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  • Algérie : « Les pressions de l’Espagne ne nous impressionnent pas »

    Tags : Algérie, Espagne, Union Européenne, UE, Sahara Occidental, Maroc,

    Bruxelles espère que l’Espagne et l’Algérie résoudront la crise commerciale mais prévient qu’elle agira si nécessaire

    Elle rappelle que le commerce est une compétence de l’UE et prévient qu’elle ne tolérera pas de mesures contre les États membres.

    MADRID/BRUXELLES, 17 fév (EUROPA PRESS) – La Commission européenne a déclaré vendredi qu’elle avait bon espoir que l’Espagne et l’Algérie parviendraient à résoudre la crise commerciale résultant de la suspension du traité d’amitié par Alger en juin dernier, mais a précisé que, la politique commerciale étant dévolue à Bruxelles, elle suit de près la question et agira si nécessaire.

    Le gouvernement algérien a décidé de suspendre le traité d’amitié en juin dernier, décision suivie d’un ordre de gel des transactions bancaires, qui a ensuite été annulé. Ces deux décisions ont affecté le commerce de l’Espagne avec le pays du Maghreb, et l’Espagne a demandé à Bruxelles d’intervenir.

    Selon la porte-parole de la Commission en charge du commerce, Miriam García Ferrer, Bruxelles a depuis lors « régulièrement fait part de ses préoccupations concernant les implications commerciales » de la décision d’Alger, « en particulier les exportations bloquées depuis l’Espagne ».

    Dans une interview accordée à Europa Press, le ministre des affaires étrangères, José Manuel Albares, a reconnu début janvier que des problèmes subsistaient dans certaines opérations commerciales et que, lorsque cela se produisait, le gouvernement le notifiait à la Commission européenne, seul organe habilité à agir sur cette question.

    Ces notifications ont à leur tour été transmises par la délégation de l’UE à Alger aux autorités algériennes, et la question a également été abordée lors d’une réunion technique tenue fin novembre, ainsi que lors d’une réunion du sous-comité commercial UE-Algérie tenue le 8 décembre, selon des sources de l’UE, qui ont précisé que le gouvernement algérien s’est engagé à traiter les expéditions bloquées au cas par cas.

    UNE SOLUTION DANS LES MEILLEURS DÉLAIS

    « L’Algérie est un partenaire important de l’UE au sud de la Méditerranée et un acteur clé de la stabilité régionale », a reconnu la porte-parole de la Commission. Bruxelles espère donc qu’ »au nom de notre amitié forte et de longue date, une solution sera trouvée dès que possible pour le rétablissement complet de relations commerciales et d’investissement sans restriction ».

    « Le dialogue devrait aboutir à des résultats concrets », a insisté la porte-parole du Commerce, qui a précisé que Bruxelles continuera à se coordonner avec le gouvernement espagnol sur cette question et « évaluera les implications » des restrictions commerciales qui pourraient être contraires à l’accord d’association UE-Algérie.

    À cet égard, la Commission européenne a rappelé que « la politique commerciale est une compétence exclusive de l’UE » et que, par conséquent, Bruxelles « est prête à s’opposer à tout type de mesure appliquée contre un État membre ».

    « Nous continuerons également à analyser tous les moyens possibles, y compris au niveau politique, pour s’attaquer aux barrières commerciales algériennes », a prévenu le porte-parole dans des déclarations à Europa Press.

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    Bruxelles est confiante dans le fait que l’Espagne et l’Algérie vont résoudre la crise commerciale mais prévient qu’elle agira si nécessaire.

    Elle rappelle que le commerce est une compétence de l’UE et prévient qu’elle ne tolérera pas de mesures à l’encontre des États membres.

    MADRID/BRUXELLES, 17 fév (EUROPA PRESS) – La Commission européenne s’est déclarée vendredi confiante dans la capacité de l’Espagne et de l’Algérie à résoudre la crise commerciale résultant de la suspension du traité d’amitié par Alger en juin dernier, mais a précisé que, la politique commerciale étant dévolue à Bruxelles, elle suit de près la question et agira si nécessaire.

    Le gouvernement algérien a décidé de suspendre le traité d’amitié en juin dernier, décision suivie d’un ordre de gel des transactions bancaires, qui a ensuite été annulé. Ces deux décisions ont affecté le commerce de l’Espagne avec le pays du Maghreb, et l’Espagne a demandé à Bruxelles d’intervenir.

    Selon la porte-parole de la Commission en charge du commerce, Miriam García Ferrer, Bruxelles a depuis lors « régulièrement fait part de ses préoccupations concernant les implications commerciales » de la décision d’Alger, « en particulier les expéditions bloquées depuis l’Espagne ».

    Dans une interview accordée à Europa Press, le ministre des affaires étrangères, José Manuel Albares, a reconnu début janvier que des problèmes subsistaient dans certaines opérations commerciales et que, lorsque cela se produisait, le gouvernement le notifiait à la Commission européenne, seul organe habilité à agir sur cette question.

    Ces notifications ont à leur tour été transmises par la délégation de l’UE à Alger aux autorités algériennes, et la question a également été abordée lors d’une réunion technique tenue fin novembre, ainsi que lors d’une réunion du sous-comité commercial UE-Algérie tenue le 8 décembre, selon des sources de l’UE, qui ont précisé que le gouvernement algérien s’est engagé à traiter les expéditions bloquées au cas par cas.

    UNE SOLUTION DANS LES PLUS BREFS DÉLAIS

    « L’Algérie est un partenaire important de l’UE au sud de la Méditerranée et un acteur clé de la stabilité régionale », a reconnu le porte-parole de la Commission. Bruxelles espère donc qu’ »au nom de notre amitié forte et de longue date, une solution sera trouvée dès que possible pour le rétablissement complet de relations commerciales et d’investissement sans restriction ».

    « Le dialogue devrait aboutir à des résultats concrets », a insisté le porte-parole du Commerce, qui a précisé que Bruxelles continuera à se coordonner avec le gouvernement espagnol sur cette question et « évaluera les implications » des restrictions commerciales qui pourraient être contraires à l’accord d’association UE-Algérie.

    À cet égard, la Commission européenne a rappelé que « la politique commerciale est la compétence exclusive de l’UE » et que, par conséquent, Bruxelles « est prête à prendre position contre tout type de mesure appliquée contre un État membre ».

    « Nous continuerons également à analyser tous les moyens possibles, y compris au niveau politique, pour nous attaquer aux barrières commerciales algériennes », a prévenu la porte-parole dans des déclarations à Europa Press.

    CRITIQUES DE L’ALGERIE A L’ENCONTRE DE L’ESPAGNE

    Jeudi, un haut fonctionnaire du ministère algérien des affaires étrangères a critiqué l’Espagne à la suite des déclarations faites lors d’une visite à Castellón par Denis Redonnet, directeur général adjoint et chef de la mise en œuvre de la politique commerciale de l’UE, qui a reconnu que cette crise était une cause de « grande préoccupation pour l’UE » et que Bruxelles suivait de près la question.

    Le responsable algérien a reproché au chef de la Commission européenne de ne rien dire « de l’attitude obstructionniste du gouvernement espagnol, qui bloque l’adoption des priorités de partenariat, négociées et conclues il y a des mois dans le cadre de la politique de voisinage de l’UE ».

    Il lui a également reproché de « garder le silence sur l’attitude irresponsable » de l’Espagne, « qui utilise abusivement la règle du consensus pour bloquer la convocation du Conseil d’association », l’organe qui, selon l’accord d’association entre l’UE et l’Algérie, doit traiter « toutes les questions politiques, économiques et commerciales ».

    Il a précisé que « ces gestes et pressions de l’Espagne sont contre-productifs et ne nous impressionnent pas », dans une nouvelle escalade de la crise qui a débuté en mars dernier suite au soutien exprimé par le président du gouvernement, Pedro Sánchez, au plan marocain d’autonomie pour le Sahara, et qui a conduit Alger à rappeler son ambassadeur à Madrid pour consultations, qui n’est toujours pas rentré.

    Source : Europa Press

    #Espagne #Algérie #Maroc #Sahara_Occidental #Union_Européenne #UE

  • Algérie-UE : Mise au point d’Alger au sujet de l’Espagne

    Tags : Algérie, Union Européenne, Espagne, Sahara Occidental,

    Un haut responsable au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a indiqué jeudi que le directeur général adjoint de la Direction générale pour le commerce à la Commission européenne, en faisant part de la «préoccupation» de l’Union européenne et en se référant à de prétendues «mesures coercitives» prises par le gouvernement algérien à l’encontre de l’Espagne» entretient sciemment la confusion entre les dimensions politique et commercia-le».

    Ajoutant que «bien entendu, ce responsable ne dit mot sur l’attitude obstructionniste du gouvernement espagnol qui bloque l’adoption des priorités du partenariat, négociées et finalisées depuis de nombreux mois, dans le cadre de la politique européenne de voisinage. Tout comme il reste muet sur l’attitude irresponsable de ce même pays, l’Espagne, qui instrumentalise de manière abusive, la règle du consensus pour bloquer la convocation du Conseil d’association, organe politique statutaire chargé d’évoquer toutes les questions, tant politiques, économiques que commerciales». Non sans assurer que «ces gesticulations et pressions de l’Espagne sont contre-productives et ne nous impressionnent guère».

    Par ailleurs, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger Amar Belani a reçu, mercredi au siège du ministère, l’ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne à Alger, Thomas Eckert, avec lequel il a passé en revue «les prochaines échéances prévues dans le cadre de l’agenda des relations bilatérales et nombre de questions internationales et régionales d’intérêt commun». Sur le plan bilatéral, M. Belani a affirmé à son interlocuteur que «l’Algérie nouvelle, sous l’égide du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est déterminée et soucieuse d’établir avec l’Union européenne un partenariat fructueux et mutuellement bénéfique, un partenariat basé sur un traitement d’égal à égal, au mieux des intérêts communs», a indiqué un communiqué du ministère.

    Quant au volet international, «les deux parties ont procédé à un échange de vues concernant la crise russo-ukrainienne et ses défis majeurs imposés à la paix et à la stabilité du monde».

    Source: Le Quotidien d’Oran.

    #Algérie #UE #Union_Européenne #Espagne #Sahara_Occidental

  • Sahara: Madrid reconnaît ne pas avoir mesuré les conséquences de sa décision

    Sahara: Madrid reconnaît ne pas avoir mesuré les conséquences de sa décision

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Espagne, Algérie, Pedro Sanchez,

    Le ministère dirigé par Reyes Maroto a encouragé les entreprises touchées par la fermeture commerciale décrétée par l’Algérie en représailles au tournant copernicien dans le conflit du Sahara occidental à « changer de pays ».

    Un an après la lettre qui a mis en scène le tournant copernicien dans le conflit du Sahara occidental, le gouvernement admet pour la première fois qu’il n’a pas mesuré les conséquences qu’une décision de politique étrangère espagnole annoncée par la Maison royale marocaine pourrait avoir sur les relations commerciales avec l’Algérie, jusqu’alors principal partenaire gazier du pays. Le slogan est désormais de tout miser sur la carte du Maroc.

    Comme l’a appris El Independiente, cette reconnaissance est le message clair que les hauts fonctionnaires du ministère de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme – toujours dirigé par Reyes Maroto, pourtant candidat du PSOE à la mairie de Madrid – ont transmis à certains des hommes d’affaires espagnols touchés par la crise avec Alger. En juillet dernier, le régime d’Abdelmadjid Tebboune a rompu unilatéralement le traité de bon voisinage et imposé un blocus sur les opérations de commerce extérieur avec l’Espagne, en représailles au changement de position historique de Moncloa dans le conflit sur le Sahara occidental, l’ancienne colonie espagnole qui, après 47 ans d’occupation marocaine, est le dernier territoire d’Afrique à être décolonisé.

    « Les conséquences n’auraient pas pu être prévues ».

    Lors de l’une des réunions organisées au ministère, les entreprises espagnoles basées de l’autre côté de la Méditerranée – pour la plupart des petites et moyennes entreprises réparties sur tout le territoire – ont reçu comme réponse, après des mois d’incertitude, que de la part de l’exécutif « elles ne pouvaient pas savoir ou prévoir les conséquences » d’une décision qui reconnaît le plan marocain d’autonomie pour le Sahara comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible » pour la résolution du conflit, réactivé par la fin du cessez-le-feu du Front Polisario en novembre 2020.

    Ces déclarations sont considérées par les milieux d’affaires participants comme la confirmation que le changement – une action unilatérale du PSOE, sans le soutien de l’aile violette de la coalition gouvernementale ni le soutien parlementaire – est « une démarche politique pour satisfaire les exigences du Maroc sans tenir compte des dommages que cela pourrait entraîner pour les relations avec l’Algérie ». Selon des sources consultées par ce journal, les pertes accumulées par les entreprises espagnoles ayant des activités en Algérie dépassent aujourd’hui 600 millions d’euros, un gouffre qui – sans aucun signe de résolution rapide – accumule chaque jour de nouveaux chiffres rouges.

    En 2021, les exportations de l’Espagne vers l’Algérie se sont élevées à 2,7 milliards d’euros, contre près de 9,5 milliards d’euros pour les exportations vers le Maroc. Un chiffre que le ministère évoque pour illustrer le déclin progressif des ventes vers Alger, produit des obstacles bureaucratiques et du refroidissement des relations commerciales. Une stratégie qui a été clairement exposée lors de la réunion de haut niveau entre l’Espagne et le Maroc, qui s’est tenue à Rabat. Malgré la rebuffade de Mohamed VI à l’égard de Pedro Sánchez, les deux pays ont signé une vingtaine de protocoles d’accord dans divers secteurs et un protocole financier de 800 millions d’euros pour faciliter les investissements espagnols dans le pays du Maghreb. En échange, un engagement réciproque a été pris de « ne pas s’offenser » en matière de souveraineté.

    Parier sur le Maroc, la stratégie de la Moncloa

    Un plan qui consiste à profiter des investissements lancés à Rabat pour attirer les investissements privés. Parmi les projets en quête d’un partenaire étranger figure l’achat à court terme de quatre-vingts à cent nouveaux trains, pouvant atteindre une vitesse de 200 km/heure, pour un coût d’environ 839 millions d’euros. Talgo et Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF) ont manifesté leur intérêt pour l’appel d’offres, dont le résultat devrait être rendu public au cours du premier semestre 2023.

    L’extension de la ligne à grande vitesse vers les villes méridionales de Kenitra et Marrakech, avec un budget de 3,8 milliards d’euros, qui se connecterait à la ligne actuelle reliant Tanger et Casablanca, est également intéressante. Dans les deux cas, l’Espagne devra faire face à une forte concurrence de la France, déjà implantée dans le pays, et de la Chine.

    Un autre secteur où, si l’instabilité historique des relations hispano-marocaines le permet, des opportunités s’ouvrent est celui de la construction d’usines de dessalement, à commencer par celle de Casablanca, qu’Acciona et des entreprises locales aspirent à construire. L’objectif final est de doubler le nombre actuel d’usines de dessalement – à peine neuf – en sept ans.

    Les entreprises concernées contredisent le gouvernement

    Les entreprises concernées par la fermeture du marché algérien, dont le chiffre d’affaires se situe entre 2 et 12 millions d’euros, ne partagent pas l’analyse de la nécessité d’opter pour l’un des deux marchés. « Nous transmettons notre désaccord total avec les raisons invoquées et corrigeons leur conclusion. Nous devons faire une lecture correcte des causes, comme la pandémie de covidés et les graves problèmes politiques internes causés par le changement de président. Tout cela a contribué à un refroidissement significatif de l’économie algérienne, la seule et principale cause directe de la réduction des importations en provenance d’Algérie au niveau général et non spécifique au marché espagnol », souligne l’un des hommes d’affaires présents à la réunion. Ils soulignent également que le montant des exportations vers le Maroc n’inclut pas le pourcentage représenté par la revente de gaz depuis l’Espagne.

    Lors de la réunion, les personnes concernées ont fait part à leurs interlocuteurs de l’extrême faiblesse de certaines des entreprises, qui dépendent entièrement de leurs affaires avec le pays arabe. Ils ont trouvé la réponse du gouvernement déconcertante. « Ils nous ont littéralement dit que nous n’aurions pas dû mettre tous nos œufs dans le même panier, alors que dans de nombreux cas, nous sommes entrés sur le marché algérien avec le soutien de l’administration espagnole », se sont plaintes les entreprises. Lors d’une conversation téléphonique, plusieurs semaines après la réunion susmentionnée, le ministère de Reyes Maroto n’a apporté aucune solution, dénoncent les hommes d’affaires.

    Interrogé par les entreprises, qui ont même suggéré une rectification du ministère des affaires étrangères qui pourrait ouvrir la voie, le ministère s’est limité à admettre que la situation avec l’Algérie, qui affecte tous les domaines d’interlocution, est « compliquée à résoudre ». L’Espagne, soulignent les hommes d’affaires, a décidé de sacrifier sa relation stratégique avec l’Algérie – que l’Italie occupe sans cérémonie. « Nous trouvons ses commentaires frustrants. Il montre un manque d’empathie pour les entreprises qui ont investi des efforts, du dévouement et des ressources depuis 1999 dans l’ouverture et la consolidation d’un marché aussi particulier et exigeant que l’Algérie. S’il n’y est pas remédié, nous serons condamnés à perdre notre position stratégique en Algérie, à devoir repartir de zéro avec la perte d’un marché où nous sommes déjà établis », soulignent-ils.

    Ces lamentations ont trouvé une justification peu enthousiaste dans les bureaux du ministère. Ils insistent sur le fait que « les intérêts commerciaux avec le Maroc sont plus importants que ceux de l’Algérie » et préviennent que le gouvernement n’est pas prêt maintenant à « apporter des corrections qui pourraient, dans ce cas, compromettre les relations commerciales avec le Maroc en toutes circonstances ». Un engagement que les responsables de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme ont accompagné d’une suggestion : « changer de pays ».

    Les milieux d’affaires soulignent également la passivité du département dirigé par M. Maroto, qui n’a pas encore précisé quand il quittera le ministère pour se rendre à la campagne des élections municipales en mai prochain. Ils se méfient même des informations qu’ils ont reçues de Madrid, qui contrastent avec l’ambiance dans les bureaux à Alger et ce que transmet l’ambassade d’Espagne dans la capitale algérienne. « Il n’y a pas la moindre négociation », affirment les entreprises, qui sont confrontées au scénario de la résiliation du contrat.

    Parmi les promesses qui sont tombées dans l’oreille d’un sourd, il y a l’engagement du ministère d’accorder des aides aux personnes touchées pour tenter de surmonter la tempête. La douzaine d’entreprises participant à la réunion de mardi chiffrent à elles seules les pertes à environ 150 millions d’euros, la plupart étant des PME réalisant entre 2 et 12 millions d’euros de chiffre d’affaires. « Il n’y a rien », se plaignent-elles. L’ »immobilisme » et l’ »abandon » conduiront à la formation d’une association des personnes concernées dans les prochains jours. « Ce que nous leur avons dit, c’est que nous n’acceptons pas que ‘nous ne pouvions pas savoir’ la réaction de l’Algérie. Maintenant, ils le savent déjà », répondent-ils.

    Source

    #Algérie #Espagne #Maroc #Sahara_Occidental #Pedro_Sanchez

  • Madrid dévoile les plans du tunnel sous-marin Espagne-Maroc

    Tags : Maroc, Espagne, tunnel, Gibraltar,

    MADRID – Lors de la récente réunion entre les gouvernements espagnol et marocain, l’Espagne a informé le Maroc qu’il y avait toujours un intérêt à construire un tunnel sous-marin pour relier l’Espagne au Maroc et donc l’Europe à l’Afrique. À propos de cette connexion tunnel a été écrit et parlé pendant des décennies, mais les plans ne sont que des plans pour l’instant.

    Depuis près de 40 ans, on parle et on écrit sur une liaison tunnel entre l’Espagne/Europe et le Maroc/Afrique. Il s’agit d’aller sous la surface de la mer du détroit de Gibraltar et les plans ont reçu un soutien supplémentaire grâce à un coût de 750 000 € dans le budget de l’État 2023.

    La personne chargée de réaliser les études de faisabilité de cet ambitieux projet côté espagnol est l’Association espagnole d’études pour les communications fixes à travers le détroit de Gibraltar (Segecsa), rattachée au ministère des Transports. Avec l’aide de fonds européens, une étude antérieure est en cours d’extension pour étudier la faisabilité. Ce n’est pas seulement une connexion hispano-marocaine, mais une connexion euro-africaine.

    Selon les plans publiés en 2021, la construction d’un tunnel euro-africain pourrait commencer dans les années 2030 ou 2040. La dernière étude de 2018 parle d’un tunnel d’une longueur totale de 38,67 kilomètres, dont 27,75 kilomètres passeraient sous la mer à une profondeur maximale de 475 mètres et auraient une pente de 3%. 

    Le projet de création d’un tunnel de liaison entre l’Europe via l’Espagne et l’Afrique via le Maroc a débuté en 1980, mais a ensuite été complètement rayé de la carte car techniquement irréalisable. On a alors pensé à construire un long pont pour franchir les 14 kilomètres.

    Au début des années 1990, on parlait à nouveau d’un pont reliant les deux continents, mais c’était tout. Après la construction de l’Eurotunnel entre la France et la Grande-Bretagne et son ouverture définitive en 1994, l’idée d’un tunnel entre l’Espagne et le Maroc a également été étudiée, ce qui a finalement conduit en 2013 à projeter un tunnel dans lequel, tout comme l’Eurotunnel, des trains pour assurer le transport.

    Projet

    Cependant, deux grandes fissures d’environ quatre kilomètres de long ont été découvertes sur le tracé envisagé, rendant la construction plus difficile. Cependant, le plus grand fabricant de tunneliers au monde, Herrenknecht en Allemagne, a estimé qu’il était possible de construire les machines et équipements de forage nécessaires pour un coût d’environ 32 millions d’euros.

    La construction du tunnel prendrait environ 15 ans et se compose de deux tunnels pour les trains de près de 40 kilomètres de long et d’un tunnel de service au milieu. Le tunnel doit relier la Punta Malabata à Tanger au Maroc (Afrique) à la Punta Paloma, à 40 kilomètres à l’ouest de Gibraltar en Espagne.

    L’Espagne et le Maroc semblent toujours intéressés par un projet de tunnel et les deux pays devraient en assumer le coût, estimé à environ 8 milliards d’euros, même si l’on pense que le coût sera beaucoup plus élevé.

    Les coûts de ce tunnel devraient provenir non seulement des caisses de l’État des deux pays, mais aussi du secteur privé dans la mesure où les entreprises peuvent investir et probablement aussi de l’Union européenne.

    Spanje Vandaag, 11/02/2023

    #Espagne #Maroc #Tunnel #Gibraltar

  • Conférence sur le djihadisme organisée par « Casa Arabe » et l’Institut Elcano

    Tags : Maroc, Espagne, terrorisme, Casa Arabe, Institut Elcano,

    #Maroc #Espagne #Casa_España #Real_instituto Elcano

  • Un camionneur marocain arrêté en Espagne avec 100 000 euros de biens volés

    Tags : Maroc, Espagne, vols, Huétor Tajar,

    La Guardia Civil de Huétor Tájar, dans la province espagnole de Grenade, a arrêté un chauffeur de camion marocain de 38 ans qui était en possession d’un grand nombre de tablettes, d’ordinateurs portables et d’autres appareils volés, d’une valeur de plus de 100 000 euros. Il a essayé de faire passer la cargaison en contrebande au Maroc .

    Le 1er février, la Guardia Civil de Grenade a reçu un rapport d’une femme concernant le vol de son sac à Barcelone. Il contenait divers objets, dont un ordinateur et une tablette d’une valeur totale de 3 000 euros. Dans sa plainte, elle a pointé une application de géolocalisation sur sa tablette, qui permettait aux agents de localiser l’appareil dans une station-service de la ville de Huétor Tájar, rapporte Granada Digital .

    Une patrouille a vérifié les plaques d’immatriculation de plusieurs camions et véhicules garés autour de la station-service et a trouvé le camion du suspect avec une plaque d’immatriculation marocaine. Il a dormi dans la cabine, où des ordinateurs portables, des téléphones portables, des tablettes et d’autres appareils électroniques ont été retrouvés après une recherche approfondie.

    Le camionneur marocain n’a pas été en mesure de donner aux agents une réponse convaincante aux questions sur l’origine et la propriété des appareils. Il a seulement déclaré que les appareils lui avaient été remis à Barcelone pour être transportés au Maroc. La tablette de la femme qui avait porté plainte faisait également partie du lot. Les agents ont interpellé le chauffeur soupçonné de vol.

    Au total, la Guardia Civil a trouvé 95 téléphones portables, 45 ordinateurs portables, 14 tablettes, un projecteur, un drone, un objectif d’appareil photo, un téléviseur, un volant pour une console de jeux, un vidéoprojecteur et tout un tas de bottes et de baskets. , d’une valeur totale estimée à plus de 100 000 euros. La police tente d’identifier les propriétaires des objets volés.

  • Nous avons perdu inutilement nos relations avec l’Algérie – Aznar-

    Tags : Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Espagne, Pedro Sanchez,

    José María Aznar, président du gouvernement espagnol de 1996 à 2004, a vertement critiqué Pedro Sánchez, l’actuel président du gouvernement, pour son tropisme pro-marocain. Il a également fustigé les résultats de sa dernière visite à Rabat.

    « Au Maroc, une opération spectaculaire a été réalisée », a-t-il ironisé d’emblée dans une publication sur sa page Facebook. « Aucun accord n’a été conclu, aucun consensus n’a été fait (par le Maroc) », a ainsi écrit José María Aznar.

    Pour lui, l’Espagne a perdu l’Algérie et a été humiliée par le Maroc. « Nous avons perdu nos relations avec l’Algérie et nous sommes humiliés par le Maroc. Difficile d’avoir un plus grand succès », a-t-il tonné.

    Et de lancer une nouvelle salve de critiques à l’adresse de Pedro Sánchez, « Je suis très contrarié que le président du gouvernement espagnol, quel qu’il soit, déçoive. Mais ça me dérange encore plus que le président du gouvernement espagnol se laisse détraquer ».

    L’Express, 03/02/2023

    Sanchez creuse un fossé avec l’Europe

    En votant contre la résolution du parlement européen condamnant les atteintes à la liberté d’expression au Maroc, l’Espagne a creusé un fossé avec ses partenaires de l’UE.

    La «réconciliation» entre l’Espagne et son voisin du Sud, le Maroc, a coûté cher et creusé un fossé entre les partenaires de l’UE, relève le journal allemand Tagesspiegel, qui estime que le premier ministre espagnol Sanchez, qui a reconnu la revendication du Maroc sur le Sahara occidental, espérait bien récolter les fruits lors de sa visite à Rabat, mais il a enfoncé un coin dans l’UE.

    En effet, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez et son équipe ministérielle espéraient tant être «chaleureusement accueillis» à Rabat, car Sanchez a étonnamment basculé vers la ligne du Maroc dans le conflit sur le Sahara occidental.

    Mais le résultat que tout le monde connaît est ce que les médias espagnols qualifiaient d’«humiliation», puisque le chef de l’exécutif n’a même pas été reçu par le roi Mohamed VI qui a préféré prolonger ses vacances au Gabon que faire acte de présence au forum des affaires entre les deux pays.

    Pis encore, en contrepartie de sa soumission au chantage du régime du makhzen, il n’a rien obtenu : ni l’inclusion souhaitée par Madrid des enclaves espagnoles dans l’union douanière de l’UE, ni la délimitation des eaux territoriales autour des îles Canaries.

    Cela n’empêche que les eurodéputés espagnols ont récemment dû plier : lorsque le Parlement européen a adopté une résolution critique sur le Maroc le 19 janvier pour la première fois depuis des décennies en raison de la «détérioration continue» de la liberté de la presse, les eurodéputés socialistes espagnols se sont abstenus.

    Pour la publication, le hic est que la nouvelle politique espagnole d’«apaisement» envers le Maroc est un problème pour l’UE notamment pour d’autres États, dont la France et l’Allemagne, qui respectent toujours le droit international et ne reconnaissent pas la revendication du Maroc sur le Sahara occidental.

     L’opposition se déchaîne

    Le prix que paie Sanchez est élevé aussi au plan interne, puisque non seulement les partenaires de la coalition de Sanchez sont en colère parce qu’ils n’ont pas été consultés sur le rejet de la position jusque-là neutre de l’Espagne dans le conflit du Sahara occidental. Mais cette politique est aussi à l’origine de la réduction des approvisionnements de gaz en provenance d’Algérie, fait remarquer la même source.

    En effet, l’opposition interne continue de se déchaîner contre lui et s’interroge sur les dangers de cette politique de concession sans fin à l’égard du régime du makhzen qui a commencé par l’abandon d’une politique de neutralité de presque 50 ans sur le Sahara occidental.

    Elle lui rappelle que sous Sanchez, l’Espagne s’est rangée du côté de l’extrême droite en France par exemple, qui a pris la même décision de ménager le régime du makhzen lors de l’adoption à une écrasante majorité de la résolution contre le Maroc au parlement européen.

    La presse espagnole reproche ainsi au parti socialiste de Sanchez de se retrouver à la même table que les partis fascistes d’extrême droite en matière de principes de la liberté d’expression.

    A telle enseigne que, fort du soutien des anciens premiers ministres, le parti populaire de Feijoo Nunez lui lance le défi de tenir des élections anticipées.

    L’Algérie aujourd’hui, 06/02/2023

    #Algérie #Maroc #Espagne #Sahara_Occidental

  • Espagne-Maroc: Premier sommet en huit ans 

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Espagne, migration, Ceuta, Melilla,

    L’Espagne et le Maroc tiennent leur premier sommet depuis huit ans alors qu’ils cherchent à renforcer leurs liens économiques.

    Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et 12 membres de son cabinet rencontreront leurs homologues à Rabat pour signer jusqu’à 20 accords visant à stimuler le commerce et l’investissement.

    Les deux pays s’appuient sur une trêve diplomatique conclue l’année dernière à la suite de différends sur la migration et le territoire.

    Le Maroc est le plus grand partenaire commercial de l’Espagne avec des échanges commerciaux entre les deux pays d’une valeur de 17 milliards d’euros en 2022.

    Il y a eu des crises diplomatiques régulières entre les deux pays, plus récemment l’assaut par 8 000 migrants de l’enclave nord-africaine espagnole de Ceuta en 2021 après que le Maroc a assoupli les contrôles aux frontières.

    Sanchez a rétabli les relations avec Rabat en mars 2022 après avoir renversé une politique de 40 ans sur le Sahara occidental en soutenant la proposition du Maroc de créer une région autonome.

    L’Espagne compte sur le Maroc pour contrôler la migration des Marocains et des Africains subsahariens cherchant à traverser la frontière la plus méridionale de l’Union européenne.

    En juin dernier, les forces de l’ordre marocaines ont réprimé une tentative de franchissement massif de la frontière vers Melilla, l’autre enclave nord-africaine de l’Espagne, dans un mouvement qui a fait au moins 23 morts et des dizaines de blessés.

    Une enquête sur cet incident reste ouverte, mais Madrid a salué une baisse générale du nombre de migrants, à la fois vers l’archipel espagnol et via la route de la Méditerranée occidentale.

    Les arrivées illégales aux îles Canaries ont chuté de 30% en 2022 par rapport à l’année précédente, a indiqué le ministère de l’Intérieur.

    Le parti socialiste de Sanchez a récemment voté contre une résolution au Parlement européen demandant au Maroc d’améliorer son bilan en matière de liberté de la presse.

    Juan Fernando Lopez, député européen du Parti socialiste, a déclaré que des compromis étaient parfois nécessaires pour entretenir des relations cordiales avec un voisin, arguant que « si vous devez avaler un crapaud, vous l’avalez ».

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    #Maroc #Espagne #Sahara_Occidental

  • Espagne-Maroc: Engagement officiel

    Tags : Maroc, Espagne, Sahara Occidental, Union Européenne,

    L’Espagne et le Maroc veulent réinitialiser leurs relations difficiles au sommet de Rabat

    Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a déclaré que les deux pays se sont mis d’accord sur un engagement de « respect mutuel ».

    Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a déclaré que l’Espagne et le Maroc avaient convenu de mettre de côté leurs différends alors qu’ils cherchaient à réparer une relation marquée par de fréquents différends sur la migration et le territoire.

    Sanchez s’exprimait jeudi lors d’un sommet à Rabat où les deux pays ont signé une vingtaine d’accords pour stimuler le commerce et l’investissement, y compris des lignes de crédit pouvant atteindre 800 millions d’euros.

    « Nous avons convenu d’un engagement de respect mutuel, par lequel dans notre discours et dans notre pratique politique, nous éviterons tout ce que nous savons offenser l’autre partie, en particulier en ce qui concerne nos sphères de souveraineté respectives », a déclaré Sanchez.

    Il y a eu des crises diplomatiques régulières sur les enclaves espagnoles en Afrique du Nord, le différend du Maroc avec les rebelles sur la région du Sahara occidental et l’arrivée de réfugiés et de migrants en Espagne chaque année via le Maroc.

    Le Maroc refuse de reconnaître la souveraineté espagnole sur les enclaves de Ceuta et Melilla mais, l’année dernière, les deux pays ont convenu d’ouvrir le premier point de contrôle douanier à Ceuta.

    Madrid affirme que cela reflète la reconnaissance par Rabat des enclaves en tant que territoire étranger, mais le Maroc n’a fait aucune déclaration publique indiquant que sa position de longue date selon laquelle les enclaves devraient faire partie de son territoire a changé.

    Sanchez a rétabli des relations cordiales avec Rabat en mars 2022 après avoir renversé la politique de l’Espagne sur le territoire contesté du Sahara occidental en soutenant la proposition du Maroc de créer une région autonome. Le mouvement dissident soutenu par l’Algérie, le Front Polisario, cherche à établir un État indépendant dans la région.

    Yasmine Hasnaoui, spécialiste de l’Afrique du Nord à l’Institut d’études sahariennes Al Andalous, a déclaré à Al Jazeera que la visite de Sanchez à Rabat a marqué une réinitialisation des relations avec le Maroc.

    « La visite du gouvernement espagnol au Maroc inaugure une nouvelle ère grâce à une feuille de route claire après que l’Espagne a reconnu sans équivoque la souveraineté historique du Maroc sur son territoire au Sahara occidental à travers le plan d’autonomie », a-t-elle déclaré.

    « Le Premier ministre espagnol a réitéré aujourd’hui que [dans] cette nouvelle phase des relations bilatérales avec le Maroc, [il] est considéré comme un partenaire important de l’UE dans la lutte contre l’extrémisme, le terrorisme et l’aide à la politique migratoire du bloc ».

    En tant que troisième destination des exportations espagnoles dans le monde, Hasnaoui a déclaré que l’Espagne considérait également le Maroc comme un partenaire économique stratégique.

    « L’Espagne a pris conscience que son profit ne se trouve pas seulement en Europe mais que ses intérêts se trouvent en grande partie au Maroc et dans le sud en général », a-t-elle ajouté.

    Mais l’établissement de meilleures relations entre les voisins a contraint les membres du Parti socialiste ouvrier espagnol de Sanchez à des positions inconfortables.

    Le mois dernier, ses députés européens ont voté contre une résolution du Parlement européen demandant au Maroc d’améliorer son bilan en matière de liberté de la presse. L’eurodéputé Juan Fernando Lopez a déclaré cette semaine que le maintien de relations de voisinage cordiales impliquait parfois « d’avaler un crapaud ».

    Tensions avec l’Algérie

    La volte-face de Madrid sur le Sahara occidental a suscité la colère de l’Algérie, un allié du Front Polisario, qui a suspendu le commerce avec l’Espagne et a averti qu’il pourrait couper le flux de gaz naturel vers l’Espagne alors même qu’il forge des liens gaziers plus étroits avec l’Italie.

    Les exportations espagnoles vers l’Algérie ont chuté de 41% à 1 milliard d’euros sur la période janvier-novembre 2022 par rapport à l’année précédente, selon le ministère de l’Industrie. Ses exportations vers le Maroc ont augmenté de 27 % pour atteindre 10,8 milliards d’euros au cours de la même période.

    L’Espagne s’attend à obtenir une part importante des 45 milliards d’euros que le Maroc devrait investir d’ici 2050 dans l’amélioration des infrastructures, a déclaré une source gouvernementale espagnole.

    Les entreprises espagnoles sont bien placées pour remporter des concessions dans des secteurs clés du plan de développement de Rabat, tels que l’assainissement de l’eau et les énergies renouvelables, a déclaré la personne.

    Les opérateurs ferroviaires publics Renfe et Adif travaillent avec leur homologue marocain pour développer de nouvelles lignes de train, ce qui pourrait représenter 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

    L’Espagne discute de la manière de retirer le Maroc de la liste grise des pays blanchissant de l’argent, a indiqué une autre source gouvernementale.

    Une délégation du Groupe d’action financière, un organisme de surveillance mondial du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme basé à Paris, s’est rendue au Maroc le mois dernier et devrait annoncer plus tard ce mois-ci sa décision de retirer ou non le Maroc de la liste.

    Jeudi à Rabat, le Premier ministre marocain Aziz Akhannouch s’est félicité du soutien de l’Espagne au plan d’autonomie du Maroc en tant que « solution la plus crédible » pour résoudre le conflit du Sahara occidental, mais n’a pas fait référence à un accord pour mettre de côté tous les conflits de souveraineté.

    Une déclaration commune ne fait aucune mention des enclaves espagnoles au Maroc, bien qu’elle réitère la nouvelle position de l’Espagne sur le Sahara occidental.

    Le Maroc a déclaré qu’il s’attendait à ce que la prochaine présidence espagnole de l’Union européenne signifie qu’il pourrait agir comme un intermédiaire pour de meilleures relations avec le bloc.

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    #Espagne #Maroc #Sahara_Occidental

  • Espagne: Palais royal assure que la princesse Leonor ne connaît même pas le prince du Maroc

    Tags : Maroc, Espagne, Princesse Leonor, Prince Moulay El Hassan, mariage,

    L’héritière de la Couronne a été vue avec un pendentif avec le mot « amour » en arabe, ce qui a suscité des spéculations dans les médias et les réseaux sociaux sur une relation avec le fils de Mohamed VI

    L’été de la princesse Leonor est sur le point de se terminer. La fille des Kings est dans la dernière ligne droite de ses vacances, puisque ce sera le vendredi 26 août prochain, lorsqu’elle retrouvera ses camarades de classe pour lancer sa deuxième et dernière année de lycée , qui étudie au UWC Atlantic College . Du pays de Galles. 

    Selon le journaliste numérique, le jeune homme lui a offert un collier avec le mot « amour » en arabe. De plus , El Español  a récemment fait une comparaison des deux héritiers et a assuré qu’ils étaient quelque chose comme des âmes sœurs , ce que Monarquía Confidencial a catégoriquement démenti. 

    D’autre part, et selon des sources consultées par Monarchy Confidential,  de Zarzuela, ils ne comprennent pas comment une nouvelle qui est carrément fausse et qui ne génère que des spéculations sur les membres de la famille royale , en l’occurrence l’héritière du trône, a pu éclater. 

    Fraternité 

    La seule relation qui unirait les deux héritiers est l’amitié entre Don Juan Carlos I et Mohamed VI. Certes , Felipe VI, 54 ans, et Mohamed VI, 59 ans, sont de la même génération, mais ils se sont à peine rencontrés. Ils ont peu en commun. 

    Don Juan Carlos et le roi Hassan II du Maroc étaient parfois appelés « frères » , un mot utilisé par les Arabes pour décrire l’amitié, une grande affection mutuelle.

    Relation cordiale avec Felipe VI

    Felipe VI n’appellera jamais Mohamed VI « frère » , aussi cordiales que soient leurs relations, ni ne jouera un rôle d’amortisseur même si des crises éclatent entre les deux pays voisins, comme aurait pu le faire son père.

    Ils n’ont jamais partagé de loisirs. Les gouvernements espagnols successifs ont tenté de convaincre le monarque alaouite de passer des vacances en Espagne comme il le fait en Turquie, à Cuba, en Floride ou aux Seychelles et, surtout, en France, où il possède un château à Betz, au nord-est de Paris. Il n’a jamais voulu. 

    S’il l’avait fait, Don Felipe serait probablement venu lui rendre visite, comme son père l’a fait avec Hassan II aux Canaries ou avec le roi Fahd d’Arabie Saoudite à Marbella. 

    Depuis qu’il a été proclamé roi en 2014, Felipe VI s’est rendu deux fois au Maroc par ses propres moyens et Mohamed VI n’a jamais mis les pieds en Espagne . Après son couronnement, en juillet de cette année-là, il effectua, accompagné de Doña Letizia, un voyage éclair pour saluer le monarque Alauí. Ensuite, il a fallu attendre cinq ans de plus jusqu’à ce que, enfin, sa première visite d’État au Maroc ait lieu. 

    En ce sens, Felipe VI « a une mentalité un peu germanique et il lui est très difficile de s’accorder avec les mentalités orientales comme celle de nos voisins », expliquait Josep Piqué il y a des années . 

    conflit de trônes 

    Dans le cas où les deux entament une relation et sont héritiers du trône pour leurs pays respectifs, l’un des deux doit renoncer au trône et céder la place au suivant dans la ligne de succession. 

    El Confidencial, 25/08/2022