’hui on ressort la même rengaine oubliant que la France souffre d’un appareil productif défaillant qui la relègue loin dans la hiérarchie des pays développés. Alors la tête de turc qui se prête le mieux à la vindicte parce que le populaire apprécie ce discours, est celle de l’immigré.

    Le plus grave est que ceux qui savent se taisent et laissent cet individu et ses compères inoculer à un pays, qui fut, ce poison mortel de la haine.

    Mohammed Ennaji

    Source: Facebook

  • La popularité de Macron en chute libre

    La popularité de Macron en chute libre. Il est rattrapé par les questions brûlantes inquiétant la société française en général et les électeurs en particulier.

    En retrouvant le niveau de sa cote de popularité au début de la pandémie sanitaire, après avoir perdu quatre points, selon un dernier sondage, le président Emmanuel Macron est rattrapé par les questions brûlantes inquiétant la société française en général et les électeurs en particulier, lui qui ces derniers mois s’est focalisé sur les questions intéressant l’électorat de l’extrême droite, pour s’assurer des voix, à la présidentielle.

    La chute de la cote de popularité du locataire de l’Elysée dont fait part le récent sondage de BVA pour Orange et RTL révèle selon des réactions et les lectures faites sur les résultats du dit sondage, la dégradation inquiétante des conditions socio-économiques des français, qui s’est manifestée bien avant la pandémie de la covid19, avec le mouvement des gilets jaunes, et que la situation sanitaire a aggravé davantage. Si pour certains experts qui se sont exprimés sur le sondage qui explique le recul de la popularité de Macron et de son Premier ministre, en raison des reproches qui leur sont faits, dont le non traitement des questions brûlante de la vie sociale, à l’origine de la « paupérisation des classes moyennes » et de l’appauvrissement davantage des couches déjà pauvres ou en difficultés, d’autres indiquent que l’abstention à la prochaine présidentielle sera le candidat difficile à dépasser. Alors que le sondage fait état de 74% de Français qui estiment que leur pouvoir d’achat a baissé ces dernières années, 43% pensent qu’il a beaucoup chuté ce qui met à mal la mise en avant du bilan sur les questions sociales et économiques du locataire de l’Elysée, Emmanuel Macron, s’il venait à se présenter pour la présidentielle prévue au printemps prochain.

    Autres statistiques qui révèlent le décalage entre ce qui intéresse les espaces politico-médiatiques et les préoccupations de la majorité des citoyens, celles indiquant que 73% des sondés ne veulent pas voir celui sur lequel les médias se focalisent, en l’occurrence Eric Zemmour, se présenter à la présidentielle 2022, ce qui est aussi un message au locataire de l’Elysée qui a endossé les questions de l’extrême droits, pensant donner un souffle à sa cote, qui après ses dernières sorties médiatiques, sur des questions ne figurant pas au premier plan des préoccupations des français, lui a encore fait perdre quatre points, selon le sondage en question.

    Pour des observateurs de la scène politique française, la présidentielle française en vue sera porteuse de surprises, non seulement en ce qui concerne ceux ou celles fait sont ou vont être de la course, mais sur ce qu’elle aura à révéler notamment sur le déphasage existant entre la classe politique et les français, particulièrement les jeunes, qui ne reconnaissent pas ni dans le discours politique ambiant ni dans l’offre politique. Le sondage qui fiat état que 45% des français, affiche fermement son opposition de voir, Eric Zemmour, produit du monde politico-médiatique, pour occuper et distraire la galerie, en vue de l’occultation des questions préoccupant la société française, la retraite, le chômage, la hausse des prix de l’électricité, la perte d’emploi, la précarité de l’emploi, les licenciements, ect…

    Des questions auxquelles les plateaux des chaînes privés françaises esquivent, en faveur des questions de l’agenda politique de l’extrême droite, sécurité, l’immigration, ect, reprises fortement aussi par la droite, dont le président Emmanuel Macron, sur fond de son bilan à l’Elysée, non satisfaisant pour ceux et celles qui l’ont élu sur ses engagements d’amélioration de la vie socio-économique des français et les question environnementales, ces dernières figurent faut-il le noter en tête de liste des attentes de la jeunesse française.

    Les mouvements de grèves annoncés ou observés, dont celui du secteur de la SNTF, l’augmentation des prix du carburant, point déclencheur, avant la pandémie du Covid19, le mouvement des gilets jaunes et des retraités .. Le pouvoir d’achat qui n’a cessé de dégringoler, depuis notamment 2017, fait partie des trois thèmes qui compteront le plus dans l’élection à venir.

    Dans sa dernière annonce lors du Conseil de Bruxelles, e 22 octobre dernier, relative à l’ «indemnité inflation » de 100 euros à plus de 56% de français, qui gagnent moins le 2000 euros mensuellement, visant selon le locataire de l’Elysée à réduire l’impact de la chute du pouvoir d’achat davantage, suite à l’augmentation du carburant, Macron a déclaré que « si on veut accompagner le pouvoir d’achat, mieux vaut avoir un instrument plus ciblé qu’un instrument général », mesure qui a suscité de vives réactions de l’opinion française, ne voyant pas cette mesure comme solution au problème de la chute du pouvoir d’achat qui ne cesse de se dégrader.

    Aussi l’opposition et certains spécialistes critiquent la mesure. Les salariés devront attendre décembre pour la toucher de la part des employeurs, alors que les retraités, les indépendants, les apprentis, les étudiants boursiers et ceux fiscalement autonomes touchant moins de 2.000 euros, la recevront entre janvier et février.

    Karima Bennour

    Le Courrier d’Algérie, 25/10/2021

  • Zemmour au deuxième tour de la présidentielle derrière Macron

    Zemmour au deuxième tour de la présidentielle derrière Macron. Selon un nouveau sondage, Eric Zemmour arrachera la place pour le duel du second tour contre le président Macron.

    PARIS, 22 oct. (Reuters) – Selon un nouveau sondage d’opinion réalisé vendredi, le franc-tireur d’extrême droite Eric Zemmour a évincé Marine Le Pen de la place qualificative pour un duel de second tour contre le président Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle d’avril prochain.

    L’ascension fulgurante de la star du talk-show politique dans les sondages d’opinion a bouleversé les attentes de longue date selon lesquelles le second tour serait certainement une répétition du concours de 2017 opposant Macron à Le Pen, dont le parti domine l’extrême droite depuis des décennies.

    Le sondage publié vendredi pour le journal Le Monde par Ipsos Sopra Steria était seulement la deuxième enquête qui plaçait Zemmour au second tour, avec 16-16,5% au premier tour contre 15-16% pour Le Pen. M. Zemmour n’a pas officiellement annoncé sa candidature, mais on s’attend à ce qu’il se présente.

    Macron est toujours en tête du premier tour avec 24-28%. Le dernier sondage n’a pas prédit le vainqueur du second tour, mais d’autres sondages ont prévu que Macron serait le vainqueur final probable.

    Les sondeurs d’Ipsos Sopra Steria ont noté que M. Zemmour, qui a été condamné pour incitation à la haine et qui a déclaré que les femmes « n’incarnent pas le pouvoir », est un personnage qui divise davantage les électeurs que Mme Le Pen.

    Seuls 20% d’entre eux considèrent qu’il a les qualités requises pour être président, contre 30% pour Le Pen. Alors que 21% des hommes de plus de 60 ans soutiennent Zemmour, son soutien aux femmes de moins de 35 ans n’est que de 8%.

    Le sondage a été réalisé auprès de 16 000 personnes interrogées les 07/10-13/10.

  • Macron a perdu les Français et n’a pas conquis les Algériens

    Macron a perdu les Français et n’a pas conquis les Algériens. La crise provoquée par Macron a uni les visions des milieux politiques et médiatiques en Algérie contre la France.

    L’un des avantages de la crise provoquée par le président français Emmanuel Macron, au niveau des relations algéro-françaises, est qu’elle a unifié les visions des milieux politiques et médiatiques en Algérie dans le traitement de l’ancienne puissance coloniale, contrairement à ce qui se passe sur la rive nord de la Méditerranée, qui connaît une grave rupture dans le traitement de ce dossier brûlant.

    Alors que les Algériens se sont rangés derrière une position unifiée, car ce qui a été émis par le président français est une déviation inacceptable qui appelle à revoir la nature des relations bilatérales et à les reconstruire sur la base de l’égalité. Ses positions ne sont pas calculées.

    L’expression la plus éloquente de la scène française est ce qu’écrit le journal d’investigation MediaPart, qui s’en prend à Macron : « Après avoir été trompé par son aveuglement sur la réalité du régime, et sa déception de voir des obstacles inattendus se dresser contre sa volonté de tourner la page de la mémoire, égaré par les conseils d’une cellule diplomatique éparpillée partout, le président a déclenché avec « l’Algérie une crise diplomatique sans précédent ».

    La radio « France Inter » a qualifié de « terrible » ce qui se passe entre les partis politiques notamment à propos des rapports de la France avec l’Algérie. » « La gauche anticoloniale refuse la fausseté de la vérité historique sur la répression, et la droite refuse ce qu’elle appelle une politique de repentance qui nous affaiblirait », écrit-elle sur son site internet, tout en commentant la position de Macron sur le passé colonial de son pays.

    C’est l’approche dessinée par « France Inter » à propos de la démarche du président français concernant les événements sanglants du 17 octobre 1961 à Paris. Quant au quotidien « Le Figaro », connu pour ses tendances de droite, il estime que la meilleure solution pour surmonter la tension au niveau de l’axe Alger-Paris est d’établir « des relations équilibrées basées sur la réciprocité ».

    Les ennuis de Macron ne se sont pas arrêtés aux critiques des différents médias français, mais ont également fait l’objet d’une violente attaque de la part des politiciens français, notamment les personnalités qui ont décidé de se présenter aux élections présidentielles qui devraient être organisées en avril prochain.
    La chef de file de l’extrême droite, Marine Le Pen, candidate vétéran à la présidence française, n’est pas passée à côté des récentes déclarations de Macron, qui ont été reprises dans le communiqué publié par l’Élysée, tout comme les candidats potentiels du « Parti républicain », la droite, Michel Barnier et Valérie Pecresse, qui ont exprimé leur rejet de ce qu’ils appellent « une excuse constante » du président français pour l’Algérie sur le sombre passé colonial de son pays.

    Ils estiment qu’Emmanuel Macron « est allé trop loin », en parlant de crimes « injustifiés pour la République française », en référence aux horribles exactions commises par la police française sous l’autorité du préfet criminel Maurice Papon, et ils pensent qu’il faut mettre fin à ce que Marine Le Pen appelle « la repentance répétée », qu’elle considère comme « des insultes répétées de l’Algérie à son pays ».

    Les critiques de la politique et des positions de Macron insistent pour souligner que les victimes étaient des deux côtés, et cette introduction n’était rien d’autre qu’une tentative des candidats de droite d’établir la conviction que si des excuses sont nécessaires, elles doivent venir des deux côtés, ce qui est rejeté par la gauche française, ou ce que certains appellent la « gauche éduquée », qui reconnaît l’entière responsabilité de l’État français dans les crimes hideux qui ont eu lieu dans l’ancienne colonie.

    Mohamed Mouslim

    Echourouk online, 20/10/2021

  • Présidentilles françaises : Concurrence

    -En France la droite est agacée, au mieux, par l’ascension fulgurante d’Éric Zemmour. Ils sont désormais obligés de courir après Zemmour et de récupérer toutes ses thématiques
    -Du côté du Rassemblement National, dont la candidate, Marine Le Pen, a perdu jusqu’à 10 points dans les intentions de vote
    -Julien Odoul s’est à nouveau exprimé sur la très probable candidature d’Éric Zemmour.

    En France la droite est agacée, au mieux, par l’ascension fulgurante d’Éric Zemmour, qui n’est à ce jour toujours pas candidat à la présidentielle. Les Républicains qui ont refusé il y a quelques semaines que le journaliste puisse être leur porte-drapeau en 2022, ont en effet du mal à se faire entendre par les électeurs et sont désormais obligés de courir après Zemmour et de récupérer toutes ses thématiques. Même chose du côté du Rassemblement National, dont la candidate, Marine Le Pen, a perdu jusqu’à 10 points dans les intentions de vote pour le scrutin présidentiel ces derniers mois. En début de semaine, Julien Odoul s’est à nouveau exprimé sur la très probable candidature d’Éric Zemmour.

    Selon le porte-parole du RN, aucune inquiétude ne touche le parti à la flamme qui reste soudé autour de la candidature de Marine Le Pen. Et alors que le polémiste progresse dans les sondages, jusqu’à se situer dernièrement dans un mouchoir de poche avec Marine Le Pen et le candidat de la droite, Robert Ménard a tenté une fois de plus d’ouvrir les négociations. L’édile de Béziers a ainsi profité samedi du passage d’Éric Zemmour, en tournée littéraire dans sa ville, pour formuler une demande. «Je vous implore Marine et toi de vous retrouver en février prochain. À ce moment-là, que celui qui est derrière accepte de se retirer et de soutenir l’autre. Ne gâchons pas cette chance !», a-t-il lancé, alors que l’élu avait récemment assuré soutenir la candidate du RN. Pas de quoi remettre en cause la stratégie des lepénistes pour autant.

    D’après Julien Odoul, il y a en effet une «nécessité de se rassembler», mais plutôt «autour de la candidate qui peut gagner, qui peut faire gagner les Français», c’est-à-dire «Marine Le Pen qui a un programme, une antériorité». «Février c’est loin, nous sommes au début de la campagne présidentielle», a ainsi balayé le porte-parole. «Éric Zemmour débute en politique et il doit aussi apprendre l’humilité», a-t-il encore estimé, assurant que «nous sommes satisfaits de cette concurrence parce que la concurrence est stimulante en démocratie, elle est même saine».

    À l’instar de ce que déclarent régulièrement les différentes figures du parti, Julien Odoul a également assuré que le polémiste n’était «pas un adversaire». À entendre l’élu, cette possible candidature serait même au contraire une chance : «Ce qui est intéressant, c’est que le camp national, les Français qui croient en la France (…), le camp est en train de grossir donc c’est tout à fait positif pour le second tour, pour la réserve de voix qui sera celle de Marine Le Pen». «Le seul adversaire, c’est Emmanuel Macron», a-t-il rappelé.

    Selon lui, Marine Le Pen est aussi en train d’«élaborer un programme de redressement national pour rendre aux Français leur pays et leur argent». Avant de répéter que «dans ce cadre-là, Éric Zemmour n’est pas un adversaire». La veille, le président du Rassemblement National, Jordan Bardella, avait lui aussi assuré que «probablement viendra le temps où nous nous rassemblerons, parce que je crois que le moment est trop grave, et que pendant qu’Éric Zemmour tape beaucoup dans ses interventions médiatiques sur Marine Le Pen, Emmanuel Macron, croyez-moi, se frotte les mains».

    À l’instar du porte-parole, l’élu voit toutefois le polémiste derrière la candidate. «Il aurait toute sa place dans un gouvernement de Marine Le Pen, bien sûr», a-t-il déclaré. Une déclaration bien loin de la réalité alors que Zemmour a répété à maintes reprises qu’il n’avait qu’un objectif, l’Élysée, et que faire de la politique politicienne ne l’intéressait pas. Surtout qu’il estime que le programme de Marine Le Pen a perdu au fil des ans en mordant et en légitimité.

    Désarçonné par le polémiste, le RN est visiblement inquiet malgré les démentis de ses cadres et Marine Le Pen a du travail devant elle si elle veut allonger l’écart qui la sépare de Zemmour dans les sondages. Surtout que le journaliste, n’ayant pas encore déclaré officiellement sa candidature, pourrait voir sa popularité monter en flèche lors de son annonce solennelle qui devrait avoir lieu au mois de novembre.

    Fouzia Mahmoudi

    Le Jour d’Algérie, 20/10/2021

  • Présidentielles françaises: la course démarre

    France, élections présidentielles, droite, extrême droite, Emmanuel Macron, Marine Le Pen,

    Le système politique laïc et farouchement anticlérical en France n’a pas incité ceux qui ont présenté leurs candidatures, par exemple, à aborder dans le discours où l’Islam et le terrorisme islamique occupent une place primordiale, la honteuse question de la propagation de la pédophilie dans les différentes institutions de l’Eglise, notamment catholiques. L’erreur est humaine et nul n’est à l’abri des tentations, si ces faits étaient des simples cas isolés et ce genre de transgression contre nature commis dans des lieux de spiritualité et de culte, ne serait pas devenu un phénomène, objet de discussion chez un public large, faisant les «une» des médias et inspirant écrivains et polémistes…

    L’on dirait même que ces scandales en série, à l’arrière goût moral, seraient avec d’autres scandales financiers, derrière la démission du précédent Pape Benoit XVI … Il serait judicieux, dans le même sens des idées, de rappeler qu’en France toutes les religions de la planète ou presque sont représentées dans la métropole et les communautés pratiquant ces croyances ne sont jamais dérangées… L’Islam seul fait l’exception: «Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage», disait un adage bien de chez eux…

    D’abord, dès la chute du communisme, l’ennemi juré d’autrefois, de l’Occident…, l’on avait commencé à se chercher un nouveau danger voire un autre ennemi. En Occident, il y a un problème, éternellement, indénouable, c’est rester sans se faire un ennemi.

    Donc, après la chute libre du communisme en tant qu’idéologie, en tant que groupe d’Etats puissants, l’on va se mettre à diaboliser cet Islam et l’accuser de tous les maux, quitte à monter des faux groupuscules terroristes – Daech un exemple frappant – qui vont s’attaquer, au nom de je ne sais quel Djihad, non seulement aux intérêts vitaux de par le monde, de l’Occident – la France, évidemment, entre autres- mais ces groupuscules téléguidés par la CIA, la DGSE and Co, vont menacer l’existence de cet Occident hautement civilisé et extrêmement développé ; les médias occidentaux, reliés par une élite d’écrivains à la solde, vont jouer un rôle déterminant, afin de convaincre les masses fanatisées de la justesse de ces thèses.

    Puis, l’on s’était retourné contre les communautés musulmanes vivant comme immigrés ou comme citoyens intégrés ou naturalisés, afin de les pousser à accepter les aspects négatifs de cette civilisation, qui ne s’accommodent pas avec les préceptes de leur religion ou de leur us et traditions à l’instar de certaines formes de libertinage et de débauches institutionnalisées.

    Le candidat Zemmour, un des champions de cette croisade, avait clairement, exprimé et sans détour cette nouvelle idéologie: «Ils devront choisir entre l’Islam ou la France»…

    Le Carrefour d’Algérie, 17/10/2021

  • France : CNews écarte Eric Zemmour

    France, Eric Zemmour, élections présidentielles, CNews, #EricZemmour #CNews,

    CNews a annoncé ce lundi via un communiqué que « le CSA [Conseil supérieur de l’audiovisuel], par sa décision du 9 septembre, contraint [la chaîne] et Eric Zemmour à ne pas pouvoir continuer l’émission qu’ils faisaient ensemble » et, précise-t-elle, « bien qu’Eric Zemmour ne soit pas déclaré candidat à l’élection présidentielle qui aura lieu dans sept mois ».

    La semaine dernière, le CSA a demandé aux médias audiovisuels de décompter les interventions du polémiste portant sur le débat politique national. CNews dit regretter « une telle décision qui prive des millions de téléspectateurs des interventions du chroniqueur ».

    Eric Zemmour, qui était à l’antenne du lundi au jeudi soir dans Face à l’info présenté par Christine Kelly, a réagi sur Twitter : « Le pouvoir en a rêvé, le CSA l’a fait. Le CSA nous contraint à arrêter l’émission. Ci-gît le débat public. »

    Eric Zemmour était cependant invité de L’Heure des pros sur CNews ce lundi matin pour commenter la décision de la chaîne info. « Je pense que c’était inévitable. Je pense que le CSA l’a fait exprès. Après mûre réflexion, pendant le week-end, on a bien compris que c’était la seule solution raisonnable. Quand on ne peut pas résister, il faut rompre et résister ailleurs », a-t-il déclaré, disant éprouver du « vague à l’âme ».

    Plusieurs personnalités politiques s’étaient élevées ces derniers temps pour dénoncer la tribune offerte chaque jour à l’antenne à un potentiel candidat à la présidentielle. Le député écologiste Matthieu Orphelin avait alerté le CSA sur la situation. « Place maintenant au débat démocratique, à la régulière et dans les urnes ! », a-t-il réagi, saluant la décision de CNews.

    « Vous avez vu qu’ils me cherchent déjà des poux dans la tête avant même que je sois candidat », avait répondu Eric Zemmour dans la nuit de samedi à dimanche sur le plateau d’On est en direct sur France 2 à Laurent Ruquier lui demandant s’il repoussait l’officialisation de son éventuelle candidature pour rester plus longtemps sur CNews.

    Eric Zemmour a par ailleurs renoncé début septembre à tenir ses chroniques hebdomadaires dans Le Figaro et Le Figaro Magazine afin de se concentrer sur la promotion de La France n’a pas dit son dernier mot, qui paraîtra mi-septembre.

    « Il était partant pour un congé sans solde », a précisé le directeur des rédactions du Figaro, Alexis Brézet qui, en juin, avait assuré à ses troupes que le polémiste devrait se retirer de son média s’il venait à se lancer dans la course à l’Elysée.