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  • Pays Bas : Lutte contre le long bras de certains pays

    Pays Bas : Lutte contre le long bras de certains pays

    Tags : Pays Bas, Maroc, Chine, Russie, Érythrée, Rwanda, Belarus, Iranmigrants,

    Le Parlement veut que le cabinet agisse contre le bras long d’un nombre croissant de pays aux Pays-Bas

    La Chambre des représentants souhaite que le cabinet prenne enfin des mesures pour protéger les ressortissants néerlandais ici présents qui sont intimidés ou menacés par leur pays d’origine. Les récents rapports de harcèlement de citoyens néerlandais iraniens et chinois confirment l’urgence du problème, rapporte De Volkskrant.

    Le média néerlandais rappelle qu’il y a trois ans, le plaidoyer de Lilianne Ploumen (PvdA) et de Bram van Ojik (GroenLinks) en faveur de la création d’une ligne d’assistance téléphonique pour les personnes aux prises avec le bras long de leur pays d’origine n’a pas pu compter sur le soutien des partis au pouvoir et de Stef Blok, alors ministre des affaires étrangères. Les victimes n’avaient qu’à s’adresser à la police.

    Entre-temps, son successeur Wopke Hoekstra a annoncé la mise en place d’une telle hotline. Je ne trouve pas acceptable que des pays tendent le bras à ceux qu’ils considèrent comme des nationaux ou d’anciens nationaux », a-t-il déclaré récemment lors d’un débat parlementaire sur les droits de l’homme.

    Selon la même source, depuislors, de nouvelles informations sont apparues selon lesquelles le personnel diplomatique de l’ambassade d’Iran filme les manifestants contre le régime iranien. Et RTL a rapporté la semaine dernière que, outre les formes déjà connues d’influence et d’intimidation sur le sol néerlandais, la Chine utilise également deux « bureaux de service » basés aux Pays-Bas pour faire pression sur les gens.

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  • Pays Bas : Lutte contre le long bras du Maroc

    Pays Bas : Lutte contre le long bras du Maroc

    Tags : Pays Bas, Maroc, Chine, Russie, Érythrée, Rwanda, Belarus, Iran, migrants,

    Le Parlement veut que le cabinet agisse contre le bras long d’un nombre croissant de pays aux Pays-Bas

    La Chambre des représentants souhaite que le cabinet prenne enfin des mesures pour protéger les ressortissants néerlandais ici présents qui sont intimidés ou menacés par leur pays d’origine. Les récents rapports de harcèlement de citoyens néerlandais iraniens et chinois confirment l’urgence du problème, rapporte De Volkskrant.

    Le média néerlandais rappelle qu’il y a trois ans, le plaidoyer de Lilianne Ploumen (PvdA) et de Bram van Ojik (GroenLinks) en faveur de la création d’une ligne d’assistance téléphonique pour les personnes aux prises avec le bras long de leur pays d’origine n’a pas pu compter sur le soutien des partis au pouvoir et de Stef Blok, alors ministre des affaires étrangères. Les victimes n’avaient qu’à s’adresser à la police.

    Entre-temps, son successeur Wopke Hoekstra a annoncé la mise en place d’une telle hotline. Je ne trouve pas acceptable que des pays tendent le bras à ceux qu’ils considèrent comme des nationaux ou d’anciens nationaux », a-t-il déclaré récemment lors d’un débat parlementaire sur les droits de l’homme.

    Selon la m-ême source, depuis lors, de nouvelles informations sont apparues selon lesquelles le personnel diplomatique de l’ambassade d’Iran filme les manifestants contre le régime iranien. Et RTL a rapporté la semaine dernière que, outre les formes déjà connues d’influence et d’intimidation sur le sol néerlandais, la Chine utilise également deux « bureaux de service » basés aux Pays-Bas pour faire pression sur les gens.

    Il faut plus qu’une ligne d’assistance

    De gauche à droite, on exige désormais dans l’hémicycle que le cabinet fasse plus que simplement ouvrir une ligne d’assistance téléphonique (ce à quoi les partis de la coalition sont désormais également favorables). Le fait que les personnes fuyant la répression ne soient pas en sécurité et ne soient pas libres ici aux Pays-Bas est « trop fou pour être dit », déclare Sjoerd Sjoerdsma (D66), qui parle d’un « problème complexe » qui, selon le pays concerné, se manifeste de différentes manières. Selon lui, il manque « une direction et une coordination, et parfois une priorité politique ».

    Sjoerdsma et Kati Piri (PvdA) pensent que les diplomates coupables de ces pratiques devraient être expulsés du pays, comme cela s’est produit précédemment avec l’ambassadeur d’Erythrée. Et cela ne suffit pas, dit Piri. ‘Des mesures beaucoup plus sévères doivent également être prises à l’encontre des individus qui, au service d’une puissance étrangère, salissent les autres sur les médias sociaux ou les intimident.’ Elle demande également la création d’un service spécial au sein de la police qui travaille avec l’AIVD et les groupes de la diaspora. Celle-ci pourrait traiter les plaintes pour intimidation ou menaces transnationales avec plus d’expertise.

    Ruben Brekelmans (VVD) pense que les Affaires étrangères devraient être beaucoup plus actives dans ce domaine, en intégrant l’intimidation ou les menaces contre les citoyens ici dans la politique des droits de l’homme. Sa motion à ce sujet a été adoptée à l’unanimité il y a un an, mais rien ne s’est produit depuis. Il en va de même pour sa motion visant à déterminer si les Pays-Bas, à l’instar de l’Australie, peuvent ouvrir un « registre des agents étrangers », qui recense les personnes travaillant pour le compte d’une puissance étrangère.

    De plus en plus de pays

    Entre-temps, la liste des pays qui harcèlent ou menacent leurs (anciens) ressortissants aux Pays-Bas s’allonge. Il est vital que nos politiciens s’attaquent à la répression transnationale et à l’ingérence étrangère d’États autoritaires tels que l’Iran, la Turquie, la Chine, la Russie, le Maroc, l’Érythrée, le Rwanda, le Belarus et d’autres pays similaires », déclarent les représentants de certaines de ces communautés de la diaspora dans un article d’opinion qu’ils ont offert à un journal national.

    Nous voulons participer à la mise en place de cette ligne d’assistance », déclare Habib el Kaddouri de Monitor Long Arm Rabat et l’un des auteurs de l’article. La coordination nationale est essentielle, estime-t-il. Mais il faut aussi donner aux municipalités et à la police, ou développer, les outils pour agir. Selon lui, de nombreuses initiatives de ce type s’enlisent dans des querelles bureaucratiques entre ministères et dans le désir de certains de « ne pas fâcher certains pays ».

    Par exemple, les victimes de harcèlement de la part, par exemple, des autorités chinoises, iraniennes ou marocaines, soupçonnent depuis longtemps que leur misère est dépassée par d’autres priorités, respectivement les intérêts économiques, l’accord nucléaire avec l’Iran ou l’espoir que le Maroc coopère pour reprendre les demandeurs d’asile sans espoir.

    Pour rappel, la sécurité de l’Etat a déniché un espion dans les rangs de la police. Ré Lemhaouli aurait transmis des informations sensibles aux services secrets marocains pour que le pouvoir de Rabat puisse suivre de près ce qui se passe dans la communauté maroco-néerlandaise.

    #Maroc #Pays_Bas #Turquie #Chine #Russie #Maroc #Érythrée #Rwanda #Belarus

  • Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Burundi, Corne de l’Afrique, Erythrée, Ethiopie, Somalie, Grands Lacs, Sud-Soudan, Comores, Seychelles,

    L’Afrique de l’Est se composée de deux sous régions distinctes : La région des Grands lacs, comprenant le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et enfin le Burundi et la région de la Corne de l’Afrique qui regroupe l’Erythrée, l’Ethiopie, la Somalie, Djibouti et auxquels vient s’ajouter le Sud Soudan. En plus de ses deux sous régions s’ajoutent deux pays insulaires : les Comores et les Seychelles.

    I. Analyse du contexte général :

    1. Contexte politique :

    Globalement la région reste marqué par l’instabilité politique, par la généralisation de la corruption dans les sphères étatiques et par la faiblesse des institutions et des capacités humaines.

    Corne de l’Afrique :

    La crise politique majeure qui perdure en Somalie a un impact direct sur l’ensemble des pays de la sous région (guerre civile, conflits interethniques, extrémisme religieux, terrorisme,…). Cette situation pose un grand problème sécuritaire et humanitaire au niveau régional.

    Le différend frontalier entre Djibouti et l’Erythrée ainsi qu’entre l’Ethiopie et l’Erythrée et la tension permanente qui oppose ces deux derniers pays depuis leur conflit en 2000 posent de sérieux problèmes quant au tentative d’intégration régionale.

    Région des grands lacs :

    La région des grands lacs reste encore marquée par le génocide rwandais de 1994, les implications de ce conflit ethnique continuent de susciter la haine dans plusieurs pays limitrophe du Rwanda et plus particulièrement la République Démocratique du Congo.

    En Ouganda, de grande disparité subsistent depuis l’arrêt de la guerre civile et le retrait de la LRA vers d’autres pays de la région (RDC, Sud soudan, Centre Afrique). Le pays ne parvient toujours pas à profiter se ses richesses naturelles et la pauvreté continue d’être trop importante, notamment au nord du pays.
    Au niveau démographique, la région est considérée comme étant l’une des rares régions surpeuplées du continent.

    2. Contexte sécuritaire et humanitaire :

    Sur les dix pays les plus dangereux d’Afrique, la Corne de l’Afrique en compte trois (Somalie, Sud Soudan et Ethiopie) dont le pays le plus dangereux qui reste la Somalie.

    La piraterie dans le golf d’Aden, considérée comme priorité internationale et figurant parmi les dossiers traités par le Conseil de Sécurité des Nations Unies constitue l’une des menaces majeures de la sous région, elle également étroitement liée à la situation politique de la Somalie.

    Les actions menées par le Groupe Al Shebabs qui entretien des liens fort avec Al Qaida et qui est placé sur liste officielle des organisations terroristes des États-Unis depuis février 2008, leur permettent de contrôler des zone géographique considérables en Somalie et menacent des pays comme le Kenya et l’Ethiopie qui tentent d’appuyer militairement les efforts du Gouvernement central somalien qui semble avoir peu de légitimité.

    Lire la suite depuis la source (Maroc-leaks)

    #Maroc #Union_Africaine #Afrique_de_lest #Djibouti #Kenya #Burundi #Ouganda #Tanzanie #Rwanda #Erythrée #Somalie #Ethiopie

  • Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Burundi, Corne de l’Afrique, Erythrée, Ethiopie, Somalie, Grands Lacs, Sud-Soudan, Comores, Seychelles,

    L’Afrique de l’Est se composée de deux sous régions distinctes : La région des Grands lacs, comprenant le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et enfin le Burundi et la région de la Corne de l’Afrique qui regroupe l’Erythrée, l’Ethiopie, la Somalie, Djibouti et auxquels vient s’ajouter le Sud Soudan. En plus de ses deux sous régions s’ajoutent deux pays insulaires : les Comores et les Seychelles.

    I. Analyse du contexte général :

    1. Contexte politique :

    Globalement la région reste marqué par l’instabilité politique, par la généralisation de la corruption dans les sphères étatiques et par la faiblesse des institutions et des capacités humaines.

    Corne de l’Afrique :

    La crise politique majeure qui perdure en Somalie a un impact direct sur l’ensemble des pays de la sous région (guerre civile, conflits interethniques, extrémisme religieux, terrorisme,…). Cette situation pose un grand problème sécuritaire et humanitaire au niveau régional.
    Le différend frontalier entre Djibouti et l’Erythrée ainsi qu’entre l’Ethiopie et l’Erythrée et la tension permanente qui oppose ces deux derniers pays depuis leur conflit en 2000 posent de sérieux problèmes quant au tentative d’intégration régionale.

    Région des grands lacs :

    La région des grands lacs reste encore marquée par le génocide rwandais de 1994, les implications de ce conflit ethnique continuent de susciter la haine dans plusieurs pays limitrophe du Rwanda et plus particulièrement la République Démocratique du Congo.

    En Ouganda, de grande disparité subsistent depuis l’arrêt de la guerre civile et le retrait de la LRA vers d’autres pays de la région (RDC, Sud soudan, Centre Afrique). Le pays ne parvient toujours pas à profiter se ses richesses naturelles et la pauvreté continue d’être trop importante, notamment au nord du pays.
    Au niveau démographique, la région est considérée comme étant l’une des rares régions surpeuplées du continent.

    2. Contexte sécuritaire et humanitaire :

    Sur les dix pays les plus dangereux d’Afrique, la Corne de l’Afrique en compte trois (Somalie, Sud Soudan et Ethiopie) dont le pays le plus dangereux qui reste la Somalie.

    La piraterie dans le golf d’Aden, considérée comme priorité internationale et figurant parmi les dossiers traités par le Conseil de Sécurité des Nations Unies constitue l’une des menaces majeures de la sous région, elle également étroitement liée à la situation politique de la Somalie.

    Les actions menées par le Groupe Al Shebabs qui entretien des liens fort avec Al Qaida et qui est placé sur liste officielle des organisations terroristes des États-Unis depuis février 2008, leur permettent de contrôler des zone géographique considérables en Somalie et menacent des pays comme le Kenya et l’Ethiopie qui tentent d’appuyer militairement les efforts du Gouvernement central somalien qui semble avoir peu de légitimité.


    Depuis le début de la guerre civile en 1991, la terreur continue de régner en Somalie. Elle a eu pour conséquence le déplacement de plus de 1,9 million de personnes, soit plus de 20% des Somaliens.
    La région connaît actuellement sa sécheresse la plus grave depuis 60 ans, causant ainsi une crise humanitaire touchant plusieurs pays de la région et la Somalie en particulier.

    Les incidences de l’indépendance du Sud soudan sur le plan sécuritaire et humanitaire : relations conflictuelles entre les deux Soudans, les réfugiés et les déplacés, la présence des groupes rebelles armés…

    Le Kenya connaît actuellement une situation sécuritaire assez difficile à cause des menaces terroristes qui pèsent sur le pays, notamment en raison de son intervention militaire contre les « Shebabs » en Somalie.

    3. Contexte économique :

    La croissance du PIB nominal régional entre 2000 et 2009 a atteint une moyenne annuelle de 6,6%. Cette croissance a été notamment motivée par les performances des 4 principales économies de la région : le développement des services en Ouganda et au Kenya et la croissance des exportations des minéraux en Ethiopie et en Tanzanie.

    Le taux d’inflation régional a dépassé 12.1% au titre du premier trimestre 2012. Cette hausse reste globalement mesurée par rapport aux taux enregistrées en 2011 à cause de la flambé des prix des denrées alimentaires et de l’énergie ainsi que par les dépenses publiques ( En Ethiopie ce taux a atteint 40% en octobre 2011). Le taux de chômage reste très élevé, particulièrement auprès des jeunes (en Ethiopie il atteint plus de 40%).

    Sur le plan économique, les pays qui composent l’Afrique de l’Est font tous partie des PMA et dépendent majoritairement du secteur primaire. Les pays insulaires et les pays enclavés sont de facto défavorisés par leur géographie.

    4. Organisations régionales :

    Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD) :
    Pays qui la composent : Erythrée ; Ethiopie ; Somalie ; Djibouti ; Soudan ; Kenya et Ouganda.

    Suite à un accord adopté par les chefs d’État et de gouvernement le 21 mars 1996, l’Autorité intergouvernementale de lutte contre la sécheresse et la désertification (IGADD) a été transformée en Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), laquelle est considéré depuis comme le vecteur de sécurité et de dialogue politique dans la région.

    Elle reste peu efficace à cause des difficultés que connaissent certains de ses pays et des relations conflictuelles entre les Etats.

    Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) :

    Elle regroupe le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi.
    Cette communauté reste très active. Elle est au cœur du processus d’intégration en Afrique de l’Est en vue d’améliorer le commerce et la croissance et réduire la pauvreté dans la région.

    Le commerce intra CAE culmine à 71.82% du commerce intra régional en Afrique de l’Est.

    COMESA :

    Huit des 12 pays de la région : Djibouti, Comores, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Ouganda, Seychelles. Le Sud soudan devrait également rejoindre l’organisation.

    Le COMESA a atteint un stade avancé d’intégration, une union douanière, et a enregistré d’importants succès, notamment la facilitation du commerce à travers l’élimination des barrières commerciales et non commerciales entre ses États membres et l’établissement du Fonds COMESA pour faciliter l’exécution de projets d’infrastructure.

    La Commission de l’océan Indien (COI) :

    Cette organisation régionale qui regroupe deux pays de l’Afrique de l’Est : Comores et Seychelles en plus de Madagascar, Maurice et la Réunion (département français d’outre-mer). Les Maldives ont le statut d’observateur à la Commission.

    Ses pays membres ont des caractéristiques singulières, notamment l’insularité, l’étroitesse de leur économie, l’isolement du continent et la vulnérabilité aux chocs climatiques et environnementaux.

    Les sujets de préoccupation de la COI comprennent le développement de corridors maritimes, le renforcement des liens commerciaux, la connectivité TIC grâce à l’initiative SEGAVET et à d’autres projets de liaison à fibre optique, et la sécurité alimentaire

    la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) :
    Seuls deux pays de l’Afrique de l’Est sont membres de la SADC : Tanzanie et Seychelles.


    Positionnement du Maroc dans la région :

    La seule ambassade du Royaume dans la région de la Corne de l’Afrique est à Addis-Abeba, siège de l’UA.

    Sur le plan commercial les échanges entre le Maroc et l’Afrique de l’Est restent très faibles, les exportations du Maroc vers l’Afrique de l’Est ne représentent que 5,3% des exportations du Royaume vers l’Afrique Subsaharienne.

    Entre 2003 et 2007, l’AMCI a mené à bien deux projets à Djibouti et trois aux Comores.

    II. Actions envisagées :

    Politiquement :

    Maintenir une cadence soutenue dans l’organisation des commissions mixtes avec les pays de la région.

    Œuvrer pour établir de nouvelles relations de haut niveau avec ces pays, ou développer une diplomatie parallèle fort le cas échéant.
    Sur le plan humanitaire :

    Soutenir et participer activement aux initiatives de la communauté internationale en faveur des victimes de la corne de l’Afrique.

    Au niveau sécuritaire :

    Partager l’expérience et l’expertise marocaine dans le domaine sécuritaire, dont la lutte anti-terroriste, avec des pays comme le Kenya, de façon à développer davantage les relations bilatérales entre le Maroc et un des pays les plus importants de la région.

    Sur le pan économique :

    Nouer des liens économiques plus forts, à travers les pays amis (Djibouti, Kenya, Burundi), avec l’ensemble des pays de la région pour profiter des opportunités d’investissement.

    Œuvrer à la signature d’accords multilatéraux entre le Maroc et les organisations régionales d’Afrique de l’Est, de façon à influencer, indirectement, des pays dont le leadership soutient les ennemis de notre intégrité territoriale.

    Accompagner les acteurs marocains dans leurs démarches auprès de ces pays et travailler en aval pour déterminer les secteurs clés d’intérêt communs : Gestion hydraulique, énergies renouvelables, …
    Mettre en avant les opportunités économiques qu’offre ces régions en terme d’investissement afin que les acteurs marocains puissent y investir (tourisme, infrastructures, agriculture…).

    #Maroc #Union_Africaine #Afrique_de_lest #Djibouti #Kenya #Burundi #Ouganda #Tanzanie #Rwanda #Erythrée #Somalie #Ethiopie

  • Le PE s’inquiète de l’instabilité en Afrique de l’Ouest et au Sahel

    Le PE s’inquiète de l’instabilité en Afrique de l’Ouest et au Sahel

    Le PE s’inquiète de l’instabilité en Afrique de l’Ouest et au Sahel – Parlement européen, Mali, Algérie, Burkina Faso, Niger, Nigeria, Tchad, Soudan, Erythrée, Ethiopie,

    Le Parlement européen s’est inquiété aujourd’hui de la montée de l’instabilité en Afrique de l’Ouest et au Sahel, notamment par la présence croissante de groupes terroristes dans la région, condamnant la violence et exigeant un « retour rapide à l’ordre constitutionnel ».

    Dans une résolution adoptée aujourd’hui lors de la session plénière de l’Assemblée européenne, à Strasbourg, en France, les députés « expriment leur inquiétude face à l’aggravation de l’instabilité en Afrique de l’Ouest et au Sahel, condamnant fermement la violence et les morts dans la région, y compris la exactions commises dans le cadre d’opérations militaires », a déclaré l’institution dans un communiqué.

    Dans la résolution (approuvée par un vote à main levée), les parlementaires se disent également « profondément préoccupés par l’état de la démocratie et les récents coups d’État », appelant ainsi « tous les putschistes à fixer des limites claires à la durée de la transition politique et qui garantissent un retour rapide à l’ordre constitutionnel et l’organisation d’élections transparentes et inclusives ».

    Pour le Parlement européen, « toute coopération politique et de sécurité à long terme avec les acteurs de l’UE nécessitera des calendriers réalistes pour un retour à la démocratie, y compris des jalons clairs et mesurables ».

    « Inquiets de la présence croissante de groupes terroristes dans la région du Sahel et en Afrique de l’Ouest, les députés pointent l’appauvrissement croissant des populations qui constitue la base socio-économique du développement du terrorisme », a déclaré l’institution à la presse.

    Dans le document approuvé, les députés affirment également soutenir les actions de l’Union africaine et les actions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour défendre la démocratie et l’État de droit.

    S’exprimant mercredi lors du débat en plénière, la commissaire européenne aux partenariats internationaux, Jutta Urpilainen, a déclaré que l’Union européenne (UE) n’abandonnerait pas le Sahel en raison de l’instabilité dans cette région africaine, tout en exigeant plus d’engagement politique et de responsabilité envers les pays.

    « Qu’il soit clair que nous n’allons pas abandonner le Mali ni le Sahel », qui « restent une priorité pour l’UE », a souligné Jutta Urpilainen, intervenant dans un débat sur la situation dans cette région africaine qui regroupe 11 pays : le nord du Sénégal , sud de la Mauritanie, du Mali, du nord du Burkina Faso, de l’extrême sud de l’Algérie, du Niger, du nord du Nigeria, du centre du Tchad et du Soudan, de l’Erythrée et du nord de l’Ethiopie.

    Cependant, a-t-il prévenu : « Nous ne pouvons travailler qu’avec ceux qui veulent travailler avec nous, en étant plus exigeants dans la nécessité d’un engagement politique renforcé et d’une plus grande responsabilisation ».

    L’UE a déjà dénoncé la présence de mercenaires du groupe de sécurité privé russe Wagner dans différents pays africains, ce qui compromet le travail mené depuis des années pour renforcer la défense des États durement touchés par le terrorisme « djihadiste ».

    Fragilisée par la crise sahélienne, l’Afrique de l’Ouest a été encore plus déstabilisée par les coups d’État militaires successifs qui ont eu lieu au Mali (août 2020 à mai 2021), en Guinée Conakry (septembre 2021) et au Burkina Faso (janvier 2022).

    RTP Noticias, 05/05/2022

    #PE #Parlement_européen #Afrique_ouest #Sahel

  • 18 000 mineurs non accompagnés disparus en Europe

    La plupart des mineurs disparus sont originaires du Maroc, d’Algérie et d’Érythrée.

    Berlin – En Europe, 18 292 enfants et adolescents réfugiés non accompagnés ont été portés disparus après avoir été pris en charge par l’État entre 2018 et 2020. C’est ce qu’a rapporté le radiodiffuseur RBB, citant une analyse de données réalisée conjointement avec le Guardian et le radiodiffuseur néerlandais VPRO, entre autres. Selon le rapport, la plupart des mineurs disparus sont originaires du Maroc, d’Algérie et d’Érythrée.

    Selon RBB, l’analyse du réseau de recherche à l’échelle européenne révèle de nettes différences dans les statistiques nationales : Selon le rapport, la France, le Danemark et la Roumanie ne collectent aucune donnée sur les enfants réfugiés non accompagnés, tandis que la Bulgarie ne fait pas de distinction entre les mineurs accompagnés et non accompagnés.

    Selon le rapport, 7806 mineurs non accompagnés ont été portés disparus en Allemagne entre 2018 et 2020, selon l’Office fédéral de police criminelle (BKA). La plupart d’entre eux venaient d’Afghanistan, du Maroc et d’Algérie. Selon les données, 7082 mineurs ont réapparu, tandis que 724 sont toujours portés disparus.

    Le BKA a qualifié ses propres données d’approximatives. Le directeur fédéral du Fonds allemand pour l’enfance, Holger Hofmann, a critiqué cette pratique auprès de RBB : « Le fait que l’Office fédéral de police criminelle soit dans l’obscurité à de nombreux endroits en ce qui concerne le nombre d’enfants et d’adolescents réfugiés non accompagnés disparus est un scandale pour des raisons de protection de l’enfance. » (APA/AFP)

    Tiroler Tageszeitung Online, 18 avr 2021

    Etiquettes : Migration, enfants, mineurs non accompagnés, MENA, Maroc, Algérie, Afghanistan, Erythrée,