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  • Maroc : Note sur la Suède

    Tags : Maroc, Suède, relations bilatérales, Europe, UE,

    Relations Politiques :

    Les relations diplomatiques entre le Maroc et la Suède sont séculaires. En 1763, les deux pays signent un premier Traité de paix, de commerce et de navigation à l’issue duquel une première légation suédoise est établie au Maroc.

    Les relations diplomatiques contemporaines bilatérales ont été établies en 1957

    Visites

    Visite de l’ancien Ministre Délégué en Suède en 2012.

    Le dernière session des consultations politiques a eu lieu 2012 à Stockholm au niveau des Secrétaires Généraux.

    Question Nationale

    La Suède s’aligne sur la position du reste de l’Europe, soutenant les efforts du Secrétaire Général de L’Onu et de son envoyé personnel.

    La société civile et les partis de sympathisent le plus souvent avec les thèses des séparatistes.

    En 2012, Le dénommé Habib El Kentaoui, a été nommé représentant du Polisario en Suède

    Le Gouvernement suédois consacre 1,3 millions d’euros à l’ONG pro-polisario « EMMAÜS ».

    Le 5 décembre 2012, le Parlement suédois a adopté, sans vote, un rapport global sur la situation en Afrique du Nord et au Moyen Orient. Une motion appelant le gouvernement à reconnaître la pseudo « rasd» figurait dans ce rapport. Toutefois, les partis de la coalition gouvernementale ont introduit une réserve écrite par laquelle ils rejettent cette motion.

    Coopération Economique

    Les échanges commerciaux sont modestes et se sont élevés englobalement en 2012 à 4 620 millions de dh dont 4 300 Mdh d’importations.

    La Suède a ouvert une représentation commerciale à Casablanca en 2009.

    Environs 17 entreprises suédoises sont implantées au Maroc (Volvo, Vironova, Scania, Ericsson, ABB…). L’essentiel des investissements est réalisé par Ericsson et Volvo.

    Les communautés d’affaires des deux pays ont créé un Conseil d’Affaires Maroc-Suède, présidé du côté marocain, par M. Kamil Benjelloun

    Une ligne aérienne directe reliant Casablanca à Stockholm a été inaugurée le 20 avril 2013

    Thèmes d’Entretien

    Relations Politiques

    La commémoration du 250ème anniversaire en mai 2013 du Traité Maroc-Suédois, en vertu duquel le Royaume du Maroc avait accordé sa protection aux navires suédois contre les actes de pirateries au large des côtes marocaines, offre une opportunité idoine pour la relance des relations bilatérales.

    Saluer la qualité du dialogue politique entre les deux Ministères la coopération et la coordination sur le plan multilatéral, notamment celles inscrites à l’Agenda de l’ONU.

    Question nationale

    Nécessité de multiplier les contacts et renforcer les échanges entre les sociétés civiles et notamment au niveau de la jeunesse, pour les éclairer sur les réformes entreprises par le Maroc (notamment dans le domaine politique et des droits de l’homme) ainsi que sur le conflit du Sahara dont elles ne connaissent généralement que les thèses des séparatistes

    Coopération parlementaire

    Saluer les échanges interparlementaires l’importance de la visite au Maroc du Président du Parlement suédois, ainsi que la visite en Suède du Président de la Chambre des Représentants, en février 2013

    Souligner l’importance que le Maroc accorde à la diplomatie parlementaire et pour le renforcement de la compréhension mutuelle entre les deux pays.

    Coopération économique

    Souligner de créer un Forum d’affaires pour améliorer les échanges commerciaux et les investissements entre les deux pays.

    Intérêt de la coopération tripartite et Maroc-Suède-Afrique. Le Maroc peut servir de plateforme pour les exportations suédoises vers les marchés africain et arabe.

    Saluer l’inauguration de la ligne aérienne directe reliant Casablanca et Stockholm.

    #Maroc #Suède

  • Maghreb: Opération visant à renforcer le contrôle des passagers

    Maghreb: Opération visant à renforcer le contrôle des passagers. Argent liquide, armes à feu, cocaïne et terroriste présumé capturés lors d’une opération frontalière internationale

    Une opération internationale visant à renforcer le contrôle des passagers dans un certain nombre de ports maritimes et d’aéroports reliant l’Afrique du Nord à l’Europe du Sud a abouti à 29 arrestations pour diverses infractions, dont une pour terrorisme.

    L’individu concerné, arrêté en Algérie, faisait l’objet d’une notice rouge INTERPOL pour activités terroristes. Sur la base de vérifications dans INTERPOL et dans les bases de données nationales des services répressifs, 24 autres alertes liées au terrorisme ont été identifiées tout au long de l’opération.

    Mené par INTERPOL avec le soutien de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et de Frontex, Neptune III a impliqué les forces de l’ordre dans cinq pays – Algérie, France, Italie, Espagne et Tunisie – et a été réalisé pendant la saison touristique de l’été 2021.

    INTERPOL a déployé des agents pour aider les autorités locales à contrôler les voyageurs, en recoupant leurs données avec INTERPOL et les bases de données nationales. L’OMD a déployé deux agents en Italie et en France pour aider les services douaniers locaux, collecté des informations sur toutes les saisies douanières et veillé à ce que les données soient efficacement partagées entre les services douaniers via sa plateforme de communication sécurisée, CENcomm. Frontex, l’Agence de garde-frontières et de garde-côtes de l’Union européenne, a déployé des agents en Italie et en France pour aider les autorités locales à profiler les passagers, à identifier la fraude documentaire et à détecter les activités illicites.

    Des terroristes parmi les touristes

    Des dizaines de milliers de véhicules et de passagers franchissent chaque année les frontières internationales via les routes maritimes. Les trafiquants et les terroristes empruntent régulièrement ces routes, compromettant la sécurité régionale en Europe et en Afrique. L’opération Neptune III a produit les résultats suivants :

    Arrestations : 29 personnes ont été arrêtées pour terrorisme, trafic de drogue, vol de véhicule, crimes contre les enfants, violences sexuelles, fraude et traite des êtres humains, entre autres crimes.

    Saisies :
    -17,5 kg de cocaïne, d’une valeur marchande estimée à 1,2 million d’euros ;
    -Plus de 20 000 pilules d’ecstasy ;
    -189 kg de produits du tabac ;
    -Cinq véhicules (trois voitures de luxe et deux motos) ;
    -Une arme de poing et 29 fusils de chasse ;
    -Plus de 260 000 euros en espèces.

    « Les résultats de l’opération Neptune III montrent que des groupes présumés terroristes et criminels organisés traversent les mêmes frontières que des milliers d’autres passagers chaque mois », a déclaré le Secrétaire général d’INTERPOL, Jürgen Stock.

    « Cependant, les résultats démontrent également que la sécurisation des frontières grâce à une coopération internationale renforcée en matière d’application de la loi offre une opportunité de perturber les menaces terroristes et les opérations criminelles », a ajouté le secrétaire général.

    Partager des informations pour sauver des vies
    Les bases de données d’INTERPOL contiennent des détails sur environ 135 000 personnes soupçonnées d’activités terroristes, faisant de l’Organisation le plus grand dépositaire de telles informations. Les données sont collectées et partagées avec les forces de l’ordre dans les 194 pays membres d’INTERPOL.

    L’opération Neptune III a vu des officiers des pays membres participants procéder à des contrôles systématiques des personnes et de leurs passeports dans certains ports maritimes et zones opérationnelles maritimes.

    Le terrorisme et le crime organisé sont souvent de nature transnationale, ce qui rend le partage d’informations transfrontalier entre les services répressifs essentiel pour garantir que les agents frontaliers de première ligne puissent contrôler les individus en utilisant les informations les plus complètes disponibles. Alors que le contrôle des passagers constitue une procédure de routine, les conséquences potentielles des décisions des agents frontaliers peuvent parfois être une question de vie ou de mort.

    Frontex a soutenu l’opération en partenariat avec l’Italie et la France dans le cadre de ses opérations polyvalentes aux frontières maritimes. L’agence s’est concentrée sur les ports maritimes méditerranéens et les mouvements de terroristes présumés utilisant les routes de ferry établies entre l’UE et les pays d’Afrique du Nord.

    Quatre experts Frontex ont été déployés dans des ports maritimes en Italie et en France pour aider aux contrôles aux frontières, au filtrage et au profilage des terroristes présumés, à la prévention des franchissements non autorisés des frontières et à la détection de la criminalité transfrontalière.

    Les experts ont également accompagné les collectivités locales dans l’identification des fraudes documentaires. Sur le terrain, les experts de Frontex ont organisé des sessions d’information sur la manière de repérer les terroristes présumés en mouvement et sur les dernières tendances en matière de fraude documentaire.

    Les administrations douanières participant à l’opération ont renforcé les contrôles sur les passagers et leurs effets personnels, ciblant notamment la contrebande de devises et d’armes. Ils ont échangé des informations sur les saisies effectuées lors des inspections des bagages des passagers, des navires et des véhicules.

    Les douanes tunisiennes ont saisi 29 fusils de chasse qui avaient été dissimulés à l’intérieur d’un véhicule parti de Gênes, en Italie, sur un ferry à destination de Zarzis, sur la côte sud-est de la Tunisie. Les douanes italiennes et la Guardia di Finanza ont procédé à de nombreuses saisies de produits du tabac, de produits électroniques volés et de plus de 2 000 articles de vêtements de marque contrefaits, tandis que les douanes françaises ont saisi 93 kg de tabac sur un seul individu.

    L’opération Neptune a été financée par la Fondation INTERPOL pour un monde plus sûr.

    Eurasia review, 27/10/2021

  • Comité militaire de l’Union européenne (CMUE), 25-26 octobre 2021

    Comité militaire de l’Union européenne (CMUE), 25-26 octobre 2021. L’ambassadeur Charles Fries, a informé les chefs militaires des derniers développements liés à la boussole stratégique.

    Les 25 et 26 octobre, les chefs d’état-major de la défense de l’UE (CHOD) se sont réunis à Bruxelles pour la dernière réunion du Comité militaire au niveau des CHOD de 2021.

    La réunion, présidée par le général Claudio Graziano, a porté sur les principales initiatives de défense de l’UE.

    L’Union européenne a une chance unique d’accroître sa crédibilité en tant que fournisseur de sécurité ; les militaires devraient contribuer activement au processus définissant les exigences d’une boîte à outils de réponse rapide et faire tous les efforts possibles pour mettre en œuvre une structure de commandement et de contrôle robuste dans le but de maintenir la supériorité opérationnelle (Général Claudio Graziano)

    La boussole stratégique a été l’un des premiers points discutés. Le secrétaire général adjoint du SEAE PSDC-CR, l’ambassadeur Charles Fries, a informé les chefs militaires des derniers développements liés à la boussole stratégique. Les CHOD ont accueilli favorablement les présentations et s’attendent à ce que la boussole stratégique fournisse des indications claires sur le niveau d’ambition militaire. Ils attendent avec impatience de fournir des conseils militaires sur le premier projet et ont convenu de tenir éventuellement une réunion extraordinaire pour discuter du deuxième projet de boussole stratégique.

    Ensuite, le directeur général de l’état-major de l’UE, le vice-amiral Hervé Blejean, a mis à jour les CHOD sur une boîte à outils de réponse rapide de l’UE. Les CHOD ont souligné la nécessité pour l’UE de renforcer de manière significative sa capacité à agir de manière autonome, si nécessaire. Pour cela, les CHOD soutiennent pleinement les propositions de poursuite de l’adaptation des groupements tactiques de l’UE, visant à les rendre plus pertinents et plus attractifs, améliorant ainsi l’efficacité de la réponse rapide de l’UE.

    Au cours de la réunion, le besoin urgent pour les États membres de fournir aux missions et opérations PSDC des ressources humaines, des moyens et une logistique adéquats a été rappelé.

    D’autres sujets importants discutés au cours de la deuxième journée de la réunion étaient la coopération UE-OTAN, avec la demande d’accroître les relations entre les militaires dans le domaine du changement climatique et de la défense, et l’efficacité des missions de formation militaire de l’UE.

    Nous vivons une période extrêmement exigeante et difficile et l’UE devrait s’appuyer sur une boîte à outils de réponse rapide, composée de forces et de catalyseurs déployables en temps opportun. Plus tard, il sera trop tard. (Général Claudio Graziano)

    Conseil Européen, 26/10/2021

  • Maroc: De nouveaux ambassadeurs pour l’Europe

    M. Amrani devra relever le défi d’apaiser les tensions entre le Maroc et Bruxelles, notamment en ce qui concerne la question de l’immigration.

    RABAT–Le roi du Maroc Mohammed VI a nommé deux nouveaux ambassadeurs en France et dans l’Union européenne (UE), dans un geste qui vise à aborder les questions en suspens et à apaiser les tensions entre Rabat et Bruxelles sur un certain nombre de dossiers, y compris la migration, la crise avec l’Espagne, et la décision de la Cour européenne de justice d’annuler l’accord de libre-échange pour les produits agricoles et de la pêche avec le Maroc.

    Le roi a nommé Mohammed Benchaaboun ambassadeur auprès de la France et Youssef Amrani ambassadeur auprès de l’UE, dans une décision annoncée dans un communiqué à l’issue d’un conseil ministériel présidé par le roi Mohammed VI à Fès.

    Benchaaboun a été PDG de la banque BCP, l’un des plus grands prêteurs du Maroc, et en 2018, il a été nommé ministre des finances. Au cours des deux dernières années, il s’est distingué par ses bonnes performances dans la lutte contre les répercussions de la pandémie de Covid-19, son département apparaissant comme l’un des ministères les plus performants pour atténuer, contenir les répercussions de la pandémie et préparer le terrain pour un rebond.

    M. Benchaaboun s’efforcera probablement de résoudre les problèmes insolubles des relations entre Paris et Rabat, notamment à l’approche des élections présidentielles françaises et des défis qu’elles posent en matière d’économie, de commerce et d’une éventuelle exploitation de certains dossiers sensibles à des fins électorales.

    Mohamed Al-Tayyar, chercheur en études politiques et sécuritaires, a déclaré que « la nomination de Benchaaboun au poste d’ambassadeur à Paris intervient dans un contexte où les relations entre le Maroc et la France sont devenues particulièrement froides, notamment suite à la campagne médiatique française qui a accusé le Maroc d’espionnage, ainsi qu’à la décision française de réduire les visas accordés aux Marocains. »

    Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avait condamné comme « injustifiée » la décision de la France de réduire le nombre de visas délivrés aux personnes d’Afrique du Nord. »

    « La décision [de la France] est souveraine. Le Maroc va l’étudier, mais les raisons invoquées pour la justifier nécessitent une explication et un dialogue, car elles ne reflètent pas la réalité », avait-il déclaré fin septembre.

    Dans une déclaration à The Arab Weekly, Tayyar a expliqué que « la récente nomination prend en considération les antécédents économiques et la vaste expérience de Benchaaboun, car la France est l’un des principaux partenaires commerciaux du Royaume, et elle compte une grande communauté marocaine par rapport à d’autres pays européens. »

    Tayyar a indiqué que « le nouvel ambassadeur, de par son expérience, œuvrera à la diversification et au développement du partenariat économique avec Paris, dans un sens qui rompt avec l’approche de chantage que la France poursuivait dans sa relation avec le Maroc, en exploitant le dossier du Sahara marocain. »

    Amrani, le nouvel ambassadeur du Maroc auprès de l’UE, est un initié du ministère marocain des affaires étrangères. Il a occupé plusieurs postes, dont celui d’ambassadeur de Rabat en Afrique du Sud depuis 2019.

    Amrani, qui a rejoint le ministère marocain des Affaires étrangères en 1978, a également occupé plusieurs postes, dont celui de secrétaire d’État chargé de l’Union du Maghreb entre 1989 et 1992 et de consul général à Barcelone entre 1992 et 1996.

    Il a également été ambassadeur du Maroc en Colombie, au Chili et au Mexique.

    Tayyar estime que « la nomination d’Amrani comme ambassadeur auprès de l’Union européenne intervient dans un climat tendu qui a marqué les relations entre Rabat et Bruxelles, après que l’Union européenne s’est rangée du côté de l’Espagne dans son différend avec le Maroc. »

    Parmi les dossiers sur lesquels les deux nouveaux ambassadeurs travailleront figure le dossier économique, qui prévoit d’évaluer les échanges commerciaux entre l’Union européenne et le Maroc, d’attirer de nouveaux investissements, ainsi que de résoudre le problème de l’immigration avec l’Europe.

    Amrani devra relever le défi d’apaiser les tensions entre Rabat et Bruxelles, notamment en ce qui concerne la question de l’immigration et les répercussions de la crise avec l’Espagne, ainsi que la décision de la Cour européenne de justice.

    Les relations maroco-européennes recevront probablement une attention particulière de la part du nouvel ambassadeur t en raison des efforts du gouvernement espagnol pour impliquer l’Union dans la crise bilatérale avec le Maroc.

    « La nomination d’Amrani, qui a une expérience exceptionnelle dans le travail diplomatique et a précédemment occupé de nombreux postes diplomatiques, aura un bon impact sur les relations de Rabat avec Bruxelles, et œuvrera à surmonter cette étape critique pour des relations équilibrées basées sur le respect de la souveraineté du Maroc », a déclaré Tayyar.

    Mohamed Alaoui

    The Arab Weekly, 19/10/2021

  • Les intérêts des puissances mondiales divergent en Afrique

    Les intérêts des dirigeants des grandes puissances mondiales divergent au sujet de l’Afrique. Outre les relations économiques, les questions de migration clandestine et de terrorisme sont au premier plan lors de leurs visites sur le continent africain.

    Au cours des 10 dernières années, les dirigeants de l’Allemagne, de la France, de l’Espagne et de l’Italie arrivent en tête du peloton de leaders européens ayant effectué le plus grand nombre de visites en Afrique.

    – Allemagne

    La Chancelière allemande, Angela Merkel, visite le continent chaque année depuis 2017. Elle s’est rendue en Afrique du Sud en 2010, au Kenya, en Angola et au Nigeria en 2011, et au Mali, au Nigeria et en Éthiopie en 2016.

    Merkel a effectué des visites officielles en Égypte et en Côte d’Ivoire en 2017, au Sénégal, au Nigéria, au Ghana et en Algérie en 2018, en Égypte, au Burkina Faso, au Mali et au Niger en 2019, et en Afrique du Sud et en Angola en 2020.

    Les relations économiques ont été au centre des débats lors des visites de la Chancelière allemande en Égypte et en Afrique du Sud, alors que l’accent était mis sur le contrôle de la migration de l’Afrique vers l’Europe lors de ses récentes visites.

    – France

    Les Présidents français effectuent des visites régulières en Afrique en raison du passé colonial. Emmanuel Macron, investi Président de la République française en mai 2017, s’est rendu tour à tour au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Ghana en novembre de la même année.

    En juillet 2018, Macron s’est rendu en Mauritanie et au Nigeria pour assister au Sommet de l’Union africaine. Puis en mars 2019, il a effectué des visites officielles à Djibouti, au Tchad, au Kenya et en Éthiopie.

    Macron s’est de nouveau rendu en Côte d’Ivoire en décembre 2019.

    En mai 2020, le Président français a annulé ses visites en Afrique du Sud et en Angola en raison de la pandémie de Covid-19. Un an plus tard, en mai 2021, il s’est rendu au Rwanda alors que la France était indexée pour son rôle dans le génocide rwandais. Macron était le premier Président français à se rendre dans ce pays après l’ancien Président, Nicolas Sarkozy.

    Macron s’est aussi rendu de nouveau en Afrique du Sud en mai 2021. Au cours de ses visites en Afrique, les déclarations du Président français au sujet du continent et le colonialisme ont parfois suscité la controverse.

    Lors de sa visite en Côte d’Ivoire en 2019 notamment, au cours d’une conférence de presse commune avec son homologue Alassane Ouattara, l’incapacité de Macron de reconnaître le passé colonial de la France a suscité des réactions.

    Nombreux ont estimé que le Président français tentait de banaliser le colonialisme en le qualifiant d’ « erreur » et voulait perpétuer sa domination sur le continent africain par le biais des « pratiques coloniales ».

    Le prédécesseur de Macron, François Hollande a effectué sa première visite officielle au Sénégal en octobre 2012, et sa première visite d’État en Afrique du Sud en octobre 2013.

    Il s’est également rendu en Tunisie en 2013 et au Sénégal, au Nigeria, au Niger, en Côte d’Ivoire et au Tchad en 2014. Sa visite de quelques heures effectuée au Cameroun a provoqué un tollé.

    François Hollande s’est rendu au Bénin et en Angola en 2015.

    Il a effectué des visites au Bénin, en République centrafricaine et en Angola en 2016, et sa dernière visite au Mali en janvier 2017 pour assister à un sommet.

    Espagne

    Pedro Sanchez, devenu Premier ministre en Espagne en juin 2018, a effectué sa première visite en Afrique au Maroc en novembre 2018.

    Sanchez était également au Mali en 2018, puis en Mauritanie, en Égypte et en Libye en 2020. En 2021, il s’est rendu en Angola et au Sénégal.

    Lors de l’annonce du programme gouvernemental intitulé « Focus Afrique 2023 », Sanchez a annoncé que l’Espagne s’emploiera à renforcer les liens politique, économique et social avec l’Afrique au cours des 10 prochaines années.

    Les visites prévues de Sanchez en Égypte et au Kenya à la fin du mois d’août ont été annulées en raison des événements en Afghanistan.

    Mariano Rajoy, le prédécesseur de Pedro Sanchez, s’était rendu au Maroc en 2010, à Djibouti en 2013, en Guinée équatoriale en 2014, au Mali et au Sénégal en 2015, en Côte d’Ivoire en 2017, en Algérie en 2018.

    L’Espagne a perdu du terrain en Afrique malgré sa présence coloniale qui a duré de nombreuses années dans le passé. Les visites de l’Espagne des premiers ministres en vue de remédier à ce retard n’ont pas connu de succès jusqu’à présent.

    Italie

    L’Italie est l’un des pays européens qui accorde un intérêt particulier à l’Afrique.

    Les premiers ministres italiens ont démontré cet intérêt ces dernières années lors de leurs visites dans des pays d’Afrique subsaharienne et d’Afrique du Nord. Le commerce et les relations bilatérales, ainsi que les questions de migration clandestine et de terrorisme ont été mis en avant lors de ces visites de haut niveau.

    Le Premier ministre italien Mario Draghi, après son entrée en fonction, a effectué son premier voyage à l’étranger en Libye en avril 2021, une visite symboliquement significative.

    Le prédécesseur de Draghi, Giuseppe Conte a également effectué des visites officielles en Éthiopie et en Érythrée en octobre 2018 et au Ghana en novembre 2019.

    Paolo Gentiloni, qui a été Premier ministre avant Conte, s’est rendu dans 4 pays africains en novembre 2017, notamment la Tunisie, l’Angola, le Ghana et la Côte d’Ivoire.

    Matteo Renzi, Premier ministre entre 2014 et 2016, est le Premier ministre italien ayant effectué le plus de visites en Afrique ces dernières années.

    Renzi a effectué trois voyages en Afrique, couvrant l’Angola, le Congo et le Mozambique en juillet 2014, le Kenya et l’Éthiopie en juillet 2015, et le Nigeria, le Ghana et le Sénégal en février 2016.

    – Le geste concret des dirigeants de l’UE sur l’Afrique est venu d’Ursula von der Leyen

    Le président de la Commission européenne de l’époque, José Manuel Barroso, s’est rendu en Tanzanie en juillet 2012. En février 2014, le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, s’est rendu au Mali.

    La rhétorique africaine de l’Union européenne (UE) a changé sous l’ancien président du Conseil de l’UE, Jean-Claude Juncker. Juncker a déclaré dans son discours sur l’état de l’Union en 2018 que l’Afrique a besoin de partenariats justes, pas d’aide. Le geste concret, cependant, est venu de son successeur, Ursula von der Leyen.

    Ursula von der Leyen a effectué sa première visite à l’étranger en Éthiopie, siège de l’Union africaine, en décembre 2019.

    Le président du Conseil de l’UE, Charles Michel s’est rendu au Congo et en Angola en avril 2021.

    – Royaume-Uni

    Boris Johnson, en tant que Premier ministre du Royaume-Uni, ne s’est pas encore rendu en Afrique. Il a été en Somalie, en Ouganda et au Kenya en 2017 lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères.

    L’ancienne Première ministre britannique, Theresa May s’est rendue en Afrique du Sud, au Nigeria et au Kenya dans le cadre de sa tournée africaine en 2018.

    Cette tournée a été considérée comme la « première visite sur le continent africain » de May, qui a occupé ce poste entre 2016 et 2019.

    May a été le premier Premier ministre britannique à se rendre au Kenya depuis Margaret Thatcher en 1988.

    David Cameron, Premier ministre britannique entre 2010 et 2016, a visité 8 pays africains entre 2010 et 2014.

    Au cours de sa tournée africaine prévue en Afrique du Sud, au Nigeria, au Rwanda et au Soudan du Sud en 2011, Cameron est retourné à Londres sans se rendre au Rwanda et au Soudan du Sud en raison de certains événements concernant la politique intérieure britannique à cette époque.

    – États-Unis

    L’ancien et premier Président noir des États-Unis, Barack Obama, a visité sept pays d’Afrique entre 2009 et 2017.

    Obama, qui s’est rendu pour la première fois au Ghana en 2009, était en Égypte la même année, au Sénégal, en Afrique du Sud et en Tanzanie en 2013. En 2013, Obama s’est de nouveau rendu en Afrique du Sud pour les funérailles de l’ancien Président Nelson Mandela.

    En 2015, Obama s’est rendu au Kenya et en Éthiopie.

    Donald Trump, son successeur entré en fonction en 2017, ne s’est pas rendu sur le continent tout au long de son mandat.

    Le nouveau Président, Joe Biden, n’est pas encore arrivé en Afrique.

    – Chine

    Le Président chinois Xi Jinping, qui est à l’avant-garde de la course à l’investissement en Afrique, a effectué neuf visites officielles en Afrique depuis 2012, année de son entrée en fonction.

    En 2013, Xi Jinping s’est rendue en Tanzanie, en Afrique du Sud et en République du Congo, en 2015 au Zimbabwe et en Afrique du Sud, en 2016 en Égypte et en 2018 au Sénégal, au Rwanda et en Afrique du Sud.

    Anadolou, 20/10/2021

  • Erdogan: Le racisme, un problème majeur pour les turcs en Europe

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    Président turc: Le racisme et l’islamophobie restent un problème majeur pour les Turcs vivant en Europe
    -La communauté turque en Allemagne représente l’aspect social le plus important des relations Turquie-Allemagne, a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d’une conférence de presse à Istanbul avec la chancelière allemande Angela Merkel.

    Le Président turc a déclaré samedi que le racisme, l’islamophobie, la xénophobie et la discrimination, restent le principal problème de la communauté turque vivant en Europe. « Il est de toute importance de prendre des mesures efficaces contre toutes les personnes auteures d’agressions, d’injures, de comportements hostiles et de discrimination », a soutenu Recep Tayyip Erdogan, lors d’une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel à Istanbul.

    Le chef de l’Etat turc a également mis l’accent sur l’importance des liens tissés entre la Turquie et l’Allemagne à travers la communauté turque qui vit en Allemagne et qui « constitue notre richesse commune et l’aspect social le plus important de nos relations ».

    Erdogan a exprimé l’espoir que Merkel continuera à contribuer à l’amitié entre les deux nations, alors que la chancelière allemande s’apprête à quitter ses fonctions, après avoir dirigé les affaires de son pays pendant 16 ans.

    Le Président turc a également exprimé l’espoir que la collaboration fructueuse menée avec la chancelière allemande sortante, se poursuivra de la même manière avec le nouveau gouvernement fédéral allemand aussi bien dans le cadre des relations bilatérales que des relations Union européenne (UE)-Turquie.

    Pour sa part, Merkel a déclaré que la collaboration de l’UE avec la Turquie en matière de migration irrégulière se poursuivrait.

    « Nous voulons empêcher la traite des êtres humains. Il est essentiel […] que l’UE soutienne la Turquie à cet égard », a-t-elle souligné avant d’ajouter que « la Turquie et l’Allemagne ont et auront toujours des intérêts communs » et qu’il en serait également ainsi pour le prochain gouvernement fédéral allemand.

    La Turquie accueille plus de 4,5 millions de réfugiés et migrants, notamment des personnes ayant fui la guerre en Syrie, en Afghanistan et en Irak et voulant se rendre en Europe dans l’espoir d’y vivre.

    La conférence de presse faisait suite à une réunion d’une heure entre Erdogan et Merkel au Palais Huber à Istanbul, au cours de laquelle, les deux leaders ont également évoqué les questions internationales, notamment la situation politique et sécuritaire en Libye, en Syrie et en Afghanistan.

    Merkel et Erdogan ont également discuté des relations commerciales bilatérales, le Président turc réitérant l’ambition d’atteindre dans les années à venir, un volume d’échanges bilatéraux annuels de 50 milliards de dollars.

    Angela Merkel s’apprête à quitter la politique active à la fin de cette année, mais elle restera à son poste de chancelière fédérale jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement de coalition.

    Les Chrétiens-démocrates (CDU/CSU), le parti de la chancelière qui avait, de longue date, annoncé son retrait de la scène politique, ont perdu de justesse les élections législatives qui ont eu lieu en Allemagne à la fin du mois dernier.

    Anadolou, 16/10/2021

  • « L’Europe doit revoir ses alliances internationales »

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    Compte tenu des nouveaux défis auxquels l’Europe sera confrontée dans les années à venir, nous ferions bien de revoir nos alliances internationales afin de renforcer celles qui améliorent la productivité et facilitent les canaux par lesquels nous obtenons les matières premières et les différents composants de plus en plus essentiels dans nos vies, comme les micropuces, dont toute l’industrie technologique est devenue si dépendante ces dernières années.

    Le fait est que l’ Asie monopolise tout le gâteau productif ; et l’on sait déjà que l’Asie est entre les mains de la Chine et de la Russie d’une part et des États – Unis et de leurs nouveaux alliés d’autre part (AUKUS). Cette nouvelle alliance qui se passe des Européens misera sur le renforcement de l’ Inde comme base manufacturière capable de concurrencer l’infaillible machinerie de production qu’est la Chine, en plus de sauvegarder ses intérêts à Taïwan et à Hong Kong.

    L’Europe ferait bien de miser sur l’Afrique du Nord comme nouvelle base d’approvisionnement et de production au détriment des entreprises asiatiques, en investissant sérieusement dans la construction d’usines et l’exploitation des matières premières, après un accord politique de haut niveau, comme la création d’une alliance stratégique qui fait de l’espace méditerranéen une puissance commerciale à part entière.

    L’Espagne, l’Italie, le Portugal et la Grèce s’ajouteraient à la liste des États disposant de leur propre technologie, privilégiant l’investissement et le développement à la productivité et laissant cette dernière à la Turquie, au Maroc, à l’Algérie, à la Tunisie, à l’Égypte… Il me semble que, dans le même temps, nos relations diplomatiques pourraient être améliorées de cette manière. Aujourd’hui, la Turquie et certains pays africains sont séduits par la Russie et la Chine.

    En ne faisant rien, l’Europe se retrouvera sans privilèges lorsqu’il s’agira de négocier ces accords avec nos voisins. Plus grave encore : s’ils finissent par former des alliances avec des régimes communistes, ils pourraient constituer une menace militaire à part entière.

    El Perdiodico, 08/10/2021

  • EU: Approvisionnement et prix nuisent à la croissance des entreprises en septembre

    EU: Approvisionnement et prix nuisent à la croissance des entreprises en septembre

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    LONDRES, 5 octobre (Reuters) – La croissance des entreprises en Europe est restée forte le mois dernier, mais les pressions inflationnistes élevées ont porté atteinte à la demande, tandis que les problèmes d’approvisionnement ont limité l’activité, ce qui devrait se poursuivre, selon une enquête publiée mardi.

    Bien que de nombreuses restrictions imposées pour contenir la pandémie de coronavirus aient maintenant été levées dans la région, les entreprises souffrent de pénuries de personnel, de matières premières et de transport.

    L’indice composite final des directeurs d’achat (PMI) de HIS Markit, considéré comme un bon guide de la santé économique, est tombé à 56,2 le mois dernier, contre 59,0 en août, bien qu’il soit encore bien au-dessus de la barre des 50 séparant la croissance de la contraction et juste au-dessus d’une estimation « flash » de 56,1.

    Vendredi, un indice PMI manufacturier de la zone euro a montré que la croissance est restée robuste en septembre, mais l’activité a souffert de goulets d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement, et le secteur des services, dominant dans la zone, a également vu le rythme d’expansion ralentir.

    L’indice PMI pour le secteur des services est passé de 59,0 à 56,4, son plus bas niveau depuis mai, tandis que l’indice des nouvelles affaires est passé de 57,9 à 55,3.

    « Les données d’aujourd’hui confirment que le secteur des services reste sur la voie de la reprise, mais le rythme d’expansion a ralenti. Bien que la dynamique reste solide, les pressions inflationnistes et les perturbations de l’offre pèsent sur les perspectives « , a déclaré Maddalena Martini chez Oxford Economics.

    « Pour l’avenir, nous pensons que ces risques baissiers subsisteront vers la fin de 2021. »

    La demande est tombée à son plus bas niveau depuis cinq mois, les entreprises ayant répercuté sur les consommateurs une partie de la hausse du coût des intrants, qui a augmenté à un rythme record. L’indice composite des prix à la production est passé de 58,3 à 59,1, non loin des sommets atteints par l’enquête au cours des mois d’été.

    L’activité dans le secteur des services en Allemagne a continué de croître fortement en septembre, mais la reprise après la pandémie a perdu de son élan, les effets de rattrapage s’estompant et davantage d’entreprises étant touchées par des goulots d’étranglement de l’offre.

    En France, la croissance des services a glissé, les pressions inflationnistes et les protocoles COVID-19 ayant eu un impact sur les entreprises. La croissance des services en Italie et en Espagne a également ralenti.

    Pendant ce temps, en Grande-Bretagne – en dehors de l’union monétaire – la reprise économique post-blocage a évité de perdre davantage d’élan le mois dernier, mais les entreprises ont augmenté leurs prix au rythme le plus rapide jamais enregistré, ajoutant aux signes d’une inflation croissante.

    Reuters, 05/10/2021

  • Énergies: « L’Europe est dépendante du gaz russe et algérien »

    Énergies: « L’Europe est dépendante du gaz russe et algérien »

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    Face à la flambée des prix du gaz et de l’électricité à travers l’Europe, l’inquiétude grimpe. Matthieu Auzanneau, directeur du Think Tank The Shift Project, est l’invité du 23 Heures de France Info.

    En France, mais aussi en Europe, les prix du gaz et de l’électricité ne cessent d’augmenter au fil des mois et les Européens commencent à s’inquiéter de ne plus pouvoir payer leurs factures. « Le caractère soudain de la reprise économique et la demande très forte en Chine explique en partie la montée des prix. Ce qui est sûr, c’est que tous les pays veulent du gaz naturel, le petit frère du pétrole. Le gaz naturel est présenté bien souvent comme une alternative pour la sortie des énergies fossiles. La demande de gaz naturel est donc énorme et cela dérègle beaucoup de choses », explique Matthieu Auzanneau, directeur du Think Tank The Shift Project.

    L’augmentation des prix des énergies est un « problème qui peut fragiliser les sociétés. »

    Selon lui, il y aurait donc beaucoup trop de demandes de gaz en Europe. En Allemagne, le nucléaire était en hors-jeu dans les énergies non-carbone, l’utilisation massive du gaz « pallie l’intermittence de la production solaire et éolienne ». L’Europe est donc tributaire du gaz que peut vendre la Russie ou encore l’Algérie et c’est un « problème qui peut fragiliser les sociétés », ajoute Matthieu Auzanneau.

    Franceinfo, 01/10/2021

  • L’Europe vient de connaître l’été le plus chaud jamais enregistré

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    L’Europe vient de connaître son été le plus chaud jamais enregistré, selon des scientifiques de l’UE

    BRUXELLES, 7 septembre (Reuters) – L’Europe a connu son été le plus chaud jamais enregistré cette année, mais de peu par rapport aux deux précédentes températures les plus élevées de juin à août, ont déclaré mardi des scientifiques de l’Union européenne.

    Le service Copernicus sur le changement climatique de l’UE a déclaré que la température moyenne de l’air à la surface en juin-août était proche de 1,0 °C au-dessus de la moyenne 1991-2020, ce qui en fait la plus chaude de son ensemble de données. Les étés les plus chauds précédents, 2010 et 2018, étaient de 0,1 °C plus froids.

    La température estivale de 2021 marque la dernière étape d’une tendance à long terme au réchauffement climatique, car les émissions de gaz à effet de serre modifient le climat de la planète.

    Les enregistrements de Copernic remontent à 1950 mais sont recoupés avec d’autres ensembles de données qui remontent au milieu du XIXe siècle.

    Il a déclaré dans un communiqué que, globalement, août 2021 était, avec août 2017, le troisième plus chaud jamais enregistré avec un peu plus de 0,3 °C de plus que la moyenne 1991-2020.

    Pour l’Europe, août 2021 était proche de la moyenne 1991-2020, mais avec des conditions contrastées à travers le continent. Ceux-ci comprenaient des températures maximales record dans les pays méditerranéens, des températures supérieures à la moyenne dans l’est et des températures généralement inférieures à la moyenne dans le nord.

    Plus tôt mardi, des groupes écologistes ont demandé que la conférence COP26, qui a été reportée l’année dernière en raison de la crise du COVID et qui doit avoir lieu du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow, soit reportée.

    En règle générale, des délégués de plus de 190 pays assistent aux pourparlers annuels, mais avec de nombreux pays aux prises avec COVID-19 et des pays plus pauvres qui ont du mal à accéder aux vaccins, ils devraient être reportés, a déclaré le Climate Action Network (CAN).