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  • Comment l’Algérie a augmenté ses exportations de GNL à 2,8 millions de tonnes au premier trimestre 2023

    Etiquettes : Algérie, GNL, exportations, Sonatrach, ENI, Russie, Europe, UE,

    • L’Algérie a augmenté ses volumes d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) à 2,8 millions de tonnes au premier trimestre 2023.
    • Les pays européens diversifient leurs approvisionnements en GNL russe et se tournent vers les producteurs de gaz africains.
    • Le pays s’est engagé à augmenter encore ces volumes en assurant le développement des infrastructures et en élaborant des plans.

    L’Algérie a récemment annoncé avoir exporté 2,8 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) vers les pays européens au premier trimestre 2023.

    L’augmentation des exportations de GNL du pays est due aux pays européens qui cherchent à se diversifier loin des approvisionnements en GNL de la Russie.

    Les exportations algériennes de GNL devraient encore augmenter. Il convient de noter que les exportations algériennes de gaz naturel liquéfié ont diminué de 25% au premier trimestre 2022 pour s’établir à environ 2,4 millions de tonnes, contre 3,2 millions de tonnes au cours de la même période en 2021.

    En fait, Eni s’est prononcé sur le fait de s’appuyer sur les pays africains pour l’approvisionnement en GNL. En 2022, Claudio Descalzi, le PDG d’Eni, a déclaré que la société avait finalisé des accords et des activités pour remplacer entièrement le gaz russe d’ici 2025.

    Ils tirent parti de leurs solides relations avec les États producteurs et d’une approche de développement accélérée pour augmenter les volumes en provenance d’Algérie, d’Égypte, du Mozambique, du Congo et du Qatar.

    Comment l’Algérie a augmenté ses volumes d’exportation de GNL

    Selon l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), les 2,8 millions de tonnes de l’Algérie représentent le taux de croissance le plus élevé parmi les exportateurs arabes au premier trimestre 2023. Le pays accorde une attention particulière au développement et à la maintenance des infrastructures.

    En conséquence, l’Algérie entretient des relations stratégiques avec ses clients et dispose d’une grande fiabilité dans l’approvisionnement en gaz par le biais de pipelines, d’infrastructures d’exportation et de stations de liquéfaction de gaz.

    L’Algérie agrandit actuellement son port pétrolier de Skikda. Le port connaît également la construction d’un nouveau quai de gaz liquéfié, visant à accueillir des méthaniers d’une capacité allant jusqu’à 220 000 mètres cubes. De plus, un quai pour le chargement et le déchargement des matériaux transportés dans des conteneurs est en cours de construction.

    L’Algérie prend également des mesures pour utiliser ses actifs de gaz naturel pour lancer un marché de l’hydrogène lorsque le besoin s’en fait sentir.

    En décembre 2022, le gouvernement algérien a annoncé que le pays examinerait la faisabilité de la construction du gazoduc Algérie-Sardaigne GALSI. On s’attend initialement à ce que le gazoduc proposé transporte le surplus de gaz et s’oriente vers davantage d’exportations d’hydrogène et d’ammoniac à mesure que le marché arrive à maturité.

    Ce que vous devriez savoir

    Malgré ses propres lacunes dans le sous-secteur du gaz naturel, le gouvernement algérien s’est engagé à investir 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026. Cet investissement comprend environ 30 milliards de dollars pour maintenir les niveaux de production de pétrole et de gaz en accédant à de nouvelles réserves et environ 10 milliards de dollars pour le raffinage. , pétrochimie et projets de liquéfaction de gaz.

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    #Algérie #GNL #Exportations #Gaz

  • ENI prend de l’avance en tant que premier producteur étranger d’Algérie

    Topics : Algérie, Italie, gaz, ENI,

    La société italienne ENIi attribue une augmentation des dépenses aux développements accélérés en champ proche pour sa production croissante en Algérie. Mais, pour l’instant du moins, les principales impulsions proviennent des achats d’actifs de BHP pour 2022 et de BP plus tôt cette année.

    L’ENI se concentre de plus en plus sur la stimulation des investissements sur la rive sud de la Méditerranée pour répondre à la sécurité énergétique de l’Italie et de l’Europe. Ici, l’Égypte, avec une production 2022 de 346 000 bep/j (dont 1,41 milliard de cfd de gaz), constitue la plus grande base de production de l’entreprise (MEES, le 21 avril), tandis que la Libye pourrait enfin connaître une augmentation des investissements (MEES, 3 février). Mais c’est l’Algérie qui a reçu le plus d’attention au cours de l’année écoulée en tant que source potentielle de gaz pour remplacer les approvisionnements russes.

    Le PDG d’Eni, Claudio Descalzi, a déjà rencontré des responsables algériens à plusieurs reprises cette année, notamment aux côtés du Premier ministre italien Giorgia Meloni lors de son premier voyage à l’étranger en tant que Premier ministre italien lorsqu’elle a salué « notre partenaire essentiel, l’Algérie » (MEES, 3 février). Cela s’ajoute à une promesse faite en avril dernier par le producteur public algérien Sonatrach, au plus fort des craintes que l’Europe soit confrontée à une crise aiguë du gaz avec l’arrêt potentiel des approvisionnements russes, qu’elle fournirait à l’Italie (Eni) « jusqu’à 9 milliards de m3/an ». » de gaz algérien supplémentaire via le gazoduc TransMed d’une capacité de 33,7 Gm3/an qui relie les deux pays via la Tunisie (MEES, le 15 avril 2022).

    Pour 2022, les volumes acheminés Algérie-Italie ont atteint un sommet en 12 ans de 23,6 milliards de m3 contre 21,2 milliards de m3 pour 2021, tandis que les volumes globaux (y compris le GNL) ont atteint les 25 milliards de m3 promis par Sonatrach (MEES, le 23 septembre) bien que cela ait été réalisé grâce à un effondrement des livraisons à l’Espagne, les exportations globales de gaz de l’Algérie ayant chuté (MEES, 6 janvier)

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    #Algérie #Gaz #ENI #Italie

  • L’Algérie pour approvisionner l’Europe en électricité via l’Italie

    Tags : Algérie, Union Européenne, Italie, électricité, Sonatrach, ENI, énergie, gaz,

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, s’est entretenu, en marge de sa participation à la conférence sur l’énergie “CERAWeek 2023” à Houston aux Etats-Unis, avec le PDG de la compagnie italienne ENI, Claudio Descalzi, et la Directrice générale de l’énergie à la Commission européenne, Ditte Juul-Jorgensen, a indiqué mercredi un communiqué du ministère.

    Les discussions avec Descalzi ont porté sur les projets en cours entre Sonatrach et ENI en matière d’hydrocarbures, ainsi que les opportunités d’investissement quant à l’augmentation de la production du gaz naturel et au raccordement en électricité de l’Europe via l’Italie, outre les perspectives de coopération dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables, ajoute le communiqué.

    Lors de sa rencontre avec Mme Jorgensen, les deux parties ont évoqué l’état des relations entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) concernant l’énergie et les énergies renouvelables, en sus des opportunités d’investissement notamment en hydrocarbures et le raccordement électrique et gazier avec l’Europe ainsi que le renforcement de la coopération en vue de réduire les émissions, capter le carbone et développer et exporter l’hydrogène.

    Mardi, Arkab avait pris part à la rencontre sur les “Discussions non officielles des partenaires énergétiques” (Energy Partner Informal Conversations-EPIC), avec la participation de plusieurs représentant de compagnies mondiales et gouvernementales activant dans le domaine.

    A cette occasion Arkab a mis en avant les opportunités d’investissement et de partenariat proposées par le secteur de l’énergie en Algérie notamment la prospection des hydrocarbures dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures offrant plusieurs facilitations et avantages aux investisseurs, selon la même source.

    Arkab a mis en exergue les efforts de l’Algérie pour mettre sur pied des plans visant la réduction de ses émissions de carbone issues du pétrole et du gaz, ainsi que la stratégie du secteur pour satisfaire aux besoins nationaux en gaz naturel et honorer ses engagements envers ses clients en termes d’exportation, rappelant les projets de développement des énergies renouvelables en Algérie à l’image du programme de réalisation de 15.000 mégawatts d’énergie solaire en Algérie.

    Le ministre avait pris part également, mardi, aux travaux du forum de l’énergie et de l’économie en Afrique avec la participation de plusieurs ministres et hauts responsables tels que le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minières, Tarek El-Molla, la secrétaire à l’Energie des Etats-Unis, Jennifer Granholm et la Commissaire à l’infrastructure et à l’énergie de la Commission de l’Union africaine, Amani Abou-Zeid.

    Intervenant à cette occasion, Arkab a rappelé les grands efforts déployés par l’Algérie dans le cadre de la sécurité énergétique au niveau national. Ainsi, le taux de couverture nationale en électricité a atteint 99 % et 65 % pour le gaz, a fait savoir le ministre qui a également mis en avant le rôle de l’Algérie dans le développement du raccordement électrique avec les pays africains tels que la Libye et la Tunisie, ainsi que la possibilité de raccorder l’électricité aux pays du sud de l’Algérie.

    Le rôle de l’Algérie dans le développement des échanges énergétiques et le soutien aux sociétés énergétiques et de la formation au sein de la Commission africaine de l’énergie (AFREC) et l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) a été souligné par le ministre.

    Le ministre a, également, pris part aux travaux d’une conférence ministérielle consacrée aux questions géopolitiques et géoéconomiques, lors de laquelle il a évoqué le rôle de l’Algérie dans la sécurisation des approvisionnements énergétiques mondiaux, comme un des plus grands producteurs de pétrole et de gaz en Afrique, soulignant que l’Algérie poursuivra l’intensification de l’investissement et l’augmentation de la production d’hydrocarbures en investissant 40 milliards de DA à moyen terme, notamment en amont, et ce à travers l’utilisation des technologies modernes en la matière.

    Arkab a, en outre, évoqué les risques pesant sur la sécurité énergétique mondiale à moyen et long termes en raison de la baisse des investissements dans le domaine des hydrocarbures, notamment par les grandes compagnies mondiales et les institutions financières.

    Le premier responsable du secteur a, dans le même sillage, mis en avant les efforts de l’Algérie visant à réduire les émissions de méthane et de gaz à effet de serre, faisant savoir que 500 millions USD ont été mobilisés par Sonatrach pour réduire l’empreinte carbone et développer les énergies nouvelles et renouvelables.

    Entretiens bilatéraux avec de hauts responsables américains et chefs d’entreprises

    Par ailleurs, le ministre de l’Energie et des Mines s’est entretenu, mardi, avec le Sous-secrétaire d’Etat américain aux ressources énergétiques, Jeffrey Pyatt, et la secrétaire adjoint du Bureau de l’énergie fossile et de la gestion du carbone, Brad Crabtree, selon le ministère.

    Ces entretiens bilatéraux ont constitué l’occasion pour évoquer les voies et moyens de renforcer la coopération et le partenariat en matière de production de pétrole et de gaz naturel, favoriser les investissements dans ce domaine et assurer la coordination qui permet à l’Algérie de bénéficier des expériences mondiales et des technologies soutenant la transition énergétique et la réduction des émissions de carbone.

    Arkab s’est également entretenu avec le vice-président exécutif de la compagnie norvégienne Equinor, Philippe Mathieu avec qui il a évoqué les relations de partenariat établies et les projets en cours avec Sonatrach, notamment à In Salah et In Amenas.

    Les deux parties ont passé en revue les voies et les perspectives de coopération dans différents domaines relatifs à l’atténuation de l’impact de l’industrie des hydrocarbures sur l’environnement, le développement des hydrogènes bleu et vert et la réduction de l’empreinte carbone, mais aussi en matière de développement de l’électricité des énergies renouvelables.

    Le ministre de l’Energie et des Mines a aussi rencontré le Secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), avec lequel il a évoqué l’évolution du marché pétrolier, mais aussi les perspectives de son développement à court et moyen termes.

    Les défis majeurs auxquels fait face l’industrie mondiale du pétrole ont été évoqués, précise le ministère, indiquant que la participation de l’Algérie dans la célébration du soixantenaire de la création de l’OPEP prévue à Bagdad (Irak), a été abordée.

    Il convient de noter que Arkab prend part à la 41e édition de la Conférence “CERAWeek 2023”, organisée du 6 au 10 mars à Houston (Etats-Unis), à la tête d’une délégation de haut niveau composée de cadres du ministère, de Sonatrach, de Sonelgaz et de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT).

    Source

    #Algérie #UE #Gaz #Italie #Electricité #Energie

  • ENI finalise l’acquisition des activités de BP en Algérie

    ENI finalise l’acquisition des activités de BP en Algérie

    Tags : Algérie, Italie, BP, Sonatrach, ENI,

    Annoncée depuis le mois de septembre dernier, l’opération d’acquisition des activités du géant britannique BP (British Petroleum) en Algérie, par la société italienne Eni, est enfin achevée. L’annonce a été faite par l’entreprise italienne via un communiqué posté sur son site internet. Il s’agit des participations de BP dans les champs gaziers d’In Amenas et d’In Salah, au sud du pays : « Eni annonce avoir finalisé l’acquisition des activités de BP en Algérie, concernant le deux concessions de production de gaz In Amenas et In Salah, qui sont exploitées conjointement avec Sonatrach et Equinor, » précise la même source.

    L’opération achevée le 28 février suite à l’aval des autorités algériennes : « La transaction a été approuvée par les autorités nationales et antitrust compétentes » ajoute le communiqué.

    Cette action, qui renforce la présence d’Eni en Algérie, contribuera également à répondre davantage aux besoins européens en gaz : « Cette acquisition a une grande valeur stratégique pour contribuer davantage aux besoins en gaz de l’Europe et renforce encore notre présence en Algérie, en augmentant notre portefeuille d’actifs dans le pays » ajoute la même source.

    #Algérie #Italie #ENI #BP #Sonatrach

  • L’Algérie et l’Italie signent un accord sur l’hydrogène

    Tags : Energie, ENI, Sonatrach,

    En réponse au projet H2Med, qui implique la France, l’Espagne et le Portugal (et éventuellement l’Allemagne), l’Italie a signé un accord avec l’Algérie. Un pays à fort potentiel et qui intéresse aussi… l’Allemagne.

    Le 23 janvier, le groupe pétrolier ENI a signé un accord avec Sonatrach à Alger. Un deal conclu en présence du Premier ministre italien, Giorgia Meloni. Elle a déclaré que « l’Algérie peut devenir un leader en Afrique et dans le monde, et l’Italie est la porte d’entrée pour fournir cette énergie à l’Europe ».

    L’accord prévoit la production et l’exportation vers l’Europe d’hydrogène vert ou bleu. Un nouveau gazoduc sera construit entre les deux pays, d’une capacité de 8 à 10 milliards de mètres cubes/an pour transporter du gaz, de l’ammoniac et de l’hydrogène. Le projet Galsi couvrira 837 km, dont 565 km en mer à travers la mer Méditerranée et 272 km à terre. Il coûtera 2,5 milliards de dollars.

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que le nouveau projet de gazoduc entre l’Algérie et l’Italie était d’une « importance primordiale » et « sera achevé dans peu de temps ».

    C’est une belle opportunité pour l’Algérie qui, comme d’autres pays arabes, cherche à devenir un producteur d’énergies alternatives, notamment d’hydrogène vert grâce à un ensoleillement abondant. Le pays a déjà conclu un partenariat avec l’Allemagne, qui cherche à diversifier ses sources d’énergie depuis la guerre en Ukraine. Un accord a été signé le 22 décembre entre Sonatrach et la société allemande VNG, pour livrer de l’hydrogène à partir de 2030. Les deux parties négocient également la construction d’une usine d’hydrogène vert en Algérie, d’une capacité de production allant jusqu’à 20 MW, qui devrait être opérationnel d’ici 2024.

    Hydrogen Today, 09/02/2023

    #Algérie #Italie

  • Eni et Sonatrach unissent leurs forces pour développer le solaire en Algérie

    Tags : Algérie, Italie, Sonatrach, ENI, Gaz, énergie solaire,

    Le groupe énergétique italien Eni (ENI.MI) et la Sonatrach algérienne se lancent dans des projets communs d’énergie solaire en Algérie, a annoncé jeudi Eni.

    Les deux entreprises ont inauguré un laboratoire de test de panneaux photovoltaïques et posé la première pierre d’une centrale photovoltaïque (PV) de 10 mégawatts dans le complexe de production de Bir Rebaa Nord, dans le bassin de Berkine.

    Les groupes, qui ont conclu cette année des accords pour augmenter l’approvisionnement en gaz de l’Algérie vers l’Italie, travaillent déjà ensemble sur plusieurs champs pétroliers et gaziers de la région, dans le sud-est algérien.

    La centrale photovoltaïque, la deuxième de l’installation de Bir Rebaa Nord, doublera l’énergie renouvelable disponible pour alimenter les processus en amont, a déclaré Eni dans un communiqué, qui n’a pas divulgué de détails financiers.

    Elle sera suivie d’une autre installation photovoltaïque, également dans le bassin de Berkine, dont la construction devrait commencer en 2023.

    #Algérie #Italie #ENI #Sonatrach #Gaz #Electricité

  • Eni et Sonatrach commencent la production de gaz dans 2 champs algériens

    Eni et Sonatrach commencent la production de gaz dans 2 champs algériens

    Tags : Algérie, Italie, ENI, Sonatrach, pétrole,

    La supermajor pétrolière et gazière, Eni, a commencé la production de deux gisements de gaz naturel liés à son contrat Berkine Sud en Algérie. Exploités par Eni et le producteur national algérien de pétrole et de gaz, Sonatrach, les nouveaux volumes seront ajoutés au contrat de Berkine Nord et à d’autres activités régionales exploitées dans le pays d’Afrique du Nord.

    La production des deux gisements de gaz dans le cadre du contrat Berkine Sud s’élève actuellement à un million de mètres cubes standard de gaz par jour et à environ 4 000 barils de liquides associés par jour.

    La capacité de production du contrat devrait atteindre environ deux millions de mètres cubes par jour avant la fin de l’année, contribuant à stimuler les exportations de gaz de l’Algérie, à satisfaire la demande des marchés européens tout en aidant le complexe Menzel Ledjmet Nord du pays à atteindre une capacité de production de 11 millions de mètres cubes par jour.

    Le contrat de Berkine Sud, qui a été attribué en développement accéléré en avril de cette année, est le premier contrat signé en vertu de la loi algérienne sur les hydrocarbures 19-13 de 2019, qui modifie le cadre juridique du pays pour le secteur des hydrocarbures.

    Présente en Algérie depuis 1981 et actuellement la principale société internationale d’énergie opérant dans le pays, l’exploitation et le développement du bassin de Berkine devraient porter la production d’Eni en Algérie à plus de 120 000 barils d’équivalent pétrole par jour en 2023.

    En septembre de cette année, Eni a annoncé avoir conclu un accord sur l’acquisition de la multinationale pétrolière et gazière, l’opération algérienne de bp, à savoir les champs de gaz naturel d’In Amenas et d’In Salah, démontrant l’engagement de l’entreprise à fournir une énergie sûre et durable à ses clients.

    #Algérie #ENI #Sonatrach #Italie #Pétrole

  • Algérie: Eni conclut un accord pour racheter les activités de BP

    Algérie: Eni conclut un accord pour racheter les activités de BP

    BP, ENI, Italie, Algérie,

    Eni ( MIL:ENI ) a conclu un accord pour acheter l’activité locale de BP ( LON:BP ) en Algérie à un prix non divulgué.

    La société italienne a déclaré que l’accord avait « une grande valeur stratégique ». Il contribuera à la sécurité énergétique européenne et renforcera la présence d’Eni en Algérie.

    L’accord comprend la participation de 45,89% de BP à In Amenas et la participation de 33,15% à In Salah. Ces projets ont produit 11 milliards de mètres cubes de gaz en 2021, en plus de 12 millions de barils de condensats et de GPL.

    À la suite de cet accord et des projets d’Eni dans le bassin de Berkine, la société s’attend à une augmentation de la production. Eni prévoit que sa production algérienne atteindra 120 000 barils par jour en 2023. Sa production actuelle est d’environ 100 000 barril par jour.

    « BP travaille avec succès avec l’Algérie et nos partenaires depuis plus de 30 ans, développant et soutenant les opérations sur deux projets gaziers majeurs pour le pays », a déclaré la vice-présidente exécutive de BP pour le gaz, Anja-Isabel Dotzenrath. « Nous pensons que cet accord représente un bon résultat pour BP et Eni et pour l’Algérie. »

    Prospection

    In Salah couvre sept champs gaziers, à environ 1.200 km au sud d’Alger. Elle a commencé à produire en 2004, avec une deuxième phase démarrant en 2016. In Amenas se trouve dans le bassin d’Illizi, dans le sud-est de l’Algérie, et elle a démarré en 2006.

    BP travaille sur les deux projets avec Sonatrach et Equinor. La société a déclaré une production nette de gaz de 126 millions de pieds cubes par jour en 2021, contre 141 millions de pieds cubes par jour en 2020 et 186 millions de pieds cubes par jour en 2019.

    Diverses autorités devront approuver l’accord pour qu’il soit conclu. Il y a aussi des droits de préemption à considérer.

    Le vice-président senior de BP pour l’Egypte, l’Algérie et la Libye, Karim Alaa, a déclaré que la société appréciait le soutien du gouvernement algérien au fil des ans.

    « Avec sa présence importante actuelle en Algérie et dans la région au sens large, nous pensons qu’Eni sera bien placée pour travailler avec des partenaires et le gouvernement alors qu’ils continuent à faire avancer ces actifs », a-t-il déclaré.

    Energy voice, 07/09/2022

    #Algérie #Italie #Eni #BP

  • Argelia-Italia: importante contrato de petróleo y gas

    Argelia, Italia, gas, Sonatrach, ENI, Total, Occidental, petróleo,

    Firma de un importante contrato de petróleo y gas entre Sonatrach, ENI, Total y Occidental en Argelia

    Es uno de los anuncios importantes realizados tras la visita de Mario Draghi a Argel. El jefe del gobierno italiano vino a buscar con el presidente Tebboune una solución para aumentar su suministro de gas y petróleo desde Argelia. Entre los anuncios en este sentido, un consorcio de cuatro compañías petroleras, entre ellas la italiana ENI, firmó el martes 19 de julio un contrato de reparto de la producción para la explotación de yacimientos de gas y petróleo en la cuenca de Berkine, por valor de 4.000 millones de dólares.

    Para Mario Draghi, Argelia se ha convertido en un socio privilegiado, si no indispensable. Italia debe aprender a prescindir de Rusia, que le proporcionaba el 45% del gas antes de la guerra de Ucrania, y parte de la solución a este problema se encuentra bajo las arenas del Sáhara, más concretamente en la cuenca de Berkine, en la frontera sur de Túnez.

    « Los acuerdos firmados hoy en Argel reflejan el amplio espectro de colaboración entre nuestros países. Argelia es un socio muy importante para Italia, se ha convertido en el primer proveedor de gas de nuestro país », dijo Mario Draghi a través de la cuenta de Twitter del Palacio Chigi.

    ENI, Total, Occidental Petroleum y Sonatrach explotarán los yacimientos de hidrocarburos durante los próximos 25 años y se repartirán la producción.

    El reparto de la producción es una novedad para las empresas que operan en Argelia, posible gracias a un cambio legislativo introducido en 2019. Se espera que los socios recuperen mil millones de barriles de petróleo equivalente en diversos hidrocarburos.

    En otras buenas noticias para Mario Draghi, Argelia aumentará sus entregas de gas. Según la Agencia France Presse, en los próximos días Argel suministrará 4.000 millones de metros cúbicos más de gas a Roma. Desde principios de año, las importaciones italianas de gas argelino se han duplicado con creces, hasta alcanzar casi 14.000 millones de metros cúbicos.

    RFI, 19/07/2022

    #Argelia #Italia #GAS #Sonatrach #ENI #Total #Occidental


  • Algérie: « lune de miel » avec Rome et coupure avec Madrid

    Algérie: « lune de miel » avec Rome et coupure avec Madrid

    Algérie, Espagne, Italie, Maroc, Sahara Occidental, Abdelmadjid Tebboune, Sonatrach, ENI,

    Les relations de l’Algérie avec ses amis sont fondamentalement basées sur « la confiance et la parole donnée et qui ne change pas », a déclaré le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

    Les autorités algériennes sont toujours en colère contre l’alignement du président Pedro Sánchez sur le Maroc dans le conflit du Sahara occidental. Le président algérien a conclu vendredi une visite d’État de trois jours à Rome en comparant de manière voilée la fidélité de l’Italie dans son amitié avec l’Algérie à la déloyauté supposée de l’Espagne. Les relations de l’Algérie avec ses amis sont fondamentalement basées sur « la confiance et sur la parole donnée et qui ne change pas », a déclaré M. Tebboune dans un discours prononcé jeudi à Rome. « Toute augmentation de la production [d’hydrocarbures algériens] devra être dirigée, en fonction de la demande, vers l’Italie, pays ami, qui pourrait devenir un distributeur pour l’Europe », a-t-il annoncé.

    Les allusions de Tebboune à l’Espagne soulignent le fait que la colère de l’Algérie à l’égard du gouvernement espagnol se poursuit plus de deux mois après qu’un communiqué du roi Mohammed VI, le 18 mars, ait révélé que l’Espagne renonce à sa neutralité traditionnelle dans le conflit du Sahara et soutient la solution préconisée par le Maroc pour le résoudre. En fermant la crise avec le Maroc par cette concession majeure, Pedro Sánchez en a ouvert une autre avec l’Algérie.  » Le chef du gouvernement [espagnol] a tout rompu avec l’Algérie, a déclaré Tebboune dans une interview télévisée le 23 avril. L’affrontement avec la première puissance économique du Maghreb est devenu chronique et risque de durer jusqu’à la fin du mandat de l’Espagne, selon des diplomates des deux pays. Malgré ses efforts, le ministre des affaires étrangères José Manuel Albares n’a pas réussi à établir un dialogue avec la diplomatie algérienne, bien qu’il ait demandé l’aide du Haut représentant de l’UE Josep Borrell. « Tant que Sánchez sera désavoué par le Congrès – et c’est déjà la troisième fois – sur le Sahara, et tant que ce changement de politique signifiera pour lui une usure interne, l’Algérie n’acceptera pas la normalisation des relations », déclare un diplomate européen accrédité en Algérie. Les propos de Tebboune à Rome contredisent en partie les aspirations exprimées par Sánchez deux jours plus tôt à Davos. « L’Espagne, la péninsule ibérique et, je dirais, le sud de l’Europe, auront la possibilité de répondre à cette dépendance énergétique vis-à-vis de l’énergie fossile de la Russie », a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne de télévision CNBC.

    La réponse évoquée par Sánchez comporterait deux piliers. Les six usines de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) de l’Espagne, qui représentent 37 % de la capacité européenne, mais pour l’exporter, il faudrait une meilleure interconnexion avec la France que les deux petits gazoducs qui existent aujourd’hui. Le deuxième pilier consisterait à renforcer la relation énergétique avec le voisin algérien. Les choses avaient déjà commencé à se gâter lorsque, le 30 octobre, le gazoduc Maghreb-Europe traversant le Maroc a été fermé sur ordre du président Tebboune. La majeure partie du gaz algérien arrivait en Espagne par ce gazoduc. Aujourd’hui, seul le gazoduc Medgaz, immergé dans la Méditerranée, relie les deux pays, mais depuis le début de l’année, le débit a diminué de 12 %. Il n’est pas certain que Sonatrach, la compagnie publique algérienne d’hydrocarbures, tente de faire pression sur ses clients espagnols, à commencer par Naturgy, dans le cadre des négociations en cours sur la révision des prix. Toufik Hakkar, président de Sonatrach, a fait savoir le 1er avril que l’Espagne serait le client dont les tarifs seraient les plus élevés. Depuis le début de l’année, les États-Unis ont dépassé l’Algérie comme premier fournisseur de gaz de l’Espagne. Jusqu’à présent cette année, seulement 22% du gaz consommé est importé d’Algérie, alors qu’en 2021 ce pourcentage était d’environ 45%.

    Il ne se passe pas une semaine depuis la fin du mois de mars sans que les autorités algériennes n’expriment, par des déclarations ou des mesures, leur irritation à l’égard de leur voisin espagnol. Les immigrés algériens, comme les Marocains, rentrent en masse dans leur pays pour les vacances d’été, c’est pourquoi leur compagnie aérienne publique (Air Algérie) et leur compagnie maritime (Algérie Ferries) augmentent leurs fréquences. Le 20 mai, le ministère algérien des transports a annoncé un plan estival qui gèle les vols (seulement quatre par semaine entre Alger et Barcelone) et les traversées vers l’Espagne (seulement une par semaine entre Alicante et Oran), ce qui rendra difficile les allers-retours entre les deux rives de la Méditerranée. La question a été débattue mardi dernier au sein de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée populaire nationale (Parlement algérien). Mohamed Hani, son président, a justifié la décision de transport, tout en reconnaissant qu’elle serait préjudiciable aux migrants. « Certaines décisions sont prises par des autorités supérieures et, si Dieu le veut, nous trouverons des solutions alternatives pour la communauté algérienne à l’étranger. « Il y a parfois des choses plus importantes », a-t-il ajouté. « Le choix des destinations [aériennes et navales] est une décision souveraine ». « Nous n’avons pas supprimé de vols, mais nous n’en avons pas ajouté », a-t-il conclu.

    L’Algérie autorise toujours Vueling et Iberia à opérer entre les deux pays, mais avec très peu de fréquences. La restriction des transports s’ajoute aux nombreuses autres représailles prises depuis que l’ambassadeur d’Algérie en Espagne, Said Moussi, a été rappelé pour consultations le 19 mars. Il s’agit notamment de la suspension des importations de viande bovine espagnole, dont les exportations annuelles représentaient environ 55 millions d’euros par an – elle est désormais achetée en France – et de la suspension, depuis le 2 avril, des rapatriements d’immigrants illégaux arrivant en Espagne par la mer.

    La tension avec l’Espagne contraste avec la « lune de miel » de l’Algérie avec l’Italie. Les autorités algériennes et la presse algérienne le soulignent, suggérant ainsi au gouvernement espagnol que son engagement envers le Maroc lui a fait manquer de nombreuses opportunités. M. Tebboune a conclu son voyage à Rome vendredi, mais il a été précédé par les visites à Alger du Premier ministre Mario Draghi et du ministre des Affaires étrangères Luigi di Maio. Ce renforcement sensationnel des liens de l’Algérie avec l’Italie a suscité l’inquiétude du gouvernement espagnol, a révélé l’agence de presse économique Bloomberg à la mi-avril. Les diplomates italiens et espagnols se sont entretenus après que « Madrid s’est inquiété du fait que leur accès aux hydrocarbures [algériens] pourrait être affecté », a-t-il déclaré. « Il s’agissait de contacts purement informatifs au cours desquels il a été précisé que la relation italo-algérienne ne nuira pas à l’Espagne », a déclaré une source italienne de haut niveau.

    Lorsque les accords qui viennent d’être signés à Rome et à Alger seront mis en œuvre, Draghi sera sur le point d’atteindre son objectif : faire de l’Algérie le premier fournisseur d’énergie de l’Italie, devant la Russie. Le mois dernier déjà, Sonatrach et ENI, son équivalent italien, ont convenu d’augmenter les exportations de gaz vers l’Italie via le gazoduc Transmed vers la Sicile de quelque 9 milliards de mètres cubes par an. Cela pourrait porter la capacité de pompage annuelle à 30 milliards de mètres cubes. Au cours de la visite à Rome, ils ont également signé un protocole d’accord pour le développement de champs de gaz et d’hydrogène vert en Algérie. Enfin, M. Tebboune a lui-même annoncé que le projet de câble électrique sous-marin entre les deux pays, qui passerait par la Sardaigne, est en cours de réactivation.

    Par Ignacio Cembrero

    El Confidencial, 29 mai 2022

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