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  • La Norvège interdit les changements de sexe des enfants

    Etiquettes : Norvège, changement de sexe, genre, hormones, puberté, enfants, mineurs,

    Elle rejoint la Finlande, la Suède et le Royaume-Uni dans le rejet de l’idéologie du genre. Le bon sens et la science l’emportent peu à peu.

    La semaine dernière, la commission norvégienne d’enquête sur les soins de santé a annoncé qu’elle réviserait ses directives actuelles concernant les soi-disant « soins affirmant le genre » pour les mineurs, car elle ne les considère plus comme fondées sur des preuves. Le conseil a également reconnu que le nombre croissant d’adolescentes s’identifiant comme des hommes après la puberté reste sous-étudié.

    Selon les lignes directrices mises à jour proposées, l’utilisation des bloqueurs de la puberté, des hormones sexuelles croisées et de la chirurgie liée à la transition serait limitée aux contextes de recherche et ne serait plus offerte en milieu clinique. La Norvège rejoint la Finlande, la Suède et le Royaume-Uni pour introduire une plus grande protection des enfants. Aux États-Unis, huit États ont jusqu’à présent interdit la prise en charge positive des personnes de moins de 18 ans, le Tennessee étant le dernier à adopter une telle législation.

    Il est bon que davantage d’organisations professionnelles reconnaissent la nature expérimentale de cette approche chez les enfants. Un ensemble de recherches existantes montre que la plupart des enfants atteints de dysphorie de genre deviennent à l’aise dans leur corps après la puberté et que ceux qui souhaitent effectuer une transition soudaine après la puberté peuvent subir une contagion sociale. Ces études ont été rejetées parce qu’elles ne correspondent pas au récit militant préféré.

    Ce récit, cependant, continuera de s’effondrer. Un article récent dans la revue académique Archives of Sexual Behavior explique comment l’effet placebo n’a pas été suffisamment pris en compte lors de l’interprétation des nouvelles découvertes soutenant la transition chez les enfants. Bien que le terme « effet placebo » désigne généralement la réponse d’un patient à une intervention inefficace, il peut également décrire les effets psychologiques et physiques bénéfiques associés au traitement, par opposition au traitement lui-même.

    Par exemple, participer à une étude offre souvent une attention particulière à un patient et l’espoir que son état (par exemple, la dysphorie de genre) s’améliorera. Bien que cela puisse être une chose positive dans un cadre thérapeutique, ce n’est pas quelque chose que les chercheurs devraient vouloir avoir des résultats d’étude confondants, car le but de la recherche est de déterminer objectivement si un traitement fonctionne ou non. Ceci est particulièrement important lors de l’évaluation d’interventions qui peuvent avoir des implications sur la fertilité d’un jeune, son fonctionnement sexuel futur,

    Bien que cela puisse sembler être un petit pas en avant, je remporterai la victoire – à la fois en termes de décision de la Norvège de changer de cap et du fait qu’un article universitaire, creusant davantage de failles dans l’idéologie du genre, a été publié avec succès.

    #Sexe #Genre #Enfants #Mineurs

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 21 octobre 2022

    Point de presse quotidien de l’ONU: 21 octobre 2022

    PROBLÈMES HUMANITAIRES, SANTÉ, ENFANTS, RÉFUGIÉS, ALIMENTS, BURKINA FASO, HAÏTI, PAKISTAN, SOUDAN, UKRAINE,

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Déplacements du Secrétaire général

    Le Secrétaire général est arrivé aujourd’hui au Viet Nam où il s’est entretenu, dès la sortie de l’avion, avec le Président, M. Nguyen Xuan Phuc, et plus tard, avec le Secrétaire général du Parti communiste, M. Nguyen Phu Trong. Il a aussi pris part à une cérémonie de commémoration du quarante-cinquième anniversaire de l’entrée du Viet Nam aux Nations Unies.

    Dans ses remarques, le Secrétaire général a souligné que nous avons besoin de justice et d’une solidarité et d’une coopération plus grandes, et surtout de toute urgence dans la lutte contre la crise climatique. Il a aussi souligné que l’action sur les pertes et dégâts est un impératif moral qui doit être au cœur de la prochaine COP27 à Charm el-Cheikh.

    Le Secrétaire général a aussi insisté sur la nécessité de respecter les libertés fondamentales, dont les libertés d’expression et d’association, pour protéger la société civile qui travaille à l’exercice de ces droits et pour assurer sa pleine implication, qu’il s’agisse des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme ou des écologistes. Le Secrétaire général ajoute que les Nations Unies s’efforcent d’approfondir leur travail avec le Viet Nam dans les domaines de la paix, du développement durable et des droits de l’homme.

    Demain, le Secrétaire général devrait s’entretenir avec le Premier Ministre du Viet Nam, M. Pham Minh Chinh, et participer à un dialogue avec de jeunes vietnamiens et les représentants des étudiants. Il visitera aussi l’Administration météorologique et hydrologique pour parler de l’adaptation aux changements climatiques.

    Le Secrétaire général sera de retour à New York lundi prochain.

    Ukraine

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué qu’hier et aujourd’hui, les attaques de missile contre les villes de Kharkiv et de Zaporijia ont causé des victimes civiles et endommagé des infrastructures civiles, dont une école à Zaporijia.

    Les coupures d’électricité restent fréquentes dans les quatre provinces du nord et du centre du pays, à savoir Cherkaska, Chernihivska, Kyivska et Zhytomyrska, ainsi que dans la capitale, Kiev.

    Le 20 octobre dernier, un convoi interinstitutions de huit camions a fourni des abris, de l’eau, des produits d’assainissement et d’hygiène à Velyka Oleksandrivka, une zone de la province Khersonska, dans le sud du pays, sur laquelle le Gouvernement a repris le contrôle. Les fournitures viennent de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Ce même 20 octobre, en collaboration avec une ONG locale, le HCR a fourni des abris de secours à un camp à Zaporizhka, après qu’une attaque de missile a endommagé ou détruit 200 habitations, selon un partenaire local.

    Le HCR a aussi fourni des générateurs et des chauffages d’appoint aux autorités locales de la province de Sumska, dans le nord du pays, pour permettre aux hôpitaux et autres infrastructures de continuer de fonctionner.

    Cet après-midi, le Conseil tient une séance publique sur l’Ukraine avec Mme Denise Brown, Coordonnatrice humanitaire, et Mme Rosemary DiCarlo, Chef du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix.

    Haïti

    L’ONU et ses partenaires locaux travaillent avec le Gouvernement, malgré de nombreux problèmes opérationnels, pour répondre aux besoins des populations touchées par le choléra.

    Sous la conduite du Ministère haïtien de la santé, l’Organisation panaméricaine de la santé aide les partenaires à ouvrir 13 centres de traitement du choléra d’une capacité maximale de 585 lits. En ce stade, plus de 100 lits sont disponibles.

    Des points de réhydratation orale sont aussi créés dans les communautés touchées pour traiter les cas légers et évacuer les autres patients vers des hôpitaux.

    L’Organisation panaméricaine de la santé, en coopération avec le système des Nations Unies et les ONG partenaires, aide aussi les autorités sanitaires à former environ 150 d’agents de santé dans les communautés, avec le but d’en former 150 autres. Ces agents de santé vont mener des activités de communication sur les risques, de mobilisation des communautés et de contrôle et signalement des cas, surtout à Cité-Soleil, l’un des quartiers les plus touchés et les plus vulnérables de la capitale, Port-au-Prince.

    Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) fournit aux autorités et aux partenaires du chlore, des tablettes de purification d’eau, des kits d’hygiène et des médicaments, comme des sels de réhydratation.

    Le Fonds déploie aussi des cliniques mobiles à Cité-Soleil.

    Le Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies aide à la fourniture de médicaments et de matériel médical dans d’autres parties du pays.

    L’ONU continue d’informer les populations de la manière de se protéger du choléra. L’UNICEF a lancé une série de clips à la radio alors que l’Organisation panaméricaine de la santé a envoyé un million de messages SMS, avec l’objectif d’en envoyer plus encore.

    Burkina Faso

    Hier, M. Martin Griffiths, Coordonnateur des secours d’urgence, a achevé une visite d’un jour au Burkina Faso et a dit que ce qu’il a vu et entendu lui a laissé une forte impression.

    Il a prévenu que les besoins humanitaires augmentent rapidement. Un quart de la population, soit quelque 4,9 millions de personnes, ont besoin d’une aide d’urgence, soit un taux énorme de 40% de plus qu’au début de l’année. Un Burkinabè sur 10 a fui de chez lui, pour échapper au conflit et aux chocs climatiques.

    En même temps, a fait observer M. Griffiths, l’insécurité grandissante et les bouclages dans plusieurs zones ont coupé des communautés du reste du pays et les ont plongées dans une faim qui s’aggrave, sachant que la quantité d’aide humanitaire est tout simplement insuffisante.

    M. Griffiths a dit qu’il s’est entretenu avec les nouvelles autorités de la transition.

    Devant le Président Ibrahim Traoré, il a souligné la nécessité de protéger les civils, y compris ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas quitter les zones des opérations militaires.

    Il a aussi appelé à plus de ressources pour une aide vitale. Le Plan de réponse humanitaire de 805 millions de dollars pour le Burkina Faso n’est financé qu’à un tiers.

    Soudan

    Le Coordonnateur humanitaire par intérim, M. Eddie Rowe, a exprimé sa profonde préoccupation face à la violence qui secoue depuis peu l’État du Kordofan occidental et l’État du Nil-bleu.

    À Al Lagowa, dans le Kordofan occidental, la violence s’est exacerbée après un différend foncier. Les autorités signalent au moins 19 morts et 34 blessés. Comme la violence continue, plus de 36 000 personnes ont fui la ville, selon l’Organisation mondiale pour les migrations (OIM).

    À Wad Al Mahi, dans l’État du Nil-Bleu, la violence intercommunautaire s’est propagée dans plusieurs localités et au moins 1 200 personnes ont fui. Des informations non confirmées parlent de nombreux morts. Il y a deux jours, le Gouvernement de l’État a publié un décret interdisant aux camions de circuler à Wad Al Mahi. Cette restriction à la liberté de mouvement empêche les gens de fuir vers des endroits plus sûrs et d’accéder à des services vitaux.

    Le Coordonnateur humanitaire appelle toutes les parties au conflit au respect de leurs obligations, en vertu du droit international humanitaire, et à la protection des personnes et infrastructures civiles, dont les établissements de santé, les écoles et les systèmes de distribution d’eau. Il exhorte aussi les parties à permettre la libre circulation des populations qui recherchent sûreté et assistance.

    Nigéria

    Le Secrétaire général a appris avec tristesse les pires inondations que le Nigéria ait connues pendant cette décennie. (Voir communiqué de presse SG/SM/21548)

    Pakistan

    L’UNICEF a prévenu aujourd’hui que dans les zones touchées par les inondations à Sindh et au Balouchistan, plus d’un enfant sur neuf de moins de 5 ans est hospitalisé pour malnutrition aiguë grave.

    L’UNICEF indique que les estimations fondées sur la prévalence préexistante de la malnutrition indiquent que près de 1,6 million d’enfants pourraient en souffrir et auraient besoin de toute urgence d’un traitement dans les zones touchées par les inondations.

    L’UNICEF a distribué de la nourriture thérapeutique prépréparée. Avec le Gouvernement, le Programme alimentaire mondial (PAM) et d’autres partenaires, il a créé 271 centres de traitement thérapeutiques pour la prévention, la détection et le traitement des cas de malnutrition aiguë grave et autres formes de malnutrition.

    L’UNICEF élargit aussi ses services de nutrition avec 73 équipes mobiles de santé dans les districts inondés, en plus de ses services de protection, de santé, d’eau, d’assainissement et d’hygiène.

    Le Fonds a révisé son appel qui vise désormais une somme de 175,3 millions de dollars.

    Conférence de presse

    Le Rapporteur spécial sur la promotion et la protection des droits de l’homme dans le contexte des changements climatiques a répondu aujourd’hui aux questions de la presse.

    Questions et réponses

    James, vas-y.

    Question : D’accord. Première question, donc, sur l’Ukraine, le président Zelenskyy dit qu’il croit qu’il y a des plans pour faire sauter un barrage hydroélectrique, le barrage de Nova Kakhovka – désolé. J’ai probablement mal dit cela – dans la région de Kherson, cela causerait des dégâts catastrophiques. L’ONU contacte-t-elle la Fédération de Russie à ce sujet ? L’ONU est-elle préoccupée par cette suggestion ?

    Porte- parole : Eh bien, je veux dire, nous n’avons pas… évidemment, aucune idée de ce qui peut arriver. Ce que nous avons vu pendant ce conflit, c’est la destruction des infrastructures civiles, et nous ne voudrions pas voir cette augmentation de quelque manière que ce soit.

    Question : D’accord. Vous ne faites aucune modélisation sur ce que l’effet serait sur le… l’effet sur… ce qui serait endommagé…

    Porte- parole : Je ne suis pas au courant que nous fassions du mannequinat.

    Question : D’accord. En restant avec l’Ukraine mais aussi en faisant venir l’Iran, de nouveau aux drones, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont écrit une lettre. Le Secrétaire général a-t-il reçu cette lettre? Et qu’en est-il des dernières délibérations du Secrétaire général sur l’envoi d’une équipe d’enquête pour examiner les restes du drone qui ont été récupérés par l’Ukraine ?

    Porte- parole : Nous avons vu… Je ne suis pas sûr que le Secrétaire général lui-même ait vu la lettre donnée là où il se trouve, mais je suis au courant de la lettre. Nous l’avons vu. Je n’ai rien d’autre à vous ajouter sur le processus si ce n’est de réitérer que nous analyserons toute information portée à notre attention par les États Membres.

    Question : Et un dernier, qui reste en Iran actuellement, a déclaré Amnesty International, lors des dernières manifestations, 23 enfants ont été tués dans la répression des autorités iraniennes. Quelle est la réaction du Secrétaire général ?

    Porte- parole : Je veux dire, nous en avons déjà parlé. Notre collègue… Catherine Russell, notre collègue à l’UNICEF, a. Nous continuons… nous continuons à être très préoccupés par les manifestations en cours. Il incombe, encore une fois, aux autorités de veiller à ce que seule une force proportionnelle soit utilisée et que s’il y a des décès, ils fassent l’objet d’une enquête approfondie et que les personnes soient tenues responsables.

    Question : Diriez-vous que s’il y a 23 enfants… qui ont été tués, alors la force proportionnée n’a pas été utilisée ?

    Porte- parole : Eh bien, je ne connais pas les circonstances exactes de… mais il est clair que les gens ne devraient pas mourir en manifestant pacifiquement. M. Klein et ensuite…

    Correspondant : Oui. Merci. Tout d’abord, juste un suivi. Je pense que je vous ai posé cette question il y a deux semaines et, encore une fois, à Farhan vendredi dernier au sujet de la plainte qui a été déposée par UN Watch auprès du Secrétaire général. Vendredi dernier, je crois, Farhan a dit que c’était en cours de traitement.

    Porte- parole : Ouais.

    Question : Pourriez-vous nous dire ce que cela signifie ? Quel est le statut? C’est ma première question…

    Porte- parole : Cela veut dire qu’il est en cours de traitement, qu’il a été reçu et qu’il est en cours de traitement et qu’il sera traité. Dès que je saurai quel est le résultat de ce processus, je vous le ferai savoir.

    Question : Vous ne pouvez pas nous décrire en quoi consiste ce processus ?

    Porte- parole : Le processus… Je veux dire, le processus implique que quelqu’un examine la plainte et décide comment elle doit être traitée.

    Question : D’accord. Et puis, sur l’Ukraine, le Secrétaire général a souvent dit qu’il n’y a vraiment… finalement, aucune solution militaire au conflit en Ukraine et la guerre doit se terminer le plus tôt possible pour de nombreuses raisons. Mais je me demandais s’il serait d’accord avec le sentiment d’un cardinal du Vatican dont on dit qu’il est un proche allié du pape François. Il a dit que c’est… à son avis, il vaut mieux perdre une parcelle de souveraineté et régler les conflits. Donc, ce compromis entre négocier un peu de territoire, la souveraineté territoriale de l’Ukraine, est-ce un compromis raisonnable pour arriver à l’objectif de mettre fin à cette guerre une fois pour toutes ?

    Porte- parole : Je ne vais pas commencer à commenter ce que peuvent dire des cardinaux anonymes. Mais qu’est-ce que… cela étant dit, le Secrétaire général a été très clair, que, oui, il n’y a pas de solution militaire. Il a également été très clair sur le fait qu’il ne voit aucune perspective immédiate de paix, ce qu’il n’observe pas avec joie. Au contraire, je pense que c’est… cela continue la tragédie de ce conflit. En fin de compte, les parties devront décider. Véronique.

    Question : Merci beaucoup, Steph. Je veux vous poser des questions sur… Je veux vous poser des questions sur le, Dmitry Polyanskiy, qui est le représentant adjoint de la Russie, a déclaré que, si la Commission des Nations Unies va mener des enquêtes illégales sur l’origine des drones qui tuent actuellement des Ukrainiens, la Russie va de réévaluer ses relations avec le Secrétaire général. Je veux vous demander si cet argument peut en quelque sorte gâcher l’avenir de la Black Sea Grain Initiative qui est censée se terminer en novembre… en novembre. Et quelle a été la réaction du Secrétaire général à cette affirmation ?

    Porte- parole : Avec tout le respect que je vous dois, Veronika, je pense que j’en ai parlé hier, et je ne… vous pouvez consulter la transcription car notre position n’a pas changé. Notre… alors, je ne veux pas rouvrir… ça va. Non, je suis juste… ouais.

    Question : Chadi Abdel Sater, boursier Dag Hammarskjöld et journal Asharq al-Awsat . Surveillez-vous l’épidémie de choléra au Liban et en Syrie ? Et quelles sont les mesures que l’ONU pourrait prendre pour aider les gouvernements libanais et syrien à contenir la propagation de la maladie ?

    Porte- parole : Oui. Je sais qu’en Syrie, nous avons eu des mises à jour et nous faisons ce que nous pouvons. Je dois… en soutenant les gouvernements, en soutenant les communautés locales. Permettez-moi d’obtenir une mise à jour du Liban. Mais de toute évidence, le choléra est une… est une maladie extrêmement dangereuse et à propagation rapide, et nous avons le savoir-faire, et nous travaillerons avec ces gouvernements. Ibtisam.

    Question : Steph, ma question porte aussi sur l’Ukraine et les drones. Donc, que les Russes aient utilisé des drones iraniens ou non… cela sera décidé, mais ma question est… à l’avenir, si vous avez une enquête ou non, mais ma question est, de votre point de vue, et à quoi… et de votre juridique opinion, est-ce que… les Iraniens, la semaine dernière… cette semaine, parlaient du fait que… d’accord. Ils ont dit qu’ils n’avaient pas fourni de drones à la Russie, mais même si cela ne va pas à l’encontre du paragraphe 4, annexe B de la résolution 2231. Êtes-vous d’accord avec cela? Est-ce que… ou est-ce que tu…

    Porte- parole : Suis-je d’accord ?

    Question : Si les Iraniens ont fourni des drones aux Russes, cela va-t-il à l’encontre du paragraphe 4, annexe B en 2231…

    Porte- parole : Je ne vais pas m’étendre là-dessus. Je pense… tout d’abord, c’est au Conseil de sécurité, dans de nombreux cas, de… finalement, vraiment, d’interpréter les résolutions du Conseil. Vous avez tous vaillamment tenté de me faire avancer sur ce point. Je ne le ferai pas pour le moment. Je veux dire, je… et je comprends l’importance de la question. Je comprends vos besoins.

    En fin de compte, je veux dire, je pense… Denise Brown, qui était ici hier, a dit qu’elle ne savait pas d’où venaient ces drones, mais ce qu’elle a vu, ce sont les dégâts que ces drones et ces attaques ont causés, assez beaucoup de dégâts. Donc, je n’ai rien d’autre à dire à part ce que je viens de dire à James sur tout ce qui concerne le 2231 et les éventuelles violations ou non-violations.

    Question : Oui, mais votre équipe juridique et ce que DiCarlo a dit la semaine dernière lors de la réunion à huis clos, le Conseil de sécurité, était censée se prononcer également sur le fait que de tels… fournir de tels drones serait en violation de la résolution 2231, et vous avez… vous devez avoir un avis juridique…

    Porte- parole : Vous… le fait… nous avons beaucoup d’opinions, que nous ne voulons peut-être pas partager avec vous. Ce n’est pas… nous pouvons avoir des opinions sur toutes sortes de choses. La résolution… Je veux dire, la résolution est un document public. Vous pouvez également lire la résolution, et vous pouvez faire votre propre analyse. D’accord. M. Bulkaty, puis j’ai une déclaration à lire.

    Question : Merci beaucoup, Stéphane. J’ai également une question concernant l’Ukraine. Aujourd’hui, le chef du Conseil de la défense de la sécurité nationale d’Ukraine, Oleksiy Danilov, a déclaré ce qui suit : « La langue russe doit disparaître de notre territoire. Et une autre citation : « Regardez, nous ne voulons rien d’eux. Qu’ils s’éloignent de nous. Qu’ils aillent dans leurs marécages et coassent dans leur russe », fin de citation. L’ONU pense-t-elle que ce genre d’attitude est une sorte d’attitude respectueuse envers les Ukrainiens russophones ? Merci.

    Porte- parole : Écoutez, on a vu pendant… depuis le début de ce conflit et avant, on a vu beaucoup de rhétorique, pour le moins inutile. Et je pense que les mots… les actions comptent et les mots comptent. Mlle Fasulo.

    Correspondant : Merci, Steph. Passons à un autre sujet…

    Porte- parole : Ouais.

    Question : … la République Populaire Démocratique de Corée ?

    Porte- parole : Ouais.

    Question : Nous savons que le Conseil de sécurité s’est réuni au sujet des récents missiles au cours du dernier mois environ, mais je me demandais, nous voici deux semaines plus tard. Quel… pouvez-vous simplement décrire le niveau de lien entre l’ONU et la République populaire démocratique de Corée en termes de type d’implication en termes de niveau humain… de, peut-être, d’aide humanitaire ? Et, encore une fois, je vous demande toujours ceci. Qu’en est-il des discussions en coulisses à propos de…

    Porte- parole : Eh bien, un canal de retour est un canal de retour. Il y a… il y a quelques contacts avec la République populaire démocratique de Corée, mais je ne dirais pas que c’est important. Et sur la situation humanitaire, nous pouvons essayer de vous faire le point, mais comme vous le savez, nous avons… je ne pense pas que nous ayons eu de personnel international en République populaire démocratique de Corée depuis un certain temps en raison du COVID problèmes, et cela n’a pas vraiment changé.

    Question : Juste pour suivre les petits liens, vous savez, les petits… que vous avez, est-ce que ceux-ci sont communs… est-ce qu’il y a des communications qui se font, par exemple, ici à New York avec la mission nord-coréenne à l’ONU ?

    Porte- parole : Je veux dire, une partie là-bas et une partie, je pense, par le biais du ministère des Affaires étrangères à Pyongyang quand cela a un rapport direct avec la présence de l’ONU en RPDC. Avant de passer à vous Ibtisam et James, je veux juste lire une déclaration sur le Nigeria.

    ** Nigéria

    Le Secrétaire général est attristé d’apprendre les récentes inondations au Nigéria, les pires depuis une décennie.

    Des centaines de vies et de moyens de subsistance ont été perdus, 1,3 million de personnes ont été déplacées et plus de 2,8 millions de personnes ont été touchées par les inondations. Les infrastructures et les terres agricoles ont également été endommagées, aggravant le coût de la vie à travers le Nigeria.

    Le Secrétaire général présente ses plus sincères condoléances au Gouvernement nigérian et à toutes les familles touchées.

    Il réitère l’engagement continu des Nations Unies à soutenir le gouvernement nigérian en cette période difficile.

    Ibtisam.

    Question : Ainsi, les experts de l’ONU, les rapporteurs spéciaux ont condamné les mesures israéliennes… ce qu’ils appellent les mesures punitives sadiques israéliennes contre le défenseur des droits franco-palestinien Salah Hammouri. Je vous ai posé des questions sur M. Hammouri la semaine dernière. Je ne sais pas si vous avez une déclaration?

    Porte- parole : Non, et c’est…

    Correspondant : Je veux dire qu’il est les droits de l’homme…

    Porte- parole : Ouais.

    Question : … avocat qui fait une grève de la faim et a passé six mois sans… en détention par des Israéliens.

    Porte- parole : Je ne… laissez-moi voir si… je n’ai rien, et c’est mon… non, je peux dire… désolé. Je peux vous dire que nous suivons de près la situation de M. Hammouri et des autres détenus administratifs palestiniens détenus par Israël. Nous savons qu’il y a environ 30 détenus, dont lui, qui ont… qui ont récemment mis fin à leur grève de la faim, qui durait depuis septembre. Et évidemment, nous avons… comme vous le savez, nous avons demandé à plusieurs reprises à Israël de mettre fin à la pratique des détentions administratives en libérant des personnes ou en les inculpant lorsqu’il y a des raisons de le faire. M. Bays.

    Question : Désolé. À l’Éthiopie, comme vous le savez et vous l’avez dit plus tôt, le Conseil de sécurité a tenu une réunion privée, qui vient de se terminer, et ils ont entamé des consultations à huis clos, m’a-t-on dit, pour discuter d’éventuels éléments de presse proposés par la Norvège et le trois membres africains du Conseil. Le Secrétaire général pense-t-il qu’il serait utile que le Conseil s’exprime publiquement d’une seule voix sur cette question?

    Porte- parole : Toujours. Je veux dire, c’est… nous… l’unité du Conseil aide notre travail parce que nous voyons les défis que nous avons quand cette unité n’est pas là. Notre collègue, Ghada Eltahir Mudawi du Bureau de la coordination des affaires humanitaires, a informé le Conseil. Je peux vous dire… c’était à huis clos… c’était une réunion privée, mais je peux vous dire que, comme le Secrétaire général l’a dit récemment dans ses propres remarques, elle a dit que la reprise du conflit s’ajoute aux besoins humanitaires déjà immenses dans nord de l’Éthiopie. Toutes les parties doivent respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire.

    Les civils, y compris les travailleurs humanitaires – et nous avons eu environ 26 travailleurs humanitaires tués dans ce conflit – doivent être protégés, et toutes les parties doivent permettre et faciliter le passage rapide et sans entrave de l’aide humanitaire pour les personnes dans le besoin où qu’elles se trouvent. Notre message urgent est que les combats cessent et que les pourparlers commencent.

    D’accord. Je vois… en parlant de pourparlers en cours, je vois que Paulina est vraiment prête à commencer ici et à être brève. Mlle Kubiak. Crayons vers le bas, comme on dit. Il est temps de briefer.

    Passe un bon weekend. Si [inaudible] cela veut dire que ça n’aura pas été un super week-end pour nous. Alors, espérons que nous ne serons pas en contact du tout pendant le week-end.

    #Procblemes_huymanitaires #Santé #Enfants #Réfugiés #Aliments #Burkina_Faso #Haïti #Pakistan #Soudan #Ukraine

    PROBLÈMES HUMANITAIRES SANTÉ ENFANTS RÉFUGIÉS ALIMENTS BURKINA FASO HAÏTI PAKISTAN SOUDAN UKRAINE

  • Plus de 98% des MNA ne souhaitent pas retourner au Maroc

    Plus de 98% des MNA ne souhaitent pas retourner au Maroc

    Tags : Maroc, enfants, mineurs non accompagnés, migrants – Plus de 98% des MNA ne souhaitent pas retourner au Maroc

    Save the Children, principale ONG indépendante de défense des droits des enfants dans le monde, a révélé que « 98,6% » des enfants migrants originaires du Maroc, arrivés au mois de mai dernier durant la vague migratoire tolérée par les autorités marocaines à Ceuta (Espagne), « ne souhaitent pas retourner dans leur pays en raison de la maltraitance et de la pauvreté y sévissant ».

    « Après avoir mené 617 entretiens avec des enfants migrants qui relèvent du système de protection, Save the Children insiste sur le fait que 98,6% d’entre eux ne souhaitent pas retourner au Maroc », a indiqué l’ONGi dans une étude sur la protection de l’enfance, précisant que « 75% des enfants interrogés viennent de villes frontalières telles que Castillejos, Rincon et Tétouan ».

    Save the Chlidren a noté, en outre, que « sur la base des entretiens réalisés et envoyés à la zone des mineurs de Ceuta, il a été constaté qu’un mineur interrogé sur trois (33,40%) a subi des violences physiques, des abus et des mauvais traitements à l’origine et que plus de 23% seraient éligibles à la protection internationale pour avoir été victimes de traite ou d’exploitation par le travail », précisant que beaucoup parmi ces enfants ont « déclaré avoir comme parents des porteurs et travailleurs frontaliers ».

    Par ailleurs, l’organisation a plaidé auprès des autorités espagnoles pour une meilleure protection et prise en charge des enfants migrants. « Les droits et le bien-être des enfants migrants doivent être une priorité et après 6 mois, des solutions durables sont nécessaires de toute urgence pour ces enfants », a déclaré Catalina Perazzo, directrice du plaidoyer social et des politiques de l’enfance à Save the Children.

    Save the Children est la principale organisation indépendante de défense des droits des enfants dans le monde. Elle travaille depuis plus de 100 ans pour garantir que tous les enfants survivent, apprennent et soient protégés.

    Actuellement, l’organisation opère dans plus de 120 pays. En mai dernier, une marée humaine de plus de 8.000 candidats à l’exil, en très grande majorité des Marocains, avait rejoint sans entrave l’enclave espagnole de Ceuta à la faveur d’un relâchement des contrôles frontaliers de la part du Maroc.

    Parmi eux, un nombre impressionnant de jeunes partis seuls ou d’enfants en bas âge, emmenés par leur famille. Des experts avaient indiqué que le Maroc utilisait la carte migratoir e comme moyen de pression sur l’Espagne pour la pousser à reconnaître sa prétendue « souveraineté » sur le Sahara occidental.

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    Maroc : plus de 15% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition et 4,1 millions de marocains sous le seuille de pauvreté

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a fait ressortir, dans ces dernières statistiques, que plus de 15% des enfants marocains de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique, alors que 2,6% d’enfants de cette même tranche d’âge sont sujets à une malnutrition aigüe.

    Ces chiffres, disponibles sur la « carte de la faim » (Hunger Map Live) établie par ce programme onusien, dénotent un grand déficit en matière d’alimentation qui touche une frange fragile de la population, à savoir la petite enfance. La carte du PAM, montre, en outre, que 4,1 millions de marocains ne mangent pas à leur faim.

    Dans un dossier consacré à la nutrition, l’UNICEF a mis en garde contre les répercussion de la malnutrition qui peut causer « des conséquences irréversibles » sur la croissance et la santé de l’enfant, notamment durant les 1 000 premiers jours de sa vie (de sa naissance jusqu’à presque trois ans).

    L’organisation onusienne explique que la malnutrition est l’une des causes du retard de croissance qui frappe les enfants de moins de 5 ans. Plus grave encore, elle est responsable de plus d’un tiers des décè s chez les enfants de cette catégorie d’âge dans les pays en développement.

    Pour l’UNICEF, le retard de croissance, ainsi que les autres formes de sous-nutrition, « reflètent bien les inégalités sociales et mettent en évidence la pauvreté et le sous-développement de certains pays ».

    Par ailleurs, dans sa « Hunger Map », le PAM a classé l’Algérie dans la catégorie des pays dont le taux de personnes sous-alimentées est inférieur à 2,5% de la population totale, durant la période 2018-2020. Elle est ainsi le seul pays en Afrique à ne pas dépasser ce seuil.

    L’Algérie a été donc répertoriée dans la même catégorie que la majorité des pays européens, à l’instar des Etats-Unis, du Canada, de la Chine, de la Russie, du Brésil et de l’Australie, entre autres.

    L’Evénement DZ, 16/11/2021

    #Maroc #Migrants #Enfants #Mineurs_non_accompgnés

  • Point de presse quotidien l’ONU: 02 novembre 2021

    Point de presse quotidien l’ONU: 02 novembre 2021 – Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Voyages du Secrétaire général

    Le Secrétaire général a entamé sa deuxième journée à la Conférence sur les changements climatiques de Glasgow, la COP26, où il a tenu des réunions avec un certain nombre de délégations régionales participant aux négociations. Il a eu des réunions séparées avec des groupes représentant l’Alliance indépendante de l’Amérique latine, l’Alliance des petits États insulaires (AOSIS), l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) et les pays les moins avancés (PMA).

    Il leur a dit que nous savons ce qu’il faut faire, à savoir tenir les engagements déjà pris: 1,5°C, 50% du financement climatique pour l’adaptation et 100 milliards de dollars, à partir de 2020.

    Nous savons aussi, a-t-il dit, que nous avons un problème spécifique d’adaptation et de pertes et dégâts: c’est maintenant que sont touchées des communautés entières, partout dans le monde. Nous avons besoin d’un plan concret d’ici à la fin de la session de la COP, a-t-il souhaité.

    Le Secrétaire général a déclaré que les pays devaient tenir leurs engagements, maintenant. Cela signifie, par exemple, réviser chaque année leurs plans climatiques, et pas tous les 5 ou 10 ans, jusqu’à ce que nous soyons sûrs que les émissions mondiales soient réduites de 45% d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2010.

    Le Secrétaire général s’est également félicité de la Déclaration des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l’utilisation des terres, qui est une étape importante pour mettre fin à la déforestation. La mise en œuvre est la partie cruciale, a-t-il ajouté.

    Ce matin, le Secrétaire général a également rencontré S.A.R. le Prince William, Duc de Cambridge, et les finalistes du prix Earth Shot. Il a félicité le Prince et les lauréats pour les projets, soulignant l’importance pour les jeunes citoyens du monde de maintenir la pression sur les gouvernements pour qu’ils agissent pour faire face aux changements climatiques.

    Il a également eu une réunion bilatérale avec le Premier Ministre japonais, Fumio Kishida. Ils ont convenu de travailler ensemble pour s’attaquer à des problèmes tels que les changements climatiques, le lancement du Programme commun et les défis mondiaux. Le Secrétaire général a remercié le Premier Ministre pour les récentes contributions du Japon sur la question des changements climatiques, ainsi que pour son ferme appui et ses contributions à l’ONU et au système multilatéral.

    Au cours de la journée, le Secrétaire général a également rencontré son Groupe consultatif de la jeunesse sur les changements climatiques pour les entendre sur la meilleure façon d’appuyer leurs efforts.

    Il devrait avoir d’autres réunions bilatérales aujourd’hui avant de se rendre à l’Université de Cambridge demain, où il recevra un doctorat honorifique. Le Secrétaire général sera de retour au bureau vendredi.

    UNICEF/Changements climatiques

    Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a publié aujourd’hui une nouvelle analyse qui a révélé que seulement 34% des politiques climatiques nationales répondent aux besoins et aux priorités des enfants.

    L’UNICEF a examiné les contributions déterminées au niveau national qui ont été mises à jour avant la COP26 et a constaté que sur les 103 plans de pays, seuls 35 d’entre eux –soit environ un tiers– sont sensibles aux enfants. Seulement 1 sur 5 fait référence aux droits de l’enfant ou à la justice et à l’équité intergénérationnelles de manière significative et seulement 12% déclarent que les enfants ont participé à l’élaboration du plan.

    L’UNICEF a appelé les pays à inclure les jeunes dans toutes les négociations et décisions sur le climat et à créer des communautés plus sûres pour les enfants touchés et à convenir d’une voie à suivre pour prévenir les pires impacts des changements climatiques pour les populations du monde entier.

    République centrafricaine

    La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne fermement ce qui semble être une attaque délibérée et injustifiable contre ses Casques bleus.

    Hier après-midi, dans la capitale, Bangui, 10 Casques bleus de l’unité de police constituée égyptienne de la Mission ont été blessés par balles, dont 2 grièvement, par des membres de la Garde présidentielle.

    Les policiers égyptiens avaient atterri à l’aéroport de Bangui plus tôt dans la journée, dans le cadre de la rotation périodique et du déploiement des troupes dans le pays. Ils étaient en route vers leur base lorsqu’ils ont essuyé des tirs nourris de la part de membres de la Garde présidentielle. La MINUSCA a déclaré dans un communiqué que les policiers avaient été la cible de tirs sans sommation préalable ni riposte aucune, alors qu’ils n’étaient pas armés.

    Dans sa tentative de retrait de la zone, située à 120 mètres environ de la résidence présidentielle, le bus de l’unité de police constituée égyptienne a heurté une femme qui a perdu la vie. Une délégation de la MINUSCA a ensuite rencontré la famille de la victime pour lui présenter ses condoléances. Ils ont également déploré ce tragique accident.

    Le leadership de la MINUSCA et des membres du Gouvernement ont initié immédiatement le dialogue pour l’ouverture des enquêtes nécessaires afin de tirer toutes les conséquences judiciaires de cet incident, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu de l’Accord entre l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement de la République centrafricaine sur le statut de la MINUSCA.

    Afghanistan

    Les agences humanitaires indiquent qu’en début de journée, un hôpital du quartier Wazir Akbar Khan de la ville de Kaboul a été attaqué. Le nombre de victimes civiles n’a pas encore été confirmé.

    L’ONU exprime ses condoléances aux familles des défunts et souhaite un prompt rétablissement aux nombreuses personnes blessées. C’est un rappel que les établissements et infrastructures de santé ne sont pas une cible, et que tous les civils doivent être protégés.

    Les agences humanitaires indiquent également que l’acheminement de l’aide humanitaire et les évaluations des besoins se poursuivent dans tout le pays. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a fait savoir que 170 camions livraient quotidiennement de l’aide à travers l’Afghanistan. Cette année, le PAM a fourni une aide alimentaire à 11,5 millions de personnes, dont 4,7 millions de personnes au courant du seul mois d’octobre.

    Au cours de la dernière semaine d’octobre, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a apporté une aide humanitaire à 8 400 Afghans vulnérables dans le pays, tandis que 2 330 Afghans sans papiers de retour en Afghanistan ont reçu un abri d’urgence. L’OIM a également permis à près de 14 000 personnes de se faire dépister pour la COVID-19 la semaine dernière.

    Pour sa part, le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) a indiqué qu’un avion transportant des articles de secours hivernal provenant de ses stocks mondiaux à Dubaï a atterri aujourd’hui à Kaboul. L’avion affrété par le HCR a décollé de Sharjah avec à bord 33 tonnes de kits d’hivernage pour les Afghans déplacés.

    Il s’agissait du premier des trois vols du HCR, les deux suivants devant atterrir dans la capitale afghane les 4 et 7 novembre. Le HCR prévient que les besoins humanitaires augmentent rapidement en Afghanistan avant l’hiver, lorsque les températures peuvent descendre jusqu’à -25 °C.

    L’appel éclair pour l’Afghanistan, qui vise à lever 606 millions de dollars pour aider 11 millions de personnes d’ici à la fin 2021, est actuellement financé à 50%.

    Saint-Vincent-et-les Grenadines

    L’équipe de l’ONU à Saint-Vincent-et-les Grenadines continue d’aider les autorités à se relever, six mois après l’urgence provoquée par l’irruption du volcan La Soufrière.

    L’ONU aide à nettoyer les cendres et fournit également à la population des espèces, de l’eau et des installations sanitaires, une aide alimentaire, un logement temporaire et des soins de santé d’urgence.

    Le Coordonnateur résident, M. Didier Trebucq, vient de visiter le pays et a rencontré les populations et les partenaires gouvernementaux.

    Neuf refuges accueillant près de 130 personnes évacuées restent actifs et la plupart des établissements de santé ont rouvert.

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a aidé plus de 3 500 familles avec des virements de fonds d’urgence tandis que l’UNICEF a fourni un soutien psychosocial aux personnes touchées par l’éruption volcanique, des trousses d’hygiène et un soutien à l’apprentissage à distance dans des dizaines d’écoles. L’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) contribue également à l’amélioration de 20 établissements de santé.

    Plus de 1 200 tonnes de fret de secours humanitaire sont arrivées à Saint-Vincent-et-les Grenadines.

    Myanmar

    L’UNESCO a de nouveau exprimé sa préoccupation face au sort de dizaines de journalistes détenus au Myanmar, neuf mois après la prise de contrôle par l’armée du Gouvernement démocratiquement élu.

    Au moins 126 journalistes ont été arrêtés au Myanmar depuis le 1er février, tandis qu’au moins 47 journalistes, dont 7 femmes, sont toujours en détention, indique l’UNESCO.

    Neuf médias ont vu leur licence révoquée. Depuis le 1er février, 20 médias indépendants ont suspendu leurs activités, tandis que 4 médias ont été inculpés et 9 salles de rédaction ont été perquisitionnées. Des dizaines de journalistes restent cachés en raison de mandats d’arrêt en cours.

    L’UNESCO affirme que les menaces de violence et d’attaques contre les journalistes au Myanmar ont créé un climat de peur pour les professionnels des médias, entravant la libre circulation de l’information, des opinions et des idées pour tous.

    Le personnel de l’ONU au Myanmar reste préoccupé par l’imposition systématique par les autorités militaires, de politiques et de pratiques restrictives aux médias du Myanmar et continue d’exhorter l’armée à libérer toutes les personnes détenues arbitrairement, y compris les journalistes.

    Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes

    La Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes est observée aujourd’hui.

    Dans un message rédigé à cette occasion, le Secrétaire général souligne que, l’année dernière, selon l’UNESCO, 62 journalistes dans le monde ont été tués pour avoir simplement fait leur travail.

    Le Secrétaire général note que beaucoup ont perdu la vie alors qu’ils couvraient des conflits, mais que ces dernières années, le nombre de professionnels des médias tués en dehors des zones de conflit a augmenté.

    Le Secrétaire général affirme que les crimes contre les journalistes ont des répercussions énormes sur la société dans son ensemble car ils empêchent les gens de prendre des décisions informées. Il exhorte les États Membres et la communauté internationale à être solidaires des journalistes du monde entier aujourd’hui et chaque jour, et à faire preuve de la volonté politique nécessaire pour enquêter et poursuivre les crimes contre les journalistes et les professionnels des médias avec toute la force de la loi.

    QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, COMMÉMORATION/CÉLÉBRATION OFFICIELLE MAINTIEN DE LA PAIX, AFFAIRES HUMANITAIRES, ENFANTS, ALIMENTATION, AFGHANISTAN, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, SAINT-VINCENT-ET-LES GRENADINES, MYANMAR,

    UN Press, 02/11/2021

  • Maroc: Hilale se trompe d’enfants et d’honneur

    Maroc: Hilale se trompe d’enfants et d’honneur – Et si l’ONU s’occupait du tourisme sexuel européen pour les enfants marocains?

    Le représentant permanent de la monarchie alaouite du Makhzen auprès de l’ONU ne lâche pas l’Agérie surtout après l’activisme de M. le ministre des affaires étrangères algérien M. Lamamra. Ses excitations troubles à l’égard de l’Algérie nouvelle et son régime démocratique cause au voisin visiblement un prurit pathologique.

    Vendredi à New York, il n’a pas trouvé meilleure trouvaille que d’incriminer l’Algérie pour le recrutement et la militarisation des enfants sahraouis du Polisario. Selon le putois sioniste marocain permanent de l’ONU, l’Algérie doit être tenue pour responsable du recrutement militaire d’enfants auquel sont soumis les enfants par le «Polisario» dans les camps de Tindouf.

    L’énergumène Hilal, menant une guerre perdue d’avance, multiplie depuis des mois une campagne tapageuse médiatique contre notre pays vendant très mal l’alibi de la mauvaise interprétation de la mission de la MINURSO mandatée jusqu’au 31 octobre 2022. Sur un ton provocateur il dira que «l’Algérie portera sa responsabilité devant l’histoire et la communauté internationale. Il doit être tenu pour responsable du recrutement militaire d’enfants dans les camps de Tindouf. Je présume que le «Il» revient au Polisario.

    Toutes ses accusations sans apporter la moindre preuve de ces nouvelles inepties diplomatiques. Le défaitiste représentant permanent du Makhzen, toute honte bue condamne avec évidence «l’exploitation et l’entraînement militaire» des enfants par le Polisario sur le sol algérien, soulignant que «ce que font l’Algérie et le Polisario est extrêmement dangereux».

    Le diplomateux marocain développe la thèse la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989, les Principes de Vancouver et les Principes de Paris, ajoutant qu’une nouvelle résolution du Conseil de sécurité (2601) concernant les enfants en conflit condamne le recrutement militaire de enfants.

    De toute évidence conseillé par les criminels sionistes, Hilal a également expliqué que la résolution susmentionnée exige des États qu’ils prennent les mesures nécessaires pour mettre fin à ce recrutement et protéger les enfants dans le but de leur permettre de recevoir l’éducation dont ils ont désespérément besoin, notant qu’«au lieu de donner aux enfants des stylos et un pinceau, et en leur apprenant à chanter, le «Polisario» leur enseigne la brutalité et le meurtre», la méthode d’utilisation d’une Kalachnikov ou d’un couperet et du «martyre», comme le font ISIS et Al-Qaïda.

    La tendance et arrières pensées du Makhzen sont facilement déchiffrables.

    Et si on parlait d’autres crimes des propres enfants marocains pauvre Hilal ?

    Pédophilie et tourisme sexuel au Maroc : l’autre épidémie

    Les Algériens ont été surpris il y a deux jours par un article paru dans un journal sérieux européen décrivant ce qui se passait dans la plupart des hôtels fréquentés par les touristes européens, à Marrakech, Agadir, Essaouira ou Rabat, des jeunes enfants offrent leurs services aux étrangers de passage. Certaines sont même des professionnelles. La prostitution enfantine est visible. Même des enfants des rues racolent, pour quelques dirhams. Nathalie Locatelli, journaliste et fondatrice d’une galerie est de ceux qui observent avec inquiétude ce crime de pédophilie. Depuis qu’elle a choisi de s’installer à Marrakech, au début des années 2000, pour y ouvrir la Galerie 127, spécialisée dans la photographie contemporaine marocaine, cette Française affirme avoir constaté dans la ville ocre une «explosion» de la pédophilie. « Les hôtels de luxe, les riads regorgent d’enfant prostitués. Même dans la rue, on voit des adolescentes aguicher les Occidentaux ! En passant sur la place Jemaa El Fna, il m’est arrivé plus d’une fois de me faire racoler…

    Au royaume de M6, tout est à vendre, y compris le corps des enfants !

    «La pauvreté et l’exclusion sont principalement à l’origine de la propagation de la prostitution au Maroc», analysait, dans un rapport sur le tourisme sexuel dans le royaume, Khalid Cherkaoui Semmouni, coordinateur général de la Coalition contre les abus sexuels sur les enfants (Cocasse) et président du Centre marocain des droits de l’homme.

    Un problème que confirme Me Errachidi. «Nous avons beaucoup de mal à mesurer avec exactitude l’ampleur des dégâts. Si l’on en croit l’Unicef, le Maroc, va atteindre le niveau de la Thaïlande, il est devenu une des destinations favorites des pédophiles. Et le phénomène s’accroît ».

    Je viens d’être alerté sur le sort d’un bébé violé par son père adoptif, un touriste français… Il y a quelques années, la diffusion par une chaîne espagnole d’un reportage sur la prostitution infantile au Maroc avait fait grand bruit», souligne Me Errachidi.

    L’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), qui s’était portée partie civile, avait protesté contre un jugement trop clément. En 2006, un autre Français, l’agent immobilier Hervé Le Gloannec, écopait de quatre ans d’emprisonnement en première instance, peine réduite en appel à un an. Surpris dans les bras d’un jeune Marrakchi de 15 ans, il collectionnait sur son ordinateur des images pédopornographiques. La police mettra la main sur 100 000 photos et 17 000 vidéos pornographiques.

    Une quarantaine de touristes européens ont comparu pour des affaires de pédophilie ou de prostitution. Les médias avaient évoqué le cas d’un ancien journaliste belge qui avait vendu sous le manteau des photos pornographiques d’enfants marocains. Une autre affaire a fait grand bruit : celle de Jacques-Henri Soumère, l’ex-directeur du théâtre Mogador à Paris, interpellé en avril 2006 dans son riad de Marrakech en compagnie de deux jeunes Marocains. Inculpé d’incitation à la débauche sur mineurs, il ne sera toutefois condamné qu’à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal de première instance de Marrakech.

    Entre le kalach ou le cu…, l’enfant sahraoui a tranché, M. Hilal, dit le à l’ONU ?

    L’enfant sahraoui a tant de bonnes raisons pour réclamer son séparatisme du makhzen. D’abords il refuse d’être victime de la pédophilie européenne en quête de quelques fantasmes pervers. Ensuite il refuse ce fascisme caractérisé que lui fait subir la dernière colonisation qui rapine ses terres et ses richesses. Non, M. le Hilal. L’enfant sahraoui, ni partisan de martyr ni obscurantisme terroriste de la Qaida. L’enfant sahraoui, s’il porte un jour les armes un jour, ce qui est loin d’être vrai, ne veut que deux choses : ne pas vendre son corps aux vautours du nord et recouvrer son intégrité territoriale. Pour cela, toi le premier, et les enfants de ton pays devraient prendre la bonne graine et fermer votre caquet à défaut de trouver meilleure formule d’honneur, une vertu qui vous a apparemment répudié.

    S. Méhalla

    Crésus, 31/10/2021

  • Algérie: L’enfant est l’avenir de l’humanité

    Dans l’Algérie des libertés et des droits citoyens, forte d’un énorme potentiel de la jeunesse représentant le tiers de la population, le devoir de protection et d’émancipation de cette catégorie importante de la société est une priorité majeure inscrite dans la Constitution du 1er novembre 2020 et confortée par un dispositif réglementaire efficient et des mécanismes d’application.

    Cet engagement consacre la reconnaissance totale des droits des enfants à la santé, à l’enseignement obligatoire et gratuit, à une amélioration de son environnent social et culturel et la lutte sans merci contre toutes les formes de violence, particulièrement le fléau de l’enlèvement sévèrement réprimé, de déviance et les risques accrus de l’usage incontrôlé d’internet.

    Au cœur du processus des réformes, garantissant un enseignement de qualité, une formation professionnelle adéquate et une bonne santé, les droits des enfants confortent le rôle prépondérant de la jeunesse en acteur actif du développement durable et de la construction d’une Algérie nouvelle.

    «Investir dans les jeunes enfants, c’est investir dans l’avenir», proclame la convention internationale, signée le 20 novembre 1989 et ratifiée par l’Algérie le 19 décembre 1992. Des progrès substantiels, attestés par le représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance, Isselmou Boukram, présent à la cérémonie commémorative de la Journée nationale célébrée le 15 juillet de chaque année, ont été accomplis en partenariat avec la société civile.

    Cette remarquable mobilisation a permis le déroulement de la scolarité, dans des conditions sanitaires et sociales normales inhérentes au transport, au chauffage et à la restauration. A l’heure de la pandémie qui n’épargne désormais aucune couche de la société, la vaccination des jeunes est une exigence dans la quête de l’épanouissement et de la préservation des droits des jeunes.

    L’éventualité d’un élargissement de l’opération de vaccination aux étudiants et aux jeunes de plus de 16 ans, delta oblige, est une option recommandée par tous les spécialistes et préconisée par de nombreux pays. Cette bataille décisive est à la portée de l’Algérie dont l’expérience en matière de vaccination est admise. Elle est le premier pays africain à éradiquer le paludisme et réduire, d’ici à 2021, de 25% le taux de prévalence de la tuberculose. Il ne fait donc aucun doute sur les capacités de l’Algérie de se défaire de l’emprise de la Covid-19.

    Horizons, 17/04/2021

    Etiquettes : Algérie, enfants, avenir, humanité, vaccination, coronavirus, covid19,

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 02 juin 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 02 juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Secrétaire général/Énergie propre

    Ce matin, le Secrétaire général a prononcé une allocution par vidéo lors de la réunion ministérielle sur l’énergie propre, qui se déroule aujourd’hui à Santiago, au Chili.

    Il a souligné le rôle crucial du secteur de l’énergie pour réduire les émissions mondiales de 25% par rapport aux niveaux de 2010 et pour atteindre zéro émissions nettes d’ici à 2050.

    Le Secrétaire général a indiqué que l’élimination progressive du charbon est l’étape la plus importante pour se conformer à l’objectif de 1,5 degré de l’Accord de Paris.

    Les pays doivent transférer les subventions des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables, a-t-il dit, ajoutant que les systèmes électriques à zéro émissions nettes doivent devenir la norme dans les économies avancées d’ici à 2035 et dans le monde entier d’ici à 2040.

    Le Secrétaire général a déclaré que chaque secteur -y compris la sidérurgie, le ciment et le transport maritime- doit avoir un plan d’action pour être à énergie nulle d’ici à 2050.

    Il a également signalé que si le secteur du transport maritime était un pays, il serait le sixième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde.

    Changements climatiques

    L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié aujourd’hui une étude scientifique qui indique qu’en raison de l’impact des changements climatiques, les organismes nuisibles aux végétaux qui ravagent des cultures économiquement importantes deviennent de plus en plus destructeurs. Ils constituent également une menace croissante pour la sécurité alimentaire et l’environnement.

    Liban

    Le Secrétaire général est conscient et profondément préoccupé par les difficultés financières que connaît le Tribunal spécial pour le Liban.

    Il s’est activement engagé dans les efforts visant à obtenir des fonds supplémentaires pour le Tribunal, en lançant un appel direct aux États Membres et à la communauté internationale, ainsi qu’en sollicitant une aide financière d’urgence de l’Assemblée générale, qui a été fournie plus tôt cette année.

    Le Secrétaire général continue de lancer un appel urgent aux États Membres et à la communauté internationale pour des contributions volontaires afin d’obtenir les fonds nécessaires pour appuyer les procédures judiciaires indépendantes qui demeurent devant le Tribunal.

    Il note également que le soutien financier continu de la communauté internationale est essentiel pour garantir la justice pour les victimes au Liban.

    Yémen

    Suite à une question posée au sujet de la déclaration faite par Ansar Allah concernant l’implication de l’ONU dans la tentative de sécuriser le pétrolier Safer, qui est au large des côtes du Yémen, le porte-parole a affirmé que ladite déclaration est « clairement décevante ».

    Elle semblerait confirmer qu’Ansar Allah n’est pas prêt à fournir les assurances dont l’ONU a besoin pour déployer une mission sur le pétrolier Safer. Cette mission cherche depuis des années à effectuer une évaluation et un éventuel entretien léger sur ce pétrolier qui détient environ 1,1 million de barils de pétrole.

    Les houthistes continuent de se concentrer sur l’entretien complet du navire. Mais l’ONU a expliqué à maintes reprises que cela ne peut être entrepris sans avoir une évaluation impartiale en main. Le pétrolier est un site dangereux, et il faut comprendre exactement à quoi on a affaire avant d’entreprendre des travaux majeurs.

    L’ONU a eu des discussions très intenses à ce sujet avec Ansar Allah au cours des 10 derniers jours pour essayer de combler les lacunes dans les objectifs et les compréhensions. Nous avons également vu un engagement direct des États Membres pour essayer de débloquer des choses, ce qui a été utile. Mais nous n’en sommes pas encore là, ce qui est bien dommage, a ajouté le porte-parole.

    Le Conseil de sécurité doit se réunir pour discuter du pétrolier Safer demain, suite à quoi plus d’informations devraient être disponibles.

    République centrafricaine

    Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, est arrivé à Bangui dans le cadre de la visite d’une délégation de haut niveau qui comprend l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), ainsi que l’Union européenne. Ils seront dans le pays pour les quatre prochains jours, dans le cadre de consultations régulières entre les quatre organisations et les autorités centrafricaines sur le processus de paix.

    S’adressant à la presse à l’aéroport, les membres de la mission ont réitéré leur engagement à promouvoir un dialogue inclusif et une véritable réconciliation.

    Pour sa part, M. Lacroix a souligné la nécessité de travailler ensemble pour parvenir à une paix durable qui permettra aux Centrafricains de connaître enfin la stabilité et la sécurité.

    La délégation s’entretiendra avec le Président, M. Faustin Touadéra, le Président de l’Assemblée nationale, M. Mathieu Sarandji, ainsi qu’avec des représentants de partis politiques. Ils rencontreront également des membres de la société civile, y compris des organisations de femmes, et devraient terminer leur visite par une conférence de presse, le 5 juin.

    Libye

    Le Secrétaire général s’adressera à la Conférence de Berlin sur la Libye, le 23 juin, par visioconférence. Son Envoyé spécial pour la Libye et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), M. Ján Kubiš, y participera en personne.

    Cette Conférence sera une occasion importante de rassembler la communauté internationale pour faire le point sur la situation actuelle en Libye et offrir un soutien aux Libyens dans la préparation des élections nationales qui sont prévues le 24 décembre de cette année. Le retrait des forces étrangères et des mercenaires du pays, ainsi que les mesures visant à appuyer la réunification des principales institutions libyennes, seront un des points de mire de la conférence.

    République démocratique du Congo

    Dans une déclaration publiée en fin de journée hier, le Secrétaire général a fermement condamné les attaques menées hier par des membres présumés des Forces démocratiques alliées (ADF) dans l’est de la République démocratique du Congo. Ces attaques, qui ont visé des camps de personnes déplacées près des villes de Boga, dans le territoire d’Irumu, dans la province d’Ituri, et de Tchabi, dans la province du Nord-Kivu, ont fait au moins 55 morts et de nombreux blessés parmi les civils.

    Une force d’intervention rapide de la mission des Nations Unies dans le pays, la MONUSCO, a été déployée dans les zones touchées, tandis que des Casques bleus ont aidé les blessés, notamment par des évacuations médicales.

    Les Nations Unies, par le biais de sa Représentante spéciale en République démocratique du Congo, continueront à accompagner le Gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans l’est du pays.

    Éthiopie

    Les agences humanitaires indiquent que la situation sécuritaire dans la région du Tigré reste très complexe dans son ensemble. Alors que les hostilités ont en grande partie cessé, depuis mars, dans les régions frontalières avec l’Érythrée, des zones du nord-ouest aux zones orientales, l’accès à ces zones est souvent refusé.

    La violence et les attaques contre les civils, y compris les travailleurs humanitaires, se poursuivent. Vendredi dernier, un travailleur humanitaire travaillant avec une ONG a été tué lors d’un échange de tirs au cours d’une attaque à l’extérieur d’un bâtiment du Gouvernement dans la ville d’Adigrat, située dans la zone orientale du Tigré. Depuis le début du conflit, neuf travailleurs humanitaires ont été tués au Tigré, tous de nationalité éthiopienne.

    Les agences humanitaires indiquent également que les niveaux d’insécurité alimentaire et de malnutrition restent alarmants. Les établissements de santé continuent de recevoir et de traiter des victimes de violences sexistes dans toute la région, avec 1 288 cas officiels signalés entre février et avril.

    Du 27 mars au 31 mai, les agences de l’ONU et leurs partenaires ont apporté une aide alimentaire à plus de 2,8 millions de personnes sur les 5,2 millions ciblés. À ce jour, environ 430 000 personnes, soit seulement 15% des trois millions de personnes ciblées, ont reçu des abris d’urgence et des articles non alimentaires.

    L’ONU et ses partenaires humanitaires intensifient progressivement la réponse mais ne suivent pas encore le rythme des besoins croissants. Cela est dû à une combinaison de plusieurs facteurs, notamment les contraintes d’accès, l’insuffisance des capacités de communication, des obstacles bureaucratiques et, comme toujours, un manque de financement.

    Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, informera prochainement le Conseil de sécurité au sujet du Tigré.

    Afrique de l’Ouest

    Suite à sa nomination en tant que Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mahamat Saleh Annadif a entamé sa première tournée officielle dans la région.

    Il est aujourd’hui en Guinée-Bissau pour participer à une série de rencontres. Plus tôt cette semaine, il était au Ghana, où il a rencontré le Président Nana Akufo-Addo. Les deux hommes ont discuté de plusieurs questions liées à la paix et à la sécurité dans la région, notamment des menaces continues du terrorisme et de la sécurité maritime, ainsi que des moyens de renforcer le partenariat entre l’ONU et le Ghana.

    Dans les prochains jours, M. Annadif se rendra également en Gambie, en Guinée, à Cabo Verde, au Niger, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Nigéria.

    Afghanistan

    En Afghanistan, des combats intenses et des frappes aériennes se poursuivent depuis la semaine dernière, affectant presque tous les districts de la province de Laghman. D’après les agences humanitaires, des informations indiquent également que les combats s’étendent à de nouvelles zones dans les provinces voisines du Nuristan et de Nangarhâr.

    Selon les mêmes sources, les combats et les affrontements armés ont en outre contraint plus de 10 500 hommes, femmes et enfants à fuir leurs maisons dans différentes parties du district d’Imam-Sahib, dans la province de Kondôz. Des maisons et des terres agricoles auraient été gravement endommagées en raison de l’utilisation de l’artillerie et des frappes aériennes.

    Les équipes d’évaluation de l’ONU et des partenaires humanitaires s’efforcent de confirmer l’impact de la situation dans les provinces touchées. Des réponses humanitaires ont débuté à Laghman et Kondôz.

    En 2021, près de 116 000 personnes ont été déplacées par le conflit en Afghanistan, tandis que près de cinq millions de personnes sont toujours en situation de déplacement prolongé depuis 2012. L’ONU exhorte les parties au conflit, en vertu du droit international humanitaire, à mieux protéger les civils et les infrastructures civiles, y compris les écoles et les hôpitaux, qui sont malheureusement trop souvent ciblés.

    Un financement urgent est nécessaire pour le Plan de réponse humanitaire pour l’Afghanistan, lequel nécessite 1,3 milliard de dollars pour aider 15,7 millions de personnes. Seulement 172 millions de dollars ont été reçus à ce jour.

    Myanmar

    Au Myanmar où les écoles ont rouvert, le personnel de l’ONU sur le terrain a averti aujourd’hui que les attaques contre les écoles et les établissements d’enseignement se poursuivaient.

    L’UNICEF au Myanmar affirme qu’au moins 54 attaques contre des écoles et le personnel scolaire ont été signalées depuis la prise de pouvoir par les militaires le 1erfévrier. La plupart de ces attaques ont eu lieu en mai. Il y a eu environ 141 incidents où l’armée a utilisé des établissements d’enseignement à ses propres fins.

    L’UNICEF a souligné que la violence à l’intérieur et autour des écoles n’est jamais acceptable. De même, les attaques contre les lieux d’apprentissage et le personnel éducatif, et l’occupation des établissements scolaires sont des violations des droits de l’enfant.

    Les agences humanitaires au Myanmar se disent alarmés par l’augmentation des informations faisant état de déplacements internes suite à l’intensification des combats dans certaines parties du pays.

    Quelque 188 000 personnes ont été déplacées dans le nord-est du pays, ainsi qu’au sud-est et à l’ouest, depuis le début de l’année. La plupart de ces déplacements ont eu lieu depuis le 1er février et le coup d’État.

    Les besoins humanitaires résultant de cette vague de déplacements s’ajoutent aux besoins du million de personnes qui avaient déjà besoin d’aide avant la prise de pouvoir des militaires.

    Sri Lanka

    Au Sri Lanka, l’équipe de pays de l’ONU soutient le Gouvernement alors que le pays fait face à l’une de ses pires catastrophes environnementales après qu’un cargo transportant des produits chimiques a pris feu au large de ses côtes le 21 mai dernier.

    Parmi les milliers de conteneurs du cargo, plus de 80 contenaient des matières dangereuses, dont 25 tonnes d’acide nitrique.

    Dans le cadre des efforts de préparation et d’intervention en cas d’urgence, le Programme alimentaire mondial (PAM) a collaboré avec l’autorité de protection de l’environnement du Sri Lanka pour mettre en place une équipe de gestion des incidents, avec une planification d’urgence en cas de déversement d’hydrocarbures et des exercices de simulation.

    L’équipe de l’ONU est prête à redoubler d’efforts si les autorités le lui demandent.

    Emploi et perspectives sociales dans le monde

    L’Organisation internationale du Travail (OIT) a publié un rapport qui laisse apparaître que la crise du marché du travail créée par la COVID-19 est loin d’être terminée. Le rapport « Emploi et questions sociales dans le monde: Tendances 2021 » montre en effet que la croissance de l’emploi sera insuffisante pour compenser les pertes subies, au moins jusqu’en 2023.

    Les projections de l’OIT indiquent que le chômage devrait toucher 205 millions de personnes dans le monde en 2022, dépassant de beaucoup le niveau de 187 millions de 2019. Cela correspond à un taux de chômage de 5,7%. Si l’on exclut la période correspondant à la crise du COVID-19, il faut remonter à 2013 pour retrouver un taux similaire.

    Les baisses enregistrées en matière d’emploi et d’heures travaillées ont entraîné une forte chute des revenus du travail et, en parallèle, une augmentation de la pauvreté. En comparaison avec 2019, 108 millions de travailleurs supplémentaires dans le monde sont désormais considérés comme vivant dans la pauvreté ou dans l’extrême pauvreté.

    UNICEF/Vaccins

    L’UNICEF a annoncé aujourd’hui avoir signé un accord sur le long terme avec Moderna pour fournir des doses de vaccins contre la COVID-19 au Mécanisme COVAX.

    Grâce à cet accord, l’UNICEF et ses partenaires auront accès à 34 millions de doses de vaccin pour quelque 92 pays et territoires en 2021.

    Il s’agit du cinquième accord d’approvisionnement que l’UNICEF a signé pour des vaccins. L’agence onusienne avait précédemment annoncé des accords avec le Serum Institute of India, Pfizer, AstraZeneca et Human Vaccine qui est également connu sous le nom de Sputnik V.

    Rencontre avec la presse

    À 16 h 30 aujourd’hui, les Coprésidents du Groupe des Amis des femmes du Sahel, le Représentant permanent du Niger, M. Abdou Abarry; et l’Observatrice permanente de l’Union africaine, Mme Fatima Kyari Mohammed; ainsi que le Chef de la délégation de l’Union européenne auprès de l’ONU, M. Olof Skoog, interviendront devant la presse au point de rencontre avec les médias situé devant la salle du Conseil de sécurité.

    Cette rencontre interviendra après la réunion en formule Arria du Conseil de sécurité sur le « Renforcement d’une approche intégrée de la paix et de la sécurité au Sahel à travers l’optique genre ». Il est question du lancement du Groupe des Amis des femmes du Sahel.

    Etiquettes : QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, ENFANTS, ÉNERGIE, ALIMENTATION, AFFAIRES HUMANITAIRES, LÉGAL, MAINTIEN DE LA PAIX, AFRIQUE, LIBAN, YÉMEN, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, LIBYE, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, AFGHANISTAN, SRI LANKA, ÉTHIOPIE, MYANMAR,

  • Média allemand : Drame à la frontière du Maroc et Ceuta

    Les réfugiés utilisés comme levier
    Des milliers d’Africains sont attirés à la frontière espagnole par de fausses promesses. En chemin, des familles sont déchirées, certaines ne survivent pas au voyage. Sur les stratégies politiques inhumaines.

    Par Simon Lukas

    Seul endroit où l’Afrique et l’Union européenne se touchent directement, la frontière terrestre entre le Maroc et l’exclave espagnole de Ceuta pourrait être un modèle de bon voisinage. Au lieu de cela, la région a été le théâtre d’une catastrophe humanitaire ces dernières semaines. Depuis la mi-mai, plusieurs milliers de réfugiés ont franchi la frontière pour demander l’asile en Europe.

    Beaucoup ont fait le tour des installations frontalières en canots pneumatiques ou en gilets de sauvetage, ou ont traversé la côte à marée basse. Parmi les réfugiés, on compte un nombre particulièrement important d’enfants non accompagnés, certains envoyés seuls dans un voyage dangereux, d’autres séparés de leurs parents pendant la fuite ou après leur arrivée. Comme le rapporte le « Frankfurter Allgemeine », il y a déjà eu plusieurs morts dans ce vol de masse.

    Attirés par les stars du football

    Ces conditions laissent pantois et inquiètent. Mais si l’on aborde le contexte politique, un autre sentiment apparaît rapidement : Colère. Les événements de Ceuta constituent un mouvement stratégique dans la lutte pour la suprématie au Sahara occidental, que le Maroc revendique. Parce que l’Espagne fournit des soins médicaux au chef d’un mouvement indépendantiste dans ce pays, le gouvernement marocain a ouvert ses installations frontalières « à titre de punition » ou a même directement encouragé les gens à chercher une vie meilleure en Europe. Plusieurs jeunes ont rapporté dans « Die Zeit » qu’on leur avait promis non seulement l’ouverture des frontières mais aussi la venue de stars du football à Ceuta. Des milliers de personnes risquent leur vie pour ces fausses promesses – et tout cela parce qu’un gouvernement veut donner une leçon à un autre.

    Les rêves éclatent, les traumatismes restent

    Ce n’est pas la première fois que les rêves et les espoirs – voire la vie – des réfugiés font l’objet d’un tel marchandage. À l’autre extrémité de l’Union européenne, à la frontière avec la Turquie, il y a également eu des tentatives répétées de chantage avec des menaces de laisser entrer les réfugiés syriens en Europe. Lorsque les relations – traditionnellement glaciales – entre Ankara et Athènes étaient au plus bas l’année dernière, les résidents des abris turcs auraient même été invités à prendre d’assaut la frontière grecque.

    Les rêves d’un asile rapide et d’une nouvelle vie dans la riche Europe ne se réalisent presque jamais. Même à Ceuta, la plupart des réfugiés ont été renvoyés. Sur le plan politique, l’action n’a pas donné grand-chose. Ce qui reste, ce sont les images dramatiques, les traumatismes, les morts. Et la certitude des conséquences catastrophiques de l’utilisation de la souffrance des gens comme levier stratégique.

    CIG en ligne, 30 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Ceuta, migration, mineurs non accompagnés, enfants, pression migratoire, chantage, Union Européenne, UE,

  • Média allemand : Les enfants perdus de Ceuta

    Des centaines de mineurs sont bloqués dans l’exclave espagnole. Ils ne peuvent ni retourner au Maroc ni se rendre en Europe. Beaucoup se cachent par méfiance à l’égard de la police.

    Par Karin Janker, Madrid

    Ils voulaient aller en Europe pour avoir un avenir, mais maintenant ils sont coincés dans une situation sans issue. Des centaines d’enfants sont bloqués dans l’exclave espagnole de Ceuta, sans pouvoir continuer vers l’Europe ou retourner au Maroc pour le moment. Les autorités locales sont débordées par leur hébergement. Si la plupart des migrants adultes ont déjà été renvoyés au Maroc ces derniers jours, une expulsion aussi urgente n’est pas autorisée dans le cas des mineurs non accompagnés. Même pour les adultes, elle est au moins controversée. Près d’un millier d’enfants et d’adolescents se trouvent aujourd’hui dans une sorte de limbes, et leur sort n’est absolument pas clair, écrit le journal en ligne El Español.

    Ni le gouvernement espagnol ni les organisations d’aide locales comme la Croix-Rouge ne peuvent dire quand une solution globale sera trouvée pour ces enfants et ces jeunes, ni quelle pourrait être cette solution. Les jeunes sont arrivés au début de la semaine dernière avec des milliers d’autres migrants qui ont profité de l’ouverture de la frontière marocaine vers Ceuta pour atteindre le sol espagnol. Ils ont traversé à la nage une bande de la mer Méditerranée et sont montés sur la plage de l’autre côté de la multiple barrière frontalière fortifiée avec rien d’autre que les vêtements qu’ils portaient sur le corps. Les observateurs ont interprété l’ouverture de la frontière comme une tentative du Maroc de faire pression sur l’Espagne au sujet du conflit latent concernant le territoire du Sahara occidental.

    Les enfants, dont certains avaient apparemment suivi de faux messages sur Internet, sont maintenant les victimes de cette forme de politique. Deux options s’offrent à eux, du moins à moyen terme : Soit ils peuvent être renvoyés dans leur famille – mais pour cela certaines conditions doivent être remplies – soit la ville de Ceuta continue d’être responsable de leur hébergement et de leur prise en charge. Les autorités espagnoles et marocaines travaillent actuellement d’arrache-pied pour rendre tous les enfants à leurs familles qui le souhaitent.

    Il n’y a pas de temps à perdre, car les conditions dans lesquelles les enfants ont été hébergés à Ceuta sont mauvaises, selon les observateurs. « Les centres d’accueil de Ceuta sont complètement surchargés, si bien que les enfants ont d’abord été logés dans des bâtiments qui ne sont pas adaptés à cet usage », explique Catalina Perazzo, de l’organisation humanitaire Save the Children, qui dispose de cinq aides sur place. Les premiers jours, des photos ont circulé de vieux entrepôts où des enfants et des jeunes dormaient sur des étagères en fer. Ils devaient déféquer sur le sol nu entre les deux, ont déclaré les travailleurs humanitaires sur place au journal El País. Entre-temps, des lits de camp ont apparemment été installés, et les voisins ont fait don de vêtements, de couvertures et de nourriture.

    Beaucoup se cachent par peur de la police

    Les autorités de Ceuta ont déjà reçu des milliers d’appels de parents inquiets à la recherche de leurs enfants. Le journal local Faro de Ceuta publie sur son site web les photos des enfants disparus qui lui sont envoyées par leurs familles afin que les habitants de Ceuta aident à la recherche des enfants. Si les enfants et les parents sont retrouvés par les autorités, le regroupement familial peut être initié, dit Perazzo de Save the Children. Mais jusqu’à ce que cela réussisse dans des centaines de cas, des mois pourraient s’écouler pendant lesquels les enfants devraient être pris en charge à Ceuta.

    Et les mineurs qui sont arrivés ne se sont pas tous présentés aux autorités espagnoles. Beaucoup se cachent par peur de la police ou même des conditions dans les camps d’accueil, dit Perazzo, préférant dormir dans la rue. Des images récentes de Ceuta, une ville de 84 000 habitants, montrent de petits groupes de jeunes campés dans des parcs ou sur les collines de la ville. Ils dorment sur des cartons déchirés et mangent ce que les voisins ou les organisations d’aide leur donnent.

    Après tout, certains de ces jeunes avaient peut-être l’intention de se rendre en Europe continentale. À El País, Bilal, 15 ans, a déclaré avoir dit à ses parents qu’il se trouvait dans un camp d’accueil pour qu’ils ne s’inquiètent pas. « Ma mère veut que je revienne, mais mon père dit que je dois rester pour avoir un jour une meilleure vie ».

    L’État espagnol n’est pas autorisé à expulser les mineurs non accompagnés. « Ceux qui ne peuvent pas être renvoyés dans leur famille doivent être accueillis par l’Espagne ou l’Europe », a déclaré M. Perazzo. Jusqu’à présent, cependant, les régions espagnoles n’ont accepté d’accueillir que 200 enfants et jeunes qui étaient auparavant hébergés à Ceuta. Ceux-ci vont maintenant être répartis entre les différentes régions. Cela devrait au moins permettre de créer de la place dans les camps d’accueil, où les conditions sont un peu meilleures que dans ces salles que la presse espagnole a déjà qualifiées d’ »entrepôts de la honte ».

    Suddeutesche Zeitung, 28 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Ceuta, migration, mineurs non accompagnés, enfants, enclave espagnol,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 6 mai 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 6 mai 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Vaccins contre la COVID-19

    Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le Secrétaire général se félicite de l’appui sans précédent exprimé hier par les Etats-Unis à l’idée de renoncer aux protections accordées au titre de la propriété intellectuelle, s’agissant de la COVID-19.

    Cérémonie commémorative

    Ce matin, le Secrétaire général a rendu hommage aux membres du personnel des Nations Unies qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions, l’année dernière.

    Il a déclaré que l’année 2020 a été une année inédite dans l’histoire des Nations Unies. Le monde a été confronté à une pandémie sans merci qui continue de charrier des souffrances énormes. Il a ajouté qu’à la lumière de la magnitude de la pandémie et de son impact extraordinaire, cette cérémonie commémorative honore aussi tous les collègues qui ont succombé à la maladie, l’année dernière.

    Par conséquent, a ajouté le Secrétaire général, la cérémonie de cette année rend hommage au nombre le plus élevé de collègues qui ont perdu la vie, en une seule année, à savoir 336.

    Les membres du personnel dont on a salué la mémoire incarnent l’essence même du multilatéralisme, à savoir des gens dans le monde qui joignent leurs forces pour créer un monde meilleur.

    Climat

    Ce matin, le Secrétaire général a également prononcé un discours au Dialogue Petersberg sur le climat. M. António Guterres a averti qu’avec les engagements actuels, nous nous acheminons toujours vers une hausse de la température terrestre de 2,4 degrés d’ici à la fin du siècle. Mais il a ajouté que si nous travaillons ensemble, nous pouvons faire barrage aux pires impacts de la perturbation climatique et exploiter le redressement post-COVID-19 pour avancer sur une voie plus propre et plus verte.

    « Le fait est que » a-t-il ajouté, d’ici à 2030, nous devons réduire de 45% par rapport à 2010, les niveaux d’émission pour parvenir à la neutralité carbone d’ici à 2050.

    Le Secrétaire général a dit que le succès de la vingt-sixième Conférence des Parties, COP26, dépend d’une percée dans l’adaptation et le financement. Il a souligné que le prochain Sommet du G7 sera un moment déterminant et a appelé les leaders concernés à jouer un rôle de chef de file, avec d’autres pays développés, pour annoncer des promesses de contributions substantielles dans les cinq prochaines années.

    Nous n’avons tous qu’une petite fenêtre d’opportunité qui se rétrécit pour faire ce qu’il faut, a prévenu le Secrétaire général.

    Yémen

    La situation humanitaire plonge, avec plus de 20 millions de Yéménites qui ont besoin d’assistance, y compris plus de 16 millions d’hommes, de femmes et d’enfants, qui connaissent la faim cette année. Des dizaines de milliers de gens vivent déjà dans des conditions de famine, risquant d’être rejoints bientôt par cinq millions d’autres.

    Le nombre des cas de COVID-19 a explosé, les hôpitaux et les centres de santé refusant, selon les informations, les patients, compte tenu du manque de ressources pour les traiter.

    Les combats se sont intensifiés, en particulier à Mareb, où une offensive des forces houthistes a provoqué la fuite de près de 20 000 personnes et menace la sécurité de millions de gens.

    La saison des pluies est là avec les inondations de ces derniers jours qui ont touché plus de 22 000 personnes dont la plupart est déjà déplacée ou vit dans des abris inadéquats.

    Les agences humanitaires ont besoin cette année de 3,85 milliards de dollars pour éviter une famine massive, répondre à la flambée de la COVID-19 et satisfaire les besoins vitaux. À ce jour, la réponse n’est financée qu’à hauteur de 34%.

    L’opération humanitaire au Yémen visait à aider près de 14 millions de personnes mais ce chiffre est descendu à 10 millions, principalement en raison des coupes budgétaires.

    Éthiopie

    Une somme de 65 millions de dollars a été versée aujourd’hui pour la réponse humanitaire en Éthiopie. Elle comprend 45 millions du Fonds des Nations Unies pour l’Éthiopie et 20 millions du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF).

    La somme a été versée alors que la situation sécuritaire dans le Tigré demeure volatile; les agents humanitaires étant incapables d’aider ceux qui sont dans le besoin et des cas de COVID-19 ayant été signalés parmi les déplacés à Mekelle.

    Un total de 40 millions de dollars sera consacré à l’opération humanitaire dans le Tigré, pour financer les abris de secours, l’eau potable et les centres de soins. Il s’agira aussi de financer la prévention et la réponse à la violence sexuelle et fondée sur le genre ainsi que les télécommunications pour les opérations humanitaires.

    Les 25 millions restants iront aux opérations humanitaires dans le reste du pays, y compris contre la sécheresse dans les régions de Somali et d’Oromia.

    Selon les équipes de l’ONU sur place, plus de 16 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire en Éthiopie, dont 4,5 millions dans le Tigré.

    Myanmar

    L’équipe de pays des Nations Unies se dit profondément préoccupée par le recours à la force contre les enfants, y compris à l’aide de balles réelles.

    L’équipe appelle les forces de sécurité à s’abstenir de la violence et à épargner les enfants et les jeunes gens.

    Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), au moins 53 enfants ont perdu la vie, à ce jour depuis le début des violences, le 1er février, beaucoup d’autres sont blessés.

    Inde/COVID-19

    L’équipe de pays des Nations Unies aide les autorités, tant nationales que locales, à s’attaquer à la pandémie.

    L’UNICEF, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) ont fourni près de 10 000 concentrateurs d‘oxygène, près de 10 millions de masques médicaux et plus d’un 1,5 million de masques faciaux. L’équipe a aussi acheté des respirateurs et des centrales d’oxygène.

    L’UNICEF fournit des équipements pour la chaîne du froid des vaccins et l’équipe de pays a fourni des appareils et des kits de dépistage ainsi que des scanners thermiques pour les aéroports.

    L’OMS fournit également des tentes et des lits aux centres de soins provisoires et a déployé des milliers de spécialistes de la santé publique.

    L’UNICEF et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) aident à la surveillance de plus 175 000 centres de vaccination en Inde.

    Jérusalem

    M. Tor Wennesland, Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, s’est dit profondément préoccupé par la montée des tensions et de la violence en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, depuis le début du mois sacré du Ramadan.

    M. Wennesland a répété que les Forces de sécurité israéliennes doivent faire preuve de la plus grande retenue et n’utiliser une force léthale que lorsqu’elle est strictement inévitable pour protéger la vie. Les auteurs de violence des deux côtés doivent répondre de leurs actes et être traduits rapidement en justice.

    Le Coordonnateur spécial a indiqué que les derniers développements liés à l’expulsion de familles de réfugiés palestiniennes à Cheik Jarrah et dans les autres quartiers de Jérusalem-Est occupé, sont extrêmement inquiétants. Il a exhorté Israël à cesser les démolitions et les expulsions, conformément à ses obligations, en vertu du droit international humanitaire.

    Gaz méthane

    Un rapport publié aujourd’hui par la Climate and Clean Air Coalition et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) montre que les émissions de gaz méthane dues à l’activité humaine peuvent être réduites de 45% au cours de cette décennie. Un telle réduction éviterait près de 0,3°C de réchauffement de la planète d’ici à 2045 et mettrait à portée de main à l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat visant à limiter l’augmentation de la température terrestre à 1,5 degré Celsius.

    Le gaz méthane compte pour près d’un cinquième des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. La plupart des émissions causées par l’activité humaine vient des combustibles fossiles, des déchets et de l’agriculture. Parce que le gaz méthane est un des principaux facteurs de la formation de l’ozone au sol, une réduction de 45% pourrait éviter, par an, 260 000 morts prématurées, 775 000 consultations médicales pour maladie liée à l’asthme, 73 milliards d’heures de travail perdues à cause d’une chaleur extrême et 25 millions de tonnes de récoltes perdues.

    Prix des produits alimentaires

    À Rome, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a indiqué aujourd’hui que les prix internationaux des produits alimentaires ont augmenté pour le onzième mois consécutif en avril, le sucre menant la danse et les céréales reprenant leur courbe ascendante.

    L’indice FAO des prix des produits alimentaires est supérieur de 1,7% au mois de mars et de 3,8% à la même période l’année dernière. L’Indice est à son plus haut niveau depuis mai 2014.

    Conférence de presse virtuelle

    Après leur réunion du Conseil de sécurité sur la Syrie, les membres européens, l’Estonie, la France et l’Irlande, ont répondu aux questions de la presse, aux côtés de leurs anciens collègues européens du Conseil, l’Allemagne et la Belgique.

    Etiquettes : ENFANTS, QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, ALIMENTATION, AFFAIRES HUMANITAIRES, QUESTIONS D’ORGANISATION, MOYEN-ORIENT, INDE, ISRAËL, ÉTHIOPIE, MYANMAR, ÉTAT DE PALESTINE, ÉTATS-UNIS, YÉMEN,