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  • Si Macron n’arrête pas cela, l’Allemagne aura aussi un problème

    Tags : France, Emmanuel Macron, Allemagne, réforme des retraites, manifestations,

    Quelle que soit l’importance d’une réforme du système de retraite français : si Macron ne l’arrête pas, l’Allemagne aura aussi un problème.

    Si la résistance est trop grande, un pas en arrière est souvent plus intelligent qu’une contre-pression. Cela s’applique, par exemple, lorsqu’une table dans le coin ne veut pas passer à travers le cadre de la porte, et cela s’applique également à la réforme des retraites du président français Emmanuel Macron . Une pression supplémentaire est également possible, mais des dommages considérables se produisent alors.

    Des centaines de milliers de Français sont descendus dans la rue depuis des semaines contre le fait que leur président veuille relever l’ âge de la retraite de 62 à 64 ans – et la colère monte. Mais lui, qui trône à l’Élysée, n’a pas été impressionné dès le départ. Même si le Conseil constitutionnel lui a désormais donné son aval , Macron, que l’on peut certes qualifier de talent politique exceptionnel, doit reconnaître qu’il n’est pas malin de poursuivre ainsi cette réforme.

    Le président français a mis la réforme en vigueur samedi. Mais il doit retirer son projet de prestige, du moins pour l’instant, s’il veut éviter que le pire ne se produise : à savoir qu’à la fin de son deuxième et dernier mandat, il devra céder la présidence à la politicienne de droite Marine Le Pen . Aussi importante soit-elle, cette réforme des retraites ne vaudrait pas les dommages collatéraux.

    la relation changerait fondamentalement

    Un président français populiste de droite serait également un problème pour l’Allemagne , et cela changerait fondamentalement les relations entre les deux pays. Dans le passé, Le Pen s’est fait remarquer par des tirades contre l’Allemagne et a annoncé lors de la dernière campagne électorale qu’il voulait mettre fin aux projets d’armement communs. Bien qu’elle ait désormais pris ses distances avec la demande de sortie de la France de l’UE, cela n’augurait toujours rien de bon pour le projet européen. L’année dernière, elle a annoncé qu’elle souhaitait réintroduire des contrôles aux frontières au sein de l’espace Schengen.

    Il est déjà clair que ce scénario n’est pas sans fondement : dans les sondages, Le Pen est celui qui profite clairement de la colère des Français. S’il y avait des élections demain, elle battrait le président sortant. Cette colère ne s’arrêtera pas seulement parce que la réforme est désormais officialisée. Samedi, les syndicats et l’opposition ont appelé à davantage de résistance.

    Sa réforme est vue comme un pur mépris de la population

    Il reste encore beaucoup de temps avant les prochaines élections en 2027 et une décision de vote dépend toujours de plusieurs facteurs. Mais c’est là que le mode de réforme des retraites de Macron est significatif : il a réussi à faire passer sa réforme pour un pur mépris de la part de la population. Cela alimente la haine de l’élite politique – et est un moteur de la montée des populistes de droite. Parce que la lutte est si acharnée et le débat si houleux, cela résonnera longtemps dans la population.

    Au début de son deuxième et dernier mandat, Macron avait promis de devenir un président plus indulgent, et il voulait aussi écouter davantage. Mais il n’a pas réussi à impliquer correctement les syndicats dans le processus de réforme. Et craignant de manquer la majorité à l’Assemblée nationale française, il a fait passer son projet sans vote parlementaire.

    À qui profiterait si Macron arrêtait la réforme après tout ? Les syndicats, qui pourraient vendre cela comme un énorme – leur – succès, ainsi que les grévistes et les manifestants. Mais la population serait également gagnante, la majorité des sondages se prononçant contre la réforme. Et la confiance dans la démocratie.

    « C’est toujours nous qui devons couper les coins ronds »

    En même temps, cela ne veut pas dire qu’une réforme des retraites ne sera jamais possible en France . Une retraite pourrait ouvrir l’espace pour un débat plus large. En cela, les conditions de travail et les injustices devraient jouer un rôle. Parce que Macron a sous-estimé que sa réforme montre un problème bien plus profond : beaucoup ne sont concernés que superficiellement par les retraites , mais en réalité par l’injustice. Beaucoup trouvent la réforme tout simplement injuste, selon la devise : « C’est toujours nous qui devons accepter les compromis ».

    En même temps, c’est lié au monde du travail que beaucoup en France considèrent les retraites comme sacrées. Par exemple, selon une étude du sociologue Luc Rouban, seuls 45% des personnes interrogées estiment que leurs efforts au travail sont valorisés, en Allemagne ce chiffre est de 60%. En France, le chiffre est particulièrement faible pour les personnes à faibles revenus. Sur ce point aussi, Macron devrait montrer de manière crédible la volonté de vouloir améliorer quelque chose.

    Mais il doit d’abord se décider : préfère-t-il assurer la victoire des syndicats ou, dans un avenir prévisible, de l’ailier droit Marine Le Pen ? Il peut encore décider s’il veut vraiment insister sur sa réforme par complaisance et plonger ainsi la France dans le désastre les yeux grands ouverts. S’il en décide autrement, l’Allemagne devrait également le remercier.

    T-Online, 15/04/2023

    #France #Réforme_retraites #Maroc #Allemagne

  • La police d’Amsterdam arrête un manifestant qui chargeait Macron

    Tags : Emmanuel Macron, Pays Bas, France, Amsterdam,

    La visite du président français Macron au parc scientifique d’Amsterdam mercredi après-midi a failli mal tourner. Un manifestant a couru vers le président en criant en français. La police d’Amsterdam a réussi à l’arrêter juste à temps. Regardez l’incident ci-dessus.


    Pour la première fois en 23 ans, un président français effectue une visite d’État aux Pays-Bas. Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, a été reçu par le roi Willem-Alexander et la reine Máxima pour un banquet d’État. Pour l’occasion, Macron a sorti son meilleur néerlandais à la fin de son discours.

    Auparavant, il avait également prononcé un discours à l’Institut Nexus d’Amsterdam sur sa vision de l’avenir de l’Europe. Ce faisant, il a été interrompu par des manifestants.

    Où est la démocratie française ? Où et quand l’avons-nous perdue ? », a scandé un homme. La réforme des retraites et le climat ont également été évoqués. M. Macron a répondu brièvement, soulignant qu’une conférence n’était pas le lieu pour protester. Les manifestants ont finalement été expulsés de la salle.

    #France #Macron #PaysBas

  • Marokko: hoe Parijs besloot om « de nagels door te snijden » van het regime

    Tags : Marokko, Frankrijk, Emmanuel Macron, Pegasus, spionage, Qatargate, corruptie,

    Het Marokkaanse Makhzen regime bestaat vandaag de dag binnen het bereik van de Franse media, zowel publiek als privé, waar de discussie zich sinds het midden van de jaren zeventig van de vorige eeuw richt op de Sahrawi-kwestie op een manier die de rechten van het Sahrawi-volk in hun zoektocht naar zelfbeschikking dient, wat het Marokkaanse regime en zijn media-armen zeer ontstemd heeft.

    De laatste aflevering in deze reeks, die enkele weken geleden begon, werd vertegenwoordigd door de Franse zender « France 24 », die in zijn Spaanse versie een programma uitzond met de titel « Hoe is het conflict in de Westelijke Sahara begonnen? », waarin de strijd van het Sahrawi-volk om zijn legitieme en onvervreemdbare rechten te verdedigen tegen het Marokkaanse Makhzen-regime werd belicht.

    Het programma « France 24 », ongeacht de titels en oriëntaties, was het onderwerp van een felle aanval door de Marokkaanse media, omdat de Spaanstalige versie van de zender zei dat het een uitbreiding was van wat het beschreef als provocaties in Parijs tegen het Alawitische koninkrijk.

    France 24 is een publieke zender verbonden aan het Franse ministerie van Buitenlandse Zaken, waardoor dit programma een dimensie heeft gekregen die verder gaat dan de mediaboodschap naar de diplomatieke ruzies die meer dan een jaar geleden tussen Rabat en Parijs uitbraken, op een manier die een ambtenaar van het makhzen-regime ertoe bracht de betrekkingen van zijn land met Frankrijk te omschrijven als « helemaal niet OK ».

    Enkele dagen geleden publiceerde het Franse dagblad Le Monde de bijdrage van een groep academici, onder wie Khadija Mohsen Feynan en Jean-Pierre Sereny, die oproepen tot de oprichting van een internationaal forum over de Westelijke Sahara, die zij omschrijven als « een van de oudste dekolonisatieconflicten ter wereld », aangezien de beëindiging van de crisis een confrontatie tussen Algerije en het Marokkaanse regime zou kunnen voorkomen.

    Le Monde bekritiseerde ook de Marokkaanse media en politieke elites, die deel uitmaken van het Makhzen-systeem, en die dit initiatief zagen als een uitbreiding van het Franse politieke standpunt over het Koninkrijk Marokko, dat in veel salons en media in Parijs aanvaardbaar is geworden. Dit na meer dan een jaar geleden te zijn bevoordeeld.

    Eerder hadden onafhankelijke mensenrechten- en media-organisaties de Marokkaanse inlichtingendiensten beschuldigd van het bespioneren van Europese topambtenaren, waaronder de Franse president Emmanuel Macron en zijn top assistenten, met behulp van de « Pegasus » software geproduceerd door het zionistische bedrijf « NSO », in een schandaal waarbij ook het regime van Makhzen betrokken was, in het zogenaamde schandaal van de corruptie van het Europees Parlement, waarvan er leden zijn die daardoor in de gevangenis zitten, en dit zijn de beschuldigingen die de gearresteerde Italiaanse Europarlementariër, Pierre Antonio Panzieri, heeft geuit na het plegen van een misdrijf van grootschalige omkoping. Deze laatste werkte uiteindelijk samen met de Belgische justitie in ruil voor strafvermindering.

    Het andere geval dat de hypothese van een ander Frans doelwit voor het Koninkrijk Marokko ondersteunt, is dat van de arrestatie van de Franse journalist van Marokkaanse oorsprong, Rachid M’barki, door ambtenaren van BFM TV, nadat hij opzettelijk de term « Marokkaanse Sahara » had gebruikt in plaats van « Westelijke Sahara », zoals uitgezonden in de Franse media, en zijn ontslag nadat hij ervan was beschuldigd de agenda van het regime van Marokko te dienen vanwege zijn positie als presentator van nieuwsberichten op de Franse zender.

    Al deze gegevens tonen aan dat de Fransen een standpunt hebben ingenomen ten aanzien van het Marokkaanse regime van Makhzen, en dat dit standpunt niet willekeurig was, maar gebaseerd op feiten en bewijzen die voor de Franse staat en zijn verschillende vertakkingen voldoende rechtvaardiging vormden om de betrekkingen met Rabat te heroverwegen, in overeenstemming met de overtuiging die in Parijs is ontstaan dat het Marokkaanse regime van Makhzen geen waarde hecht aan de gevoelens van vriendschap, zoals blijkt uit het feit dat het zich plotseling in de armen van de verachtelijke zionistische entiteit heeft geworpen ten koste van zijn traditionele partner, Frankrijk.

    Source

    #Marokko #Frankrijk #Pegasus #Spionage #Qatargate #Corruptie

  • The announced end of Western hegemony

    Tags: Ukraine, Russia, China, United States, Europe, France, Emmanuel Macron, ammunition,

    by Djamel Labidi

    In the few months since the start of the war in Ukraine, the world has changed. Admittedly, the changes accumulated slowly, before they appeared all at once, under the thrusts given by Russia to the old world order and Western hegemony.

    Whatever happens, whether or not we agree with Russia’s action in Ukraine, the world will never be the same again. All the opposing camps agree to recognize this, the leaders of the Western world as well as those of the rest of the world.

    The West is naked

    Thanks to the war in Ukraine, the peoples of the world are discovering, flabbergasted, that the West is, militarily, naked. He does not have enough weapons to give to the Ukrainian regime. It has no stocks of light or heavy ammunition to oppose to a Russia which has a powerful war industry and which massively produces this ammunition as well as very varied armaments. It was the French general Thierry Bukhard who warned, recently, on February 26, in an interview with the French weekly “Le journal du dimanche”, against the shortage of ammunition in Western countries. The Financial Times reports that the German army’s arms stocks would be sufficient for only a few days, while the German Chief of Staff simply states that he has no army. . A large part of the “Leopard” tanks are broken down due to lack of maintenance. This is also the case for those purchased by European countries.

    In fact, all European armies are destitute and incapable of facing a high intensity war. This partly explains, alongside the fear of escalation, the procrastination in supplying arms to Ukraine. President Macron and his predecessors tried to mask, through contradictory declarations, the shortage of French weapons as soon as it was necessary to deprive themselves, in pain, for the benefit of Ukraine of guns and tanks, in reduced numbers , owned by France.

    Even the United States is struggling to supply the Ukrainian armed forces with ammunition. They went so far as to ask Israel and South Korea to supply them from their stockpiles of American weapons, while accusing the Russians of supplying them from North Korea. Do as I say and don’t do as I do.

    Western countries no longer have the same military status. Today, for example, when a delegation from the UK Ministry of Defense arrives in Algeria, as recently, the event is now trivial and goes virtually unnoticed. And when military delegations go to France to meet with their counterparts, we bet they must realize that the French army does not have much to offer to face a high intensity war. Times have changed.

    The Decline of Economic Hegemony

    No the West is no longer the same. Economically, China competes with the United States for the first place in the world economy. If we evaluate their reciprocal GDP in nominal dollars, China is still second, but if we evaluate it in purchasing power parity (PPP), it is already far ahead of the United States. The countries currently constituting the BRICS will represent, in 2030, 50% of the world’s GDP, not to mention those who will join them.

    Currently, Western propaganda tries to reassure itself by saying that Russia has a GDP of the order of that of Spain, but how then to explain its considerable military power and that it can face all the Western States. We must take into account here again the real economy and the production of material wealth. Moreover, in terms of GDP by purchasing power parity, Russia is the world’s sixth largest economy. In this new order that is taking shape, the new prospects for cooperation with and between the rest of the world, India, China, Russia, Brazil, Iran, Asia, Africa, Latin America now seem limitless. The dollar begins to lose its supremacy and with it the dictatorship of the Western financial system.

    The United States says that the war in Ukraine has united Europe and NATO. It’s wrong. It is exactly the opposite, at least in the medium and long term. The truth is that this war revealed and reinforced the total domination of the United States over Europe, the crushing of it by an extra-European power. It showed a Europe subject to the predominance of American interests. It is also one of the significant elements of the end, in perspective, of Western hegemony. That the United States manages to destroy, as the whole world suspects them, the Nord Stream gas pipeline, to definitively put an end to the supply of energy by this gas pipeline to Germany, one of their main allies, then that they impose on their ally prohibitive energy costs, which they thus weaken, without qualms, its economy, and that of other European States, for the sole benefit of theirs, this cannot be endured in the long term and can only leave traces. This is one of the aspects of the disarray and irresponsibility of American leaders in the context of the end of their unchallenged reign. If their responsibility is confirmed, they would thus have committed an act of extreme gravity, an act of sabotage, an act of international terrorism. It is surprising not to see this stressed enough in the West, and in the first place by the German leaders. Are they afraid of Americans? The Americans have thus opened Pandora’s box, at the risk of a situation of generalized chaos, where everyone would consider themselves entitled to destroy the gas pipelines and oil pipelines, the adversary’s submarine cables, telephone cables, cables internet communications, information highways. It seems, with the danger of a nuclear war, the most worrying event for the future.

    The Media

    One of the most obvious signs of the decline of Western hegemony is the degradation of communication and information ethics in many Western media. The evolution had begun in previous decades, at the same time as the United States asserted its unchallenged domination over the world. With the Ukrainian conflict, it has worsened terribly.

    Information is just propaganda. And the propaganda is brutal, coarse, caricatural, without nuance, and above all terribly aggressive. TV hosts, editorial writers, journalists, will give you without flinching, for the Russian losses, figures so enormous that they would suppose the disappearance of the Russian army. We insist that « Putin is lying », without saying about what and when he did not do what he said, We will carefully, regularly, revive the theme of Putin’s judgment when we know very well makes no sense. But the main thing is not there, it is a question of devaluing it and with it Russia, by seeking to inferiorize the country by implying that it is likely to be defeated and submitted, like the West. did for other countries.

    Astronomical figures are put forward for Putin’s personal fortune, with no proof being offered except for some bizarre videos of President Putin’s alleged properties, like glossy hotel flyers. Only the comment in Off says that this belongs to him. But what the hell would he do with a fortune he cannot enjoy given his visibility, his overwhelming responsibilities and his presence on all fronts. Coincidentally, the figures of his fortune put forward are around 300 billion dollars, exactly the amount of Russian state funds frozen by the United States and other European countries and which they would like to appropriate, and of which the he European Union and President Zelensky are loudly calling for the allocation to Ukraine “for its reconstruction”.

    We remember that the same techniques and the same themes had been used against Presidents Saddam and Kadhafi. Despite the difference in size and power of the adversary, this time Russia, we recycle them. Unawareness of the balance of power, delirium, or the desire to diminish the adversary? It all sounds like deja vu, deja vu. Similarly, the United States and its allies insisted that Saddam and Gaddafi were lying when they accepted UN terms and that supporters of the intervention feared that this would prevent it. In the same way, the theme of their trial was constantly evoked. In the same way astronomical figures of their personal fortune were given and which again strangely corresponded to the funds of the frozen Iraqi and Libyan states in the United States and elsewhere in the West. So when the peoples of the world remind the West of these conflicts about Ukraine, they don’t stray from the subject as Western leaders tell them with annoyance. The people are not mistaken. They simply indicate that the past explains the present, and that there is, there, the continuity of the same conflict, that led by the West to maintain its world hegemony. The people are not mistaken. They simply indicate that the past explains the present, and that there is, there, the continuity of the same conflict, that led by the West to maintain its world hegemony. The people are not mistaken. They simply indicate that the past explains the present, and that there is, there, the continuity of the same conflict, that led by the West to maintain its world hegemony.

    The worst horrors

    On the sets the worst horrors are told about Russia, without any restraint. Journalists spoke impassively of the 200,000 to 700,000 Ukrainian children deported to Russia, children “four years old! “raped. The only thing that hasn’t been said (yet?) is that the Russians are… cannibals.

    Western television sets have become places where we gossip, where we fantasize. Coherence, logic, likelihood do not matter, the imagination is limitless, we are faced with information as a whole, entirely conspiratorial. But there are sometimes hiccups, moments when the truth suddenly emerges, quite involuntarily. It was this French general, General Nicolas Richoux, who exclaimed, annoyed by certain reservations made in the United States by the Republican party on the financing of the war in Ukraine: « The American army is in the process of pay the Russian army for 5% of its budget (40 billion dollars out of 800 billion, NB), anyway! Who could be against such a result in the United States! (LCI news channel, January 7, 2023)

    To explain Putin’s great popularity among his people, the entire Western organic intelligentsia, academics, editorialists, civilian and military analysts obviously linked to pharmacies and other services, come to say that it is the spirit of Russian submission, characteristics of the Slavic soul. The Russian “political exiles”, of which each plateau wants to have a representative, are asked to confirm. They do it with alacrity. They even add more. Here, as elsewhere, throughout centuries of hegemony, the West has always produced this type of Westernist elites and the self-hatred they carry. This is proof that the Western ideology has functioned everywhere as a dominant ideology.

    « The True Lie »

    The Americans continue to spread throughout the West their new information techniques, those of the theory of the « true lie » (1), by virtue of which it is considered that « lies can be useful », when they can prevent a bad event. Thus China was accused of having the « intent » (emphasis the word) to supply arms to Russia and the United States said it was « convinced » (emphasis again) that the China provides satellite information to Wagner. Based on these conceptions of a virtual or potential truth, conclusions, predictions of a simple analysis, or simple hypotheses could be considered as information since they « could take place ». Listen carefully to the propaganda, and you will see that it is, for the most part.

    Where is the time of the major Western news organizations that served as a benchmark for their objectivity of facts, even in times of war. They diffused the Western influence among Westernized elites seduced by a freedom of tone and a quality of debates which existed little in their country.

    On the question of information, the West, and especially the Americans, are making a strategic error: that the media can do anything, and that it is simply a question of seizing the minds of the people. In this they are mistaken. Facts are stubborn. Opinion cannot be fabricated, and even less so against a nation’s own interests. The opinion of the rest of the world on the West is proof of this. It is hostile to the West despite the considerable effort of Western propaganda aimed at it. If in Western countries, this propaganda has an impact it is that many, in the population, still believe to find their interests, a benefit and privileges on other peoples through Western hegemony. But even there, many, more and more.

    Disarray

    In fact the West is in disarray. He has isolated himself, or more exactly he continues, blind, to isolate himself from the rest of the world. Even the terms he now uses reveal this isolation. He no longer speaks, or very rarely, of the international community. He no longer sees the world. The West is increasingly alone. The West unites with the West, and it applauds itself. President Zelensky’s last tour of the parliaments of the United States, the United Kingdom, Brussels, the European parliament, is a striking image of this. People rushed to take a photo with President Zelensky, people frantically applauded the toreador, the gladiator, while Ukrainians and Russians killed each other in Bakhmut.

    The West is shrinking more and more in on itself, without realizing it. . It no longer associates other countries of the world with its destiny. When he speaks of himself, he says the West outright, and sometimes even simply NATO. He makes a good separation between himself and the other nations of the world. He says he is crudely defending his interests. He sometimes adds, as the Ukrainian leaders do, the « civilized world », to distinguish it well from « barbarians », outbidding neophytes.

    The West is worried

    Today the West is worried. He watches every day for the slightest sign of divergence or estrangement between China and Russia, or of revolt in these countries. He shoots down…weather balloons.

    We are far from the great era of a West confident in itself, sure of itself, from the great era of Western ideology, where the West thought of itself as the world, where it claimed freedom, democracy, liberalism, where he was convinced of the power of the values ​​he proclaimed to solve all human problems.

    He made his own totems fall today. It has attacked the sacrosanct principle of private property by stealing the money entrusted to its banks by sovereign states and by confiscating the property of people for the sole reason that they are citizens of a foreign country. with which they nevertheless declare that they are not belligerent. He himself attacked his sacrosanct rule of « free and fair competition », cynically trampling it underfoot to suit his interests. He thus attacked the principle of freedom of expression and competition in matters of information, by prohibiting, from the start of the war in Ukraine, alternative means of information, and in particular the Russian media, that it once had the reputation that « it did not act like totalitarian states ». He is even thinking of supervising social networks. He attacked the principle of freedom of trade and economic exchanges, giving himself the sovereign right, outside of any decision of international law, to economically sanction countries and peoples, to prohibit ports and airports to their ships and their planes. In short, he himself denied all the values ​​that he said he wanted to spread in the world, and in the name of which he justified his armed interventions.

    Another sign of decline is that the West is no longer producing great leaders. Heads of State or Government like Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Boris Johnson, Ms Liz Truss, etc. .obviously don’t have the stature of a Xi Jining, a Vladimir Putin, a Narendra Modi or an Erdogan, whatever one may feel about them. In Ukraine, it is an actor who has been deemed the most suitable for this role of head of state.

    The ruling elites of the West are out of a universalist project, a new vision of the future of the world. This vision is now found in the opposing camp, that of a world rid of all forms of hegemony, of a world freed from the dictatorship of the dollar and the blackmail of economic sanctions, a world of nations with equal rights, where the Sovereignty is the guarantee of mutual respect as well as the freedom of citizens, in short a world where international democracy allows the development of national democracy.

    The incessant Western references to democracy, freedom and human rights now appear as empty slogans, not very credible, a broken record that the non-Western world welcomes with a gaze that is both polite and doubtful. They are no longer successful except in Westernist minorities who subsist here and there. Although the West has pampered these elites, giving media coverage to their most loyal intellectual representatives, they no longer have any other function than to reassure them, thus blinding them to the new realities of the world.

    Another symptom of a chilly West, which closes in on itself, is this panicky fear of emigration. We are far from this serene West which demanded in Helsinki in 1975 the end of the « Iron Curtain », the opening of borders and the free movement of people. We are also a long way from the period when the Bushes could bring together 35 states, in the name of democracy, to attack Iraq.

    We are obviously living today in a period of profound historical change, perhaps the greatest that has occurred in the modern period. These periods of mutation, of transformation are the most dangerous. The end of Western hegemony would only be justice. It would be beneficial for everyone, including Western peoples whose relations would be normalized with other peoples.

    But we should not rejoice too much for the moment of this historical development. History has taught us how dangerous forces in decline are because they perceive it as a tragedy, as their end. Can humanity achieve this turning point without sinking into a global confrontation? For today’s world, at least for the most conscious leaders, all the questions of geopolitics come down to this one: To be or not to be.

    (1) The new information war or “the truth if I lie” by Djamel Labidi

    Source

    #West #United States #Russia #China #Ukraine

  • La fin annoncée de l’hégémonie occidentale

    Tags : Ukraine, Russie, Chine, Etats-Unis, Europe, France, Emmanuel Macron, munitions,

    par Djamel Labidi

    En quelques mois, depuis le début de la guerre en Ukraine, le monde a changé. Certes, les changements se sont accumulés lentement, avant qu’ils n’apparaissent d’un seul coup, sous les coups de boutoir donnés par la Russie à l’ancien ordre mondial et l’hégémonie occidentale.

    Quoi qu’il arrive, qu’on soit d’accord ou non avec l’action de la Russie en Ukraine, le monde ne sera plus jamais le même. Tous les camps en présence sont d’accord pour le reconnaitre, les dirigeants du monde occidental comme ceux du reste du monde.

    L’Occident est nu

    A la faveur de la guerre en Ukraine, les peuples du monde découvrent, éberlués, que l’Occident est, militairement, nu. Il n’a pas suffisamment d’armes à donner au régime ukrainien. Il n’a pas de stocks de munitions légères ou lourdes à opposer à une Russie disposant d’une puissante industrie de guerre et qui produit massivement ces munitions ainsi que des armements très variés. C’est le général français Thierry Bukhard qui mettait en garde, récemment, le 26 février, dans une interview à l »hebdomadaire français «Le journal du dimanche», contre la pénurie de munitions dans les pays occidentaux. Le Financial Times rapporte, lui, que les stocks d’armes de l’armée allemande seraient suffisants pour quelques jours seulement tandis que le chef d’État-major allemand, lui, déclare tout simplement qu’il n’a pas d’armée. Une grande partie des chars «Léopard» sont en panne, faute de maintenance. C’est le cas aussi pour ceux achetés par les pays européens.

    En fait, toutes les armées européennes sont en dénuement et incapables de faire face à une guerre de haute intensité. Cela explique en partie, à côté de la crainte de l’escalade, les atermoiements dans la fourniture d’armes à l’Ukraine. Le président Macron et ses prédécesseurs ont essayé de masquer, à travers des déclarations contradictoires, la pénurie d’armes françaises dès qu’il a fallu se priver, dans la douleur, au profit de l’Ukraine des canons et chars, en nombre réduit, possédés par la France.

    Même les États-Unis peinent à approvisionner les forces armées ukrainiennes en munitions. Ils sont allés jusqu’à demander à Israël et à la Corée du Sud de leur en fournir à partir de leur stocks d’armes américaines, tout en accusant les Russes de se fournir en Corée du Nord. Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais.

    Les pays occidentaux n’ont plus le même statut militaire. Aujourd’hui, par exemple, lorsqu’une délégation du ministère de la défense du Royaume Uni arrive en Algérie, comme récemment, l’évènement est désormais anodin et passe pratiquement inaperçu. Et lorsque des délégations militaires vont en France, se réunir avec leurs vis-à-vis, parions qu’elles doivent s’apercevoir que l’armée française n’a pas grand-chose à offrir pour affronter une guerre de haute intensité. Les temps ont bien changé.

    Le déclin de l’hégémonie économique

    Non l’Occident n’est plus le même. Sur le plan économique, La Chine concurrence les États Unis à la première place de l’économie mondiale. Si l’on évalue leur PIB réciproque en dollars nominatifs, la Chine est encore deuxième, mais si on l’évalue en parité de pouvoir d’achat (PAP), elle est déjà loin devant les États Unis. Les pays constituant actuellement le BRICS représenteront, en 2030, 50% du PIB mondial sans parler de ceux qui les rejoindront.

    Actuellement, la propagande occidentale essaye de se rassurer en disant que la Russie a un PIB de l’ordre de celui de l’Espagne, mais comment alors expliquer sa puissance militaire considérable et qu’elle puisse affronter l’ensemble des États occidentaux . Il faut prendre en compte ici encore l’économie réelle et la production des richesses matérielles. D’ailleurs, en terme de PIB par parité de pouvoir d’achat, la Russie est la sixième puissance économique mondiale. Dans ce nouvel ordre qui se dessine, les nouvelles perspectives de coopération avec et entre le reste du monde, l’Inde, la Chine, la Russie, le Brésil, l’Iran, l’Asie, l’Afrique, l’Amérique latine semblent désormais sans limites. Le dollar commence à perdre sa suprématie et avec lui la dictature du système financier occidental.

    Les États- Unis disent que la guerre en Ukraine a soudé l’Europe et l’OTAN. C’est faux. C’est exactement le contraire, du moins à moyen et à long terme. La vérité est que cette guerre a révélé et renforcé la domination totale des États-Unis sur l’Europe, l’écrasement de celle-ci par une puissance extra-européenne.. Elle a montré une Europe soumise à la prédominance des intérêts américains. C’est aussi un des éléments significatifs de la fin, en perspective, de l’hégémonie occidentale. Que les États-Unis en arrivent à détruire, comme le monde entier les en soupçonne, le gazoduc Nord Stream, pour mettre définitivement fin à l’alimentation en énergie par ce gazoduc de l’Allemagne l’un de leurs principaux alliés, puis qu’ils imposent à leur allié des coûts prohibitifs de l’énergie, qu’ils affaiblissent ainsi, sans état d’âme, son économie, et celle d’autres États européens, au seul profit de la leur , cela ne peut durablement être supporté et ne peut que laisser des traces. C’est là l’un des aspects du désarroi et de l’irresponsabilité des dirigeants américains dans un contexte de fin de leur règne sans partage. Si leur responsabilité se confirme, ils auraient ainsi commis un acte d’une gravité extrême, un acte de sabotage, un acte de terrorisme international. Il est étonnant de ne pas le voir assez souligné en Occident, et en premier lieu par les dirigeants allemands. Auraient-ils peur des américains ? Les américains ont ouvert ainsi la boite de Pandore, au risque d’ une situation de chaos généralisé, où chacun s’estimerait en droit alors de détruire les gazoducs et oléoducs, les câbles sous-marins de l’adversaire, câbles de téléphone, câbles de communications internet, autoroutes de l’information. C’est semble-t-il, avec le danger d’une guerre nucléaire, l’évènement le plus préoccupant pour l’avenir.

    Les medias

    Un signe des plus manifestes du déclin de l’hégémonie occidentale est la dégradation de l’éthique de la communication et de l’information dans bien des medias occidentaux. L’évolution avait commencé dans les décennies précédentes, en même temps que les États -Unis affirmaient leur domination sans partage sur le monde. Avec le conflit ukrainien, elle s’est terriblement aggravée.

    L’information n’est plus que de la propagande. Et la propagande est brutale, grossière, caricaturale, sans nuances, et surtout terriblement agressive. Des animateurs de plateau de télévision, des éditorialistes, des journalistes, vous donneront sans sourciller, pour les pertes russes, des chiffres tellement énormes qu’ils supposeraient la disparition de l’armée russe. On martèle que «Poutine ment», sans dire sur quoi et quand il n’a pas fait ce qu’il a dit, On relancera avec soin, régulièrement, le thème du jugement de Poutine alors qu’on sait bien que cela n’a pas de sens. Mais l’essentiel n’est pas là, il s’agit de le dévaloriser et avec lui la Russie, en cherchant à inférioriser le pays en sous entendant qu’il est susceptible d’être vaincu et soumis, comme l’Occident l’a fait pour d’autres pays.

    Des chiffres astronomiques sont avancés pour la fortune personnelle de Poutine, sans qu’on avance la moindre preuve à part quelques vidéos bizarres sur les propriétés présumées du président Poutine, genre dépliants papier glacé d’hôtel. Seul le commentaire en Off dit que ceci lui appartient. Mais que diable ferait-il d’une fortune dont il ne peut jouir vu sa visibilité, ses responsabilités écrasantes et sa présence sur tous les fronts. Comme par hasard, les chiffres de sa fortune avancés sont aux alentours de 300 milliards de dollars, exactement le montant des fonds étatiques russes gelés par les États Unis et d’autres pays européens et qu’ils voudraient bien s’approprier, et dont l’Union européenne et le président Zelenski réclament à cor et à cri l’attribution à l’Ukraine «pour sa reconstruction».

    On s’en souvient, les mêmes techniques et les mêmes thèmes avaient été utilisés contre les président Saddam et Kadhafi. Malgré la différence de dimension et de puissance de l’adversaire, cette fois ci la Russie, on les recycle. Inconscience du rapport de forces, délire, ou bien volonté de diminuer l’adversaire ? Tout cela a une allure de déjà vu, de déjà entendu. De la même manière, les États-Unis et leurs alliés martelaient que Saddam et Kadhafi mentaient quand ils avaient accepté les conditions de l’ONU et que les partisans de l’intervention craignaient que cela empêche celle-ci. De la même manière, le thème de leur mise en jugement était évoqué sans cesse. De la même manière des chiffres astronomiques de leur fortune personnelle étaient donnés et qui là aussi correspondaient étrangement aux fonds des États irakien et libyen gelés aux États-Unis et ailleurs en Occident. Aussi donc, lorsqu’à propos de l’Ukraine, les peuples du monde rappellent à l’Occident ces conflits, ils ne s’écartent pas du sujet comme le leur disent, avec agacement, les dirigeants occidentaux. Les peuples ne se trompent pas. Ils indiquent simplement que le passé explique le présent, et qu’il y a, là, la continuité d’un même conflit, celui que mène l’Occident pour maintenir son hégémonie mondiale.

    Les pires horreurs

    Sur les plateaux les pires horreurs sont dites sur la Russie, sans aucun frein. Des journalistes parleront, impavides, de 200 000 à 700 000 enfants ukrainiens déportés en Russie, d’enfants «de quatre ans ! «violés. La seule chose qui n’aura pas été dite (encore ?) est que les russes sont… cannibales.

    Les plateaux de télévision occidentaux sont devenus des endroits où on bavarde, où on fabule. La cohérence, la logique, la vraisemblabilité importent peu, l’imagination est sans limite, on se trouve devant une information dans son ensemble toute entière complotiste. Mais il y a parfois des couacs, des moments où brusquement la vérité surgit, bien involontairement. C’est ce général français, le général Nicolas Richoux qui s’écrie, agacé par certaines réserves que fait, aux États-Unis, le parti Républicain sur le financement de la guerre en Ukraine: «L’armée américaine est en train de se payer l’armée russe pour 5% de son budget ( 40 milliards de dollars sur 800 milliards, NB), quand même ! Qui pourrait être contre un résultat pareil aux États-Unis ! ( Chaine d’information LCI, 7 janvier 2023 )

    Pour expliquer la grande popularité de Poutine auprès de son peuple, toute l’intelligentsia organique occidentale, universitaires, éditorialistes, analystes civils et militaires liés d’évidence à des officines et autres services, viennent dire qu’il s’agit de l’esprit de soumission des russes, des caractéristiques de l’âme slave. Les «exilés politiques» russes, dont chaque plateau veut avoir un représentant, sont priés de confirmer. Ils le font avec empressement. Ils en rajoutent même. Ici, comme ailleurs, tout au long de siècles d’hégémonie, l’Occident a toujours produit ce type d’élites occidentalistes et la haine de soi qu’elles portent. C’est bien la preuve que l’idéologie occidentale a fonctionné partout comme une idéologie dominante. Mais pourquoi ne pas considérer tout simplement que Poutine exprime la volonté de son peuple et que la confiance mise en lui vient de ce qu’il a redressé la Russie après la terrible crise causée par l’effondrement de l’URSS.

    «Le mensonge vrai»

    Les américains continuent de diffuser dans tout l’Occident leurs nouvelles techniques de l’information, celles de la théorie du «mensonge vrai» (1), en vertu de laquelle on considère que «le mensonge peut être utile», quand il peut prévenir un évènement néfaste. C’est ainsi que la Chine a été accusée d’avoir «l’intention «( soulignons le mot) de fournir des armes à la Russie et que les États Unis se sont dits «convaincus» (soulignons là aussi le mot ) que la Chine fournit des informations satellitaires à Wagner. En fonction de ces conceptions d’une vérité virtuelle ou potentielle, les conclusions , les prévisions d’une simple analyse, ou de simples hypothèses pourraient être considérées comme une information puisqu’elles «pourraient avoir lieu». Écoutez attentivement la propagande, et vous verrez qu’elle est, pour sa plus grande partie, construite sur ce modèle.

    Où est le temps des grands organes d’informations occidentaux qui servaient de référence pour leur objectivité des faits, même en temps de guerre. Ils diffusaient l’influence occidentale chez des élites occidentalisées séduites par une liberté de ton et une qualité de débats qui existaient peu dans leur pays.

    Sur la question de l’information, l’Occident, et surtout les américains, font une erreur stratégique: celle que les medias peuvent tout, et qu’il s’agit simplement de s’emparer de l’esprit des peuples. En cela, ils se trompent. Les faits sont têtus. On ne peut fabriquer l’opinion, et encore moins contre les propres intérêts d’une nation. L’opinion du reste du monde sur l’Occident en est la preuve. Elle est hostile à l’Occident malgré l’effort considérable de la propagande occidentale en sa direction. Si dans les pays occidentaux, cette propagande a un impact c’est que beaucoup, dans la population, croient encore trouver leurs intérêts, un bénéfice et des privilèges sur les autre peuples à travers l’hégémonie occidentale. Mais même là, beaucoup, de plus en plus nombreux, pensent que les médias mentent et l’information alternative s’est réfugiée dans les réseaux sociaux.

    Le désarroi

    En fait l’Occident est en plein désarroi. Il s’est isolé, ou plus exactement il continue, aveugle, à s’isoler du reste du monde. Même les termes que désormais ‘il emploie, font transparaitre cet isolement. Il ne parle plus, ou bien rarement, de communauté internationale. Il ne se voit plus le monde. L’Occident est de plus en plus seul. L’Occident se réunit avec l’Occident, et il s’applaudit lui-même. La dernière tournée du président Zelensky aux parlements des États-Unis, du Royaume Uni, à Bruxelles, au parlement européen, en est l’image saisissante. On se pressait pour prendre une photo avec le président Zelensky, on applaudissait frénétiquement le toréador, le gladiateur, pendant qu’Ukrainiens et Russes s’entretuaient à Bakhmut.

    L’Occident se recroqueville de plus en plus sur lui-même, sans qu’il s’en aperçoive d’ailleurs. . Il n’associe plus d’autres pays du monde à son destin. Quand il parle de lui, il dit carrément l’Occident, et même parfois simplement l’OTAN. Il fait bien la séparation entre lui et les autres nations du monde. Il dit crument défendre ses intérêts. Il ajoute parfois, comme le font les dirigeants ukrainiens, le «monde civilisé», pour bien le distinguer «des barbares», surenchère de néophytes.

    L’Occident est inquiet

    Aujourd’hui l’Occident est inquiet. Il guette chaque jour le moindre signe de divergence ou d’éloignement entre la Chine et la Russie, ou bien de révolte dans ces pays. Il abat…des ballons météorologiques.

    On est loin de la grande époque d’un Occident confiant en lui-même, sûr de lui, de la grande époque de l’idéologie occidentale , où l’Occident se pensait le monde, où il se réclamait de la liberté, de la démocratie, du libéralisme, où il était convaincu du pouvoir des valeurs qu’il proclamait de résoudre tous les problèmes humains.

    Il a fait aujourd’hui, tomber lui-même ses propres totems. Il s’est attaqué au principe sacro-saint de la propriété privée en volant l’argent qu’avaient confié à ses banques des États souverains et en confisquant les biens de personnes pour la seule raison qu’ils sont citoyens d’un pays étranger avec lequel ils déclarent pourtant qu’ils ne sont pas belligérants. Il s’est attaqué lui-même à sa règle sacro-sainte de la «concurrence libre et loyale», la foulant cyniquement aux pieds au gré de ses intérêts. Il s’est attaqué ainsi au principe de la liberté d’expression et de la concurrence en matière d’information, en interdisant, dès le début de la guerre en Ukraine, les moyens alternatifs d’information, et notamment les medias russes, alors qu’il disposait naguère de la réputation que» lui n’agissait pas comme les États totalitaires». Il songe même à encadrer les réseaux sociaux. Il s’est attaqué au principe de la liberté des échanges commerciaux et économiques, en se donnant le droit souverain, en dehors de toute décision de droit international, de sanctionner économiquement des pays et des peuples, d’interdire ports et aéroports à leurs navires et leurs avions,. Bref, il a renié lui-même toutes les valeurs qu’il a dit vouloir répandre dans le monde, et au nom desquelles il justifiait ses interventions armées.

    Un autre des signe de déclin est que l’Occident ne produit plus de grands dirigeants. Des chefs d’État ou de gouvernement comme Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Boris Johnson, Mme Liz Truss, etc. .n’ont d’évidence pas la stature d’un Xi Jining, d’un Vladimir Poutine, d’un Narendra Modi ou d’un Erdogan, quel que soit le sentiment qu’on peut avoir les concernant. En Ukraine c’est un comédien qui a été jugé le plus apte à tenir ce rôle de chef d’État.

    Les élites dirigeantes de l’Occident sont en panne d’un projet universaliste, d’une vision nouvelle de l’avenir du monde. Cette vision se trouve désormais dans le camp adverse, celle d’un monde débarrassé de toute forme d’hégémonie, d’un monde libéré de la dictature du dollar et du chantage aux sanctions économiques, un monde de nations égales en droits, où la souveraineté est la garantie du respect réciproque ainsi que de la liberté des citoyens, bref un monde ou la démocratie internationale permet l »essor de la démocratie nationale.

    Les références occidentales incessantes à la démocratie, à la liberté, aux droit de l’homme apparaissent désormais comme des slogans creux, peu crédibles, un disque rayé que le monde non occidental accueille avec un regard à la fois poli et dubitatif. Elle ne font plus recette sauf dans des minorités occidentalistes qui subsistent çà et là. L’Occident a beau choyé ces élites, en médiatiser les représentants intellectuels les plus fidèles, elle n’ont plus d’autre fonction que de le rassurer, en l’aveuglant ainsi sur les nouvelles réalités du monde.

    Un autre symptôme d’un Occident frileux, qui se ferme sur lui-même, est cette peur panique de l’émigration. On est loin de cet Occident serein qui demandait en 1975 à Helsinki la fin du «rideau de fer», l’ouverture des frontières et la libre circulation des hommes. On est loin aussi de la période où les Bush pouvaient rassembler 35 États, au nom de la démocratie, pour attaquer l’Irak.

    On vit d’évidence aujourd’hui une période de mutation historique profonde, peut être la plus grande qui soit survenu dans la période moderne. Ces périodes de mutation, de transformation sont les plus dangereuses. La fin de l’hégémonie de l’Occident ne serait que justice. Elle serait bénéfique, pour tous, y compris les peuples occidentaux dont les rapports se normaliseraient avec les autres peuples.

    Mais il ne faut pas trop se réjouir pour l’instant de cette évolution historique. L’Histoire nous a appris combien les forces en déclin sont dangereuses car elles le perçoivent comme un drame, comme leur fin. L’ humanité pourra-t-elle réussir ce tournant sans sombrer dans une confrontation mondiale? Pour le monde actuel, du moins pour les dirigeants les plus conscients, toutes les questions de la géopolitique se résument, à celle-là: Être ou ne pas être.

    (1) La nouvelle guerre de l’information ou «la vérité si je mens» par Djamel Labidi

    Source

    #Occident #Etats_Unis #Russie #Chine #Ukraine

  • Tournée de Macron, un mélange de Tintin au Congo et d’OSS 117 en Afrique

    Tags : France, Afrique, Françafrique, Emmanuel Macron, Congo, Gabon, Angola,

    Le président de la République est rentré dimanche à Paris apr`s quatre jours en Afrique Centrale et c’est maintenant l’heure du bilan.

    Au Gabon, sous prétexte d’un sommet sur la forêt boycottée par la société civile et les ONG. Le président n’a fait que renforcer Ali Bongo, coeur battant de la Françafrique, à la veille d’une élection présidentielle.

    Au Congo Brazzaville, il s’affiche tout sourire avec Denis Sassou Nguesso, président militaire et responsable d’une guerre civile ayant entraîné le massacre de milliers d’opposants.

    Il passera ensuite en Angola, sans dire un mot de l’immense projet de total énergie, qui a déjà conduit à l’expropriation de plus de 100.000 paysans.

    Puis, pour clore cette magnifique tournée, il s’est rendu samedi en République Démocratique du Congo. Et là, ce fut le clou du spectacle. Incapable de dénoncer le financement de la milice M23 par le Rwanda, le président a cru bon d’insulter, le président a cru bon d’insulter Félix Tschisekedi, puis s’est embourbé dans un discours aux relents colonialistes qui a profondément choqué son homologue et lensemble du plus grand pays francophone au monde.

    Finalement, cette tournée d’Emmanuel Macron c’est un peu un mélange de Tintin au Congo et d’OSS 117 en Afrique. Alors comment s’étonner ensuite que l’influence russe s’étende depuis des années sur le continent africain, où le sentiment anti-français ne fait que croître? Que beaucoup de ces Etats refusent de s’engager à nos côtés dans le soutien à l’Ukraine qui après qui après notre échec en Libye et au Sahel, de grands pays comme le Mali ou le Burkina Faso nous demande de fermer nos casernes militaires?

    Chers collègues, croyez-vous vraiment que ces Etats sont aveugles à la différence de traitement dans l’accueil des réfugiés venus d’Ukraine face à ceux venus d’Afrique ou du Moyen Orient? Ou encore, ainsi que l’acteur Omar Sy nous l’a récemment rappelé qu’il ne voit pas notre indifférence face au conflit qui ravage le continent? La guerre oubliée du Tigré, qui s’achève à peine, a fait 600.000 morts en Ethiopie et Emmanuel Macron a pourtant reçu Abiy Ahmed, responsables de ces massacres en grande pompe à l’Ellyséem le mois dernier.

    Il est temps d’en finir avec ce double standard en matière de droits humains et de démocratie en Afrique. L’empire français, c’est terminé. C’est maintenant avec les diasporas, la société civile et surtout la jeunesse, que de nouvelles coopérations doivent se construire à égalité.

    Alors, Mme la Ministre, vous qui êtes une diplomate aguerrie, ma question est simple. Qu’avez-vous pensé de cette tournée du professeur Macron en Afrique? Je vous remercie, je vous remercie.

    Source

    #France #Afrique #Françafrique #Macron #Gabon #Angola #Congo

  • La tournée africaine du président français : dépasser le verbe !

    Tags : France, Afrique, Françafrique, Emmanuel Macron, Russie, Chine,

    Archange Bissue Bi-Nze
    Institut des sciences politiques Louvain-Europe

    Le 27 février dernier, lors de son discours sur la politique africaine, le président français affirma que « la France devient le bouc émissaire idéal », responsable des situations de troubles et des problèmes de gouvernance interne dans ses anciennes colonies. Il s’engagea à ne pas laisser une telle perception évoluer. De même, Emmanuel Macron soulignait qu’il ne souhaite pas participer à un défi de puissance en Afrique, « une compétition […] anachronique » selon lui. Or, en examinant sa récente tournée africaine, le masque tombe. L’établissement d’une « nouvelle relation équilibrée, réciproque et responsable » n’est qu’une vue de l’esprit, qui enveloppe la volonté de dynamiser les relations franco-africaines. C’est dans cette perspective qu’il faut inscrire cette deuxième tournée africaine (depuis sa réélection), effectuée du 1er au 5 mars au Gabon, en Angola, au Congo-Brazzaville et au Congo-Kinshasa. Quels enseignements en tirer ?

    Nier la fragilisation des relations franco-africaines 

    Dans La France en Afrique. Le combat des Anciens et des Modernes, Yves Gounin avançait que « le complexe franco-africain est aujourd’hui en crise […] il se fissure à partir de 1994 ». En effet, le génocide rwandais entacha la crédibilité de la coopération franco-africaine. Les changements intervenus en France en 1997, n’ont pas considérablement impacté le comportement à géométrie variable, des implications françaises dans la politique intérieure des pays africains. Pendant les dix-sept premières années de ce siècle, nous avons observé une dégradation continue des relations entre la France et ses ex colonies. L’Élysée n’a pas considéré les sonnettes d’alarme venant d’Afrique. Les présidents qui se succédèrent agirent sans prendre en compte les signes d’essoufflements de cette coopération.

    Devenu président en 2017, Emmanuel Macron trouve les rapports franco-africains dans un état de fragilité abyssale. Par où commencer ? Difficile de le dire, le constat est alarmant. Il faut saisir et/ou créer des opportunités politiques. Le ‘‘One Forest Summit’’ à Libreville en est une. Lors de son séjour au Gabon, le président français dira : « Nous venons à Libreville pour une initiative internationale, pour la biodiversité ». La visite s’est-elle limitée à cet aspect, sachant que le Gabon est l’un des « bons élèves » de la France dans son pré carré en Afrique centrale au même titre que la République du Congo ?

    Il n’est pas prétentieux d’y voir une manœuvre de séduction politique, accompagnée de garanties du soutien français pour le régime gabonais et celui du Congo-Brazzaville, comme elle le fait au Tchad et en Côte d’Ivoire. Si la politique est devenue un spectacle dit Christian Delporte (Une histoire de la séduction politique), la séduction politique a pour but de créer un lien de « domination redoutable » à l’endroit de la personne (physique et/ou morale) séduite. Elle permet de renforcer la relation existante au bénéfice du séducteur, ici la France. Cependant, le président Macron est conscient des critiques des Africains contre son pays.

    Macron devant la notoriété perdue de la France en Afrique

    Macron a connaissance du sentiment anti-français en Afrique. Ce sentiment s’est construit au fil du temps, dû aux décisions controversées d’interventions françaises, du soutien officiel et/ou officieux de Paris dans les situations de déstabilisation internes de certains États africains, etc. De l’Afrique de l’Ouest en Afrique centrale, l’ex puissance coloniale est désavouée. La France devient un acteur dont la présence est indésirable et l’action perçue négativement. Si le Burkina Faso, le Mali, la RCA sont régulièrement cités, ils ne sont pas les seuls pays où les autorités et l’opinion publique rechignent la France.

    Lors de la visite d’Emmanuel Macron en République Démocratique du Congo (RDC), le président Félix Tshiseke questionna son homologue français en ces termes : « pourquoi l’ancien Ministre des Affaires étrangères français, Jacques Yves le Drian, avait pu dire que mon élection fut un compromis pour l’Afrique ? » ; « pourquoi la France ne condamne pas l’agression du Rwanda ? ». Par ces interrogations, le président congolais pointait du doigt à la France. Ce qui entraîna une accusation réciproque, dans la mesure où Macron avança que la RDC ne doit pas « chercher des coupables à l’extérieur », si elle n’a « jamais été capable de restaurer souveraineté » depuis 1994.

    On constate dans les propos de ces présidents, que l’élégance du langage diplomatique empruntant le plus souvent, l’euphémisme et la litote, disparaît peu à peu des échanges officiels. La rhétorique diplomatique se transforme en langue de bois. Dans ce langage, les acteurs choisissent les mots avec une intentionnalité précise (vexer, terrifier, etc.). Si le président français considère l’Angola comme un « partenaire stratégique », le Gabon comme un État « en situation de leadership » environnemental, le Congo-Brazzaville comme un partenaire sûr, le durcissement du langage en RDC met en exergue une perte de notoriété française en Afrique.

    À titre d’illustration, Emmanuel Macron croyant que son pays a des relations amicales avec le Maroc, Jeune Afrique dans sa publication du 1er mars, laissait entendre que « les relations ne sont ni amicales ni bonnes, pas plus entre les deux gouvernements qu’entre le Palais royal et l’Élysée ». L’image avantageuse de la France dans ses rapports avec les pays africains s’est effritée, il est temps de la retrouver et de mobiliser l’ensemble des forces pour y parvenir.

    Le défi macronien face à la présence russe

    La période 2010-2021 fut considérée comme « le temps de la reconquête » par Thomas Borrel et al. dans L’empire qui ne veut pas mourir. Une histoire de la Françafrique. Si l’on évoque la reconquête, c’est qu’il eut soit une stagnation des relations franco-africaines, soit une perte d’influence française en Afrique. Dans la présentation de sa politique africaine, Macron fait ressortir insidieusement, le défi que représente la Russie qui voudrait pousser la France dans une compétition de puissance. Elle y est arrivée, les faits le montrent. D’où une volonté de reconquête française qui résulte de la notoriété russe montante en Afrique. Le relatif désengagement français n’a pas été une perspective bénéfique pour la France. Aujourd’hui, elle en paie les frais.

    C’est pourquoi, pour dynamiser son engagement et sa présence en Afrique, la France estime que tous les pays africains et tous les secteurs d’activités sont essentiels. En Angola, outre le partenariat économique, Macron permit à la société française Airbus de signer un contrat, afin d’aider ce pays à se doter de son premier satellite. En outre, il souhaite que la France et le Congo-Brazzaville s’engagent sur les questions « mémorielles, historiques et culturelles ». Mesurant l’influence de l’univers musical en RDC, Macron et Fally Ipupa ont partagé un verre dans un bistrot de Kinshasa. La reconquête passe aussi par la séduction des cœurs par personne interposée, mieux en se servant des Africains ayant une influence sur les populations, le cas des artistes.

    Somme toute, la tournée africaine du président français a semblé inopportune et fut mal reçue dans l’opinion publique des quatre pays visités. Il est trop tôt pour croire à un partenariat nouveau France-Afrique. La position de l’Élysée est attendue face aux changements constitutionnels, qui auraient lieu cette année dans certains États africains. Seuls les faits comptent et non les discours.

    Cette chronique est réalisée en partenariat rédactionnel avec la revue Recherches internationales à laquelle collaborent de nombreux universitaires ou chercheurs et qui a pour champ d’analyse les grandes questions qui bouleversent le monde aujourd’hui, les enjeux de la mondialisation, les luttes de solidarité qui se nouent et apparaissent de plus en plus indissociables de ce qui se passe dans chaque pays.

    Site : Recherches internationales Mail : recherinter@paul-langevin.fr
    Abonnements 4 numéros par an : 55 Euros, Étranger 75 Euros
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    #France #Afrique #Macron #Gabon #Congo #Angola #Russie #Chine

  • Macron en Afrique: Tintineries et barbouzes

    Tags : Afrique, France, Emmanuel Macron, Gabon, Congo, Angola, Françafrique,

    Par Amar DJERRAD

    Dans le sillage des bourdes récurrentes de la politique française en Afrique et tout récemment de cette funeste action de barbouzerie relative à l’exfiltration d’une algéro-française dans laquelle sont impliqués deux ambassadeurs et un colonel des ‘‘services’’ français mettant l’Algérie et la Tunisie dans une situation de conflit avec le gouvernement français, le Président français E. Macron – à la veille d’une tournée diplomatique en Afrique qualifiée de cruciale – a cru bon, mais sur le tard, s’expliquer d’une façon pour le moins ambiguë.

    Explication et banalisation de l’acte d’exfiltration

    Selon lui, « Il y a une polémique sur le retour en France d’une franco-algérienne depuis la Tunisie avec beaucoup de choses qui ont été racontées et un discours qui s’est construit. Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui ont intérêt à ce que ce qu’on fait depuis des années avec l’Algérie ne réussisse pas … je vais continuer. Ce n’est pas le premier coup de grisou. J’en ai déjà eu » (victime de sa doxa ?). En se gardant d’identifier clairement ceux qui sapent le travail, il dit compter « sur l’amitié et l’engagement du président Abdelmadjid Tebboune pour aller de l’avant ».

    « Polémique » « racontées » « s’est construit » « coup de grisou » ne sont pas les termes adéquats pour qualifier une exfiltration par des méthodes de barbouzes ! Il s’agit d’une grave action que condamne le droit international qu’un pays dit des « droits de l’homme » ne doit jamais laisser passer par seulement des commentaires équivoques, car il est question d’une atteinte à l’intégrité et à la souveraineté de deux pays voisins avec lesquels la France est liée par des relations dans plusieurs domaines.

    M. Macron semble banaliser l’acte abject d’exfiltration ! À notre sens, cela s’apparente à un enfumage pour surpasser le sentiment de honte surtout que sa tournée en Afrique a pour objectif de convaincre de sa « nouvelle relation » avec le continent après avoir exposé, depuis Paris, sa « stratégie africaine pour les quatre ans à venir ». Avec plus de 80 ans de néocolonialisme, de pillage, d’ingérence et de coups d’État, il lui sera difficile de regagner une quelconque confiance suite à cette salauderie qui ne peut être exécutée sans l’approbation des hautes autorités de l’État français ! Que peut donc bien faire le président algérien face à un acte agressif que l’opinion algérienne (et tunisienne) n’admettra jamais. Deux pays respectueux qui n’ont jamais provoqué la France.

    Le moindre reflexe positif, devant ce genre de bévue, aurait été, au moins, de prendre des sanctions et d’instruire les médias publics (en particulier visuels) à dire la vérité au lieu de les instrumentaliser pour encore fustiger ces deux pays victimes en faisant défiler sur les plateaux de leur TV des « opposants aux régimes » espérant faire admettre la validité et la licéité de leurs agissements condamnables par le droit et la morale !

    Deux pantins ‘requis’ à charge contre deux pays

    C’est ainsi que l’on a vu, Mme Bouraoui ressortissante algérienne, gynécologue travestie en politicarde d’occasion – l’exfiltrée depuis la Tunisie alors que sa présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne – devenir l’invitée privilégiée, pour déverser ses insanités sur l’Algérie, ses gouvernants et ses institutions après avoir été présentée comme opposante au « régime », activiste lors du hirak avec son organisation « barakat » (ça suffit) prônant le « regime change » dans le cadre de la stratégie ‘‘printaniste’’ !

    Mme Bouraoui n’a fait en fait que confirmer sa soumission au service des intérêts français ; qu’elle est leur produit « grillé », elle, la ‘patriote’ qui ne cessait de vociférer avec ses ouailles de « barakat », lors des multiples pseudos hirak, des slogans révolutionnaires pour le bien du peuple et surtout pour imposer « phase de transition » inconstitutionnelle suggérée depuis l’étranger ! Citoyenne Algérienne bien publicisée par la presse mainstream française lorsqu’elle faisait de la subversion lors du hirak, elle devient subitement citoyenne française après son exfiltration !

    L’autre invité choisi, pour cette occasion, est Moncef Marzouki l’ex chef d’État de Tunisie désigné, un ami des ‘‘frères musulmans’’, surnommé le « tartour » (pantin) par les Tunisiens. Son intervention était de charger le président élu Kaïs Saïed le qualifiant de « putschiste », d’être responsable d’un « ensemble de catastrophes politiques, économiques, et diplomatiques », de couper la Tunisie de « son milieu africain », d’avoir créé un « division entre Tunis et Rabat », d’avoir ramené la Tunisie « trente ans en arrière ». On retient entre autres de ses livres, « On gagne…ou on gagne. Pour un printemps arabe ».

    Son hostilité à l’Algérie est bien visible par ses positions pro makhzen sur la fermeture des frontières et le blocage par l’Algérie de « l’Union Maghrébine ».


    Dans son article intitulé « Sale temps pour le Tartour de Tunis », le professeur Bensaada met à nu ses errances politiques sulfureuses. Dans sa conclusion, il le qualifie de « Droitdelhommiste dévoyé, politicard raté, va-t-en-guerre invétéré, ‘‘islamawiste’’ haineux, ce Don Quichotte en burnous a fini par se battre contre les moulins de son propre pays. Va-t-il finalement en tirer des leçons et s’évaporer dans la nature pour ne plus continuer à polluer tout ce qu’il touche ? »

    Rappelons qu’à la parution du livre du professeur Bensaada « Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien ? », les premiers à avoir réagi de manière violente et sordide est l’organisation islamiste ‘‘Rachad’’ qui produit précipitamment un livre collectif, en réponse, préfacé par… Moncef Marzouki.

    Au-delà de ces deux ‘‘invités’’ : une France inhibée !

    Au-delà des deux ‘‘invités’’, cette action française viole délibérément les règles et usages des relations internationales au détriment d’États souverains. Les planificateurs de cet acte n’ont cure des conséquences prévisibles sur les relations avec l’Algérie, la Tunisie, au même moment où le Président Macron s’évertue à convaincre des pays africains à rester dans l’espace, économique, politique et culturel français en vertu de sa « « nouvelle relation » avec l’Afrique qui est annoncée plus équilibrée et respectueuse des États. Cette grave méprise constitue la preuve éclatante de sa non crédibilité, malgré tous les narratifs et rhétoriques qu’il pourrait leur débiter !

    La France officielle, embastillée dans son arrogance et sa mentalité néocoloniale ne pourra être digne de confiance en restant figée dans les mêmes travers et systèmes de pensées malsains qui ont prévalu durant la colonisation puis le néocolonialisme qui persistent encore sous des formes et concepts plus sournois.

    A voir le tête-à-tête entre les Présidents F. Tshisekedi et E. Macron face à la presse, on s’aperçoit que le fossé est encore assez large pour espérer des relations de confiances et équilibrées (écouter à partir de 2.24.50, jusqu’à 2.46.00).

    La France gagnerait bien plus en confiance et en crédibilité si ses dirigeants défendaient les intérêts de la France au lieu de ceux des USA au détriment des siens !

    Quand les africains voient cette France devenir depuis quelques années une dépendance américaine, voire un faire-valoir, il n’est pas étonnant qu’ils répondent au moins par l’inconsidération.

    Un twitternaute a jugé qu’avec les propos « la France n’a plus de pré carré en Afrique », il aurait pu rajouter « puisque nous sommes dans le pré carré américain ».

    Spéculer sur le fait que de simples annonces flatteuses telles « l’ère de la Françafrique est révolue », « la France interlocuteur neutre » sur le continent, « adoption d’une posture de modestie et d’écoute », « cogestion des bases militaires » suffisent à inverser le sentiment de haine et de rejet des africains à l’égard des anciens colonisateurs puis néo-colonisateurs, c’est soit se bercer d’illusions soit prendre encore les africains pour des idiots ! Les Africains fondent dorénavant leurs opinions sur la réalité. Ils savent mieux que quiconque ce qu’ont été les anciennes puissances coloniales, leur néocolonialisme actuel, leurs ingérences et manigances. Ils savent choisir leurs partenaires et distinguer le bon grain de l’ivraie ! Ce n’est pas le discours thuriféraire de Macron qui fera de la Russie et la Chine des diables et de la France un ange ! Le fait même de se déplacer en Afrique pour leur réitérer, avec culot, des boniments éculés en croyant toujours les convaincre est déjà une attitude arrogante.

    Les réactions hostiles à cette visite viennent essentiellement de France ! « L’arrogance de Macron est la meilleure chose qui soit arrivée à l’Afrique francophone, depuis les indépendances », a lancé un twitternaute.

    « Qui le croit ? » se demande François Asselineau. « Avec arrogance et n’écoutant personne, Macron annonce que sa « stratégie pour l’Afrique » consiste à « adopter une posture plus claire… de modestie et d’écoute ». C’est aussi crédible que Palmade fustigeant les chauffards et s’indignant des ravages de la drogue ».

    Pour Florian Philippot « La tournée de Macron en Afrique est jugée par Florian Philippot de calamiteuse… des choix curieux… et une stratégie étrange…il multiple les gaffes… il est rabroué et humilié en permanence … (surtout en RDC) ». Selon lui « Macron est bien là pour détruire la France et ses intérêts ! Arrêtons-le d’urgence ! ». Il s’adresse aux africains « ne réduisez la France à Macron ».

    D’autres ont vu dans les propos de Macron autre chose : « Macron veut dire, nous avons besoin des pays africains et des DOM-TOM pour continuer à leur prendre leurs richesses naturelles comme le gaz, pétrole, et les minerais précieux… »

    Selon un média africain, les jeunes (Africains), contestent carrément la présence de la France dans leur pays ! « Pour la jeunesse africaine consciente, il ne s’agit ni de réduire les effectifs militaires français ni de cogérer les bases militaires, mais de les fermer purement et simplement et d’envoyer les soldats français en Ukraine dont la population a plus de ressemblance que les Noirs avec celle de France, de demander pardon et de verser des réparations aux descendants d’esclaves d’Afrique pour l’esclavage (4 siècles), la colonisation et le néocolonialisme subis par les Noirs. » (Jean-Claude Djereke, in Cameroon Voice)

    @cinkanse57

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    Une gabonaise face aux présidents Français et Gabonais leur fait cette proposition :« les chefs d’états et de gouvernements c’est à vous et à nous de protéger notre foret ; on ne va pas attendre les occidentaux pour venir le faire »

    Lavrov n’a pas manqué aussi de donner son avis en déclarant « La voix solidaire de l’Afrique dans les affaires mondiales sonne de plus en plus juste, et nous nous félicitons du processus d’émancipation globale des pays du continent. Cela est observable dans le rétrécissement de la sphère d’influence néocoloniale de la France en Afrique centrale et occidentale, ce qui provoque une réaction plutôt nerveuse à Paris ».

    Conclusion


    Il est clair que la France a perdu considérablement de son influence en Afrique devant la concurrence russe et chinoise et aussi turque. La tournée de Macron est d’essayer de rétablir cette influence perdue, mais que l’arrogance et les tartuferies françaises empêchent de percevoir. La France est bien dans le cas des « Caractères » que décrit La Bruyère « A quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur; l’inhumanité de fermeté; et la fourberie, d’esprit. ».

    Les bonimenteurs manipulent par des discours élogieux pour mieux abrutir et mobiliser. De belles formules et d’habiles manipulations – usant parfois de ce que l’on appelle la psychologie inversée – destinées à cacher les véritables objectifs en particulier celui de la subordination des États !

    Pour ce faire, ils usent de tous les moyens de propagande que mènent des organisations manipulatrices dites « non-gouvernementales » en y mettant les moyens financiers nécessaires pour corrompre. Selon Wikipédia, l’ancien directeur de la CIA, William Colby, déclarait en 1982, dans le Washington Post, à propos du programme de la NED : « Il n’est pas nécessaire de faire appel à des méthodes clandestines. Nombre des programmes qui […] étaient menés en sous-main, peuvent désormais l’être au grand jour, et par voie de conséquence, sans controverse ». En 1991, un des fondateurs de la NED, Allen Weinstein, expliquait au Washington Post que « bien des choses qu’ils [à la NED] faisaient maintenant étaient faites clandestinement par la CIA 25 ans auparavant ».

    Ces ONG bénéficient de financements américains, votés par le Congrès, par le biais de la NED (National Endowment for Democracy), l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) l’International Republican Institute (IRI), le National Democratic Institute for International Affairs (NDI), et la Freedom House (FH). D’autres sont financés par des capitaux privés comme l’Open Society Institute (OSI), fondation de George Soros, et également de multinationales américaines, telles que Chevron, Coca-Cola, Goldman Sachs, Google, Microsoft, etc., ainsi que d’institutions publiques comme la Chambre de commerce des États-Unis. Tous ces organismes sont impliqués dans les « révolutions colorées » que décrit le Dr Ahmed Bensaada dans son « Arabesque$: Enquête sur le rôle des USA dans les révoltes arabes ».

    Bien que la France en soit elle-même victime des pressions américaines par le biais de ces « ONG », elle trouve le culot d’user, médiocrement, des mêmes méthodes pour imposer sa politique nuisible en Afrique. Cependant, ses réseaux pour « exporter » sa « démocratie », ses « droits de l’homme » et ses « libertés » ne sont pas assez élaborés que ceux des USA, eux-mêmes non-consistant et en perte de vitesse.

    – La France officielle doit, à notre sens, se débarrasser de ses psychoses qui l’empêchent de discerner le réel de l’irréel, la réflexion de l’émotionnel ; se dégager de sa vision chauvine et manichéenne dans sa politique extérieure globale et africaine en particulier ; sortir de ses rêveries et de son complexe de supériorité paralysant ; rompre avec ses mensonges, manipulations et propagande que sa presse aux ordres perroquetant leurs maitres ; revenir à l’ordre international basé sur le droit international onusien et non un ordre basé sur les « règles » qu’édictent les États-Unis. Il faut aussi qu’elle soit sincère, rationnelle dans ses actions tout en s’abstenant de s’ingérer dans les affaires, d’autres États, qui ne la regardent pas ; apprendre à vivre dans les limites de ses propres moyens et non au-dessus en accaparant indûment les richesses de certains pays.

    – Les Africains ne sont plus ceux que la doxa occidentale assimile encore à leurs parents, grands-parents. Sa jeunesse est plus instruite, consciente, opiniâtre et résistante. Cette jeunesse doit se prendre en main en contribuant au développement de leur pays, de leur Afrique, au lieu de s’aventurer dangereusement à s’exiler clandestinement vers une Europe qui n’est pas celle qu’elle croit. Elle ne doit surtout pas se laisser berner par ceux qui ont vendu leur âme au diable en optant pour la félonie afin d’espérer obtenir des avantages au goût malsain et qui au final demeureront indignes et infâmes, même pour leurs maîtres/employeurs ! Certains dirigeants africains doivent, de leur côté, redoubler d’efforts et de courage pour protéger mordicus les intérêts de leur pays. L’aisance et la sécurité, même à minima, se trouve chez soi. Comme on dit en Algérie (ou Maghreb) « orge de mon pays vaut mieux que blé étranger ». L’Europe ce n’est pas le « paradis », c’est la mer à boire pour les africains !

    A. D.

    #France #Afrique #Macron #Françafrique

  • France. Le nœud gordien

    Tags : France, retraites, pensions, Emmanuel Macron,

    par Abdou BENABBOU


    Le dilemme dans lequel est empêtrée la société française, à l’instar d’une pléthore de sociétés humaines, tout en étant clair n’est pas simple. Le feu mis à la poudre du projet de réforme des retraites imposé par le gouvernement français contre lequel se sont soulevés des millions de travailleurs ne fait que souligner cette complexité avec une acuité tonitruante.

    Augmenter les impôts et aller à la tétée de subsides financiers dans la bourse des consortiums ou rogner sur les retraites pour réguler son économie n’est pas un choix simple pour les dirigeants français. Le problème incontournable est ainsi posé. L’inadéquation des salaires, l’enfer du coût de la vie, l’inflation, la crise ne sont que des effets d’une situation compliquée qui est à placer au haut niveau d’une véritable guerre économique mondiale. Les conflits armés et l’indocilité de la nature se joignent aux pires agrégats sciemment fabriqués pour que la terre soit empêchée de se garantir une normalité.

    Le gouvernement ne tient pas à contrarier les magnats du CAC 40 par crainte d’affaiblir des acteurs engagés dans un bras de fer économique planétaire où tous les coups sont permis. Dans sa stratégie, décrié et accusé de ménager les riches, il est convaincu que se rabattre sur ce qu’il considère comme des fers de lance de la production française affaiblira la consommation, amoindrira l’investissement et multipliera la délocalisation. De fait, le calcul des autorités françaises se plie aux règles implacables de l’économie libérale desquelles surviennent toutes les tares et les profondes déconvenues sociales que vit aujourd’hui le monde entier.

    En conséquence, l’ensemble des données du problème sont alambiquées pour que le lot des lourdes vicissitudes engendrées soit hérité par le bas de l’échelle sociale que constitue le monde du travail. Le nœud gordien est au centre d’une économie mondiale à la limite de la sauvagerie qui fait de l’espèce humaine de simples outils corvéables à merci.

    Source

    #France #Retraite #Pension

  • Macron negeert de koning van Marokko in Gabon

    Tags: Marokko, Frankrijk, Emmanuel Macron, Gabon, Pegasus, Qatargate, spionage, corruptie,

    Vertrouwelijk: Macron vernedert Mohamed VI dubbel

    Volgens algemeen goed geïnformeerde diplomatieke bronnen zou de Afrikaanse tournee van de Franse president de gelegenheid zijn geweest voor deze laatste om de ultieme klap in het gezicht te geven aan de Marokkaanse vorst, Mohamed VI, om deze laatste terug te zetten op de kleine plaats die nooit had mogen stoppen. de zijne te zijn. We vernemen dat Macron tijdens zijn bezoek aan Gabon, waar Mohamed VI al enkele dagen verblijft, ogenschijnlijk heeft geweigerd de Marokkaanse koning een audiëntie te verlenen. Deze weigering vertaalt zich in een rechtstreekse veroordeling van het officiële Frankrijk ten aanzien van het maffiagedrag van de Makhzen.

    Het is aan Parijs om dit Marokko-gate schandaal, waarbij bijna honderd corrupte parlementsleden gebruik maken van luxe verblijven, krachtig aan de kaak te stellen,


    Het bewijs hiervan is dat het een goede kwart eeuw en het uitbreken van Marokko-gate duurde voordat het EP eindelijk besloot Rabat te veroordelen voor zijn schendingen van de mensenrechten en de persvrijheid. Geen woord daarentegen over de bezetting van de Westelijke Sahara en de plundering van zijn immense natuurlijke rijkdommen.

    Abderrahim Atmoun, die de post van Marokkaanse ambassadeur in Polen bekleedt, is door de voormalige Franse president Nicolas Sarkozy al onderscheiden met het Legioen van Eer. Hij slaagde er bovendien in, en dankzij zijn lobbywerk in alle richtingen, om zijn zoon nakomelingen bij de zeshoekige media « France 24 » te plaatsen, zo konden we ook exclusief vernemen. Deze « kostbare investering » doet ook denken aan dat andere schandaal van « Team-Gorges » en de affaire van de Marokkaanse « journalist » Rachid M’Barki, die werd ontslagen vanwege zijn draaibare reportages die hij « clandestien » uitzond op de TV-zender Bolloré op oneven uren van de nacht.

    Vóór het uitbreken van deze reeks schandalen had Macron ook uitstekende redenen om Mohamed VI kwalijk te nemen. En met reden: de zaak van de Pegasus-spionagesoftware had uitgewezen dat zelfs de telefoon van de Franse president was besmet. Zozeer zelfs dat Macron niet één keer de moeite had genomen om Mohamed VI op audiëntie te ontvangen tijdens zijn zes maanden durend verblijf in Parijs.


    Paradoxaal genoeg, als de Marokkaanse koning net dubbel vernederd is door Macron, is het Pedro Sanchez, president van de Spaanse regering, die het voor zijn rekening nam tijdens zijn recente reis naar Rabat, toen Mohamed VI de voorkeur gaf aan luxe en lust van zijn misdadig verblijf in Gabon. Hard, hard, deze zeer pijnlijke en verdiende afknapper!

    Bron

    #Marokko #Frankrijk #Macron #Gabon #Qatargate #Pegasus #Espionage