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  • Etats-Unis : Visite de l’Ambassadeur Bouhlal en Utah

    Etats-Unis : Visite de l’Ambassadeur Bouhlal en Utah

    Etats-Unis, Maroc, Rachad Bouhlal, Salt Lake City, Gary Herbet, Brigham Young  University, Eglise mormon,

    L’Ambassadeur Rachad Bouhlal a effectué une visite de travail a Salt Lake City, capitale de l’Utah, où il rencontré le Gouverneur de l’Etat, M. Gary Herbert qui a rendu hommage au rôle joué par le Royaume pour la stabilité dans la région et souligne qu’il souhaitait développer des relations plus étroites avec le Maroc, pays qui entretient un partenariat avec l’Utah depuis 2003.

    Il a ensuite procédé, aux côtés des autorités locales et du Président de la «  Brigham Young University,  BYU  », à l’inauguration de l’exposition Intitulée « Beauté et Croyance : Ponts avec les Arts de la Culture Islamique » tenue dans la ville de Provo.

    Unique dans son approche, cette exposition est une introduction à l’art et la culture islamique du septième siècle à nos jours. Elle aspire à apporter une meilleure compréhension de la culture Islamique aux Etats Unis en présentant plus de 250 œuvres provenant de dix différents pays et de collections privées dont des manuscrits uniques prêtés par la Bibliothèque royale. Après la ville de Provo dans l’Utah, l’exposition sera présentée à Indianapolis (Indiana), Newark (New Jersey) et Portland (Oregon).

    L’Ambassadeur a également eu un entretien avec le General Major Brian Tarbert, responsable de la National Guard de l’Utah qui a réuni son équipe pour un briefing sur le rôle de la National Guard et sa coopération avec le Maroc.

    Cette garnison fait partie de la première ligne de défense des Etats Unis mais peut être également appelée à intervenir en cas de catastrophes naturels comme les ouragans, inondations et tremblements de terre. A la suite du tremblement de terre qui a frappé la ville d’Al Hoceima, la National Guard avait fourni du matériel d’urgence. Parmi les huit partenariats en Afrique, celui avec le Maroc qui couvre le domaine médical, engineering, les catastrophes naturelles et les pandémies, est le plus actif, a-t-il soulignée. Dans le cadre des contacts réguliers entretenus avec notre pays, le General Tarbert se rendra au Maroc en avril prochain, a la tête d’une délégation de la National Guard.

    Cette visite a permis au diplomate marocain de s’adresser à la chambre de Commerce de Salt Lake City pour exposer l’évolution des relations économiques entre les deux pays et en particulier à la faveur de l’accord de libre échange Maroco-américain.

    Il a eu l’occasion de s’adresser, à la demande du doyen de «  Brigham Young  University», aux étudiants en sciences politiques et relations internationales sur le thème du printemps arabe et la place toute particulière du Royaume. BYU est la plus grande université de l’Etat avec 33 000 étudiants.

    Il a enfin mis à profit ce deplacement pour rencontrer les responsables de « Jesus Christ Church of Latter Day Saints », église Mormone qui compte 14 millions d’adeptes. L’objectif de cette demarche est de contrer les activités du polisario qui semblent avoir ciblé les grandes Eglises aux Etats-Unis pour ralier les decideurs americains à sa cause. D’autant plus que le candidat republicain Mitt Romney, probable adversaire du president Obama lors de la prochaine election presidentielle est egalement un adepte de cette église.

    Cette église mormone au poids considérable en Amerique, qui s’interdit toute action de proselytisme, a marqué son admiration envers les efforts et progrès realisés par le Maroc sous la conduite de Sa Majesté le Roi particulièrement en matière de developpement humain, une thématique qui selon les responsables de cette église est en parfaite harmonie avec leurs actions humanitaires au Maroc, engagées depuis des années avec le ministère des affaires sociales.

    #Maroc #Etats_Unis #Rachad_Bouhlal #Utah

  • Maroc-leaks: Entretien au Département de la Défense américain

    Maroc-leaks: Entretien au Département de la Défense américain

    Maroc, Etats-Unis, défense, sécurité, Sahel, Algérie, Libye, African Lion, Amanda Dory,

    Destinataire principal :CAB/1 – CAB/2 – SG
    Destinataire CC :DG7/6
    Transmission :Cryptée
    Référence :

    Objet : Entretien au Département de la Défense américain avec la Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie, Mme Amanda Dory.

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai eu un entretien, le 27 février 2012, au Département de la Défense américain, avec Madame Amanda Dory, Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie. J’ai été accompagné, lors de cette réunion, par le Colonel Mohamed Anesrif, Attaché Militaire de notre pays aux Etats-Unis.

    Du coté américain, le Général Christopher Leins, Directeur de la région Afrique au Joint Chiefs of Staff et Mme Niki Gurwith, Desk Maroc au Département de la Défense, ont également pris part à cette réunion.

    La responsable américaine m’a fait part de la satisfaction de son Département de la qualité des relations militaires et politico-militaires entre nos deux pays, ainsi que de l’assistance que notre pays a apportée durant la crise libyenne.

    Tout en soulignant le caractère évolutif du volet militaire de la coopération bilatérale, elle a ajouté que le statut des accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays, et dont les textes de base ont été discutés lors du dernier Defense Consultative Committee (DCC) tenu en avril 2011, sont en cours de finalisation. Elle a également salué la partie marocaine pour le bon déroulement des négociations en vue de moderniser les accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays.

    Mme Dory a également soulevé la question de la sécurité dans la région sahélo-saharienne en mettant l’accent sur la nécessité d’y instaurer une zone de paix et de sécurité, particulièrement face aux vents de changements que connaissent quelques pays de la région. Elle s’est interrogée sur l’impact qu’aurait un rapprochement sécuritaire entre le Maroc et l’Algérie sur la réduction et éventuellement l’élimination des menaces sécuritaires émanant de la région sahélo-saharienne.

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    #Maroc #Etats_Unis #USA #Algérie #Libye #Sahel

  • Entretien au Département de la Défense américain

    Entretien au Département de la Défense américain

    Maroc, Etats-Unis, défense, sécurité, Sahel, Algérie, Libye, African Lion, Amanda Dory,

    Destinataire principal :CAB/1 – CAB/2 – SG
    Destinataire CC :DG7/6
    Transmission :Cryptée
    Référence :

    Objet : Entretien au Département de la Défense américain avec la Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie, Mme Amanda Dory.

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai eu un entretien, le 27 février 2012, au Département de la Défense américain, avec Madame Amanda Dory, Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie. J’ai été accompagné, lors de cette réunion, par le Colonel Mohamed Anesrif, Attaché Militaire de notre pays aux Etats-Unis.

    Du coté américain, le Général Christopher Leins, Directeur de la région Afrique au Joint Chiefs of Staff et Mme Niki Gurwith, Desk Maroc au Département de la Défense, ont également pris part à cette réunion.

    La responsable américaine m’a fait part de la satisfaction de son Département de la qualité des relations militaires et politico-militaires entre nos deux pays, ainsi que de l’assistance que notre pays a apportée durant la crise libyenne.

    Tout en soulignant le caractère évolutif du volet militaire de la coopération bilatérale, elle a ajouté que le statut des accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays, et dont les textes de base ont été discutés lors du dernier Defense Consultative Committee (DCC) tenu en avril 2011, sont en cours de finalisation. Elle a également salué la partie marocaine pour le bon déroulement des négociations en vue de moderniser les accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays.

    Mme Dory a également soulevé la question de la sécurité dans la région sahélo-saharienne en mettant l’accent sur la nécessité d’y instaurer une zone de paix et de sécurité, particulièrement face aux vents de changements que connaissent quelques pays de la région. Elle s’est interrogée sur l’impact qu’aurait un rapprochement sécuritaire entre le Maroc et l’Algérie sur la réduction et éventuellement l’élimination des menaces sécuritaires émanant de la région sahélo-saharienne.

    La responsable américaine m’a informé que la prochaine session du DCC se déroulera à Washington. C’est dans ce sens qu’elle a voulu s’enquérir des préférences de notre pays quant à la meilleure période pour la tenue de cette réunion.

    Le Général Leins a, quant à lui, relevé l’importance des exercices militaires bilatéraux que nos deux pays organisent de manière régulière (African Lion, etc…). Il a ajouté qu’il serait opportun de transformer certains de ces exercices militaires bilatéraux en exercices multilatéraux et ce, dans le cadre de l’OTAN, par exemple.

    Pour ma part, j’ai souligné l’excellence des relations militaires entre nos deux pays en mettant en exergue les partenariats existants (partenariat avec la Garde Nationale de l’Etat de l’Utah, les accords en cours de négociation/finalisation, etc…).

    J’ai saisi l’opportunité de briefer mes interlocuteurs sur la situation dans notre région dans le contexte du « printemps arabe » en mettant l’accent sur l’expérience unique de notre pays en matière de réformes tous azimuts lancées sous la conduite de Sa Majesté Le Roi, Que Dieu L’Assiste.

    J’ai briefé les responsables américains sur la situation au Sahel, en mettant l’accent sur le flux des armes et missiles de types MANPADS en provenance de la Libye. J’ai relevé la disposition du Maroc à apporter le soutien nécessaire en vue de mettre fin à la situation d’insécurité causée par le groupe terroriste AQMI (lutte contre toutes les sortes de financement du terrorisme, le trafic en tous genres, etc…)

    J’ai également saisi cette occasion pour expliquer à mes interlocuteurs la dynamique nouvelle que connaît notre région, particulièrement entre le Maroc et l’Algérie et ce, en notant que la coopération sécuritaire connaîtra un renforcement grâce à la signature d’un accord allant dans ce sens.

    Au sujet de la coopération du Maroc avec l’OTAN, j’ai précisé que notre pays adopte une stratégie multidimensionnelle en matière de coopération sécuritaire et que le cadre du Dialogue Méditerranéen de l’OTAN est un cadre complémentaire aux autres instances de coopération que ce soit au niveau bilatéral, régional ou international. C’est dans ce sens que l’Attaché Militaire, le Colonel Anesrif, a évoqué l’Accord « Active Endeavour », dont l’échange de lettres entre l’OTAN et notre pays a été signé en juin 2008.

    L’Ambassadeur

    Rachad Bouhlal

    #Maroc #Etats_Unis #USA #Algérie #Libye #Sahel

  • Sahara : Washington soutient le plan marocain d’autonomie

    Sahara : Washington soutient le plan marocain d’autonomie

    Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis, Front Polisario, William Jordan, Wikileaks, autonomie,

    Selon William Jordan, un haut responsable du Département d’Etat américain, un État indépendant au Sahara Occidental n’était pas concevable pour les États-Unis et une grande partie de la communauté internationale, principalement parce qu’un tel État n’était pas susceptible d’être viable. Une solution mutuellement convenue offrant une autonomie réelle, dans laquelle les Sahraouis peuvent réaliser l’autodétermination dans le contexte de la souveraineté marocaine, était la solution privilégiée. Les États-Unis croyaient que c’était réalisable. Voici le texte d’un câble envoyé par l’Ambassade des Etats-Unis à Rabat à ce sujet:

    Résumé :

    Lors de réunions avec le MOI et le MAE le 17 février à Rabat, et réitéré lors de la réunion de l’ambassade le 22 février avec le SecGen Omar Hilale du MAE, le directeur du bureau NEA/MAG en visite, William Jordan, a exhorté les responsables du GOM à être expansifs dans leur réflexion sur l’autonomie afin de la rendre réelle et crédible pour le peuple sahraoui. Il a souligné que le Maroc devrait être prêt à négocier avec le Polisario. Jordan a assuré le GOM que les États-Unis partageaient l’opinion de nombreux pays selon laquelle un État indépendant au Sahara occidental n’était probablement pas viable et qu’un règlement plus réaliste était celui qui accordait aux Sahraouis une mesure significative d’autonomie sous la souveraineté marocaine.

    À la lumière de l’attention internationale accrue portée sur la réponse des services de sécurité marocains aux manifestations et aux arrestations de militants sahraouis, il a exhorté le GOM à permettre un plus grand accès au territoire pour contrer l’impression que le GOM « a quelque chose à cacher. » Jordan a déclaré à ses contacts qu’il se rendrait à Tindouf la semaine suivante et qu’il profiterait de toute rencontre avec le Polisario pour faire pression en faveur de contacts sérieux avec les Marocains et d’un accord pour négocier avec le Maroc sans conditions préalables. Le gouverneur du MOI, Rachid Rguibi, a déclaré qu’il y avait déjà une participation sahraouie considérable dans les affaires locales du territoire. Il a souligné que le Maroc avait une vision pour le territoire et était prêt et désireux de trouver une solution négociée au conflit – mais l’Algérie l’était-elle ?

    Résumé final.

    Le 17 février, le directeur du bureau NEA/MAG William Jordan a eu des réunions séparées avec le gouverneur Rachid Rguibi, un membre du brain trust du MOI sur le Sahara Occidental ; le directeur des affaires bilatérales du MFA Youssef Amrani ; et le directeur des affaires américaines du MFA Salahuddin Tazi. Alors que les réunions avec le MFA ont couvert d’autres questions dans la relation bilatérale USA-Maroc (reftel), la réunion de 75 minutes avec Rguibi s’est concentrée exclusivement sur le Sahara Occidental. Polcouns a accompagné la Jordanie à la réunion avec Rguibi, et DCM, Polcouns, et Poloff ont rejoint la Jordanie pour les deux réunions avec le MAE. Le Sahara Occidental : Autonomie, image, et le Polisario.

    Rguibi a dit à la Jordanie, en guise de contexte, que les efforts de décentralisation nationale étaient bien engagés au Maroc – et pas seulement au Sahara Occidental. L’autonomie pour le Sahara occidental est désormais une idée acceptée, même si « certains au Maroc en ont peur ». L’Espagne a fourni le modèle « le plus proche » de ce que le Maroc envisage, bien qu’il y ait « certaines tendances » en Catalogne qui « inquiètent » le Maroc. Rguibi a noté qu’en 2000, le Maroc s’est engagé auprès de James Baker à accepter l’autonomie, et à ce moment-là, l’autonomie au Sahara Occidental est devenue partie intégrante d’un plan national de décentralisation.

    Rguibi a déclaré que les universitaires et les partis politiques marocains, entre autres, avaient répondu à l’appel du Roi de décembre 2005 pour des consultations et le partage d’idées sur le Sahara Occidental. « Le Roi veut que la recherche de la bonne solution soit appropriée par le peuple », a-t-il dit. Rguibi a fait valoir qu’il n’y avait « rien » dans le sud lorsque les Espagnols ont quitté le territoire ; il y avait juste quelques baraquements de l’armée et des nomades, et au fil des ans, le GOM a fait d’énormes efforts pour développer le territoire.

    Rguibi a déclaré que la pensée du Maroc sur l’autonomie n’était pas un secret pour les États-Unis, puisque le MOI Sahel de l’époque avait apporté le plan d’autonomie SIPDIS du Maroc aux États-Unis à la fin de 2003. Le Maroc voyait le processus vers une solution comme une négociation, basée sur des « principes courageux », essentiellement entre deux parties : le Maroc et l’Algérie. Rguibi s’est demandé si l’Algérie était vraiment prête à s’engager sérieusement avec le Maroc pour trouver une solution.

    Rguibi a souligné que l’indépendance était une option « impensable » pour le Maroc. La pression américaine sur l’Algérie pour faire passer ce message est essentielle. L’indépendance est ethniquement et politiquement impossible pour le peuple sahraoui, « même pour moi en tant que Sahraoui ». Rguibi a déclaré qu’il était heureux que les États-Unis s’intéressent à la question du Sahara occidental et la connaissent bien. De plus, le Maroc a profondément apprécié le rôle des États-Unis dans la facilitation de la libération des derniers prisonniers de guerre marocains en août 2005.

    Rguibi a identifié un recensement des camps de Tindouf comme une autre priorité pour le GOM et a exprimé sa gratitude pour le soutien antérieur des Etats-Unis à cette initiative à Genève. Une pression accrue sur le HCR pour qu’il donne suite à cette initiative est nécessaire, a-t-il déclaré ; un recensement permettrait à la communauté internationale de connaître la population réelle des camps. Mais l’Algérie défie la communauté internationale et refuse un recensement, a-t-il accusé, et il n’y a pas de réelle coopération entre l’Algérie et le HCR.

    L’autre préoccupation du Maroc concernant le Sahara Occidental, a dit Rguibi, est de parer au terrorisme potentiel émanant de la région du Sahel. Comme les Etats-Unis et l’Europe occidentale le savent bien, une grande partie du Sahel est un no man’s land, et ce qui s’y passe en termes de sécurité peut avoir un effet sur l’Occident. Les Arabes afghans pouvaient se regrouper dans les espaces non gouvernés ; il y avait déjà eu des enlèvements d’Occidentaux en Algérie ; il y avait une migration clandestine de ressortissants d’Afrique de l’Ouest et d’Asie du Sud. Chaque fois que le GOM interceptait des migrants, d’autres suivaient. Les migrants transitent par le Sahel et le Sahara occidental pour se rendre en Europe. Cela va à l’encontre des intérêts occidentaux.

    M. Rguibi a résumé en disant que la situation se résumait à ceci : l’Algérie est-elle prête pour une solution politique définitive au conflit ? La stabilité du Maghreb est importante. Un Polisario militarisé constitue une menace pour le Maroc ; c’est le sujet de la récente lettre de M. Benaissa à M. Annan (concernant l’activité du Polisario à Tifariti). Le Polisario s’affirme le long de la frontière mauritanienne dans des zones que la MINURSO ne peut atteindre, où il y a peu d’habitants et aucun contrôle gouvernemental. De plus, pour célébrer l’indépendance de la RASD dans le courant du mois, le Polisario ferait venir des partisans de Mauritanie, violant ainsi le cessez-le-feu et les accords militaires.

    La Jordanie a répondu qu’un Etat indépendant au Sahara Occidental n’était pas concevable pour les Etats-Unis et une grande partie de la communauté internationale, principalement parce qu’un tel Etat ne serait probablement pas viable. Une solution mutuellement acceptable offrant une réelle autonomie, dans laquelle les Sahraouis peuvent réaliser l’autodétermination dans le contexte de la souveraineté marocaine, est la solution préférée. Les États-Unis estiment que cette solution est réalisable. La présentation par le Maroc d’un plan d’autonomie au Conseil des ministres était la prochaine étape. Avec la fin définitive du processus Baker, la diplomatie sur le Sahara Occidental est entrée dans une nouvelle phase. L’envoyé de l’ONU Van Walsum publiera bientôt un rapport sur la situation. Une nouvelle formule est nécessaire pour aller de l’avant, avec le soutien de la communauté internationale et des Amis du Sahara Occidental. Les Etats-Unis attendent avec impatience le plan d’autonomie du Maroc afin de pouvoir se concentrer sur les négociations. Le plan d’autonomie du Maroc devrait prendre en compte tous les aspects de l’autonomie, englobant le soutien du peuple sahraoui.

    Jordan a déclaré qu’une préoccupation pour les États-Unis était que les manifestations dans le territoire – qu’elles soient soutenues ou motivées par le Polisario, ou qu’elles reflètent les conditions dans le territoire – donnent l’impression que les Sahraouis sont marginalisés. M. Jordan a déclaré qu’il ne lui appartenait pas de se prononcer sur les facteurs sous-jacents, mais que la communauté internationale s’intéressait à la question. Les États-Unis ont examiné les rapports des ONG, de leurs ambassades et d’autres organismes pour se faire une idée précise de la situation au Sahara. Pour une fin durable du conflit, une solution doit passer par les habitants du territoire.

    La Jordanie a convenu que l’Algérie devait être pleinement impliquée dans la recherche d’une solution. Sans l’Algérie, il n’y aurait pas de solution durable, ni de pression sur le Polisario pour qu’il s’engage. Les Etats-Unis ont encouragé le Maroc à avoir un contact direct avec le Polisario ou les véritables représentants du peuple sahraoui.

    Sans cela, les États-Unis ne peuvent envisager une solution tangible. La région du Maghreb a besoin d’une intégration et d’une coopération réelles pour réaliser les objectifs de l’Union du Maghreb arabe. Mais l’intégration a peu de chances d’aboutir sans une solution au problème central du Maghreb. Les États-Unis s’inquiètent des activités provocatrices du Polisario dans ce qu’ils appellent la « zone libérée » à l’est du mur de sable, bien qu’il n’y ait pas beaucoup d’informations disponibles sur ce qui se passe réellement et si cela viole l’accord de cessez-le-feu de 1991.

    Jordan a dit à Rguibi qu’il visiterait les camps de Tindouf la semaine suivante et qu’il aurait probablement des contacts avec le Polisario. Il a souligné l’inquiétude des États-Unis face aux activités qui déstabilisent la région et a fait remarquer que la seule façon d’avancer était la diplomatie. Le Polisario doit examiner très sérieusement, malgré son rejet public, la proposition marocaine d’autonomie. Les Etats-Unis sont prêts à aider les négociations à condition que le Polisario accepte de trouver une solution pacifique. De même, lors de réunions avec le GOA, Jordan a dit à Rguibi qu’il dirait franchement aux Algériens qu’ils ne pouvaient pas se retirer. Une solution durable exigeait la pleine participation de l’Algérie.

    M. Rguibi a déclaré que la vision américaine était encourageante pour le Maroc, et il espère que les États-Unis aideront les parties à trouver une solution aussi rapidement que possible. Il a toutefois tenu à préciser plusieurs points concernant la situation dans le « sud ». Le Maroc a passé les vingt-cinq dernières années à développer le Sahara Occidental. Le territoire connaît le taux de chômage le plus bas du pays. Il y avait des ports, des aéroports, et de bonnes routes. Il y avait une immigration massive du nord vers le sud. Le Sahara occidental bénéficie des projets de développement les plus ambitieux du Maroc, et le GOM est très satisfait des progrès réalisés jusqu’à présent. Il y a désormais une plus grande liberté d’expression au Sahara. Les « séparatistes » rencontrent des responsables américains sans répercussions ni arrestations. Pourtant, certains Sahraouis brûlent le drapeau marocain. Les Marocains ne sont pas habitués à cela. C’est une provocation. Certaines personnes sur le territoire agissent sur instruction du Polisario. Le Polisario est contre les plans de développement nationaux du Maroc. Lorsque des personnes s’engagent dans la violence et prêtent allégeance au Polisario, alors le GOM doit s’inquiéter. Lorsque cela se produit, le Polisario devient un mouvement militant. Notre peuple ne peut pas accepter cela, a insisté M. Rguibi. Quatorze militants sahraouis ont été condamnés récemment pour leur rôle dans des manifestations. Le processus a été transparent. Le frère du leader du Polisario, Abdulaziz, vit au Maroc – il est laissé seul. Des délégations se rendent au Sahara occidental tout le temps, mais quand elles arrivent en brandissant le drapeau du Polisario, c’est une provocation. Ce n’est pas le gouvernement central qui agit, dit Rguibi, mais plutôt le maire de Laayoune qui décide comment gérer la situation.

    Le gouvernement marocain, a dit Rguibi, est allé très loin dans l’expansion des libertés au Sahara Occidental et ailleurs au Maroc. Le Roi est allé aussi loin que possible. Il était inacceptable que les gens provoquent les Sahraouis qui ont fait le choix d’être marocains. Trente et un Sahraouis étaient membres du parlement marocain – plus de onze pour cent des sièges. La plupart des maires du Sahara sont des Sahraouis. Les Sahraouis sont intégrés dans la vie politique et économique de tout le Maroc — à Settat, à Larache, dans les banques, dans les centres d’investissement régionaux. Moi-même, a dit Rguibi, je suis un Sahraoui qui a été conseiller des deux premiers ministres avant de venir au ministère de l’Intérieur.

    Rguibi a terminé par une anecdote. Il s’était rendu à Laayoune pour les funérailles d’un homme sahraoui en novembre dernier. Alors que le cortège funéraire traversait Laayoune, un accident s’est produit et trois piétons ont été tués. Le lendemain, la presse algérienne et le Polisario ont proclamé qu’il s’agissait d’un meurtre à motivation politique. Une telle exploitation était dangereuse pour une compréhension exacte du Sahara occidental. Oui, la période de mai à juillet 2005, avec de nombreuses manifestations, a été difficile, reconnaît Rguibi. Un Sahraoui avait été tué en octobre lors de manifestations. Il s’agissait d’une erreur, et les agents fautifs avaient été arrêtés. Les agents de sécurité ont reçu l’ordre strict d’éviter les confrontations avec les manifestants.

    Réunions avec le MAE

    Au cours d’une brève réunion, la Jordanie a réitéré les points clés à Youssef Amrani, Directeur des Affaires Bilatérales du MAE, notant que le Département « attend avec impatience » la proposition d’autonomie du Maroc. Il a souligné que le Sahara Occidental est au premier plan de la façon dont l’image du Maroc est perçue par la communauté internationale, et il est impératif que le Maroc permette l’accès au Sahara Occidental. Jordan a déclaré qu’il est inévitable que le Polisario ait un siège à la table des négociations et que le Maroc devra engager le Polisario. Amrani a répondu que le Maroc n’est pas étranger au Polisario car le GOM a négocié avec le Polisario dans le passé. Amrani a déclaré que le problème est que l’Algérie ne permet pas au Polisario d’agir indépendamment. A cet égard, traiter avec l’Algérie est « inévitable », selon Amrani.

    Amrani a demandé que l’USG encourage également l’Algérie à avoir un dialogue ouvert avec le Maroc sur le Sahara Occidental, car sans cela il n’y aura pas de mouvement vers une solution. La Jordanie a assuré à Amrani qu’il transmettrait un message similaire au gouvernement algérien. Le GOM proposera un « plan d’autonomie plus concret » en avril, selon Amrani.

    Le directeur du MFA Americas, M. Tazi, a noté que la stabilité du Maroc dépend de la solution rapide de la question du Sahara Occidental. Le Maroc, comme il l’a dit, ne peut pas continuer à dépenser des ressources, de l’argent, et de l’énergie sur ce conflit. La Jordanie a convenu que le conflit a duré trop longtemps, et a suggéré que le Maroc, en plus de se concentrer sur la nécessité d’impliquer l’Algérie, doit également s’assurer qu’une solution est acceptée par le peuple sahraoui. La Jordanie a noté que, bien que certains tentent d’exploiter la situation, le Maroc doit permettre à autant d’informations que possible de sortir du territoire. Ne pas le faire, c’est risquer que des personnes extérieures concluent que le Maroc a quelque chose à cacher.

    Lors d’une réunion le 22 février avec le Secrétaire Général du MAE, Hilale, Polcouns a souligné l’importance pour le Maroc de soumettre un plan d’autonomie élargi et crédible qui pourrait servir de base aux négociations avec l’Algérie et le Polisario. Hilale a déclaré que le Maroc ne partait pas de zéro en matière d’autonomie, faisant écho à Rguibi qui a déclaré que certains Marocains n’étaient pas prêts à accepter l’autonomie. Hilale a déclaré que l’expérience du Soudan était présente à l’esprit du Maroc ; les négociations sur un accord de paix nord-sud ont provoqué des divisions et des violences à l’ouest. Cela a démontré que même l’autonomie était un risque pour le Maroc. Cela dit, le Maroc est prêt à aller de l’avant, mais il est grand temps que les Algériens s’engagent sérieusement. Le fait d’avoir les parties à la table des négociations donnerait au peuple marocain un énorme coup de pouce psychologique. Le Palais consulte-t-il les partis politiques et les ONG marocaines comme le Roi l’a demandé, a demandé M. Polcouns ? Oui, a répondu Hilale, « nos gens font du bon travail ». 21. (U) Le directeur de l’AEN/GAM, Jordan, a effacé ce message.

    Riley

    #Maroc #Sahara_Occidental #Etats_Unis #Wikileaks

  • Ukraine: Comment l’Occident déstabilise le monde

    Ukraine: Comment l’Occident déstabilise le monde

    Ukraine, Russie, Etats-Unis, Europe, Occident,

    Par Mahmoud Benmostefa

    Les armes occidentales fournies à l’Ukraine posent problème. Non pas pour les Russes, mais pour la communauté internationale. En effet, au mépris de toutes les conventions internationales, les fournisseurs du régime ukrainien font mine d’oublier que ce gouvernement dominé par des racistes à l’idéologie néonazie sous traite avec les mafias de l’armement. Des pièces d’armement ainsi livrées à Kiev peuvent se retrouver dans d’autres théâtres d’opérations à l’instar du Caucase, du Moyen-Orient et surtout du Sahel africain.

    Selon un rapport du Centre CF2R, les pays occidentaux ayant largement délaissé l’artillerie au profit de l’aviation, leur soutien à l’Ukraine risque donc de rester fort modeste au regard des besoins ukrainiens, sauf à prendre le risque de dégarnir des armées européennes déjà réduites au strict minimum.

    Finalement seuls les Américains seraient en mesure de transférer de telles quantités de matériels, mais cela aurait pour conséquence de grever leurs propres capacités militaires, ce qui représente un risque que Washington ne semble pas prêt à prendre.

    Afin d’éviter autant que faire se peut cette situation problématique, les occidentaux misent sur des livraisons d’armes modernes, y compris les systèmes de défense aérienne et de défense aérienne, les systèmes de tir à réaction et les missiles à longue portée. Des livraisons qui transgressent les principes de contrôle des exportations d’armes et de matériel militaire, y compris le traité international sur le commerce des armes, qui est entré en vigueur en 2014.

    Ce dernier interdit la délivrance de licences de livraison si cela crée la probabilité que les fournitures militaires puissent porter atteinte à la paix et à la sécurité, être utilisées pour commettre des crimes dans le domaine du droit international humanitaire, ainsi que la violence sexiste ou la violence contre les femmes et les enfants. Chose que les occidentaux ne prennent pas en considération. L’essentiel est de conduire une guerre d’usure en Ukraine contre la Russie et permettre ainsi au complexe militaro-industriel de tourner à plein régime.

    Si le traité de 2014 indique clairement que l’État partie ne doit pas autoriser le transfert d’armes classiques, et que lorsqu’au moment de la décision de délivrer une autorisation, elle a une bonne connaissance de l’intention de les utiliser pour commettre des actes de génocide, les crimes contre l’humanité, les violations graves des Conventions de Genève de 1949, les risques évidents de leur utilisation à des fins de répression interne dans le pays bénéficiaire ou les violations du droit international humanitaire, contribuerait à créer ou à exacerber des conflits armés et à lancer des offensives contre des pays tiers.

    Les pays européens, atlantistes et leurs alliés n’ont pas pris cette clause en considération, d’autant plus que le régime de Kiev, qui prône la pureté raciale et l’a inscrite dans la constitution, au mépris de toutes les conventions internationales, avait pour stratégie l’épuration ethnique dans le Donbass, et il continue de le faire même après l’adhésion de ces oblasts à la fédération de Russie.

    Selon les spécialistes, pour prendre les décisions de livraison d’armes à l’Ukraine, les États membres de l’UE auraient dû tenir compte des risques de réexportation incohérente et de mise en circulation illégale du BST, de la situation des droits de l’homme dans le pays bénéficiaire et du respect de ses obligations internationales dans son ensemble. Mais la propagande des médias mainstream en faveur de Kiev et la russophobie véhiculée par ces médias ont complétement obéré tout sens de jugement et de discernement.

    Autre violation flagrante du droit international, la pratique internationale établie que la plupart des types d’armes est toujours accompagnée de la délivrance par le pays destinataire d’un certificat d’utilisateur final correspondant, dont l’une des conditions clefs est que les armes reçues ne soient pas réexportées sans le consentement écrit du pays exportateur.

    Cette disposition est actuellement violée par la Bulgarie, la Pologne, la Slovaquie, la République tchèque et plusieurs autres pays de l’OTAN, anciennement membres du pacte de Varsovie, et pilotés par les États-Unis, qui tentent d’acheter la fabrication russe (soviétique) pour le régime de Kiev.

    Partant du principe que le régime fasciste en Ukraine n’est que la voix de son maitre américain, les mafias locales pourront disposer de toutes les facilités nécessaires pour écouler les armes fournies à l’extérieur du pays et de les revendre aux différents groupes terroristes. L’objectif final est d’écouler suffisamment d’armes pour alimenter les foyers de tensions dans d’autres régions du globe et de mettre en difficultés les intérêts russes et chinois en Afrique et au Moyen-Orient essentiellement.

    Le Jeune Indépendant, 19/10/2022

    #Ukraine #Russie #Occident

  • Hunter Biden : Des « crimes » liés au sexe et à la drogue?

    Hunter Biden : Des « crimes » liés au sexe et à la drogue?

    Hunter Biden, Joe Biden, Etats-Unis, crimes,

    Un rapport qui a été envoyé par courrier à chaque sénateur et membre du Congrès hier soir. Ils ont dû le signer, ce qui signifie qu’ils ont été « officiellement informés ». Ils l’ont également envoyé au journal The Sun au Royaume-Uni, aucun journal américain n’a voulu y toucher ! La corruption des médias !

    C’est un rapport explosif sur des centaines de crimes présumés trouvés sur « l’ordinateur portable de l’enfer » de Hunter Biden, peut révéler The Sun. Les procureurs de district et les procureurs américains des juridictions où les crimes présumés de Hunter Biden ont également reçu une copie. Il comprend 140 crimes présumés liés aux affaires, 191 délits liés au sexe et 128 crimes liés à la drogue.
    La publication du rapport de Marco Polo intervient après une enquête de 13 mois et avant les élections cruciales de mi-mandat du 8 novembre, qui pourraient modifier l’équilibre des pouvoirs à Washington.

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    The Sun, 19/10/2022

    LA CHASSE EST ACTIVEE

    Le rapport sur l’ordinateur portable de Hunter Biden contenant des preuves de « crimes » liés au sexe et à la drogue a été envoyé au Congrès et les législateurs sont prêts à enquêter

    Les MEMBRES du Congrès ont reçu un rapport explosif sur des centaines de crimes présumés trouvés sur « l’ordinateur portable de l’enfer » de Hunter Biden, peut révéler The Sun.

    Marco Polo, un groupe dirigé par un ancien membre du personnel du président Donald Trump qui a enquêté sur l’ordinateur portable, a envoyé aujourd’hui ses conclusions aux 535 membres de la Chambre et du Sénat.

    Les procureurs de district et les procureurs américains des juridictions où les crimes présumés du fils du président Joe Biden ont eu lieu ont également reçu une copie.

    Le fondateur du groupe, Garrett Ziegler, estime qu’il a découvert un total de 459 violations documentées des lois étatiques et fédérales sur l’ordinateur portable.

    Il comprend 140 crimes présumés liés aux affaires, 191 délits liés au sexe et 128 crimes liés à la drogue.

    La publication du rapport de Marco Polo intervient après une enquête de 13 mois et avant les élections cruciales de mi-mandat du 8 novembre, qui pourraient modifier l’équilibre des pouvoirs à Washington.

    Si les républicains prennent la Chambre, on s’attend à ce qu’ils lancent une enquête du Congrès sur l’ ordinateur portable Hunter .

    Cela pourrait signifier que des associés de la famille Biden sont appelés au Congrès pour témoigner sous serment à la télévision en direct.

    Ziegler, 26 ans, qui travaillait au Bureau de la politique commerciale et manufacturière de la Maison Blanche sous l’administration Trump, a déclaré au Sun : « Notre objectif numéro un est de veiller à ce que les républicains ne perdent pas de temps.

    « L’enquête a été faite.

    « Ce rapport est une feuille de route simple mais extrêmement détaillée pour savoir qui doit être cité à comparaître, pour quels délais et pour quels types de crimes.

    ‘DOUBLES STANDARDS’

    « À l’heure actuelle, les gens ne savent toujours pas l’intégralité de ce qu’il y a sur l’ordinateur portable en termes de crimes, ce qui intéresse mon organisation à but non lucratif.

    « Ce rapport répond enfin à cette question, donc les républicains ne peuvent pas revenir en arrière et dire qu’ils ont encore besoin de regarder ce qu’il y a sur l’ordinateur portable.

    « Tout ce que nous recherchons, c’est l’application égale de la loi.

    « Jusqu’à présent, cette saga a été l’un des plus grands exemples de doubles standards de l’histoire juridique américaine.

    «Les gens sont allés en prison pendant des décennies sur la base des propres politiques de Joe pour avoir fait exactement ce que Hunter a fait.

    « Pendant ce temps, Hunter vit dans un domaine en bord de mer à Malibu. »

    Le contenu scandaleux de l’ordinateur portable de Hunter a été révélé après l’avoir abandonné dans un atelier de réparation d’ordinateurs à Wilmington, Delaware, en avril 2019.

    Lors de la campagne électorale présidentielle de 2020, le New York Post a commencé à écrire à ce sujet après en avoir obtenu le contenu auprès de l’avocat de Trump, Rudy Giuliani .

    HISTOIRE CENSURÉE

    Twitter et Facebook ont ​​ensuite censuré l’histoire de manière controversée en limitant la possibilité de la partager, Twitter bloquant même la publication de son compte pendant deux semaines.

    L’ancien PDG de Twitter, Jack Dorsey, a admis plus tard que cette décision avait été une « erreur totale », tandis que le chef de Facebook, Mark Zuckerberg, a récemment déclaré au podcast de Joe Rogan que la décision était basée sur des avertissements du FBI concernant la désinformation russe.

    Une lettre signée par plus de 50 anciens hauts responsables du renseignement pendant les élections affirmait que les informations de l’ordinateur portable avaient « toutes les caractéristiques classiques d’une opération d’information russe ».

    Mais depuis lors, le contenu a été vérifié par plusieurs autres organes de presse, dont le New York Times et le Washington Post.

    Peut-être le plus flagrant de tous, le rapport Marco Polo semble inclure des preuves de la façon dont Hunter, 52 ans, le président Joe Biden, 79 ans, et son frère Jimmy, 73 ans, auraient profité à hauteur de 6,8 millions de dollars en proposant de devenir les leaders américains du groupe chinois. Initiative Ceinture et Route.

    Anciennement connue sous le nom de One Belt One Road, la stratégie est largement considérée comme la tentative de domination mondiale du dirigeant chinois Xi Jinping.

    LOBBYING « ILLÉGAL »

    Hunter aurait illégalement fait pression pour des individus de Chine, d’Ukraine, du Kazakhstan, de Roumanie, du Mexique et de Serbie en vertu de la loi sur l’enregistrement des agents étrangers, selon le rapport.

    Le dossier allègue également que Hunter a blanchi de l’argent après avoir été payé 1 million de dollars pour avoir représenté illégalement un homme qu’il a décrit comme « le f ***** g chef espion de la Chine » en envoyant l’argent à une société écran et à son oncle Jimmy.

    Le président Biden a insisté sur le fait qu’il ne savait rien des affaires commerciales de son fils.

    Mais le sénateur du GOP, Chuck Grassley, a déclaré lundi que de nouveaux documents de dénonciation révèlent que le président « était au courant des arrangements commerciaux de Hunter Biden et pourrait avoir été impliqué dans certains d’entre eux ».

    Écrivant au procureur général Merrick Garland, au directeur du FBI Christopher Wray et au procureur américain du Delaware David Weiss, Grassley a détaillé de nouvelles allégations selon lesquelles le FBI dispose de « preuves significatives, percutantes et volumineuses concernant la conduite criminelle potentielle de Hunter Biden et James Biden ».

    MODE DE VIE DÉBAUCHE

    En plus du lobbying illégal présumé de Hunter pour les gouvernements étrangers, le dossier Marco Polo comprend une représentation graphique de son style de vie débauché et de son penchant pour les drogues dures, les call-girls et la pornographie.

    Il documente la relation extrêmement toxique de Hunter avec sa belle-sœur devenue amante Hallie, avec qui Hunter a eu une relation après la mort de son frère Beau d’un cancer du cerveau en mai 2015.

    Le rapport détaille également les preuves liées à l’achat d’une arme à feu pour lesquelles les enquêteurs pensent avoir suffisamment de preuves pour l’inculper.

    Hunter fait l’objet d’une enquête fédérale pour délits fiscaux potentiels depuis 2018, l’enquête ayant ensuite été élargie pour inclure des violations potentielles des règles de lobbying et de blanchiment d’argent à l’étranger.

    Plus tôt ce mois-ci, le Washington Post a rapporté que les enquêteurs du FBI et de l’IRS pensaient avoir suffisamment de preuves pour l’accuser de délits fiscaux et de fausses déclarations liées à l’achat d’armes à feu.

    Hunter aurait menti sur un formulaire ATF lorsqu’il a acheté un revolver .38 à Wilmington, Delaware en octobre 2018 en affirmant qu’il n’était pas un consommateur de drogue illégale.

    FUMER LE CRACK

    Les photos trouvées sur l’ordinateur portable semblent montrer que dans les semaines précédant l’achat de l’arme, Hunter avait pris du crack.

    Il appartient maintenant au procureur américain du Delaware, qui a été nommé par l’ancien président Donald Trump, de savoir si Hunter sera inculpé.

    Depuis juillet, The Sun a révélé de nombreux cas de comportement débauché du fils du président trouvés sur l’ordinateur portable.

    Ils ont inclus des vidéos choquantes de Hunter fumant du crack dans une douche avec deux prostituées et alors qu’il était dans un réservoir à flotteur en cure de désintoxication payée après un don de 75 000 $ de son père.

    Le Sun a également révélé que Hunter avait qualifié sa belle-mère, la première dame Jill Biden , de « c *** égoïste idiot », a reçu un SMS déchirant de sa petite maman le suppliant de rencontrer leur fille un mois avant qu’il ne l’ait avec colère. retiré de la masse salariale de son entreprise et a eu une bagarre acharnée avec sa belle-sœur devenue amante Hallie à propos d’un crack trouvé caché derrière une photo de son défunt frère Beau.

    LIENS DE MAIDEUR

    Le Sun a également rapporté que Hunter avait utilisé ses liens avec la famille du gangster notoire Whitey Bulger pour menacer un trafiquant de drogue au sujet d’une commande de 1 200 $ qu’il avait passée pendant sa cure de désintoxication et avait proposé de présenter son père à un escroc présumé qu’il croyait être une princesse indonésienne.

    Hunter a également supplié un mendiant notoire qui est devenu l’un des criminels les plus recherchés du Maryland de lui envoyer du crack au légendaire hôtel Chateau Marmont à Los Angeles et a une fascination bizarre pour l’empereur mongol Gengis Khan.

    Des experts ont déclaré au Sun que le matériel compromettant trouvé sur l’ordinateur portable aurait pu être utilisé à des fins de chantage.

    L’expert en cybersécurité Campbell Murray, ancien responsable mondial de la cybersécurité pour BlackBerry, a déclaré: «Si ce matériel tombe entre les mains d’un acteur de l’État-nation, d’un service de renseignement étranger ou de toute personne souhaitant créer un effet de levier contre un parti ou un mouvement politique, cela serait une énorme carte à jouer pour eux.

    Le Sun a contacté un représentant de Hunter pour lui demander un commentaire.

  • L’Arabie Saoudite brandit la menace du djihad contre l’USA

    L’Arabie Saoudite brandit la menace du djihad contre l’USA

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    Le prince saoudien Saoud Al-Shaalan a lancé un message aux Américains voulant sanctionner l’Arabie Saoudite après la décision du royaume de réduire la production du pétrole au sein de l’OPEP+. Il a brandi la menace du djihad.

     » Toute personne qui essaie de défier l’existence de ce pays et ce royaume, nous tous nous sommes des projets de djihad et des martyrs. Ceci est mon message à tous ceux qui pensent qu’ils peuvent nous menacer », a déclaré Al Shaalan, chef tribal et petit-fils du roi Abdelaziz ben Abderrahmane al-Saoud.

    #Arabie_Saoudite #Etats_Unis #Pétrole #OPEP

  • Meurtre de Khashoggi : L’immunité pour MBS

    Meurtre de Khashoggi : L’immunité pour MBS

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    3 octobre (Reuters) – Les avocats du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, qui fait l’objet d’un procès américain pour le meurtre en 2018 du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, ont déclaré lundi devant un tribunal que la nomination du prince héritier au poste de Premier ministre la semaine dernière lui avait assuré l’immunité contre les poursuites.

    Khashoggi a été tué et démembré par des agents saoudiens au consulat saoudien à Istanbul lors d’une opération qui, selon les services de renseignement américains, a été ordonnée par le prince Mohammed, qui est le dirigeant de facto du royaume depuis plusieurs années.

    Le prince a nié avoir ordonné le meurtre de Khashoggi, mais a reconnu plus tard qu’il avait eu lieu « sous ma surveillance ».

    La semaine dernière, son père âgé, le roi Salmane , l’a nommé Premier ministre dans un décret royal qui, selon un responsable saoudien, était conforme aux responsabilités que le prince héritier exerçait déjà.

    « L’ordonnance royale ne laisse aucun doute sur le fait que le prince héritier a droit à l’immunité fondée sur le statut », ont déclaré les avocats du prince dans une requête demandant à un tribunal de district fédéral de Washington de rejeter l’affaire, citant d’autres cas où les États-Unis ont reconnu l’immunité pour un chef d’État étranger.

    Le président américain Joe Biden, qui a donné un coup de poing au prince héritier lors d’une visite en Arabie saoudite en juillet pour discuter de questions d’énergie et de sécurité, avait déclaré au prince Mohammed qu’il le considérait comme responsable du meurtre de Khashoggi.

    Il a déclaré que le prince Mohammed avait nié toute implication et affirmé que les personnes impliquées avaient été tenues responsables.

    Khashoggi, qui avait critiqué la politique du prince héritier dans les colonnes du Washington Post, s’était rendu au consulat saoudien à Istanbul pour obtenir les papiers dont il avait besoin pour épouser Hatice Cengiz, une citoyenne turque.

    Le procès a été déposé conjointement par Cengiz et un groupe de défense des droits de l’homme fondé par Khashoggi, et a demandé des dommages-intérêts non spécifiés contre le prince héritier, connu en Occident sous le nom de MbS. Il a également nommé plus de 20 autres Saoudiens comme co-accusés.

    Il a accusé MbS, ses coaccusés et d’autres personnes d’avoir comploté pour « faire taire définitivement M. Khashoggi » après avoir découvert qu’il prévoyait d’utiliser le groupe comme « une plate-forme pour épouser la réforme démocratique et promouvoir les droits de l’homme ».

    Le tribunal avait demandé au ministère américain de la Justice d’exprimer son point de vue sur l’immunité du prince Mohammed, fixant au 3 octobre la date limite pour une réponse.

    Après la nomination du prince au poste de Premier ministre la semaine dernière, le département a déclaré vendredi qu’il demandait une prolongation de 45 jours pour préparer sa réponse au tribunal « à la lumière de ces nouvelles circonstances ».

    Lundi, le juge de district américain John D. Bates a accordé la demande de prolongation, mais a déclaré qu’en l’absence de preuves convaincantes, ce serait la seule prolongation qu’il autoriserait.

    Les États-Unis devraient déposer toute déclaration d’intérêt au plus tard le 17 novembre, a déclaré Bates dans un document judiciaire.

    Reuters, 03/10/2022

    #Arabie_Saoudite #MBS #Khashoggi

  • Etats-Unis: L’Algérie ciblée par le lobby pro-marocain

    Etats-Unis: L’Algérie ciblée par le lobby pro-marocain

    Maroc, Algérie, Marco Rubio, Sénat américain, Russie, Ukraine, Etats-Unis,

    Faut-il prendre au sérieux ou classer dans la case du ridicule cette récente sortie du sénateur républicain Marco Rubio, qui a sommé Washington de prendre des sanctions contre l’Algérie, tout simplement parce que «l’Algérie achète des armes à Moscou». L’Algérie est ainsi jugée par ce sénateur coupable de renflouer les caisses de la Russie, dans des moments où les Occidentaux et les Américains cherchent à affaiblir Moscou depuis le lancement de son opération militaire spéciale en Ukraine, en lui imposant notamment des sanctions économiques, voire des sanctions tous azimuts, jamais engagées dans l’histoire contemporaine contre un quelconque pays.

    Dans ce contexte, il a dans une lettre adressée au Secrétaire d’Etat, Antony Blinken, exprimé «son inquiétude quant aux achats de matériel de défense en cours entre l’Algérie et la Russie».

    Dans une démocratie, la liberté de parler ou de tenter d’orienter la politique dans le sens d’une vision aussi mal inspirée soit-elle est garantie, mais pour faire dans la correction et ne pas afficher une position anti-algérienne, qu’on soupçonne commandée par des parties externes, le sénateur en question aurait été plus adroit s’il avait ajouté une longue liste de pays clients traditionnels de Moscou en matière d’achats d’armements russes, notamment. Pourquoi donc ne citer que l’Algérie dans cette lettre ? On voit bien que ce sénateur a bien choisi son moment, marqué par une accentuation des tentatives d’isolement de Moscou sur les plans économique et diplomatique.

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    #Algérie #Maroc #Etats_Unis #Maroc_Rubio #Sénat_Américain #Ukraine #Russie

  • Etats-Unis: L’Algérie ciblée par le lobby pro-marocain

    Etats-Unis: L’Algérie ciblée par le lobby pro-marocain

    Maroc, Algérie, Etats-Unis, Marco Rubio, Sénat américain, Ukraine, Russie,

    par Abdelkrim Zerzouri

    Faut-il prendre au sérieux ou classer dans la case du ridicule cette récente sortie du sénateur républicain Marco Rubio, qui a sommé Washington de prendre des sanctions contre l’Algérie, tout simplement parce que «l’Algérie achète des armes à Moscou». L’Algérie est ainsi jugée par ce sénateur coupable de renflouer les caisses de la Russie, dans des moments où les Occidentaux et les Américains cherchent à affaiblir Moscou depuis le lancement de son opération militaire spéciale en Ukraine, en lui imposant notamment des sanctions économiques, voire des sanctions tous azimuts, jamais engagées dans l’histoire contemporaine contre un quelconque pays.

    Dans ce contexte, il a dans une lettre adressée au Secrétaire d’Etat, Antony Blinken, exprimé «son inquiétude quant aux achats de matériel de défense en cours entre l’Algérie et la Russie».

    Dans une démocratie, la liberté de parler ou de tenter d’orienter la politique dans le sens d’une vision aussi mal inspirée soit-elle est garantie, mais pour faire dans la correction et ne pas afficher une position anti-algérienne, qu’on soupçonne commandée par des parties externes, le sénateur en question aurait été plus adroit s’il avait ajouté une longue liste de pays clients traditionnels de Moscou en matière d’achats d’armements russes, notamment. Pourquoi donc ne citer que l’Algérie dans cette lettre ? On voit bien que ce sénateur a bien choisi son moment, marqué par une accentuation des tentatives d’isolement de Moscou sur les plans économique et diplomatique.

    Les Etats-Unis ont bien tenté de rallier tous les pays du monde au point de vue partagé par les Occidentaux et les Américains à propos de la crise en Ukraine, mais ils n’ont rien pu faire contre les positions franches et déterminées qui ont été adoptées par les pays africains et arabes notamment, qui n’ont pas condamné la Russie à l’ONU et n’ont pas manifesté leur adhésion aux sanctions économiques décidées contre la Russie. C’est encore inimaginable dans l’actuel contexte de penser qu’une pareille initiative aboutisse à quelque chose de sérieux. Pour renforcer son aspect parodique, il faut juste voir combien l’Algérie est sollicitée en ces moments de toute part par les Européens pour son gaz, et saluée par tous pour sa politique de non-ingérence et de non-alignement, plaidant pour la paix dans le monde.

    Lors d’une récente rencontre en marge des travaux de la 77e session de l’Assemblée générale de l’ONU qui se tient à New York, M. Sergueï Lavrov a insisté auprès de M. Lamamra sur l’invitation adressée au président de la République Abdelmadjid Tebboune par son homologue russe, Vladimir Poutine, pour effectuer une visite officielle à Moscou. Pour dire que les relations entre Alger et Moscou sont hors de portée de ceux qui veulent régenter le monde selon leur goût.

    Le Quotidien d’Oran, 26/09/2022

    #Maroc #Algérie #Etats_Unis