Étiquette : Emmanuel Macron

  • Algérie – France : Jean-Yves Le Drian à Alger

    Algérie – France : Jean-Yves Le Drian à Alger – Russie, Ukraine, gaz, Emmanuel Macron, Comité intergouvernemental de haut niveau, CIHN,

    Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, effectue en principe depuis hier une visite de deux jours en Algérie.

    Une visite qui n’a pas été annoncée, à l’heure où nous mettons sous presse, ni par Alger, ni par Paris. En tout cas, cette visite intervient dans un contexte international marqué par la guerre qui fait rage depuis un mois et demi maintenant entre la Russie et l’Ukraine. Une guerre qui a des retombées sur le monde entier et, dans ce cas précis, il n’y a qu’à voir la hausse vertigineuse des prix des hydrocarbures (pétrole et gaz). L’Europe qui dépend dans une large mesure de l’approvisionnement en gaz russe craint par-dessus tout cette arme que pourrait utiliser Moscou contre les Européens qui ont pris faits et cause pour l’Ukraine en accentuant les sanctions contre la Russie.

    D’ailleurs, dans ce contexte de tension et d’inquiétude, l’Algérie n’a eu de cesse de rassurer ses partenaires européens sur la poursuite de leur approvisionnement en gaz conformément à ses engagements contractuels. Les délégations espagnoles et italiennes ont, d’ailleurs, multiplié les visites à Alger ces dernières semaines. L’Algérie et l’Italie ont signé un nouveau contrat gazier. Un contrat à travers lequel l’Algérie va augmenter la quantité de gaz exporté vers l’Italie. C’est dans ce contexte précis qu’intervient la visite de Jean-Yves Le Drian à Alger. Il sera sûrement question entre les deux parties d’évoquer de nombreuses questions qui agitent le monde actuellement ainsi que les relations bilatérales. La France est un des rares pays européens qui a, à travers son Président Macron maintenu les canaux de dialogue avec Moscou. De son côté, l’Algérie ne s’est pas positionnée dans le camp occidental, tout en affichant une certaine prudence. En quelques mois seulement ce sera la troisième visite du chef de la diplomatie française en Algérie. La dernière visite remonte au mois de décembre dernier alors que les relations entre les deux pays traversaient une forte zone de turbulences. Une crise née des propos malveillants du Président Emmanuel Macron à l’égard de l’Algérie.

    Macron est alors allé jusqu’à douter de l’existence de la nation algérienne. C’en était trop pour Alger qui a de suite rappelé son ambassadeur en France pour consultations. Il est resté trois mois à Alger avant de revenir à son poste suite à la baisse de la tension entre les deux pays suite aux efforts consentis par les Français qui ont fait leur mea culpa. Mais malgré cette baisse de la tension, les relations entre Paris et Alger sont toujours tumultueuses et évoluent en dents de scie. Preuve en est que le Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) a dû, à maintes reprises, reporter ses réunions à cause des brouilles entre les deux parties. Des brouilles qui portent sur les aspects économiques et politiques ainsi que sur des dossiers relevant de l’Histoire. Cette visite de Le Drian, qui intervient entre les deux tours de la présidentielle française, va peut-être permettre de dépoussiérer quelques dossiers.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi libre, 14/04/2022

  • Médias américains. Marine Le Pen, une Trump à la française?

    Médias américains. Marine Le Pen, une Trump à la française? – Ukraine, présidentielle française, Emmanuel Macron,

    Les médias américains, très préoccupés par la guerre en Ukraine, soulignaient dimanche soir combien l’issue de la présidentielle française, opposant le pro-UE et pro-Otan Emmanuel Macron à la nationaliste Marine Le Pen, pouvait peser sur l’unité du camp occidental face à Moscou. Revue de presse.

    Concentrés sur la guerre en Ukraine et la politique intérieure, les médias américains ne se sont pas étendus sur l’élection présidentielle en France. Sur CNN, en début de soirée dimanche 10 avril, le résultat du premier tour faisait l’objet de quelques phrases dans le bandeau en bas de l’écran. Sur les sites des grands journaux, une poignée d’articles résumaient l’issue du scrutin et livraient des clés d’analyse. Du point de vue américain, la France est d’abord un morceau d’Europe. La course à l’Elysée permet donc de tester la température politique d’un continent encore marqué par le Brexit. « Avec la guerre qui fait rage en Ukraine et l’unité occidentale qui risque d’être mise à l’épreuve à mesure que les combats continuent, la solide performance de Mme Le Pen a démontré l’attrait durable des courants nationalistes et xénophobes en Europe », écrit ainsi le New York Times.

    Le quotidien note qu’ »une France anti-Otan et davantage pro-Russie, dans le cas d’une victoire de Le Pen, causerait de profondes inquiétudes dans les capitales alliées, et pourrait fracturer la réponse transatlantique à l’invasion russe de l’Ukraine ». Plusieurs journaux reviennent sur le profil de la candidate du Rassemblement national, souvent comparée à l’ex-président isolationniste Donald Trump. Ses accointances avec le Kremlin font l’objet d’une attention particulière. CNN rappelle ainsi que Marine Le Pen « a été une fervente admiratrice de Vladimir Poutine ».

    Et d’ajouter : « Le Pen a rendu visite au président russe lors de sa campagne de 2017, mais, cette fois, à la suite de l’attaque de la Russie sur son voisin, elle a été forcée de retirer un tract arborant une photo d’elle et de Poutine prise lors de ce déplacement. » Pour Dominic Thomas, chroniqueur européen de CNN, c’est là le talon d’Achille de la candidate d’extrême droite : « Elle aura du mal à convaincre l’électorat de ses compétences en politique étrangère, étant donné ses liens de longue date avec la Russie. »

    Le Washington Post explique qu’à l’inverse, Emmanuel Macron « a endossé un rôle international plus important pendant la guerre en Ukraine, en servant d’interlocuteur à Vladimir Poutine et de porte-voix à l’Union européenne et à l’Otan. L’invasion russe a secoué le sentiment européen de sécurité. En position de leader en temps de guerre, Macron a donc d’abord vu sa cote de popularité augmenter. Mais cette poussée semble s’être évaporée lors des deux dernières semaines (…). »

    Les points forts d’un candidat peuvent en effet se révéler être aussi des handicaps, comme le souligne le Wall Street Journal. « Les conseillers (d’Emmanuel Macron) à l’Elysée disaient qu’il était trop occupé à téléphoner au président Biden et à son homologue russe Vladimir Poutine à propos de la guerre en Ukraine pour faire campagne sur le terrain ou débattre avec ses rivaux. »

    « Mme Le Pen, pendant ce temps-là, a traversé le pays de long en large, tenant des meetings dans des petits villages. Sa campagne très disciplinée s’est concentrée sur la plaie économique qu’est l’inflation galopante tout en s’éloignant de la rhétorique enflammée qui a défini le clan Le Pen pendant des années sous le règne de son père, Jean-Marie, condamné pour discours antisémite. »

    Le Carrefour d’Algérie, 11/04/2022

    #France #MarineLePen

  • Pour sa réélection Macron compte d’abord sur ses mérites

    Pour sa réélection Macron compte d’abord sur ses mérites

    Pour sa réélection Macron compte d’abord sur ses mérites – Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Éric Zemmour, Valérie Pécresse,

    Comme lors de la présidentielle précédente, la gauche française n’aura pas de candidat au deuxième tour. C’est pourtant à elle, ou plus exactement à sa réserve de voix, qui reste importante, qu’il reviendra le 24 avril prochain de décider qui des deux finalistes de droite sera élu président de la République. Si ses forces actuelles ne lui permettent plus de faire accéder au deuxième tour l’un des candidats se réclamant d’elle, elle en conserve toutefois assez pour faire élire qui elle veut du camp opposé. C’était déjà le cas en 2017, mais ça l’est plus encore aujourd’hui, où les chances de l’extrême droite d’arriver au pouvoir se sont accrues dans l’intervalle.

    On dirait qu’à mesure que la droite étend son influence dans l’opinion, ce qu’elle fait bien sûr au détriment de la gauche, plus cette dernière, comme par compensation, est confortée dans son rôle d’arbitraire de ses divergences internes. Emmanuel Macron et Marine Le Pen ne seront pas départagés par les seules voix encore indécises appartenant à la droite, à supposer qu’il ne leur en manque aucune de celles qui se sont portées sur eux au premier tour, pour la bonne raison qu’elles ne sont pas suffisantes pour faire balancer en faveur de l’un ou de l’autre.

    Au bout du compte, et ce n’est pas là le moindre des paradoxes de cette présidentielle, ce sont les électeurs de Jean-Luc Mélenchon qui sont à même de faire, ou à l’inverse de ne pas faire, le prochain président de la République. On sait quelle a été la consigne de leur candidat au soir du premier tour : ne pas donner une seule voix à la candidate d’extrême droite. Ils peuvent la suivre strictement aussi bien en votant Macron qu’en s’abstenant, ou qu’en votant blanc. Il est d’ailleurs prévu que la consigne soit précisée d’ici le 24 avril. Elle le sera probablement en fonction des propositions du président sortant en direction des couches sociales dont Mélenchon et les autres candidats de gauche ont été dans cette élection les représentants.

    Le président sortant étant considéré comme franchement à droite sur le plan économique, il lui faudra lâcher du lest s’il veut qu’une partie significative de cette réserve de voix lui revienne, quand bien même il serait certain qu’aucune de celles-ci n’irait à sa rivale. Le seul effort qu’il ait fait en ce sens, c’est de faire baisser d’une année l’âge de départ à la retraite, le faisant passer de 65 à 64 ans. Il ne semble pas que ce soit assez pour pousser les électeurs de gauche à lui donner massivement leurs voix, d’autant que Le Pen est plus coulante en la matière, et qu’elle-même n’est pas loin de se considérer de gauche, sur ce point comme sur d’autres.

    Que Macron soit peu enclin à faire des concessions à cet électorat précis, qui pourtant est de taille à faire la différence, c’est qu’il se refuse à en appeler au front républicain. Mieux, il estime que ce n’est pas à ce dernier qu’il doit son élection de 2017. Il se garde de dire ce qui en fait l’a fait élire alors, mais il n’est pas difficile de deviner qu’il met cela sur le compte de ses mérites personnels, et notamment à ceux d’entre eux qui lui ont permis d’écraser sa rivale dans leur débat du deuxième tour. Macron pense que ce sont ses qualités intellectuelles, supérieures à celles de sa rivale, qui ont convaincu une majorité de Français de voter pour lui en 2017, et que ce sont elles qui tout naturellement vont le faire réélire. Car il ne doute pas qu’il ridiculisera Le Pen comme il y a cinq ans.

    ————————————————————

    Dons

    Désemparée, humiliée et ridiculisée au soir du 10 avril avec un score en dessous de la barre des 5 % de voix au premier tour de l’élection présidentielle, synonyme de remboursements des frais de campagne par l’État, la droite française tente tant bien que mal de justifier ses résultats. Dans la ligne de mire des instances des Républicains, le parti d’Éric Zemmour qu’ils accusent d’être responsable d’avoir poussé l’électorat de droite au vote utile pour Emmanuel Macron, en faisant croire à une possible victoire de leur candidat.

    Le sondage Qotmii relayé par les partisans d’Éric Zemmour juste avant le premier tour aurait ainsi précipité la déconfiture de Valérie Pécresse. Pour certains cadres des Républicains, c’est certain : ce sondage, devenu viral en quelques heures sur les réseaux sociaux et qui plaçait le candidat de Reconquête ! au deuxième tour devant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, aurait entraîné une réaction chez les électeurs LR, lesquels ont préféré voter utile au dernier moment et ont placé un bulletin Macron dans l’urne. Surtout que dimanche, Valérie Pécresse qui est passée sous la barre fatidique des 5 % (4,8 %) et est désormais contrainte de rembourser cinq millions d’euros alors qu’Éric Zemmour a, lui, recueilli 7,1 % des voix.

    Celle qui affiche le plus haut patrimoine parmi les candidats à la présidentielle avec 9,7 millions d’euros d’avoirs, lance aujourd’hui un appel aux dons pour tenter d’éponger la dette de la campagne. «J’ai besoin de votre aide d’urgence (…) La situation financière de ma campagne est désormais critique», déclarait-elle au siège des Républicains. «Nous n’avons pas atteint les 5 % qui nous permettraient d’obtenir les 7 millions de remboursement de l’État que nous escomptions». Pour les candidats sous ce seuil fatidique, le remboursement ne s’élève qu’à 800 000 euros. «Les Républicains ne peuvent pas faire face à ces dépenses», souligne-t-elle dans ce message, ajoutant qu’elle s’est «personnellement endettée à hauteur de 5 millions d’euros». C’est pourquoi la présidente de la région Île-de-France, qui a appelé à voter Emmanuel Macron au second tour, «lance un appel national aux dons».

    Valérie Pécresse en appelle «à tous ceux qui m’ont apporté leur suffrage, mais aussi à tous ceux qui ont préféré hier (dimanche) le vote utile. Et enfin, à tous les Français qui sont attachés au pluralisme politique et à la liberté d’expression» pour l’aider à boucler ses comptes de campagne d’ici au 15 mai. Il est possible de faire une donation en ligne sur le site de la candidate. «Il en va de la survie des Républicains et au-delà, de la survie de la droite républicaine», alerte-t-elle. Il n’est toutefois pas certain que les Français, qui sont de plus en plus confrontés à la précarité et qui doivent faire face à de multiples hausses des prix dans tous les secteurs, soient beaucoup à compatir avec une millionnaire faisant partie de la caste des plus riches.

    Reste à voir surtout si cette dette mettra réellement le parti Les Républicains en danger ou si ce dernier laissera finalement sa candidate se débrouiller seule pour régler la dette de sa mauvaise campagne.

    Le jour d’Algérie, 13/04/2022

    #France #Elections #Présidentielle #Macron #Marinelepen #Pécresse #Melenchon



  • Présidentielle en France: Percée inquiétante de l’extrême droite

    Présidentielle en France: Percée inquiétante de l’extrême droite

    Présidentielle en France: Percée inquiétante de l’extrême droite- Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Eric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon,

    Comme il y a cinq ans, les Français vont devoir choisir à nouveau entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour diriger leur pays durant un quinquennat. Comme en 2017, le premier tour de la présidentielle en France a accouché du même résultat, avec Emmanuel Macron en tête et la présidente du Rassemblement national (RN, extrême droite) derrière. Il y a cinq ans,

    Emmanuel Macron avait gagné et cette fois, le 24 avril prochain, il affrontera à nouveau la fille de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle pour un nouveau mandat à la tête de la France. Le Président sortant a obtenu 28 % des voix contre 23,1 % pour la candidate d’extrême droite et 21,7 % des suffrages exprimés alors qu’Eric Zemmour, l’autre candidat de l’extrême droite, n’a obtenu que 7 %. L’ex-polémiste, qui a banalisé le discours extrémiste et anti-immigration en France, s’est félicité d’avoir obtenu un tel score pour une première tentative dans la course à l’Elysée. Il a souligné que deux millions de Français ont voté pour lui, ce qui représente beaucoup dans un pays où l’extrême droite s’est nettement renforcée depuis la présidentielle de 2002 où Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national qui deviendra plus tard Rassemblement national, avait créé la surprise en arrivant au second tour. Anne Hidalgo, la candidate du Parti socialiste a obtenu moins de 2 % (1,8 %). Elle a appelé à voter Emmanuel Macron alors qu’Eric Zemmour a demandé à ses partisans de choisir le bulletin de Marine Le Pen.

    Pour Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise (extrême gauche), et contrairement à 2017 où il n’avait pas donné de consigne de vote, il a été clair cette fois.

    L’extrême droite grignote encore du terrain

    Il a appelé publiquement à ne donner aucune voix à la fille de Jean-Marie le Pen. « Il ne faut pas donner une seule voix à Madame Le Pen », a-t-il lancé dans un discours prononcé devant ses partisans après la publication des résultats. La candidate du parti Les Républicains (droite) Valérie Pécresse a créé la surprise en arrivant 5e derrière Eric Zemmour avec moins de 5 % des voix (4,7 %). « Je voterai Emmanuel Macron pour empêcher l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen et le chaos qui en résulterait », a-telle déclaré après la publication des résultats préliminaires du premier tour.

    Mme Pécresse a estimé que « l’extrême droite n’a jamais été aussi près de l’emporter », en accusant le Président sortant d’avoir « joué avec le feu ». Le premier tour de la présidentielle française consacre le fort recul des partis traditionnels qui ont dominé la vie politique française pendant des décennies, le PS (gauche) et les Républicains (droite), dont les candidats ont obtenu ensemble des voix. Ce scrutin marque aussi la percée inquiétante de l’extrême droite en France, avec deux candidats dans les cinq premières places au premier tour.

    Marine Le Pen et Eric Zemmour totalisent ensemble 30 % des voix exprimées ce dimanche 10 avril, soit plus que le score du Président sortant Emmanuel Macron (28 %), ce qui n’était pas le cas en 2017 où la présidente du Rassemblement national était pratiquement la seule représentation de ce courant. A ces deux-là, il faut ajouter les 2 % de voix obtenus par le candidat souverainiste à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan qui a appel

    Le Midi Libre, 11/04/2022

  • Algérie-France : rien ne changera

    Algérie-France : rien ne changera

    Algérie-France : rien ne changera – élections présidentielles, Emmanuel Macron, Marine Le Pen,

    L’issue des résultats du premier tour de l’élection présidentielle en France, l’on peut aisément constater que le bateau France tangue entre deux visions contradictoires quant à la vision que nourrit l’un et l’autre vainqueur des consultations électorales de dimanche dernier. Dans cette contradiction, il y a bien entendu l’idée que se fait M. Macron d’un côté et Mme Le Pen de l’autre, des rapports avec l’Algérie, une ancienne colonie française, mais également une véritable exception dans la politique étrangère de l’Elysée.

    On pourrait certainement y voir des divergences fondamentales, susceptibles de jeter un froid sidéral dans les relations entre l’Algérie et la France en cas de victoire de Marine Le Pen. Mais d’un autre côté, il ne faut pas croire que les deux pays ouvriraient une ère d’entente parfaite et sans nuages, en cas de victoire d’Emmanuel Macron, le 24 avril prochain. L’expérience du premier mandat du président sortant, comme celle acquise avec ses prédécesseurs, nous renseigne sur tout l’intérêt que porte la France, qu’elle soit de droite ou de gauche, au plus grand et «appétissant» marché d’Afrique du nord.

    Bien entendu, les présidents, Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères qui foulent le sol algérien ne cessent d’affirmer que leur pays est le plus important investisseur étranger en Algérie. Ainsi, en cas de reconduite du président Macron, les mêmes ministres ou d’autres tenteront de mettre en exergue «l’attitude très positive des opérateurs français». Leurs vis-à-vis algériens sont censés comprendre que les hommes d’affaires de l’Hexagone ont le cœur sur la main, dès qu’il est question d’Algérie.

    Le scénario est certes bien huilé, mais à force de nous le servir au lendemain d’élections présidentielles ou de changement de majorité, nous l’avons appris par cœur. Les Algériens et leurs illustres « observateurs » peuvent raconter le séjour des nouveaux ministres français à la minute près. Cela sans parler des propos gentils qu’adressera l’hôte de l’Algérie aux opérateurs algériens, les encourageant, bien entendu, à fructifier leur affaires avec leurs partenaires français. Ces derniers seront du voyage et pas plus tard qu’à l’été prochain où une importante rencontre est programmée au niveau des deux Premiers ministres. Celui de France, (on avance le nom de Christine Lagarde dans le cas d’un second mandat pour M. Macron) soulignera la volonté de son gouvernement de développer un partenariat gagnant-gagnant. aura à cœur de réussir la première partie du « gagnant-gagnant ». Celle qui la concerne bien sûr. C’est son métier.

    Ainsi va la politique entre l’Algérie et la France…

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 11/04/2022

    #Algérie #France #Elections_présidentielles #Macron

  • Marine Le Pen veut sanctionner le port du voile par une “amende”

    Marine Le Pen veut sanctionner le port du voile par une “amende” – Guadeloupe, Emmanuel Macron, Ukraine, Marion Maréchal, Eric Zemmour, François Bayrou,

    La candidate a la présidentielle française connue pour son hostilité envers l’Islam, les musulmans et les immigrés, Marine Le Pen, a dit jeudi qu’elle désirait interdire le port du “voile” dans l’espace public et qu’elle le sanctionnerait par une “amende”.

    “On n’est pas arrêté dans la rue, on aura une contravention de la même manière qu’il est interdit de ne pas mettre sa ceinture de sécurité. Et il me semble que la police arrive très bien a faire appliquer cette mesure”, a affirmé sur RTL la candidate d’extrême droite.

    Lutte contre les “idéologies islamistes”

    “C’est tout a fait applicable, c’est encore une fois une mesure que les Français demandent”, car “dans les vingt dernières années, ce voile a été utilisé par les islamistes comme un uniforme et comme une démonstration de l’avancée du fondamentalisme islamiste”, a fait valoir la candidate du Rassemblement national, qui ne compte plus en revanche interdire le port de la kippa, selon BFMTV.

    Marine Le Pen prise a partie en Guadeloupe

    La candidate du parti de l’extrême droite Rassemblement national Marine Le Pen et ses équipes ont été bousculées “assez violemment” par des manifestants, samedi soir.

    Des manifestants présentés comme nationalistes ont perturbé ce samedi soir une émission que Marine Le Pen était en train d’enregistrer a son hôtel au Gosier en Guadeloupe, son entourage parlant de manifestants “d’extrême gauche” qui l’ont “bousculée assez violemment”, a rapporté BFMTV.

    “Vingt manifestants d’extrême gauche nous ont bousculés assez violemment”, a rapporté l’entourage de la candidate du Rassemblement national a l’élection présidentielle. Son attachée de presse a rapporté avoir reçu “un coup dans le dos”. Ils ont aussi “arraché le micro” que portait la candidate.

    Le plateau où Marine Le Pen finissait d’enregistrer une émission en duplex qui doit être diffusée dimanche sur France 3 “a été envahi par des militants de plusieurs organisations nationalistes de Guadeloupe”, dont l’Alliance nationale Guadeloupe (ANG).

    Sur les images diffusées par la chaîne, on peut voir le garde du corps de Marine Le Pen la prendre contre lui tandis qu’elle baisse la tête pour se protéger. Elle a été rapidement évacuée du plateau sur lequel Guadeloupe La Première devait l’interroger en direct.

    Les manifestants, qui scandaient “dehors”, “raciste” selon les images de nos équipes sur place, ont quitté d’eux-mêmes les lieux, a indiqué ensuite la direction de l’hôtel.

    “Les Guadeloupéens (…) ne veulent pas de cette personne”

    Parmi eux se trouvait Laurence Maquiaba qui a expliqué avoir voulu “empêcher” que le message de Marine Le Pen ne soit “diffusé a grande écoute”.

    “Les Guadeloupéens, malgré l’accueil savamment orchestré, ne veulent pas de cette personne (…) et d’un parti qui n’a pas changé du tout”, a-t-elle ajouté.

    Marine Le Pen était arrivée sans encombre en Guadeloupe, où elle venait pour la première fois alors que son père n’avait jamais pu s’y rendre en campagne.

    Marine Le Pen: «Macron se sert de la guerre en Ukraine pour faire peur aux Français»

    Marine Le Pen a estimé ce dimanche qu’Emmanuel Macron opérait une “manipulation” de la population et accusé le chef de l’Etat français de “se servir de la guerre en Ukraine pour faire peur aux Français”.

    “Ce sommet de Versailles a révélé la manipulation opérée par le président de la République française”, a lancé lors de l’émission BFM Politique la présidente du Rassemblement national (RN).

    “C’est passé relativement inaperçu mais le président de la République a répondu a deux types de médias, des médias français a qui il a dit d’un air extrêmement sérieux et grave qu’il était très pessimiste sur l’issue des négociations et il a répondu aux médias anglo-saxons en disant qu’il était très optimiste sur l’issue avec un grand sourire”, a poursuivi Marine Le Pen.

    “Ca veut dire que le président de la République se sert de la guerre en Ukraine pour faire peur aux Français parce qu’il pense que la peur peut lui bénéficier et moi je suis extrêmement sévère a l’égard de ce type de comportement, parce qu’on ne manipule pas l’opinion publique avec des sujets aussi importants, aussi graves que la guerre”, a-t-elle accusé.

    Marion Maréchal votera pour Marine Le Pen si…

    Marion Maréchal a affirmé mardi qu’elle voterait “sans hésitation” pour Marine Le Pen si celle-ci parvenait au second tour de la présidentielle française face a Emmanuel Macron.

    Alors qu’elle s’est officiellement ralliée dimanche a Eric Zemmour, la nièce de la candidate RN a l’élection a rappelé que son adversaire est le chef de l’Etat.

    Marion Maréchal, qui a rallié dimanche Eric Zemmour, a affirmé mardi qu’elle voterait “sans hésitation” pour Marine Le Pen si celle-ci parvenait au second tour de l’élection présidentielle face a Emmanuel Macron, mais défendu la capacité de son candidat a “affaiblir le cordon sanitaire” entre la droite et l’extrême droite, selon Europe 1. L’ancien députée du Front national (devenu Rassemblement national) a indiqué sur BFMTV qu’elle voterait “sans aucune hésitation pour Marine Le Pen” si la candidate du RN était au second tour face au président sortant. “L’adversaire c’est Emmanuel Macron”.

    Un choix “politique” et pas personnel

    “A terme, l’idée sera de devoir se rassembler notamment dans la construction d’une future majorité présidentielle” aux élections législatives en juin, a fait valoir la nouvelle recrue du candidat d’extrême droite, réprouvant a cet égard les critiques du RN sur le “programme de guerre civile” et “de brutalité” d’Eric Zemmour qui sont des “arguments utilisés par la gauche”.

    Marion Maréchal a expliqué que son choix était d’abord “politique” et pas personnel. “Ma motivation n’est pas uniquement d’embêter tata”, a-t-elle ironisé, alors que “certains aimeraient déporter ce choix sur cette question (personnelle) là, ce qui éviterait d’avoir a parler du fond, de la ligne ou du bilan, ou des échecs passés”.

    La nièce de Marine Le Pen officialise son soutien a Eric Zemmour

    C’est désormais officiel. La nièce de Marine Le Pen, Marion Maréchal, annonce ce dimanche dans Valeurs Actuelles se rallier a un autre candidat a l’élection présidentielle, Eric Zemmour.

    On la savait attendue au meeting d’Eric Zemmour ce dimanche a Toulon. Marion Maréchal, nièce de Marine Le Pen, a finalement officialisé son ralliement au candidat a l’élection présidentielle dans les colonnes de Valeurs Actuelles peu avant.

    “J’ai pris la décision de soutenir Eric Zemmour pour l’élection présidentielle”, indique Marion Maréchal. “Je rejoins le candidat que je considère aujourd’hui être le mieux placé pour mener les idées que j’ai toujours défendues a la victoire (…) Aujourd’hui, je considère qu’Eric Zemmour est le mieux placé pour se qualifier et créer la surprise au second tour”.

    Eric Zemmour a présenté sa nouvelle recrue dans le cadre de la course a la présidentielle a l’occasion de son meeting au zénith de Toulon ce dimanche, où près de 8.000 personnes sont présentes, selon France Bleu Provence.

    «La pauvre Marion est transformée en sorte de bouée de sauvetage d’une campagne qui est en train de s’effondrer sur elle-même», a tancé samedi Marine Le Pen avant un meeting a Aigues-Mortes (Gard).

    Marine Le Pen “ne regrette rien” de ses liens avec Vladimir Poutine

    La candidate de l’extrême droite Marine Le Pen a dit “ne regretter rien” de ses liens avec le président russe Vladimir Poutine et juge “irresponsables” les propos du ministre de l’Economie Bruno Le Maire dans lesquels il promet de provoquer l’effondrement de l’économie russe.

    Face aux différents appels pour nommer différentes personnalités comme Hubert Védrine ou Nicolas Sarkozy a un poste de médiateur, Marine Le Pen s’y oppose.

    “Je considère que c’est au président de la République de mener la diplomatie française. Je considère Emmanuel Macron comme un ennemi politique (…) il n’en demeure pas moins qu’il est le président de la République”, assure-t-elle sur le plateau de BFMTV.

    Elle explique par ailleurs qu’elle veut garder les canaux ouverts, et salue donc les discussions qui se poursuivent entre Vladimir Poutine. Accusée d’être proche de Vladimir Poutine, elle a assuré que le président russe a eu “tort”, et que sa décision d’envahir l’Ukraine est “inadmissible”. “Il a franchi une ligne rouge”, déclare la candidate.

    Questionnée sur sa relation avec lui, Marine Le Pen assure que le président russe n’est “plus tout a fait le même” qu’il y a 5 ans, mais qu’elle ne “regrette rien”. Dans le contexte actuel, elle explique qu’elle ne referait pas un voyage au Kremlin, comme elle l’avait fait par le passé.

    Elle s’oppose a l’entrée de l’Ukraine dans l’UE

    Alors que l’Ukraine, par l’intermédiaire de son président Volodymyr Zelensky, a officiellement demandé son intégration dans l’Union européenne, Marine Le Pen s’y oppose.

    “Je suis opposée a tout élargissement de l’Union européenne. C’est impossible, il faut des années et des années pour engager le processus de négociations et arriver a l’adoption de l’entrée dans l’Union européenne”, explique la candidate du Rassemblement national.

    Elle reconnaît cependant que cette demande est “légitime” de la part du président ukrainien.

    Pour elle, les propos de Bruno Le Maire sont “irresponsables”

    Après les propos de Bruno Le Maire, qui clamait mardi matin vouloir mener une “guerre économique et financière totale” a la Russie. S’il est revenu sur ses propos, assurant qu’il n’y a pas de conflit entre Paris et Moscou, Marine Le Pen estime que ces propos sont dangereux.

    “Je crois que les propos de Bruno Le Maire sont irresponsables. (…) Il ne faudrait pas que, sans le vouloir, nous soyons considérés par ces déclarations comme cobelligérants”, déclare-t-elle.

    Expliquant que les sanctions économiques n’ont pas été efficaces en 2014 et que les conséquences pour les Français seraient trop importantes, Marine Le Pen espère que Vladimir Poutine va changer d’avis et déposer les armes dans le conflit en Ukraine.

    François Bayrou a la rescousse de Marine Le Pen

    Le président du MoDem et maire de Pau, François Bayrou, a annoncé qu’il accorderait son parrainage a Marine Le Pen, peinant a rassembler ses 500 signatures.

    Le président du Mouvement démocrate et maire de Pau, François Bayrou, a l’origine d’une initiative pour aider les candidats qui ont du mal a recueillir des parrainages nécessaires a la présidentielle, a décidé de voler au secours de Marine Le Pen pour “sauver la démocratie”, a rapporté France 24.

    “Je ne peux pas défendre devant mes concitoyens de toutes opinions l’idée que le président de la République française serait élu dans une élection de laquelle les principaux candidats seraient exclus”, a expliqué Bayrou, qui est a l’origine d’une initiative de “banque des parrainages” regroupant selon lui près de 400 élus.

    “Merci a François Bayrou de m’accorder son parrainage pour l’élection présidentielle. Malgré nos désaccords politiques, sa démarche vise a faire vivre notre démocratie: j’invite les maires de France a parrainer l’ensemble des candidats en difficulté”, a écrit Marine Le Pen sur Twitter.

    Selon le dernier décompte du Conseil constitutionnel français publié jeudi, il en manque au moins entre 80 et 90 a Marine Le Pen et a Eric Zemmour, alors que Jean-Luc Mélenchon, un temps a la peine, a finalement recueilli le nombre de signatures nécessaires.

    Faute de parrainages, Marine Le Pen suspend sa campagne

    Chaque minute compte pour le Rassemblement national (RN). A un peu plus d’une semaine de la clôture par le Conseil constitutionnel de la récolte des parrainages nécessaires pour permettre aux candidats de se présenter a l’élection présidentielle, Marine Le Pen a décidé de suspendre temporairement sa campagne de terrain.

    Comme l’a appris BFMTV ce mardi, cette suspension durera le temps que les 500 signatures n’ont pas été récoltées par le parti d’extrême droite. Conséquence directe de cette décision: une conférence de presse sur l’éducation qui devait avoir lieu ce mercredi, ainsi qu’un déplacement dans la Somme samedi, sont annulés.

    Un appel et des signatures manquantes

    De manière officielle, le Conseil constitutionnel indique que pour l’heure, Marine Le Pen dispose de 366 parrainages. Invitée ce mardi matin sur RTL, la candidate a indiqué qu’il lui restait “une quarantaine” de signatures a récolter, critiquant vivement un système qui “sert d’arme politique contre ceux qui dérangent” selon elle.

    Elle s’est en outre dite “extrêmement inquiète” et prête a utiliser la réserve de parrainages d’élus mise en place par François Bayrou.

    Lundi, la candidate d’extrême droite avait lancé un appel aux maires afin de leur demander leur parrainage.

    Echouroukonline, 07/04/2022

    #France #Elections_présidentielles #Candidats #Marine_le_pen

  • Zemmour menace de saisir les maisons des dirigeants africains

    Zemmour menace de saisir les maisons des dirigeants africains – Migration, reprendre les clandestins, Eric Zemmour, bloquer les envois d’argent,

    PARIS, 23 mars (Reuters) – Le candidat présidentiel français d’extrême droite Eric Zemmour a déclaré mercredi qu’il pourrait s’emparer des maisons des dirigeants africains et bloquer les envois de fonds vers leurs pays s’ils ne récupéraient pas les immigrants, alors qu’il cherche à relancer sa campagne en berne.

    Zemmour, 63 ans, ancien commentateur politique, a fait de l’immigration et de la sécurité le centre de sa campagne et a déclaré cette semaine que, s’il était élu, il créerait un ministère de la « Réimmigration » qui expulserait des centaines de milliers d’immigrés au cours de ses cinq -mandat d’un an.

    Cette promesse de campagne a suscité une réprimande de la part de Marine Le Pen du Rassemblement national, qui est également d’extrême droite. Elle a qualifié la proposition « d’anti-républicaine » dans une interview accordée mardi à BFM TV, bien qu’elle ait refusé, lorsqu’elle a été pressée, de dire si elle était raciste.

    Zemmour avait été considéré comme un formidable challenger pour Le Pen, mais tente d’inverser sa fortune politique car les sondages d’opinion l’ont montré en retard sur ses concurrents et peu susceptible de se rendre au deuxième et dernier tour des élections le mois prochain.

    Le président Emmanuel Macron, un centriste dont l’élaboration des politiques a dérivé vers la droite, et Le Pen sont en tête du premier tour des élections, selon les sondages, lors d’une répétition des élections de 2017. Macron est favori pour remporter le dernier tour.

    En tant que président, Zemmour se rendrait en Algérie, au Maroc et en Tunisie pour négocier des accords pour les expulsions, a-t-il dit. Environ 30 % des immigrés français sont nés dans l’un de ces trois pays, selon l’Institut français d’études démographiques.

    Interrogé sur ce qu’il ferait si les dirigeants des pays refusaient, Zemmour a déclaré lors d’une conférence de presse : « Les chefs des pays africains ont des maisons en France. Nous pourrions les saisir, vous voyez. Il y a un certain nombre d’étrangers qui envoient de l’argent via Western Union. C’est une partie importante des budgets de ces pays. Nous pouvons les bloquer. J’appelle ces moyens de faire pression.

    Zemmour a insisté mercredi sur le fait qu’il était le seul candidat présidentiel dans la course à pouvoir unifier une droite française fragmentée.

    Il a également défendu sa concentration sur l’immigration malgré l’invasion de l’Ukraine par la Russie, affirmant que les principaux défis de la France restaient « l’identité et la sécurité ».

    « Ce n’est pas à cause d’une crise extérieure que les crises intérieures s’évaporent miraculeusement », a déclaré Zemmour.

    Reuters, 23/03/2022

    #EricZemmour #Macron #MarineLePen #elections

  • Tel Aviv reconnaît l’achat par le Maroc du logiciel Pegasus

    Tel Aviv reconnaît l’achat par le Maroc du logiciel Pegasus

    Tel Aviv reconnaît l’achat par le Maroc du logiciel Pegasus – Israël, NSO group, espionnage, Amnesty International, Forbidden Stories, Emmanuel Macron, Yaïr Lapid,

    L’affaire Pegasus continue de livrer ses secrets. Dans une interview au quotidien français “Le Monde”, le chef de la diplomatie israélienne a reconnu implicitement l’achat du logiciel espion Pegasus par le Maroc

    Questionné sur si Tel Aviv avait révoqué la licence aux autorités marocaines, Lapid a indiqué que «Cette licence est très stricte. Nous avons exposé tout le matériel que nous avions aux autorités françaises. Et nous nous sommes assurés que chacun comprenne la différence entre une compagnie privée et une compagnie gouvernementale. Ce n’est pas une affaire entre gouvernements », confirmant implicitement  ainsi que la société isréllienne NSO group a bel et bien fourni le logiciel espions Pegasus au gouvernement marocain. « Si quelqu’un a mal utilisé cette cyberarme ou a menti, il devrait être puni par la justice », a-t-il ajouté.

    Les déclarations du ministre israélien des affaires étrangères apportent un sacré camouflet aux plaintes déposées par Rabat contre Amnesty International et Forbidden Stories que le Maroc avait accusé de diffamation.

    #Maroc #Israël #NSOGroup #Pegasus #Logiciels_espions #Espionnage #Yaïr_lapid #Amnesty_international #Forbidden_stories

  • Algérie: Les deux clashs diplomatiques de 2021

    Algérie: Les deux clashs diplomatiques de 2021

    Algérie: Les deux clashs diplomatiques de 2021 – Rupture des relations avec le Maroc, crise avec la France

    L’Algérie a dû faire face à des agressions verbales, des tentatives de déstabilisation qui ont conduit le président de la République à durcir le ton vis-à-vis de ces deux pays, notamment.
    L’Algérie c’est de la figue de Barbarie. Qui s’y frotte s’y pique! Le Maroc et la France l’ont appris à leurs dépens. Leurs attaques, agressions, dérapages verbaux, tentatives de déstabilisation ont conduit le président de la République à durcir le ton vis-à-vis de ces deux pays. Cela s’est traduit par une rupture diplomatique avec le Royaume chérifien qui avait ignoré le coup de semonce du premier magistrat du pays. «Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôles sécuritaires aux frontières ouest», avait indiqué un communiqué de la Présidence publié, le mercredi 18 août, à l’issue d’une réunion extraordinaire du Haut Conseil de sécurité, présidée par le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune.

    Un avertissement que le Makhzen n’avait pas pris au sérieux, décidant de poursuivre ses hostilités contre l’Algérie. L’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, avait fait passer une note dans laquelle il estimait que «le vaillant peuple kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination» lors d’une réunion du Mouvement des non-alignés les 13 et 14 juillet à New York. Une ligne rouge que Rabat venait de franchir. Le royaume du Maroc qui n’a eu de cesse de comploter pour porter atteinte à l’intégrité du pays venait d’afficher son soutien à un mouvement séparatiste, classé terroriste, qui aspirait à mettre la Kabylie, un bastion de la guerre de Libération nationale, à feu et à sang. Mal lui en a pris. Notre voisin de l’Ouest gardera en mémoire la réplique sismique aussi inattendue que ravageuse, qui en a découlé.

    L’Algérie qui, après avoir rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc a aussi décidé de fermer le gazoduc Maghreb-Europe, qui traversait son territoire et de rompre les relations commerciales qui liaient la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, à son vis-à-vis marocain. «Compte tenu des pratiques agressives du royaume du Maroc à l’égard de l’Algérie, qui portent atteinte à l’unité nationale et après consultation du Premier ministre, ministre des Finances, du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, et du ministre de l’Énergie et des Mines, le président de la République a ordonné à la Société nationale Sonatrach de mettre fin aux relations commerciales avec la société marocaine et de ne pas renouveler le contrat», a indiqué un communiqué de la présidence de la République, rendu public, le 31 octobre.

    Il faut souligner que l’animosité que développe le Royaume chérifien contre l’Algérie est ancestrale. Pas la peine de remonter trop loin dans l’histoire pour trouver les actes de lâcheté qui en font la démonstration. Le président Ben Bella n’avait-il pas affirmé que c’est le prince Hassan II qui avait «vendu» les six chefs du FLN au Sdece (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage français). Ce qui a permis leur arrestation après l’arraisonnement de leur avion en 1956 par les services secrets français. Une confiance aveugle que les dirigeants de la Révolution auraient mise en doute s’ils avaient gardé en mémoire la méfiance qu’avait l’Émir Abdelkader envers le trône marocain. Il a préféré s’exiler à Damas, en Syrie, plutôt que d’accepter l’offre du monarque alaouite.

    Si l’on ajoute à ce triste tableau les velléités d’annexion de certains territoires du Sud (Tindouf, Bechar), la chasse aux Algériens résidant au Maroc au lendemain de l’attentat qui a ciblé le 24 août 1994 l’hôtel Asni à Marrakech où les autorités marocaines ont accusé l’Algérie qui faisait pourtant face à des actes terroristes d’une extrême sauvagerie, d’être derrière cet événement ainsi que la profanation de l’emblème national du consulat de Casablanca par un membre des «Jeunesses royalistes» le jour où l’Algérie célébrait le 59e anniversaire du déclenchement de sa Révolution sans que le Maroc ne présente d’excuses officielles, on aura compris que Mohammed VI a décidé de ne reculer devant rien pour déstabiliser l’Algérie.

    La normalisation des relations diplomatiques de son pays avec Israël fait craindre un regain d’hostilités qui pourraient être dévastatrices pour la région. C’est dans cette conjoncture géopolitique que s’est greffée la crise entre Paris et Alger suite aux propos du président français. Emmanuel Macron avait estimé qu’après son indépendance en 1962, l’Algérie s’est construite sur «une rente mémorielle entretenue par le système politico-militaire», soutenant «une histoire officielle totalement réécrite qui ne s’appuie pas sur des vérités, mais sur un discours qui repose sur une haine de la France». Des propos qualifiés d’ «irresponsables» par la présidence de la République algérienne.

    La réplique fut à la hauteur de ce «dérapage» volontaire. L’ambassadeur d’Algérie à Paris a été rappelé et le ciel algérien interdit aux avions militaires français. Les tensions avec Paris tendent cependant à l’apaisement après la récente visite, le 8 décembre, du chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, et l’annonce dans son sillage de l’ouverture des archives sur les enquêtes judiciaires de gendarmerie et de police qui ont rapport avec la guerre d’Algérie, par la ministre française de la Culture. Roselyne Bachelot. Ce qui est loin d’être le cas avec Rabat.

    Mohamed TOUATI

    L’Expression, 22/12/2021

    #Algérie #Maroc #France #Macron

  • La France perd le Mali

    La France perd le Mali – Sahel, Barkhane, Niger, Burkina faso, Tchad, mémoire, Emmanuel Macron,

    Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu à Alger ce mercredi 8 décembre afin d’y rencontrer son homologue Algérien Ramtane Lamamra pour être ensuite reçu en audience par le président Abdelmadjid Tebboune, ce qui n’était ni prévu, ni annoncé au préalable dans chacune des deux capitales.

    Décrite « de travail », cette visite semble beaucoup plus être forcée et dictée par les derniers événements survenus au Sahel et ses possibles conséquences sur le statut de la France en Afrique que d’aucune autre raison , ce qui explique d’ailleurs cette seule déclaration très solennelle sous forme d’allocution écrite avec des mots choisis , lu par l’ex ministre de la défense française à sa sortie de l’audience accordée par le locataire du Palais d’El Mouradia

    La présence physique de Jean-Yves Le Drian intervient dans un climat de crise très délicate entre Alger et Paris et dont les principales causes sont d’ordres économiques et géostatiques, le président Tebboune ayant déjà déclaré auparavant, que l’Algérie ne fera en aucun cas le premier pas pour désamorcer cette brouille avec Paris.

    Échéance électorale oblige, l’Elysée privilégie de mettre seulement en évidence , la seule liaison avec les différends historiques entre les deux pays, « Je souhaite que nos deux pays reprennent ensemble la voie d’une relation apaisée », a déclaré à la presse M. Le Drian aux côtés de son homologue, Ramtane Lamamra, ajoutant que la France et l’Algérie devaient « regarder vers l’avenir ». Le ministre français a insisté sur « la confiance » à « renouer » et sur « l’approfondissement de notre partenariat » qualifié d’« indispensable », c’est ce que l’on pouvait lire et entendre dans la presse et les médias ayant couverts l’événement , autant de vocables solennisant la thèse de la volonté de Paris de surmonter les maladresses fuitées de Macron, en omettant ou ne laissant pas paraître dans les revues de presse, l’utilisation des autres mots présents dans la même allocution à plus forte résonance tel que « partenariat » « opérationnel » et autre « rôle régional » en référence à l’Algérie appuyé, en lisant cette phrase, d’un regard en direction de Lamamra. Des mots qui en disent long sur les véritables motivations de cette visite. Le spectre de Bangui que Washington refuse de voir se reproduire à Bamako.

    Á l’accoutumée et de tout temps Paris souffle » le chaud et le froid » dans ses relations avec Alger, cependant cette fois ci, ce modus operandi a vite été remplacé par la mise en place d’une escalade verbale calculée envers Alger, précipitée sans doute par la nouvelle donne au Mali après le putsch du 24 mai 2021.

    D’autant plus que depuis son élection à la tête de l’Etat Algérien en décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune a amorcé de nouvelles stratégies et actions diplomatiques qui ont quelque peu exacerbé Paris et que cette dernière juge sans nul doute, préjudiciables pour ses intérêts directs, autant pour les relations bilatérales que dans le continent Africain mais aussi en Méditerranée.

    En effet, six semaines plus tôt survint une énième provocation, les propos tenus par Emmanuel Macron lors d’une rencontre à l’Élysée avec des « petits-enfants » de la guerre d’Algérie, largement médiatisés dans l’hexagone, ont été jugés par Alger d’offensants et irrespectueux envers l’Algérie, son peuple et son histoire. Il y avait évoqué un « système politico-militaire algérien » bâti sur la « rente mémorielle » et la « haine de la France ». S’interrogeant même sur l’existence de « la nation algérienne (…) avant la colonisation française ».

    Le Retrait des forces françaises du Mali : redéploiement tactique ou bien tentative d’enlisement de l’Algérie ?

    Alger avait répliqué en rappelant pour consultation son ambassadeur à Paris ; une action diplomatique qui n’a rien d’extraordinaire dans pareille situation. Sachant que les enjeux étaient ailleurs et contre l’attente de tous, Paris y compris , les autorités Algériennes ont de facto et parallèlement interdit le survol l’espace aérien algérien aux avions militaires français participant à l’opération « Barkhane », Macron, qui caresse le rêve de rempiler pour un deuxième mandat présidentiel, avait accéléré quelques mois avant cette cabale, le retrait des forces françaises des principales lignes de front dans le nord du Mali, optant pour l’internationalisation de l’intervention , tout en maintenant les bases françaises dans le Sahel , notamment au Tchad et au Niger , afin d’éviter, selon des analyses françaises , que cette région ne tombe dans l’escarcelle de l’influence russe et chinoise, les conséquences de l’opération « Sangaris » en Centrafrique sont si évidentes pourtant ! Les Russes et les chinois sont bel et bien là.

    Selon la version française à peine dévoilée le 09 juillet dernier lors du sommet virtuel de Paris sur le Sahel , ce repli tactique vise un allègement de l’effort de guerre français, sans pour autant renoncer à l’influence de Paris dans la région, le coût financier étant de un milliard d’euro/an depuis le début des opérations, « Serval » d’abord puis «Barkhane », selon des sources informées. Sur un plan opérationnel ceci consiste en la fermeture des bases militaires à Kidal, à Tombouctou et à Tessalit, dans le nord du Mali (sud de l’Algérie) , ainsi que la réduction des effectifs , pour les faire passer de 5100 actuellement à environ 2500 à 3000 éléments, concrètement ceci rendra ainsi cette zone déjà très fragile , un No Man’s Land ouvert à la possibilité de la création d’un État ethnique Touareg sous la coupe des terroristes comme ce fût pour le duo pachtoun-taliban en Afghanistan, sans plan de rechange, la France s’emploie ainsi à vouloir remplacer «Barkhane» par «Takuba», cette task force européenne déployée au Sahel mais non opérationnelle, et qui compte le rester puisque les pays qui la compose , le Royaume-Uni à leur tête , refusent jusque-là de s’impliquer militairement dans la région la considérant comme étant « zone sous influence française ».

    La création d’un tel déséquilibre sécuritaire prémédité ou non dans le nord Mali , impliquerait selon des observateurs acquis aux thèses françaises, de toute évidence, l’engagement de troupes Algériennes, du moment que ce déséquilibre profiterait grandement aux groupes armés et aux organisations terroristes aux frontières algériennes, ou bien même selon d’autres, la création de zones sécuritaires en profondeur Malienne et par conséquent au Sahel , ce qui est très peu probable, pour l’une comme pour l’autre, ceci ne peut être envisageable du côté d’Alger qui maîtrise et connaît parfaitement le dossier, donc en possession de plusieurs arguments à mettre en œuvre pour le règlement de ce conflit Malien, sans encombre , encore plus, le gouvernement Algérien reste convaincu que la solution de cette crise ne peut être d’aucun cas militaire.

    Qu’en est-il des réalités sur le terrain ???

    À Bamako, le Président par intérim, proche de Paris Bah N’daw, est renversé par le colonel Assimi Goïta le 24 Mai 2021, Macron annonça le retrait de ses troupes des bases du nord, le 09 juillet 2021 , laissant une armée locale très précaire qui a toujours eu du mal à contenir depuis toujours, les rébellions Touaregs au delà du fleuve Niger, la frontière naturelle entre le nord et le sud du pays, Paris espère ainsi pousser la Direction au pouvoir à revenir contrainte, dans le giron français, afin d’obtenir l’appui militaire et financier de l’hexagone. Cependant les militaires aux commandes à Bamako annoncent la réception de quatre hélicoptères russes MI-171 neufs livrés à partir de la base Égyptienne de Helwane, possible future base de maintenance pour hélicoptères en concert avec l’Algérie pour la zone AME, c’est ici l’entame de l’acquisition des équipements qui permettront une lutte anti-terroriste plus conséquente par l’armée Malienne suivi par la signature de plusieurs contrats d’achat d’armements avec Pékin cette fois, dont dix MRAP, véhicules blindés anti-mines déjà livrés , il est même question de l’acquisition proche de chasseurs russes de classe 4++, le SU 35, au moment où Paris accuse Bamako de vouloir contracter les mercenaires du groupe Wagner proche du Kremlin, à vrai dire rien n’a été confirmé à ce sujet, encore une guerre du renseignement dans ce contexte de lutte contre le terrorisme transnationale et qu’il faille compter désormais sur l’expertise Algérienne indispensable pour Paris qui n’a pas été en mesure de prévoir les intentions du gouvernement Malien . Ce rapprochement direct de Bamako avec Moscou et Pékin, ne va pas sans déplaire encore une fois à Washington. Un revirement total de la situation puisque, l’armée malienne dispose actuellement des atouts qui lui ont fait défaut jusqu’à présent lui permettant d’avoir la maîtrise aérienne et une logistique anti-mine, arme redoutable des jihadistes en sol malien et qui est la principale cause des pertes en vie humaines françaises depuis « Serval » , tout le contraire de l’effet escompté par cette manœuvre Française, Bamako a maintenant les capacités militaires pour faire cavalier seul dans sa lutte contre le terrorisme et surtout son émancipation vis-à-vis de Paris, en choisissant ses propres partenaires militaires . En effet, c’est le retour à la case de départ du dossier à savoir la crise Touareg au nord du pays et le consensus des belligérants du rôle de l’Algérie qui dispose de l’entière confiance de ses voisins du sud ouest.

    Algérie : une connaissance parfaite des réalités maliennes

    Le Nord du Mali a toujours été le théâtre de nombreuses rébellions Touaregs, réclamants une égalité entre le nord et le sud par rapport aux investissements de l’état , des événements au cours des quels Alger a de tout temps joué un rôle central et majeur, privilégiant le dialogue entre les belligérants, plusieurs crises ont pu être dépassées grâce à des négociations sous l’égide d’émissaires Algériens , la dernière avait été couronnée par les Accords d’Alger signés en 2015 , entre les groupes armés Touaregs et le gouvernement de Bamako qui n’a encore pas honorer ces engagements vis-à-vis de ses détracteurs Touaregs , au risque d’un retour aux armes imminent des Azawads, auxquels il faudrait ajouter la présence entre temps, d’une nébuleuse terroriste ayant trouvé dans cette région délaissée par l’état et livrée à elle même, un vaste terrain libre, favorable à une implantation pérenne des jihadistes qui appellent à un dialogue direct avec les capitales européennes, celles-ci ont pris pour habitude de payer des rançons à coup de millions d’euro, Paris n’est pas en reste sur cette pratique.Toutefois, comme en 2012, les groupes armés terroristes pourraient cette fois-ci se regrouper, avec l’aide des différents services de renseignement présents, sous la bannière du GSIM, groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans de Iyad Ag Ghali, qui a dernièrement déclaré le jihad contre la Russie, selon le scénario le plus optimiste de Paris, la création d’un émirat terroriste à ses frontières sud contraindra une intervention militaire Algérienne cependant la déclaration du GSIM contre la Russie pourrait amener les troupes russes dans cette zone et non pas seulement Wagner comme en centre Afrique, et qui a valu à Paris les foudres de l’administration Américaine.

    Le Drian à Alger: les relations bilatérales ou bien une mission de sauvetage de la politique française au Mali ?

    D’après les premières impressions, cette visite à Alger semble dépasser, et de très loin le seul cadre des relations bilatérales Algéro-françaises relégués à priori au second plan, malgré la volonté officielle française de vouloir faire paraître le contraire. Ce qui pousse Paris à agir avec célérité, c’est sans doute sa position inconfortable vis-à-vis de ses alliés européens et beaucoup plus avec l’administration Biden.

    Aux besoins de Paris, exposés à Tebboune par le biais de Le Drian. l’Elysée, vu que sur le terrain des opérations, les événements ont pris une tournure telle que Washington ne manquera pas de recadrer la France au Sahel, si ce n’est pas déjà fait d’ailleurs. Sans doute c’est à Alger, que reviendra la primauté sur ce dossier, car ses thèses Maliennes sont les plus réalistes et réalisables. Cependant, le mutisme total d’El Mouradia sur cette visite semble dire que l’Algérie n’a jamais été loin du Mali, bien au contraire. Ce qui semble focaliser actuellement l’attention de l’Algérie c’est la Libye, un autre dossier où les actions de Paris ont été aussi désavouées.

    Par Mohamed Amine Hattou

    Algérie54, 13/12/2021

    #Algérie #France #Mali #Sahel #Tchad #BurkinaFaso #Niger