Étiquette : élites françaises

  • L’Affaire Pegasus confirme l’emprise du Maroc sur les élites françaises

    Par Sidi Boumaata

    Près de deux semaines après les révélations d’Amnesty International et Forbidden Stories et un consortium international de journalistes concernant l’étendu de l’utilisation du logiciel espion isrélien Pegasus, l’Elysée reste muet malgré les nombreuses demandes de clarifications de la presse.

    En dépit des sollicitations du journal Le Monde, la seule réaction de l’Elysée s’est limité à ces quelques mots prononcés en conditionnel: «Si les faits sont avérés, ils sont évidemment très graves». Motus et bouche cousue de la part des autorités françaises, malgré la confirmation des faits par les services de renseignements français.

    En effet, selon The Guardian, « les enquêteurs du renseignement français ont confirmé que le logiciel espion Pegasus avait été trouvé sur les téléphones de trois journalistes, dont un cadre supérieur de la chaîne de télévision internationale France 24 ». « C’est la première fois qu’une autorité indépendante et officielle corrobore les conclusions d’une enquête internationale menée par le projet Pegasus », a-t-il ajouté.

    Selon Edwy Plenel, président de Médiapart, « le silence de l’Elysee dans l’affaire Pegasus est incompréhensible le monde a fait la liste des questions d’intérêt public auxquelles le pouvoir ne répond pas. Il suffit de la lire pour comprendre que ce silence cache quelque chose ».

    Pour d’autres, « l’affaire Pegasus a mis en lumière « les relations toxiques entre la France et le Maroc ». Et la bienveillance de Paris (et de Bruxelles) à l’égard de ses plus hauts responsables. Au nom, notamment, de la lutte anti-terroriste ».

    Ce silence assourdissant confirme encore une fois la complaisance de la classe politique française en général, qu’elle soit de droite ou de gauche. Est-ce parce que les services secrets marocains détiennent, grâce à l’espionnage à travers le logiciel Pegasus, des preuves irréfutables sur les turpitudes des élites françaises à Marrakech et ailleurs sur le sol du royaume chérifien ?

    Etiquettes : Maroc, France, Pegasus, pédophilie, pédocriminalité, NSO Group, élites françaises, Marrakecho, tourisme sexuel, lobbying, La Mamounia, #Maroc #Pegasus

  • Maroc : Quand la presse dénonce les crimes sexuels des élites françaises

    Le Maroc détient des armes de destruction massive contre les élites françaises coutumières des pratiques du tourisme sexuel. Ces armes sont soigneusement gardés pour une utilisation au moment opportun pour faire pression sur le pouvoir profond français.

    Le 26 mars 2014, le ministre marocain des affaires étrangères à l’époque Salaheddine Mezouar est soumis à un contrôle policier lors d’un transit à l’aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle. A Rabat, l’affaire a été considéré comme une « humiliation » alors que les relations bilatérales traversent un froid glacial à la suite de plaintes en France pour tortures à l’encontre du patron des services secrets marocains Abdellatif Hammouchi.

    Si le Maroc a réagi à l’affaire El Hammouchi en suspendant la coopération judiciaire avec Paris, la riposte à la fouille du chef de la diplomatie marocaine a été d’un autre genre : un média marocain proche du pouvoir, cité par Alif Post, n’a pas hésité à rappeler « rappelle le traitement très hospitalier et combien respectueux réservé aux responsables français, anciens et actuels, lors de leurs séjours au Maroc ». « Cette hospitalité prend des tournures spéciales lorsque la justice marocaine ferme les yeux sur leurs crimes sexuels dont les victimes sont des mineurs Marocains » a-t-ajouté.

    Alif Post indique que « c’est l’occasion de s’interroger sur les multiples faveurs accordées par le Pouvoir Marocain aux responsables français en visite au Maroc, qui va de la mise à disposition de jets privés aux invitations tous frais payés dans des hôtels de luxe dans la cadre de la “diplomatie de la Mamounia”.

    Article du Figaro sur l’affaire

    « Cette générosité, souligne-t-il, peut choquer l’opinion publique lorsqu’elle devient juridiquement inadmissible et moralement inacceptable. Pourtant, c’est ce qui est arrivé quand la police marocaine est tombée sur un ancien ministre français qui abusait sexuellement d’enfants marocains mineurs dans la ville Marrakech. Au lieu de le déférer devant la justice, elle a couvert le crime ».

    Selon la même source, « le Maroc officiel a préféré le silence, mais des journalistes et des hommes politiques français ont révélé le scandale et dévoilé le nom du ministre qui fréquentait Marrakech. Par la suite, des associations des droits de l’Homme et des acteurs de la société civile ont exigé de la justice marocaine l’ouverture d’une enquête après ces déclarations publiées par les médias français. En vain ».

    « Dans ce cas, c’est le silence du Maroc officiel qui a été un vrai complot contre la dignité et l’honneur du Maroc et des Marocains », conclue le média marocain.

    Sur les antennes de Canal+, Luc Ferry, ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche de 2002 à 2004 a parlé de l’affaire dénoncée par le journal marocain. Sans toutefois citer le nom du ministre concerné, il a affirmé qu’un ancien ministre « s’était fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons ». « L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’État, en particulier par le Premier ministre », avait-il ajouté, précisant qu’il ne disposait « évidemment pas » de preuves mais de « témoignages ». Si je sors le nom maintenant, c’est moi qui serai mis en examen et à coup sûr condamné, même si je sais que l’histoire est vraie », avait-il expliqué.

    Cités par Libération, des touristes, présents au Maroc à l’époque des faits présumés, sont venus raconter comment ils se sont retrouvés «bloqués» par la police marocaine. Les forces de l’ordre du royaume, visiblement, avaient «bouclé» un quartier, expliquant que leur intervention était liée à la découverte de «faits criminels commis sur des mineurs». « Il s’agirait d’une histoire remontant, selon les uns, à novembre 2001, selon les autres, au printemps 2002 (ces dates impliquant des éventuelles interventions politiques différentes, il n’est pas étonnant qu’elles divergent selon les sources). Un ancien ministre français, habitué des séjours au Maroc, hébergé dans le luxueux hôtel de Marrakech La Mamounia, aurait participé à une fête où les adultes avaient des relations sexuelles avec des garçons marocains mineurs. La police marocaine fait irruption, interpelle le ministre, qui demande à être relâché en invoquant sa fonction. Il obtient gain de cause, est «exfiltré» du quartier bouclé par la police, et remis dans un avion », ajoute-t-il.

    En France, l’Etat profond continue de protéger les pédophiles et les pervers du système. Espérons que la campagne #Metooinceste fera le nécessaire pour dénoncer les pratiques honteuses des élites de la SciencePo.

    Etiquettes : Maroc, France, élites françaises, pédophilie, pédocriminalité, Marrakech, ministre français, partouze avec des garçons,

  • Motus et bouche cousue sur les pratiques pédophiles des élites françaises au Maroc

    Accusations de pédophilie : des témoins étayent les déclarations de Luc Ferry

    Plusieurs personnes ont raconté aux policiers que leurs vacances au Maroc avaient été perturbées par des affaires d’agressions sur mineurs.

    Stéphane Sellami

    Le Parisien, 24.06.2011

    Alors que beaucoup la pensaient déjà terminée, l’« affaire » Luc Ferry connaît un prolongement inattendu. Selon nos informations, plusieurs personnes se sont présentées, ces dernières semaines, dans les locaux de la brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire de Paris, après les déclarations de l’ancien ministre de l’Education nationale (2002-2004) sur des actes de pédophilie dont se serait rendu coupable un ancien ministre de la République au Maroc.

    Ces témoins ont livré des éléments « concrets » aux enquêteurs, notamment sur les dates et les lieux des faits relayés par Luc Ferry, le 30 mai sur les plateaux de Canal +.

    A l’époque, le philosophe avait déclaré avoir eu connaissance de l’histoire d’un ministre qui se serait fait « poisser » avec de jeunes garçons, il y a quelques années, alors qu’il se trouvait dans un hôtel à Marrakech. Luc Ferry avait assuré tenir cela des « plus hautes autorités de l’Etat » et notamment d’un Premier ministre, sans en préciser le nom.

    « A la suite de ces déclarations et de l’audition de l’ancien ministre de l’Education nationale par les policiers, le 3 juin, différentes personnes ont décidé de témoigner spontanément, confie une source proche de l’affaire. Plusieurs ont notamment relaté s’être retrouvés bloquées, pendant plusieurs heures, dans leur hôtel par la police marocaine au cours de leur séjour à Marrakech. Elles ont ensuite été informées qu’elles avaient été retenues après la découverte de faits criminels commis sur des mineurs dans leur hôtel. »

    Toujours selon nos informations, plusieurs des personnes entendues ont fourni des précisions sur leur période de présence dans le royaume chérifien. Les policiers de la BPM ont ainsi pu « resserrer » leurs investigations sur les années 2001 et 2004.

    « Ces témoignages ont été recueillis avec beaucoup d’attention par les enquêteurs, poursuit la même source. Des vérifications sont en cours, notamment sur la liste des clients des hôtels désignés aux dates précisées par ces témoins. D’autres auditions sont à venir pour étayer ces informations. » A commencer par celles de diplomates français en poste au Maroc à l’époque des faits présumés. Le ministère des Affaires étrangères a été saisi, à ce sujet, d’une demande par les policiers de la brigade des mineurs.

    Egalement entendu par les policiers de la BPM, le 10 juin, Yves Bertrand, l’ancien patron des renseignements généraux (1994-2002) — dont le nom avait été évoqué par Luc Ferry lors de son audition — avait assuré avoir « fait état », en 2001, auprès des « autorités de tutelle » de rumeurs d’actes pédophiles par un ex-ministre au Maroc. Dans ses célèbres carnets saisis par la justice dans l’affaire Clearstream, Yves Bertrand évoque une affaire de pédophilie au Maroc, qu’il date de novembre 2001, impliquant un ancien ministre. De son côté, Luc Ferry avait indiqué que ces faits supposés étaient « bien antérieurs » à 2002.

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