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  • Guerre des mots sans précédent entre Guterres et l’Ethiopie

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    NATIONS UNIES – Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, mène une bataille diplomatique sans précédent avec l’un des États membres de l’organisation mondiale : l’Éthiopie, un pays politiquement troublé qui a désespérément besoin d’une aide humanitaire internationale.

    La guerre des mots, dans une institution dans laquelle le secrétaire général est traditionnellement considéré comme subordonné aux 193 États membres, est si rare selon les normes onusiennes, obligeant Guterres à exercer son « droit de réponse » le 6. » Au Conseil de sécurité, le corps le plus puissant du corps.

    L’affrontement a éclaté lorsque le gouvernement éthiopien a décidé le 30 septembre de déclarer « personas non gratas (PNG) » sept responsables de l’ONU (Nations Unies), dont la plupart fournissaient une aide humanitaire, à qui il a donné 72 heures pour quitter le pays de la corne de l’Afrique.

    Dans un briefing sur l’exercice de son droit de réponse « que nous n’avons jamais vu au Conseil de sécurité », il lui a été posé la question suivante : « Est-ce une expression du niveau de votre mécontentement, en ce moment, envers l’ambassadeur ? d’Ethiopie ? « 

    « Il est de mon devoir de défendre l’honneur des Nations Unies », a répondu Guterres.

    Auparavant, lors de la session du Conseil de sécurité, il avait estimé que le gouvernement d’Addis-Abeba « n’a pas le droit d’expulser ces membres de l’ONU », parmi lesquels figurent les chefs de mission dans ce pays du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef ) et le Bureau des Nations unies pour la coordination de l’aide humanitaire (Ocha).

    Le secrétaire général a souligné que l’expulsion du personnel de l’ONU est « particulièrement préoccupante » car il existe « une immense crise humanitaire » dans le pays, que les agences de l’agence ont contribué à atténuer.

    Dans la diplomatie internationale, l’utilisation de la PNG repose sur le principe de réciprocité : « vous expulsez nos diplomates et nous expulsons les vôtres », comme cela était évident à l’époque de la guerre froide entre l’ONU et l’Union soviétique de l’époque.

    Des spécialistes ont rappelé que l’expulsion massive de diplomates est devenue une caractéristique de la guerre froide, lorsque les diplomates de l’Union soviétique et de ses alliés étaient souvent soupçonnés d’être des agents de renseignement et sommés de partir, généralement après un scandale d’espionnage.

    Inévitablement, les Russes et leurs alliés ont riposté et expulsé les diplomates occidentaux. La plus grande expulsion a eu lieu en 1971, lorsque le gouvernement conservateur britannique de l’époque a expulsé 90 des 550 membres de l’ambassade de l’Union soviétique à Londres et a empêché le retour de 15 autres diplomates.

    Mais l’ONU n’a pas de réciprocité diplomatique, et Guterres n’a pas non plus le pouvoir ou l’autorité d’expulser les diplomates éthiopiens de l’ONU ou de New York.

    Le gouvernement d’Addis-Abeba fait valoir que les sept responsables de l’ONU ont été expulsés du pays parce qu’ils « s’étaient ingérés dans les affaires intérieures de l’Éthiopie ».

    Mais à la date du vendredi 8, l’Éthiopie n’avait pas répondu à la demande du secrétaire général d’obtenir des preuves concrètes de l’expulsion.

    Guterres soutient également que le concept de persona non grata s’applique aux relations entre nations souveraines, et non aux relations entre l’ONU et ses États membres.

    Le représentant de l’Éthiopie auprès de l’organe, Taye Atske Selassie Amde, a déclaré que son pays n’avait aucune obligation légale de justifier ou d’expliquer ses décisions, et a énuméré les allégations de « faute » de la part de responsables de l’ONU.

    Le différend a apparemment été déclenché par le fait que l’ONU fournissait également une assistance humanitaire aux forces rebelles dans un pays où près de sept millions de personnes ont besoin d’une telle assistance.

    Le gouvernement d’Addis-Abeba fait face aux rebelles du Front populaire de libération du Tigré, dans cette région du nord du pays, qui a considérablement dévasté la région.

    Lorsqu’il fournit de la nourriture et des médicaments d’urgence, l’ONU affirme que sa distribution n’est pas guidée par la politique, mais par des facteurs humains, ils insistent sur l’organisme.

    Kul Gautam, ancien sous-secrétaire général de l’ONU et ancien directeur exécutif adjoint de l’UNICEF, a déclaré à IPS que « plusieurs représentants de l’UNICEF et de l’ONU ont été attaqués comme la PNG, mais jamais l’ONU n’a adopté une position publique aussi forte et catégorique que dans ce cas ».

    Dans le passé, a-t-il dit, les secrétaires généraux de l’organisme et les chefs d’agence ont protesté et condamné de telles expulsions, « mais je ne me souviens pas que l’ONU ait jamais remis en question le droit du gouvernement incriminé de déclarer le personnel international de l’ONU persona non grata ».

    Par conséquent, a-t-il analysé, ce fut une (agréable) surprise que dans le cas du personnel de l’ONU expulsé par le gouvernement éthiopien, le secrétaire général ait fait une déclaration publique audacieuse remettant en cause les actions et les déclarations du gouvernement éthiopien, à la fois dans les médias et dans le Conseil de sécurité.

    « J’espère et j’espère que le nouveau poste du secrétaire général a été soigneusement examiné et corroboré par le Bureau juridique de l’ONU et qu’il sera maintenu, si l’affaire est contestée devant la Cour internationale de justice », a déclaré Gautam.

    Dans le passé, a noté Gautam, le fait que le personnel des Nations Unies était accusé par des gouvernements autoritaires d’adopter une position de principe dans l’intérêt des Nations Unies ou des causes qu’ils servent (par exemple, l’intérêt supérieur de la population enfantine, dans le cas de l’Unicef), était souvent considéré comme « un insigne d’honneur » pour le ou les fonctionnaires impliqués.

    Après tout, a-t-il fait remarquer, le personnel de l’ONU prête allégeance à la Charte des Nations Unies qui parle de « Nous, les peuples des Nations Unies », et non « Nous, les gouvernements des Nations Unies ».

    Et il est spécifiquement interdit au personnel de l’ONU de recevoir des instructions de leurs gouvernements nationaux ou des gouvernements des pays hôtes, a-t-il soutenu.
    « Certains gouvernements préféreraient que l’ONU et ses agences leur envoient simplement un chèque dans le cadre de leur coopération. Mais l’Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que les conseils d’administration des agences, fonds et programmes des Nations Unies, attendent du personnel des Nations Unies sur le terrain qu’il surveille attentivement l’utilisation et l’efficacité de l’aide qu’ils fournissent », a-t-il déclaré.

    Gautam a conclu : « Espérons que la réponse réfléchie du Secrétaire général de l’ONU à l’action unilatérale du gouvernement éthiopien conduira à l’habilitation des responsables internationaux de l’ONU à mener leurs activités humanitaires et de développement sans crainte ni faveur au mieux. personnes à qui cette aide est destinée ».

    Thomas G. Weiss, professeur de sciences politiques et directeur émérite du Ralph Bunche Institute for International Studies au Graduate Center de la City University de New York, a déclaré à IPS que « de nombreux responsables de l’ONU ont été déclarés PNG par le pays dans lequel ils étaient destiné. Les secrétaires généraux se plaignent parfois et parfois ils se taisent ».

    Stephen Zunes, chroniqueur et analyste pour Foreign Policy in Focus, qui a beaucoup écrit sur la politique du Conseil de sécurité, a déclaré à IPS que « je ne me souviens d’aucune occasion précédente où un secrétaire général a exercé son droit de réponse ».

    Mais ce n’est en aucun cas la première fois que des responsables de l’ONU sont expulsés ou déclarés persona non grata, a-t-il déclaré.

    Récemment, le Maroc a expulsé la plupart des casques bleus de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), considérée comme un territoire occupé. Le gouvernement de Rabat a invoqué le statut de PNG pour l’envoyé personnel du secrétaire général, Christopher Ross.

    La différence, a souligné Zunes, est que dans le cas du Maroc et dans d’autres cas précédents, le gouvernement impliqué avait au moins un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU en tant qu’allié inconditionnel, ce qui limitait la capacité du secrétaire général à faire face aux eux de manière si décisive.

    « Cette action sans précédent à l’égard de l’Éthiopie peut être à la fois le reflet de l’isolement diplomatique relatif de l’Éthiopie et de la gravité de son action contre l’ONU », a déclaré Zunes, professeur de politique à l’Université de San Francisco et président de votre Middle Département d’études orientales.

    Gautam a assuré que l’actuel Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed Ali, lauréat du prix Nobel de la paix 2019, a profondément déçu la communauté internationale en commettant ou en consentant à de graves violations des droits humains contre la population d’une communauté ethnique minoritaire dans son propre pays. Un cas, a-t-il rappelé, similaire à celui d’Aung San Suu Kyi au Myanmar.

    Le fait que certains militants de la communauté ethnique aient également commis des atrocités ne justifie pas des actions dures et disproportionnées contre des civils innocents par le gouvernement d’un État démocratique qui devrait avoir un niveau d’exigence plus élevé, a-t-il soutenu.

    « Bien qu’il y ait eu plusieurs cas d’expulsion de fonctionnaires de l’ONU de divers pays par des gouvernements autoritaires, le fait que l’Éthiopie ait déclaré persona non grata sept fonctionnaires de l’ONU fournissant une aide humanitaire, sur des accusations apparemment fabriquées, est sans précédent », a déclaré Gautam.

    À son avis, la position prise par le Secrétaire général de l’ONU est également sans précédent, dont le porte-parole, Farhan Haq, a déclaré que « c’est la position juridique de longue date de l’Organisation de ne pas accepter l’application de la doctrine de persona non grata en ce qui concerne aux fonctionnaires des Nations Unies ».

    «Il s’agit d’une doctrine qui affecte les agents diplomatiques accrédités par un État auprès d’un autre État. L’application de cette doctrine aux fonctionnaires de l’ONU est contraire aux obligations découlant de la Charte des Nations Unies et aux privilèges et immunités accordés aux Nations Unies et à ses fonctionnaires », a-t-il déclaré.

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  • Point de presse quotidien de l’ONU: 29 juillet 2021

    Point de presse quotidien de l’ONU: 29 juillet 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par Mme Eri Kaneko, Porte-parole associée de M.  António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Éthiopie

    Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, a entamé aujourd’hui une mission de six jours en Éthiopie.

    M. Griffiths a déclaré qu’il était important pour lui d’effectuer sa première mission officielle dans ses nouvelles fonctions en Éthiopie, où les besoins humanitaires ont augmenté cette année en raison des conflits armés au Tigré et au Bīnshangul Gumuz, des violences intercommunautaires dans certaines parties des régions Afar, Somali et des nations, nationalités et peuples du sud, ainsi qu’en raison de la sécheresse dans les régions Somali, d’Oromia et de l’Afar.

    Il a indiqué que ces chocs s’ajoutent à des défis existants liés aux inondations, à l’infestation de criquets pèlerins, à une insécurité alimentaire chronique et à la pandémie de COVID-19.

    Au cours de son déplacement, M. Griffiths devrait rencontrer des responsables gouvernementaux de haut niveau et des représentants des communautés humanitaires et des donateurs. Il a déclaré qu’il attendait avec impatience de participer à des discussions constructives sur l’intensification de la réponse humanitaire à travers le pays.

    Il prévoit de se rendre au Tigré pour entendre les civils touchés par le conflit et constater de visu les défis auxquels sont confrontés les travailleurs humanitaires. Selon les estimations, 5,2 millions de personnes – soit environ 90% de la population – ont besoin d’une aide humanitaire dans la région du Tigré.

    M. Griffiths prévoit également de rencontrer les autorités régionales d’Amhara dans la ville de Bahir Dar.

    Déplacement de la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix

    La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, était en visite officielle à Addis-Abeba, en Éthiopie, du 25 au 27 juillet, où elle a rencontré la Présidente éthiopiennne, Mme Sahle Work Zewde. elles ont discuté des priorités de l’Éthiopie et de la manière dont l’ONU peut soutenir davantage les efforts visant à renforcer la participation à la vie publique de tous les Éthiopiens, y compris les femmes, les jeunes et la société civile.

    Elle a ensuite rencontré le Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères éthiopien, M. Demeke Mekonnen, et la Ministre de la paix, Mme Muferiat Kamil, lors de réunions distinctes au cours desquelles ils ont échangé leurs points de vue sur les mesures à prendre pour renforcer la stabilité et l’unité nationale de la région. Mme DiCarlo a également souligné l’appui de l’ONU en faveur d’une solution pacifique au conflit du Tigré.

    La Secrétaire générale adjointe a ensuite rencontré la Vice-Présidente de la Commission de l’Union africaine, Mme Monique Nsanzabaganwa, et le Commissaire de l’UA aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, M. Adeoye Bankole, pour discuter de la prévention des conflits et des efforts de paix, notamment de la participation des femmes et des jeunes à ces efforts.

    Le lendemain, mercredi 28 juillet, elle s’est rendue à Khartoum, au Soudan, où elle a rencontré le Premier Ministre, M. Abdalla Hamdok. Elle l’a félicité pour les récents progrès accomplis et l’a assuré que l’ONU et la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS) demeurent pleinement engagées à soutenir la transition soudanaise vers la démocratie, y compris l’achèvement et la mise en œuvre du processus de paix. Sa visite au Soudan s’achèvera le 31 juillet.

    Conseil de sécurité

    Ce matin, les membres du Conseil de sécurité ont voté pour prolonger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP) pour une nouvelle période de six mois.

    Les membres du Conseil de sécurité ont également voté en faveur de la prorogation du régime de sanctions en République centrafricaine.

    Mali

    La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) rapporte qu’hier, les Casques bleus ont repoussé deux attaques visant ses patrouilles. La première a eu lieu à Kidal. Un véhicule blindé a été endommagé mais aucune victime n’est à déplorer.

    La deuxième attaque s’est produite au nord de Douentza, dans la région de Mopti, dans une zone où les soldats de la paix avaient désamorcé un engin explosif improvisé plus tôt dans la journée.

    Au cours des trois dernières semaines, 15 attaques ont pris pour cible les Casques bleus au Mali, dont 11 impliquant des engins explosifs improvisés. Quinze membres du personnel de la MINUSMA ont été blessés lors de ces attaques, qui ont également causé d’importants dégâts matériels.

    Malgré ces défis, la Mission reste déterminée à s’acquitter de son mandat et a réitéré son soutien à la pleine mise en œuvre de l’Accord pour la paix.

    Bénin/COVID-19

    Lundi, le Bénin a reçu plus de 300 000 doses de vaccin par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. Ces vaccins seront utilisés dans 115 sites de vaccination à travers le pays.

    L’équipe de l’ONU, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Salvator Niyonzima, intensifie son soutien à la campagne de vaccination en cours. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appuie les autorités sanitaires dans la surveillance du virus, les enquêtes épidémiologiques, la gestion des cas, la communication des risques et l’engagement communautaire.

    De son côté, l’UNICEF travaille avec des partenaires pour transporter et distribuer les vaccins.

    L’ONU s’est efforcée de sensibiliser à la campagne de vaccination et diffuse des messages par SMS. Elle travaille également avec les autorités pour gérer les rumeurs et la désinformation.

    Éducation

    La Vice-Secrétaire générale, Mme Amina Mohammed, est intervenue par message vidéo, au nom du Secrétaire général, à l’occasion du Sommet mondial sur l’éducation. Elle a averti que nous sommes en plein milieu d’une crise de l’éducation.

    La pandémie de COVID-19 contribue déjà à une plus grande inégalité en matière d’éducation et à une augmentation du travail des enfants et du mariage des enfants, a-t-elle déclaré.

    Il y a un an, a-t-elle dit, plus de 90% des étudiants dans le monde –soit 1,6 milliard de jeunes– ne se rendaient pas à l’école. Quelque 156 millions de personnes sont encore touchées par les fermetures des établissements scolaires, tandis que près de 25 millions pourraient ne jamais regagner les bancs de l’école.

    La Vice-Secrétaire générale a souligné qu’une reprise efficace après la pandémie nécessite des investissements dans les enseignants, l’apprentissage numérique et des systèmes adaptés à l’avenir.

    Source

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  • Point de presse quotidien de l’ONU: 29 juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Déplacement du Secrétaire général

    Le Secrétaire général se rendra ce soir à Paris, où il participera au segment d’ouverture du Forum Génération Égalité convoqué par ONU-Femmes et coprésidé par la France et le Mexique.

    À cette occasion, le Secrétaire général soulignera l’impact disproportionné que la pandémie de COVID-19 a eu sur les femmes et les filles et la manière dont elle a accentué les grands déséquilibres de pouvoir et les échecs de l’ordre social qui finissent par nuire aux femmes.

    De passage à Paris, il devrait également rencontrer le Président Emmanuel Macron.

    Il se rendra ensuite à Valence, où il visitera la base logistique de l’ONU à l’occasion de son dixième anniversaire. Pendant son séjour à Valence, il rencontrera également des étudiants universitaires.

    Vendredi, le Secrétaire général sera à Madrid, où il rencontrera le Premier Ministre, M. Pedro Sánchez, et aura une audience avec Sa Majesté le roi Felipe VI. Il rencontrera également la Vice-Présidente à la transition écologique, Mme Teresa Ribera, et participera à une table ronde avec des entrepreneurs dans le domaine du climat.

    Budget

    La Cinquième Commission est parvenue, tard hier soir, à un accord sur les budgets du maintien de la paix et devrait approuver officiellement les résolutions sous peu. Celles-ci seront ensuite transmises à l’Assemblée générale pour adoption formelle.

    Sur la base de ce scénario, l’ONU disposera de l’autorisation de dépenser nécessaire à partir du 1er juillet sans avoir à procédé à aucun arrêt opérationnel, ce qui est une bonne nouvelle.

    La réduction des opérations aurait limité la capacité des missions à mettre en œuvre leurs mandats, y compris le soutien aux pays hôtes dans la riposte à la COVID-19, la protection des civils et d’autres activités critiques.

    Éthiopie

    Au Tigré, en Éthiopie, les conséquences et l’impact de la déclaration d’un cessez-le-feu immédiat restent flous.

    Les agences humanitaires font état d’une rupture, aujourd’hui, des services de télécommunications et d’Internet au Tigré. L’impact de la situation actuelle sur les opérations humanitaires reste donc inconnu pour le moment.

    Les opérations humanitaires ont été limitées ces derniers jours en raison de la poursuite des combats. L’ONU est prête à reprendre toutes les opérations, en attendant l’évaluation de la sécurité et de l’accès suite aux nouvelles conditions sur le terrain.

    Avec ses partenaires, l’ONU examine les options pour intensifier les opérations de secours humanitaire à la lumière des conclusions que procurera l’évaluation. L’ONU étudie également les routes d’approvisionnement vers le Tigré en consultation avec ses collègues de la sécurité et ses experts en logistique.

    L’ONU demeure dans le Tigré et prend des mesures pour sa population, mais a besoin d’accéder à des fournitures vitales qui ne sont actuellement pas disponibles. Le nombre de personnels reste pour le moment le même, car l’aéroport de Mekele est fermé et les routes ne sont pas ouvertes.

    Quant à la cessation des hostilités, le Secrétaire général s’est entretenu hier avec le Premier Ministre, M. Abiy Ahmed. Il a exprimé son espoir d’une cessation des hostilités.

    À ce stade, le Secrétaire général veut s’assurer que tous les acteurs et toutes les personnes impliquées s’engagent en faveur de la paix et d’une véritable cessation des hostilités. Cela, on l’espère, contribuera à améliorer l’accès humanitaire et l’assistance que l’ONU est en mesure de fournir.

    Il est très important que des mesures soient prises pour assurer l’unité par le dialogue politique et nous continuons bien entendu d’offrir le plein appui de l’ONU à cet égard.

    Myanmar

    Le personnel de l’ONU au Myanmar indique que sur la base des chiffres de la composante des droits humains du bureau, 5 202 personnes sont en détention en raison de leur opposition à la prise de contrôle militaire.

    Parmi elles, plus de 200 ont été soumises à des procédures judiciaires douteuses et condamnées en vertu de diverses lois sans procédure régulière, tandis que 26 personnes ont été condamnées à mort.

    Près de 2 000 personnes qui font l’objet d’un mandat d’arrêt se cachent actuellement. Des dizaines d’entre elles ont été jugées par contumace, certaines ayant été condamnées à la prison à vie, aux travaux forcés ou même à la peine capitale.

    L’équipe de pays de l’ONU signale que des informations indiquent que les forces de sécurité ont tué au moins 883 personnes non armées, dont au moins 40 qui seraient décédées en détention.

    L’équipe informe également que 60 enfants ont été tués depuis la prise du pouvoir par l’armée le 1er février. Au moins 59 attaques ont été perpétrées contre des hôpitaux et des agents de santé et au moins 163 contre des écoles et des enseignants.

    L’équipe de l’ONU au Myanmar continue de condamner fermement le recours généralisé à la force meurtrière et d’autres violations graves des droits humains. Elle souligne que l’usage excessif de la force par les forces de sécurité, notamment l’utilisation de balles réelles, doit cesser immédiatement. Elle est particulièrement préoccupée par les informations faisant état de l’utilisation d’artillerie lourde contre des civils.

    Mali

    Une autre sombre mise à jour sur les droits de l’homme au Mali: nos collègues de la composante Droits de l’homme de la mission de maintien de la paix sur le terrain, la MINUSMA, ont enregistré 617 violations des droits humains, dont 165 meurtres commis par des groupes armés, soit une augmentation de 37% par rapport aux six mois précédents. Un exemple frappant de la détérioration de la situation des droits de l’homme dans l’ensemble du pays est une forte augmentation des enlèvements, principalement par des groupes armés et des milices communautaires dans le centre du Mali.

    En outre, la Mission a enregistré une forte augmentation des violations commises par des acteurs étatiques au cours du premier semestre de 2021. Nos collègues ont enregistré 213 violations entre janvier et juin, contre 53 entre août et décembre de l’année dernière. Sur ce nombre, 155 violations ont été perpétrées par les Forces de défense et de sécurité maliennes, notamment des exécutions extrajudiciaires et arbitraires de 44 personnes.

    République démocratique du Congo

    Au cours du week-end, trois engins ont explosé à l’intérieur ou à proximité de lieux de culte dans la ville de Beni, en République démocratique du Congo. À la suite à ces explosions, les marchés, les écoles et les églises de la ville ont été fermés pendant 48 heures. Les explosions ont également entraîné des restrictions de mouvement pour les organisations humanitaires.

    La population du territoire de Beni souffre déjà gravement car elle est en situation d’insécurité alimentaire et se trouve dans la catégorie phase 3 du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire. Actuellement, le territoire de Beni compte près de 700 000 personnes déplacées et la ville de Beni en compte environ 57 000.

    Hier, la Chef de la mission de maintien de la paix de l’ONU dans le pays, Bintou Keïta, a condamné ces attaques qui, a-t-elle dit, visent à semer la terreur et la confusion au sein de la population civile. La Mission a réaffirmé sa volonté d’appuyer le Gouvernement et le peuple congolais dans les efforts qu’ils déploient pour sécuriser les populations civiles et neutraliser les groupes armés.

    Conseil de sécurité

    Lors du débat public du Conseil de sécurité sur la cybersécurité, ce matin, la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, a déclaré que, alors que les progrès des technologies numériques continuent de révolutionner la vie humaine, nous avons également constaté une augmentation spectaculaire de la fréquence des incidents malveillants, allant de la désinformation à la perturbation des réseaux informatiques. Elle a déclaré que l’ampleur et l’omniprésence de la « cyberinsécurité » sont maintenant reconnues comme une préoccupation majeure.

    La difficulté à la fois politique et technique d’attribuer la responsabilité des cyberattaques pourrait avoir des conséquences importantes, a-t-elle ajouté, citant notamment de possibles réponses armées involontaires et escalades.

    Mme Nakamitsu a déclaré que l’ONU était prête à soutenir les États, ainsi que d’autres parties prenantes, pour promouvoir un environnement pacifique des technologies de l’information et des télécommunications. Compte tenu de ces implications pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, qui résultent des cybermenaces, l’engagement du Conseil de sécurité est primordial, a-t-elle conclu.

    Darfour

    Au Soudan, l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) achèvera son retrait demain. Comme vous vous en souviendrez, le Conseil de sécurité a mis fin au mandat de la Mission l’année dernière. Le Sous-Secrétaire général, M’Baye Babacar Cissé, a supervisé le retrait.

    Au cours des quatre derniers mois, la Mission a remis 14 sites d’opérations au Gouvernement, qui s’est engagé à les utiliser pour les soins de santé, l’éducation et d’autres services sociaux tels que la formation professionnelle. La Mission a travaillé avec les collectivités et a identifié des moyens de répondre à leurs besoins, notamment en fournissant du matériel de traitement de l’eau, des générateurs et autres fournitures. Il incombe au Gouvernement central d’assurer la sécurité et la protection des sites, tandis que les gouvernements des États du Darfour restent responsables de veiller à ce que les installations soient utilisées comme prévu.

    Cette mission a été l’une des plus grandes opérations de maintien de la paix de l’histoire des Nations Unies. Au cours de son mandat qui a duré 13 ans, l’Opération a compté plus de 100 000 soldats et policiers de maintien de la paix issus de dizaines de pays. Au plus fort de son déploiement en 2011, elle comptait près de 23 000 soldats et policiers.

    Point de presse quotidien hybride et invités de demain

    Demain, à 9 heures, le Représentant permanent de la Fédération de Russie auprès des Nations Unies, l’Ambassadeur Vassily Nebenzia, donnera une conférence de presse.

    À midi, je serai accompagné du Secrétaire général adjoint à la lutte contre le terrorisme, Vladimir Voronkov, dans cette salle. Il vous donnera des informations sur la Conférence de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme, qui se tient cette semaine.

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  • Point de presse quotidien de l’ONU: 02 juin 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 02 juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Secrétaire général/Énergie propre

    Ce matin, le Secrétaire général a prononcé une allocution par vidéo lors de la réunion ministérielle sur l’énergie propre, qui se déroule aujourd’hui à Santiago, au Chili.

    Il a souligné le rôle crucial du secteur de l’énergie pour réduire les émissions mondiales de 25% par rapport aux niveaux de 2010 et pour atteindre zéro émissions nettes d’ici à 2050.

    Le Secrétaire général a indiqué que l’élimination progressive du charbon est l’étape la plus importante pour se conformer à l’objectif de 1,5 degré de l’Accord de Paris.

    Les pays doivent transférer les subventions des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables, a-t-il dit, ajoutant que les systèmes électriques à zéro émissions nettes doivent devenir la norme dans les économies avancées d’ici à 2035 et dans le monde entier d’ici à 2040.

    Le Secrétaire général a déclaré que chaque secteur -y compris la sidérurgie, le ciment et le transport maritime- doit avoir un plan d’action pour être à énergie nulle d’ici à 2050.

    Il a également signalé que si le secteur du transport maritime était un pays, il serait le sixième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde.

    Changements climatiques

    L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié aujourd’hui une étude scientifique qui indique qu’en raison de l’impact des changements climatiques, les organismes nuisibles aux végétaux qui ravagent des cultures économiquement importantes deviennent de plus en plus destructeurs. Ils constituent également une menace croissante pour la sécurité alimentaire et l’environnement.

    Liban

    Le Secrétaire général est conscient et profondément préoccupé par les difficultés financières que connaît le Tribunal spécial pour le Liban.

    Il s’est activement engagé dans les efforts visant à obtenir des fonds supplémentaires pour le Tribunal, en lançant un appel direct aux États Membres et à la communauté internationale, ainsi qu’en sollicitant une aide financière d’urgence de l’Assemblée générale, qui a été fournie plus tôt cette année.

    Le Secrétaire général continue de lancer un appel urgent aux États Membres et à la communauté internationale pour des contributions volontaires afin d’obtenir les fonds nécessaires pour appuyer les procédures judiciaires indépendantes qui demeurent devant le Tribunal.

    Il note également que le soutien financier continu de la communauté internationale est essentiel pour garantir la justice pour les victimes au Liban.

    Yémen

    Suite à une question posée au sujet de la déclaration faite par Ansar Allah concernant l’implication de l’ONU dans la tentative de sécuriser le pétrolier Safer, qui est au large des côtes du Yémen, le porte-parole a affirmé que ladite déclaration est « clairement décevante ».

    Elle semblerait confirmer qu’Ansar Allah n’est pas prêt à fournir les assurances dont l’ONU a besoin pour déployer une mission sur le pétrolier Safer. Cette mission cherche depuis des années à effectuer une évaluation et un éventuel entretien léger sur ce pétrolier qui détient environ 1,1 million de barils de pétrole.

    Les houthistes continuent de se concentrer sur l’entretien complet du navire. Mais l’ONU a expliqué à maintes reprises que cela ne peut être entrepris sans avoir une évaluation impartiale en main. Le pétrolier est un site dangereux, et il faut comprendre exactement à quoi on a affaire avant d’entreprendre des travaux majeurs.

    L’ONU a eu des discussions très intenses à ce sujet avec Ansar Allah au cours des 10 derniers jours pour essayer de combler les lacunes dans les objectifs et les compréhensions. Nous avons également vu un engagement direct des États Membres pour essayer de débloquer des choses, ce qui a été utile. Mais nous n’en sommes pas encore là, ce qui est bien dommage, a ajouté le porte-parole.

    Le Conseil de sécurité doit se réunir pour discuter du pétrolier Safer demain, suite à quoi plus d’informations devraient être disponibles.

    République centrafricaine

    Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, est arrivé à Bangui dans le cadre de la visite d’une délégation de haut niveau qui comprend l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), ainsi que l’Union européenne. Ils seront dans le pays pour les quatre prochains jours, dans le cadre de consultations régulières entre les quatre organisations et les autorités centrafricaines sur le processus de paix.

    S’adressant à la presse à l’aéroport, les membres de la mission ont réitéré leur engagement à promouvoir un dialogue inclusif et une véritable réconciliation.

    Pour sa part, M. Lacroix a souligné la nécessité de travailler ensemble pour parvenir à une paix durable qui permettra aux Centrafricains de connaître enfin la stabilité et la sécurité.

    La délégation s’entretiendra avec le Président, M. Faustin Touadéra, le Président de l’Assemblée nationale, M. Mathieu Sarandji, ainsi qu’avec des représentants de partis politiques. Ils rencontreront également des membres de la société civile, y compris des organisations de femmes, et devraient terminer leur visite par une conférence de presse, le 5 juin.

    Libye

    Le Secrétaire général s’adressera à la Conférence de Berlin sur la Libye, le 23 juin, par visioconférence. Son Envoyé spécial pour la Libye et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), M. Ján Kubiš, y participera en personne.

    Cette Conférence sera une occasion importante de rassembler la communauté internationale pour faire le point sur la situation actuelle en Libye et offrir un soutien aux Libyens dans la préparation des élections nationales qui sont prévues le 24 décembre de cette année. Le retrait des forces étrangères et des mercenaires du pays, ainsi que les mesures visant à appuyer la réunification des principales institutions libyennes, seront un des points de mire de la conférence.

    République démocratique du Congo

    Dans une déclaration publiée en fin de journée hier, le Secrétaire général a fermement condamné les attaques menées hier par des membres présumés des Forces démocratiques alliées (ADF) dans l’est de la République démocratique du Congo. Ces attaques, qui ont visé des camps de personnes déplacées près des villes de Boga, dans le territoire d’Irumu, dans la province d’Ituri, et de Tchabi, dans la province du Nord-Kivu, ont fait au moins 55 morts et de nombreux blessés parmi les civils.

    Une force d’intervention rapide de la mission des Nations Unies dans le pays, la MONUSCO, a été déployée dans les zones touchées, tandis que des Casques bleus ont aidé les blessés, notamment par des évacuations médicales.

    Les Nations Unies, par le biais de sa Représentante spéciale en République démocratique du Congo, continueront à accompagner le Gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans l’est du pays.

    Éthiopie

    Les agences humanitaires indiquent que la situation sécuritaire dans la région du Tigré reste très complexe dans son ensemble. Alors que les hostilités ont en grande partie cessé, depuis mars, dans les régions frontalières avec l’Érythrée, des zones du nord-ouest aux zones orientales, l’accès à ces zones est souvent refusé.

    La violence et les attaques contre les civils, y compris les travailleurs humanitaires, se poursuivent. Vendredi dernier, un travailleur humanitaire travaillant avec une ONG a été tué lors d’un échange de tirs au cours d’une attaque à l’extérieur d’un bâtiment du Gouvernement dans la ville d’Adigrat, située dans la zone orientale du Tigré. Depuis le début du conflit, neuf travailleurs humanitaires ont été tués au Tigré, tous de nationalité éthiopienne.

    Les agences humanitaires indiquent également que les niveaux d’insécurité alimentaire et de malnutrition restent alarmants. Les établissements de santé continuent de recevoir et de traiter des victimes de violences sexistes dans toute la région, avec 1 288 cas officiels signalés entre février et avril.

    Du 27 mars au 31 mai, les agences de l’ONU et leurs partenaires ont apporté une aide alimentaire à plus de 2,8 millions de personnes sur les 5,2 millions ciblés. À ce jour, environ 430 000 personnes, soit seulement 15% des trois millions de personnes ciblées, ont reçu des abris d’urgence et des articles non alimentaires.

    L’ONU et ses partenaires humanitaires intensifient progressivement la réponse mais ne suivent pas encore le rythme des besoins croissants. Cela est dû à une combinaison de plusieurs facteurs, notamment les contraintes d’accès, l’insuffisance des capacités de communication, des obstacles bureaucratiques et, comme toujours, un manque de financement.

    Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, informera prochainement le Conseil de sécurité au sujet du Tigré.

    Afrique de l’Ouest

    Suite à sa nomination en tant que Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mahamat Saleh Annadif a entamé sa première tournée officielle dans la région.

    Il est aujourd’hui en Guinée-Bissau pour participer à une série de rencontres. Plus tôt cette semaine, il était au Ghana, où il a rencontré le Président Nana Akufo-Addo. Les deux hommes ont discuté de plusieurs questions liées à la paix et à la sécurité dans la région, notamment des menaces continues du terrorisme et de la sécurité maritime, ainsi que des moyens de renforcer le partenariat entre l’ONU et le Ghana.

    Dans les prochains jours, M. Annadif se rendra également en Gambie, en Guinée, à Cabo Verde, au Niger, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Nigéria.

    Afghanistan

    En Afghanistan, des combats intenses et des frappes aériennes se poursuivent depuis la semaine dernière, affectant presque tous les districts de la province de Laghman. D’après les agences humanitaires, des informations indiquent également que les combats s’étendent à de nouvelles zones dans les provinces voisines du Nuristan et de Nangarhâr.

    Selon les mêmes sources, les combats et les affrontements armés ont en outre contraint plus de 10 500 hommes, femmes et enfants à fuir leurs maisons dans différentes parties du district d’Imam-Sahib, dans la province de Kondôz. Des maisons et des terres agricoles auraient été gravement endommagées en raison de l’utilisation de l’artillerie et des frappes aériennes.

    Les équipes d’évaluation de l’ONU et des partenaires humanitaires s’efforcent de confirmer l’impact de la situation dans les provinces touchées. Des réponses humanitaires ont débuté à Laghman et Kondôz.

    En 2021, près de 116 000 personnes ont été déplacées par le conflit en Afghanistan, tandis que près de cinq millions de personnes sont toujours en situation de déplacement prolongé depuis 2012. L’ONU exhorte les parties au conflit, en vertu du droit international humanitaire, à mieux protéger les civils et les infrastructures civiles, y compris les écoles et les hôpitaux, qui sont malheureusement trop souvent ciblés.

    Un financement urgent est nécessaire pour le Plan de réponse humanitaire pour l’Afghanistan, lequel nécessite 1,3 milliard de dollars pour aider 15,7 millions de personnes. Seulement 172 millions de dollars ont été reçus à ce jour.

    Myanmar

    Au Myanmar où les écoles ont rouvert, le personnel de l’ONU sur le terrain a averti aujourd’hui que les attaques contre les écoles et les établissements d’enseignement se poursuivaient.

    L’UNICEF au Myanmar affirme qu’au moins 54 attaques contre des écoles et le personnel scolaire ont été signalées depuis la prise de pouvoir par les militaires le 1erfévrier. La plupart de ces attaques ont eu lieu en mai. Il y a eu environ 141 incidents où l’armée a utilisé des établissements d’enseignement à ses propres fins.

    L’UNICEF a souligné que la violence à l’intérieur et autour des écoles n’est jamais acceptable. De même, les attaques contre les lieux d’apprentissage et le personnel éducatif, et l’occupation des établissements scolaires sont des violations des droits de l’enfant.

    Les agences humanitaires au Myanmar se disent alarmés par l’augmentation des informations faisant état de déplacements internes suite à l’intensification des combats dans certaines parties du pays.

    Quelque 188 000 personnes ont été déplacées dans le nord-est du pays, ainsi qu’au sud-est et à l’ouest, depuis le début de l’année. La plupart de ces déplacements ont eu lieu depuis le 1er février et le coup d’État.

    Les besoins humanitaires résultant de cette vague de déplacements s’ajoutent aux besoins du million de personnes qui avaient déjà besoin d’aide avant la prise de pouvoir des militaires.

    Sri Lanka

    Au Sri Lanka, l’équipe de pays de l’ONU soutient le Gouvernement alors que le pays fait face à l’une de ses pires catastrophes environnementales après qu’un cargo transportant des produits chimiques a pris feu au large de ses côtes le 21 mai dernier.

    Parmi les milliers de conteneurs du cargo, plus de 80 contenaient des matières dangereuses, dont 25 tonnes d’acide nitrique.

    Dans le cadre des efforts de préparation et d’intervention en cas d’urgence, le Programme alimentaire mondial (PAM) a collaboré avec l’autorité de protection de l’environnement du Sri Lanka pour mettre en place une équipe de gestion des incidents, avec une planification d’urgence en cas de déversement d’hydrocarbures et des exercices de simulation.

    L’équipe de l’ONU est prête à redoubler d’efforts si les autorités le lui demandent.

    Emploi et perspectives sociales dans le monde

    L’Organisation internationale du Travail (OIT) a publié un rapport qui laisse apparaître que la crise du marché du travail créée par la COVID-19 est loin d’être terminée. Le rapport « Emploi et questions sociales dans le monde: Tendances 2021 » montre en effet que la croissance de l’emploi sera insuffisante pour compenser les pertes subies, au moins jusqu’en 2023.

    Les projections de l’OIT indiquent que le chômage devrait toucher 205 millions de personnes dans le monde en 2022, dépassant de beaucoup le niveau de 187 millions de 2019. Cela correspond à un taux de chômage de 5,7%. Si l’on exclut la période correspondant à la crise du COVID-19, il faut remonter à 2013 pour retrouver un taux similaire.

    Les baisses enregistrées en matière d’emploi et d’heures travaillées ont entraîné une forte chute des revenus du travail et, en parallèle, une augmentation de la pauvreté. En comparaison avec 2019, 108 millions de travailleurs supplémentaires dans le monde sont désormais considérés comme vivant dans la pauvreté ou dans l’extrême pauvreté.

    UNICEF/Vaccins

    L’UNICEF a annoncé aujourd’hui avoir signé un accord sur le long terme avec Moderna pour fournir des doses de vaccins contre la COVID-19 au Mécanisme COVAX.

    Grâce à cet accord, l’UNICEF et ses partenaires auront accès à 34 millions de doses de vaccin pour quelque 92 pays et territoires en 2021.

    Il s’agit du cinquième accord d’approvisionnement que l’UNICEF a signé pour des vaccins. L’agence onusienne avait précédemment annoncé des accords avec le Serum Institute of India, Pfizer, AstraZeneca et Human Vaccine qui est également connu sous le nom de Sputnik V.

    Rencontre avec la presse

    À 16 h 30 aujourd’hui, les Coprésidents du Groupe des Amis des femmes du Sahel, le Représentant permanent du Niger, M. Abdou Abarry; et l’Observatrice permanente de l’Union africaine, Mme Fatima Kyari Mohammed; ainsi que le Chef de la délégation de l’Union européenne auprès de l’ONU, M. Olof Skoog, interviendront devant la presse au point de rencontre avec les médias situé devant la salle du Conseil de sécurité.

    Cette rencontre interviendra après la réunion en formule Arria du Conseil de sécurité sur le « Renforcement d’une approche intégrée de la paix et de la sécurité au Sahel à travers l’optique genre ». Il est question du lancement du Groupe des Amis des femmes du Sahel.

    Etiquettes : QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, ENFANTS, ÉNERGIE, ALIMENTATION, AFFAIRES HUMANITAIRES, LÉGAL, MAINTIEN DE LA PAIX, AFRIQUE, LIBAN, YÉMEN, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, LIBYE, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, AFGHANISTAN, SRI LANKA, ÉTHIOPIE, MYANMAR,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 1er juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Gaza

    Aujourd’hui, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, s’est rendu dans la bande de Gaza, dans le cadre des efforts de maintien du calme. Il poursuit ses engagements en matière d’efforts politiques et de redressement. Le Coordonnateur spécial reste en contact étroit avec toutes les parties concernées, y compris les dirigeants palestiniens et israéliens, sur la manière de faire avancer le dossier politique.

    Dans le même temps, nos collègues du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) signalent que le point de passage d’Erez est ouvert au personnel international autorisé. Toutefois, il reste fermé aux travailleurs humanitaires palestiniens et aux cas médicaux. Nous sommes, bien sûr, très préoccupés par cette fermeture, en particulier sur le plan médical. Le plaidoyer continue de permettre aux patients nécessitant un traitement médical urgent en Cisjordanie de traverser Erez. Nous comprenons qu’un certain nombre de permis ont été déposés pour les patients, mais les patients palestiniens n’ont pas été en mesure de venir.

    En ce qui concerne deux autres points de passage, celui de Kerem Shalom est ouvert aujourd’hui pour les biens humanitaires et commerciaux. Les derniers chiffres nous viennent d’hier, où 150 camions ont traversé la frontière, apportant de la nourriture, du fourrage pour animaux et d’autres moyens d’assistance dans la bande de Gaza. Le point de passage de Rafah –dans le sud entre l’Égypte et Gaza– est également ouvert au passage des biens et des personnes.

    Mali

    La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) signale que, plus tôt dans la journée, ses locaux ont été pris pour cible par des assaillants non identifiés à Aguelhok, dans la région de Kidal. Des rapports préliminaires sur le terrain décrivent une attaque complexe contre un certain nombre de sites de la Mission à Aguelhok, avec des tirs indirects de mortier et d’armes légères. Les Casques bleus ont riposté, forçant les assaillants à fuir. Aucune victime ni aucun dégât matériel n’ont été signalés du côté de l’ONU.

    Par ailleurs, la Mission continue de suivre de près l’évolution de la situation politique dans le pays. Nous avons pris note du communiqué publié à l’issue du Sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dimanche, et nous réaffirmons notre engagement à travailler avec la CEDEAO et l’Union africaine en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel par la tenue d’élections libres et transparentes. La Mission a déclaré qu’il était impératif, comme l’a souligné la CEDEAO, que le calendrier de la transition soit respecté et que celle-ci soit achevée dans le délai de 18 mois convenu avec la CEDEAO, et conformément à la charte de la transition. Pour atteindre cet objectif, la Mission affirme qu’il est important que le nouveau gouvernement, dirigé par un premier ministre civil, soit inclusif et bénéficie du soutien le plus large possible.

    La MINUSMA se joint à la CEDEAO pour réitérer la demande de levée immédiate des mesures d’assignation à résidence auxquelles certaines personnes sont encore soumises, ainsi que la libération immédiate et inconditionnelle des aides et du personnel. Nous continuerons d’apporter un soutien indéfectible au peuple malien alors que le pays poursuit ses efforts pour lutter contre l’insécurité, soutenir la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation et aider à stabiliser le pays, conformément au mandat de la MINUSMA.

    République centrafricaine

    Demain, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, accompagné de hauts fonctionnaires de l’Union africaine, de l’Union européenne et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), entamera une visite de haut niveau de quatre jours en République centrafricaine en vue de fournir un appui unifié aux efforts de revitalisation du processus de paix.

    Au cours de cette visite conjointe à Bangui, ils rencontreront diverses parties prenantes, notamment les autorités nationales, les partis politiques, y compris l’opposition politique, la société civile et des organisations de femmes.

    Pendant ce temps, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) indique que l’Autorité nationale des élections a publié, hier, les résultats provisoires des élections législatives du 23 mai. Quarante-quatre candidats ont été déclarés provisoirement élus, sur les 50 sièges à pourvoir lors de ce tour des élections. Les résultats définitifs devraient être proclamés par la Cour constitutionnelle le 28 juin. Un second tour est prévu le 25 juillet dans les six circonscriptions restantes où aucun candidat n’a obtenu la majorité absolue.

    Éthiopie

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué, aujourd’hui, qu’il avait fourni une aide alimentaire d’urgence à 1 million de personnes depuis le début, en mars, des distributions dans les zones nord-ouest et sud de la région du Tigré. Le PAM intensifiera ses opérations pour atteindre 2,1 millions de personnes dans le besoin dans la région.

    Le PAM et ses partenaires dirigent également la réponse nutritionnelle d’urgence dans tout le Tigré et intensifie son action pour atteindre jusqu’à 70 districts. Le PAM signale que l’accès reste le principal défi et souligne qu’il a besoin de 203 millions de dollars pour continuer d’accroître la réponse.

    Par ailleurs la Directrice générale de l’UNICEF, Mme Henrietta Fore, a averti dans un communiqué que l’ampleur et la gravité des violations des droits de l’enfant perpétrés dans tout le Tigré ne montrent aucun signe de ralentissement. Elle a indiqué que plus de 6 000 enfants non accompagnés ou séparés avaient jusqu’à présent été identifiés et enregistrés pour bénéficier d’une protection et d’une assistance.

    Mme Fore a noté qu’une grande partie du Tigré reste inaccessible aux travailleurs humanitaires. Elle a fait savoir que depuis le début du mois d’avril, au moins 31 missions des équipes mobiles de santé, de nutrition et d’eau soutenues par l’UNICEF et ses partenaires ont été bloquées, soit en raison de l’insécurité, soit parce qu’elles ont été harcelées ou se sont simplement vues refusées l’accès.

    Nigéria

    Le Secrétaire général condamne fermement l’enlèvement, dimanche 30 mai, d’un groupe d’étudiants de l’école islamique de la ville de Tegina, dans l’État du Niger au Nigéria. Il est troublé par la fréquence des enlèvements contre rançon d’enfants qui se trouvent dans des écoles par des groupes extrémistes et des réseaux criminels. Cela se transforme en une pratique abominable, avec de graves conséquences pour le bien-être et le développement des enfants, ainsi que pour les enseignants et les familles.

    Le Secrétaire général réaffirme que cela constitue une violation du droit des enfants à l’éducation et souligne la nécessité de tenir les auteurs pour responsables.

    République démocratique du Congo

    Le porte-parole a fourni une mise à jour concernant l’éruption du volcan Nyiragongo dans la partie orientale de la République démocratique du Congo (RDC). L’activité sismique a diminué, mais les scientifiques préviennent que le risque d’une autre éruption ne peut être éliminé.

    Les autorités locales indiquent qu’elles ont maintenant enregistré plus de 232 000 personnes déplacées dans les localités de Sake, Rutshuru, Lubero, Minova et Bukavu, situées dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

    La réponse humanitaire est en cours et comprend une assistance alimentaire, en eau et assainissement et en santé ainsi que des mesures de protection, notamment le regroupement familial, et la nutrition.

    Il y a 35 cas suspects de choléra dans la zone de santé de Kirotshe, où se trouve la localité de Sake. Une augmentation rapide a été signalée depuis samedi, avec 18 cas suspects en seulement deux jours. Face aux déplacements de personnes entre Sake et Goma, les organisations humanitaires se mobilisent pour prévenir une épidémie de choléra en mettant en place des points d’eau et de chloration.

    Vendredi, le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a alloué 1,2 million de dollars du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF). Ce financement aidera l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF à garantir l’accès à l’eau potable et à réduire le risque de flambées de maladies transmissibles, y compris une nouvelle propagation du choléra.

    Myanmar

    Au Myanmar, quatre mois après la prise de contrôle du Gouvernement par l’armée, l’équipe de pays de l’ONU a déclaré aujourd’hui qu’elle restait préoccupée par le recours continu à la force meurtrière contre des civils, ainsi que par d’autres violations graves des droits humains.

    Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH)indique qu’à ce jour, au moins 840 civils, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont été tués dans les violences depuis le 1er février. Des milliers d’autres personnes ont été blessées.

    Près de 4 500 personnes sont toujours en détention, y compris des politiciens, des auteurs, des défenseurs des droits humains, des enseignants, des travailleurs de la santé, des moines, des célébrités et des citoyens ordinaires qui cherchaient à s’exprimer.

    Le personnel de l’ONU au Myanmar appelle les forces de sécurité à assurer la protection des civils face à la poursuite des violations généralisées et systématiques du droit des droits de l’homme – y compris des actes d’exécutions extrajudiciaires, de détention arbitraire et de torture.

    Afghanistan

    Ce matin, la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) a indiqué que les lourdes pertes civiles récemment documentées par la Mission soulignent la nécessité de progresser dans les négociations de paix et pour toutes les parties de faire beaucoup plus pour protéger les civils.

    La MANUA affirme qu’au moins 23 civils ont été tués et 49 blessés au cours de seulement sept incidents qui se sont déroulés la semaine dernière sur une période de trois jours dans les provinces de Kandahar, Helmand, Uruzgan, Sari Pul, Parwan et Kapisa.

    La MANUA affirme que de nombreux civils sont tués et blessés par des tirs indirects de l’Armée nationale afghane (ANA) et des Taliban. La MANUA a indiqué qu’elle partage ses conclusions avec les parties, les exhortant à prendre toutes les mesures pour protéger les civils.

    Timor-Leste / Inondations

    L’ONU et ses partenaires se sont joints au Gouvernement du Timor-Leste, aujourd’hui, pour lancer un appel conjoint de 32 millions de dollars pour aider 65 000 personnes -dont près de la moitié sont des enfants- qui ont été touchées par les inondations d’avril.

    Les fonds iront à la gestion des camps; appuieront la fourniture d’abris d’urgence, d’eau et d’installations sanitaires; ainsi que la protection des femmes et des enfants. Avec ses partenaires, l’ONU fournit également une aide sur les fronts de l’alimentation, de la nutrition et de la santé.

    Selon les chiffres officiels, les inondations d’avril ont détruit ou endommagé près de 34 000 maisons. La catastrophe a coïncidé avec une augmentation du nombre de cas de COVID-19, la capitale Dili étant strictement confinée depuis le mois de mars.

    L’équipe de l’ONU travaille avec les autorités pour réduire la propagation de la COVID-19, ainsi que des maladies hydriques et à transmission vectorielle.

    COVAX

    Le Burkina Faso a reçu, dimanche, 115 000 doses de vaccin contre la COVID-19 par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. Les agents de santé, les personnes souffrant de comorbidités et les personnes souhaitant faire le pèlerinage à La Mecque -le hajj— seront vaccinés en priorité avec ces doses.

    L’équipe de l’ONU, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Metsi Makhetha, a aidé les autorités à répondre à la pandémie et à ses conséquences. L’ONU aide également à développer un plan national de vaccination contre la COVID-19 et a fourni des équipements de protection individuelle, des respirateurs et un système de réfrigération pour les vaccins.

    En Amérique latine et dans les Caraïbes, la Jamaïque et le Mexique ont également reçu des vaccins ces derniers jours.

    La Jamaïque a reçu son troisième lot de vaccins pour sa campagne nationale de vaccination. Actuellement, les Jamaïcains de plus de 50 ans, les travailleurs de la santé et les autres travailleurs peuvent être vaccinés.

    Le Mexique a reçu son deuxième lot de doses la semaine dernière, ce qui porte le nombre total de doses acheminées via le Mécanisme COVAX à plus de 3,3 millions. Au total, plus de 50 millions de vaccins devraient être expédiés au Mexique pour vacciner 25 millions de personnes.

    Nomination

    Le Secrétaire général a annoncé, aujourd’hui, la nomination de M. Bernardo Mariano Jr., du Mozambique, en tant que Sous-Secrétaire général et Chef du Bureau de l’informatique et des communications.  

    Le Secrétaire général exprime sa gratitude à l’ancienne Directrice générale de l’informatique et des communications, Mme Atefeh Riazi des États-Unis, et au Directeur général par intérim, M. Patrick Carey de l’Irlande, pour leur travail et leur dévouement à l’égard de l’Organisation.

    M. Mariano apporte avec lui une expérience de 28 ans dans le système des Nations Unies et les organisations internationales. Il était jusqu’ici Directeur général de l’informatique et Directeur de la santé et l’innovation numériques à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), où il a dirigé la transformation numérique, en tirant parti des technologies et des innovations numériques pour accélérer la mise en œuvre des objectifs stratégiques de l’OMS.

    Journée mondiale des parents

    La Journée mondiale des parents est célébrée aujourd’hui.

    Cette Journée offre l’occasion d’apprécier tous les parents pour leur engagement désintéressé envers les enfants et leur sacrifice de toute une vie pour entretenir cette relation.

    Dans un tweet diffusé ce matin, le Secrétaire général a déclaré que la parentalité avait été l’une des expériences les plus gratifiantes et les plus enrichissantes de sa vie.

    Il a salué tous les parents du monde entier pour leur engagement à élever, éduquer et protéger leurs enfants, malgré les difficultés provoquées par la pandémie de COVID-19.

    Nous remercions donc nos parents, qu’ils soient ou non à nos côtés.

    Conférence de presse

    Cet après-midi à 15 heures, le Représentant permanent de l’Estonie et Président du Conseil de sécurité pour le mois de juin, M. Sven Jürgenson, a présenté le programme de travail mensuel du Conseil pour le mois de juin.

    Nations Unies, 01 juin 2021

    Etiquettes : ALIMENTATION, COMMÉMORATION/CÉLÉBRATION OFFICIELLE ÉTAT DE PALESTINE, MALI, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, ÉTHIOPIE, NIGÉRIA, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, MYANMAR, AFGHANISTAN, TIMOR-LESTE, COVID-19, MINUSMA, CEDEAO, PAM, UNICEF, OMS, RDC, MANUA, COVAX,


  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 6 mai 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 6 mai 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Vaccins contre la COVID-19

    Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le Secrétaire général se félicite de l’appui sans précédent exprimé hier par les Etats-Unis à l’idée de renoncer aux protections accordées au titre de la propriété intellectuelle, s’agissant de la COVID-19.

    Cérémonie commémorative

    Ce matin, le Secrétaire général a rendu hommage aux membres du personnel des Nations Unies qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions, l’année dernière.

    Il a déclaré que l’année 2020 a été une année inédite dans l’histoire des Nations Unies. Le monde a été confronté à une pandémie sans merci qui continue de charrier des souffrances énormes. Il a ajouté qu’à la lumière de la magnitude de la pandémie et de son impact extraordinaire, cette cérémonie commémorative honore aussi tous les collègues qui ont succombé à la maladie, l’année dernière.

    Par conséquent, a ajouté le Secrétaire général, la cérémonie de cette année rend hommage au nombre le plus élevé de collègues qui ont perdu la vie, en une seule année, à savoir 336.

    Les membres du personnel dont on a salué la mémoire incarnent l’essence même du multilatéralisme, à savoir des gens dans le monde qui joignent leurs forces pour créer un monde meilleur.

    Climat

    Ce matin, le Secrétaire général a également prononcé un discours au Dialogue Petersberg sur le climat. M. António Guterres a averti qu’avec les engagements actuels, nous nous acheminons toujours vers une hausse de la température terrestre de 2,4 degrés d’ici à la fin du siècle. Mais il a ajouté que si nous travaillons ensemble, nous pouvons faire barrage aux pires impacts de la perturbation climatique et exploiter le redressement post-COVID-19 pour avancer sur une voie plus propre et plus verte.

    « Le fait est que » a-t-il ajouté, d’ici à 2030, nous devons réduire de 45% par rapport à 2010, les niveaux d’émission pour parvenir à la neutralité carbone d’ici à 2050.

    Le Secrétaire général a dit que le succès de la vingt-sixième Conférence des Parties, COP26, dépend d’une percée dans l’adaptation et le financement. Il a souligné que le prochain Sommet du G7 sera un moment déterminant et a appelé les leaders concernés à jouer un rôle de chef de file, avec d’autres pays développés, pour annoncer des promesses de contributions substantielles dans les cinq prochaines années.

    Nous n’avons tous qu’une petite fenêtre d’opportunité qui se rétrécit pour faire ce qu’il faut, a prévenu le Secrétaire général.

    Yémen

    La situation humanitaire plonge, avec plus de 20 millions de Yéménites qui ont besoin d’assistance, y compris plus de 16 millions d’hommes, de femmes et d’enfants, qui connaissent la faim cette année. Des dizaines de milliers de gens vivent déjà dans des conditions de famine, risquant d’être rejoints bientôt par cinq millions d’autres.

    Le nombre des cas de COVID-19 a explosé, les hôpitaux et les centres de santé refusant, selon les informations, les patients, compte tenu du manque de ressources pour les traiter.

    Les combats se sont intensifiés, en particulier à Mareb, où une offensive des forces houthistes a provoqué la fuite de près de 20 000 personnes et menace la sécurité de millions de gens.

    La saison des pluies est là avec les inondations de ces derniers jours qui ont touché plus de 22 000 personnes dont la plupart est déjà déplacée ou vit dans des abris inadéquats.

    Les agences humanitaires ont besoin cette année de 3,85 milliards de dollars pour éviter une famine massive, répondre à la flambée de la COVID-19 et satisfaire les besoins vitaux. À ce jour, la réponse n’est financée qu’à hauteur de 34%.

    L’opération humanitaire au Yémen visait à aider près de 14 millions de personnes mais ce chiffre est descendu à 10 millions, principalement en raison des coupes budgétaires.

    Éthiopie

    Une somme de 65 millions de dollars a été versée aujourd’hui pour la réponse humanitaire en Éthiopie. Elle comprend 45 millions du Fonds des Nations Unies pour l’Éthiopie et 20 millions du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF).

    La somme a été versée alors que la situation sécuritaire dans le Tigré demeure volatile; les agents humanitaires étant incapables d’aider ceux qui sont dans le besoin et des cas de COVID-19 ayant été signalés parmi les déplacés à Mekelle.

    Un total de 40 millions de dollars sera consacré à l’opération humanitaire dans le Tigré, pour financer les abris de secours, l’eau potable et les centres de soins. Il s’agira aussi de financer la prévention et la réponse à la violence sexuelle et fondée sur le genre ainsi que les télécommunications pour les opérations humanitaires.

    Les 25 millions restants iront aux opérations humanitaires dans le reste du pays, y compris contre la sécheresse dans les régions de Somali et d’Oromia.

    Selon les équipes de l’ONU sur place, plus de 16 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire en Éthiopie, dont 4,5 millions dans le Tigré.

    Myanmar

    L’équipe de pays des Nations Unies se dit profondément préoccupée par le recours à la force contre les enfants, y compris à l’aide de balles réelles.

    L’équipe appelle les forces de sécurité à s’abstenir de la violence et à épargner les enfants et les jeunes gens.

    Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), au moins 53 enfants ont perdu la vie, à ce jour depuis le début des violences, le 1er février, beaucoup d’autres sont blessés.

    Inde/COVID-19

    L’équipe de pays des Nations Unies aide les autorités, tant nationales que locales, à s’attaquer à la pandémie.

    L’UNICEF, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) ont fourni près de 10 000 concentrateurs d‘oxygène, près de 10 millions de masques médicaux et plus d’un 1,5 million de masques faciaux. L’équipe a aussi acheté des respirateurs et des centrales d’oxygène.

    L’UNICEF fournit des équipements pour la chaîne du froid des vaccins et l’équipe de pays a fourni des appareils et des kits de dépistage ainsi que des scanners thermiques pour les aéroports.

    L’OMS fournit également des tentes et des lits aux centres de soins provisoires et a déployé des milliers de spécialistes de la santé publique.

    L’UNICEF et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) aident à la surveillance de plus 175 000 centres de vaccination en Inde.

    Jérusalem

    M. Tor Wennesland, Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, s’est dit profondément préoccupé par la montée des tensions et de la violence en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, depuis le début du mois sacré du Ramadan.

    M. Wennesland a répété que les Forces de sécurité israéliennes doivent faire preuve de la plus grande retenue et n’utiliser une force léthale que lorsqu’elle est strictement inévitable pour protéger la vie. Les auteurs de violence des deux côtés doivent répondre de leurs actes et être traduits rapidement en justice.

    Le Coordonnateur spécial a indiqué que les derniers développements liés à l’expulsion de familles de réfugiés palestiniennes à Cheik Jarrah et dans les autres quartiers de Jérusalem-Est occupé, sont extrêmement inquiétants. Il a exhorté Israël à cesser les démolitions et les expulsions, conformément à ses obligations, en vertu du droit international humanitaire.

    Gaz méthane

    Un rapport publié aujourd’hui par la Climate and Clean Air Coalition et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) montre que les émissions de gaz méthane dues à l’activité humaine peuvent être réduites de 45% au cours de cette décennie. Un telle réduction éviterait près de 0,3°C de réchauffement de la planète d’ici à 2045 et mettrait à portée de main à l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat visant à limiter l’augmentation de la température terrestre à 1,5 degré Celsius.

    Le gaz méthane compte pour près d’un cinquième des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. La plupart des émissions causées par l’activité humaine vient des combustibles fossiles, des déchets et de l’agriculture. Parce que le gaz méthane est un des principaux facteurs de la formation de l’ozone au sol, une réduction de 45% pourrait éviter, par an, 260 000 morts prématurées, 775 000 consultations médicales pour maladie liée à l’asthme, 73 milliards d’heures de travail perdues à cause d’une chaleur extrême et 25 millions de tonnes de récoltes perdues.

    Prix des produits alimentaires

    À Rome, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a indiqué aujourd’hui que les prix internationaux des produits alimentaires ont augmenté pour le onzième mois consécutif en avril, le sucre menant la danse et les céréales reprenant leur courbe ascendante.

    L’indice FAO des prix des produits alimentaires est supérieur de 1,7% au mois de mars et de 3,8% à la même période l’année dernière. L’Indice est à son plus haut niveau depuis mai 2014.

    Conférence de presse virtuelle

    Après leur réunion du Conseil de sécurité sur la Syrie, les membres européens, l’Estonie, la France et l’Irlande, ont répondu aux questions de la presse, aux côtés de leurs anciens collègues européens du Conseil, l’Allemagne et la Belgique.

    Etiquettes : ENFANTS, QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, ALIMENTATION, AFFAIRES HUMANITAIRES, QUESTIONS D’ORGANISATION, MOYEN-ORIENT, INDE, ISRAËL, ÉTHIOPIE, MYANMAR, ÉTAT DE PALESTINE, ÉTATS-UNIS, YÉMEN,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 29 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Chypre

    Aujourd’hui, à Genève, le Secrétaire général a conclu les discussions informelles 5+1 sur la question chypriote.

    Lors d’un point de presse, le Secrétaire général a déclaré qu’il avait mené de vastes consultations dans le cadre d’une succession de réunions bilatérales et de réunions plénières afin d’essayer de parvenir à un terrain d’entente. Il a déclaré aux journalistes qu’ils n’avaient pas encore trouvé suffisamment de terrain d’entente pour permettre la reprise des négociations formelles, tout en soulignant qu’il n’avait pas abandonné.

    Mon programme est très simple, a déclaré António Guterres: lutter pour la sécurité et le bien-être des Chypriotes, des Chypriotes grecs et des Chypriotes turcs, qui méritent de vivre ensemble dans la paix et la prospérité. La prochaine étape pour le Secrétaire général est de convoquer, dans un proche avenir, une autre réunion des 5+1 avec l’objectif d’aller dans le sens d’un terrain d’entente pour permettre le début des négociations formelles.

    Outre les réunions sur Chypre, le Secrétaire général a également rencontré des représentants du personnel à Genève.

    Russie

    Le Secrétaire général se rendra à Moscou le mois prochain, le 12 mai, à l’invitation du Gouvernement de la Fédération de Russie.

    Libye

    L’envoyé spécial pour la Libye, Ján Kubiš, est de retour en Libye, depuis lundi. Aujourd’hui, M. Kubiš informe les membres du Conseil de sécurité lors d’une session informelle.

    Ces derniers jours, il a rencontré des interlocuteurs et des responsables libyens en vue de faire avancer la mise en œuvre de l’Accord de cessez-le-feu et de la feuille de route du Forum de dialogue politique interlibyen (LPDF), qui a conduit à la tenue d’élections nationales le 24 décembre 2021. Il a ainsi rencontré le Premier Ministre du pays, le Vice-Premier Ministre et le Ministre des affaires étrangères.

    Mardi, M. Kubiš a été reçu par la Commission militaire mixte à son quartier général à Syrte. L’Envoyé spécial a eu un échange fructueux avec les membres de la Commission sur un large éventail de questions, notamment sur la manière de faire progresser la pleine mise en œuvre de l’Accord de cessez-le-feu signé à Genève le 23 octobre 2020.

    Éthiopie

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré aujourd’hui que la situation sécuritaire complexe et imprévisible continue d’entraver la liberté de mouvement de l’aide humanitaire qui doit atteindre les personnes dans le besoin en Éthiopie, dans la région du Tigré.

    Près de six mois après le début du conflit, la plupart des zones rurales restent coupées des communications et de l’électricité, ce qui a une incidence sur l’accès aux services de santé et à l’approvisionnement en eau, entre autres. L’insécurité alimentaire reste désastreuse, avec environ 4,5 millions de personnes ayant besoin d’aide alimentaire à travers le Tigré.

    L’ONU, avec ses partenaires humanitaires, continuent d’intensifier la réponse, y compris l’identification et le soutien aux victimes de violence sexiste. Depuis la fin du mois de mars, le Programme alimentaire mondial (PAM) a distribué près de 9 000 tonnes métriques de nourriture, touchant près de 529 000 personnes dans les zones nord-ouest et sud. Le PAM a également distribué de la nourriture à près de 34 000 personnes dans les villes d’Edgahamus et d’Atsibi. Et la semaine dernière, plus de 700 000 personnes ont reçu de l’eau grâce à l’arrivée de camions citernes.

    Jusqu’à présent, les partenaires de l’ONU ont pu aider 285 000 personnes déplacées en fournissant des abris et des articles non alimentaires, mais cela ne représente que 10% de la population ciblée. Parallèlement, les préparatifs sont en cours pour un site de déplacement à Mekelle d’une capacité de plus de 19 000 personnes, avec notamment la construction d’abris, de routes d’accès et de latrines.

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires avertit que la réponse reste insuffisante par rapport aux besoins. Pour que la réponse soit à la hauteur des besoins dans tout le Tigré, il faut une capacité supplémentaire, des fonds, ainsi qu’un accès libre et sûr.

    Burundi

    À l’issue d’une visite de deux jours au Burundi, le Haut-Commissaire pour les réfugiés, Filippo Grandi, s’est dit encouragé à mettre davantage l’accent sur la recherche de solutions pour les réfugiés, en particulier pour les Burundais.

    Depuis 2017, au moins 145 000 réfugiés burundais ont reçu de l’aide pour rentrer chez eux. En moyenne, 2 000 personnes chaque semaine sont aidées à rentrer volontairement du Rwanda, de la République démocratique du Congo et de la République-Unie de Tanzanie.

    Le Haut-Commissaire a réitéré l’engagement du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à continuer de faciliter le retour des réfugiés burundais. En février, le HCR, en collaboration avec le Gouvernement burundais et 19 partenaires, a lancé le Plan conjoint de retour et de réintégration des réfugiés. Le plan, qui a besoin de 104,3 millions de dollars pour aider les rapatriés et les collectivités des lieux où ils reviennent, n’est cependant financé qu’à hauteur de moins de 10%.

    Madagascar

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti aujourd’hui que la sécheresse incessante dans le sud de Madagascar pousse des centaines de milliers de personnes au bord de la famine. Au moins 1,35 million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence. La malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans a presque doublé au cours des quatre derniers mois.

    Une évaluation récente menée par le Ministère de la santé indique que 16,5% des enfants du Sud souffrent de malnutrition. Dans un district, les taux de malnutrition ont dépassé les 27%. Actuellement, jusqu’à 80% de la population de certaines régions du Sud ont recours à des mesures de survie désespérées telles que la consommation de criquets, de cactus rouges crus ou de feuilles sauvages.

    Les perspectives de récolte pour 2021 sont mauvaises. Cette année, la production alimentaire devrait être inférieure à 40% de la moyenne des cinq dernières années. Chaque mois, le PAM aide progressivement jusqu’à 750 000 personnes par le biais de distributions de vivres et d’espèces. L’agence a besoin de 74 millions de dollars pour financer les opérations au cours des six prochains mois.

    COVAX/Albanie

    L’Albanie a reçu sa deuxième livraison de vaccins via le Mécanisme COVAX au début du mois. Plus de 430 000 personnes ont été vaccinées dans le pays depuis janvier.

    L’Albanie recevra suffisamment de doses par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX pour vacciner 20% de sa population d’ici à la fin de cette année.

    L’équipe de l’ONU a contribué aux campagnes de communication visant à promouvoir la vaccination et empêcher la propagation de la COVID-19. L’Organisation internationale du Travail (OIT) soutient les femmes qui ont été touchées par la pandémie, notamment en fournissant des espèces aux femmes qui ont perdu leur emploi dans l’industrie textile.

    L’UNICEF appuie l’éducation par le biais d’une plateforme en ligne destinée aux enfants les plus vulnérables, tandis que le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) distribue de la nourriture et dispense des conseils aux réfugiés et à d’autres.

    COVID-19 /Bhoutan

    L’équipe de l’ONU au Bhoutan, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Gerald Daly, a aidé le Gouvernement à vacciner toutes les personnes éligibles dans le pays en une semaine, 30% des personnes ayant été vaccinées dans les deux premiers jours.

    L’ONU soutient pleinement l’approche équitable du Bhoutan en matière de vaccination, avec des doses mises à la disposition de chaque résident éligible – citoyens et non-citoyens.

    L’UNICEF a aidé les autorités à se préparer et à faire une demande auprès du Mécanisme COVAX, ainsi qu’à se procurer du matériel pour la chaîne du froid et à former des agents de santé. L’équipe de l’ONU a également contribué à l’élaboration du plan national de vaccination et d’un portail en ligne pour l’enregistrement des vaccins.

    Pour sa part, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a contribué à sensibiliser à l’importance de la vaccination.

    Timor Leste/Inondations

    À la suite des fortes inondations au Timor-Leste, l’équipe de l’ONU, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Roy Trivedy, continue d’appuyer la réponse du Gouvernement tout en s’efforçant de lutter contre les effets de la pandémie de COVID-19.

    L’ONU et ses partenaires ont fourni plus de 10 millions de dollars pour la réponse aux crues. Plus de 30 000 ménages ont été touchés par les inondations à travers le pays, ainsi que plus de 2 000 hectares de terres agricoles produisant de la nourriture.

    Près de 4 000 personnes restent temporairement déplacées dans la seule capitale, Dili. La santé, l’eau et l’assainissement demeurent une priorité.

    Réfugiés et migrants

    Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont tiré la sonnette d’alarme, aujourd’hui, face à l’augmentation continue des décès de réfugiés et de migrants en mer, suite aux dernières informations indiquant qu’au moins 17 personnes seraient décédées dans l’Atlantique Nord alors qu’elles tentaient de rejoindre les îles Canaries.

    Le HCR et l’OIM ont noté que, selon les premières informations, des équipes espagnoles de recherche et de sauvetage sont venues en aide à un bateau en détresse détecté à quelque 500 kilomètres au sud de l’île canarienne d’El Hierro le 27 avril, dans l’après-midi. Un hélicoptère de l’Armée de l’air espagnole n’a trouvé que trois survivants à bord de l’embarcation, deux hommes et une femme, et 17 corps sur le pont du bateau.

    Les agences de l’ONU ont noté qu’environ 200 personnes auraient perdu la vie en mer cette année le long de la route vers les îles Canaries et de la route de la Méditerranée occidentale vers l’Espagne. Parmi elles, près de 90 ont péri en mer en route vers les îles Canaries, dont au moins 8 enfants et 6 femmes.

    FNUAP

    Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a été informé que le Gouvernement du Royaume-Uni avait l’intention de procéder, cette année, à une réduction d’environ 85% de UNFPA Supplies, le programme phare du FNUAP pour la planification familiale.

    La Directrice exécutive du FNUAP, Mme Natalia Kanem, a déclaré que ces coupes seraient dévastatrices pour les femmes et les filles et leurs familles à travers le monde.

    Le FNUAP reconnaît la situation difficile à laquelle sont confrontés de nombreux gouvernements donateurs, mais regrette profondément la décision de son partenaire et partisan de longue date de renoncer à ses engagements à une époque où les inégalités se creusent et où la solidarité internationale est plus que jamais nécessaire.

    Le FNUAP appelle tous ses partenaires et alliés à se rassembler et à assurer la vitalité de UNFPA Supplies et de tous ses programmes.

    Contributions financières

    Le Bangladesh, l’Ouzbékistan et le Qatar ont versé la totalité de leurs contributions au budget ordinaire de l’ONU, amenant à 97 le nombre d’États Membres à en avoir fait de même.

    Etiquettes : ALIMENTATION, AFFAIRES HUMANITAIRES, POPULATION, RÉFUGIÉS, ALBANIE, BHOUTAN, BURUNDI, CHYPRE, ÉTHIOPIE, LIBYE, MADAGASCAR, FÉDÉRATION DE RUSSIE, ESPAGNE, TIMOR-LESTE, ROYAUME-UNI,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 26 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Myanmar

    L’ONU continue à soutenir le rôle important de l’ASEAN, comme en témoigne la visite de l’Envoyé spécial du Secrétaire général, Christine Schraner Burgener, à Djakarta, en Indonésie, où elle a tenu des réunions ministérielles et autres en marge de la réunion des dirigeants de l’ASEAN le 24 avril.

    Il sera important de mettre rapidement et globalement en œuvre les cinq points de consensus de cette réunion. Il s’agit notamment d’un appel à la cessation immédiate de la violence et à la plus grande retenue de toutes les parties, de l’aide humanitaire de l’ASEAN et d’un dialogue constructif entre elles pour rechercher une solution pacifique.

    Nous continuons d’exhorter à la libération de tous les détenus et au plein respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Le Secrétaire général et son Envoyé spécial continuent de lancer des appels aux États Membres pour qu’ils apportent une réponse unifiée, ainsi qu’un soutien au système des Nations Unies et aux efforts régionaux qui peuvent contribuer à dissuader une nouvelle escalade de la crise.

    Voyage du Secrétaire général

    Le Secrétaire général est à Genève, où il convoquera demain la réunion informelle 5+1 sur la question chypriote. Stéphane Dujarric fera un point de presse demain matin à Genève pour donner plus de détails sur la réunion, y compris sur les chefs de délégation.

    Moyen-Orient

    Au cours du week-end, Tor Wennesland, Coordonnateur spécial de l’ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, a exprimé son inquiétude face aux récentes escalades à Jérusalem et autour de Gaza. Il a condamné tous ces actes de violence et a réitéré son appel à toutes les parties pour qu’elles fassent preuve d’un maximum de retenue et évitent une nouvelle escalade, en particulier pendant le mois sacré du Ramadan et en cette période politiquement chargée pour tous.

    M. Wennesland a dit que les actes provocateurs à Jérusalem doivent cesser. Le lancement aveugle de roquettes vers les centres de population israéliens viole le droit international et doit cesser immédiatement, a-t-il ajouté. L’ONU travaille toujours activement à désamorcer la situation.

    Iraq

    Hier, Jeanine Hennis-Plasschaert, Représentante spéciale du Secrétaire général pour l’Iraq, s’est dite choquée et peinée par l’énormité de l’incident tragique qui a frappé samedi soir les patients atteints de COVID-19 à l’hôpital Ibn Khatib de Bagdad. Elle a présenté ses plus sincères condoléances aux familles de ceux qui ont perdu la vie et souhaité aux blessés un prompt rétablissement.

    La Représentante spéciale a appelé à prendre des mesures de protection renforcées pour s’assurer qu’une telle catastrophe ne puisse se reproduire. Le Secrétaire général partage ces sentiments.

    Conseil de sécurité

    Le Conseil de sécurité s’est réuni ce matin sur le Soudan et le Soudan du Sud.

    Dans son exposé devant les membres du Conseil, l’Envoyé spécial de l’ONU pour la Corne de l’Afrique, Parfait Onanga-Anyanga, a exprimé l’espoir de voir le Soudan et le Soudan du Sud continuer de s’appuyer sur l’amélioration de leurs relations. Jusqu’à présent, a-t-il déclaré, les deux pays se concentrent sur leurs transitions politiques respectives et sur l’évolution rapide de la dynamique à l’échelle régionale.

    M. Onanga-Anyanga s’est dit heureux d’annoncer que des progrès significatifs avaient été réalisés dans le règlement du conflit dans les États du Kordofan méridional et du Nil-Bleu avec la signature le mois dernier d’une déclaration de principes. Cette déclaration prévoit l’établissement d’un État civique, démocratique et fédéral où la liberté de religion, de croyance, de pratique et de culte est garantie.

    Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, s’est également adressé au Conseil. Il a noté que la situation générale en matière de sécurité dans la région d’Abyei est relativement calme, mais instable et imprévisible. M. Lacroix a déclaré que, malgré la pandémie de COVID-19, l’ONU et ses partenaires ont continué de fournir une aide vitale, notamment une aide humanitaire, à Abyei.

    Soudan du Sud

    Pendant ce temps, le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud, Nicholas Haysom, est arrivé dans le pays. Il a déclaré que les Nations Unies sont fermement engagées à travailler avec le peuple et les dirigeants du Soudan du Sud pour assurer la stabilité et la prospérité de la nation la plus récente du monde.

    M. Haysom a déclaré que le Soudan du Sud entre dans une nouvelle phase et que les attentes des populations sont élevées, ajoutant qu’il y a un réel espoir de progrès dans la mise en œuvre de l’accord de paix et, en fin de compte, de parvenir à une paix plus durable.

    République démocratique du Congo

    Aujourd’hui, l’UNICEF avertit qu’une flambée de violence dans la province de l’Ituri aggrave le sort des enfants. Depuis janvier, près de 175 violations graves contre des garçons et des filles ont été signalées. Il s’agit notamment de recrutements d’enfants dans des groupes armés, de meurtres et de mutilations faites aux enfants, de violences sexuelles et d’attaques contre des écoles et des hôpitaux.

    On estime que plus de 1,6 million de personnes sont déplacées en Ituri, sur une population totale de 5,7 millions d’habitants. Plus de 100 000 enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë sévère. Grâce à son Mécanisme d’intervention rapide, l’UNICEF a fourni des articles non alimentaires et d’hygiène à plus de 8 000 personnes fuyant les récentes attaques. L’UNICEF lance un appel pour obtenir un soutien supplémentaire car son appel humanitaire pour 2021 n’est actuellement financé qu’à 18%.

    Éthiopie

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires indique que la situation sécuritaire dans la région d’Amhara reste tendue et volatile en raison des affrontements intercommunautaires qui ont entraîné des déplacements massifs de population, et des pillages et destructions de biens et d’infrastructures. Le nombre de victimes est indéterminé.

    Des combats ont éclaté dans la zone d’Amhara à Shewa-Nord le 18 mars après la mort d’une personne. Deux jours plus tard, des attaques ont provoqué le déplacement d’au moins 60 000 personnes dans les zones spéciales de Shewa-Nord et d’Oromia. Une deuxième vague d’attaques, le 17 avril dans les centres urbains et le long des routes principales, a provoqué des déplacements et des dévastations beaucoup plus importants.

    Les partenaires humanitaires n’ont pas vérifié les chiffres des déplacements en raison de l’insécurité. Toutefois, les autorités régionales estiment qu’au moins 330 000 personnes sont déplacées dans les zones spéciales de Shewa-Nord et d’Oromia. Des évaluations des besoins et des risques seront effectuées une fois que la situation sécuritaire le permettra.

    Somalie

    En Somalie, le Gouvernement fédéral, en consultation avec l’ONU, a déclaré, hier, l’état de sécheresse dans le pays à la suite d’une succession de saisons retardées et médiocres et d’un climat plus rigoureux et plus chaud.

    Plus de 80% de la Somalie connaît des conditions de sécheresse modérées à sévères, certaines parties du Somaliland et du Puntl and, ainsi que les régions du centre et de Gedo figurant parmi les zones les plus touchées.

    Au moins 3,4 millions de personnes devraient être touchées par la sécheresse d’ici à la fin de 2021, dont environ 380 000 qui devraient être déplacées. À ce jour, plus de 116 000 personnes ont été déplacées entre octobre 2020 et avril 2021, en raison de graves pénuries d’eau et de conditions de sécheresse.

    L’ONU et ses partenaires ont atteint 353 000 personnes avec des services temporaires d’eau potable, 40 000 avec un assainissement amélioré et 25 000 avec des services de santé. Mais les déficits de financement représentent un défi majeur pour l’intensification de la réponse. Jusqu’à présent, seuls 15,5% des 1,09 milliard de dollars nécessaires pour venir en aide à quatre millions des Somaliens les plus vulnérables en 2021 ont été reçus.

    Caraïbes

    Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont déclaré aujourd’hui qu’ils étaient profondément attristés par la perte d’au moins deux vies après le naufrage, jeudi, d’un bateau au large des côtes vénézuéliennes. Selon les autorités locales, au moins 24 personnes, dont plusieurs enfants, se trouveraient à bord de ce bateau qui était en direction de Trinité-et-Tobago.

    Le Représentant spécial conjoint du HCR et de l’OIM pour les réfugiés et migrants vénézuéliens, M. Eduardo Stein, a appelé à la mise en place de voies régulières et sûres, notamment grâce à l’octroi de visas humanitaires et au regroupement familial, ainsi qu’à la mise en œuvre de mécanismes d’accueil adéquats pour prévenir l’utilisation d’itinéraires irréguliers, le trafic et la traite.

    Colombie

    La Colombie a reçu son deuxième envoi de 912 000 doses de vaccins contre la COVID-19.

    La Coordonnatrice résidente par intérim, Mme Jessica Faieta, a salué les efforts de la Colombie pour accélérer la vaccination et contribuer financièrement au Mécanisme COVAX.

    Par ailleurs, l’équipe de l’ONU a rejeté et condamné, aujourd’hui, la violence contre les défenseurs des droits humains, les dirigeants sociaux et communautaires, les communautés et les anciens combattants des Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée populaire (FARC-EP). L’équipe de l’ONU a réitéré l’appel du Secrétaire général en faveur de la cessation immédiate des hostilités afin de permettre une réponse et un relèvement appropriés à la pandémie de COVID-19.

    L’équipe de l’ONU appelle également au renforcement des mesures pour protéger efficacement la vie et les droits de toutes les personnes dans les territoires touchés par les conflits et la violence.

    Forêts

    Un nouveau rapport publié aujourd’hui par le Département des affaires économiques et sociales (DESA) indique que les progrès réalisés pour protéger les forêts du monde -et des personnes qui en dépendent- sont menacés en raison des effets dévastateurs de la pandémie et de l’escalade des crises climatiques et de la biodiversité.

    Selon le rapport, le monde a fait des progrès dans des domaines clefs, notamment l’augmentation de la superficie forestière mondiale grâce au reboisement et à la restauration. Cependant, ces progrès sont menacés par l’aggravation générale de l’état de notre environnement naturel, notamment en raison de la dégradation des terres, des ravageurs et des espèces envahissantes, des incendies, des tempêtes et des sécheresses.

    Le rapport a été publié alors que les pays entament, aujourd’hui, les travaux du Forum des Nations Unies sur les forêts, qui examinera les progrès du plan stratégique des Nations Unies sur les forêts 2030 et ses six objectifs mondiaux relatifs aux forêts.

    Service de vaccination

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’UNICEF et Gavi, l’Alliance du Vaccin ont averti aujourd’hui que si les services de vaccination ont commencé à se remettre des perturbations causées par la COVID-19, des millions d’enfants restent vulnérables aux maladies mortelles. Les campagnes de vaccination contre la rougeole sont les plus touchées.

    Pour aider à relever ces défis et soutenir le relèvement après la pandémie de COVID-19, l’OMS, l’UNICEF, Gavi et d’autres partenaires ont lancé aujourd’hui le Programme pour la vaccination à l’horizon 2030, une nouvelle stratégie mondiale ambitieuse visant à maximiser l’impact vital des vaccins grâce à des systèmes de vaccination plus solides. S’il est pleinement mis en œuvre, le Programme permettra d’éviter environ 50 millions de décès.

    Ambassadrice de bonne volonté

    Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) a annoncé aujourd’hui la nomination de Mme Raya Abirached, personnalité populaire de la télévision, en tant qu’Ambassadrice régionale de bonne volonté pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

    Mme Abirached travaille en tant que « Supporter de haut niveau » au HCR depuis 2017 et est une voix et une militante puissantes pour les personnes déplacées de force dans le monde. Elle est la première femme arabe à être nommée Ambassadrice de bonne volonté du HCR.

    Journée internationale du souvenir de la catastrophe de Tchernobyl

    La Journée internationale du souvenir de la catastrophe de Tchernobyl est observée aujourd’hui.

    Dans son message à cette occasion, le Secrétaire général a noté qu’aujourd’hui nous marquons le trente-cinquième anniversaire de l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le 26 avril 1986. Il a déclaré que des centaines de milliers de personnes avaient été touchées par la radiation et que leurs souffrances ne doivent pas être oubliées.

    Le Secrétaire général a souligné que la catastrophe de Tchernobyl avait été maîtrisée par les gouvernements travaillant avec les universitaires, la société civile et d’autres, pour le bien commun. Il a ajouté qu’elle est porteuse d’importantes leçons pour les efforts actuels de riposte à la pandémie de COVID-19.

    Le Secrétaire général a souligné que les catastrophes ne connaissent pas de frontières, mais qu’ensemble, nous pouvons œuvrer pour les prévenir et les contenir, soutenir tous ceux qui en ont besoin et construire une reprise solide.

    Journée mondiale de la propriété intellectuelle

    La Journée mondiale de la propriété intellectuelle est célébrée aujourd’hui.

    Cette année, la Journée se concentre sur le rôle critique des petites et moyennes entreprises dans l’économie et sur la manière dont elles peuvent utiliser les droits de propriété intellectuelle pour bâtir des entreprises plus fortes, plus compétitives et plus résilientes.

    Nomination

    Le Secrétaire général a nommé, aujourd’hui, M. Courtenay Rattray, de la Jamaïque, au poste de Haut-Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement.

    M. Courtenay succédera à Mme Fekitamoeloa Katoa ‘Utoikamanu, des Tonga, à qui le Secrétaire général exprime sa gratitude pour son dévouement et son engagement envers les Nations Unies.

    Actuellement Représentant permanent de la Jamaïque auprès des Nations Unies à New York, M. Rattray arrive à ce poste avec une vaste expérience de gestion et de leadership au sein et à travers les milieux multiculturels en s’étant concentré sur les défis du développement auxquels sont confrontés les pays en situation particulière, en particulier dans le domaine du financement du développement.

    Contributions financières

    Le Japon a versé la totalité de sa contribution au budget ordinaire de l’ONU, amenant à 93 le nombre d’États Membres à en avoir fa it de même.

    Source : Nations Unies, 26 avr 2021

    Etiquettes : Myanmar, Moyen-Orient, Iraq, Conseil de sécurité, Soudan du Sud, République démocratique du Congo, Éthiopie, Somalie, Caraïbes, Colombie, Forêts, Service de vaccination, Ambassadrice de bonne volonté, Journée internationale du souvenir de la catastrophe de Tchernobyl, Journée mondiale de la propriété intellectuelle, Nomination, Contributions financières,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 21 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Chypre/Réunion 5+1

    Le Secrétaire général se rendra à Genève pour la réunion informelle à 5+1 sur la question chypriote, qui se tiendra du 27 au 29 avril.

    Comme indiqué par le Bureau du porte-parole le 24 février, cette réunion informelle est convoquée à la suite de consultations menées au nom du Secrétaire général par un haut fonctionnaire de l’ONU, Mme Jane Holl Lute. Ces consultations ont eu lieu au cours des derniers mois.

    L’objectif de la réunion, comme nous l’avons souligné à l’époque, sera de déterminer s’il existe un terrain d’entente permettant aux parties de négocier une solution durable à la question chypriote dans un horizon prévisible.

    Afghanistan

    Dans une déclaration conjointe, les coorganisateurs de la conférence d’Istanbul sur le processus de paix en Afghanistan ont déclaré qu’au vu des récents développements et après de longues consultations avec les parties, il a été convenu de reporter la conférence à une date ultérieure lorsque les conditions pour faire des progrès significatifs seraient plus favorables.

    La déclaration note que la Turquie, le Qatar et l’ONU avaient prévu de convoquer conjointement une conférence de haut niveau à Istanbul, du 24 avril au 4 mai, avec la participation des représentants de la République islamique d’Afghanistan et des Taliban. L’objectif était de donner un nouvel élan aux négociations qui ont débuté à Doha en septembre dernier pour parvenir à une paix juste et durable dans le pays.

    La déclaration souligne que la Turquie, le Qatar et l’ONU poursuivront résolument leurs efforts sincères pour parvenir à la paix en Afghanistan.

    Myanmar

    Le Secrétaire général se félicite de la convocation le 24 avril de la prochaine réunion des dirigeants de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), qui devrait débattre de la situation actuelle au Myanmar.

    Comme le Secrétaire général l’a indiqué dans ses remarques au Conseil de sécurité cette semaine, il continue d’appeler à une réponse internationale résolue fondée sur un effort unifié. Il exhorte les dirigeants de l’ASEAN à aider à prévenir une escalade de la crise et d’éventuelles implications humanitaires graves au-delà des frontières du Myanmar.

    L’ONU restera un partenaire essentiel de l’ASEAN et apportera son plein appui à ses efforts sur le Myanmar. L’Envoyée spéciale du Secrétaire général, Christine Schraner Burgener, reste dans la région et sera à Djakarta pour engager les dirigeants de l’ASEAN en marge de la réunion de samedi, en se concentrant sur une solution politique.

    Toujours au Myanmar, le Fonds des Nations Unies pour la population dans le pays a déclaré aujourd’hui que les droits des femmes et des filles au Myanmar, y compris leur droit de vivre une vie sans violence ni intimidation, doivent être respectés à tout moment. L’agence a souligné que les forces militaires et de sécurité doivent s’abstenir à tout moment de toute forme de violence contre les femmes, les filles et les jeunes. Les auteurs doivent être tenus responsables de leurs actes.

    Lundi, le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies a déclaré qu’au moins 741 femmes, enfants et hommes avaient été tués depuis le 1er février, dont 52 enfants.

    Climat

    Demain, le Secrétaire général participera au Sommet sur le climat organisé par le Président des États-Unis, Joseph R. Biden.

    Par ailleurs, l’Envoyé spécial pour l’action et le financement du climat, Mark Carney, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, les champions du climat et la présidence de la COP26 viennent de lancer la Glasgow Financial Alliance for Net Zero, qui réunit plus de 160 entreprises issues d’initiatives nouvelles et existantes, y compris les Alliances Net Zero Asset Managers et Asset Owners, afin d’accélérer la transition vers zéro émissions nettes d’ici à 2050 au plus tard.

    Océan

    Ce matin, le Secrétaire général a pris la parole, dans un message vidéo préenregistré, lors du lancement de la deuxième évaluation mondiale de l’océan.

    Selon lui, nous devons transformer notre relation avec l’océan, le système de survie de notre planète. Les conclusions des scientifiques sont alarmantes, a-t-il déclaré, ajoutant que la deuxième évaluation avertit que de nombreux avantages que l’océan offre à l’humanité sont de plus en plus compromis par nos propres actions.

    Il a exhorté les pays à tenir compte de cet avertissement et à œuvrer ensemble à la recherche conjointe, au renforcement des capacités et au partage de données, d’informations et de technologies en vue de soutenir et gérer nos océans.

    Ensemble, nous pouvons favoriser non seulement une reprise verte –mais aussi bleue– de la pandémie et contribuer également à garantir une relation résiliente et durable à long terme avec l’océan.

    Saint-Vincent-et-les Grenadines 

    En réponse à la demande d’assistance internationale formulée par le Gouvernement, et en coordination avec le bureau du Coordonnateur résident de l’ONU pour la Barbade et les Caraïbes orientales et l’Agence caraïbe pour les secours d’urgence en cas de catastrophe naturelle (CDEMA), une mission environnementale conjointe de 13 personnes du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) se déploie à Saint-Vincent-et-les Grenadines.

    L’équipe, qui devrait être déployée pendant trois semaines, est composée de six spécialistes de l’environnement, ayant une expertise en géologie, en gestion des cendres, en pollution environnementale, en écologie et en réponse verte. D’autres membres de l’équipe aideront à la liaison, la gestion de l’équipe et à la logistique. Il est également prévu d’envoyer des experts supplémentaires à la Barbade pour travailler en étroite collaboration avec l’équipe déployée à Saint-Vincent-et-les Grenadines. 

    La présence de l’ONU s’accroît progressivement à Saint-Vincent-et-les Grenadines, mais l’accès reste difficile, ce qui nécessite le soutien d’avions militaires et de certains types de navires. 

    Éthiopie

      Bien qu’il y ait eu quelques améliorations récentes dans l’accès humanitaire au Tigré, la situation dans la région reste alarmante avec un conflit actif dans certaines zones qui restreint les mouvements et la réponse humanitaires, a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). 

    La semaine dernière, l’insécurité dans la région d’Adigrat, dans la zone est du Tigré, aurait empêché le déplacement de plus de 20 camions de secours.  

    L’ONU est également préoccupée par l’aggravation de l’insécurité alimentaire si le conflit se poursuit et perturbe la prochaine saison de plantation, qui approche.  

    Malgré les difficultés, les partenaires humanitaires intensifient leur réponse. Jusqu’à présent, plus de 1,5 million de personnes ont reçu une double allocation de rations alimentaires dans 12 districts ciblés et près de 246 000 personnes ont reçu des abris d’urgence et des articles non alimentaires.  

    L’ONU a besoin de toute urgence de plus de fonds et d’un accès plus sûr et sans entrave pour intensifier la réponse humanitaire et aider toutes les personnes touchées. 

     Selon les estimations de l’administration intérimaire du Tigré, 4,5 millions de personnes ont besoin d’une assistance vitale au Tigré.

    Liby e

     Hier, le Secrétaire général a rencontré virtuellement ses homologues de l’Union africaine (UA), de l’Union européenne (UE) et de la Ligue des États arabes, réunis au sein du « Quatuor pour la Libye ». 

    Dans un communiqué publié par la suite, le Quatuor a exprimé son soutien total aux efforts du Conseil de la présidence, du Gouvernement d’entente nationale et d’autres institutions nationales unifiées pour mettre en œuvre la feuille de route du Forum de dialogue politique libyen et mener à bien la transition démocratique de la Libye. 

    Le Quatuor a condamné les violations continues de l’embargo des Nations Unies sur les armes et a souligné que toute intervention militaire extérieure en Libye est inacceptable. Il a appelé à cet égard au respect total de l’embargo sur les armes et au retrait immédiat et inconditionnel de toutes les forces étrangères et des mercenaires de l’ensemble du territoire libyen. 

    Côte d’Ivoire 

    En réponse à des questions sur une attaque qui a frappé la Côte d’Ivoire en début de journée, le porte-parole a indiqué que le Secrétaire général prend note avec inquiétude de cette attaque perpétrée par des inconnus contre une base militaire ivoirienne à Abidjan dans les premières heures du 21 avril. Il condamne cette attaque, ainsi que toute attaque contre les institutions de l’État, a ajouté le porte-parole.  

     COVAX 

    Les équipes de l’ONU soutiennent les efforts de vaccination dans le Pacifique. 

    Les Fidji ont reçu leur deuxième lot de 24 000 vaccins, il y a deux jours, et d’autres sont en cours d’acheminement.  

    Les Samoa ont donné le coup d’envoi de sa campagne de vaccination, le Premier Ministre du pays ayant reçu sa première dose. Les Samoa ont reçu 24 000 doses par le biais du Mécanisme COVAX au début du mois.  

    En début de semaine, la République démocratique du Congo a donné le coup d’envoi de sa campagne de vaccination, en commençant par les groupes hautement prioritaires. Le pays a reçu plus de 1,7 million de doses de vaccin le mois dernier. L’équipe de l’ONU dans le pays soutient les autorités – avec des vaccinations et en abordant les impacts plus larges de la pandémie. 

    À ce jour, près de 41 millions de doses ont été expédiées à 118 pays et territoires par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’UNICEF et d’autres organismes contribuent à la logistique. 

    Journée mondiale de la créativité et de l’innovation

     C’est aujourd’hui la célébration de la Journée mondiale de la créativité et de l’innovation. Cette journée vise à sensibiliser au rôle que jouent la créativité et l’innovation dans tous les aspects du développement humain. 

    L’UNESCO souligne que les industries culturelles et créatives devraient faire partie des stratégies de croissance économique. L’UNESCO note également que ces industries font partie des secteurs les plus dynamiques de l’économie mondiale, générant 2,25 milliards de dollars de revenus et 29,5 millions d’emplois dans le monde.  

    QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, AFFAIRES HUMANITAIRES, SANTÉ, AFFAIRES HUMANITAIRES, DROITS DE L’HOMME, POPULATION, COMMÉMORATION/CÉLÉBRATION OFFICIELLE CHYPRE, AFGHANISTAN, MYANMAR, SAINT-VINCENT-ET-LES GRENADINES, ÉTHIOPIE, LIBYE, CÔTE D’IVOIRE,