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  • Espagne-Pegasus: Pas question de blâmer Israël

    Espagne-Pegasus: Pas question de blâmer Israël

    Espagne-Pegasus: Pas question de blâmer Israël – NSO Group, espionnage, Pedro Sanchez, Margarita Robles, Maroc, Emmanuel Macron,

    Le gouvernement espagnol refuse de protester auprès d’Israël au sujet de la vente du programme Pegasus au Maroc.


    – Sánchez ne se plaint pas, même si le ministère israélien de la Défense a autorisé l’exportation du programme malveillant. Macron, lui aussi espionné, se met en colère et parvient à rendre les mobiles français invulnérables aux cyberattaques de NSO

    Le ministère israélien de la Défense doit autoriser chaque exportation de NSO Group, l’entreprise qui fabrique le programme d’espionnage Pegasus dont le Premier ministre du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, deux de ses ministres et peut-être plusieurs autres hauts fonctionnaires dont les téléphones sont encore dans Review. Malgré cela, l’exécutif n’a pas protesté devant Israël, selon des sources du Secrétariat d’État à la communication du cabinet du Premier ministre et du Bureau d’information diplomatique du MAE. Le gouvernement n’a pas non plus déposé de plainte auprès des autorités marocaines au sujet de l’espionnage, même si de nombreux indices laissent penser que ce sont ses services secrets qui ont introduit un programme malveillant dans au moins ces trois téléphones portables et dans celui de la FM Arancha González Laya (janvier 2020-juillet 2021).

    Le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares, a de nouveau disculpé le pays voisin, le 10, lors de son séjour à Marrakech. Le Maroc est pointé du doigt comme le principal responsable des dates d’introduction de Pégase dans ces mobiles, en mai et juin 2021, qui coïncident avec l’apogée de la crise bilatérale avec l’Espagne. La directrice du Centre national d’intelligence, Paz Esteban, a laissé tomber le 5 mai, lors de son passage devant la commission des fonds réservés de la Chambre basse, que le Maroc espionnait l’Espagne, mais ne l’a pas ouvertement accusé de la cyberattaque contre ces téléphones, selon les personnes présentes à la réunion parlementaire.

    Deux jours plus tôt, le journal  » The Guardian  » a révélé que  » plus de 200 numéros de portables espagnols  » ont été  » la cible du programme d’espionnage Pegasus  » en 2019, probablement par le Maroc. Rabat a démenti avoir acquis et utilisé ce « cheval de Troie » israélien. Israël et le Maroc ont toujours entretenu une collaboration étroite et discrète dans le domaine de la sécurité, mais celle-ci a été partiellement rendue publique depuis que les deux pays ont annoncé, en décembre 2020, l’établissement de relations diplomatiques. Le directeur de l’agence israélienne de cybersécurité, Yigal Unna, a par exemple signé un accord à Rabat, le 15 juillet 2021, avec son homologue marocain, le général El Mostafa Rabi. Les deux pays ont également participé à des exercices conjoints, auxquels d’autres puissances se sont jointes, sur la protection contre les cyber-attaques. Quatre mois plus tard, en novembre 2021, le Maroc a été le premier pays arabe -et jusqu’à présent, le seul- à signer un accord de coopération militaire avec Israël à l’occasion de la visite à Rabat de Benny Gantz, le ministre israélien de la Défense. A en juger par les informations de la presse israélienne, Rabat a déjà commandé des SAM ‘Barak-8’ pour un montant de 537 millions d’euros ; des drones ‘Harop’ pour 21,1 millions et serait en train de négocier l’acquisition de missiles de croisière ‘Delilah’ pour ses chasseurs Northrop F-5.

    La colère de Macron

    L’attitude du gouvernement espagnol en mai, face à ce défi sécuritaire, contraste avec celle du président Emmanuel Macron après que, le 18 juillet 2021, une enquête de Forbidden Stories, un consortium de 17 grands médias, a révélé que lui-même, son premier ministre et jusqu’à 14 de ses ministres avaient été espionnés. Au total, un millier de mobiles français ont été contaminés, mais Macron n’a pas accusé Rabat. De hauts responsables français, dont certains liés aux services de renseignement, ont toutefois reconnu, lors de conversations informelles avec des journalistes, que l’agresseur était le Maroc. En revanche, Macron a adressé de sérieux reproches à Israël, qui, dans les mois qui ont suivi, lui a donné des explications et lui a proposé un accord. Il a appelé le Premier ministre israélien Naftali Bennett. Il a dérapé en déclarant qu’il avait hérité « de la question de l’ONS de son prédécesseur, Benjamin Natanyahu » et qu’il enquêtait dessus, selon le journaliste israélien Barak Ravid, expert en cybersécurité, dans le numérique « Axios » publié en octobre. Paris a « partiellement suspendu la coopération diplomatique, sécuritaire et en matière de renseignement » entre les deux pays « ainsi que les visites de haut niveau », a-t-il ajouté.

    La radio publique française a également annoncé que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait annulé une visite en Israël. Néanmoins, le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a réussi à se rendre à Paris le 28 juillet 2021 pour informer son homologue française, Florence Parly, de « l’affaire NSO », selon un communiqué de son ministère. Le ministère de la Défense, basé à Tel Aviv, « autorise les exportations de NSO », rappelle Barak Ravid à El Confidencial. Puis, en octobre 2021, le conseiller israélien à la sécurité nationale, EyalHulata, se rend secrètement à Paris pour proposer à son homologue français, Emmanuel Bonne, un accord et sceller la paix.

    Les téléphones français exclus du piratage

    L’accord consistait en l’engagement d’Israël à « interdire le piratage des numéros de téléphone mobile français par de nouveaux logiciels espions vendus par des sociétés israéliennes à des pays tiers. » Auparavant, le gouvernement israélien avait déjà exclu les téléphones mobiles américains et britanniques des attaques avec des cyber-armes fabriquées par NSO et d’autres sociétés israéliennes, selon Barak Ravid.L’Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information, l’équivalent français du Centre national de cryptologie d’Espagne, a examiné à l’été 2021 de nombreux téléphones portables de ministres et de hauts fonctionnaires. Ses analyses forensiques ont largement confirmé les révélations de Forbidden Stories.

    La découverte de cette faille de sécurité dans les communications entre membres du gouvernement français n’a pas provoqué de cessation d’activité, contrairement à ce qui s’est passé en Espagne. Le Conseil des ministres a licencié Paz Esteban, le directeur du Centre national de renseignement, le mardi 10. Le lendemain, le Premier ministre Sánchez a imputé cette décision à « une faille manifeste de sécurité » dans les communications du gouvernement. La réconciliation entre la France et Israël a été scellée à la fin du mois de mars, lorsque le président israélien, Isaac Herzog, a effectué une visite officielle dans ce pays et s’est rendu avec M. Macron à Toulouse. Ils y ont rendu hommage ensemble aux victimes d’une attaque djihadiste – un enseignant et trois élèves – perpétrée en 2012 dans une école juive. La colère de Macron est une broutille comparée à celle de l’administration du président américain Joe Biden. En novembre dernier, son ministère du Commerce a placé NSO et Candiru – également israélienne – sur sa liste noire des entreprises qui mènent des cyberactivités malveillantes. Il leur reproche non seulement de mettre en danger la sécurité nationale, mais aussi de permettre l’espionnage de journalistes, de militants, d’hommes d’affaires, d’universitaires et de diplomates. Le fait de figurer sur cette liste signifie qu’ils ne peuvent pas vendre leurs produits aux États-Unis ou faire des affaires avec des entreprises américaines.

    Le gouvernement espagnol, quant à lui, est resté les bras croisés face à une attaque perpétrée par le Maroc avec une cyber-arme israélienne. Dans les milieux diplomatiques espagnols et dans la communauté du renseignement, ce silence s’explique avant tout parce que, contrairement à la France, l’Espagne a acheté Pegasus. Le CNI a acquis ce programme malveillant pour un montant de six millions d’euros, comme l’a révélé le journal « El País » le 20 avril dernier.

    Le voyage d’Albares annulé ?

    La seule indication du malaise espagnol vis-à-vis d’Israël a peut-être été l’annulation de la première visite qu’Albares devait effectuer en Israël le 21 avril. Le déplacement avait été convenu au début de ce même mois. Le ministre ne voulait pas s’y rendre avant qu’une commission pénitentiaire israélienne n’accorde, début février, la liberté provisoire à la militante espagnole pro-palestinienne Juana Ruiz Sánchez. Le Bureau d’information diplomatique espagnol nie qu’Albares ait prévu un tel voyage au printemps, mais des sources diplomatiques israéliennes le confirment. Elles assurent qu’il a annulé quelques jours auparavant « uniquement en raison de problèmes de calendrier ». La société NSO n’a pas répondu aux questions que lui a posées El Confidencial le mercredi 11 mai sur sa responsabilité dans l’utilisation abusive, par ses clients, du programme Pegasus.

    Après que le gouvernement espagnol ait dénoncé, le 2 mai, avoir subi une cyberattaque, NSO a toutefois répondu au journal français « Le Monde ». La position de NSO sur ces questions est que l’utilisation d’outils cybernétiques pour surveiller des dissidents, des activistes ou des journalistes est un grave abus de technologie et va à l’encontre de l’utilisation prévue de ces outils », a déclaré un porte-parole de l’entreprise, qui a ajouté « qu’elle ne peut pas savoir qui sont les cibles de ses clients » et qu’elle est disposée à coopérer avec l’enquête ouverte par les autorités espagnoles. Celles-ci n’ont pas demandé, pour l’instant, la collaboration de NSO pour leurs investigations, mais José Luis Calama, le juge de l’Audience nationale qui enquête sur le hack, pourrait la solliciter. Le gouvernement espagnol aurait également pu dénoncer devant l’Audience nationale non seulement les attaques subies par leurs mobiles, mais aussi directement à NSO. C’est ce qu’ont fait, en juillet 2021, devant le parquet de Paris, un groupe de journalistes emmenés par l’ONG Reporters sans frontières. Dans la plainte déposée, ils reprochent à la société israélienne une prétendue violation du secret des correspondances, une collecte frauduleuse de données personnelles, une saisie, une extraction et un accès frauduleux à des systèmes automatisés de données, ainsi qu’une entrave à la liberté d’expression et une violation du secret des sources.

    El Confidencial, 16 mai 2022

    #Espagne #Maroc #Israël #Israël #NSOGroup #Pegasus #Espionnage

  • Le député franco-marocain El Guerrab condamné par la justice

    Le député franco-marocain El Guerrab condamné par la justice

    Le député franco-marocain El Guerrab condamné par la justice – Maroc, France, La République en Marche, Emmanuel Macron, M’jid El Guerrab, Boris Faure,

    Un député français pro-Makhzen reconnu coupable de violences

    Le député français M’jid El Guerrab a été condamné aujourd’hui à un an de prison et deux ans d’incapacité pour ses violences contre le dirigeant socialiste Boris Faure. Sa peine de prison est commuée en assignation à résidence avec surveillance électronique.

    El Guerrab a attaqué Boris Faure avec un casque en 2017. La victime est tombée dans le coma et a subi une opération à la tête. Boris Faure a réagi avec soulagement et voit dans le verdict une reconnaissance de sa souffrance.

    M’jid El Guerrab est membre du parti politique du président français Emmanuel Macron. Il a été élu au Parlement français en tant que représentant de la diaspora française en Afrique du Nord et de l’Ouest.

    M’jid El Guerrab est un invité fréquent de l’Allawiet Mohamed 6. Il est perçu comme un farouche défenseur des intérêts des Allaouites en France. Avec d’autres membres du bras long marocain en France, ils tentent, entre autres, d’ouvrir un consulat français au Sahara Occidental.

    M’jid El Guerrab était l’un des « observateurs internationaux » qui a fait l’éloge des simulations d’ élections de l’année dernière au Maroc. Le représentant du Makhzen n’a pas dit un mot sur la corruption et le vol d’urnes.

    Parmi les membres éminents de la clique de M’jid El Guerrab figurent Najat Belkacem , qui a reçu un prix d’ Ahmed Aboutaleb , et Rachida Dati , qui est poursuivie par les autorités françaises pour corruption.

    Arif News, 12 mai 2022

    #Maroc #France #BorisFaure #MjidElGuerrab

  • Le Figaro: Froideur dans la relation France-Maroc

    Le Figaro: Froideur dans la relation France-Maroc

    Le Figaro: Froideur dans la relation France-Maroc — Algérie, Sahara Occidental, Emmanuel Macron, Pegasus, espionnage,

    Selon l’historien spécialiste du Maghreb Pierre Vermeren, il y a une froideur inhabituelle dans la relation particulière qu’il y a entre la France et le Maroc. « Une distance s’est créée. La nouvelle génération de diplomates n’a pas la familiarité et la sympathie d’autrefois pour le Maroc », précise-t-il dans des propos rapportés par Le Figaro. « Macron n’a pas la fibre marocaine d’un Chirac ou de Sarkozy », ajoute-t-il.

    D’après Corinne Lhaïk et Éric Mandonnet dans leur livre « La nuit tombe deux fois », pour obtenir un rendez-vous, le président français Emmanuel Macron a dû appeler trois le roi du Maroc. « Fin septembre dernier, le gouvernement français a même annoncé qu’il allait réduire de moitié le nombre de visas accordés aux Marocains, en réponse aux refus du Maroc de réadmettre des migrants en situation irrégulière qui lui sont présentés comme Marocains », indique Le Figaro. « Rabat a d’autant plus mal vécu cette annonce qu’elle attendait beaucoup de la France, son premier allié sur la question du Sahara occidental ».

    Concernant l’intense activité diplomatique menée par Rabat au sujet du dossier du Sahara Occidental, le quotidien français estime qu’elle « contraste avec le silence poli qui règne depuis quelques années sur sa relation avec la France ». Le Maroc s’attend à ce que la France fasse davantage pour imposer une solution à son avantage. Dans un discours prononcé en novembre dernier, Mohammed VI l’a clairement indiqué. « Aujourd’hui, nous sommes tout à fait fondés à attendre de nos partenaires qu’ils formulent des positions autrement plus audacieuses et plus nettes au sujet de l’intégrité territoriale du royaume ». Ces propos ne semblent pas avoir de l’effet à l’Hexagone: « La France s’est pourtant contentée, après la déclaration de soutien de l’Espagne au plan d’autonomie du Maroc, de rappeler sa position «constante», qualifiant ce plan « de base de discussion sérieuse et crédible », indique Le Figaro.

    D’autres sources attribuent cette froideur au scandale d’espionnage par le logiciel Pegasus qui a secoué la France et dont le principal acteur est le royaume chérifien qui semble être allé jusqu’à hameçonner le téléphone portable du plus haut mandataire gaulois. Les dernières nouvelles provenant d’Espagne sur l’espionnage du téléphone de Pedro Sanchez risquent d’ajouter de l’huile au feu dans les relations entre Paris et Rabat.

    #Maroc #France #SaharaOccidental #Algérie #Pegasus #Espagne #PedroSanchez

  • Algérie-France: Tebboune et Macron tracent la nouvelle voie

    Algérie-France: Tebboune et Macron tracent la nouvelle voie

    Algérie-France: Tebboune et Macron tracent la nouvelle voie – message de félicitations, communication téléphonique, mémoire, colonisation,

    Tout porte à croire que les relations algéro-françaises sont à l’orée d’une nouvelle ère. L’on s’achemine de go vers une nouvelle phase dans les relations entre les deux pays.

    Une phase qui contraste avec les périodes de crises et les tumultes qui ont presque été le lot de ces relations entre les deux parties comme cela a été le cas il y a tout juste quelques mois de cela. En effet, en quelques jours seulement deux faits majeurs sont venus étayer ces prévisions optimistes quant à l’avenir des relations entre Alger et Paris : le message de félicitations adressé par le président de la République Abdelmadjid Tebboune a son homologue français, Emmanuel Macron, après sa réélection pour un second mandat ainsi que la dernière communication téléphonique entre les deux Présidents. Deux faits qui laissent clairement présager que les deux pays semblent résolument décidés à tourner la page des tensions, des crises et des malentendus. Au vu du contenu tant du message de félicitations de Tebboune que de la teneur de la communication téléphonique, les observateurs sont presque catégoriques s’agissant de la volonté des deux hommes de tourner la page du passé pour mieux entrevoir celle de l’avenir ».

    Le Président français a remercié le président de la République pour son aimable attention et ses nobles sentiments », a indiqué le communiqué de la présidence de la République. Macron fait référence au message de félicitations que lui a adressé le Président Tebboune. La communication téléphonique, qui a eu lieu jeudi, a permis aux deux Présidents de « passer en revue les relations bilatérales et les moyens de les développer dans nombre d domaines au mieux des intérêts des deux peuples, ainsi que des questions régionales et internationales d’intérêt commun », a ajouté le communiqué.

    Selon le communiqué de l’Elysée les deux Présidents ont évoqué plusieurs dossiers internationaux, notamment la situation au Mali et la guerre en Ukraine et ont « réaffirmé leur volonté de poursuivre la dynamique positive dans la relation bilatérale entre la France et l’Algérie ». Une « dynamique positive » qui s’est curieusement enclenchée suite à la grave crise survenue dans les relations entre les deux pays l’automne dernier lorsque les propos malveillants du Président français sur l’Algérie, son histoire et son système politique ont irrité au plus haut point Alger qui a été amené, en guise de réaction, rappelé son ambassadeur accrédité en France pour « consultations ».

    Le diplomate algérien n’a rejoint son poste que trois mois après et ce suite au changement de ton de Paris opéré par la France répondant ainsi favorablement aux vœux souhaités par Alger pour normaliser les relations. Et depuis cette crise les responsables des deux pays prennent soin d’éviter les propos qui pourraient fâcher les uns et les autres leur substituant les déclarations sur les bonnes relations entre les deux parties et leurs intentions d’aller de l’avant pour les densifier et les conforter comme jamais auparavant.

    « Qu’il s’agisse de mémoire, de relations humaines, de consultations politiques ou de projections stratégiques, de coopération économique et d’interactions dans toutes les sphères de travail en commun, la vision rénovée, pleinement respectueuse des souverainetés et de l’équilibre des intérêts, que nous partageons, a le potentiel d’ouvrir à nos deux pays de vastes horizons d’amitié, de convivialité harmonieuse et de complémentarité mutuellement avantageuses », à a indiqué le Président Tebboune dans son message de félicitations à Macron.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi Libre, 08 mai 2022

    #Algérie #France #Macron #Tebboune

  • Algérie. La France va-t-elle renégocier l’accord de 1968?

    Algérie. La France va-t-elle renégocier l’accord de 1968?

    Algérie. La France va-t-elle renégocier l’accord de 1968? – Xavier Driancourt, mémoire, Emmanuel Macron, colonisation,

    L’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driancourt, est revenu sur le détail dans une précédente déclaration qui a suscité une grande polémique dans les milieux politiques et médiatiques lorsqu’il a déclaré que l’Algérie est vue dans les rouages ​​de la prise de décision à Paris comme une affaire intérieure française.

    Après avoir passé en revue sa précédente déclaration, l’ancien diplomate français a déclaré : « L’ambassadeur de France en Algérie traite généralement du passé. Il y a la question de la mémoire, mais il prépare sans doute l’avenir… Quant à notre diplomatie, l’Algérie fait l’objet de notre politique étrangère, au même titre que l’Ukraine ou la Chine. Mais c’est aussi un sujet de politique intérieure, étant donné que 10 % de la population française a un lien avec l’Algérie.

    Driancourt, qui a servi en Algérie en tant qu’ambassadeur à deux reprises, la première entre 2008 et 2012, et la seconde entre 2017 et 2020, a évoqué certains des antécédents qui étaient à l’origine du raisonnement abusif de l’année dernière du président français Emmanuel Marcon lorsqu’il a remis en question l’existence d’une nation algérienne avant l’occupation française en 1830.

    « J’imagine qu’Emmanuel Macron avait un objectif, qui est de réactiver le projet de « traité d’amitié » entre les deux pays, ou du moins de saisir l’opportunité de normaliser les relations avec l’Algérie. Il s’est appuyé sur le rapport de Benjamin Stora. Il a commencé par sa déclaration en 2017, dans laquelle il qualifiait les pratiques coloniales de « crimes contre l’humanité » que la France aurait commis en février 2017, alors qu’il était encore candidat à l’Elysée, mais s’est rendu compte plus tard qu’il n’a reçu aucun « retour » de ses interlocuteurs algériens », a expliqué Driancourt dans une interview au Figaro Vox publiée sur son site d’information.

    « Après la publication du rapport Stora en janvier 2021, le conseiller algérien (à la présidence de la République) en charge des archives et de la mémoire, Abdelmadjid Chikhi, par exemple, a déclaré que (le rapport) est un « problème franco-français » , sans autre commentaire. L’absence de réponse de la partie algérienne a laissé le président (Macron) déçu concernant l’Algérie, d’où les récentes déclarations d’Emmanuel Macron (en octobre 2021) sur le « commerce du dossier de la mémoire » de l’Algérie, a-t-il ajouté.

    Concernant l’opinion des Algériens sur son pays, l’ancien ambassadeur a déclaré : « Pour les Algériens, la France est l’ancien colonisateur que nous critiquons, mais c’est aussi le cousin voisin du pays, où chacun a un frère, une grand-mère, un… C’est aussi un visa, une chaire au lycée français d’Alger ou de la Sorbonne… », mais il a ignoré de dire que beaucoup des problèmes dont souffre l’Algérie aujourd’hui sont hérités de la période sombre de l’occupation française, qui a fait que l’Algérie a reculer à des années-lumière, du fait du vol de ses richesses, de l’appauvrissement et de l’ignorance de ses enfants et de leur exil au bout du monde.

    En revanche, le diplomate français a admis que la politique de son pays envers l’Algérie ces dernières années lui avait fait perdre nombre des privilèges dont il avait bénéficié : « ..en 2008, les entreprises françaises fournissaient 16 % des besoins du marché algérien. , et aujourd’hui le pourcentage est tombé à 10 %. Les décideurs algériens se sont largement tournés vers l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et bien sûr la Turquie et la Chine… ».

    A propos de l’accord de 1968 sur la circulation et le séjour des personnes signé entre l’Algérie et Paris, Driancourt a déclaré : « La circulation et l’installation des Algériens en France ont été négociées à une époque où l’on s’efforçait d’amener de la main-d’œuvre étrangère en France. Il a été renégocié trois fois, mais ses principes de base et ses exceptions au droit commun restent les mêmes. A chaque fois qu’on a voulu changer de fond, on a échoué, et aujourd’hui il va falloir mettre tout l’appareil en discussion, mais on a tendance à ranger des dossiers liés à l’Algérie, et ce point devrait être discuté avec d’autres, pour avoir une vraie vue d’ensemble de notre relation ».

    Echouroukonline, 03/05/2022

    #Algérie #France #Accord_1968 #Macron #Mémoire #Colonisation

  • Pedro Sanchez espionné via Pegasus : L’ombre du Makhzen

    Pedro Sanchez espionné via Pegasus : L’ombre du Makhzen

    Pedro Sanchez espionné via Pegasus : L’ombre du Makhzen – Maroc, Espagne, Margarita Robles, Gonzalez Laya, Emmanuel Macron, Sahara Occidental, Brahim Ghali,

    Le scandale Pegasus connaît un nouveau rebondissement. Les autorités espagnoles ont annoncé lundi que les téléphones portables du premier ministre Pedro Sanchez et de la ministre de la défense Margarita Robles ont fait l’objet d’intrusions à l’aide du Logiciel espion de l’israélien NSO, Pegasus.

    Une annonce qui laisse à penser implicitement, à une fort probable responsabilité du Makhzen, lequel est impliqué dans le ciblage de 50.000 numéros de téléphone appartenant à des militants des droits de l’Homme marocains, sahraouis, algériens, espagnoles et Français, en sus du ciblage de chefs d’États, don notamment le président français Emmanuel Macron.

    Le ministre de la Présidence espagnole, Félix Bolaños a tenu une conférence de presse en urgence à Madrid à travers laquelle il a dénoncé «des faits d’une énorme gravité», soulignant que «le gouvernement n’avait pas simplement des soupçons mais des certitudes». Il a expliqué que «les téléphones portables de Pedro Sanchez et de Margarita Robles avaient été infectés l’an dernier par ce logiciel conçu par la société israélienne NSO et qui fait déjà l’objet de multiples enquêtes dans le monde». La même source a ajouté que «deux intrusions ont eu lieu dans le portable de Pedro Sanchez en mai 2021 et une dans celui de Margarita Robles en juin 2021 », selon Félix Bolaños, soulignant que ces intrusion «permis d’extraire un volume déterminé de données».

    «Nous avons la certitude absolue qu’il s’agit d’une attaque externe, parce qu’en Espagne, dans une démocratie comme la nôtre, toutes les interventions sont effectuées par des organismes officiels et avec une autorisation judiciaire», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que «dans le cas présent, aucune de ces deux circonstances ne s’est produite», poursuivant que «nous n’avons pas le moindre doute qu’il s’agit d’une intervention externe».

    Afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire, le Gouvernement se remet à l’Audience nationale, a-t-il précisé, annonçant le dépôt de plainte auprès de cette juridiction chargée des dossiers d’importance nationale ou internationale, comme les affaires de terrorisme. «Les vérifications se poursuivent pour savoir si d’autres membres du gouvernement espagnol ont également été espionnés avec Pegasus», a annoncé Félix Bolaños. Le quotidien espagnol, El Pais, a révélé qu’à l’aide du logiciel Pegasus, «les hackers ont extrait 2,6 gigas de données du téléphone de Pedro Sanchez et neuf mégas de celui de Margarita Robles». «Le gouvernement ignore encore la nature de l’information volée et son degré de sensibilité. Il s’agit de leurs téléphones officiels, mis à leur disposition par l’État, et non privés », a poursuivi le quotidien.

    Si certains médias mainstream affidés au Makhzen tentent de détourner les regards vers les indépendantistes catalans, il est difficile de ne pas penser à la fort probable implication du régime marocain dans cette affaire, d’autant que les autorités espagnoles ont évoqué une « intervention externe ». Ceci d’autant plus que ces intrusions ont eu lieu au plus haut de la crise diplomatique entre Rabat et Madrid. Une crise que le Makhzen avait provoqué en lâchant 10.000 migrants à la mi-mai 2021 sur les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, après que l’Espagne ait reçu le président Sahraoui Brahim Ghali pour des soins. Le président sahraoui était d’ailleurs arrivé en Espagne le 18 avril 2021 avant de la quitter en juin.

    L’implication du Makhzen est d’autant plus plausible qu’Amnesty international avait mis à nu, l’été dernier, la compromission du Makhzen dans l’affaire de l’espionnage à grande échelle de 50.000 numéros de téléphones appartenant non seulement à des militants des droits de l’Homme, mais aussi des hommes politiques et des chefs d’État, en Algérie, en Espagne et en France. En France d’ailleurs, les numéros du président français Emmanuel Macron et de l’ancien premier ministre Edouard Phillipe s’est retrouvé sur la liste des numéros sélectionnés « par un service de sécurité marocain utilisateur de Pegasus » pour espionnage. Une question demeure cependant. Dans quelle mesure cette affaire d’espionnage risque-t-elle d’affecter la nouvelle lune de miel entre Rabat et Madrid. Pour l’heure, le gouvernement Sanchez hésite à fâcher son allié et refuse de citer l’hypothèse Makhzen. Or, Sanchez, déjà en mauvaise posture en raison d’une abdication caractérisée face au régime marocain et vertement critiquée en Espagne, ne peut ignorer cette possibilité longtemps.

    Salim Abdenour

    La Sentinelle, 04/05/2022

    #Maroc #Espagne #Pegasus #Espionnage #PedroSanchez #MargaritaRobles #GonzalezLaya

  • Espionnage du téléphone de Sanchez: Une étrange coïncidence

    Espionnage du téléphone de Sanchez: Une étrange coïncidence

    Espionnage du téléphone de Sanchez: Une étrange coïncidence – Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Brahim Ghali, Emmanuel Macron, Pegasus,

    Selon les informations officielles, le téléphone portable du président Pedro Sanchez a été espionné en mai 2021, une date qui ne peut être hasardeuse puisqu’elle comporte toute une série d’événements d’une gravité extrême.

    Premièrement, c’est au mois de mai 2021 que l’Elysée a annoncé que le portable du président français Emmnauel Macron a été espionné. Selon l’équipe « Project Pegasus », le Maroc se trouve derrière l’opération. Depuis lors, les relations entre Paris et Rabat sont au froid même si l’on tente de sauver les apparences.

    Deuxièmement. Le 17 mai 2021, le Maroc a ouvert les vannes de l’émigration laissant plus de 10.000 personnes entrer illégalement à la nage au conclave espagnol de Ceuta laissant lieu à une grave crise diplomatique avec Madrid. Une décision motivée par la présence du président sahraoui Brahim Ghali dans un hôpital espagnol pour se soigner du coronavirus. Est-ce de la sorte que les autorités marocaines ont appris que Ghali se trouvait à Logroño? Très probable.

    La question pertinente est : Qui pourrait donc être à l’origine de l’espionnage de Sánchez et Robles ? A qui profite le crime?

    En outre, les rapports de l’époque indiquaient également que d’autres dirigeants mondiaux importants avaient été espionnés depuis le Maroc ces dernières années, comme Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ainsi que Charles Michel, président du Conseil européen, lorsqu’il était Premier ministre belge.

    Manolo Martín, Malaga (Espagne)

    #Espagne #PedroSanchez #Pegasus #Maroc #SaharaOccidental #BrahimGhali #Ceuta

  • 14 chefs d’État ont été espionnés avec le logiciel Pegasus

    14 chefs d’État ont été espionnés avec le logiciel Pegasus

    14 chefs d’État ont été espionnés avec le logiciel Pegasus – Emmanuel Macron, Mohammed VI, Pedro Sanchez, Maroc, NSO Group, Israël, Saad-Eddine El Othmani, Jamal Khashoggi,

    Macron et Mohammed VI font partie des personnes qui ont été espionnées par un logiciel israélien créé par NSO Group.

    Les dirigeants indépendantistes n’ont pas été espionnés avec cet outil. Le Premier ministre, Pedro Sánchez, et la ministre de la Défense, Margarita Robles, ont été les seuls dirigeants espionnés avec Pegasus, l’outil controversé de la firme israélienne NSO Group.

    L’année dernière, avec l’enquête « Project Pegasus » – à laquelle des dizaines de journalistes ont participé avec le soutien d’Amnesty International – on a appris que la liste des personnes susceptibles d’être touchées par le programme d’espionnage comprenait environ 50 000 numéros de téléphone, dont ceux de quatorze chefs d’État, qui avaient été sélectionnés par des clients du groupe NSO comme des personnes d’intérêt. Les pays concernés sont l’Azerbaïdjan, le Bahreïn, le Kazakhstan, le Mexique, le Maroc, le Rwanda, l’Arabie saoudite, la Hongrie, l’Inde et les Émirats arabes unis.

    Au total, la liste contenait les numéros de téléphone de plus de 600 hauts fonctionnaires et hommes politiques de 34 pays. Parmi les dirigeants internationaux espionnés figurent le président français Emmanuel Macron – qui aurait été surveillé par le Maroc -, le président irakien Barham Salih, le président sud-africain Cyril Ramaphosa et l’ancien président marocain Saad-Eddine El Othmani.

    Le programme « Pegasus » a également espionné le roi du Maroc, Mohamed VI, les premiers ministres du Pakistan, Imran Khan, les anciens premiers ministres de l’Égypte, Mostafa Madbouly, du Liban, Saad Hariri, de l’Ouganda, Ruhakana Rugunda, et de la Belgique et président actuel du Conseil européen, Charles Michel. Il a également servi de chien de garde à l’ancien président du Parti du Congrès national indien, Rahul Gandhi.

    Le programme « Pegasus » a également espionné le roi du Maroc, Mohamed VI, les premiers ministres du Pakistan, Imran Khan, les anciens premiers ministres de l’Égypte, Mostafa Madbouly, du Liban, Saad Hariri, de l’Ouganda, Ruhakana Rugunda, et de la Belgique et actuel président du Conseil européen, Charles Michel. Il a également servi de chien de garde à l’ancien président du Parti du Congrès national indien, Rahul Gandhi.

    En outre, il est apparu cette année qu’un logiciel israélien a été utilisé pour espionner la résidence officielle du Premier ministre britannique Boris Johnson dans une attaque qui aurait été perpétrée par les Émirats arabes unis, selon l’enquête du Citizen Lab.

    Espionnage de la famille de Khashoggi

    Des logiciels espions ont également été utilisés pour cibler les téléphones des militants et des journalistes. Amnesty International a constaté que l’utilisation du programme « Pegasus » a « facilité la commission de violations des droits de l’homme à grande échelle dans le monde entier ».

    L’enquête journalistique a également révélé qu’avant et après le meurtre du Saoudien Jamal Khashoggi en octobre 2018 aux mains d’agents saoudiens, le logiciel espion a ciblé des membres de la famille du journaliste. Plus précisément, « Pegasus » avait été installé sur le téléphone de Hatice Cengiz, la fiancée de Khashoggi, quatre jours après son assassinat.

    Pegasus a également espionné le personnel diplomatique américain, ce qui a conduit l’administration Biden à mettre sur liste noire NSO Group, le fabricant du logiciel.

    En Israël, où l’outil a été créé, l’utilisation de « Pegasus » a également fait scandale, après qu’il est apparu, au début de l’année 2022, que la police avait suivi et écouté plusieurs personnalités publiques, dont le fils de l’ancien premier ministre et actuel chef de l’opposition, Binyamin Netanyahou, et des membres de son cercle proche. Ils ont également espionné des directeurs généraux de ministères, des maires, des responsables de manifestations, des activistes, des journalistes et même un témoin dans l’une des affaires de corruption contre Netanyahou.

    Córdoba, 02/05/2022

    #pegasus #maroc #macron #pedrosanchez #espionnage

  • France. Une présidentielle et des questionnements

    France. Une présidentielle et des questionnements – extrême droite, Emmanuel Macron, Marine

    Algériens et Français, écriront-ils une nouvelle page d’histoire aujourd’hui ? La question a toute sa place dans le contexte post-électoral français. Ce pays a presque frôlé le basculement dans une politique xénophobe et franchement anti-algérienne. Mais au final, la raison l’a emporté et les Français ont élu un homme qui a déjà pris pas mal d’initiatives dans le sens de la réconciliation des mémoires.

    Il faut dire à ce propos que ce qui peut empêcher une dynamique économique et politique positive entre Alger et Paris, c’est une instrumentalisation ordurière du passé colonial français en Algérie. Mentir aux Algériens et aux Français, c’est ce qu’aurait fait Marine Le Pen si elle avait gagné avant-hier. Au contraire de la fille du tortionnaire, Emmanuel Macron a décidé de dire une partie de la vérité. Il doit poursuivre sur sa lancée et tout dire, surtout aux Français ! Ces derniers doivent savoir le vrai visage de ce passé.

    Cela étant dit et sachant que M. Macron est libéré des pressions politiques, puisqu’il ne briguera pas un troisième mandat, on peut imaginer que les politiques des deux pays puissent trouver les mots justes pour avancer l’un vers l’autre sans irriter les susceptibilités mutuelles. Il est donc permis d’envisager un petit miracle qui fera dire aux Français ce que les Algériens savent et disent depuis 60 ans. Il reste que ces souhaits sont en réalité des questionnements qui habitent les esprits des citoyens conscients des enjeux des deux côtés de la Méditerranée. En fait, tout le monde voudrait tourner définitivement la page pour en ouvrir une autre sur un avenir peut-être pas rose, mais en tout cas, beaucoup moins traumatisant que le passé commun.

    À bien analyser son premier mandat sur les questions mémorielles, on est amené à conclure qu’Emmanuel Macron entend donner une autre dimension aux relations algéro-françaises. Il ne veut pas les confiner à de simples transactions commerciales. Cela suppose donc que le président français ne vendra ni n’achètera des marchandises. Lui, fait de la politique. Il vient avec un projet, des idées et une volonté de construire un avenir commun. C’est tant mieux pour les deux sociétés qui voudraient se voir autrement que comme de simples commerçants pour les uns et des clients pour les autres.

    Contrairement à ses prédécesseurs, M. Macron développe en direction de l’Algérie un discours à contenu politique et historique. Cela suffit-il à en faire une sorte d’homme providentiel ? La réponse est bien entendu «non». Quel que soit son engagement, son intérêt premier est de servir son pays. Il faut lui faire admettre que cet intérêt est justement dans la transmission de l’Histoire telle qu’elle s’est produite.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 26/04/2022

    #Algérie #France #Macron #Mémoire



  • Nice: un prêtre et une sœur poignardés dans une église

    Nice: un prêtre et une sœur poignardés dans une église

    Nice: un prêtre et une sœur poignardés dans une église – Eglise Saint-Pierre d’Arène, Krzyzstof Rudzinski, Emmanuel Macron,

    AA / Paris / Ümit Dönmez

    Un prêtre et une religieuse ont été victimes d’une attaque au couteau, dimanche matin, dans une église de Nice, dans le sud de la France.

    Selon l’information partagée sur les réseaux sociaux par le ministre de l’Intérieur et confirmée par le parquet de Nice, les faits se sont déroulés dans l’église Saint-Pierre d’Arène, située dans le sud de la ville.

    La presse locale a indiqué que l’agression a eu lieu vers dix heures du matin, avant le début du service dominical et que le prêtre Krzyzstof Rudzinski, âgé de 57 ans et d’origine polonaise, a été la première victime de l’assaillant qui lui a asséné plusieurs coups de couteau avant de s’attaquer à une sœur âgée de 72 ans. Cette dernière a subi des blessures légères, selon des sources concordantes.

    Les deux victimes ont été rapidement prises en charge par les sapeurs-pompiers et leur pronostic vital ne serait pas engagé, selon une information de « Nice Matin », confirmée par le ministre de l’Intérieur.

    « Une agression a eu lieu ce matin dans une église à Nice. Le prêtre est blessé. Pas de pronostic vital engagé. Solidarité avec les paroissiens et merci aux forces de l’ordre qui ont interpellé rapidement l’auteur. Le Préfet est sur place », a précisé Gérald Darmanin, dans une publication sur Twitter.

    Le magazine Le Point a indiqué que l’agresseur aurait crié « Il faut tuer Macron », lorsqu’il est entré dans l’église dans le but de mener son attaque.

    Éric Ciotti, député Les Républicains (LR) des Alpes-Maritimes et ancien candidat à la primaire du parti de droite pour l’élection présidentielle en cours, s’est rendu sur place pour apporter son « soutien à la communauté catholique ».

    « Extraordinaire courage de la sœur Marie-Claude qui est intervenue alors que l’agresseur continuait de poignarder le père Christophe. Elle lui a arraché le couteau tout en étant blessée à l’avant-bras », a indiqué le législateur niçois, dans une publication sur Twitter.

    Anadolou Agency, 24/04/2022