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  • Algérie. Le paradigme économique a changé

    Tags : Algérie, OMC, commerce, exportation, importation,

    Sujet récurrent qui revient comme un serpent de mer dans les débats économiques, l’adhésion de l’Algérie à l’OMC inspire en général une grande crainte aux producteurs nationaux et un immense espoir aux importateurs. Il n’y a pas si longtemps, ce sentiment contradictoire animait la scène nationale. Les producteurs avaient, en effet, légitimement raison de craindre pour leur survie. Pour des raisons historiques et structuration même de l’appareil de production, on n’imaginait pas un produit algérien franchir les frontières et se vendre à l’étranger. Les capacités de production, la qualité des produits, l’énorme poids de la bureaucratie et le caractère rentier de l’économie nationale, rendaient illusoire un quelconque bénéfice que les producteurs tireraient d’une adhésion à l’OMC. A contrario les importateurs qui évoluaient dans un environnement parfait, grâce à la rente qui a construit des ports à leur service, ont inondé le pays de produits achetés en Chine, en Europe et ailleurs. Une entrée du pays dans l’OMC allait décupler leurs bénéfices.

    Cet état de fait est en train d’évoluer doucement et sûrement à l’avantage des producteurs. Ces derniers regardent désormais en direction de l’Afrique, de l’Europe et ailleurs. Les produits algériens investissent les marchés étrangers et chaque mois apporte sa bonne nouvelle pour telle ou telle autre entreprise exportatrice. On en veut pour preuve une nette progression du nombre d’exportateurs et une baisse du nombre d’importateurs.

    Même s’il est encore tôt pour crier victoire, il est clair que le paradigme a changé en matière d’économie nationale. L’esprit rentier recule et l’attrait pour les importations suit le même mouvement grâce à une volonté politique orientée vers la régression des importations et un favoritisme assumé en direction des exportations.

    Cette tendance rend plus attractive une adhésion de l’Algérie à l’OMC. Il est entendu que l’Organisation mondiale du Commerce profite aux pays exportateurs. D’où l’évolution du débat à l’interne. Dans un avenir proche, ce seront les producteurs qui vont demander aux pouvoirs publics de hâter les négociations pour l’adhésion, en ce sens que le produit algérien sera compétitif sur les marchés internationaux.

    Cela pour dire qu’à travers la promotion des exportations, la vision des choses change du tout au tout. Car, à bien lire les règles qui régissent le fonctionnement du temple de la mondialisation et du capitalisme triomphant, on peut y voir un brin d’espérance pour l’économie du pays.

    Par Nabil G.

    Ouest tribune, 22/12/2022

    #Algérie #OMC #Commerce #Importation #Exportation

  • Algérie : Des filiales des banques à l’étranger faciliteront l’exportation

    Tags : Algérie, succursales des banques, exportation, Mauritanie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Bamako,

    La création de filiales des banques algériennes à l’étranger est une démarche qui permettra aux entreprises algériennes d’exporter leurs produits notamment vers les pays africains.

    C’est ce qu’a affirmé, hier, le président de la Confédération des Industriels et des Producteurs Algériens (CIPA), Abdelwahab Ziani, lors de son passage sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. Il a fait savoir que plusieurs capitales de pays africains abriteront les sièges de succursales des banques algériennes. Il s’agit, selon l’invité de la chaine III, de Nouakchott (Mauritanie), Dakar (Sénégal), Abidjan (Côte d’Ivoire) et bientôt Bamako (Mali). En Europe, les filiales seront ouvertes à Londres, à Paris ainsi qu’en Allemagne.

    M. Ziani a indiqué que les opérateurs algériens et les autorités ont tracé plusieurs objectifs à mettre en œuvre au cours de l’année 2023. Il s’agit de produire, développer, exporter et promouvoir davantage le made in Algeria. Il a expliqué que le rapatriement de devises sera facilité grâce à la création de filiales des banques algériennes à l’étranger. « L’ouverture de guichets de nos banques au niveau de ces pays nous aidera à rapatrier le devise plus rapidement. Reste le grand chantier de la loi sur la monnaie et le crédit pour permettre aux entreprises d’ouvrir ses représentations dans tous les pays où elles exportent », a détaillé l’intervenant.

    Outre l’annonce de l’ouverture en cours de filiales, le président du CIPA a appelé aussi à mettre en place des banques dédiées exclusivement aux entreprises nationales. « Mettre en place des banques spécialisées avec des prêts attractifs permet aussi de faciliter l’exportation », a-t-il expliqué.

    Évoquant les engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au profit des opérateurs économiques, M. Ziani a indiqué qu’un signal fort a été donné par le chef de l’Etat en se déplaçant sur le terrain lors de sa visite de la Foire de la production algérienne. « Il a salué toutes les entreprises qui ont été installées au niveau du Salon ; il s’agit d’un signal fort pour dire que je suis à vos côtés et en train de mettre en œuvre les réformes qu’il faut pour les entreprises algériennes », s’est réjoui l’invité de la Radio nationale. Il a estimé aussi qu’il s’agit d’un retour de la confiance qui a été donné par le président de la République envers les opérateurs. « Ces derniers ont de l’enthousiasme pour réussir le challenge de l’année 2023, l’année de la production nationale, de l’export et celle de toutes les entreprises TPE, PEM et grandes entreprises », a-t-il ajouté.

    Pour M. Ziani, il faut travailler plus et donner à l’Algérie plus et faire connaitre notre pays à l’extérieur et à l’intérieur. « C’est une nouvelle ère qui s’ouvre à travers la conquête à la réussite, la conquête à faire de l’argent et tout le monde doit contribuer et relever le niveau de l’Algérie en tant qu’industriels, consommateurs e distributeurs », a-t-il plaidé.

    Mohand S.

    Ouest Tribune, 21/12/2022

  • Le Maroc est désormais le « plus grand fournisseur de voitures en Europe »

    Le Maroc est désormais le « plus grand fournisseur de voitures en Europe »

    Tags : Maroc, Europe, voitures, véhicules, exportation,

    Le Maroc est désormais le plus grand exportateur de véhicules de tourisme en Europe, selon le gouvernement.

    Ryad Mezzour, ministre de l’industrie et du commerce, a déclaré à la Chambre des Conseillers que les expéditions de véhicules du pays vers l’Europe dépassaient celles de la Chine, du Japon, de la Corée du Sud et des États-Unis, selon l’agence de presse officielle MAP.

    Il a déclaré qu’alors que la demande de voitures en Europe avait chuté de 26% cette année, les ventes du Maroc sur ce marché avaient augmenté de 50%.

    Mezzour a déclaré que le pays comptait 10.000 ingénieurs concepteurs de voitures pour les marques allemandes, britanniques, françaises et nord-américaines, l’objectif étant d’atteindre 50.000 ingénieurs en trois ans.

    « Le royaume regorge de compétences capables de fabriquer des voitures et d’usines dédiées », a-t-il déclaré.

    Il a également annoncé le lancement imminent d’une marque de voiture entièrement conçue au Maroc.

    La nouvelle voiture sera 100% fabriquée localement avec un prix de 170 000 dirhams (15.000 euros), les administrations publiques étant parmi les premiers clients, selon North Africa Post.

    Mezzour a déclaré que le pays avait une capacité de production de 700.000 voitures, avec un objectif d’atteindre 1 million. La valeur des exportations automobiles devrait atteindre 100 milliards de dirhams (9,4 milliards de dollars) cette année.

    L’année dernière, le gouvernement a annoncé qu’il commencerait à fabriquer des semi-conducteurs destinés aux véhicules électriques.

    Toujours en 2021, deux fabricants de composants japonais ont déclaré qu’ils construiraient de nouvelles usines d’une valeur de 103 millions de dollars au Maroc pour produire principalement des faisceaux de câbles pour l’industrie automobile.

    En 2019, le constructeur automobile PSA a ouvert une usine de 615 millions de dollars dans le pays, avec une capacité de 200 000 véhicules par an.

    #Maroc #UE #Voitures #Véhicules #Exportation

  • Maroc, 15e exportateur mondial de fruits, selon le département américain de l’Agriculture

    Tags : Maroc, agriculture, fruits, exportation,

    Les exportations de fruits du Maroc ont plus que doublé, passant de 729 millions de dollars enregistrés en 2016 à plus de 1,5 milliard de dollars en 2021, ce qui représente plus d’un tiers des exportations agricoles totales en 2021.

    Selon le dernier rapport agricole international publié par le département américain de l’Agriculture, le Royaume d’Afrique du Nord est devenu le 60e exportateur mondial de fruits en valeur grâce à des gains substantiels en baies (myrtilles, framboises et fraises), qui représentent désormais 2016 pc de croissance des exportations de fruits depuis XNUMX.

    L’augmentation des exportations de fruits a été facilitée par les récents investissements dans les infrastructures de transport. Le Maroc possède le plus grand port à conteneurs de la Méditerranée et des investissements ont également été réalisés dans la construction d’un nouveau port en eau profonde dans la ville sahraouie marocaine de Dakhla, qui devrait être opérationnel en 2027.

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    #Maroc #Fruits #Exportation



  • Algérie: L’importation de l’Espagne toujours bloquée

    Algérie: L’importation de l’Espagne toujours bloquée

    Algérie, Espagne, commerce, importation, exportation, Cercle du Commerce et de l’Industrie Algéro–Espagnol, CCIAE,

    Tunisie, 14 août (EFE).- Les hommes d’affaires algériens s’impatientent face aux difficultés qui persistent à importer depuis l’Espagne malgré la levée des restrictions, a déclaré dimanche à l’Efe le président du Cercle algéro-espagnol du commerce et de l’industrie (CCIAE). ., Djamel Eddine Bouabdellah, qui prévient d’ »une période critique » car « les stocks s’épuisent ».

    Les prélèvements pour le commerce extérieur ont repris après la circulaire de l’employeur financier qui a mis fin aux limitations le 29 juillet, mais son application n’a pas débloqué les transactions et le secteur de la céramique et de l’alimentation, principalement, continue d’être touché en Algérie.

    « Nous sommes dans une situation critique, il n’y a pas de travail, nous entrons dans un nouveau moment où nous allons devoir licencier (des salariés) », a assuré Bouabdellah à propos, par exemple, du manque de matières premières dans le secteur de la céramique qui importe principalement d’Espagne et enregistre aujourd’hui des « numéros rouges ».

    Le gouvernement algérien intervient, « parce que le problème touche plus les Algériens que les Espagnols, car le gaz est garanti pour l’Espagne », a-t-il décrit à propos du marché entre les deux pays.

    L’alimentation est un autre des secteurs les plus touchés, puisque l’Algérie importe 60 % de son poulet d’Espagne et, selon le président de la CCIAE, le prix de ce produit a augmenté jusqu’à 50 % en raison de pénuries d’approvisionnement.

    L’Algérie et l’Espagne connaissent une crise diplomatique sans précédent depuis que Madrid a changé sa politique sur le Sahara occidental en mars en soutenant la proposition d’autonomie de l’ancienne colonie espagnole au sein du Maroc, pour laquelle Alger a suspendu unilatéralement le traité d’amitié.

    Un jour plus tard, l’Association des Banques et Etablissements Financiers (ABEF) -qui regroupe une trentaine de banques et établissements financiers en Algérie- annonçait le gel des prélèvements, opération préalable nécessaire pour effectuer toute importation ou exportation de biens et services vers et d’Espagne.

    Le 28 juillet, l’ABEF a annoncé la levée de cette restriction, qui avait bloqué les échanges entre les deux pays, et les banques se sont conformées à l’ordonnance, selon Bouabdellah, mais une grande partie de la marchandise reste bloquée à la douane.

    « En principe, une instruction de l’ABEF suffit pour une banque et les banques avaient commencé le prélèvement mais maintenant elles ont arrêté, parce que le prélèvement pour quoi ? Pour ne pas pouvoir continuer sur la voie ? », a-t-il expliqué.

    L’Algérie, pour sa part, à travers une note non attribuée publiée dans l’agence de presse officielle APS, qui fait office de chaîne gouvernementale, a par la suite, le 31 juillet, interdit à l’ABEF de prendre des décisions « relatives à des questions financières et commerciales qui compromettent l’État ».

    L’ABEF est un organisme directement lié au ministère des Finances donc, selon les acteurs consultés par l’Efe, cette approche répondrait à une « tactique politique » et à la nécessité d’affirmer que le traité d’amitié continue d’être suspendu indépendamment de la normalisation des échanges Extérieur.

    Bouabdellah attend une déclaration officielle dans les prochains jours pour clarifier la situation.

    Swissinfo, 14 août 2022

    #Algérie #Espagne #Importation #Exportation

  • Gaz : L’Algérie pourra honorer ses nouveaux engagements d’exportation

    Gaz : L’Algérie pourra honorer ses nouveaux engagements d’exportation

    Algérie, gaz, UE, exportation, Europe,

    Au-delà du volume supplémentaire qu’il apporte, le nouveau gisement de gaz naturel découvert à Hassi R’Mel a plusieurs avantages, estiment deux experts : un économiste et un cadre supérieur de Sonatrach. Il peut être rapidement mis en exploitation et apporte davantage de pouvoir de négociation à l’Algérie, selon des intervenants invités, hier, sur les ondes de la radio. Pour Mahmoud Djidjelli, invité à la radio Chaine 3, avec le nouveau gisement gazier, découvert récemment à Hassi R’Mel, « Sonatrach peut mettre 10 milliards de m³ supplémentaires sur le marché mondial d’ici la fin de l’année ». Directeur de la Division pétrolière ‘Engineering développement’, activité Exploration et Production, à Sonatrach, M. Djidjelli précise que la découverte de ce gisement a été « réalisée à100% par le groupe Sonatrach », notant que le « plus important » n’est pas le volume que ce gisement va apporter mais son « emplacement ».

    « Contrairement aux autres gisements, celui-ci peut être développé en 6 mois, vu son emplacement, car tout est fin prêt, à savoir : le planning des travaux, les installations pour le traitement, le réseau de collecte et de production, qui existent déjà», souligne-t-il. Ce gisement, poursuit M. Djidjelli, permettra, aussi, « à l’Algérie d’honorer ses nouveaux engagements d’exportation », ajoutant que d’autres gisements pétroliers et gaziers sont en cours d’exploration et que « 80% de l’activité de Sonatrach est centrée sur l’exploration ». « Nous avons déjà entamé le développement de la zone de Touggourt, qui a un potentiel de 80.000 barils/j », détaille-t-il en ajoutant, que « le gisement de Aïn Tsila va entrer en production, à partir de l’année prochaine, avec une capacité de 12 millions de m³/j. »

    Par ailleurs, selon l’invité de la Chaîne 3, les travaux d’exploration pétrolière en offshore de Sonatrach vont bon train. « Les travaux en offshore ont déjà été entamés. La sismique 3D a déjà été acquise et évaluée au large de Skikda », dit-il à ce sujet, précisant que « ces travaux se poursuivent à Tlemcen, Mostaganem, Béjaïa, Skikda » et qu’« à l’heure actuelle, les potentiels en offshore ne sont pas importants, vu la cherté des coûts d’investissement. »

    Un pouvoir de négociation supplémentaire

    De son côté, l’expert économique, Dr Ahmed El Haidoussi, qui était l’invité de la radio Chaïne 1, estime que la nouvelle découverte du gisement de gaz à Hassi R’Mel, place Sonatrach, non seulement en tête des « indicateurs arabes et africains en termes de découvertes énergétiques » et « donne à l’Algérie un pouvoir de négociation dans de nombreux dossiers ». L’intervenant relève lui aussi que le nouveau gisement gazier se trouve à proximité des infrastructures de Sonatrach, « ce qui lui permet d’être facilement exploité», « notant qu’il dispose d’une réserve estimée à 3,6 milliards de m³/an, avec une production prévue de 10 millions de m³/jour ». A cela, il faudra ajouter « la qualité du gaz qui a été découvert » qui est « très demandée » sur le marché international, car « utilisée dans la production de dérivés plastiques, ainsi que dans le raffinage du pétrole lourd et de nombreuses autres utilisations de ce type de gaz ». Il a rappelé que Sonatrach a annoncé l’année dernière qu’elle prévoyait d’investir 39 milliards de dollars pour porter la capacité de production de gaz de l’Algérie à plus de 140 milliards de m³/an. Ces découvertes sont également synonymes de « création d’opportunités d’emplois dans les projets de renforcement des infrastructures et de renforcement des secteurs de la Santé, de l’Education, des Transports, du Logement, de la construction de routes et du dessalement d’eau ». Pour M. El Haidoussi, c’est aussi l’opportunité pour l’Algérie de « profiter de cette découverte en ouvrant les portes de l’investissement aux entreprises internationales étrangères, dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures ».

    Le Quotidien d’Oran, 01/07/2022

    #Algérie #UE #Gaz #Exportations

  • Algérie. Les exportateurs doivent vaincre leur timidité

    Algérie. Les exportateurs doivent vaincre leur timidité

    Algérie, exportation, industrie pharmaceutique

    Plusieurs ministères se font concurrence, à celui qui réussira à organiser la meilleure « expo-vente » en Afrique. Ainsi après le succès qualifié de très encourageant du département de l’Industrie pharmaceutique au Sénégal, le ministère de l’Industrie ambitionne de séduire des partenaires libyens.

    L’agroalimentaire, mais aussi les secteurs de l’électricité et du bâtiment se mettent en ordre de bataille pour décrocher des contrats d’export dans ce riche pays pétrolier, dont la solvabilité s’en trouve certainement renforcée à la faveur de la hausse appréciable des prix du Brent. D’autres ministères et d’autres destinations sont au programme. L’Agriculture n’est sans doute pas en reste dans un agenda chargé de rendez-vous à travers de nombreuses régions du continent noir.

    Cette dynamique, dont l’exécutif entend en faire une pratique normalisée des opérateurs économiques nationaux, incombe prioritairement au ministère du Commerce. En effet Kamel Rezig est comptable devant ses collègues du gouvernement, mais aussi devant l’opinion nationale, de la réussite d’une démarche, qui se veut offensive, à l’export. Et ce ne sera pas faute d’avoir tout tenté depuis des années pour trouver une solution durable au problème des exportations algériennes.

    Même si le bond réalisé en 2021 à travers un record de 5 milliards de dollars hors hydrocarbures, elles demeurent très loin de peser sur la balance commerciale du pays.

    Il s’agit de ne pas s’esclaffer devant ce maigre butin et admettre que le problème du déséquilibre entre les recettes hors hydrocarbures du pays et les importations est un problème profond. Il est en rapport direct avec la capacité des managers algériens à se projeter à l’international. Ces salons à répétition sont un début de réponse.

    En attendant de briser le signe indien, il y a lieu de reconnaître, au regard de la structure du commerce extérieur du pays, que tout se passe comme si les opérateurs économiques nationaux ont une peur bleue de l’étranger et préfèrent se soumettre à la loi de l’import-import, plutôt que de se « révolter » contre cet état de fait et imposer une autre logique, beaucoup plus offensive. Ce constat n’a rien d’exagéré. Malgré le discours volontariste de l’exécutif, on ressent toujours une posture par trop timorée des capitaines d’industrie nationaux.

    Aujourd’hui encore, les discours des uns et des autres tournent autour des préalables à l’acte d’exporter, histoire de tourner le dos à la responsabilité de devoir un jour affronter les autres. Il reste que les tentatives de plus en plus « pointus » des instances du ministère du Commerce dédiées à la promotion des exportations ont eu pour premier résultat une hausse du nombre d’exportateurs. Un autre signe prometteur. Mais pas assez pour parler d’un secteur sur rail…

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 09/06/2022

    #Algérie #Exportation

  • Le Maroc exportera jusqu’à 63 000 tonnes d’agrumes

    Le Maroc exportera jusqu’à 63 000 tonnes d’agrumes – Etats-Unis, agrumes, fruits, légumes, exportation,

    Selon le Département américain de l’agriculture (USDA), le Maroc exportera environ 630 000 tonnes d’agrumes au cours de la saison 2021/22, soit 10 % de plus que la saison précédente.

    L’USDA indique que les exportations d’oranges devraient augmenter de 20%, atteignant environ 120 000 tonnes. L’exportation de mandarines augmentera de 7,4% à quelque 500 000 tonnes et le volume d’exportation de citrons restera le même que celui de l’année dernière à environ 10 000 tonnes, selon les estimations de l’USDA.

    Grâce à des conditions climatiques favorables, le rendement total d’agrumes devrait augmenter de 12% par an et atteindra à terme 2,55 millions de tonnes en 2021/2022. De plus, une superficie de 129 350 hectares devrait être plantée dans ce cadre.

    La culture des agrumes au Maroc est principalement concentrée dans les régions du Souss Massa, du Gharb et de la Moulouya. Le Maroc exporte principalement les agrumes vers la Russie, l’Europe et le Canada.

    Source : agenceecofin.com

    AGF, 22 déc. 2021

    #Maroc #Agrumes #Exportations #EtatsUnis

  • Algérie. Les conditions de la relance économique

    Abdelmadjid Tebboune, réformes structurelles, exportation – Algérie. Les conditions de la relance économique

    Le président de la République a récemment annoncé qu’après le parachèvement de l’édification institutionnel à l’occasion des dernières élections locales, l’exécutif se consacrera aux réformes structurelles, dont la refonte du système économique pour l’orienter vers la diversification et lui donner un axe précis, celui de l’exportation. Une mission stratégique que les Algériens appellent de leur vœu depuis des années. On pourra ainsi enfin parler de relance effectif de l’économie du pays. Cette approche qui devra connaître une accélération dans les tous prochains mois, reposera sur un code des investissements, actuellement en confection, au niveau du ministère de l’Industrie. Sa promulgation après la nécessaire approbation parlementaire, permettre à l’Algérie de mettre le pied à l’étrier de l’émergence économique.

    Jusque là, personne ne s’oppose à la démarche. Sauf que les managers de la nouvelle vision économique doivent savoir que le pays ne démarre pas de zéro. Un tissu industriel, avec ses grands groupes et ces centaines de milliers de PME et de TPE existe bel et bien Il s’agira de faire en sorte à préserver les acquis. C’est très important dans toute démarche réformatrice et à l plus forte raison, lorsque celle-ci est économique. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Aussi, faut-il imaginer et organiser de véritables états généraux de l’économie nationale.

    Pareil événement permettra aux décideurs de faire un diagnostic pris, les opérateurs économiques auront l’opportunité d’exposer les difficultés qu’ils rencontrent sur le terrain. Ensemble, gouvernement et communauté d’affaires, pourront mettre en place une stratégie de développement cohérente à même d’entrevoir une issue au statu quo économique qui semble freiner l’élan de l’Algérie. Les réformes structurelles passent par ce genre de rencontres.

    Il est vrai que l’état des lieux peut être fait assez facilement à travers les chiffres révélés par l’ONS, où l’on constate la portion congrue qu’occupent les entreprises de production sur la scène économique nationale. Mais un diagnostic profond doit être très pointu pour donner à l’Algérie toutes les chances d’émerger sur la scène économique mondiale.

    Cette perspective d’Etats généraux de l’économie nationale vient faire écho au salon exclusivement dédié à la sous-traitance, où l’on a vu les capacités supposées des opérateurs algériens à se placer sur la scène régionale. Les exposants ont dit pouvoir relever le défi et donner au pays des dizaines de milliers d’emplois et dégager une plus-value à l’exportation. Les Etats généraux serviront à écouter ces producteurs. Ce sont des acteurs importants qu’il ne faut pas ignorer…

    Par Nabil.G

    Ouest Tribune, 30/11/2021

    #Algérie #Tebboune #Relance_économique #Exportation

  • En 9 ans Almeria a exporté 100M kg de tomates en moins

    Tags: Maroc, Espagne, Almeria, tomates, exportation, UE – En 9 ans Almeria a exporté 100M kg de tomates en moins

    En 2020/21, Almería a exporté 398,25 millions de kilos de tomates, soit 112,52 millions de kilos de moins que les 510,77 millions de kilos de 2011/2012. Cette différence coïncide exactement avec l’augmentation des ventes de tomates marocaines aux États membres de l’Union européenne au cours de la même période, passant de plus de 329 millions de kilos en 2011/12 à 441,34 millions de kilos en 2020/2021, selon les calculs du service d’information espagnol Hortoinfo basés sur les données du service statistique Estacom.

    Malgré cette baisse, la province d’Almería reste la zone de production espagnole qui exporte le plus de tomates. En effet, Almería représente 58,3 % du total espagnol, soit 365 % de plus que Murcie, la deuxième province du classement.

    Entre le 1er septembre 2020 et le 31 août 2021, 398,25 millions de kilos de tomates ont été exportés de la province d’Almería, soit le chiffre le plus bas des dix dernières saisons. La valeur des exportations de tomates d’Almería était de 521,64 millions d’euros et le prix moyen était de 1,31 € par kilo.

    Les 5 premières provinces espagnoles exportatrices de tomates en 2020/2021 sont complétées par :

    2. Murcie : 85,61 millions de kilos – 96,16 millions € – 1,12 € par kilo
    3. Grenade : 66,66 millions de kilos – 141,65 millions € – 2,12 € par kilo
    4. Valence : 30,75 millions de kilos – 72,91 millions d’euros – 2,37 euros par kilo
    5. Barcelone : 29,85 millions de kilos – 26,44 millions € – 0,89 € par kilo

    Les autres provinces espagnoles traditionnelles en matière d’exportations de tomates sont Alicante, qui a exporté 23,66 millions de kilos pour un montant de 32,29 millions (1,36 € par kilo) et Las Palmas, qui a envoyé 23,32 millions de kilos de tomates à l’étranger pour 17,53 millions € (0,75 € par kilo).

    Source : hortoinfo.es

    AGF, 9 nov 2021

    #Maroc #Espagne #Almeria #Tomates #Exportation #UE