Étiquette : Europe

  • Occidente intenta frenar la aparición de nuevos líderes en la economía mundial (Putin)

    Etiquettes : Occidente, Rusia, Vladimir Putin, Estados Unidos, EEUU, Europe, UE, OTAN,

    Las « élites occidentales » recurren a sanciones, « sacudiendo la situación política » y provocando conflictos en un intento por mantener su dominio, dice el presidente ruso

    ESTANBUL

    El presidente ruso, Vladimir Putin, acusó el jueves a las « élites occidentales » de intentar frenar el surgimiento de nuevos líderes en la economía mundial.

    “Ustedes saben que ahora todo el sistema global de relaciones económicas está atravesando una etapa de cambios fundamentales y, como acabo de decir, irreversibles. Se deben al hecho de que el modelo anterior de globalización está siendo reemplazado por un modelo multipolar”, dijo Putin en el programa “Russia Calling!” Foro de inversión en Moscú.

    Al expresar que Rusia quiere crear un modelo económico global « nuevo y verdaderamente democrático », Putin dijo que el cambio actual en el panorama de la economía global y el surgimiento de nuevos líderes es un « proceso objetivo y en gran medida natural ».

    “Sin embargo, las elites de los países occidentales, los que se encuentran en la cima de este proceso, están tratando de frenarlo, de restringir artificialmente, como creen, el crecimiento en la periferia global, que están acostumbrados a explotar, utilizando como un recurso, una fuente de renta, simplemente una colonia”, añadió Putin.

    En este sentido, Putin afirmó que las « élites occidentales » recurren a las sanciones, « sacuden la situación política » y provocan conflictos en un intento de mantener su dominio, argumentando que han llegado a « abolir los propios principios de la economía de mercado de los que tanto les gusta hablar ».

    Continuó diciendo que Occidente comenzó a cerrar sus fronteras “tan pronto como aparecieron competidores”, a pesar de haber defendido términos y condiciones iguales y fronteras abiertas en el pasado.

    Añadió que está desacreditada la infraestructura financiera “basada en el predominio del dólar estadounidense y el euro”, que, según afirmó, ha sido reemplazada por “un sistema de liquidaciones en monedas nacionales”.

    “Por supuesto, todavía queda mucho por hacer aquí. Esto es algo obvio. Pero esto se está haciendo y este proceso sólo cobrará impulso. Incluso diría que el sistema financiero occidental claramente se está volviendo obsoleto en términos de tecnología”, dijo, y agregó: “Se ha vuelto arcaico, o al menos se está volviendo arcaico”.

    AA

    #Vladimir #Putin #Occidente #economía #China #Rusia #EEUU #UE #Europa

  • Comment l’Algérie a augmenté ses exportations de GNL à 2,8 millions de tonnes au premier trimestre 2023

    Etiquettes : Algérie, GNL, exportations, Sonatrach, ENI, Russie, Europe, UE,

    • L’Algérie a augmenté ses volumes d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) à 2,8 millions de tonnes au premier trimestre 2023.
    • Les pays européens diversifient leurs approvisionnements en GNL russe et se tournent vers les producteurs de gaz africains.
    • Le pays s’est engagé à augmenter encore ces volumes en assurant le développement des infrastructures et en élaborant des plans.

    L’Algérie a récemment annoncé avoir exporté 2,8 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) vers les pays européens au premier trimestre 2023.

    L’augmentation des exportations de GNL du pays est due aux pays européens qui cherchent à se diversifier loin des approvisionnements en GNL de la Russie.

    Les exportations algériennes de GNL devraient encore augmenter. Il convient de noter que les exportations algériennes de gaz naturel liquéfié ont diminué de 25% au premier trimestre 2022 pour s’établir à environ 2,4 millions de tonnes, contre 3,2 millions de tonnes au cours de la même période en 2021.

    En fait, Eni s’est prononcé sur le fait de s’appuyer sur les pays africains pour l’approvisionnement en GNL. En 2022, Claudio Descalzi, le PDG d’Eni, a déclaré que la société avait finalisé des accords et des activités pour remplacer entièrement le gaz russe d’ici 2025.

    Ils tirent parti de leurs solides relations avec les États producteurs et d’une approche de développement accélérée pour augmenter les volumes en provenance d’Algérie, d’Égypte, du Mozambique, du Congo et du Qatar.

    Comment l’Algérie a augmenté ses volumes d’exportation de GNL

    Selon l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), les 2,8 millions de tonnes de l’Algérie représentent le taux de croissance le plus élevé parmi les exportateurs arabes au premier trimestre 2023. Le pays accorde une attention particulière au développement et à la maintenance des infrastructures.

    En conséquence, l’Algérie entretient des relations stratégiques avec ses clients et dispose d’une grande fiabilité dans l’approvisionnement en gaz par le biais de pipelines, d’infrastructures d’exportation et de stations de liquéfaction de gaz.

    L’Algérie agrandit actuellement son port pétrolier de Skikda. Le port connaît également la construction d’un nouveau quai de gaz liquéfié, visant à accueillir des méthaniers d’une capacité allant jusqu’à 220 000 mètres cubes. De plus, un quai pour le chargement et le déchargement des matériaux transportés dans des conteneurs est en cours de construction.

    L’Algérie prend également des mesures pour utiliser ses actifs de gaz naturel pour lancer un marché de l’hydrogène lorsque le besoin s’en fait sentir.

    En décembre 2022, le gouvernement algérien a annoncé que le pays examinerait la faisabilité de la construction du gazoduc Algérie-Sardaigne GALSI. On s’attend initialement à ce que le gazoduc proposé transporte le surplus de gaz et s’oriente vers davantage d’exportations d’hydrogène et d’ammoniac à mesure que le marché arrive à maturité.

    Ce que vous devriez savoir

    Malgré ses propres lacunes dans le sous-secteur du gaz naturel, le gouvernement algérien s’est engagé à investir 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026. Cet investissement comprend environ 30 milliards de dollars pour maintenir les niveaux de production de pétrole et de gaz en accédant à de nouvelles réserves et environ 10 milliards de dollars pour le raffinage. , pétrochimie et projets de liquéfaction de gaz.

    LIRE AUSSI :

    L’Algérie en tête des exportations de GNL vers l’Europe

    Algérie: Boom des exportations de gaz

    L’Algérie devient un acteur mondial pertinent du gaz naturel

    #Algérie #GNL #Exportations #Gaz

  • L’Algérie devient un acteur mondial pertinent du gaz naturel

    Etiquettes : Algérie, gaz, Europe, gaz naturel, GNL, exportations,

    L’Algérie , pays africain, connaît sa période la plus prospère de production de gaz naturel , grâce aux récentes améliorations de la capacité des infrastructures.

    Cela le place en position de force pour entrer sur le marché européen en tant que fournisseur de cet hydrocarbure.

    Début 2023, les réserves prouvées de gaz naturel de l’Algérie étaient estimées à 159 billions de pieds cubes. Le pays produit du pétrole brut, du gaz naturel sec et du gaz naturel liquéfié (GNL), tous gérés par la compagnie nationale d’énergie Sonatrach.

    En 2021, le pays a établi un record en produisant 9,9 milliards de pieds cubes par jour (Gpi3/j) de gaz naturel sec, soit 23,4 % de plus qu’en 2011, lorsqu’il produisait 8,0 Gpi3/j.

    Ces données ont été rapportées dans le résumé d’analyse par pays récemment mis à jour : Algérie par l’Energy Information Administration (EIA) . Le rapport indique également que 53 % de la production de 2021 ont été exportés, contre 60 % en 2011. Malgré le pourcentage plus faible d’exportations, la quantité totale exportée était plus élevée en 2021.

    L’Algérie exporte du gaz naturel par gazoduc et sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL), l’Europe étant son principal client. En 2021, la Turquie était le plus grand destinataire de cet hydrocarbure.

    Actuellement, l’Algérie possède et exploite quatre terminaux GNL. Le terminal de Skikda, l’un de ces quatre, a rouvert en juillet 2021, près d’un an après sa fermeture en raison d’une défaillance du mécanisme de commande de la turbine.

    Par ailleurs, l’Algérie dispose de trois grands gazoducs intercontinentaux qui exportent du gaz naturel vers l’Europe. Ceux-ci sont:

    1. Le gazoduc Enrico Mattei (Transmed), qui va de l’Algérie à l’Italie continentale en passant par la Tunisie.
    2. Le gazoduc Medgaz, de l’Algérie à Almeria, en Espagne, via un gazoduc sous-marin sous la mer Méditerranée.
    3. Le gazoduc Maghreb-Europe (MEG), de l’Algérie à Cordoue, en Espagne, en passant par le Maroc.

    #Algérie #Gaz #Europe #GNL

  • L’Algérie en tête des exportations de GNL vers l’Europe

    L’Algérie en tête des exportations de GNL vers l’Europe

    Etiquettes : Algérie, GNL, Europe, exportations,

    Les exportations algériennes de gaz naturel liquéfié, GNL, auraient augmenté au premier trimestre de 2023 par rapport à la même période de 2022, et le pays a enregistré le taux de croissance des exportations de GNL le plus élevé alors que l’Europe cherche à remplacer l’approvisionnement en gaz russe par gazoduc.

    Les exportations algériennes de GNL ont atteint environ 2,8 millions de tonnes au premier trimestre de 2023, contre 2,4 millions de tonnes au cours du même trimestre de 2022, au cours duquel les exportations étaient inférieures à leurs niveaux habituels, selon un rapport de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP).

    La plupart des expéditions de GNL de l’Algérie entre janvier et mars 2023 ont été destinées à certains des plus grands marchés européens, tels que la France, alors que les pays européens accueillent des niveaux record de cargaisons de GNL pour remplacer l’approvisionnement perdu en gaz russe par gazoduc.

    Les exportations algériennes de GNL devraient continuer de croître à mesure que l’expansion du port de Skikda touche à sa fin.

    Le port agrandi aura une deuxième jetée avec une nouvelle station de chargement de GNL adaptée aux super méthaniers.

    La major italienne de l’énergie, Eni, a été particulièrement active dans la sécurisation d’un approvisionnement accru en gaz naturel pour l’Europe depuis l’Afrique et a accéléré des projets en Afrique pour répondre à la demande de gaz de l’Europe en l’absence de livraisons par gazoduc russe.

    Le mois dernier, Eni a lancé les travaux de construction du premier projet de liquéfaction de gaz naturel en République du Congo, qui devrait fournir du GNL à l’Europe.

    Au début de cette année, le directeur général d’Eni, Claudio Descalzi, a déclaré au Financial Times dans une interview que l’Europe devrait se tourner vers l’Afrique pour un axe énergétique « sud-nord » qui livrerait du gaz de l’Afrique à l’UE.

    Lors de l’annonce des résultats de 2022 en février, Descalzi a déclaré: « Au cours de l’année, nous avons été en mesure de finaliser des accords et des activités pour remplacer entièrement le gaz russe d’ici 2025, en tirant parti de nos relations solides avec les États producteurs et de notre approche de développement accéléré pour augmenter les volumes en provenance d’Algérie, d’Égypte, du Mozambique, du Congo et du Qatar.

    Source

    #Algérie #Europe #Gaz #GNL #Exportations #Russie #UE

  • La guerre en Ukraine définit le nouvel ordre mondial, selon un groupe de réflexion

    Topics : Ukraine, nouvel ordre mondial, Russie, Occident, Europe,

    Un sondage révèle que l’Occident est plus uni mais que le vide se creuse avec des pays comme l’Inde qui ne souscrivent pas à la vision de l’après-guerre froide.

    Près d’un an après le début de la guerre de la Russie contre l’Ukraine , elle a uni l’Occident, selon une enquête menée dans 15 pays, mais a révélé un fossé grandissant avec le reste du monde qui définit les contours d’un futur ordre mondial.

    L’étude, réalisée par le groupe de réflexion du Conseil européen des relations étrangères (ECFR), a sondé les opinions de neuf États membres de l’UE, dont la France, l’Allemagne et la Pologne, ainsi qu’en Grande-Bretagne et aux États-Unis, ainsi qu’en Chine, en Russie, en Inde et en Turquie .

    Il a révélé de fortes différences géographiques dans les attitudes à l’égard de la guerre, de la démocratie et de l’équilibre mondial des pouvoirs, ont déclaré les auteurs, suggérant que l’agression de la Russie pourrait être un tournant historique marquant l’émergence d’un ordre mondial « post-occidental ».

    « Le paradoxe de la guerre en Ukraine est que l’Occident est à la fois plus uni et moins influent dans le monde que jamais auparavant », a déclaré Mark Leonard, directeur du groupe de réflexion et co-auteur du rapport, basé sur un sondage effectué la dernière fois. mois.

    Timothy Garton Ash, professeur d’études européennes à l’Université d’Oxford, qui a également travaillé sur l’étude, a qualifié les résultats de « extrêmement inquiétants ». L’enquête a montré que la guerre avait donné une unité et un but à l’ouest transatlantique, a-t-il déclaré.

    Cependant, il avait « complètement échoué à convaincre les grandes puissances des autres, comme la Chine, l’Inde et la Turquie ». La leçon était claire : « Nous avons un besoin urgent d’un nouveau récit qui soit réellement convaincant pour des pays comme l’Inde, la plus grande démocratie du monde. »

    L’enquête a montré que les opinions occidentales sur la Russie s’étaient durcies au cours de l’année écoulée. De larges majorités en Grande-Bretagne (77%), aux États-Unis (71%) et dans les neuf États de l’UE (65%) considéraient la Russie comme un « adversaire », avec lequel leur pays était en conflit, ou en concurrence comme un « rival ».

    En revanche, seuls 14 % aux États-Unis, 15 % dans les neuf États de l’UE interrogés et 8 % en Grande-Bretagne considéraient la Russie comme un « allié » partageant leurs intérêts ou un « partenaire nécessaire ». Les répondants occidentaux étaient tout aussi négatifs dans la façon dont ils décrivaient la Russie.

    Invités à choisir deux des 10 descriptions proposées, aux États-Unis, respectivement 45 % et 41 % des répondants à l’enquête ont choisi « agressif » et « indigne de confiance », ainsi que 48 % et 30 % dans les neuf pays de l’UE et 57 % et 49 % dans Bretagne.

    Dans les neuf pays de l’UE interrogés, 55 % des personnes interrogées en moyenne étaient favorables au maintien des sanctions contre Moscou, même au prix de difficultés économiques.

    De plus, par rapport à un sondage similaire de l’été dernier, la guerre de la Russie contre l’Ukraine était désormais considérée par davantage de personnes dans l’alliance occidentale comme un combat pour la démocratie et leur propre sécurité – et comme une guerre non seulement en Europe, mais contre l’Europe, a déclaré l’ECFR.

    Aux États-Unis, 36 % des personnes interrogées ont déclaré que le soutien à l’Ukraine était principalement motivé par la nécessité de défendre la démocratie américaine, tandis que l’opinion qui prévaut au Royaume-Uni (44 %) et parmi les neuf membres de l’UE (45 %) était que soutenir l’Ukraine consistait à défendre leur propre sécurité.

    Plus de personnes en Europe (44% en Grande-Bretagne, 38% dans l’UE neuf) pensaient que l’Ukraine devrait reprendre tout son territoire, même au prix d’une guerre plus longue, et moins (22% et 30%) voulaient que la guerre s’arrête au plus vite que possible, même si cela impliquait que l’Ukraine cède des terres à la Russie.

    Les réponses des pays non occidentaux interrogés étaient cependant très différentes. Un grand nombre de personnes en Chine (76%), en Inde (77%) et en Turquie (73%), par exemple, ont déclaré qu’elles estimaient que la Russie était « plus forte » ou « aussi forte » qu’avant la guerre. Ils voient Moscou comme un « allié » stratégique et un « partenaire nécessaire » de leur pays (79 %, 79 %, 69 %).

    De même, beaucoup plus (41 % en Chine, 48 % en Turquie et 54 % en Inde) souhaitaient que la guerre se termine le plus tôt possible, même si cela signifiait que l’Ukraine cédait du territoire, alors que seulement 23 %, 27 % et 30 % pensaient L’Ukraine devrait regagner ses terres même au prix d’un conflit plus long.

    Il y avait aussi beaucoup plus de scepticisme quant aux motivations de l’Occident. Moins d’un quart des personnes interrogées en Chine et en Turquie, par exemple, et seulement 15 % en Russie, pensaient que l’Occident soutenait l’Ukraine pour défendre sa propre sécurité ou sa démocratie.

    Près des deux tiers des répondants russes (64 %) ont déclaré que les États-Unis étaient un « adversaire », 51 % et 46 % disant la même chose de l’UE et du Royaume-Uni. En Chine, 43 % perçoivent les États-Unis comme un rival, 40 % disent la même chose du Royaume-Uni et 34 % de l’UE.

    Beaucoup en dehors de l’Occident ont prédit que l’ordre libéral dirigé par les États-Unis céderait sa domination mondiale au cours de la prochaine décennie, l’Occident devant devenir une puissance mondiale parmi d’autres. Seuls 7 % en Russie et 6 % en Chine prévoyaient qu’il serait dominant dans 10 ans.

    En Europe et aux États-Unis, cependant, beaucoup (29 % en Grande-Bretagne, 28 % dans l’UE à neuf et 26 % aux États-Unis) prévoyaient un nouveau monde bipolaire de deux blocs dirigés par les États-Unis et la Chine, alors qu’il y avait des signes que l’émergence puissances voyaient l’avenir en termes plus multipolaires.

    En Inde, par exemple, 87 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles considéraient les États-Unis comme un « allié » ou un « partenaire », tandis que 82 % ressentaient la même chose à propos de l’UE, 79 % à propos de la Russie et de la Grande-Bretagne et 59 % à propos de la Turquie. Seule la Chine était considérée comme un « rival » ou un « adversaire » (75 %).

    « Beaucoup de gens en Occident voient l’ordre international à venir comme le retour d’une bipolarité de type guerre froide entre l’ouest et l’est, la démocratie et l’autoritarisme », ont déclaré les auteurs de l’étude. « Mais les gens de ces pays se voient très différemment. »

    L’Occident devra vivre, disaient-ils, avec « des dictatures hostiles comme la Chine et la Russie », mais aussi avec des puissances indépendantes comme l’Inde et la Turquie. Ceux-ci ne « représentent pas un nouveau tiers bloc » ni même partagent une idéologie commune, mais ils ne « se contentent pas non plus de s’adapter aux caprices et aux plans des superpuissances ».

    Plutôt que d’attendre d’eux qu’ils soutiennent « les efforts occidentaux pour défendre l’ordre en déclin de l’après-guerre froide, nous devons être prêts à nous associer à eux pour en construire un nouveau ».

    The Guardian, 23 fév 2023

    #Nouvel_ordre_mondial #Ukraine #Russie #Occident

  • Tunisie: dix migrants morts après le naufrage de leur bateau

    Tags : Tunisie, migration, migrants subsahariens, Europe, naufrage,

    Dix migrants originaires d’Afrique subsaharienne cherchant à gagner clandestinement l’Europe sont morts après le naufrage de leur bateau en Méditerranée au large de la Tunisie, ont annoncé mercredi les gardes-côtes tunisiens.

    « Soixante-douze migrants ont été secourus et dix corps ont été repêchés après le naufrage du bateau mardi », au large de Sfax dans le centre-est de la Tunisie, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la garde nationale, Houssem Jebabli, précisant que les morts étaient des ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne.

    Dans un communiqué, la garde nationale a affirmé avoir déjoué mardi « deux opérations de franchissement illégal des frontières maritimes », celle au large de Sfax et une deuxième dans le nord du pays.

    Au total, 76 migrants incluant quatre Tunisiens seulement ont été secourus

    Outre les dix morts, « entre 20 et 30 » autre migrants africains sont portés disparus après le naufrage au large de Sfax, a indiqué à l’AFP le porte-parole du tribunal local chargé d’enquêter sur ce drame, Faouzi Masmoudi,

    Vingt-sept migrants originaires d’Afrique subsaharienne avaient péri ou sont portés disparus après deux autres naufrages vendredi et samedi au large de la Tunisie.

    Fin mars, les corps de 29 autres migrants provenant d’Afrique subsaharienne avaient été repêchés après trois naufrages distincts au large de la Tunisie.

    La Tunisie, dont certaines portions de littoral se trouvent à moins de 150 km de l’île italienne de Lampedusa, enregistre très régulièrement des tentatives de départ de migrants, majoritairement originaires de pays d’Afrique subsaharienne, vers l’Italie.

    Les départs se sont intensifiés après un violent discours le 21 février du président tunisien Kais Saied pourfendant l’immigration clandestine.

    M. Saied avait affirmé que la présence en Tunisie de « hordes » d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de « violence et de crimes » et relevait d’une « entreprise criminelle » visant à « changer la composition démographique » du pays.

    Après ce discours, une partie importante des 21.000 ressortissants d’Afrique subsaharienne recensés officiellement en Tunisie, pour la plupart en situation irrégulière, ont perdu du jour au lendemain leur travail, généralement informel, et leur logement, du fait de la campagne contre les clandestins.

    La plupart des migrants africains arrivent en Tunisie pour tenter ensuite d’immigrer clandestinement par la mer vers l’Europe.

    Vendredi, la garde nationale a annoncé avoir secouru ou intercepté « 14.406 personnes dont 13.138 originaires d’Afrique subsaharienne, le reste étant des Tunisiens », sur les trois premiers mois de l’année, soit plus de cinq fois le nombre recensé pour la même période de 2022.

    #Tunisie #Migration #Migrants_subsahariens

  • The announced end of Western hegemony

    Tags: Ukraine, Russia, China, United States, Europe, France, Emmanuel Macron, ammunition,

    by Djamel Labidi

    In the few months since the start of the war in Ukraine, the world has changed. Admittedly, the changes accumulated slowly, before they appeared all at once, under the thrusts given by Russia to the old world order and Western hegemony.

    Whatever happens, whether or not we agree with Russia’s action in Ukraine, the world will never be the same again. All the opposing camps agree to recognize this, the leaders of the Western world as well as those of the rest of the world.

    The West is naked

    Thanks to the war in Ukraine, the peoples of the world are discovering, flabbergasted, that the West is, militarily, naked. He does not have enough weapons to give to the Ukrainian regime. It has no stocks of light or heavy ammunition to oppose to a Russia which has a powerful war industry and which massively produces this ammunition as well as very varied armaments. It was the French general Thierry Bukhard who warned, recently, on February 26, in an interview with the French weekly “Le journal du dimanche”, against the shortage of ammunition in Western countries. The Financial Times reports that the German army’s arms stocks would be sufficient for only a few days, while the German Chief of Staff simply states that he has no army. . A large part of the “Leopard” tanks are broken down due to lack of maintenance. This is also the case for those purchased by European countries.

    In fact, all European armies are destitute and incapable of facing a high intensity war. This partly explains, alongside the fear of escalation, the procrastination in supplying arms to Ukraine. President Macron and his predecessors tried to mask, through contradictory declarations, the shortage of French weapons as soon as it was necessary to deprive themselves, in pain, for the benefit of Ukraine of guns and tanks, in reduced numbers , owned by France.

    Even the United States is struggling to supply the Ukrainian armed forces with ammunition. They went so far as to ask Israel and South Korea to supply them from their stockpiles of American weapons, while accusing the Russians of supplying them from North Korea. Do as I say and don’t do as I do.

    Western countries no longer have the same military status. Today, for example, when a delegation from the UK Ministry of Defense arrives in Algeria, as recently, the event is now trivial and goes virtually unnoticed. And when military delegations go to France to meet with their counterparts, we bet they must realize that the French army does not have much to offer to face a high intensity war. Times have changed.

    The Decline of Economic Hegemony

    No the West is no longer the same. Economically, China competes with the United States for the first place in the world economy. If we evaluate their reciprocal GDP in nominal dollars, China is still second, but if we evaluate it in purchasing power parity (PPP), it is already far ahead of the United States. The countries currently constituting the BRICS will represent, in 2030, 50% of the world’s GDP, not to mention those who will join them.

    Currently, Western propaganda tries to reassure itself by saying that Russia has a GDP of the order of that of Spain, but how then to explain its considerable military power and that it can face all the Western States. We must take into account here again the real economy and the production of material wealth. Moreover, in terms of GDP by purchasing power parity, Russia is the world’s sixth largest economy. In this new order that is taking shape, the new prospects for cooperation with and between the rest of the world, India, China, Russia, Brazil, Iran, Asia, Africa, Latin America now seem limitless. The dollar begins to lose its supremacy and with it the dictatorship of the Western financial system.

    The United States says that the war in Ukraine has united Europe and NATO. It’s wrong. It is exactly the opposite, at least in the medium and long term. The truth is that this war revealed and reinforced the total domination of the United States over Europe, the crushing of it by an extra-European power. It showed a Europe subject to the predominance of American interests. It is also one of the significant elements of the end, in perspective, of Western hegemony. That the United States manages to destroy, as the whole world suspects them, the Nord Stream gas pipeline, to definitively put an end to the supply of energy by this gas pipeline to Germany, one of their main allies, then that they impose on their ally prohibitive energy costs, which they thus weaken, without qualms, its economy, and that of other European States, for the sole benefit of theirs, this cannot be endured in the long term and can only leave traces. This is one of the aspects of the disarray and irresponsibility of American leaders in the context of the end of their unchallenged reign. If their responsibility is confirmed, they would thus have committed an act of extreme gravity, an act of sabotage, an act of international terrorism. It is surprising not to see this stressed enough in the West, and in the first place by the German leaders. Are they afraid of Americans? The Americans have thus opened Pandora’s box, at the risk of a situation of generalized chaos, where everyone would consider themselves entitled to destroy the gas pipelines and oil pipelines, the adversary’s submarine cables, telephone cables, cables internet communications, information highways. It seems, with the danger of a nuclear war, the most worrying event for the future.

    The Media

    One of the most obvious signs of the decline of Western hegemony is the degradation of communication and information ethics in many Western media. The evolution had begun in previous decades, at the same time as the United States asserted its unchallenged domination over the world. With the Ukrainian conflict, it has worsened terribly.

    Information is just propaganda. And the propaganda is brutal, coarse, caricatural, without nuance, and above all terribly aggressive. TV hosts, editorial writers, journalists, will give you without flinching, for the Russian losses, figures so enormous that they would suppose the disappearance of the Russian army. We insist that « Putin is lying », without saying about what and when he did not do what he said, We will carefully, regularly, revive the theme of Putin’s judgment when we know very well makes no sense. But the main thing is not there, it is a question of devaluing it and with it Russia, by seeking to inferiorize the country by implying that it is likely to be defeated and submitted, like the West. did for other countries.

    Astronomical figures are put forward for Putin’s personal fortune, with no proof being offered except for some bizarre videos of President Putin’s alleged properties, like glossy hotel flyers. Only the comment in Off says that this belongs to him. But what the hell would he do with a fortune he cannot enjoy given his visibility, his overwhelming responsibilities and his presence on all fronts. Coincidentally, the figures of his fortune put forward are around 300 billion dollars, exactly the amount of Russian state funds frozen by the United States and other European countries and which they would like to appropriate, and of which the he European Union and President Zelensky are loudly calling for the allocation to Ukraine “for its reconstruction”.

    We remember that the same techniques and the same themes had been used against Presidents Saddam and Kadhafi. Despite the difference in size and power of the adversary, this time Russia, we recycle them. Unawareness of the balance of power, delirium, or the desire to diminish the adversary? It all sounds like deja vu, deja vu. Similarly, the United States and its allies insisted that Saddam and Gaddafi were lying when they accepted UN terms and that supporters of the intervention feared that this would prevent it. In the same way, the theme of their trial was constantly evoked. In the same way astronomical figures of their personal fortune were given and which again strangely corresponded to the funds of the frozen Iraqi and Libyan states in the United States and elsewhere in the West. So when the peoples of the world remind the West of these conflicts about Ukraine, they don’t stray from the subject as Western leaders tell them with annoyance. The people are not mistaken. They simply indicate that the past explains the present, and that there is, there, the continuity of the same conflict, that led by the West to maintain its world hegemony. The people are not mistaken. They simply indicate that the past explains the present, and that there is, there, the continuity of the same conflict, that led by the West to maintain its world hegemony. The people are not mistaken. They simply indicate that the past explains the present, and that there is, there, the continuity of the same conflict, that led by the West to maintain its world hegemony.

    The worst horrors

    On the sets the worst horrors are told about Russia, without any restraint. Journalists spoke impassively of the 200,000 to 700,000 Ukrainian children deported to Russia, children “four years old! “raped. The only thing that hasn’t been said (yet?) is that the Russians are… cannibals.

    Western television sets have become places where we gossip, where we fantasize. Coherence, logic, likelihood do not matter, the imagination is limitless, we are faced with information as a whole, entirely conspiratorial. But there are sometimes hiccups, moments when the truth suddenly emerges, quite involuntarily. It was this French general, General Nicolas Richoux, who exclaimed, annoyed by certain reservations made in the United States by the Republican party on the financing of the war in Ukraine: « The American army is in the process of pay the Russian army for 5% of its budget (40 billion dollars out of 800 billion, NB), anyway! Who could be against such a result in the United States! (LCI news channel, January 7, 2023)

    To explain Putin’s great popularity among his people, the entire Western organic intelligentsia, academics, editorialists, civilian and military analysts obviously linked to pharmacies and other services, come to say that it is the spirit of Russian submission, characteristics of the Slavic soul. The Russian “political exiles”, of which each plateau wants to have a representative, are asked to confirm. They do it with alacrity. They even add more. Here, as elsewhere, throughout centuries of hegemony, the West has always produced this type of Westernist elites and the self-hatred they carry. This is proof that the Western ideology has functioned everywhere as a dominant ideology.

    « The True Lie »

    The Americans continue to spread throughout the West their new information techniques, those of the theory of the « true lie » (1), by virtue of which it is considered that « lies can be useful », when they can prevent a bad event. Thus China was accused of having the « intent » (emphasis the word) to supply arms to Russia and the United States said it was « convinced » (emphasis again) that the China provides satellite information to Wagner. Based on these conceptions of a virtual or potential truth, conclusions, predictions of a simple analysis, or simple hypotheses could be considered as information since they « could take place ». Listen carefully to the propaganda, and you will see that it is, for the most part.

    Where is the time of the major Western news organizations that served as a benchmark for their objectivity of facts, even in times of war. They diffused the Western influence among Westernized elites seduced by a freedom of tone and a quality of debates which existed little in their country.

    On the question of information, the West, and especially the Americans, are making a strategic error: that the media can do anything, and that it is simply a question of seizing the minds of the people. In this they are mistaken. Facts are stubborn. Opinion cannot be fabricated, and even less so against a nation’s own interests. The opinion of the rest of the world on the West is proof of this. It is hostile to the West despite the considerable effort of Western propaganda aimed at it. If in Western countries, this propaganda has an impact it is that many, in the population, still believe to find their interests, a benefit and privileges on other peoples through Western hegemony. But even there, many, more and more.

    Disarray

    In fact the West is in disarray. He has isolated himself, or more exactly he continues, blind, to isolate himself from the rest of the world. Even the terms he now uses reveal this isolation. He no longer speaks, or very rarely, of the international community. He no longer sees the world. The West is increasingly alone. The West unites with the West, and it applauds itself. President Zelensky’s last tour of the parliaments of the United States, the United Kingdom, Brussels, the European parliament, is a striking image of this. People rushed to take a photo with President Zelensky, people frantically applauded the toreador, the gladiator, while Ukrainians and Russians killed each other in Bakhmut.

    The West is shrinking more and more in on itself, without realizing it. . It no longer associates other countries of the world with its destiny. When he speaks of himself, he says the West outright, and sometimes even simply NATO. He makes a good separation between himself and the other nations of the world. He says he is crudely defending his interests. He sometimes adds, as the Ukrainian leaders do, the « civilized world », to distinguish it well from « barbarians », outbidding neophytes.

    The West is worried

    Today the West is worried. He watches every day for the slightest sign of divergence or estrangement between China and Russia, or of revolt in these countries. He shoots down…weather balloons.

    We are far from the great era of a West confident in itself, sure of itself, from the great era of Western ideology, where the West thought of itself as the world, where it claimed freedom, democracy, liberalism, where he was convinced of the power of the values ​​he proclaimed to solve all human problems.

    He made his own totems fall today. It has attacked the sacrosanct principle of private property by stealing the money entrusted to its banks by sovereign states and by confiscating the property of people for the sole reason that they are citizens of a foreign country. with which they nevertheless declare that they are not belligerent. He himself attacked his sacrosanct rule of « free and fair competition », cynically trampling it underfoot to suit his interests. He thus attacked the principle of freedom of expression and competition in matters of information, by prohibiting, from the start of the war in Ukraine, alternative means of information, and in particular the Russian media, that it once had the reputation that « it did not act like totalitarian states ». He is even thinking of supervising social networks. He attacked the principle of freedom of trade and economic exchanges, giving himself the sovereign right, outside of any decision of international law, to economically sanction countries and peoples, to prohibit ports and airports to their ships and their planes. In short, he himself denied all the values ​​that he said he wanted to spread in the world, and in the name of which he justified his armed interventions.

    Another sign of decline is that the West is no longer producing great leaders. Heads of State or Government like Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Boris Johnson, Ms Liz Truss, etc. .obviously don’t have the stature of a Xi Jining, a Vladimir Putin, a Narendra Modi or an Erdogan, whatever one may feel about them. In Ukraine, it is an actor who has been deemed the most suitable for this role of head of state.

    The ruling elites of the West are out of a universalist project, a new vision of the future of the world. This vision is now found in the opposing camp, that of a world rid of all forms of hegemony, of a world freed from the dictatorship of the dollar and the blackmail of economic sanctions, a world of nations with equal rights, where the Sovereignty is the guarantee of mutual respect as well as the freedom of citizens, in short a world where international democracy allows the development of national democracy.

    The incessant Western references to democracy, freedom and human rights now appear as empty slogans, not very credible, a broken record that the non-Western world welcomes with a gaze that is both polite and doubtful. They are no longer successful except in Westernist minorities who subsist here and there. Although the West has pampered these elites, giving media coverage to their most loyal intellectual representatives, they no longer have any other function than to reassure them, thus blinding them to the new realities of the world.

    Another symptom of a chilly West, which closes in on itself, is this panicky fear of emigration. We are far from this serene West which demanded in Helsinki in 1975 the end of the « Iron Curtain », the opening of borders and the free movement of people. We are also a long way from the period when the Bushes could bring together 35 states, in the name of democracy, to attack Iraq.

    We are obviously living today in a period of profound historical change, perhaps the greatest that has occurred in the modern period. These periods of mutation, of transformation are the most dangerous. The end of Western hegemony would only be justice. It would be beneficial for everyone, including Western peoples whose relations would be normalized with other peoples.

    But we should not rejoice too much for the moment of this historical development. History has taught us how dangerous forces in decline are because they perceive it as a tragedy, as their end. Can humanity achieve this turning point without sinking into a global confrontation? For today’s world, at least for the most conscious leaders, all the questions of geopolitics come down to this one: To be or not to be.

    (1) The new information war or “the truth if I lie” by Djamel Labidi

    Source

    #West #United States #Russia #China #Ukraine

  • La fin annoncée de l’hégémonie occidentale

    Tags : Ukraine, Russie, Chine, Etats-Unis, Europe, France, Emmanuel Macron, munitions,

    par Djamel Labidi

    En quelques mois, depuis le début de la guerre en Ukraine, le monde a changé. Certes, les changements se sont accumulés lentement, avant qu’ils n’apparaissent d’un seul coup, sous les coups de boutoir donnés par la Russie à l’ancien ordre mondial et l’hégémonie occidentale.

    Quoi qu’il arrive, qu’on soit d’accord ou non avec l’action de la Russie en Ukraine, le monde ne sera plus jamais le même. Tous les camps en présence sont d’accord pour le reconnaitre, les dirigeants du monde occidental comme ceux du reste du monde.

    L’Occident est nu

    A la faveur de la guerre en Ukraine, les peuples du monde découvrent, éberlués, que l’Occident est, militairement, nu. Il n’a pas suffisamment d’armes à donner au régime ukrainien. Il n’a pas de stocks de munitions légères ou lourdes à opposer à une Russie disposant d’une puissante industrie de guerre et qui produit massivement ces munitions ainsi que des armements très variés. C’est le général français Thierry Bukhard qui mettait en garde, récemment, le 26 février, dans une interview à l »hebdomadaire français «Le journal du dimanche», contre la pénurie de munitions dans les pays occidentaux. Le Financial Times rapporte, lui, que les stocks d’armes de l’armée allemande seraient suffisants pour quelques jours seulement tandis que le chef d’État-major allemand, lui, déclare tout simplement qu’il n’a pas d’armée. Une grande partie des chars «Léopard» sont en panne, faute de maintenance. C’est le cas aussi pour ceux achetés par les pays européens.

    En fait, toutes les armées européennes sont en dénuement et incapables de faire face à une guerre de haute intensité. Cela explique en partie, à côté de la crainte de l’escalade, les atermoiements dans la fourniture d’armes à l’Ukraine. Le président Macron et ses prédécesseurs ont essayé de masquer, à travers des déclarations contradictoires, la pénurie d’armes françaises dès qu’il a fallu se priver, dans la douleur, au profit de l’Ukraine des canons et chars, en nombre réduit, possédés par la France.

    Même les États-Unis peinent à approvisionner les forces armées ukrainiennes en munitions. Ils sont allés jusqu’à demander à Israël et à la Corée du Sud de leur en fournir à partir de leur stocks d’armes américaines, tout en accusant les Russes de se fournir en Corée du Nord. Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais.

    Les pays occidentaux n’ont plus le même statut militaire. Aujourd’hui, par exemple, lorsqu’une délégation du ministère de la défense du Royaume Uni arrive en Algérie, comme récemment, l’évènement est désormais anodin et passe pratiquement inaperçu. Et lorsque des délégations militaires vont en France, se réunir avec leurs vis-à-vis, parions qu’elles doivent s’apercevoir que l’armée française n’a pas grand-chose à offrir pour affronter une guerre de haute intensité. Les temps ont bien changé.

    Le déclin de l’hégémonie économique

    Non l’Occident n’est plus le même. Sur le plan économique, La Chine concurrence les États Unis à la première place de l’économie mondiale. Si l’on évalue leur PIB réciproque en dollars nominatifs, la Chine est encore deuxième, mais si on l’évalue en parité de pouvoir d’achat (PAP), elle est déjà loin devant les États Unis. Les pays constituant actuellement le BRICS représenteront, en 2030, 50% du PIB mondial sans parler de ceux qui les rejoindront.

    Actuellement, la propagande occidentale essaye de se rassurer en disant que la Russie a un PIB de l’ordre de celui de l’Espagne, mais comment alors expliquer sa puissance militaire considérable et qu’elle puisse affronter l’ensemble des États occidentaux . Il faut prendre en compte ici encore l’économie réelle et la production des richesses matérielles. D’ailleurs, en terme de PIB par parité de pouvoir d’achat, la Russie est la sixième puissance économique mondiale. Dans ce nouvel ordre qui se dessine, les nouvelles perspectives de coopération avec et entre le reste du monde, l’Inde, la Chine, la Russie, le Brésil, l’Iran, l’Asie, l’Afrique, l’Amérique latine semblent désormais sans limites. Le dollar commence à perdre sa suprématie et avec lui la dictature du système financier occidental.

    Les États- Unis disent que la guerre en Ukraine a soudé l’Europe et l’OTAN. C’est faux. C’est exactement le contraire, du moins à moyen et à long terme. La vérité est que cette guerre a révélé et renforcé la domination totale des États-Unis sur l’Europe, l’écrasement de celle-ci par une puissance extra-européenne.. Elle a montré une Europe soumise à la prédominance des intérêts américains. C’est aussi un des éléments significatifs de la fin, en perspective, de l’hégémonie occidentale. Que les États-Unis en arrivent à détruire, comme le monde entier les en soupçonne, le gazoduc Nord Stream, pour mettre définitivement fin à l’alimentation en énergie par ce gazoduc de l’Allemagne l’un de leurs principaux alliés, puis qu’ils imposent à leur allié des coûts prohibitifs de l’énergie, qu’ils affaiblissent ainsi, sans état d’âme, son économie, et celle d’autres États européens, au seul profit de la leur , cela ne peut durablement être supporté et ne peut que laisser des traces. C’est là l’un des aspects du désarroi et de l’irresponsabilité des dirigeants américains dans un contexte de fin de leur règne sans partage. Si leur responsabilité se confirme, ils auraient ainsi commis un acte d’une gravité extrême, un acte de sabotage, un acte de terrorisme international. Il est étonnant de ne pas le voir assez souligné en Occident, et en premier lieu par les dirigeants allemands. Auraient-ils peur des américains ? Les américains ont ouvert ainsi la boite de Pandore, au risque d’ une situation de chaos généralisé, où chacun s’estimerait en droit alors de détruire les gazoducs et oléoducs, les câbles sous-marins de l’adversaire, câbles de téléphone, câbles de communications internet, autoroutes de l’information. C’est semble-t-il, avec le danger d’une guerre nucléaire, l’évènement le plus préoccupant pour l’avenir.

    Les medias

    Un signe des plus manifestes du déclin de l’hégémonie occidentale est la dégradation de l’éthique de la communication et de l’information dans bien des medias occidentaux. L’évolution avait commencé dans les décennies précédentes, en même temps que les États -Unis affirmaient leur domination sans partage sur le monde. Avec le conflit ukrainien, elle s’est terriblement aggravée.

    L’information n’est plus que de la propagande. Et la propagande est brutale, grossière, caricaturale, sans nuances, et surtout terriblement agressive. Des animateurs de plateau de télévision, des éditorialistes, des journalistes, vous donneront sans sourciller, pour les pertes russes, des chiffres tellement énormes qu’ils supposeraient la disparition de l’armée russe. On martèle que «Poutine ment», sans dire sur quoi et quand il n’a pas fait ce qu’il a dit, On relancera avec soin, régulièrement, le thème du jugement de Poutine alors qu’on sait bien que cela n’a pas de sens. Mais l’essentiel n’est pas là, il s’agit de le dévaloriser et avec lui la Russie, en cherchant à inférioriser le pays en sous entendant qu’il est susceptible d’être vaincu et soumis, comme l’Occident l’a fait pour d’autres pays.

    Des chiffres astronomiques sont avancés pour la fortune personnelle de Poutine, sans qu’on avance la moindre preuve à part quelques vidéos bizarres sur les propriétés présumées du président Poutine, genre dépliants papier glacé d’hôtel. Seul le commentaire en Off dit que ceci lui appartient. Mais que diable ferait-il d’une fortune dont il ne peut jouir vu sa visibilité, ses responsabilités écrasantes et sa présence sur tous les fronts. Comme par hasard, les chiffres de sa fortune avancés sont aux alentours de 300 milliards de dollars, exactement le montant des fonds étatiques russes gelés par les États Unis et d’autres pays européens et qu’ils voudraient bien s’approprier, et dont l’Union européenne et le président Zelenski réclament à cor et à cri l’attribution à l’Ukraine «pour sa reconstruction».

    On s’en souvient, les mêmes techniques et les mêmes thèmes avaient été utilisés contre les président Saddam et Kadhafi. Malgré la différence de dimension et de puissance de l’adversaire, cette fois ci la Russie, on les recycle. Inconscience du rapport de forces, délire, ou bien volonté de diminuer l’adversaire ? Tout cela a une allure de déjà vu, de déjà entendu. De la même manière, les États-Unis et leurs alliés martelaient que Saddam et Kadhafi mentaient quand ils avaient accepté les conditions de l’ONU et que les partisans de l’intervention craignaient que cela empêche celle-ci. De la même manière, le thème de leur mise en jugement était évoqué sans cesse. De la même manière des chiffres astronomiques de leur fortune personnelle étaient donnés et qui là aussi correspondaient étrangement aux fonds des États irakien et libyen gelés aux États-Unis et ailleurs en Occident. Aussi donc, lorsqu’à propos de l’Ukraine, les peuples du monde rappellent à l’Occident ces conflits, ils ne s’écartent pas du sujet comme le leur disent, avec agacement, les dirigeants occidentaux. Les peuples ne se trompent pas. Ils indiquent simplement que le passé explique le présent, et qu’il y a, là, la continuité d’un même conflit, celui que mène l’Occident pour maintenir son hégémonie mondiale.

    Les pires horreurs

    Sur les plateaux les pires horreurs sont dites sur la Russie, sans aucun frein. Des journalistes parleront, impavides, de 200 000 à 700 000 enfants ukrainiens déportés en Russie, d’enfants «de quatre ans ! «violés. La seule chose qui n’aura pas été dite (encore ?) est que les russes sont… cannibales.

    Les plateaux de télévision occidentaux sont devenus des endroits où on bavarde, où on fabule. La cohérence, la logique, la vraisemblabilité importent peu, l’imagination est sans limite, on se trouve devant une information dans son ensemble toute entière complotiste. Mais il y a parfois des couacs, des moments où brusquement la vérité surgit, bien involontairement. C’est ce général français, le général Nicolas Richoux qui s’écrie, agacé par certaines réserves que fait, aux États-Unis, le parti Républicain sur le financement de la guerre en Ukraine: «L’armée américaine est en train de se payer l’armée russe pour 5% de son budget ( 40 milliards de dollars sur 800 milliards, NB), quand même ! Qui pourrait être contre un résultat pareil aux États-Unis ! ( Chaine d’information LCI, 7 janvier 2023 )

    Pour expliquer la grande popularité de Poutine auprès de son peuple, toute l’intelligentsia organique occidentale, universitaires, éditorialistes, analystes civils et militaires liés d’évidence à des officines et autres services, viennent dire qu’il s’agit de l’esprit de soumission des russes, des caractéristiques de l’âme slave. Les «exilés politiques» russes, dont chaque plateau veut avoir un représentant, sont priés de confirmer. Ils le font avec empressement. Ils en rajoutent même. Ici, comme ailleurs, tout au long de siècles d’hégémonie, l’Occident a toujours produit ce type d’élites occidentalistes et la haine de soi qu’elles portent. C’est bien la preuve que l’idéologie occidentale a fonctionné partout comme une idéologie dominante. Mais pourquoi ne pas considérer tout simplement que Poutine exprime la volonté de son peuple et que la confiance mise en lui vient de ce qu’il a redressé la Russie après la terrible crise causée par l’effondrement de l’URSS.

    «Le mensonge vrai»

    Les américains continuent de diffuser dans tout l’Occident leurs nouvelles techniques de l’information, celles de la théorie du «mensonge vrai» (1), en vertu de laquelle on considère que «le mensonge peut être utile», quand il peut prévenir un évènement néfaste. C’est ainsi que la Chine a été accusée d’avoir «l’intention «( soulignons le mot) de fournir des armes à la Russie et que les États Unis se sont dits «convaincus» (soulignons là aussi le mot ) que la Chine fournit des informations satellitaires à Wagner. En fonction de ces conceptions d’une vérité virtuelle ou potentielle, les conclusions , les prévisions d’une simple analyse, ou de simples hypothèses pourraient être considérées comme une information puisqu’elles «pourraient avoir lieu». Écoutez attentivement la propagande, et vous verrez qu’elle est, pour sa plus grande partie, construite sur ce modèle.

    Où est le temps des grands organes d’informations occidentaux qui servaient de référence pour leur objectivité des faits, même en temps de guerre. Ils diffusaient l’influence occidentale chez des élites occidentalisées séduites par une liberté de ton et une qualité de débats qui existaient peu dans leur pays.

    Sur la question de l’information, l’Occident, et surtout les américains, font une erreur stratégique: celle que les medias peuvent tout, et qu’il s’agit simplement de s’emparer de l’esprit des peuples. En cela, ils se trompent. Les faits sont têtus. On ne peut fabriquer l’opinion, et encore moins contre les propres intérêts d’une nation. L’opinion du reste du monde sur l’Occident en est la preuve. Elle est hostile à l’Occident malgré l’effort considérable de la propagande occidentale en sa direction. Si dans les pays occidentaux, cette propagande a un impact c’est que beaucoup, dans la population, croient encore trouver leurs intérêts, un bénéfice et des privilèges sur les autre peuples à travers l’hégémonie occidentale. Mais même là, beaucoup, de plus en plus nombreux, pensent que les médias mentent et l’information alternative s’est réfugiée dans les réseaux sociaux.

    Le désarroi

    En fait l’Occident est en plein désarroi. Il s’est isolé, ou plus exactement il continue, aveugle, à s’isoler du reste du monde. Même les termes que désormais ‘il emploie, font transparaitre cet isolement. Il ne parle plus, ou bien rarement, de communauté internationale. Il ne se voit plus le monde. L’Occident est de plus en plus seul. L’Occident se réunit avec l’Occident, et il s’applaudit lui-même. La dernière tournée du président Zelensky aux parlements des États-Unis, du Royaume Uni, à Bruxelles, au parlement européen, en est l’image saisissante. On se pressait pour prendre une photo avec le président Zelensky, on applaudissait frénétiquement le toréador, le gladiateur, pendant qu’Ukrainiens et Russes s’entretuaient à Bakhmut.

    L’Occident se recroqueville de plus en plus sur lui-même, sans qu’il s’en aperçoive d’ailleurs. . Il n’associe plus d’autres pays du monde à son destin. Quand il parle de lui, il dit carrément l’Occident, et même parfois simplement l’OTAN. Il fait bien la séparation entre lui et les autres nations du monde. Il dit crument défendre ses intérêts. Il ajoute parfois, comme le font les dirigeants ukrainiens, le «monde civilisé», pour bien le distinguer «des barbares», surenchère de néophytes.

    L’Occident est inquiet

    Aujourd’hui l’Occident est inquiet. Il guette chaque jour le moindre signe de divergence ou d’éloignement entre la Chine et la Russie, ou bien de révolte dans ces pays. Il abat…des ballons météorologiques.

    On est loin de la grande époque d’un Occident confiant en lui-même, sûr de lui, de la grande époque de l’idéologie occidentale , où l’Occident se pensait le monde, où il se réclamait de la liberté, de la démocratie, du libéralisme, où il était convaincu du pouvoir des valeurs qu’il proclamait de résoudre tous les problèmes humains.

    Il a fait aujourd’hui, tomber lui-même ses propres totems. Il s’est attaqué au principe sacro-saint de la propriété privée en volant l’argent qu’avaient confié à ses banques des États souverains et en confisquant les biens de personnes pour la seule raison qu’ils sont citoyens d’un pays étranger avec lequel ils déclarent pourtant qu’ils ne sont pas belligérants. Il s’est attaqué lui-même à sa règle sacro-sainte de la «concurrence libre et loyale», la foulant cyniquement aux pieds au gré de ses intérêts. Il s’est attaqué ainsi au principe de la liberté d’expression et de la concurrence en matière d’information, en interdisant, dès le début de la guerre en Ukraine, les moyens alternatifs d’information, et notamment les medias russes, alors qu’il disposait naguère de la réputation que» lui n’agissait pas comme les États totalitaires». Il songe même à encadrer les réseaux sociaux. Il s’est attaqué au principe de la liberté des échanges commerciaux et économiques, en se donnant le droit souverain, en dehors de toute décision de droit international, de sanctionner économiquement des pays et des peuples, d’interdire ports et aéroports à leurs navires et leurs avions,. Bref, il a renié lui-même toutes les valeurs qu’il a dit vouloir répandre dans le monde, et au nom desquelles il justifiait ses interventions armées.

    Un autre des signe de déclin est que l’Occident ne produit plus de grands dirigeants. Des chefs d’État ou de gouvernement comme Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Boris Johnson, Mme Liz Truss, etc. .n’ont d’évidence pas la stature d’un Xi Jining, d’un Vladimir Poutine, d’un Narendra Modi ou d’un Erdogan, quel que soit le sentiment qu’on peut avoir les concernant. En Ukraine c’est un comédien qui a été jugé le plus apte à tenir ce rôle de chef d’État.

    Les élites dirigeantes de l’Occident sont en panne d’un projet universaliste, d’une vision nouvelle de l’avenir du monde. Cette vision se trouve désormais dans le camp adverse, celle d’un monde débarrassé de toute forme d’hégémonie, d’un monde libéré de la dictature du dollar et du chantage aux sanctions économiques, un monde de nations égales en droits, où la souveraineté est la garantie du respect réciproque ainsi que de la liberté des citoyens, bref un monde ou la démocratie internationale permet l »essor de la démocratie nationale.

    Les références occidentales incessantes à la démocratie, à la liberté, aux droit de l’homme apparaissent désormais comme des slogans creux, peu crédibles, un disque rayé que le monde non occidental accueille avec un regard à la fois poli et dubitatif. Elle ne font plus recette sauf dans des minorités occidentalistes qui subsistent çà et là. L’Occident a beau choyé ces élites, en médiatiser les représentants intellectuels les plus fidèles, elle n’ont plus d’autre fonction que de le rassurer, en l’aveuglant ainsi sur les nouvelles réalités du monde.

    Un autre symptôme d’un Occident frileux, qui se ferme sur lui-même, est cette peur panique de l’émigration. On est loin de cet Occident serein qui demandait en 1975 à Helsinki la fin du «rideau de fer», l’ouverture des frontières et la libre circulation des hommes. On est loin aussi de la période où les Bush pouvaient rassembler 35 États, au nom de la démocratie, pour attaquer l’Irak.

    On vit d’évidence aujourd’hui une période de mutation historique profonde, peut être la plus grande qui soit survenu dans la période moderne. Ces périodes de mutation, de transformation sont les plus dangereuses. La fin de l’hégémonie de l’Occident ne serait que justice. Elle serait bénéfique, pour tous, y compris les peuples occidentaux dont les rapports se normaliseraient avec les autres peuples.

    Mais il ne faut pas trop se réjouir pour l’instant de cette évolution historique. L’Histoire nous a appris combien les forces en déclin sont dangereuses car elles le perçoivent comme un drame, comme leur fin. L’ humanité pourra-t-elle réussir ce tournant sans sombrer dans une confrontation mondiale? Pour le monde actuel, du moins pour les dirigeants les plus conscients, toutes les questions de la géopolitique se résument, à celle-là: Être ou ne pas être.

    (1) La nouvelle guerre de l’information ou «la vérité si je mens» par Djamel Labidi

    Source

    #Occident #Etats_Unis #Russie #Chine #Ukraine

  • L’Occident déclare la guerre sur le réseau social chinois “TikTok”

    Tags : Occident, UE, Europe, Chine, Tik-Tok, Etats-Unis, espionnage,

    Depuis plusieurs semaines, une poignée d’institutions ont resserré la vis en interdisant l’installation de l’application chinoise TikTok sur certains téléphones.

    Une goutte d’eau dans le torrent des téléchargements puisqu’avec plus d’un milliard d’utilisateurs actifs dans le monde, TikTok, propriété de l’entreprise chinoise ByteDance, pointe à la 6e place des plateformes sociales les plus utilisées, selon le dernier rapport de We Are Social.

    Les États-Unis songent à interdire TikTok

    Outre-Atlantique, Joe Biden a dès janvier mis le « hola ». Aux États-Unis, une loi interdit ainsi le téléchargement et l’utilisation de TikTok sur les appareils des fonctionnaires de l’État fédéral américain.

    Une vingtaine d’États ont localement pris une mesure du même type pour leurs propres employés. Et, au Congrès, un projet de loi en discussion pourrait même aboutir à l’interdiction totale de l’application aux États-Unis. Une issue de plus en plus évoquée.

    L’Union européenne ne tiktoke pas avec les fonctionnaires

    La Commission européenne a quant à elle dégainé la semaine dernière. Elle a interdit l’usage de TikTok sur les appareils professionnels de son personnel afin de « protéger les données » de l’institution, a rapporté Yahoo. Les fonctionnaires et employés de la Commission ont jusqu’au 15 mars au plus tard pour désinstaller l’application de leurs appareils professionnels (smartphones, tablettes…), a précisé un porte-parole de l’institution.

    Ils devront également supprimer TikTok de leurs appareils personnels si ces derniers contiennent des applications approuvées pour une utilisation professionnelle (messagerie électronique, applications de visioconférence…). Des mesures similaires doivent être prises par le Conseil européen, l’instance des États membres dirigée par le Belge Charles Michel.

    Plus récemment encore, c’est le Parlement européen qui a informé, mardi 28 février, son personnel qu’il interdisait le réseau social chinois TikTok sur les appareils professionnels, invoquant, là encore, des inquiétudes en matière de sécurité des données.

    La présidente du Parlement, Roberta Metsola, et le secrétaire général, Alessandro Chiocchetti, ont décidé que l’application ne pourrait plus être utilisée sur les appareils professionnels, comme les ordinateurs, téléphones mobiles ou tablettes, à compter du 20 mars. Par ailleurs, il est aussi « fortement » recommandé aux membres du personnel de retirer TikTok de leurs appareils personnels.

    Idem pour le Canada qui a banni l’application des appareils mobiles qu’il fournit à son personnel à compter de mardi. « Sur un appareil mobile, les méthodes de collecte de données de TikTok donnent un accès considérable au contenu du téléphone », a expliqué la présidente du ministère du Trésor, Mona Fortier, précisant dans un communiqué que la mesure avait été prise « à titre préventif ».

    «Nous n’avons aucune raison de croire pour le moment que des renseignements du gouvernement ont été compromis », a-t-elle toutefois ajouté.

    Vers une méfiance plus grande en France

    Alors forcément, la question se pose aussi dans l’Hexagone. Et en l’occurrence, comme l’ont appris nos confrères de BFMTV, « l’Assemblée nationale va aussi mettre en garde les députés contre les risques de sécurité posés par certaines applications ». TikTok n’est pas nommément désignée mais clairement visée. « Les questeurs n’ont pas de pouvoir de coercition car les députés ne sont pas salariés et n’ont pas de téléphone professionnel » , rappelle auprès de nos confrères Marie Guévenoux, Première questeure de l’Assemblée.

    Source

    #Occident #UE #Europe #Tik_tok #Espionnage

  • L’Algérie confirme son non-alignement

    L’Algérie confirme son non-alignement

    Tags : Algérie, Europe, USA, Chine, Russie, Afrique, Ligue Arabe,

    Dans le dernier entretien qu’il a accordé à la presse nationale, le président de la République a mis en exergue le retour en force de l’Algérie sur la scène internationale. Arabe d’abord en lançant avec succès le processus de réconciliation inter-palestinienne, toute en remettant la cause palestinienne au centre des préoccupations du monde arabe, Afrique ensuite, en portant la voix de l’Afrique en joignant l’acte à la parole à travers la décision d’investir un milliard de dollars pour le développement de l’Afrique, internationale enfin en obtenant un quitus enthousiaste de la part de la Chine et de la Russie à sa demande d’adhésion aux Brics. Cela signifie qu’en trois ans, l’Algérie a rattrapé un retard d’une décennie et su tirer grand profit de la situation géopolitique du moment en confirmant son non-alignement par des actions de partenariat assumé avec l’Europe, les USA, la Chine et la Russie.

    Le président Tebboune ne croit pas si bien dire, puisque son action sur le terrain de la diplomatie a été suivie et appréciée par les Algériens qui affichent leur pleine adhésion sur les réseaux sociaux et dans la vie de tous les jours. Ce retour d’un sentiment de fierté de voir son pays marquer des points sur des question qui tiennent à cœur aux Algériens, comme la lutte contre le sionisme internationale, est couplé par des actions à l’interne qui amène l’opinion nationale a joindre l’acte à la parole et soutenir ouvertement les actions de l’Etat à l’internationale.

    Ce retour en force de l’Algérie sur la scène mondiale se traduit aussi par des expressions de respect émanant des cinq pays du Conseil de sécurité de l’Onu qui, à l’occasion se jettent des piques par pays interposés, à l’image de ce qui arrive depuis une année en Ukraine, sont tous d’accord sur le fait que l’Etat et le peuple algériens sont mûrs et qu’il n’est pas besoin de leur faire la leçon sur quelque sujet que ce soit. Les grands de ce monde attestent donc à l’unisson du poids géostratégique de l’Algérie et de l’inutilité d’en faire un pion dans le vaste jeu d’échecs qui se joue sous nos yeux en cette troisième décade du troisième millénaire.

    Cette attitude empreinte de grand respect en ces temps d’ingérences pour un oui ou pour un non, n’est, en aucune manière un cadeau des grandes puissances ou un accident de l’histoire. De par son parcours lors de la guerre de libération nationale et après l’indépendance, la société algérienne a démontré une unité à toute épreuve. La République n’est pas née du néant, c’est le résultat d’un sacrifice sans commune mesure dans l’histoire du 20e siècle. La victoire du peuple sur le colonialisme et le terrorisme ne peut avoir d’autres réactions que celui du profond respect. C’est dire que nous n’avons pas volé le respect que notre pays suscite auprès des plus grands de ce monde.

    Par Nabil G.

    Source

    #Algérie