Étiquette : enrichissement illicite

  • Détournements de fonds au Consulat du Maroc à Bruxelles

    Détournements de fonds au Consulat du Maroc à Bruxelles

    Maroc, diplomatie, consulat du Maroc à Bruxelles, détournement de fonds, enrichissement illicite,

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    De : info@brussels.be <info@brussels.be>
    Date : 17 juin 2012 13:58
    Objet : Accusations de détournements de fonds au Consulat du Maroc à Bruxelles
    À : promediation@gmail.com

    Depuis quelques mois, des internautes anonymes relayent des rumeurs faisant état de détournements de fonds au sein du consulat du Maroc à Bruxelles.

    Rédaction en ligne

    Publié le Mercredi 7 Mars 2012 à 10h01

    Ils accusent des fonctionnaires marocains de s’enrichir sur le dos de leurs concitoyens. Ces accusations ont pris une telle ampleur au sein de la communauté marocaine de Bruxelles que le consulat les a même démenties officiellement dans la revue.

    “ Le Maroxellois ”.

    Voici quelques mois maintenant que des internautes sous couvert d’anonymat diffusent des rumeurs de détournements de fonds au sein du consulat général du Royaume du Maroc, situé rue des Vétérinaires, à Anderlecht.

    Ces accusations proviendraient, entre autres, de l’association du Rif qui entend lutter contre un réseau de fraudes et de corruption qui aurait été mis en place par des employés consulaires depuis des années. Ces attaques ont aussi été relayées par le site internet Al-Jalia. “ C’est clair maintenant, trois anciens fonctionnaires sont à Rabat et doivent répondre de leurs actes devant une cour de justice ”, assure Mustapha Belktibia, rédacteur en chef d’Al-Jalia. En revanche, il n’a pas pu pour l’instant fournir de preuves de ces allégations.

    Les auteurs de ces accusations évoquent pourtant explicitement ces pratiques et donnent même les noms d’employés qui auraient participé à ces détournements. Certains fonctionnaires du consulat profiteraient de leur statut pour faire payer indûment des prix plus élevés à leurs concitoyens marocains pour des services consulaires. Le prix demandé pour les passeports est notamment mis en cause. Ces documents seraient facturés entre 65-85 euros alors que le prix officiel s’élève à 59 euros. D’autres “ magouilles ” seraient aussi mises en évidence comme le dédouanement de voitures envoyées vers le Maroc.

    Face à ces allégations, le consulat du Maroc a récemment publié un démenti dans le magazine “ La Maroxellois ”. “ Une campagne de calomnie orchestrée par des personnes inconnues et hostiles à tout changement a vu le jour sur des sites de socialisation tentant de nuire à l’image de notre pays en visant ce consulat général et l’intégrité de ses employés ”, indique le consulat dans un communiqué en y ajoutant ses tarifs.

    David Baudoux

    Plus d’infos dans La Capitale de ce mercredi.

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    #Maroc #Diplomatie #Consulat_de_Bruxelles #Détournement

  • Cour d’Alger : Hamel condamné à 8 ans de prison ferme

    Cour d’Alger : Hamel condamné à 8 ans de prison ferme

    Algérie, Abdelghani Hamel, abus de fonction, enrichissement illicite- Cour d’Alger : Hamel condamné à 8 ans de prison ferme

    La Cour d’Alger a condamné, hier, l’ancien Directeur général (DG) de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, poursuivi, avec sa femme et des membres de sa famille, pour des charges liées à la corruption et pour « abus de fonction », à 8 ans de prison ferme. Les fils d’Abdelghani Hamel, Amiar, Chafik et Mourad ont été respectivement condamnés à 5, 4 et 3 ans de prison ferme, sa fille Chahinez à 18 mois de prison avec sursis, et son épouse, Annani Salima, à un an de prison avec sursis.

    Abdelghani Hamel a été poursuivi, ainsi que sa femme et ses quatre enfants dans cette affaire, pour « blanchiment d’argent », « enrichissement illicite », trafic d’influence » et » obtention d’assiettes foncières par des moyens illégaux ». Dans la même affaire, l’ancien wali de Tipasa, Moussa Ghellaï, a été condamné à trois ans de prison ferme, l’ancien directeur général de l’Office public de la gestion et de la promotion immobilières (OPGI) d’Hussein Dey, Mohamed Rehaïmia, a été condamné à deux ans de prison ferme.

    Abdelghani Zaâlane, ancien wali d’Oran, a été condamné à un an de prison ferme, tandis que l’ancien directeur des Domaines de Tipasa, Bouamrane Ali, a écopé d’un an avec sursis. L’ancien wali d’Oran a été, par contre, acquitté, tandis que les verdicts précédents ont été confirmés à l’encontre du reste des accusés.

    Pour rappel, le Procureur général près la Cour d’Alger avait requis une peine de 16 ans de prison ferme à l’encontre d’Abdelghani Hamel et 12 ans de prison à l’encontre de ses trois enfants, Amiar, Chafik et Mourad. Une peine de 3 ans de prison ferme avait été requise à l’encontre de Chahinez et le verdict prononcé à l’encontre de Annani Salima a été confirmé.

    Le procès de cette affaire avait été enrôlé suite à un pourvoi en cassation introduit par la Cour suprême contre les verdicts prononcés en août 2020 par la Cour d’Alger. La Cour d’Alger avait condamné Abdelghani Hamel à 12 ans de prison ferme et prononcé des verdicts allant de 5 à 8 ans d’emprisonnement à l’encontre des membres de sa famille.

    Le Courrier d’Algérie, 25/11/2021

    #Algérie #Abdelghani_Hamel #Justice #Abus-fonction #Enrichissement_illicite

  • Maghreb Connection, un livre sur le trafic de cannabis marocain

    Stéphane Sellami co-signe Maghreb Connection aux éditions Robert Laffont. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai.

    Stéphane Sellami co-signe Maghreb Connection aux éditions Robert Laffont. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai. Il revient sur ce phénomène du narco-banditisme né dans les cités qui s’appuie sur le trafic de drogues, principalement cannabis et d’herbe, et qu’on peut situer au carrefour des années 2000 en Île de France et du côté de Marseille. Ca a vraiment son essort de ce côté-là, notament à la mort d’un parrain d’une nouvelle génération qui s’appelait Farid Berama en 2006 à Marseille.

    Au début, le grand banditisme était le braquage et la nouvelle génération s’est emparé du narco-trafic parce que c’est ce qui rapporte de l’argent aujourd’hui. Dans les années 1980-1990, on avait un milieu qui était centré sur les braquages des banques, des fourgons blindés. Puis, ce milieu a évolué. Une nouvelle génération a émergé qui s’appuie, elle, sur ce trafic de drogue.

    Cette nouvelle génération s’est appuyé aussi sur de l’argent provenant des braquanges pour pouvoir financer ces trafics.

    Le trafic qui repose sur la résine de cannabis ou d’herbe, vous avez un producteur qui aujourd’hui c’est le riche marocain. Ce sont des traficants qui s’appuient sur des membres de leurs familles ou des proches qui sont qui, aujourd’hui, sont domiciliés au Maroc. Ce sont surtout des liens familiaux ou claniques.

    C’est une réalité dans ces quartiers gangrénés par le trafic de drogue. C’est un quotidien qui devient très difficile.
    Il y a une difficulté en termes d’emploi, de revenues. Par exemple, Porte de Clignancourt, Michelet, Saint-Ouen, il y a des points de deal qui rapportent, en termes de chiffres d’affaires, entre 45000 et 50000 euros par jour. Ce qui équivaut à 1 million d’euros par mois.

    Stéphane Sellami est co-auteur de l’ouvrage Maghreb Connection. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai. Il documente les quartiers gangrénés par les trafiquants, « on revient sur le phénomène de narcobanditisme qui naît dans les cités et s’appuie sur le trafic de drogue, principalement de cannabis et d’herbe, qui a émergé au carrefour des années 2000 en Ile-de-France et du côté de Marseille ». Petites et moyennes ville de province touchées « On avait un milieu dans les années 1980, 1990 centré sur les attaques de banques, de fourgons blindés et ce milieu a évolué. Une nouvelle génération a émergé s’appuie sur le trafic de drogues », explique l’auteur. La nouvelle génération s’est appuyée sur l’argent provenant des braquages pour favoriser le trafic. « Ce sont aussi des petites villes ou des moyennes villes de province qui sont aujourd’hui atteintes. Ce problème existe depuis plusieurs années », explique l’auteur.

    Etiquettes : France, Maroc, trafic de drogues, cannabis, haschich, kif, banditisme, gangs, crime organisé, braquage, enrichissement illicite, chômage, emploi, discrimination,

  • Makhzen ou tumeur du Maroc

    La tumeur en question est une augmentation pathologique de la corruption, d’un enrichissement disproportionné de la famille royale ainsi que de hauts fonctionnaires civils et militaires.

    Cette tumeur est due à une prolifération de l’analphabétisme, l’illettrisme, l’émigration, d’un manque d’engagement politique et de revendications socioculturelles fortes de la population.

    Le but de cette tumeur qu’est le Makhzen, c’est de cancériser le Maroc en le tenant dépendant de sa volonté. Car le Makhzen, système féodal qui n’a plus lieu d’être au 21ème siècle, a limité la population au seul niveau d’avoir le souci du lendemain : nourrir sa famille, se vêtir … les éléments basiques d’une vie décente.

    Il est vrai que quand le lendemain n’est pas garanti sur des choses aussi simples que la nutrition, on est moins en crin à se révolter, militer etc… car les soucis sont autres. Le genre de souci qui vous paralyse et peu sont prêts à prendre le risque d’une balle perdue, d’un emprisonnement à vie qui pousserait au suicide.

    Le Makhzen est tel un désherbant qui veut assécher les racines, greffer sa propagande et rabaisser au rang de citoyens de seconde zone la grande majorité du peuple, suivant aveuglement sa doctrine et ayant peur de la répression.

    Changer et ne plus être sous l’emprise du Makhzen c’est partir, et s’en aller c’est traverser la méditerranée sans conditions d’âge et de sexe car au fond tout le monde veut s’enfuir. A chaque tumeur son hémorragie, celle des marocains est l’émigration.

    Où sont donc les infrastructures, les hôpitaux, les écoles et universités qui manquent tant dans ce pays ? Où est donc la rétribution de l’engagement de nos aïeux dans la libération du pays ? Etc…

    Tant de questions sans fin qui restent sans réponses puisque les marocains ignorent tout de leur passé, ils n’honorent même pas le sacrifice de ceux qui ont eu le courage de prendre les armes et de combattre l’ennemi chez lequel une partie d’eux vit aujourd’hui.

    Ils honorent un Roi qui commence tous ses discours par « Cha3biya l3aziz… », un pantin pour les grandes puissances occidentales qui convient pour l’instant, à croire que le Maroc est encore sous l’emprise du protectorat. Un Makhzen qui gave ses oies avec la rétrospective royale chaque jour au journal télévisé répétant sans cesse qu’il descend du prophète et qu’il est celui qui voit grand et qui fait tout pour ce pays.

    Quelle est au juste la légitimité de ce pouvoir ? Celui d’un Roi alaouite descendant du prophète !! Nous sommes des millions à descendre du prophète voire des centaines de million, est ce que pour autant nous avons le droit d’une quelconque autorité sur celui qui ne l’est pas…

    Il n’y a pas de changement sans révolution et de révolution sans pertes humaines. Ce qu’il manque aux marocains, c’est le courage dont ont su faire preuve ceux d’antan mais s’en souviennent ils donc ?

    Outre les belles plages, des paysages magnifiques, de la bonne cuisine… voici la réalité du Maroc, celle d’un pays où la populasse pourtant lasse de la précarité, ne peut décider librement et démocratiquement de son sort et celui de ses enfants.

    Ceux qui arrivent à s’organiser, militer etc… finissent par être manipulé soit de l’intérieur, soit de l’extérieur. Pire, même la corruption aide à les neutraliser car tout s’achète au Maroc. L’honneur et la fierté ne sont plus depuis que cette tumeur de Makhzen a prostitué la si belle femme vertueuse et pudique qu’était le Maroc, cela y a fort longtemps mais on s’en souvient plus car la maladie nous a fait perdre l’esprit.

    Source: Mahgreb Online, 3 avr 2019

    Tags : Maroc, Makhzen, Mohammed VI, corruption, népotisme, clientélisme, favoritisime, enrichissement illicite,