Étiquette : exfiltration

  • Qui cherche la rupture définitive entre l’Algérie et la France?

    Tags : Algérie, France, Amira Bouraoui, exfiltration, Tunisie, Maroc,

    La barbouzerie française ne cache plus son jeu. Elle s’affiche au grand jour. Elle est sur le point d’atteindre son objectif qui est d’arriver au point de non-retour dans les relations algéro-françaises.
    Voilà qu’une femme exfiltrée vers la France, qui n’est ni journaliste, ni militante, et qui n’est rien du tout, et 48 heures après, on lui offre les plateaux et on l’invite à s’exprimer sur des chaines de TV publiques.

    Ceci est la preuve que les services français ont sonné la mobilisation générale de leur «khabardji» dont l’objectif recherché est désormais clair.

    Que ces gens-là sachent que si la France envisage qu’elle peut refaire, en 2023, un scénario comme la baie des cochons, alors là ils se sont complètement trompés d’adresse.

    Tout le monde sait qu’au niveau de la DGSE française, il y a une feuille de route pour mettre à mal la relation algéro-française.

    Cette feuille de route, qui est exécutée par les barbouzes et les «khabardji» et certains responsables au niveau de la DGSE, du quai d’Orsay et certains conseillers franco-algériens qui ne cachent pas leur amour et leur vénération pour le makhzen.

    Il est désolant que tout ce qui a été construit entre les Présidents Tebboune et Macron pour ouvrir une nouvelle page entre les deux pays, tombe en ruine et la rupture ne semble pas loin.

    Ahmed Bensaâda «le modus operandi n’est pas du tout anodin»

    L’analyste et expert dans les questions géopolitiques Ahmed Bensaâda a indiqué jeudi à Alger que l’exfiltration de la dénommée Amira Bouraoui vers la France depuis la Tunisie affirme «le modus operandi de cette exfiltration n’est pas du tout anodin».

    Intervenant sur les ondes de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Bensaâda, a précisé que «le financement de certains médias comme Radio M par le Quai d’Orsay n’est plus à démontrer», en rappelant que la dénommée Amira Bouraoui qui n’a absolument rien n’avoir avec la profession de journaliste, «était restée à la barre de Radio M même après la fermeture de ce pseudo média en contribuant dans des émissions très biaisées sur l’Algérie». Bensaâda a fait savoir que «le modus operandi de cette exfiltration n’est pas du tout anodin (..) Il a certainement fait intervenir les autorités françaises au plus haut niveau».

    Bouslimani: présenter la dénommée Amira Bouraoui comme «journaliste» est une fausse allégation

    Le ministre de la Communication, M. Mohamed Bouslimani, a réfuté, mercredi, tout lien entre la dénommée Amira Bouraoui et la profession de journaliste, affirmant que la présenter comme «journaliste» était une fausse allégation.

    Dans une déclaration à l’APS, le ministre de la Communication a précisé que la dénommée Amira Bouraoui, qui est poursuivie dans une affaire de droit commun, n’a absolument aucun lien avec la profession de journaliste, s’étonnant de la fausse allégation la présentant comme «journaliste», dans le sillage des réactions autour de l’exfiltration clandestine et illégale de cette ressortissante algérienne de la Tunisie vers la France.

    Hacene Kacimi : L’exfiltration clandestine de Bouraoui vers la France a été organisée par des «réseaux subversifs à la solde de l’étranger»

    L’exfiltration clandestine et illégale de la ressortissante algérienne Amira Bouraoui de la Tunisie vers la France a été organisée par des réseaux subversifs à la solde de l’étranger, a indiqué jeudi l’expert en questions géopolitiques, Hacene Kacimi, estimant que cela relevait d’une «affaire scandaleuse» qui remet en cause les règles et usages des relations internationales.

    S’exprimant sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, M. Kacimi a indiqué que «ce sont des réseaux subversifs à la solde de l’étranger qui ont organisé la fuite d’Amira Bouraoui de manière illégale», précisant que cet acte vise à «mettre en échec les procédures judiciaires qui sont en cours au niveau de la justice algérienne».

    Il a soutenu que «l’exfiltration de cette ressortissante algérienne à partir de la Tunisie vers la France a été effectuée dans des conditions qui restent toujours à clarifier», ajoutant que cela «implique et prouve qu’elle a également été aidée et financée à partir d’Alger».

    «C’est une affaire scandaleuse qui remet en cause les règles et usages des relations internationales», a souligné M. Kacimi, estimant que «nous sommes en présence d’une véritable légion étrangère qui est en train d’agir pour le compte d’un Etat étranger».

    Pour cet expert, «le statut de réfugiée, accordé de manière complaisante à Amira Bouraoui par la France, relève de l’hostilité», expliquant que «lorsque l’on soutient des personnages ayant fui l’Algérie de manière illégale et se sont installés sur le territoire français et à qui l’on a accordé le statut de réfugié de manière complaisante, ceci relève de l’hostilité».

    Dans ce sillage, M. Kacimi a mentionné «le retour des hostilités colonialistes à l’encontre de l’Algérie, faisant observer qu’il y a «des lobbys de colons qui croient encore en le retour de l’Algérie française».

    «Ces lobbys n’ont pas compris que l’Algérie actuelle n’est pas celle des années 1980 ou 1990 où il y avait des colons de la légion étrangère qui ont infiltré nos institutions et ont durement travaillé pour nous affaiblir», a-t-il soutenu.

    Pour rappel, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a ordonné le rappel en consultations de l’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, avec effet immédiat, avait indiqué mercredi un communiqué de la présidence de la République.

    Le ministre de la Communication, M. Mohamed Bouslimani, a réfuté, pour sa part, tout lien entre Amira Bouraoui et la profession de journaliste, affirmant que la présenter comme «journaliste» était une fausse allégation.

    Le MOUDAF condamne l’exfiltration illégale d’une ressortissante algérienne par la France
    Le Mouvement dynamique de la communauté algérienne établie en France (MOUDAF) a condamné jeudi, l’exfiltration illégale par la France d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne, soulignant que la tenue de propos «offensant les règles de la République» ne peut être dédouanée par un pays tiers au détriment de la souveraineté de l’Algérie.

    Cette ressortissante, «eu égard à ses propos offensant les règles de la République, ne peut être dédouanée par un pays tiers au détriment de la souveraineté algérienne», a écrit le secrétaire général du MOUDAF, Nasser Khabat, dans une contribution, rappelant que l’Algérie compte parmi les pays profondément attachés à «la souveraineté et aux principes de non ingérence».

    «La citoyenneté ne peut devenir un passe-droit ou un alibi permettant l’offense aux valeurs de la République», a-t-il insisté, notant que «l’appartenance à un pays en ouvre les droits de jouissance mais impose le devoir de respect des règles de bonne gouvernance».

    Pour rappel, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a ordonné mercredi le rappel en consultations de l’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, avec effet immédiat.

    Cette décision intervient après la publication d’une note officielle par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger dans laquelle il a exprimé la condamnation ferme de l’Algérie suite à la violation de la souveraineté nationale par des personnels diplomatiques, consulaires et de sécurité relevant de l’Etat français qui ont participé à une opération clandestine et illégale d’exfiltration d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne.

    Ouest Tribune, 10/02/2023

    #Algérie #France #Amira_Bouraoui #Tunisie

  • Des Américains accusés de l’évasion de Ghosn jugés au Japon

    TOKYO (AP) – Deux Américains accusés d’avoir aidé l’ancien président de Nissan Carlos Ghosn à fuir le Japon alors qu’il faisait l’objet d’accusations de malversations financières ont reconnu lundi qu’ils avaient pris part à un stratagème visant à lui faire quitter le pays.

    Les déclarations de Michael Taylor et de son fils, Peter, lors de la première journée de leur procès à Tokyo, suggèrent que les deux hommes n’ont pas l’intention de se battre contre les accusations d’assistance à un criminel. Cette accusation est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison.

    Keiji Isaji, l’un des avocats des Taylor, a déclaré à l’Associated Press après la séance du tribunal qu’il souhaitait que le procès « se déroule efficacement ». Il a déclaré que terminer le procès rapidement est « dans l’intérêt de ses clients ». Il a refusé de confirmer que son équipe espérait une condamnation avec sursis en cas de condamnation, ce qui signifie qu’aucune peine ne serait purgée. Il a souligné que la décision revenait au juge.

    Les Taylor semblaient calmes lorsqu’ils ont été conduits dans la salle d’audience, menottés, avec des cordes autour de la taille.

    Ils n’ont pas dit grand-chose, si ce n’est qu’ils ont répondu aux questions du juge, comme  » Oui, votre honneur  » et  » Je vous entends bien « , lorsqu’ils ont été interrogés sur l’interprétation simultanée relayée par des écouteurs.

    Les procureurs ont lu une déclaration accusant Michael Taylor, un ancien béret vert, et Peter Taylor de s’être arrangés pour cacher Ghosn dans une boîte d’équipement musical. Elle a été chargée dans un jet privé qui l’a transporté de la ville d’Osaka, dans l’ouest du pays, au Liban via la Turquie en décembre 2019.

    Ryozo Kitajima, l’un des procureurs, a déclaré que Peter Taylor a rencontré Ghosn dans un hôtel à plusieurs reprises en 2019 et a présenté Ghosn à son père. Il a déclaré que Peter Taylor a également reçu 562 500 dollars en deux transferts pour payer l’affrètement du jet et d’autres dépenses. Peter Taylor s’est arrangé pour que Ghosn change de vêtements dans un hôtel de Tokyo. Son père et un autre homme, George-Antoine Zayek, ont ensuite accompagné Ghosn à l’aéroport d’Osaka, a déclaré Kitajima.

    Zayek n’a pas été arrêté.

    Les procureurs ont déclaré que des bitcoins d’une valeur de 500 000 dollars ont été transférés du compte du fils de Ghosn, Anthony, à Peter Taylor en 2020, prétendument pour couvrir les frais de défense des Taylor.

    Après une brève discussion avec le juge en chef Hideo Nirei et leurs avocats, les Taylor ont convenu qu’il n’y avait pas d’erreurs dans la déclaration.

    Les procureurs ont déclaré que pendant leur détention, les Taylor avaient exprimé des remords et qu’ils avaient été induits en erreur en croyant que le fait d’aider quelqu’un à se libérer sous caution n’était pas illégal au Japon. Ils ont déclaré que la femme de Ghosn, Carole, leur avait dit que Ghosn était torturé. Les procureurs ont cité les Taylor qui ont déclaré qu’ils n’avaient pas été torturés et qu’ils avaient été traités de manière « juste et professionnelle ».

    La prochaine session du procès est fixée au 29 juin, lorsque les procureurs poursuivront leurs interrogatoires.

    Les Taylor ont été arrêtés dans le Massachusetts l’année dernière et extradés au Japon en mars. Ghosn a la nationalité française, libanaise et brésilienne et le Liban n’a pas de traité d’extradition avec le Japon. Les autorités affirment que Ghosn a versé aux Taylor au moins 1,3 million de dollars.

    Ghosn a dirigé Nissan Motor Co pendant deux décennies avant son arrestation en 2018. Il a été accusé de falsification de rapports sur les valeurs mobilières en sous-déclarant sa rémunération et d’abus de confiance en utilisant l’argent de Nissan à des fins personnelles. Il se dit innocent et affirme avoir fui le Japon car il ne s’attendait pas à bénéficier d’un procès équitable. Au Japon, plus de 99 % des affaires pénales aboutissent à une condamnation.

    Peter Taylor a déclaré à un tribunal du Massachusetts en janvier qu’il avait rencontré Ghosn en 2019 au Japon pour présenter sa société de marketing numérique afin d’aider à réparer la réputation ternie de Ghosn. Il a dit que Ghosn lui a demandé de lui apporter des cadeaux, de la nourriture et des DVD de sa femme, et de livrer des cadeaux, notamment à des proches au Liban.

    Peter Taylor a déclaré qu’il avait quitté le Japon pour Shanghai le 29 décembre 2019 et qu’il n’était pas au Japon lorsque Ghosn est accusé d’avoir fui. Il a nié être en contact avec son père à ce moment-là, selon les documents judiciaires.

    Aucun dirigeant japonais n’a été inculpé dans le scandale chez Nissan, fabricant basé à Yokohama de la voiture électrique Leaf, de la sous-compacte March et des modèles de luxe Infiniti.

    Les extraditions entre le Japon et les États-Unis sont relativement rares, même pour des crimes graves. La peine possible de trois ans de prison est le minimum requis pour une extradition.

    Par ailleurs, le même tribunal juge un autre Américain, Greg Kelly, ancien vice-président exécutif de Nissan, accusé d’avoir sous-déclaré la rémunération de Ghosn. Ce procès a débuté en septembre.

    Le procès de Kelly s’est concentré sur la question de savoir si la déclaration de la rémunération différée de Ghosn a pu violer la loi. Plusieurs autres cadres supérieurs de Nissan, dont certains non Japonais, étaient au courant de ces arrangements.

    M. Kelly affirme qu’il est innocent et qu’il ne cherchait qu’à trouver des moyens légaux de payer davantage M. Ghosn pour l’empêcher de partir chez un constructeur automobile concurrent.

    Avant son arrestation, Ghosn était une star de l’industrie automobile, ayant orchestré le redressement de Nissan au bord de la faillite après avoir été envoyé au Japon par son partenaire français Renault en 1999.

    La rémunération de M. Ghosn a été réduite de moitié, d’environ 1 milliard de yens (10 millions de dollars), en 2010, lorsque le Japon a commencé à exiger la divulgation des rémunérations élevées des dirigeants.

    La crainte était que sa rémunération relativement élevée soit mal perçue, car les cadres supérieurs japonais ont tendance à percevoir des rémunérations inférieures à celles de leurs homologues d’autres pays.

    Associated Press, 14 juin 2021

    Etiquettes : Liban, Japon, France, Carlos Ghosn, Nissan, exfiltration, évasion,