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  • Espagne : Les importations de gaz bondissent de 27 % en juillet

    Espagne : Les importations de gaz bondissent de 27 % en juillet

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    8 septembre (Reuters) – Les importations de gaz de l’Espagne en juillet ont bondi de 27% par rapport à l’année précédente alors que les expéditions de gaz naturel liquéfié (GNL), principalement en provenance des États-Unis et de Russie, ont grimpé en flèche, selon des données gouvernementales publiées jeudi.

    L’Espagne a importé l’équivalent de 36 606 gigawattheures (GWh) de gaz naturel en juillet, a déclaré Cores, une branche du ministère de l’Énergie et de l’Environnement.

    Les expéditions de GNL ont plus que doublé et représentaient 72% des importations totales, tandis que les achats par pipelines, principalement depuis l’Algérie, ont chuté de 38%, a indiqué Cores dans le communiqué.

    La consommation de gaz en Espagne a augmenté au cours de l’été, plusieurs vagues de chaleur ayant stimulé la demande de climatisation et la sécheresse ayant freiné la production d’hydroélectricité.

    Le pays dépend des livraisons de GNL par voie maritime et d’une liaison par pipeline vers l’Algérie, qui est en conflit diplomatique avec l’Espagne au sujet du Sahara occidental.

    La crise énergétique en Europe s’est aggravée depuis que la Russie a interrompu son gazoduc Nord Stream 1 et que le président russe Vladimir Poutine a menacé de couper tous les approvisionnements en pétrole et en gaz si l’Europe imposait des plafonds de prix.

    Le mois dernier, les compagnies gazières espagnoles ont rempli le stockage à 80 % de leur capacité, selon l’opérateur de réseau Enagas.

    En juillet, le gaz russe représentait 14,5 % des importations espagnoles, deux fois plus qu’un an plus tôt, tandis que le gaz en provenance des États-Unis représentait 23 % des importations, contre 9,2 %.

    Les entreprises espagnoles ont augmenté leurs importations de GNL en provenance de Russie au cours de l’été, mais les livraisons annuelles resteront à environ 7% des importations comme d’habitude, a déclaré cette semaine la ministre de l’Énergie Teresa Ribera.

    L’Espagne a réexporté l’équivalent de 4 329 gigawattheures de gaz, principalement vers la France.

    Reuters, 08/09/2022

    #Espagne #Gaz #Importations

  • Risque de guerre énergétique mondiale

    Risque de guerre énergétique mondiale

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    Heureusement, les fanfaronnades inquiétantes sur la possibilité d’utiliser des armes nucléaires tactiques dans la guerre en Ukraine se sont apaisées, du moins pour le moment.

    Heureusement, les fanfaronnades inquiétantes sur la possibilité d’utiliser des armes nucléaires tactiques dans la guerre en Ukraine se sont apaisées, du moins pour le moment. Nous sommes confrontés à un conflit prolongé parce qu’il a déjà plus de six mois et qu’il faut au moins un autre moyen pour que les négociations de paix souhaitables arrivent à maturité. Ce ne sera pas – espérons-le – un conflit armé mondial comme en 1914 et 1940 mais une sorte de guerre mondiale de l’énergie dans laquelle nous entrons déjà. En tant que victimes privilégiées, dans le rude hiver qui s’annonce, les classes les plus défavorisées et les entreprises risquant de fermer en raison des prix insupportables de l’énergie sont esquissées.

    Dans une guerre conventionnelle, les jalons pertinents sont les bombardements massifs ou l’utilisation d’armes dévastatrices. Dans ce type de conflit, l’équivalent du bombardement des grandes villes est la fermeture par la Russie du gazoduc Nord Stream alléguant des fuites auxquelles personne ne croit ; ou une spirale accélérée des prix du pétrole, de l’électricité et du gaz qui déclenche l’inflation dans tous les pays… Les premières détonations se font déjà entendre. Ce n’est que le début.

    D’autres armes sensibles arriveront, selon la stratégie de Vladimir Poutine ; à savoir, des manifestations populaires appelant les gouvernements occidentaux à forcer Zelensky à admettre la perte d’une partie du territoire ukrainien à la table des négociations. Tout pour arrêter la torture au gaz russe.
    Dans cette guerre mondiale de l’énergie, la valeur de pays comme l’Algérie, pratiquement marginalisés jusqu’à il y a quelques mois, explose sur le marché boursier géostratégique. Aujourd’hui, Alger est un lieu de pèlerinage pour des dirigeants comme l’Italien Mario Draghi ou le Français Macron, désireux de s’assurer la manne gazière que l’Espagne monopolisait jusqu’alors. En raison de l’extension à l’Amérique des conséquences de cette guerre menée en Europe, les actions des sociétés d’armement montent, le prix du gaz liquéfié transporté vers l’Europe s’envole et la diplomatie de Washington relâche sa pression sur le régime américain Maduro parce que son pétrole est maintenant plus stratégique qu’avant.

    Au sein de l’Union européenne, les tensions se font sentir. La Commission veut des pouvoirs spéciaux en cas d’aggravation de la situation pour intervenir sur le marché de l’électricité et des produits essentiels. Tous les pays ne sont pas d’accord. La France continue de refuser un nouveau gazoduc pour traverser son pays de l’Espagne à l’Allemagne comme l’ont demandé il y a quelques jours le chancelier allemand Olaf Scholz et le président espagnol Pedro Sánchez. L’invitation inhabituelle de Scholz à Sánchez pour participer à une réunion stratégique de son gouvernement n’a de précédent que dans une invitation d’Ángela Merkel à Enmanuel Macron. Dans ce dossier énergétique, il y a un axe Berlin-Madrid-Lisbonne avec le soutien non dissimulé de Bruxelles, par la présidente Úrsula von der Leyen et avec Josep Borrell à la tête de la politique étrangère.

    La paix intérieure règne toujours dans l’Union européenne et les difficultés post-Brexit dissipent toute tentation de fuite. Mais les élections italiennes de ce mois-ci, qui pourraient porter au pouvoir l’extrême droite Giorgia Meloni, vont faire bouger les choses. En Italie, la sympathie pro-russe est perceptible, et Poutine pourrait trouver des alliés inattendus dans son défi énergétique.

    En Espagne, il faut revoir l’histoire récente et se demander quels ministres, et à qui ils ont servi, ont coupé court au développement phénoménal des énergies renouvelables dont même Obama a fait l’éloge. Nous serions désormais dans des conditions extraordinaires pour faire face à cette guerre énergétique mondiale qui nous menace.

    Manuel Campo Vidal, Journaliste

    La Comarca, 07/09/2022

    #Russie #Ukraine #Etats_Unis #Gaz #Nord_stream #Algérie

  • La Féderation de Russie et le retour d’une grande puissance

    La Féderation de Russie et le retour d’une grande puissance

    Russie, Occident, OTAN, Etats-Unis, Union Européenne, URSS, Union Soviétique, KOSOVO, Géorgie, Ossétie du Sud, Abkhazie, Libye, Syrie,

    Introduction

    Si aujourd’hui, il est convenu que la crise ukrainienne marque une nouvelle étape dans les relations entre la Russie d’un côté et les Etats unis et l’Union européenne de l’autre, il n’en demeure pas moins que Moscou a constamment cherché à retrouver son prestige de grande puissance internationale. Aujourd’hui, les observateurs internationaux sont unanimes sur fait que Moscou n’est plus disposée à se contenter d’un rôle secondaire sur la scène politique internationale.

    D’aucuns aiment à penser qu’il ne s’agit que d’un sursaut d’orgueil national éphémère, car la Russie ne possèderait plus les moyens de ses ambitions. D’autres estiment que, loin d’être un trouble fête, Moscou est en passe de redevenir un véritable poids lourd de la géopolitique avec lequel l’occident devra composer.

    De 1991 à 2000:

    La Russie se recherche

    1. Situation intérieure

    L’effondrement de l’URSS s’est accompagné de l’indépendance des 15 républiques qui constituaient l’union. La Russie a hérité de la majeure partie du territoire, de tout l’arsenal nucléaire, d’une grande partie des secteurs industriel et agricole et du siège de la défunte union au sein des instances internationales, y compris celui de membre permanent au Conseil de Sécurité. Mais Moscou a également hérité des passifs financiers et des dettes de l’ex URSS.

    Sous Boris Eltsine, le pays a connu une première décennie difficile, marquée par la montée des inégalités et du chômage. La corruption et les mafias se sont généralisées et les problèmes sociaux ont explosé.
    Le passage brutal à l’économie de marché, les privatisations massives peu transparentes, les crises politiques à répétition, les guerres médiatiques et une gestion hasardeuse des dépenses ayant conduit au krach boursier de 1998 ont caractérisé cette décennie.

    La quasi-débâcle de l’armée russe durant la première guerre de Tchétchénie (1994-1996) n’était pas pour rassurer sur l’image du pays.

    2. Relations extérieures

    La Russie a tenté, tant bien que mal, de maintenir une présence sur la scène internationale et de donner l’image d’un unificateur. La Communauté des Etats Indépendants (CEI) a été fondée entre la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie avant de s’élargir à huit autres anciennes républiques de l’ex-URSS.

    Toutefois, cherchant à arrimer la Russie au système économique mondiale, Boris Eltsine lance alors une stratégie de complaisance vis-à-vis des Etats unis et de l’occident (adhésion à la Banque mondiale et au FMI, coopération avec l’Otan, participation à la FORPRONU en ex-Yougoslavie, signature des accords de réduction des armes chimiques, renonciation à la parité stratégique avec les Etats-Unis, retrait militaire de Cuba etc.)

    Le 2ème mandat d’Eltsine commencé en 1996 est marqué par un sentiment de désillusion. Le Ministre des Affaires étrangères de l’époque, Evgueni Primakov était convaincu que la stratégie de complaisance n’apportait pas les résultats escomptés. Commence alors chez les dirigeants russes un repli sur les intérêts nationaux du pays et un rejet de l’unilatéralisme américain.

    La décision de l’OTAN d’intervenir militairement au Kosovo plonge les relations avec Washington dans une période de froid.

    De 2000 à 2008: La reprise économique et le regain de confiance

    L’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000 change complètement la donne. La nomination de plusieurs hauts responsables du KGB et de l’Armée à des postes au Kremlin assure au pays la stabilité politique. Le contrôle étatique dans l’économie se renforce, signe du retour d’un État fort. La croissance économique dépasse est située entre 6 et 8%, les ressources premières du pays, très abondantes, sont mieux utilisées et l’envolée des cours d’énergie permet un désendettement général1 de l’Etat russe et lui permet de diversifier son économie.

    En même temps, les motifs de tension entre la Russie et les Etats unis se multiplient. La prolongation de la présence militaire américaine en Asie centrale et le soutien actif aux révolutions en Ukraine et en Géorgie, avec l’arrivée au pouvoir de Tymochenko et Saakachvili, tous deux partisans d’un rapprochement avec l’occident, et de l’adhésion à l’Union européenne et à l’OTAN renforcent le sentiment à Moscou que Washington cherche à isoler la Russie.

    Ajouté à cela, les critiques américaines sur les questions de démocratie et droits de l’Homme en Russie, la reconnaissance par les Etats-Unis de l’indépendance du Kosovo, l’abrogation du traité ABM de 1972, l’envahissement unilatéral de l’Irak, l’installation de bases américaines en Roumanie et en Bulgarie, ou encore du projet d’installation d’éléments du système de défense anti-missile américain en Pologne2 et en République tchèque.

    Dans un discours prononcé à Munich, le 10 février 2007, Vladimir Poutine critique fortement l’«unilatéralisme américain », dénonce la volonté des Etats-Unis de construire de nouvelles démarcations en Europe et plaide pour un monde multipolaire.

    De 2008 à aujourd’hui : Le retour d’une puissance mondiale

    En janvier 2008, et au terme de deux mandats, Vladimir Poutine «confie» provisoirement la présidence à son homme de confiance, Dimitri Medvedev.

    Moins de deux mois plus tard, la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo constitue un tournant dans la politique étrangère de la Russie, dont le nouveau président énonce les 5 principes :

    a. La «primauté» du droit international ;

    b. La «multipolarité» du monde ;

    c. Le désir «d’éviter les conflits et l’isolement» ;

    d. La «défense de la vie et de la dignité des citoyens russes où qu’ils se trouvent ; protection des entrepreneurs à l’étranger» ;

    e. La reconnaissance par la Russie de «zones d’intérêts privilégiés».

    Ces principes consacrent et scellent la divergence avec la conception américaine de la géopolitique mondiale et jettent les fondements d’un retour avéré de la Russie comme grande puissance mondiale.

    1. Indépendance du Kosovo

    L’opposition à l’indépendance du Kosovo a permis à la Russie de renforcer son influence sur la scène des Balkans occidentaux, et notamment auprès de la Serbie.

    Pour Moscou, cette indépendance viole l’intégrité territoriale de la Serbie et constitue une révision dangereuse des frontières issues de la Seconde Guerre mondiale.

    La présence de fortes minorités albanaises en Macédoine et au Monténégro pourraient suivre l’exemple du Kosovo, ce qui risque de déstabiliser toute la région. Plus encore, Moscou évoque l’impact de ce précédent sur les « conflits gelés » notamment, la Transnistrie en Moldavie, ou l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud en Géorgie.

    2. La Géorgie, l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie

    Soutenue par les Etats unis et l’Union européenne, le Président géorgien, Saakashvili entendait suivre l’exemple des républiques baltes et rejoindre l’UE et l’OTAN. Pour la Moscou, il était hors de question que ces institutions, fondées durant la guerre froide, ne s’installent au Caucase. Par ailleurs, la Géorgie et ses infrastructures étaient trop importantes dans l’équation géopolitique énergétique russe, notamment pour l’acheminement vers l’Europe du pétrole et gaz de la mer caspienne.

    Moscou ne pouvait donc pas trouver meilleure opportunité que la Géorgie pour réaffirmer sa puissance recréée. En effet, la Russie a défié l’OTAN en toute impunité et la Géorgie, qui comptait sur un soutien ferme de l’Occident, s’est retrouvée seule face aux troupes russes. Le message était désormais clair : dans la sphère d’influence de la Russie, s’allier à Washington ne peut garantir la sécurité.

    3. La question du nucléaire iranien

    L’Iran est un partenaire traditionnel et un voisin de la Russie. Les relations commerciales sont étroites et le volume des échanges ne cesse d’augmenter. Concernant le dossier nucléaire iranien, la position de la Russie peut être résumée ainsi :

    L’Iran a le droit à l’utilisation pacifique de l’énergie atomique

    La Russie continue à coopérer avec l’Iran dans le développement de son secteur de l’énergie nucléaire.

    La Russie est résolument opposée à toute possibilité d’une dimension militaire du programme nucléaire iranien.

    La Russie est convaincue qu’il n’y a pas d’alternative à une solution diplomatique négociée (donnant/donnant) ; soit un compromis.
    Moscou est en faveur de la présence des experts et observateurs de l’AIEA, même si, jusque là, ils n’ont trouvé aucune preuve d’activités nucléaires illégales.

    La Russie souligne l’importance de la reprise des négociations 5+1.
    La Russie soutient l’approche progressive où à chaque étape où Téhéran répond aux attentes de l’AIEA et de l’ONU, les sanctions doivent être atténuées.

    La Russie est contre toute tentative unilatérale hors du Conseil de sécurité des Nations Unies

    Il n’y a pas de solution militaire au problème.

    En 2010, la Russie a difficilement accepté de voter en faveur de la Résolution 1929 imposant plus de sanctions à l’encontre de l’Iran. En effet, Moscou s’est vue obligée d’annuler une importante commande de missiles S-300, ce qui a jeté un coup de froid sur ses relations avec Téhéran.

    Avec la crise ukrainienne en toile de fonds, les avis divergent sur l’avenir de la position russe concernant ce dossier. Pour certains, il y a au moins trois raisons pour que la Russie continue à coopérer avec l’occident sur le dossier nucléaire iranien:

    La Russie, tout comme les Etats unis, s’oppose à ce que l’Iran se dote de l’arme nucléaire.

    Le retrait de Moscou ouvrirait la voie à d’autres alternatives au processus diplomatique.

    Les relations économiques entre la Russie et l’Iran sont trop modestes et ne constituent pas un enjeu majeur pour la Russie.

    4. L’intervention internationale en Libye

    La Russie s’était abstenue lors du vote au Conseil de Sécurité pour imposer une zone d’exclusion aérienne en Libye, ce qui a permis à la résolution de passer. L’intervention militaire aérienne, deux jours plus tard, a créé un profond sentiment d’amertume chez les responsables russes pour qui, la Résolution n’autorise pas les frappes contre la Libye. Une polémique a même éclaté publiquement entre le président Dmitri Medvedev et le Premier ministre Vladimir Poutine.

    Désormais pour Moscou, la confiance n’est plus de mise.

    5. Le dossier syrien

    Depuis son indépendance, la Syrie a entretenu des relations étroites avec Moscou (l’URSS et plus tard, la Russie) qui est son premier fournisseur d’armes. Les exportations russes vers la Syrie dépassent le milliard de dollars et les investissements russes y sont estimés à 19 milliards de dollars.

    L’importance stratégique de la Syrie réside dans le fait qu’elle accueille la seule base navale russe en Méditerranée dans la ville de Tartous. Sur fond de détérioration des ses relations avec l’occident, depuis la guerre d’Ossétie du Sud en 2008, la Russie a décidé de renforcer sa présence en Méditerranée et obtient, contre l’annulation d’une partie de la dette syrienne, l’accord de Damas pour le développement et l’agrandissement de la base navale de Tartous, ce qu’elle entame depuis 2009.

    Par ailleurs, l’expérience libyenne a contribué à un raidissement de la position de la Russie devenue intransigeante sur le dossier syrien.
    En octobre 2011 et en février 2012, la Russie et la Chine opposent leur veto à deux reprises pour s’opposer à deux projets de Résolution du Conseil sécurité sur la Syrie.

    Ce « manque de flexibilité » de la part de Moscou conduit la communauté internationale à un sentiment d’impuissance. En effet, les Etats unis et l’UE sont incapables de déloger le régime Assad.

    6. La crise ukrainienne

    Tout comme dans le cas de la Géorgie, l’Ukraine s’est trop rapprochée de l’UE et de l’Otan. Or de tous les pays de la sphère d’influence de la Russie, l’Ukraine est de loin la plus importante. Elle abrite la base navale de Sébastopol (Crimée). Elle est une voie de transit hautement importante pour le gaz russe vers l’Europe occidentale, un grenier de blé en Europe. Une grande partie de sa population est russophone. L’Est et le Sud de l’Ukraine (partie la plus riche avec l’industrie et l’agriculture) sont largement acquis à la Russie.

    En conséquence, Moscou s’est vue obligée d’agir « par procuration » pour défendre ses intérêts et éviter une occidentalisation de l’Ukraine.
    Comble de cela, Moscou n’a pas eu recours à son armée pour redresser la situation, à l’exception de la Crimée où elle était de toutes les manières stationnée.

    L’Occident est en passe de comprendre qu’il ne peut gagner cette confrontation car la Russie ne peut pas la perdre.

    À ce stade, les options de Washington et de Bruxelles sont plutôt limitées. Ils ne peuvent pas affronter militairement la Russie, tandis que les sanctions économiques ne fonctionnent pas et que l’Europe, dont l’économie est convalescente, a besoin de pétrole et de gaz russes.
    En signant avec la Pékin «le contrat du siècle» d’une valeur de 400 milliards de dollars pour la livraison à la Chine de gaz naturel sur 30 ans, le président Poutine a réalisé ce que les dirigeants de l’Ouest craignaient: un pivot vers l’Extrême-Orient qui rend la Russie beaucoup moins vulnérable à toute éventuelle sanction de la part de Bruxelles.

    7. Autres éléments de puissance

    L’armée russe est une des plus puissantes au monde. Moscou a hérité de la totalité de l’arsenal de l’URSS.

    La Russie est le plus grand producteur de gaz naturel au monde. Elle en est également le plus grand fournisseur de l’Europe. Elle a su développer cet atout et le transformer en véritable levier géopolitique.

    Le Russie est très active dans le cadre de deux alliances militaires régionales destinées, entre autres à garder les États-Unis et l’OTAN loin de la région: l’Organisation de Coopération de Shanghai3 (OCS) et l’Organisation du Traité de Sécurité Collective4 (OTSC).  

    Source : Document confidentiel de la diplomatie marocaine

    #Russie #OTAN #Occident #URSS #Libye #Syrie #Kosovo #Serbie #Ukraine

  • Le Maroc, a-t-il livré à Trump des infos sur Macron?

    Le Maroc, a-t-il livré à Trump des infos sur Macron?

    Maroc, Etats-Unis, Donald Trump, Emmanuel Macron, vie sexuelle de Macron,

    Selon le site Rolling Stone, « Trump s’est vanté d’avoir des « renseignements » sur la vie sexuelle de Macron ». Ce genre d’informations sur la vie privée du président français ne peuvent être obtenu que grâce à des outils comme Pegaus et, fait connu de tous, tous les mouvements du Macron étaient suivis de près par les services secrets marocains. Les détails dans l’article de Rolling Stone.

    Trump s’est vanté d’avoir des « renseignements » sur la vie sexuelle de Macron
    Le FBI a saisi un document contenant des « informations » sur le président français lors de la descente de police à Mar-a-Lago, ce qui a poussé les autorités des deux pays à chercher des réponses.

    PAR ADAM RAWNSLEY, ASAWIN SUEBSAENG

    SUR LA LISTE DU FBI des documents saisis dans la propriété de Donald Trump à Mar-a-Lago, le point 1a est uniquement répertorié comme « info re : Président de la France ». Pour Trump, cela a été un sujet d’intérêt intense – et de pacotille – pendant des années.

    Plus précisément, Trump s’est vanté auprès de certains de ses plus proches collaborateurs – pendant et après son passage à la Maison Blanche – de connaître des détails illicites sur la vie amoureuse du président français Emmanuel Macron, expliquent deux personnes au courant de l’affaire à Rolling Stone. L’ancien président a même affirmé qu’il avait appris certains de ces détails grâce à des « renseignements » qu’il avait vus ou sur lesquels il avait été briefé, disent ces sources.

    Il n’est pas clair si le document relatif à Macron que le FBI a saisi lors de la descente de police avait quelque chose à voir avec la vie privée du président français. On ne sait pas non plus si les informations sur Macron saisies à Mar-a-Lago sont issues de la collecte de renseignements américains ou même classifiées.

    Mais la simple révélation de son existence a déclenché une panique transatlantique, selon deux autres sources familières de la situation. Et le fait que Trump ait déjà parlé des manières prétendument « coquines » de Macron que « peu de gens connaissent » n’a fait qu’intensifier ces inquiétudes. Les responsables français et américains ont cherché à savoir précisément ce que Trump avait sur Macron et le gouvernement français, et si certains de ces éléments étaient de nature sensible, ont indiqué les sources. Les responsables des deux pays voulaient savoir si cette découverte représentait une sorte de violation de la sécurité nationale ou s’il s’agissait d’un souvenir frivole mais volé.

    Un porte-parole de l’ambassade de France a déclaré à Rolling Stone que leur enquête n’incluait pas de demander à l’administration Biden des informations sur les documents retrouvés à Mar-a-Lago.

    Selon les sources, dans ses réflexions sur les indiscrétions présumées de M. Macron, M. Trump a été avare de détails et de précisions. Et en tant que colporteur de ragots notoire depuis des décennies, il est difficile de savoir si ce qu’il dit est fondé sur la réalité. « Il est souvent », dit l’une des sources, « difficile de dire s’il raconte des conneries ou non ».

    Un porte-parole de Trump n’a pas répondu aux questions de Rolling Stone.

    La relation de M. Trump avec M. Macron a souvent été volatile, le président américain ayant un jour qualifié son homologue français de « mon gars » avant que les deux ne se brouillent pendant le mandat de M. Trump à la Maison Blanche.

    Ce dernier a d’abord manifesté son soutien à la rivale de Macron à la présidentielle de 2017, en invitant la nationaliste d’extrême droite Marine LePen à la Trump Tower et en la félicitant dans des interviews. Mais Macron a ignoré le flirt avec son rival et a invité Trump en tant qu’invité d’honneur à un défilé de la Bastille Day en 2017. Trump a été tellement impressionné par l’apparat militaire élaboré qu’il a demandé à avoir son propre défilé militaire.

    En 2019, les tensions entre les deux hommes et leurs visions du monde ont éclaté au grand jour. Après des différends entre les deux dirigeants sur l’Iran, la Syrie et l’OTAN, on a pu entendre Trump fustiger Macron comme un « emmerdeur » lors d’une réunion à la Maison Blanche des ambassadeurs internationaux aux Nations unies. L’ancienne secrétaire de presse de Trump à la Maison Blanche, Stephanie Grisham, a également écrit dans ses mémoires que Trump avait traité en privé Macron de « mauviette » et de « cent vingt livres de fureur ».

    Et le dernier incident n’est pas la première fois que Trump fait une fixation sur des ragots salaces concernant la vie privée de dirigeants étrangers, d’associés et de parasites.

    Alors que les rivaux républicains J.D. Vance et Josh Mandel se disputaient son soutien dans la primaire sénatoriale du parti républicain de l’Ohio, Trump a personnellement diffusé des rumeurs qu’il avait entendues sur la vie sexuelle de Mandel et a qualifié le candidat de « putain de bizarre ». Et la décision de Trump de soutenir Vance a été poussée par une rumeur que Trump a entendue de la part de la star de Fox News Tucker Carlson sur les habitudes sexuelles prétendument « chroniques » d’un éminent partisan de Mandel.

    Au cours de la campagne présidentielle de 2016, M. Trump s’est brièvement réfugié dans la « salle de crise » de sa campagne et a présenté à des membres du personnel de niveau intermédiaire des informations sur une paire d’animateurs de MSNBC qui n’avaient pas encore rendu publique leur idylle. « Vous savez, personne d’autre n’est au courant, mais je suis au courant du petit appartement de Joe et Mika dans l’Upper East Side », a-t-il dit, faisant référence aux animateurs de Morning Joe, Mika Brzezinski et Joe Scarborough, dont la relation de longue date allait bientôt devenir publique. « Un jour, je vous raconterai tout ça. » Trump ne connaissait même pas les noms de ces membres du personnel de campagne, mais il se sentait à l’aise pour leur raconter tout cela.

    Les fixations de Trump s’étendaient également aux familles des dirigeants étrangers. Grisham a écrit dans ses mémoires qu’après avoir vu le Premier ministre canadien Justin Trudeau à la télévision à bord d’Air Force One, Trump l’a un jour prise à part et a fait une affirmation grossière sur la vie sexuelle de la mère du Premier ministre canadien – une affirmation qui a laissé Grishham perplexe.

    Lors de ses conversations avec ses associés, M. Trump n’a pas expliqué comment les espions américains ont obtenu les supposées informations sur Macron qu’il prétend avoir vues. Mais la communauté du renseignement américaine est devenue beaucoup plus prudente en matière d’espionnage des alliés proches au cours de la dernière décennie.

    Les révélations sur les écoutes américaines de l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel ont incité l’administration Obama à restreindre sévèrement la collecte de renseignements sur les chefs d’État alliés. En vertu d’une directive de 2014 connue sous le nom de PPD-28, l’administration Obama a interdit les écoutes des dirigeants des « amis et alliés proches » en l’absence d’ »un objectif impérieux de sécurité nationale ». Après avoir réexaminé l’ordonnance en 2017, l’administration Trump a annoncé qu’elle continuerait à respecter les ordonnances de l’ère Obama.

    Néanmoins, les renseignements sur les alliés étrangers peuvent toujours être emportés dans la vaste collecte de secrets de la communauté du renseignement par des voies plus incidentes.

    « Alors que la PPD-28 a certainement limité le degré auquel les États-Unis collecteraient intentionnellement et directement des informations sur certains chefs d’État alliés, il existe des scénarios plausibles par lesquels des informations sur eux pourraient être glanées indirectement par le biais de collectes contre des adversaires et leurs réseaux, humains ou techniques », explique un ancien fonctionnaire de la Maison Blanche de Trump à Rolling Stone.

    #Maroc #Etats_Unis #Donald_Trump #Espionnage #Pegasus #Vie_sexuelle_de_Macron #Macron #documents_classifiés #Mar_a_lago

  • Secrets de Polichinelle !

    Secrets de Polichinelle !

    Etats-Unis, Donald Trump, Melania, Emmanuel Macron, documents confidentiels, FBI, Mar-a-Lago,

    La moumoute en l’air et pestant, Donald est dans tous ses états, il court farfouiller comme un forcené dans ses boites à la recherche de documents. Cela paraît important, voire vital. C’est un véritable capharnaüm. Dans l’une des boîtes, on trouve à la fois des documents estampillés confidentiel ou top secret avec ce qui est présenté comme des cadeaux ou encore des vêtements. D’autres boîtes jonchent le sol avec des dossiers étiquetés classifiés. Des boîtes de rangement dans lesquelles on retrouve pêle-mêle des documents classés top secret, avec des magazines ou des coupures de journaux, des documents gouvernementaux sans classification. C’est la foire.

    « Dis, Melania, tu n’as pas vu mon dossier, celui de Manu, des fois ? »

    « Non Moumoute man, regardes plutôt dans ta salle de bain, tu dois l’avoir pris avec toi en allant au coin, comme tu fais d’habitude avec le dossier sur le nucléaire ! Regarde dans le frigo, là où tu as mis tes chaussettes. Sinon, cherches dans le linge sale, il y a plein de dossiers. »

    « Shit, il ne faut surtout pas qu’il tombe entre les mains de ces fouilles m… du FBI. Ils vont croire, en lisant mes notes sur le « petit Emmanuel », que je lui livrais des secrets ».

    « Écoute, je te laisse avec tes nouveaux amis de l’immeuble Edgar Hoover, je vais me balader un peu dans New York. Si on t’embarque n’oublies pas de laisser les clés sous le pot de fleurs ». Aïe, aïe, aïe, il faut croire que l’homme qui voulait mettre dehors tous les Musulmans d’Amérique et qui a cru être « (…) le plus grand président que Dieu ait jamais créé » (Sic) est dans de sales draps. Le FBI le soupçonne d’avoir dissimulé des documents confidentiels et Melania, sa folie…des grandeurs.

    La Sentinelle, 04/09/2022

    #Etats_Unis #Donald_Trump #Macron #FBI

  • Immigration : le talon d’Achille du monde développé

    Immigration : le talon d’Achille du monde développé

    Occident, Europe, Etats-Unis, immigration, Syrie, subsahariens,

    Alberto Pelaez

    C’est toujours le même drame : l’immigration, l’immigré qui n’a d’autre choix que de chercher un monde meilleur ou, tout simplement, de ne pas perdre la vie dans les guerres absurdes des pays lointains où il vit.

    Dans le cas de l’Espagne, ils viennent de pays perdus en Afrique. Le Libéria, le Burkina Faso, la Guinée Conakry, le Niger, sont des pays où, bien qu’ils se portent bien, ils pourront sauver leur vie, oui, en combattant et en essayant de faire de la survie leur meilleur allié. C’est pourquoi ils échappent à tant de guerres et marchent pendant des mois ou des années à travers le désert du Sahara. Après beaucoup de souffrances, ils arrivent à Ceuta et Melilla, les deux villes espagnoles situées au Maroc. Là, une clôture de cinq mètres les attend avec des fils de fers qui agissent comme des barbelés pour leur arracher la peau et la laisser en lambeaux. Mais le monde développé ne comprend pas qu’une clôture ne représente aucun obstacle à tant de calamités qui se sont produites pendant des années.

    Cependant, l’arrivée de Subsahariens en Espagne a récemment diminué. Elle a baissé, mais elle ne s’est pas arrêtée parce que la faim n’arrête personne. Maintenant, l’immigration cherche d’autres lieux de pêche. Ils partent à la recherche d’autres forces dans les mondes de « l’abondance ». Beaucoup entrent par le pôle Nord gelé. Ils marchent et marchent, la plupart d’entre eux sont des Syriens. Ils parcourent toute la Russie jusqu’à la frontière avec la Norvège. Ils défient les moins vingt degrés pour pouvoir traverser jusqu’à Kirkenes, la première ville norvégienne qui borde la Russie et le pôle Nord. Il doit y avoir beaucoup d’envie de survivre pour pouvoir y arriver et vaincre la mort.

    Une autre des routes devenues à la mode est la Manche, une dangereuse traversée de près d’une centaine de kilomètres qui va de Calais en France à Douvres en Angleterre. Des milliers de personnes désespérées qui ne regardent qu’en avant la traversent en défiant la mort. Beaucoup d’entre eux se noient. D’autres à leur arrivée sont déportés. Il se trouve que la faim peut faire cela et bien plus encore.

    Jusqu’à fin juillet, cent cinquante-cinq mille personnes avaient traversé les frontières européennes, quatre-vingt-trois pour cent de plus qu’à la même période de 2021, et le volume le plus élevé des six derniers mois. Mais c’est aussi que les demandes d’asile ont augmenté de 90 % dans l’Union européenne.

    Les Afghans, les Syriens, les Vénézuéliens et les Ukrainiens sont ceux qui demandent le plus le statut de réfugié. Il n’est pas surprenant, avec leurs pays en guerre ou avec des dictatures impitoyables, qu’ils aient dû partir à la recherche d’un monde meilleur, bien que souvent ils ne le trouvent pas.

    Mais le monde est de plus en plus inégal, l’écart se creuse. Si nous continuons ainsi, le bloc entre les riches et les pauvres laissera des effets indésirables pour toute l’humanité.

    Nous n’avons pas d’autre choix que de chercher des formules politiques où l’équité prime. La question est de savoir si nous sommes prêts à faire des sacrifices pour que cela se produise réellement.

    MSN.COM, 05/09/2022

  • USA livre des systèmes de communications sophistiqués au Maroc

    USA livre des systèmes de communications sophistiqués au Maroc

    Maroc, Etats-Unis, armée, armes, équipements militaires, systèmes multifonctionnels de distribution d’informations tactiques interarmées, MIDS-JTRS,

    WASHINGTON, le 25 août 2022 – Le Département d’État a pris une décision approuvant une éventuelle vente militaire étrangère au gouvernement du Maroc d’équipements de commandement et de contrôle au sol et connexes pour un coût estimé à 141,1 millions de dollars. L’Agence de coopération en matière de sécurité pour la défense a délivré aujourd’hui la certification requise informant le Congrès de cette éventuelle vente.

    Le gouvernement du Maroc a demandé l’achat de six (6) systèmes multifonctionnels de distribution d’informations tactiques interarmées (MIDS-JTRS). Sont également inclus : Terminaux bande étroite/large bande KY-100M ; Appliques cryptographiques KIV-78 et KIV-77 ; Chargeur de clé simple AN / PYQ-10 (SKL); communications sécurisées supplémentaires, dispositifs cryptographiques et équipement de navigation de précision ; logiciels non classifiés et classifiés, support logiciel et équipement de support ; pièces de rechange et de réparation; équipement de soutien et de test ; publications et documentation technique; formation du personnel et équipement de formation; Ingénierie du gouvernement américain et des entrepreneurs ; services d’assistance technique et logistique; et d’autres éléments connexes de soutien logistique et de programme. Le coût total estimé est de 141,1 millions de dollars. Cette vente proposée soutiendra la politique étrangère et la sécurité nationale des États-Unis en aidant à améliorer la sécurité d’un Allié majeur non membre de l’OTAN qui continue d’être une force importante pour la stabilité politique et le progrès économique en Afrique du Nord.

    La vente proposée améliorera la capacité du Maroc à faire face aux menaces actuelles et futures en fournissant des services de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR) en temps opportun et en acquérant des cibles pour sa sécurité et sa défense. La capacité est un moyen de dissuasion face aux menaces régionales et de renforcer son autodéfense. Le Maroc a démontré son engagement à moderniser son armée et n’aura aucune difficulté à intégrer ces articles dans ses forces armées.

    La vente proposée de cet équipement et de ce soutien ne modifiera pas l’équilibre militaire de base dans la région.

    Les principaux contractants seront General Atomic Aeronautical Systems Inc., San Diego, CA ; Lockheed Martin Inc., Bethesda, MD ; Raytheon Inc., Waltham, MA ; et Leonardo SpA, Rome, Italie. L’acheteur demande généralement des compensations. Tout accord de compensation sera défini lors de négociations entre l’acheteur et l’entrepreneur.

    La mise en œuvre de cette vente proposée ne nécessitera pas l’affectation de représentants supplémentaires du gouvernement américain ou de l’entrepreneur au Maroc.

    Il n’y aura aucun impact négatif sur l’état de préparation de la défense américaine à la suite de cette vente proposée.

    Cet avis de vente potentielle est exigé par la loi. La description et la valeur en dollars correspondent à la quantité et à la valeur en dollars estimées les plus élevées en fonction des besoins initiaux. La valeur réelle en dollars sera inférieure en fonction des exigences finales, de l’autorisation budgétaire et des accords de vente signés, s’ils sont conclus.

    Toutes les questions concernant cette vente militaire étrangère proposée doivent être adressées au Bureau des affaires militaires politiques du Département d’État, Bureau des affaires du Congrès et publiques, pm-cpa@state.gov.

    DEFENSE SECURITY COOPERATION AGENCY, 25/08/2022

    #Maroc #Etats_Unis #MIDS_JTRS #Armes

  • New York, New York!

    New York, New York!

    Algérie, Etats-Unis, New York,

    Mon rêve en cette période de congé, c’est un un mois de vacances à New York. Je ne comprendrais pas sa langue, mais qu’importe, je me débrouillerais. Je rencontrerais certainement quelques francs qui m’aideraient. Je verrais et je sentirais son air, et c’est cela qui compte..

    Pourquoi New-York plutôt qu’ailleurs ?

    Et bien, parce que y aller, c’est comme aller aller à Kaboul. Mais dans le sens inverse. Non seulement de la géographie mais surtout de l’histoire. C’est faire un voyage dans l’espace-temps. Vers le passé ou vers le futur. C’est selon le rêve et les prédispositions de chacun.

    Pour un casanier comme moi, qui vit depuis longtemps enchaîné aux murs de sa caverne (la caverne c’est ma ville, c’est mon pays, c’est mon travail répétitif et éreintant, c’est mes habitudes devenues mécaniques) et qui ne voit plus que les ombres que reflète la lumière de son smartphone, de toutes les villes du monde, c’est New-York d’où vient la lumière la plus éblouissante. J’ai ce sentiment que par rapport à Kaboul, je vis dans mon coin le 21 siècle, mais que, par rapport à New-York, je vis le moyen age. C’est pourquoi j’aimerais faire ce saut ne serait-ce qu’un petit mois. Un mois à New-York, c’est moi dans le futur.

    Je connais pas mal de choses de cette grandes ville: de ses rues, de ses luxes ostentatoires et de ses misères profondes, de ses richesses absolues et de ses pauvretés extrêmes, de sa culture foisonnante et de ses idées qui envahissent le monde en véritables conquérants. Je connais tout ça, comme toute personne qui s’y intéresse, grâce à sa technologie et parce que la lumière qui émane de New-York et suffisamment forte pour atteindre les coins aussi reculés que le mien, et parce que la belle sait montrer et exporter à merveille se dont elle est fière.

    Voyager à New-York c’est aller s’abreuver à la source et voir les marionnettistes à l’œuvre. Ces marionnettistes qui vous donnent la chance de briser vos chaînes et qui vous parlent de la conquête de l’espace et des possibilités de coloniser Mars, de l’homme du future qui n’aura de l’homme que vous êtes que l’apparence, du Genre, du Wokisme, des bienfaits de l’aventure et de la libre entreprise…etc etc etc.

    Matériellement, je peux réaliser ce rêve. Il coûte très cher, mais une fois dans la vie pourquoi pas. Et tant pis si la faillite s’en suit. Elle passera. Mais New-York ne voudra pas de moi. New-York comme presque toutes les capitales du monde, à part Kaboul, Damas, Banjul, Nouakchott, Roseau, Port-au-Prince et Porto-Novo. C’est-à-dire des villes qui ne proposent rien d’autre qu’un voyage loin, très loin, dans le passé et ses misères.

    New-York ne voudra pas de moi et ce n’est pas de ma faute. Je ne suis ni un islamiste, ni un extrémiste, je n’ai agressé personne et je n’ai pas l’intention de le faire, je ne sais pas piloter un avion et je ne porte jamais un cutter sur moi. J’ai même un diplôme honorable et une carte professionnelle qui ne l’est pas moins, et je n’ai aucune animosité à l’égard de l’autre, quelques soient sa couleur, sa religion, sa race et ses idées.

    Mais je suis un Algérien.

    Je suis le fils d’un pays qui se trompe parfois, souvent même, sur ses choix relationnels et, à mon sens, sur ses amis. Un pays têtu, trop fier, un brin chicanier, toujours prisonnier d’une histoire, belle c’est vrai, mais c’est un histoire qui l’empêche de voir au-delà des traumatismes passés et qui, par ricochet, m’empêche d’aller danser sous la pluie de New-York, comme le fait un Qatari ou un Émirati qui n’ont aucun avantage sur moi à part ceux de la politique et de la géographie.

    Mekideche A.
    Bel-Abbès Info, 16 août 2022

    #Algérie #Etats_unis #New_york

  • Politique d’impasse à Washington

    Politique d’impasse à Washington

    Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Etats-Unis, Congrès américain,

    From: « L.A » onecasea@gmail.com
    Date: May 18, 2012 8:33:04 AM GMT
    To: elkhalfi2000@yahoo.fr
    Subject: Fwd: Politique d’Impasse a Washington(2)

    Salam Si Mustapha!
    Please make time to read this policy brief….I think Dr. saad may find it interesting, inshallah!!
    Ali

    ———- Forwarded message ———-
    From: L.A onecasea@gmail.com Date: 2012/2/7
    Subject: Politique d’Impasse a Washington(2)
    To: Mehdi BERRADI mberradi@gmail.com

    Dear Si Berradi,

    Pour la premiere fois depuis la défaite électorale de Novembre 2010, les Démocrates ont une chance de re-capturer le Congress des Etats Unis, Chambre et Senat, et de conserver la Maison Blanche…Le sondage
    réalise la semaine dernière et publié ce matin par le Washington Post/ABC News donne beaucoup d’espoir aux Démocrates:

    1) President Obama est soutenu par 50% des électeurs Américains, ses meilleurs résultats depuis la liquidation de Bin Laden en Avril dernier,

    2) Les candidats Democrates sont génériquement préferés aux candidats Republicains par une majorité des électeurs,

    3) la majorité des electeurs ont une opinion négative des Républicains et surtout de leur leadership au Congress,

    4) L’economie s’améliore et le taux de chomage est en baisse pour la première fois depuis 2007, et

    5) Le fundraising Démocratique est largement superieur à celui des Républicains.

    A tout cela s’ajoute une politique étrangère du Président Obama, largement approuvé par le plus grand nombre des Américains et qui n’a rien de Démocrate sauf sa propre affiliation au parti de John F. Kennedy. En bref, si les élections ont lieu cette semaine, les Démocrates seront victorieux par une grande marge!!!

    LES OPPORTUNITES DE L’IMPASSE:

    Au cours des annees électorales peu se passe a Washington qui exige des efforts exceptionnels ou des initiatives particulières…Tout le monde conserve leur energies pour les élections: présidentielle, sénatoriale et parlementaire. Le Président est rarement à Washington et les membres du Congress sont souvent dans leurs districts pour faire du findraising et du politicking…au Congress, ce sont les Membres partants du Congress et les staffers des autres qui gèrent la plus importante institution législative au monde!! Pour moi, c’est notre opportunité offerte par l’impasse politique et les priorités électorales pour promouvoir et protéger nos intérêts startégiques à Washington. Par des actions coordonnnées, bien elaborées et intelligement exécutés nous pouvons lancer les actions suivantes:

    1) Travailler avec un ou plusieurs Membres partants pour avancer notre agenda au Congress.

    2) Annuler, et éliminer l’Amendement Leahy qui impose des conditions sur une partie de notre aide militaire (S-1601)

    3) Sortir une résolution qui lie le financement Américain de la MINURSO à la résolution du conflit de Sahara sur la base du Plan de l’Autonomie.

    4) Sortir une résolution qui reconnait et soutient la transition démocratique au Maroc.

    A SUIVRE !

    Ali

    #Maroc #Etats_unis #Sahara_Occidental #Congress

  • Un accord Iran-USA: quels impacts sur la sphère énergétique?

    Un accord Iran-USA: quels impacts sur la sphère énergétique?

    Iran, Etats-Unis, énergie nucléaire, Pétrole,

    Selon un communiqué publié sur le site Internet du ministère iranien le 24 aout 2022, , la réponse américaine a été remise à l’Iran par l’intermédiaire de Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et coordinateur des pourparlers de Vienne Depuis 2021, l’Iran et les grandes puissances négocient à Vienne où selon certaines agences internationales (Reuters et AFP) un compromis «final» est en cours d’étude, où l’Union européenne la plus touchée par la crise ukrainienne dépendant à 40/47% du gaz russe, joue le rôle d’intermédiaire veillant à l’aboutissement des négociations.

    1.-Les négociations entre l’Iran et les grandes puissances lancées en avril 2021 à Vienne visent à ressusciter l’ accord international de 2015, connu sous son sigle anglais JCPOA, qui garantit le caractère civil du programme nucléaire de l’Iran. Le « texte final » proposé par l’UE permet le retour des Etats-Unis dans l’accord, dont ils s’étaient retirés unilatéralement en 2018, et la levée des sanctions américaines imposées à l’Iran, à condition que ce pays respecte ses engagements sur l’enrichissement et les autres activités nucléaires sensibles. Selon le monde.fr les « éléments de langage transmis de part et d’autre laissent augurer d’une réelle possibilité d’accord mais la prudence est de mise» .

    Pour sa part, l’Iran a soumis sa réponse écrite et juge un accord possible si les Etats-Unis réagissent avec réalisme et flexibilité selon l’agence officielle IRNA. La consommation mondiale de pétrole n’a cessé d’augmenter au cours des trois dernières décennies, pour atteindre 4,25 milliards de tonnes métriques en 2021. Sur une production mondiale en 2021 de 95,62 millions de barils de pétrole, la production de l’OPEP 10 a atteint 25,6 mb/j, celle des producteurs non OPEP 16,5 mb/j, et la production de l’OPEP+ devrait être de 42,1 mb/j .

    Rappelons que Iran, Venezuela et Libye ne sont pas soumis aux quotas décidés par l’OPEP, Actuellement trois pays produisent plus de 10 millions de barils jour à savoir les USA, la Russie et l’Arabie Saoudite . La production mondiale et la consommation mondiale ces dernières années du gaz traditionnel a évolué entre 3000 et 4000 milliards de mètres cubes gazeux et selon l’AIE et la demande mondiale de gaz devrait augmenter au total de 140 milliards de mètres cube (bcm) entre 2021 et 2025. Selon le rapport Statistical Review of World Energy 2021 de BP, publié le 8 juillet 2021, les réserves de gaz naturel dites « prouvées » dans le monde se chiffraient à 188,1 milliers de milliards de m3 à la fin de l’année 2020.

    2.-Malgré des sanctions sévères, pour une population de 87 millions d’habitants, étant une puissance régionale , la valeur du PIB en indice de pouvoir d’achat en 2021 s’élevait à 1436 milliards de dollars, l’Iran se classant ainsi au 20e rang mondial à cet égard et pour le produit intérieur brut en prix courants selon les prévisions du FMI pour 2022, le PIB de l’Iran est estimé à 652 milliards de dollars, Un chiffre qui permet au pays de grimper dans le classement des 30 nations qui produisent le plus de richesses. Les réserves prouvées de pétrole en Iran, selon son gouvernement, le classe au quatrième rang dans le monde avec environ 200 milliards de barils en 2020 , représentant environ 13 % des réserves totales de pétrole prouvées mondiales se situant en onshore sur le territoire iranien, ainsi qu’ offshore au sein des eaux territoriales dans le Golfe d’Oman .

    Les réserves prouvées de gaz naturel de l’Iran sont estimées par BP à 32 000 milliards de m3 fin 2019 (1 130,7 trillions US de pieds cubes), soit 131 années de production au rythme de 2019, ces réserves classant l’Iran au 2e rang mondial avec 16,1 % du total mondial, derrière la Russie (19,1 %) 45.000 milliards de mètres cubes gazeux et avant le Qatar environ 20.000 milliards de mètres cubes gazeux. De par sa position géostratégique l’Iran contrôle le détroit qui tient son nom de la petite île d’Ormuz située sur sa rive iranienne permettant le passage du golfe Persique au golfe d’Oman, puis à la mer d’Arabie et à l’océan Indien où avec Gibraltar, le Bosphore et Malacca (et le canal de Suez), c’est l’un des grands détroits de la planète.

    Environ un tiers des hydrocarbures transportés par tankers dans le monde et un quart du gaz naturel liquéfié (GNL) transporté par méthaniers y ont transité. Arrivé au pouvoir en août 2021, les actions du gouvernement du président Ebrahim Raïssi ont permis de revenir au niveau de capacité de production de 2018, un objectif selon les autorités iraniennes atteint, passant de 2,3 en février 2022 avec une prévision de 3,8 millions de barils par jour fin 2022.

    3.-En conclusion, il faudra être prudent quant à un éventuel accord (voir nos deux interviews à la télévision internationale ALG24 New‘s 04 et 20 août 2022) . Selon le ministre iranien de l’Energie, l’Iran est prêt à augmenter sa production de brut dès la levée des sanctions américaines pouvant selon son ministre de l’Energie tripler sa production la portant à 6,5 à 7,5 millions de barils jour si l’on prend la référence de février 2022 et ce sous réserve d’un retour à la croissance de l’économie mondiale et l’atténuation des tensions géostratégiques ( voir revue Poilitis El Moudjahid du 24 aout 2022 deux contributions du professeur Abderrahmane Mebtoul sur la nouvelle carte géostratégique mondiale 2022/2030) .

    L’on devra, tenir compte également de la résolution du conflit en Libye qui a 42 milliards de barils de pétrole de réserves et environ 1500 milliards de mètres cubes gazeux pour une population ne dépassant pas 7 millions d’habitants et le retour du Venezuela première réserve de pétrole au niveau mondial (pétrole lourd), cet accord aura un impact évident sur l’évolution du cours du pétrole et du gaz au niveau mondial.

    Professeur des universités, expert international Dr Abderrahmane MEBTOUL – ademmebtoul@gmail.com

    #Iran #Etats_Unis #Nucléaire #Pétrole