Étiquette : Eric Zemmour

  • Désintox. Non, le burkini n’est pas interdit au Maroc

    Maroc, burkini, Bruno Attal, Eric Zemmour, extrême droite,

    On l’avait oublié mais depuis la décision du conseil municipal de Grenoble d’autoriser le burkini dans les piscines, ce maillot de bain intégral couvrant la tête et une grande partie du corps refait des vagues.

    Alors que les partisans du burkini estiment qu’il permet aux femmes qui ne souhaitent pas exposer leur corps de se rendre dans les piscines, ses opposants considèrent le vêtement comme une provocation islamiste qui ne respecterait pas la laïcité à la française.

    Certains de ses détracteurs, comme le syndicaliste policier Bruno Attal, également investi aux législatives par le parti d’Éric Zemmour, suggèrent même que ce vêtement islamique serait interdit au Maroc. Sur Twitter, le candidat partage ainsi une photo d’un panneau sur lequel des inscriptions en arabe et en français signalent que le burkini est interdit pour accéder à la piscine. « Pour vivre à l’européenne on va bientôt s’expatrier au Maroc. On marche sur la tête », conclut le policier.

    Cette photo n’est pas étrangère à Désintox. En effet, nous l’avions déjà croisée en 2016 quand le burkini faisait déjà parler de lui. Comme nous l’expliquions alors, ce type d’affichage existe bien au Maroc, puisqu’on le retrouve devant certains parcs aquatiques, qui bannissent ce maillot intégral pour des raisons d’hygiène ou de sécurité.

    Des règlements particuliers qui ne sont pas représentatifs des lois en vigueur dans le pays, ou le port du burkini n’est pas interdit. En cherchant sur les réseaux, on constate que le panneau, et son interprétation trompeuse, émergent à chaque fois que le burkini refait surface dans le débat.

    FranceTVinfo, 25 mai 2022

    #Maroc #Burkini #Extremedroite

  • France : Marine Le Pen prépare son retrait

    France : Marine Le Pen prépare son retrait

    France, Marine Le Pen, Rassemblement National, élections présidentielles, extrême droite, Eric Zemmour

    Durant l’entre-deux-tours des élections présidentielles françaises, Marine Le Pen, alors finaliste du scrutin, avait assuré qu’en cas de défaite face à Emmanuel Macron, elle ne briguerait plus le poste de président de la République. Une déclaration qu’elle confirme aujourd’hui, près d’un mois après sa défaite. Alors que le Rassemblement National devrait fêter cette année ses 50 ans d’existence, Marine Le Pen, elle, prépare son retrait.

    Dans une interview au quotidien «Le Figaro», la toujours députée a confirmé que la dernière campagne présidentielle serait son ultime tentative pour rallier l’Élysée, «sauf événement exceptionnel». «Je pense que trois présidentielles, c’est déjà un parcours. Qui m’a permis de faire monter nos idées de 18 % à 42 %. Ce qui, en dix ans, est une belle dynamique», s’est-elle félicitée, défendant fièrement son bilan. Marine Le Pen sera tout de même candidate à sa réélection pour les législatives dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais. Souhaitant désormais passer la main, elle a cependant confié vouloir «faire émerger une nouvelle élite» et confirmé Jordan Bardella comme son successeur.

    «Le rôle de notre mouvement dans les années qui viennent est, d’une part, de concevoir le projet national du XXIe siècle, et, de l’autre, faire émerger une nouvelle élite. Jordan Bardella me paraît très bien placé pour ce faire», a-t-elle expliqué au «Figaro». Celui qui avait récupéré par intérim la présidence du parti le temps de la campagne présidentielle pourrait en prendre sa tête définitivement lors d’un grand congrès du mouvement qui devrait se tenir à l’automne.

    L’ancienne tête de liste aux européennes du RN de 26 ans ne sera, lui, pas candidat aux législatives en juin. Pour ce scrutin, souvent défavorable au Rassemblement National, sa représentante s’est fixée l’objectif d’obtenir «au moins 60 députés» afin d’avoir les moyens de pouvoir peser dans la future Assemblée Nationale. «Mon ambition, c’est d’obtenir la traduction de la présidentielle», a souligné la candidate parvenue pour la seconde fois au second tour, espérant pouvoir «avoir de très bonnes surprises».

    Peu inquiète par les investitures de candidats dans 550 circonscriptions par Reconquête ! le jeune parti d’Éric Zemmour, elle a par ailleurs justifié son refus d’une alliance par des «divergences stratégiques trop importantes». Reste à voir si d’ici à 2027 une personnalité au charisme et à la crédibilité suffisante fera surface au RN, ou si faute de candidat solide Marine Le Pen sera «obligée» de rempiler pour une quatrième élection présidentielle. Car après les multiples défections de cadres du RN vers Reconquête !, peu de personnalités du camp lepéniste semblent aujourd’hui en capacité de se lancer dans la course à l’Élysée et d’espérer rassembler derrière eux les voix du camp national.

    Fouzia Mahmoudi

    Le Jour d’Algérie, 18 mai 2022

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    #MarineLePen #RN #Extrêmedroite #EricZemmour

  • Pour sa réélection Macron compte d’abord sur ses mérites

    Pour sa réélection Macron compte d’abord sur ses mérites

    Pour sa réélection Macron compte d’abord sur ses mérites – Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Éric Zemmour, Valérie Pécresse,

    Comme lors de la présidentielle précédente, la gauche française n’aura pas de candidat au deuxième tour. C’est pourtant à elle, ou plus exactement à sa réserve de voix, qui reste importante, qu’il reviendra le 24 avril prochain de décider qui des deux finalistes de droite sera élu président de la République. Si ses forces actuelles ne lui permettent plus de faire accéder au deuxième tour l’un des candidats se réclamant d’elle, elle en conserve toutefois assez pour faire élire qui elle veut du camp opposé. C’était déjà le cas en 2017, mais ça l’est plus encore aujourd’hui, où les chances de l’extrême droite d’arriver au pouvoir se sont accrues dans l’intervalle.

    On dirait qu’à mesure que la droite étend son influence dans l’opinion, ce qu’elle fait bien sûr au détriment de la gauche, plus cette dernière, comme par compensation, est confortée dans son rôle d’arbitraire de ses divergences internes. Emmanuel Macron et Marine Le Pen ne seront pas départagés par les seules voix encore indécises appartenant à la droite, à supposer qu’il ne leur en manque aucune de celles qui se sont portées sur eux au premier tour, pour la bonne raison qu’elles ne sont pas suffisantes pour faire balancer en faveur de l’un ou de l’autre.

    Au bout du compte, et ce n’est pas là le moindre des paradoxes de cette présidentielle, ce sont les électeurs de Jean-Luc Mélenchon qui sont à même de faire, ou à l’inverse de ne pas faire, le prochain président de la République. On sait quelle a été la consigne de leur candidat au soir du premier tour : ne pas donner une seule voix à la candidate d’extrême droite. Ils peuvent la suivre strictement aussi bien en votant Macron qu’en s’abstenant, ou qu’en votant blanc. Il est d’ailleurs prévu que la consigne soit précisée d’ici le 24 avril. Elle le sera probablement en fonction des propositions du président sortant en direction des couches sociales dont Mélenchon et les autres candidats de gauche ont été dans cette élection les représentants.

    Le président sortant étant considéré comme franchement à droite sur le plan économique, il lui faudra lâcher du lest s’il veut qu’une partie significative de cette réserve de voix lui revienne, quand bien même il serait certain qu’aucune de celles-ci n’irait à sa rivale. Le seul effort qu’il ait fait en ce sens, c’est de faire baisser d’une année l’âge de départ à la retraite, le faisant passer de 65 à 64 ans. Il ne semble pas que ce soit assez pour pousser les électeurs de gauche à lui donner massivement leurs voix, d’autant que Le Pen est plus coulante en la matière, et qu’elle-même n’est pas loin de se considérer de gauche, sur ce point comme sur d’autres.

    Que Macron soit peu enclin à faire des concessions à cet électorat précis, qui pourtant est de taille à faire la différence, c’est qu’il se refuse à en appeler au front républicain. Mieux, il estime que ce n’est pas à ce dernier qu’il doit son élection de 2017. Il se garde de dire ce qui en fait l’a fait élire alors, mais il n’est pas difficile de deviner qu’il met cela sur le compte de ses mérites personnels, et notamment à ceux d’entre eux qui lui ont permis d’écraser sa rivale dans leur débat du deuxième tour. Macron pense que ce sont ses qualités intellectuelles, supérieures à celles de sa rivale, qui ont convaincu une majorité de Français de voter pour lui en 2017, et que ce sont elles qui tout naturellement vont le faire réélire. Car il ne doute pas qu’il ridiculisera Le Pen comme il y a cinq ans.

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    Dons

    Désemparée, humiliée et ridiculisée au soir du 10 avril avec un score en dessous de la barre des 5 % de voix au premier tour de l’élection présidentielle, synonyme de remboursements des frais de campagne par l’État, la droite française tente tant bien que mal de justifier ses résultats. Dans la ligne de mire des instances des Républicains, le parti d’Éric Zemmour qu’ils accusent d’être responsable d’avoir poussé l’électorat de droite au vote utile pour Emmanuel Macron, en faisant croire à une possible victoire de leur candidat.

    Le sondage Qotmii relayé par les partisans d’Éric Zemmour juste avant le premier tour aurait ainsi précipité la déconfiture de Valérie Pécresse. Pour certains cadres des Républicains, c’est certain : ce sondage, devenu viral en quelques heures sur les réseaux sociaux et qui plaçait le candidat de Reconquête ! au deuxième tour devant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, aurait entraîné une réaction chez les électeurs LR, lesquels ont préféré voter utile au dernier moment et ont placé un bulletin Macron dans l’urne. Surtout que dimanche, Valérie Pécresse qui est passée sous la barre fatidique des 5 % (4,8 %) et est désormais contrainte de rembourser cinq millions d’euros alors qu’Éric Zemmour a, lui, recueilli 7,1 % des voix.

    Celle qui affiche le plus haut patrimoine parmi les candidats à la présidentielle avec 9,7 millions d’euros d’avoirs, lance aujourd’hui un appel aux dons pour tenter d’éponger la dette de la campagne. «J’ai besoin de votre aide d’urgence (…) La situation financière de ma campagne est désormais critique», déclarait-elle au siège des Républicains. «Nous n’avons pas atteint les 5 % qui nous permettraient d’obtenir les 7 millions de remboursement de l’État que nous escomptions». Pour les candidats sous ce seuil fatidique, le remboursement ne s’élève qu’à 800 000 euros. «Les Républicains ne peuvent pas faire face à ces dépenses», souligne-t-elle dans ce message, ajoutant qu’elle s’est «personnellement endettée à hauteur de 5 millions d’euros». C’est pourquoi la présidente de la région Île-de-France, qui a appelé à voter Emmanuel Macron au second tour, «lance un appel national aux dons».

    Valérie Pécresse en appelle «à tous ceux qui m’ont apporté leur suffrage, mais aussi à tous ceux qui ont préféré hier (dimanche) le vote utile. Et enfin, à tous les Français qui sont attachés au pluralisme politique et à la liberté d’expression» pour l’aider à boucler ses comptes de campagne d’ici au 15 mai. Il est possible de faire une donation en ligne sur le site de la candidate. «Il en va de la survie des Républicains et au-delà, de la survie de la droite républicaine», alerte-t-elle. Il n’est toutefois pas certain que les Français, qui sont de plus en plus confrontés à la précarité et qui doivent faire face à de multiples hausses des prix dans tous les secteurs, soient beaucoup à compatir avec une millionnaire faisant partie de la caste des plus riches.

    Reste à voir surtout si cette dette mettra réellement le parti Les Républicains en danger ou si ce dernier laissera finalement sa candidate se débrouiller seule pour régler la dette de sa mauvaise campagne.

    Le jour d’Algérie, 13/04/2022

    #France #Elections #Présidentielle #Macron #Marinelepen #Pécresse #Melenchon



  • Présidentielle en France: Percée inquiétante de l’extrême droite

    Présidentielle en France: Percée inquiétante de l’extrême droite

    Présidentielle en France: Percée inquiétante de l’extrême droite- Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Eric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon,

    Comme il y a cinq ans, les Français vont devoir choisir à nouveau entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour diriger leur pays durant un quinquennat. Comme en 2017, le premier tour de la présidentielle en France a accouché du même résultat, avec Emmanuel Macron en tête et la présidente du Rassemblement national (RN, extrême droite) derrière. Il y a cinq ans,

    Emmanuel Macron avait gagné et cette fois, le 24 avril prochain, il affrontera à nouveau la fille de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle pour un nouveau mandat à la tête de la France. Le Président sortant a obtenu 28 % des voix contre 23,1 % pour la candidate d’extrême droite et 21,7 % des suffrages exprimés alors qu’Eric Zemmour, l’autre candidat de l’extrême droite, n’a obtenu que 7 %. L’ex-polémiste, qui a banalisé le discours extrémiste et anti-immigration en France, s’est félicité d’avoir obtenu un tel score pour une première tentative dans la course à l’Elysée. Il a souligné que deux millions de Français ont voté pour lui, ce qui représente beaucoup dans un pays où l’extrême droite s’est nettement renforcée depuis la présidentielle de 2002 où Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national qui deviendra plus tard Rassemblement national, avait créé la surprise en arrivant au second tour. Anne Hidalgo, la candidate du Parti socialiste a obtenu moins de 2 % (1,8 %). Elle a appelé à voter Emmanuel Macron alors qu’Eric Zemmour a demandé à ses partisans de choisir le bulletin de Marine Le Pen.

    Pour Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise (extrême gauche), et contrairement à 2017 où il n’avait pas donné de consigne de vote, il a été clair cette fois.

    L’extrême droite grignote encore du terrain

    Il a appelé publiquement à ne donner aucune voix à la fille de Jean-Marie le Pen. « Il ne faut pas donner une seule voix à Madame Le Pen », a-t-il lancé dans un discours prononcé devant ses partisans après la publication des résultats. La candidate du parti Les Républicains (droite) Valérie Pécresse a créé la surprise en arrivant 5e derrière Eric Zemmour avec moins de 5 % des voix (4,7 %). « Je voterai Emmanuel Macron pour empêcher l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen et le chaos qui en résulterait », a-telle déclaré après la publication des résultats préliminaires du premier tour.

    Mme Pécresse a estimé que « l’extrême droite n’a jamais été aussi près de l’emporter », en accusant le Président sortant d’avoir « joué avec le feu ». Le premier tour de la présidentielle française consacre le fort recul des partis traditionnels qui ont dominé la vie politique française pendant des décennies, le PS (gauche) et les Républicains (droite), dont les candidats ont obtenu ensemble des voix. Ce scrutin marque aussi la percée inquiétante de l’extrême droite en France, avec deux candidats dans les cinq premières places au premier tour.

    Marine Le Pen et Eric Zemmour totalisent ensemble 30 % des voix exprimées ce dimanche 10 avril, soit plus que le score du Président sortant Emmanuel Macron (28 %), ce qui n’était pas le cas en 2017 où la présidente du Rassemblement national était pratiquement la seule représentation de ce courant. A ces deux-là, il faut ajouter les 2 % de voix obtenus par le candidat souverainiste à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan qui a appel

    Le Midi Libre, 11/04/2022

  • Marine Le Pen veut sanctionner le port du voile par une “amende”

    Marine Le Pen veut sanctionner le port du voile par une “amende” – Guadeloupe, Emmanuel Macron, Ukraine, Marion Maréchal, Eric Zemmour, François Bayrou,

    La candidate a la présidentielle française connue pour son hostilité envers l’Islam, les musulmans et les immigrés, Marine Le Pen, a dit jeudi qu’elle désirait interdire le port du “voile” dans l’espace public et qu’elle le sanctionnerait par une “amende”.

    “On n’est pas arrêté dans la rue, on aura une contravention de la même manière qu’il est interdit de ne pas mettre sa ceinture de sécurité. Et il me semble que la police arrive très bien a faire appliquer cette mesure”, a affirmé sur RTL la candidate d’extrême droite.

    Lutte contre les “idéologies islamistes”

    “C’est tout a fait applicable, c’est encore une fois une mesure que les Français demandent”, car “dans les vingt dernières années, ce voile a été utilisé par les islamistes comme un uniforme et comme une démonstration de l’avancée du fondamentalisme islamiste”, a fait valoir la candidate du Rassemblement national, qui ne compte plus en revanche interdire le port de la kippa, selon BFMTV.

    Marine Le Pen prise a partie en Guadeloupe

    La candidate du parti de l’extrême droite Rassemblement national Marine Le Pen et ses équipes ont été bousculées “assez violemment” par des manifestants, samedi soir.

    Des manifestants présentés comme nationalistes ont perturbé ce samedi soir une émission que Marine Le Pen était en train d’enregistrer a son hôtel au Gosier en Guadeloupe, son entourage parlant de manifestants “d’extrême gauche” qui l’ont “bousculée assez violemment”, a rapporté BFMTV.

    “Vingt manifestants d’extrême gauche nous ont bousculés assez violemment”, a rapporté l’entourage de la candidate du Rassemblement national a l’élection présidentielle. Son attachée de presse a rapporté avoir reçu “un coup dans le dos”. Ils ont aussi “arraché le micro” que portait la candidate.

    Le plateau où Marine Le Pen finissait d’enregistrer une émission en duplex qui doit être diffusée dimanche sur France 3 “a été envahi par des militants de plusieurs organisations nationalistes de Guadeloupe”, dont l’Alliance nationale Guadeloupe (ANG).

    Sur les images diffusées par la chaîne, on peut voir le garde du corps de Marine Le Pen la prendre contre lui tandis qu’elle baisse la tête pour se protéger. Elle a été rapidement évacuée du plateau sur lequel Guadeloupe La Première devait l’interroger en direct.

    Les manifestants, qui scandaient “dehors”, “raciste” selon les images de nos équipes sur place, ont quitté d’eux-mêmes les lieux, a indiqué ensuite la direction de l’hôtel.

    “Les Guadeloupéens (…) ne veulent pas de cette personne”

    Parmi eux se trouvait Laurence Maquiaba qui a expliqué avoir voulu “empêcher” que le message de Marine Le Pen ne soit “diffusé a grande écoute”.

    “Les Guadeloupéens, malgré l’accueil savamment orchestré, ne veulent pas de cette personne (…) et d’un parti qui n’a pas changé du tout”, a-t-elle ajouté.

    Marine Le Pen était arrivée sans encombre en Guadeloupe, où elle venait pour la première fois alors que son père n’avait jamais pu s’y rendre en campagne.

    Marine Le Pen: «Macron se sert de la guerre en Ukraine pour faire peur aux Français»

    Marine Le Pen a estimé ce dimanche qu’Emmanuel Macron opérait une “manipulation” de la population et accusé le chef de l’Etat français de “se servir de la guerre en Ukraine pour faire peur aux Français”.

    “Ce sommet de Versailles a révélé la manipulation opérée par le président de la République française”, a lancé lors de l’émission BFM Politique la présidente du Rassemblement national (RN).

    “C’est passé relativement inaperçu mais le président de la République a répondu a deux types de médias, des médias français a qui il a dit d’un air extrêmement sérieux et grave qu’il était très pessimiste sur l’issue des négociations et il a répondu aux médias anglo-saxons en disant qu’il était très optimiste sur l’issue avec un grand sourire”, a poursuivi Marine Le Pen.

    “Ca veut dire que le président de la République se sert de la guerre en Ukraine pour faire peur aux Français parce qu’il pense que la peur peut lui bénéficier et moi je suis extrêmement sévère a l’égard de ce type de comportement, parce qu’on ne manipule pas l’opinion publique avec des sujets aussi importants, aussi graves que la guerre”, a-t-elle accusé.

    Marion Maréchal votera pour Marine Le Pen si…

    Marion Maréchal a affirmé mardi qu’elle voterait “sans hésitation” pour Marine Le Pen si celle-ci parvenait au second tour de la présidentielle française face a Emmanuel Macron.

    Alors qu’elle s’est officiellement ralliée dimanche a Eric Zemmour, la nièce de la candidate RN a l’élection a rappelé que son adversaire est le chef de l’Etat.

    Marion Maréchal, qui a rallié dimanche Eric Zemmour, a affirmé mardi qu’elle voterait “sans hésitation” pour Marine Le Pen si celle-ci parvenait au second tour de l’élection présidentielle face a Emmanuel Macron, mais défendu la capacité de son candidat a “affaiblir le cordon sanitaire” entre la droite et l’extrême droite, selon Europe 1. L’ancien députée du Front national (devenu Rassemblement national) a indiqué sur BFMTV qu’elle voterait “sans aucune hésitation pour Marine Le Pen” si la candidate du RN était au second tour face au président sortant. “L’adversaire c’est Emmanuel Macron”.

    Un choix “politique” et pas personnel

    “A terme, l’idée sera de devoir se rassembler notamment dans la construction d’une future majorité présidentielle” aux élections législatives en juin, a fait valoir la nouvelle recrue du candidat d’extrême droite, réprouvant a cet égard les critiques du RN sur le “programme de guerre civile” et “de brutalité” d’Eric Zemmour qui sont des “arguments utilisés par la gauche”.

    Marion Maréchal a expliqué que son choix était d’abord “politique” et pas personnel. “Ma motivation n’est pas uniquement d’embêter tata”, a-t-elle ironisé, alors que “certains aimeraient déporter ce choix sur cette question (personnelle) là, ce qui éviterait d’avoir a parler du fond, de la ligne ou du bilan, ou des échecs passés”.

    La nièce de Marine Le Pen officialise son soutien a Eric Zemmour

    C’est désormais officiel. La nièce de Marine Le Pen, Marion Maréchal, annonce ce dimanche dans Valeurs Actuelles se rallier a un autre candidat a l’élection présidentielle, Eric Zemmour.

    On la savait attendue au meeting d’Eric Zemmour ce dimanche a Toulon. Marion Maréchal, nièce de Marine Le Pen, a finalement officialisé son ralliement au candidat a l’élection présidentielle dans les colonnes de Valeurs Actuelles peu avant.

    “J’ai pris la décision de soutenir Eric Zemmour pour l’élection présidentielle”, indique Marion Maréchal. “Je rejoins le candidat que je considère aujourd’hui être le mieux placé pour mener les idées que j’ai toujours défendues a la victoire (…) Aujourd’hui, je considère qu’Eric Zemmour est le mieux placé pour se qualifier et créer la surprise au second tour”.

    Eric Zemmour a présenté sa nouvelle recrue dans le cadre de la course a la présidentielle a l’occasion de son meeting au zénith de Toulon ce dimanche, où près de 8.000 personnes sont présentes, selon France Bleu Provence.

    «La pauvre Marion est transformée en sorte de bouée de sauvetage d’une campagne qui est en train de s’effondrer sur elle-même», a tancé samedi Marine Le Pen avant un meeting a Aigues-Mortes (Gard).

    Marine Le Pen “ne regrette rien” de ses liens avec Vladimir Poutine

    La candidate de l’extrême droite Marine Le Pen a dit “ne regretter rien” de ses liens avec le président russe Vladimir Poutine et juge “irresponsables” les propos du ministre de l’Economie Bruno Le Maire dans lesquels il promet de provoquer l’effondrement de l’économie russe.

    Face aux différents appels pour nommer différentes personnalités comme Hubert Védrine ou Nicolas Sarkozy a un poste de médiateur, Marine Le Pen s’y oppose.

    “Je considère que c’est au président de la République de mener la diplomatie française. Je considère Emmanuel Macron comme un ennemi politique (…) il n’en demeure pas moins qu’il est le président de la République”, assure-t-elle sur le plateau de BFMTV.

    Elle explique par ailleurs qu’elle veut garder les canaux ouverts, et salue donc les discussions qui se poursuivent entre Vladimir Poutine. Accusée d’être proche de Vladimir Poutine, elle a assuré que le président russe a eu “tort”, et que sa décision d’envahir l’Ukraine est “inadmissible”. “Il a franchi une ligne rouge”, déclare la candidate.

    Questionnée sur sa relation avec lui, Marine Le Pen assure que le président russe n’est “plus tout a fait le même” qu’il y a 5 ans, mais qu’elle ne “regrette rien”. Dans le contexte actuel, elle explique qu’elle ne referait pas un voyage au Kremlin, comme elle l’avait fait par le passé.

    Elle s’oppose a l’entrée de l’Ukraine dans l’UE

    Alors que l’Ukraine, par l’intermédiaire de son président Volodymyr Zelensky, a officiellement demandé son intégration dans l’Union européenne, Marine Le Pen s’y oppose.

    “Je suis opposée a tout élargissement de l’Union européenne. C’est impossible, il faut des années et des années pour engager le processus de négociations et arriver a l’adoption de l’entrée dans l’Union européenne”, explique la candidate du Rassemblement national.

    Elle reconnaît cependant que cette demande est “légitime” de la part du président ukrainien.

    Pour elle, les propos de Bruno Le Maire sont “irresponsables”

    Après les propos de Bruno Le Maire, qui clamait mardi matin vouloir mener une “guerre économique et financière totale” a la Russie. S’il est revenu sur ses propos, assurant qu’il n’y a pas de conflit entre Paris et Moscou, Marine Le Pen estime que ces propos sont dangereux.

    “Je crois que les propos de Bruno Le Maire sont irresponsables. (…) Il ne faudrait pas que, sans le vouloir, nous soyons considérés par ces déclarations comme cobelligérants”, déclare-t-elle.

    Expliquant que les sanctions économiques n’ont pas été efficaces en 2014 et que les conséquences pour les Français seraient trop importantes, Marine Le Pen espère que Vladimir Poutine va changer d’avis et déposer les armes dans le conflit en Ukraine.

    François Bayrou a la rescousse de Marine Le Pen

    Le président du MoDem et maire de Pau, François Bayrou, a annoncé qu’il accorderait son parrainage a Marine Le Pen, peinant a rassembler ses 500 signatures.

    Le président du Mouvement démocrate et maire de Pau, François Bayrou, a l’origine d’une initiative pour aider les candidats qui ont du mal a recueillir des parrainages nécessaires a la présidentielle, a décidé de voler au secours de Marine Le Pen pour “sauver la démocratie”, a rapporté France 24.

    “Je ne peux pas défendre devant mes concitoyens de toutes opinions l’idée que le président de la République française serait élu dans une élection de laquelle les principaux candidats seraient exclus”, a expliqué Bayrou, qui est a l’origine d’une initiative de “banque des parrainages” regroupant selon lui près de 400 élus.

    “Merci a François Bayrou de m’accorder son parrainage pour l’élection présidentielle. Malgré nos désaccords politiques, sa démarche vise a faire vivre notre démocratie: j’invite les maires de France a parrainer l’ensemble des candidats en difficulté”, a écrit Marine Le Pen sur Twitter.

    Selon le dernier décompte du Conseil constitutionnel français publié jeudi, il en manque au moins entre 80 et 90 a Marine Le Pen et a Eric Zemmour, alors que Jean-Luc Mélenchon, un temps a la peine, a finalement recueilli le nombre de signatures nécessaires.

    Faute de parrainages, Marine Le Pen suspend sa campagne

    Chaque minute compte pour le Rassemblement national (RN). A un peu plus d’une semaine de la clôture par le Conseil constitutionnel de la récolte des parrainages nécessaires pour permettre aux candidats de se présenter a l’élection présidentielle, Marine Le Pen a décidé de suspendre temporairement sa campagne de terrain.

    Comme l’a appris BFMTV ce mardi, cette suspension durera le temps que les 500 signatures n’ont pas été récoltées par le parti d’extrême droite. Conséquence directe de cette décision: une conférence de presse sur l’éducation qui devait avoir lieu ce mercredi, ainsi qu’un déplacement dans la Somme samedi, sont annulés.

    Un appel et des signatures manquantes

    De manière officielle, le Conseil constitutionnel indique que pour l’heure, Marine Le Pen dispose de 366 parrainages. Invitée ce mardi matin sur RTL, la candidate a indiqué qu’il lui restait “une quarantaine” de signatures a récolter, critiquant vivement un système qui “sert d’arme politique contre ceux qui dérangent” selon elle.

    Elle s’est en outre dite “extrêmement inquiète” et prête a utiliser la réserve de parrainages d’élus mise en place par François Bayrou.

    Lundi, la candidate d’extrême droite avait lancé un appel aux maires afin de leur demander leur parrainage.

    Echouroukonline, 07/04/2022

    #France #Elections_présidentielles #Candidats #Marine_le_pen

  • Zemmour menace de saisir les maisons des dirigeants africains

    Zemmour menace de saisir les maisons des dirigeants africains – Migration, reprendre les clandestins, Eric Zemmour, bloquer les envois d’argent,

    PARIS, 23 mars (Reuters) – Le candidat présidentiel français d’extrême droite Eric Zemmour a déclaré mercredi qu’il pourrait s’emparer des maisons des dirigeants africains et bloquer les envois de fonds vers leurs pays s’ils ne récupéraient pas les immigrants, alors qu’il cherche à relancer sa campagne en berne.

    Zemmour, 63 ans, ancien commentateur politique, a fait de l’immigration et de la sécurité le centre de sa campagne et a déclaré cette semaine que, s’il était élu, il créerait un ministère de la « Réimmigration » qui expulserait des centaines de milliers d’immigrés au cours de ses cinq -mandat d’un an.

    Cette promesse de campagne a suscité une réprimande de la part de Marine Le Pen du Rassemblement national, qui est également d’extrême droite. Elle a qualifié la proposition « d’anti-républicaine » dans une interview accordée mardi à BFM TV, bien qu’elle ait refusé, lorsqu’elle a été pressée, de dire si elle était raciste.

    Zemmour avait été considéré comme un formidable challenger pour Le Pen, mais tente d’inverser sa fortune politique car les sondages d’opinion l’ont montré en retard sur ses concurrents et peu susceptible de se rendre au deuxième et dernier tour des élections le mois prochain.

    Le président Emmanuel Macron, un centriste dont l’élaboration des politiques a dérivé vers la droite, et Le Pen sont en tête du premier tour des élections, selon les sondages, lors d’une répétition des élections de 2017. Macron est favori pour remporter le dernier tour.

    En tant que président, Zemmour se rendrait en Algérie, au Maroc et en Tunisie pour négocier des accords pour les expulsions, a-t-il dit. Environ 30 % des immigrés français sont nés dans l’un de ces trois pays, selon l’Institut français d’études démographiques.

    Interrogé sur ce qu’il ferait si les dirigeants des pays refusaient, Zemmour a déclaré lors d’une conférence de presse : « Les chefs des pays africains ont des maisons en France. Nous pourrions les saisir, vous voyez. Il y a un certain nombre d’étrangers qui envoient de l’argent via Western Union. C’est une partie importante des budgets de ces pays. Nous pouvons les bloquer. J’appelle ces moyens de faire pression.

    Zemmour a insisté mercredi sur le fait qu’il était le seul candidat présidentiel dans la course à pouvoir unifier une droite française fragmentée.

    Il a également défendu sa concentration sur l’immigration malgré l’invasion de l’Ukraine par la Russie, affirmant que les principaux défis de la France restaient « l’identité et la sécurité ».

    « Ce n’est pas à cause d’une crise extérieure que les crises intérieures s’évaporent miraculeusement », a déclaré Zemmour.

    Reuters, 23/03/2022

    #EricZemmour #Macron #MarineLePen #elections

  • Zemmour sera remis a sa juste place, c’est-a-dire assez bas

    Zemmour sera remis a sa juste place, c’est-a-dire assez bas

    Eric Zemmour, extrême droite – Zemmour sera remis a sa juste place, c’est-a-dire assez bas

    Invité de BFM Politique ce dimanche, l’ancien ministre français de l’Intérieur Christophe Castaner a estimé que le doigt d’honneur du polémiste n’était que le “révélateur” d’un comportement habituel.

    “J’ai le sentiment que depuis plusieurs semaines, sur les plateaux télé, dans ses expressions, Eric Zemmour nous insulte quotidiennement”, a déclaré Christophe Castaner dans BFM Politique ce dimanche.

    Interrogé sur le doigt d’honneur qu’Eric Zemmour a adressé en réponse au même geste d’une femme lors d’un déplacement a Marseille, l’ancien ministre de l’Intérieur a estimé que cette insulte n’était “que le révélateur” du comportement du polémiste.

    “Vous savez aujourd’hui, être jeune, être femme, être musulman et écouter Eric Zemmour, c’est se sentir insulté tous les jours. Ce n’est pas parce que son sexisme et son racisme sont assumés qu’il est banal et qu’il n’est pas une insulte”, a réagi le chef du groupe LaREM a l’Assemblée nationale.

    Des “provocations constantes”

    Le candidat putatif a l’élection présidentielle, en déplacement a Marseille dimanche, a accepté de baisser la vitre de son véhicule alors qu’une femme s’approchait.

    Elle lui a fait un doigt d’honneur, avant qu’Eric Zemmour n’en fasse un a son tour en affirmant “et bien profond”, pendant que sa conseillère Sarah Knafo riait, d’après une scène rapportée et immortalisée par un photographe de l’Agence France-Presse.

    La scène a provoqué la polémique et, a son retour sur Paris, le polémiste d’extrême droite a refusé de la commenter. Mais pour Christophe Castaner, le souci s’étend au-delà d’un simple doigt d’honneur. Selon lui, “ses provocations constantes” sont “des insultes aux victimes et aux femmes”.

    “Sang-froid, maîtrise et élégance”

    “Je crois que pour être président, il faut du sang-froid, il faut de la maîtrise et si possible un peu d’élégance parce que le président représente les Français. Manifestement, ce sont trois qualités qui n’appartiennent pas a Eric Zemmour”, a aussi précisé l’homme politique.

    “Je demande a ce candidat, un, de se déclarer, deux, de se confronter plutôt que d’insulter et, trois, d’assumer le suffrage universel et j’ai toute confiance dans les Français pour remettre Monsieur Zemmour a sa juste place: c’est-a-dire assez bas”, a-t-il taclé.

    Echourouk online, 29/11/2021

    #France #Eric_Zemmour #Extreme_droite

  • Zemmour fait un doigt d’honneur à une passante

    France, Eric Zemmour, extrême droite – Zemmour fait un doigt d’honneur à une passante

    Celui qui prétend faire la leçon aux Français, les ramener vers le « droit chemin », se comporte en somme comme le dernier des roturiers. Une scène surréaliste s’est en effet produite à Marseille où Eric Zemmour était en campagne sous le fallacieux couvert de promotion de son dernier livre intitulé « La France n’a pas dit son dernier mot ». cette scène a été fort heureusement immortalisée par un journaliste de l’AFP au moment des (mé)faits. si la France n’a peut-être pas dit on dernier mot en effet, force est de relever que Zemmour, lui, s’est livré à son « dernier » geste. Au niveau de la ville phocéenne, où il a été gratifié d’un accueil très froid, Zemmour, au sortir d’un restaurant, a commis son geste fatal.

    Une passante marseillaise s’est en effet approchée de sa voiture. En descendant sa vitre, elle le piège en lui faisant un doigt d’honneur. Mais, au lieu de se comporter en homme d’Etat, ou même en écrivain-journaliste, qui veut réapprendre à vivre aux Français, c’est par un autre doigt d’honneur qu’il réplique à cette passante « ébaudie », le tout assorti de cette réplique bien sentie : « et bien profond ».

    Et pour ne pas s’égarer à penser que Zemmour se serait laisser emporter par un geste spontané qu’il aurait regretté immédiatement après, le photographe de presse raconte que Zemmour et sa « compagne et future  directrice de campagne qui l’accompagnait ans son déplacement, se sont laissés aller à de fous éclats de rire. Ah ! cet amour qui procure à tous un indicible bain de jouvence ! car, même pas relevé de cette polémique du doigt d’honneur, que Zemmour vient de se jeter au cœur d’une autre polémique.

    Le magazine people Closer lui a réservé ce vendredi une Une qui l’attaque au cœur de sa  vie privée. Le concerné a eu beau affirmer s’attendre à des attaques de ce genre depuis qu’il occupe la tête des médias, chamboule les sondages et menace carrément de pousser du coude le président Macron afin de prendre sa place, le coup n’en est pas moins dur, terrible, à supporter.

    Carrément mortel pour la carrière et l’avenir politique d’Eric Zemmour. Que l’on en juge : lui qui se taguait de moraliser la vie politique de sa « chère et douce France », le voilà pris la main de le sac, pour ne pas dire autre chose. Le mec, marié et père de famille, entretiendrait une liaison amoureuse avec sa conseillère spéciale, très spéciale, en com et future directrice de campagne, la belle et sulfureuse Sarah Knafo.

    L’homme, effectivement entier dans ses entreprises, aurait même engrossé la malheureuse Knafo. L’avocat de ce couple improbable, invité le même jour de BFMTV, Olivier Pardo, a opté pour une adroite stratégie de défense : jouer les indignés, en refusant de démentir ou de s’expliquer. Mal lui en prit après l’incident marseillais. Du coup, un simple doigt d’honneur aurait suffit à cet avocat, contraint ma foi de défendre l’indéfendable…

    Ali Oussi

    La patrie news, 27/11/2021

    #France #Eric_Zemmour #Extreme_droite #Doigt_honneur

  • Le spectre de l’extrême-droite armée

    Le spectre de l’extrême-droite armée

    France, extrême droite, Recolonisation, Eric Zemmour – Le spectre de l’extrême-droite armée

    Ils sont treize. Treize militants appartenant au mouvement d’extrême-droite « Recolonisation » qui ont été interpellés et placés en garde à vue mardi dans toute la France par les gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH). Douze hommes et une femme « de profils divers », tous suspectés, selon un communiqué du Parquet de Marseille, « d’avoir accès à des armes et de présenter une menace à l’ordre public par leur participation ou leur projet de participation à des actions violentes. » Tout un programme… Durant les perquisitions, des armes et de l’argent liquide ont été découverts.

    Ainsi va l’actualité hexagonale. Chaque semaine ou presque, on apprend que de tels énergumènes ont été arrêtés. Il y a dix jours, deux hommes qui appelaient à des « actions violentes » via la messagerie cryptée Telegram ont été interpellées. Ils postaient aussi des messages antisémites et islamophobes et se disaient admirateurs de BrentonTarrent, le terroriste auteur de l’attentat de Christchurch en Nouvelle-Zélande (51 morts dans une mosquée en 2019). La même semaine, le gouvernement décidait la dissolution d’une association xénophobe basée dans la ville d’Angers. A cela s’ajoutent des informations concernant tel ou tel groupuscule qui organise des séances d’entraînement de tirs à l’arme automatique dans les forêts ou qui appelle à des actions musclées contre les migrants.

    Cela fait quelques années que la même information inquiétante circule dans les rédactions françaises. Plusieurs factions de l’extrême-droite s’arment et se préparent à passer à l’action contre des musulmans mais aussi des juifs, des personnalités de gauche, des artistes et des acteurs de l’humanitaire. Toutes les tendances sont recensées dans les rangs de ces extrémistes y compris les « accélérationnistes », autrement dit ceux qui pensent que déclencher la violence entre les communautés aboutira rapidement à une guerre civile dont ils sortiront vainqueurs. Tous sont convaincus par la théorie fumeuse du « grand remplacement » que défend Eric Zemmour, le presque-candidat à l’élection présidentielle française. Tous ou presque rêvent de « remigration », c’est-à-dire une grande expulsion d’arabes, de musulmans ou d’autres étrangers « non-blancs », un peu à l’image de ce qui s’est passé au moment de la fin de l’Andalousie musulmane.

    On pense qu’ils sont entre 3 000 et 4 000 hommes prêts à agir. Au regard d’une population de plus de 60 millions d’habitants, c’est négligeable mais c’est suffisant pour créer le choc et semer chaos et dévastation. C’est d’autant plus inquiétant que nombre de responsables politiques mais aussi de journalistes nient cette réalité ou tentent de la minimiser. A ce sujet, tout est d’abord affaire de sémantique. A l’expression « extrême-droite », la majorité des observateurs préfèrent celle d’ « ultra-droite » comme s’ils voulaient amoindrir la gravité de la situation et relativiser la menace. D’autres, on pense aux « journalistes » et autres bonimenteurs des chaînes dites d’information, ne sont pas loin de partager les mêmes idées extrémistes des mis en cause et ne veulent pas, pour le moment, du label d’ « extrême-droite ».

    Les attentats du 11 septembre 2001 puis les différentes attaques terroristes en Europe depuis cette date offrent à ces groupuscules des arguments de poids pour recruter. Mais il serait erroné de penser que ceci explique cela. La violence islamiste n’a pas fait naître ces extrémistes, elle leur a juste donné des prétextes d’agir et plus de vigueur. A cela s’ajoute la lente dérive des élites françaises, notamment médiatiques, devenues indulgentes avec une extrême-droite hier abhorrée pour ce qu’elle a commis comme crimes durant la première partie du siècle dernier. La banalisation du Front national, la propagation de ses idées dans la société ont ouvert un espace à la droite de l’extrême-droite traditionnelle. Ajoutez à cela des réseaux sociaux qui favorisent l’entre-soi et la surenchère idéologique et l’on comprendra pourquoi Internet est le meilleur allié de ces groupes.

    A ce stade, le silence désinvolte des autorités est surprenant. Promptes à mettre en cause le « wokisme » des jeunes, à dénoncer la « cancel culture » qui sévirait chez ces mêmes jeunes et dans certaines institutions universitaires, à pousser des cris d’orfraies à propos du pseudo-danger de « l’islamo-gauchisme », à critiquer l’usage du pronom non-genré « iel » ou les repas végétariens à la cantine, elles ne pipent mot face à cette menace armée qui se précise de jour en jour. L’un des plus discret à ce sujet est le ministre de l’intérieur Gérald Moussa Darmanin dont on sait qu’il a eu quelques sympathies à l’égard de « Renaissance nationale », mouvement apparu en 1955 et héritier de l’Action française qui s’était compromise avec le régime de Vichy durant l’occupation allemande.

    La question n’est pas de savoir si ces groupes passeront à l’action mais quand. En attendant, les chaines d’information se passionnent pour des débats tels que « l’armée doit-elle intervenir dans les quartiers populaires ? » ou encore « faut-il tirer sur les réfugiés à la frontière polonaise. » On en est là.

    Akram Belkaïd

    Le Quotidien d’Oran, 27/11/2021

    #France #Extreme_droite #Eric_zemmour #Recolonisation

  • Londres : Evénement de campagne d’Eric Zemmour annulé

    Tags : France, Royaume Uni, Eric Zemmour – Londres : Evénement de campagne d’Eric Zemmour annulé

    PARIS – L’Institution royale a annoncé l’annulation d’un événement de campagne pour Eric Zemmour prévu vendredi à la suite de contrôles de « due diligence » sur l’orateur. Le journaliste d’extrême droite et candidat à la présidentielle française s’attendait à s’adresser à plusieurs centaines d’invités de la communauté des expatriés français sur le site scientifique de Londres. Un attaché de presse de l’Institution royale a déclaré qu’ils « ne commenteraient pas » les raisons de leur décision.

    Zemmour a été condamné à deux reprises pour incitation à la haine en France et était de nouveau jugé aujourd’hui pour ses propos sur les mineurs étrangers non accompagnés. Dans une déclaration à la presse, un membre de l’équipe de Zemmour a écrit qu’« il n’appartenait pas à un lieu commercial de décider si Zemmour devait être autorisé à parler ».

    « Au pays de la liberté d’expression, la situation est quelque peu ironique », indique le communiqué.

    Officiellement, Zemmour est en tournée de promotion de livres pour son dernier ouvrage, « La France n’a pas dit son dernier mot », mais en France, il fait des sondages en tant que rival politique de la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen, et est censé se préparer à se présenter. à l’élection présidentielle d’avril.

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    L’Institution royale annule l’événement avec l’expert français d’extrême droite Éric Zemmour
    Fonction à Londres annulée pour « diligence raisonnable » de Zemmour, qui a été condamné pour incitation à la haine raciale

    La prestigieuse Royal Institution de Londres a annulé un événement au cours duquel l’expert de la télévision française d’extrême droite Éric Zemmour devait s’exprimer vendredi.

    Zemmour, qui a été condamné pour incitation à la haine raciale, doit arriver jeudi à Londres alors qu’il réfléchit à une éventuelle candidature aux élections présidentielles françaises de l’année prochaine. Il devait s’exprimer dans le cadre grandiose du siège du RI à Albemarle Street, près de Piccadilly, lors d’un événement appelé « Eric Zemmour à Londres » . Le lieu semble avoir été délibérément choisi pour sa grandeur et son association avec le RI, qui a été fondé au XVIIIe siècle pour promouvoir la science et la recherche et dont le prince Charles est l’un de ses mécènes.

    Mais dans un geste qui semblait viser à éviter l’embarras et l’association avec les opinions d’extrême droite de Zemmour, le RI a annulé la réservation deux jours seulement avant la date prévue.

    Le RI a souligné qu’il n’avait pas invité Zemmour à prendre la parole et n’avait annulé la réservation qu’après avoir recherché ses antécédents.

    Dans un communiqué, il a déclaré: « Le RI a pris la décision d’annuler une réservation de location de salle privée pour un événement mettant en vedette le commentateur des médias et homme politique Eric Zemmour. »

    Il a ajouté : « La réservation a été reçue à court terme et était l’une des nombreuses que le RI reçoit chaque semaine. À la suite d’un processus de diligence raisonnable, le RI a pris la décision d’annuler l’événement de location de salle et, par conséquent, M. Zemmour ne s’exprimera pas au RI.

    Les salles de réception du RI avaient été réservées par une organisation représentant Zemmour. Un porte-parole du RI a déclaré que l’association louait le lieu pour aider à financer sa promotion de la science et de la recherche.

    L’équipe de Zemmour a déclaré que l’annulation de dernière minute avait été relayée par courrier électronique et était un coup dur pour les 300 électeurs français expatriés qui s’étaient inscrits à l’événement.

    « Nous venons d’avoir un message, sans explication », a déclaré une source aux médias français. « C’est incompréhensible en termes de droit commercial… et une erreur majeure. À moins qu’ils ne veuillent sciemment saboter le moment. Nous avions payé la totalité de la facture, convenu des détails techniques avec leurs équipes dans un échange qui a duré jusqu’à hier soir.

    La source a déclaré que le RI – qui a accueilli François Fillon, le candidat présidentiel de droite plus tard en disgrâce, en 2016 – avait été réservé il y a deux semaines et Zemmour envisageait maintenant une action en justice.

    « L’Institution royale a décidé 48 heures avant la conférence d’Éric Zemmour d’annuler la réservation pour laquelle nous avons signé un contrat il y a deux semaines. Nous avons payé l’intégralité de la facture… plus de 300 personnes étaient déjà inscrites. Cette décision est incompréhensible. C’est une faute grave », ont-ils ajouté.

    « C’est surtout la méthode qui est scandaleuse. A moins qu’ils ne veuillent complètement saboter le moment. Il n’appartient évidemment pas à un espace de conférence privé de décider si Éric Zemmour a le droit de s’adresser aux personnes ou non… quant à la Royal Institution, nous confions à notre avocat britannique le soin de les poursuivre.

    Cette décision intervient au milieu de questions en France sur la façon dont Zemmour a été autorisé à se rendre au Royaume-Uni compte tenu de ses condamnations pour incitation à la haine raciale. Il y a aussi des questions au Royaume-Uni sur qui il doit rencontrer.

    Zemmour fait l’objet de poursuites judiciaires pour « complicité d’incitation à la haine raciale et d’insultes raciales ». Lors d’un débat sur CNews en France l’année dernière, il a qualifié les enfants demandeurs d’asile non accompagnés de « voleurs, violeurs et meurtriers ». Un nouveau procès, l’accusant d’incitation à la haine raciale, sur ces propos s’est ouvert mercredi à Paris.

    The Guardian, 17/11/2021

    #France #Royaume_Uni #Eric_Zemmour #Extrême_droite