Étiquette : emploi

  • Maroc : Fiche confidentielle sur le marché du travail

    Maroc : Fiche confidentielle sur le marché du travail

    Maroc, travail, emploi, statistiques, bilan,

    1. Evolution conjoncturelle de la situation au troisième trimestre de l’année 2016 a fait ressortir une création de 30.000 postes d’emplois par rapport au même trimestre de l’année précédente, exclusivement situés au milieu rural. En revanche, l’emploi non rémunéré, composé à hauteur de 98% d’aides familiales, a souscrit une baisse de 103.000 postes sous l’impact des conditions climatiques difficiles de la campagne agricole 2015/2016. Dans ces conditions, le volume d’emploi, tous types confondus, a enregistré une destruction de 73.000 postes au T3-2016.

    Par secteur d’activité, les principaux constats se présentent comme suit:

    -Création d’emploi dans le BTP (752.000 nouveaux postes), soit prés de 18.000 postes de plus par rapport aux années 2014-2015 (+34.000 emplois).

    -Perte de 66.000 postes dans le secteur de l’agriculture, forêt et pêche, soit la même tendance amorcée en 2014 et 2015 avec la perte de 75.000 et 27.000 postes respectivement et, juste après la création exceptionnelle de 156.000 postes d’emploi en 2013;

    La suite :

    #Maroc #Emploi #Travail #Statistiques

  • Maroc. L’emploi, un moment de sincerité d’un ministre

    Maroc. L’emploi, un moment de sincerité d’un ministre

    Maroc, croissance, emploi,

    J’ai beaucoup aimé et je tiens à saluer la déclaration de notre frère ministre de l’Enseignement Supérieur sur l’emploi disant « qu’il n y a pas d’emploi sans la croissance »

    Comme quoi, la sincérité fini toujours par triompher sur la langue de bois et la politique politicienne chez les gens bien.

    C’est ce que j’ai toujours défendu comme ligne dans les différentes commissions depuis des années

    C’est ma remarque que j’avais faite sur le programme électoral à l’époque

    C’est ma remarque que j’avais faite sur la déclaration du chef du gouvernement juste après sa nomination ou il a cité l’emploi comme l’une de ces 5 priorités

    Et C’est la même remarque que j’avais faite sur le programme gouvernemental, qui a traité de l’emploi d’une manière politicienne et pas trop sincère,

    Et c’est la même remarque que j’avais faite sur le rapport économique et social qui avait la même approche des politiciens, pas trop sincère, au maroc comme souvent partout au monde.

    Mais alors, il faudrait suivre le raisonnement jusqu’au bout monsieur le ministre

    1/ d’abord, en changeant le programme gouvernemental, en élevant la croissance au niveau qu’elle mérite comme priorité gouvernementale et en traitant l’emploi comme conséquence à cela

    2/ en arrêtant l’hémorragie des dépenses d’ 1 Mds chaque année pour la promotion artificielle de l’emploi, et dont une bonne partie part dans le gris et le brouillard

    3/ en stoppant la nouvelle dépense d’un 2eme Mds supplémentaire prévu pour de nouveaux mécanismes de la promotion artificielle de l’emploi, dont une bonne partie partira certainement dans le même puits. (cela nous fera gagner 10Mds DH sur 5 ans)

    4/ et enfin en ne gardant qu’en partie l’aspect intermédiation accélérant l’adéquation offre et demande, poste et profil…

    Soyons homogènes avec nos convictions profondes

    “To be or not to be, that’s the question…!” (Cheikh Zoubayr)

    Best Salam

    Ahmed Yaacobi

    #Maroc #Emploi #Croissance

  • Algérie. Un dossier prioritaire

    Algérie. Un dossier prioritaire

    Algérie, chômage, emploi – Algérie. Un dossier prioritaire

    La promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage des jeunes constituent deux axes prioritaires de la politique de développement national. Dans ce contexte, le Conseil des ministres, tenu hier, sous la présidence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a confirmé, une fois de plus, l’intérêt qu’accorde l’Etat à ce dossier stratégique, tant il s’agit d’œuvrer pour le maintien et la préservation de la cohésion sociale et, l’élimination des disparités régionales. L’ambitieux plan d’action du Gouvernement consacre l’engagement des pouvoirs publics pour la consolidation des dispositifs de soutien à l’emploi des jeunes et la dynamisation du marché du travail, à travers la relance économique et le soutien de l’investissement productif, place cette préoccupation au cœur de la démarche globale pour la croissance socioéconomique du pays. Le président de la République, qui intégra la question de l’emploi parmi ses «54 engagements » de campagne, a rappelé, en mai dernier, -—à l’occasion de la célébration de la fête des travailleurs—, que l’Etat s’oriente «progressivement vers l’absorption d’un nombre important de nos jeunes chômeurs par la mise en place de mécanismes de soutien aux entreprises économiques».

    Le but étant «de réduire le taux de chômage, à travers des approches en adéquation avec les exigences de l’économie de la connaissance, notamment à travers les startups et les PME», précisait le chef de l’Etat. L’orientation présidentielle, transposée dans le plan d’action du Gouvernement, fait la part belle à l’approche économique de l’emploi, plutôt que l’approche sociale, à travers l’encouragement des jeunes à se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat, en créant des opportunités d’investissement. Pour contribuer à atténuer le fléau du chômage, qui touche, en grande partie, les primo-demandeurs d’emplois, priorité est accordée à la valorisation de leur savoir-faire et de leurs capacités d’innovation.

    En fait, l’intégration socioprofessionnelle des jeunes qui se pose avec acuité aujourd’hui, ne peut être confinée dans des approches globales et de dispositifs centralisés. La démarche des pouvoirs publics pour l’accompagnement des jeunes en quête de perspective sur le marché du travail vise, à cet effet, à stimuler l’esprit d’initiative en incitant les jeunes générations à s’investir dans l’auto-emploi à travers la création de start-up et, l’investissement dans des segments porteurs tels que les services de l’économie numérique. Aussi, le secteur économique est particulièrement sollicité pour contribuer à l’effort de l’Etat en matière de réduction du chômage.

    Doté d’un fort potentiel, l’industrie, à travers ses différentes filières, les activités minières, entre autres, bénéficiant d’un intérêt particulier dans la vision de développement du gouvernement à l’horizon 2024, est considéré comme l’un des principaux moteurs de croissance susceptibles de contribuer au soutien de la politique nationale visant la promotion de l’emploi, et in fine, la résorption du phénomène du chômage des jeunes.

    ————————————————————————–

    Emploi des jeunes : Les organismes ne chôment pas

    Sauver les emplois et en créer d’autres est en tête des défis majeurs que les pouvoirs publics doivent relever impérativement en vue de la consécration de la stratégie de relance pour la phase post-Covid-19.

    Parmi les points à l’ordre du jour de la réunion du Conseil des ministres, l’examen du dossier de l’emploi des jeunes qui tombe, pour ainsi dire, à point nommé pour apporter des réponses et des solutions et innover en termes de mécanismes afin de répondre aux exigences qu’impose le marché du travail et de l’emploi.
    En la matière, le principal enjeu réside dans l’adaptation de l’offre à une demande de plus en plus pressante. De l’avis unanime des experts, des organismes concernés et des organisations professionnelles, la question de l’emploi se décline sous forme d’une problématique qui menace l’équilibre social, d’où la nécessité de son traitement en urgence.
    «Des milliers de jeunes arrivent annuellement sur le marché du travail sans possibilité d’insertion professionnelle, ce qui impacte déjà d’une manière très visible l’équilibre de la société à laquelle il faudra trouver dans l’immédiat des sources de revenus réguliers», note l’économiste Brahim Guendouzi.
    Au-delà du travail proprement dit, l’enjeu de l’emploi est donc étroitement lié au principe de la stabilité des citoyens. Depuis le début de l’année, plus de 1,4 million de demandes d’emploi ont été reçues par l’Agence nationale de l’emploi (Anem), a révélé récemment son DG, Abdelkader Djaber, alors que l’organisme n’a reçu que 285.000 offres au cours de la même période.

    Habib Si Ali, expert consultant en ressources humaines, préconise des solutions urgentes en matière de redynamisation du marché de l’emploi. Il évoque, en premier lieu, «la réactivation dans l’immédiat des dispositifs existants, l’Angem et l’Ansej notamment, qui, par manque de ressources, sont gelés depuis deux ans». En second lieu, il cite la mise en application du dispositif Cnac pour le soutien aux entreprises en difficultés financières.

    «La Cnac n’a pas seulement pour vocation d’octroyer des allocations chômage. Dans le statut de cet organisme, il est aussi question de subventions dédiées aux entreprises en difficultés, c’est justement ce dispositif qu’il y a lieu d’appliquer dans le but de conserver les emplois dans les secteurs très fortement impactés par la pandémie, tels le BTPH, le Transport, le Tourisme et les services». Redynamiser le marché de l’emploi requiert nécessairement le recours à des mesures d’encouragement des entreprises, en tête desquelles figure l’allègement des charges fiscales et parafiscales devant permettre de mettre en place des plans de recrutement. «Résoudre de façon efficace la crise de l’emploi en Algérie ne pourrait se faire en dehors de la création d’une cellule de veille au sein de laquelle seront représentés l’ensemble des intervenants concernés», ajoute-t-il.

    Cette cellule aura pour principale mission l’élaboration d’une feuille de route homogène qui offre une meilleure visibilité, autant en termes de statistiques concernant les contingents de demandeurs d’emploi qui augmentent chaque année qu’en matière de voies et moyens pouvant garantir la relance de l’investissement public pour la consécration de l’objectif «plein emploi». «Les opérateurs privés doivent aussi s’impliquer énergiquement, et l’État, de son côté, les rassurer davantage par des mécanismes permettant l’émergence d’un climat des plus favorables à l’investissement créateur d’emploi, générateur de la fiscalité pour l’Etat et, d’une manière globale, moteur de la croissance économique.

    Karim Aoudia

    El Moudjahid, 22/11/2021

    #Algérie #Emploi #Chômage

  • Algérie. L’allocation chômage à partir de janvier 2022

    Tags : Algérie, chômage, allocation, emploi – Algérie. L’allocation chômage à partir de janvier 2022

    Le sénateur Abdelouahab Ben Zaim a annoncé hier, que l’allocation chômage sera accordée à partir de janvier 2022, avec une condition d’inscription auprès de l’Agence nationale pour l’emploi. Ben Zaïm a déclaré sur sa page Facebook officielle qu’à partir de janvier 2022 l’allocation de chômage sera versée. L’inscription se fera d’abord auprès de l’Agence Nationale pour l’Emploi en tant qu’étudiant ou demandeur d’emploi.

    Par voie de conséquence, il sera vérifié que la personne concernée ne travaille pas réellement et ne bénéficie d’aucune subvention ni d’aucun salaire de quelque nature que ce soit. Que ce soit du secteur public ou du secteur privé. La personne concernée doit également être inscrite pour une période de six mois ou plus.

    Le sénateur a également déclaré que la subvention est pour une période de six mois, versée mensuellement, renouvelable pour six mois seulement. Il a ajouté que la valeur de la subvention est de 14 000 dinars pour les résidents du sud, de 12 000 dinars pour les résidents de l’est et de 10 000 dinars pour le centre et l’ouest.

    Il a souligné qu’après avoir bénéficié de la subvention et dans le cas où un emploi est disponible par l’intermédiaire d’une agence ou d’une institution privée ou publique, la subvention est supprimée.

    Ben Zaim a poursuivi que la présence de la personne concernée est obligatoire tous les deux mois pour s’assurer que son statut de chômeur n’a pas changé, sinon il perdra son allocation. La démission de n’est pas acceptée, quel que soit le salaire ou la rémunération que l’intéressé perçoit pour bénéficier de l’allocation de chômage.

    L’Express, 11/11/2021

  • Algérie : La bataille intérieure

    Par Ammar Zitouni

    Il est clair qu’aujourd’hui l’essentiel des problèmes de la société algérienne en manque de mutation, d’ordre politique, économique et social pendant les vingt ans du régime défunt sont d’actualités. Il s’agit toutes affaires cessantes, dans un pays continent où plus de 75 % de la population sont jeunes, de répondre convenablement aux questions d’urgentes de l’emploi, du logement, de l’éducation-formation professionnelle et de la santé. Il s’agit aussi dans le contexte actuel d’incertitude de l’économie mondiale, en particulier la persistance de la chute des prix du baril de pétrole et qui a eu un impact sur l’économie nationale, de développer une approche qui s’attaque à ces défis de la nouvelle réalité économique nationale et internationale.

    La stratégie qui s’impose surtout avec la régression de l’activité économique, l’aggravation de la situation sanitaire caractérisée par le rebond des contaminations à la Covid-19, l’instabilité sécuritaire aux frontières du pays, devrait prendre en charge ces contraintes. Face à ces contraintes, une bataille intérieure est plus que jamais nécessaire afin de procurer des revenus décents aux familles, une solidarité et justice sociale plus élargie. La bataille intérieure en question suppose un renforcement du secteur public et privé pour favoriser le développement socio-économique, l’accélération de la diversification de l’économique nationale et bien sûr le renforcement des plans sociaux.

    Ceci dit, et là aussi c’est un point d’unanimité, si le volet économique du programme politique du président de la République, reste la source de référence, le nouveau gouvernement à désormais la lourde tâche de prendre de prendre résolument en charge les préoccupations légitimes et malheureusement impossible à différer le plus souvent de la société et d’une jeunesse entendue dans ses aspirations démocratiques, émancipée échappant ainsi au chant des sirènes des pseudo-démocrates et islamistes qui gangrènent au quotidien le climat socio-politique. Un camp d’adverses à la quiétude de la société algérienne qui n’attend que cela pour parachever un agenda de division, d’atomisation déjà plus sensible dans un paysage politique qui se veut désormais pluraliste, les nouvelles règles de jeu font qu’ici est là pointent déjà des discours et des campagnes teintés de surenchères, de propagande et de démagogie tirant habilement profit des problèmes sociaux et économiques qui agitent la société algérienne.

    La bataille actuelle et décisive et donc intérieure, comme l’a fait remarquer au mois de février, le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune dans une discours adressé à la Nation à travers lequel il a affirmé qu’à présent le temps est venu de se lancer dans « l’édification de l’économie et de l’investissement » en parallèle avec « la bataille institutionnelle ».

    A prendre en compte les propos du Chef de l’Etat cela signifie affiner un plan de sortie de crise et cibler une assise solide à savoir mener de front réformes économiques, sociales et politiques ; Il ne fait pas de doute que l’avenir de la société dépendra pour une large part de la capacité du futur gouvernement à apporter des solutions crédibles pour juguler les difficultés actuelles.

    L’examen de la situation économique et sociale relève donc d’une priorité absolue pour le nouvel Exécutif gouvernemental dans un souci urgent de prendre en charge un des volets les plus décisifs dans son action future au titre d’une bataille de stratégie à moyen et long termes et de plan d’action pour gérer un actuel brûlant.

    A.Z

    Le Maghreb.dz, 08/07/2021

    Etiquettes : Algérie, gouvernement, emploi, logement, éducation, formation professionnelle, santé, chute des prix du baril de pétrole, développement socio-économique, climat socio-politique,

  • Maroc: lancement de projets d’investissement d’une valeur de 318 millions de dollars

    AA / Rabat

    Le Maroc a annoncé, mardi, le lancement de 73 projets d’investissement, d’une valeur totale de 2,8 milliards de dirhams soit l’équivalent de 318 millions de dollars, selon un communiqué du ministère marocain du Commerce et de l’Industrie.

    Le communiqué indique que le ministre du Commerce et de l’Industrie, Hafid Elalamy, a présidé, à Casablanca, une réunion consacrée à la signature de 73 projets d’accords d’investissement, qui offriront 10 600 opportunités d’emploi dans 10 secteurs industriels.

    Selon le communiqué, les nouveaux projets d’investissement représentent un potentiel d’exportation de 1,4 milliard de dirhams soit l’équivalent de 159 millions de dollars et un potentiel d’importation de 4,1 milliards de dirhams soit 465 millions de dollars.

    Le secteur du textile a bénéficié 22 projets sur les 73 projets d’investissement initialement approuvés, suivi du secteur de la chimie avec 17 projets.

    Le secteur de l’industrie alimentaire arrive en troisième position avec 15 projets, suivi du secteur de la plasturgie avec 6 projets, puis des secteurs de l’industrie chimique, de l’électricité et des transports.

    *Traduit de l’arabe par Malèk Jomni

    AA

    Etiquettes : Maroc, projets, investissement, emploi,

  • Maghreb Connection, un livre sur le trafic de cannabis marocain

    Stéphane Sellami co-signe Maghreb Connection aux éditions Robert Laffont. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai.

    Stéphane Sellami co-signe Maghreb Connection aux éditions Robert Laffont. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai. Il revient sur ce phénomène du narco-banditisme né dans les cités qui s’appuie sur le trafic de drogues, principalement cannabis et d’herbe, et qu’on peut situer au carrefour des années 2000 en Île de France et du côté de Marseille. Ca a vraiment son essort de ce côté-là, notament à la mort d’un parrain d’une nouvelle génération qui s’appelait Farid Berama en 2006 à Marseille.

    Au début, le grand banditisme était le braquage et la nouvelle génération s’est emparé du narco-trafic parce que c’est ce qui rapporte de l’argent aujourd’hui. Dans les années 1980-1990, on avait un milieu qui était centré sur les braquages des banques, des fourgons blindés. Puis, ce milieu a évolué. Une nouvelle génération a émergé qui s’appuie, elle, sur ce trafic de drogue.

    Cette nouvelle génération s’est appuyé aussi sur de l’argent provenant des braquanges pour pouvoir financer ces trafics.

    Le trafic qui repose sur la résine de cannabis ou d’herbe, vous avez un producteur qui aujourd’hui c’est le riche marocain. Ce sont des traficants qui s’appuient sur des membres de leurs familles ou des proches qui sont qui, aujourd’hui, sont domiciliés au Maroc. Ce sont surtout des liens familiaux ou claniques.

    C’est une réalité dans ces quartiers gangrénés par le trafic de drogue. C’est un quotidien qui devient très difficile.
    Il y a une difficulté en termes d’emploi, de revenues. Par exemple, Porte de Clignancourt, Michelet, Saint-Ouen, il y a des points de deal qui rapportent, en termes de chiffres d’affaires, entre 45000 et 50000 euros par jour. Ce qui équivaut à 1 million d’euros par mois.

    Stéphane Sellami est co-auteur de l’ouvrage Maghreb Connection. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai. Il documente les quartiers gangrénés par les trafiquants, « on revient sur le phénomène de narcobanditisme qui naît dans les cités et s’appuie sur le trafic de drogue, principalement de cannabis et d’herbe, qui a émergé au carrefour des années 2000 en Ile-de-France et du côté de Marseille ». Petites et moyennes ville de province touchées « On avait un milieu dans les années 1980, 1990 centré sur les attaques de banques, de fourgons blindés et ce milieu a évolué. Une nouvelle génération a émergé s’appuie sur le trafic de drogues », explique l’auteur. La nouvelle génération s’est appuyée sur l’argent provenant des braquages pour favoriser le trafic. « Ce sont aussi des petites villes ou des moyennes villes de province qui sont aujourd’hui atteintes. Ce problème existe depuis plusieurs années », explique l’auteur.

    Etiquettes : France, Maroc, trafic de drogues, cannabis, haschich, kif, banditisme, gangs, crime organisé, braquage, enrichissement illicite, chômage, emploi, discrimination,

  • Joe Biden plaide pour l’unité et met en garde contre la menace chinoise lors d’un discours au Congrès.

    Le président Joe Biden a proposé un nouveau plan d’envergure de 1 800 milliards de dollars lors d’un discours devant une session conjointe du Congrès mercredi, implorant les législateurs républicains de travailler avec lui sur les questions qui divisent et de faire face à la concurrence acharnée de la Chine.

    Mettant en avant une vision d’investissements publics accrus financés par les riches, le président démocrate a exhorté les républicains, qui se sont jusqu’à présent résolument opposés à lui, à l’aider à adopter un large éventail de lois controversées, allant des impôts à la réforme de la police en passant par le contrôle des armes à feu et l’immigration.

    Les républicains sont restés pour la plupart silencieux pendant le discours, tandis que les démocrates ont applaudi le discours de M. Biden.

    M. Biden, qui a pris ses fonctions en janvier, a également lancé un appel passionné en faveur d’une augmentation des impôts sur les sociétés et les riches Américains afin de contribuer au financement de son « plan pour les familles américaines » de 1 800 milliards de dollars.

    « Il est temps que les entreprises américaines et les 1 % d’Américains les plus riches paient leur juste part – juste leur juste part », a déclaré M. Biden.

    Il a prononcé son plaidoyer à la Chambre des représentants lors d’un événement réduit cette année en raison de la pandémie, enlevant son masque pour s’adresser à un groupe d’environ 200 législateurs démocrates et républicains, à d’autres responsables et à des invités.

    M. Biden tente de trouver un terrain d’entente entre les républicains, qui s’opposent à l’augmentation des dépenses et aux hausses d’impôts nécessaires pour les financer, et les démocrates libéraux, qui souhaitent qu’il mette en œuvre des plans plus ambitieux.

    Il a déclaré qu’il était prêt à travailler avec les législateurs des deux côtés de l’allée pour parvenir à un accord, et il doit rencontrer les principaux législateurs démocrates et républicains à la Maison Blanche le 12 mai pour essayer de trouver un terrain d’entente.

    Il est loin d’être évident que Biden puisse vraiment amener les républicains à dépasser un profond clivage partisan, le Congrès étant polarisé et les démocrates ne détenant qu’une faible majorité.

    Il avait promis tout au long de la campagne présidentielle de 2020 de travailler avec les républicains, mais sa principale réalisation législative, un plan de relance contre la pandémie de 1 900 milliards de dollars, est passée sans vote républicain.

    Les républicains au Congrès ont déjà l’intention de réaliser des gains lors des élections législatives de mi-mandat en 2022, et alignent un parti divisé pour s’opposer à Biden. Beaucoup s’interrogent sur la sagesse d’adopter des politiques de dépenses plus agressives que ce que la plupart des alliés ou rivaux de Biden avaient prévu.

    La Maison-Blanche espère qu’au moins certains républicains se plieront à la volonté populaire. Les sondages montrent que la plupart des Américains sont favorables à une augmentation des investissements dans les écoles, l’éducation et les infrastructures, ainsi qu’à une taxation accrue des riches.

    La première réaction des républicains à son discours a été sceptique, et quelque peu dédaigneuse.

    « Tout cela aurait pu n’être qu’un courriel », a déclaré dans un tweet le représentant Kevin McCarthy, le principal républicain de la Chambre.

    L’aile gauche démocrate, en revanche, en voulait plus. Le représentant Jamaal Bowman, un démocrate libéral, a déclaré que les propositions de M. Biden sont importantes « mais ne vont pas aussi loin que ce dont nous aurions vraiment besoin pour résoudre la crise de l’emploi, du climat et des soins. »

    S’exprimant moins de quatre mois après que des manifestants fidèles au président de l’époque, Donald Trump, ont pris d’assaut le Capitole des États-Unis pour tenter d’annuler les résultats de l’élection, M. Biden a déclaré que l’Amérique était « à nouveau en mouvement ».

    « Nous avons regardé dans un abîme d’insurrection et d’autocratie – de pandémie et de douleur – et ‘nous, le peuple’, n’avons pas bronché », a-t-il déclaré. « Au moment même où nos adversaires étaient certains que nous allions nous séparer et échouer, nous nous sommes rassemblés – unis. »

    Biden a fait valoir que ses propositions pour les familles et les infrastructures, qui totalisent environ 4 000 milliards de dollars, représentent un investissement unique en son genre, vital pour l’avenir de l’Amérique.

    « Ce soir, je suis venu parler de crise – et d’opportunité », a-t-il dit. « De la reconstruction de notre nation – et de la revitalisation de notre démocratie. Et de gagner l’avenir de l’Amérique. »

    Les républicains affirment que la plupart des dépenses visent à satisfaire la base libérale de M. Biden et que les plans du président s’apparentent à du socialisme.

    M. Biden a déclaré que les plans de dépenses étaient nécessaires pour ne pas se laisser distancer par la Chine, que lui et son administration considèrent comme un défi stratégique majeur.

    « La Chine et d’autres pays se rapprochent rapidement de nous », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il avait passé beaucoup de temps à discuter avec le président chinois Xi Jinping.

    « Il est très sérieux dans sa volonté de devenir la nation la plus importante et la plus conséquente du monde. Lui et d’autres, des autocrates, pensent que la démocratie ne peut pas rivaliser avec les autocraties au XXIe siècle. Il faut trop de temps pour obtenir un consensus. »

    PROPOSITION DE REFONTE DE LA FISCALITÉ

    Le plan de M. Biden prévoit 1 000 milliards de dollars de dépenses pour l’éducation et la garde d’enfants sur 10 ans et 800 milliards de dollars de crédits d’impôt destinés aux familles à revenus moyens et faibles. Il prévoit également 200 milliards de dollars pour l’enseignement préscolaire gratuit et universel et 109 milliards de dollars pour la gratuité des collèges communautaires, indépendamment du revenu, pendant deux ans, a indiqué la Maison Blanche.

    Le plan pour les familles américaines et le plan pour l’infrastructure et l’emploi que la Maison Blanche a présenté au début du mois pourraient représenter la plus importante transformation de l’économie par le gouvernement depuis des décennies.

    Pour financer ces plans, M. Biden a proposé une refonte du système fiscal américain, notamment une augmentation du taux d’imposition marginal supérieur pour les Américains les plus riches, qui passerait de 37 % à 39,6 %.

    M. Biden a proposé de presque doubler l’impôt sur les revenus d’investissement – connus sous le nom de gains en capital – pour les Américains qui gagnent plus d’un million de dollars. Le plan d’infrastructure de plus de 2 000 milliards de dollars est financé par une augmentation de l’impôt sur les sociétés.

    La nouvelle de la proposition d’impôt sur les gains en capital a fait chuter brièvement les marchés boursiers la semaine dernière.

    Le sénateur américain républicain Tim Scott a fait valoir dans sa réfutation du discours de M. Biden que ces propositions nuiraient à la croissance économique à long terme.

    « Notre meilleur avenir ne viendra pas des combines de Washington ou des rêves socialistes », a déclaré M. Scott, le seul Noir républicain du Sénat. « Il viendra de vous, le peuple américain », a-t-il ajouté.

    Il a également fait valoir que la présidence de Biden bénéficie d’une reprise économique pour laquelle Trump, un républicain, a préparé le terrain.

    Reuters, 29 avr 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Joe Biden, unité, danger chinois, emploi, pandémie, chômage,


  • Invest for Jobs : Ensemble pour une croissance durable et l’emploi au Maroc

    Initiative spéciale Formation et emploi

    Plateforme logistique de l’Afrique du Nord

    Grâce aux efforts de réforme entrepris et à sa situation économiquement favorable à la pointe nord-ouest de l’Afrique, le Maroc est un partenaire important pour l’Allemagne et l’Union européenne.

    Le gouvernement marocain entend profiter de l’avantage géographique du pays pour en faire une plaque tournante de la logistique entre l’Europe et l’Afrique.

    Ce projet se fonde sur de vastes plans de développement englobant l’industrie, l’agriculture, les énergies renouvelables, les infrastructures et le tourisme.

    En plus d’une évolution économique favorable et soutenue et d’une croissance économique de 2,2 % en 2019, les investissements étrangers directs ont atteint en 2018 le niveau historique de 3,6 milliards de dollars US.

    Pourtant, le chômage reste élevé, à près de 10 %. Parmi les jeunes, une personne sur cinq est actuellement sans emploi.

    L’approche de l’Initiative spéciale

    Pour ouvrir d’autres perspectives d’avenir sur place, notamment aux jeunes, l’Initiative spéciale Formation et emploi du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) encourage le secteur privé à réaliser des investissements durables. L’Initiative spéciale, qui opère sous la marque Invest for Jobs, a pour objectif de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité. Elle contribue ainsi à la mise en œuvre du plan Marshall avec l’Afrique et au partenariat d’investissement « Pacte avec l’Afrique » du G20.

    Au travers d’investissements durables et d’une coopération axée sur les besoins avec le secteur privé allemand, européen et africain, l’Initiative spéciale vise à créer des emplois et des places de formation de qualité dans des pays partenaires – actuellement la Côte d’Ivoire, l’Égypte (en cours de préparation), l’Éthiopie, le Ghana, le Maroc, le Rwanda, le Sénégal et la Tunisie. Dans la crise actuelle du coronavirus, Invest for Jobs soutient également des entreprises locales avec des mesures de stabilisation économique qui assurent la continuité des affaires et préservent les emplois.

    Nous appuyons les investissements durables

    Conjointement avec des entreprises et des investisseurs allemands, européens et africains, nous développons des projets de partenariats pour la formation et pour l’emploi dans tous les secteurs et en fonction des besoins. Ces partenariats ont pour but de lever les obstacles à l’investissement et de créer des emplois durables.

    Exemple : dans le cadre d’un partenariat de développement et en coopération avec l’entreprise technologique SAP, des diplômé·e·s universitaires à la recherche d’un emploi suivent pendant trois mois une formation continue aux technologies numériques au Maroc et dans neuf autres pays africains. Après leur certification, ces diplômé·e·s sont placé·e·s auprès d’entreprises locales. Au total, le projet prévoit de former 600 personnes et d’en placer 450. Il s’inscrit dans le cadre du Young Professional Program de SAP qui a déjà créé plus de 2 550 emplois pour des diplômé·e·s universitaires en recherche d’emploi dans 23 pays du monde entier.

    En outre, des subventions d’un montant compris entre 1 et 10 millions d’euros sont accordées à des projets d’investissement dans le cadre de concours. Ces projets visent à lever les obstacles à la création d’emplois supplémentaires et de meilleure qualité et à de nouvelles places de formation dans le secteur privé. Des acteurs intéressés du Maroc, d’autres pays africains et d’Europe pourront soumettre leurs propositions.

    Nous promouvons des sites économiques attrayants et des secteurs en pleine croissance

    En coopération avec nos partenaires marocains, nous développons des sites économiques attrayants – zones commerciales et industrielles comprises – et promouvons certains secteurs en croissance. Au Maroc, nous nous engageons par exemple dans l’industrie automobile et dans le secteur agricole et agroalimentaire. Notre engagement ne se limite toutefois pas à ces seules branches.

    L’industrie automobile est un des plus grands marchés de croissance au Maroc et représentait environ 13 % des exportations totales en 2018. En coopération avec le ministère marocain de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique, de l’Agence marocaine de Développement des Investissements et de la Fédération marocaine de l’Automobile, l’Initiative spéciale soutient spécifiquement cette industrie en plein essor

    En 2018, le secteur agricole représentait environ 14 % du PIB. Plus d’un tiers des Marocain·e·s travaillent dans ce secteur qui joue un rôle clé dans l’économie du pays. Pour cette raison, Invest for Jobs vise à soutenir le secteur agricole et agroalimentaire.

    Nous renforçons les petites et moyennes entreprises marocaines

    Nous promouvons les petites et moyennes entreprises (PME) marocaines et soutenons l’établissement de relations d’affaires entre les PME marocaines et européennes – notamment allemandes. Par ailleurs, des mesures visant à améliorer la qualité des produits marocains renforcent leur potentiel d’exportation et créent de nouveaux emplois.

    Autres offres d’Invest for Jobs

    Des partenariats sont noués avec des chambres, associations et institutions de formation professionnelle afin d’améliorer la qualification professionnelle et la formation au Maroc.

    Des partenariats pratiques créés entre universités et entreprises œuvrent quant à eux en faveur d’un enseignement supérieur préparatoire à la vie professionnelle et axé sur la pratique.

    Enfin, des partenariats entre la société civile et le monde économique promeuvent la formation et l’emploi en réalisant des projets communs avec des organisations de la société civile.

    Dans toutes les activités, nous attachons une grande importance au partenariat coopératif entre les entreprises associées et les investisseurs, les chambres de commerce allemandes à l’étranger, la société civile ainsi que le gouvernement du pays partenaire et le gouvernement fédéral allemand.

    Invest for Jobs, 20 mars 2021

    Tags : Maroc, emploi, Invest for Job,

  • La Banque Mondiale au coeur d’une arnaque africaine ?

    Une partie de l’aide aux pays pauvres est détournée par les élites africaines qui placent l’argent dévoyé dans les paradis fiscaux, accuse une étude. Papa Demba Thiam, un ancien fonctionnaire de la Banque mondiale, appelle à des réformes en profondeur et suggère que l’institution aiderait davantage l’Afrique en y menant une politique active d’industrialisation.

    Dévoilé il y a une dizaine de jours, le scandale de détournement de l’aide au développement versée par la Banque mondiale à des pays pauvres défraie la chronique, particulièrement en Afrique. Selon l’étude «Elite Capture of Foreign Aid» réalisée par l’un de ses cadres et deux collaborateurs extérieurs, une partie des financements serait dévoyée par les élites des pays assistés et placée dans des comptes offshore en Suisse, au Luxembourg et dans d’autres paradis fiscaux. Pour Papa Demba Thiam, un économiste sénégalo-suisse qui a travaillé pendant quatorze ans à la Banque mondiale, le rapport qui incrimine les dirigeants africains corrompus reflète la réalité. Mais ce n’est que le côté pile de la pièce.

    Côté face, selon Papa Demba Thiam, «la corruption est à la Banque mondiale. Ses cadres sont présents à chaque étape – de la conception à l’évaluation finale, en passant par le financement par tranches – de tout projet, détaille-t-il. Le décaissement ne se fait pas sans avoir obtenu le satisfecit de la mise en œuvre. Il y a forcément des complicités à l’intérieur.»

    Ce n’est pas la première fois que la Banque mondiale est confrontée à de telles accusations. Pour ne pas rester les bras croisés, elle a mis en place une unité spécialisée dans la lutte contre la corruption. Une unité qui traque les pots-de-vin dans l’exercice d’appel d’offres pour des projets financés par elle. Mais pour Papa Demba Thiam qui dit connaître le mal de l’intérieur, la bureaucratie étouffe les initiatives. «Des lanceurs d’alerte sont censurés et dans certains cas, ils sont licenciés sous des prétextes divers», accuse-t-il. Mais plus généralement, selon lui, des collaborateurs ne daignent pas dénoncer leurs collègues ou leurs supérieurs.

    L’économiste sénégalais tient à signaler que des centaines de collaborateurs de la Banque mondiale, originaires d’Afrique et d’Asie, se complaisent dans leurs rôles respectifs par peur d’être licenciés. «Ils préfèrent garder leur emploi de fonctionnaire international avec les privilèges (le salaire moyen est de 15 000 dollars, sans taxe) qui vont avec, y compris le permis de séjour aux Etats-Unis, raconte-t-il. Pour certains, il est impensable de sacrifier leur emploi dans la mesure où leurs enfants sont scolarisés aux Etats-Unis ou ont des prêts à rembourser.» Et d’ajouter: «Le système se nourrit de lui-même et tous les maillons sont solidaires.»

    La Banque Mondiale au coeur d’une arnaque africaine ?
    La Banque mondiale est mise dans une position inconfortable par l’étude. Cette dernière était prête déjà en novembre 2019 mais, pour la direction, les conclusions étaient trop à charge. C’est seulement après que l’un des auteurs l’a publiée sur son propre site internet, faisant éclater le scandale au grand jour, que la Banque mondiale l’a adoptée et finalement fait paraître le 18 février, non sans avoir nuancé certains propos. C’est dans le sillage de cette affaire que sa cheffe économiste Pinelopi Goldberg a démissionné de son poste.

    Dans une note laconique postée sur son site internet le même jour, l’institution reconnaît que l’étude commençait à attirer beaucoup l’attention. «La direction prend au sérieux la corruption et les risques de fiduciaire, peut-on lire. L’étude «Elite Capture of Foreign Aid» a été revue plusieurs fois et a, par conséquent, été améliorée.»

    Selon Papa Demba Thiam, cette étude serait restée dans les tiroirs sans le courage de ses auteurs. Le fait qu’elle a été réalisée par trois économistes ressortissants de pays nordiques a joué un rôle décisif. «Ils ont une culture de bonne gouvernance et du respect de la loi, commente-t-il. Ils ont bravé le système d’autant plus que leurs pays sont les premiers pourvoyeurs d’aide.»

    La Banque mondiale reste-t-elle tout de même pertinente? Papa Demba Thiam, qui la qualifie de «gestionnaire de la pauvreté», affirme que David Malpass, son président depuis avril 2019, est partisan des réformes. «Il faut aller revoir la mission de cette institution de sorte qu’elle fonctionne comme une banque commerciale. Elle ne doit prêter que pour financer des projets solides et avérés. Mais surtout, elle doit promouvoir en Afrique une politique d’industrialisation fondée sur les matières premières locales, avec des partenaires qui acceptent qu’une partie de la valeur ajoutée revienne au continent.»

    Source

    Tags : Afrique, banque mondiale, arnaque, détornement, corruption, développement, crime, éducation, emploi, environnement, économie, sécurité, pauvreté, Sahel,