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  • Algérie : Les exportations, c’est l’émergence

    Algérie : Les exportations, c’est l’émergence

    Tags : Algérie, exportations, hydrocarbures, économie,

    Sur les exportations hors hydrocarbures, les médias nationaux se contentent généralement de chiffres globaux annoncés par les pouvoirs publics qui, faut-il le souligner, ne détaillent pas suffisamment l’architectures de ces exportations, en soulignant les acteurs. De la part du ministère du Commerce et de la promotion des exportations, c’est dans l’ordre des choses. On ne peut pas tout faire dire à un tableau excel. Cela pour dire que derrière l’exploit des 5, puis 7 et prochainement 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures, il y a des entreprises, dirigées souvent par des hommes et des femmes. Parmi ces exportateurs on comptabilise des filiales de grands groupes étrangers. L’on notera des Trucs, des Qataris et des Franco-suisses. Ainsi, le ciment et l’acier constituent des filières où l’Algérie s’impose à l’international. A côté de ces géants internationaux qui se sont installés en Algérie, on compte des exportateurs algériens. Ces derniers se recrutent dans les secteurs public et privé. Cela pour dire que l’acte d’exporter est aussi algérien, et dans des filières industrielles lourdes.

    Cela étant dit, l’Algérie n’exporte pas que du ciment. D’autres entreprises, publiques et privées, réussissent le même exploit dans l’électronique, l’électroménager, l’industrie du papier et autres filières. Ils réalisent des chiffres d’affaires à l’export assez timides, mais ils sont bel et bien là. Des enseignes comme Condor, Général emballage, Stream ou encore Iris, pour ne citer que les plus en vue, sont actuellement les chevaliers de la nouvelle Algérie. Tous ces hommes et ces femmes qui se battent pour installer le « Made In Algeria» sur les marchés internationaux ne figurent, peut-être être pas, sur les statistiques du ministère du Commerce, sous forme de chiffres. Mais cela ne les empêchent pas d’être les pionniers d’une génération d’industriels algériens qui porteront haut les ambitions d’un peuple qui, même s’il ne le formule pas de manière ostentatoire est très fier de chaque marque dont les produits côtoient ceux des marques étrangères dans des étals en Allemagne, en France, au Sénégal, ou aux Etats Unis. Et pour cause, l’exportation des produits fabriqués en Algérie ne se résume pas seulement en terme de succès économique interne.

    Les exportations de produits transformés ou fabriqués localement, contrairement aux exportations hors hydrocarbures, permet d’identifier le pays, elle singularise son économie parmi les autres. Ce genre d’exportation, en plus de ne pas être « invisibles » comme le sont le pétrole et le gaz, dynamise une société et l’intègre dans l’économie mondialisée où tout ne se mesure pas qu’au PIB, mais à la faculté des peuples d’aller conquérir des espaces économiques de par le monde. Les Chinois, les Turques et autres nations émergentes en sont de parfaits exemples.

    Par Nabil.G

    Ouest tribune, 13/11/2022

    #Algérie #exportations #Economie

  • Espagne-Maroc : Mesures de défense commerciale

    Espagne-Maroc : Mesures de défense commerciale

    Tags : Maroc, Espagne, commerce, importations, exportations,

    Conformément à la loi n° 15-09 relative aux mesures de défense commerciale adoptée par le Maroc, l’Espagne est concernée par les trois questions suivantes :

    1. Enquête de sauvegarde sur les importations de rond à béton et fil machine en provenance de l’Union européenne, de la Turquie et de l’Egypte (l’Ambassade d’Espagne a été saisie le 2 octobre 2012 au sujet de l’ouverture de cette enquête, le 26 avril 2013 concernant la mesure provisoire et le 5 décembre 2013 au sujet de l’application de la mesure de sauvegarde définitive).

    Les autorités marocaines concernées ont appliqué une mesure de sauvegarde définitive sur les importations de rond à béton et fil machine en provenance des pays de l’Union européenne, de la Turquie et de l’Egypte et ce, conformément à l’article 64 de la Loi n°15-09 et à l’article 7.1 de l’Accord de l’OMC sur les Sauvegardes. Cette mesure a été revue à la baisse en matière de contingence et de durée d’application, suite à des consultations avec l’Union Européenne.

    Cette mesure est appliquée sous forme d’un droit additionnel spécifique de 0,55 DH/kg, pour 2014 et 2015, applicable aux quantités importées au-delà des contingents annuels de 100.000 T pour les importations de fil machine et de 60.000 T pour celles du rond à béton. Ces contingents augmenteront de 10% pour l’année 2015.

    2. Enquête antidumping sur les importations de tôles d’acier laminées à chaud, originaires ou exportées à partir de l’UE et de la Turquie vers le Maroc (l’Ambassade d’Espagne a été saisie le 31 octobre 2013 au sujet de l’application de la mesure provisoire).

    Les autorités marocaines concernées ont décidé d’appliquer des mesures antidumping provisoires n’excédant pas les marges de dumping variant, selon les exportateurs, entre 22,11% et 29,12%. Une audition publique, qui a réuni les protagonistes concernés par ce sujet, s’est tenue le 4 février 2014. A ce jour, l’enquête suit son cours.

    3. Ouverture d’enquête de sauvegarde des importations des tôles laminées à froid et des tôles plaquées ou revêtues:

    Une enquête de sauvegarde des importations des tôles laminées à froid et des tôles plaquées ou revêtues a été ouverte par le Ministère du Commerce Extérieur à la suite de la plainte déposée par Maghreb Steel, le 24 avril 2014. L’Espagne fait partie des pays exportateurs de ce produit.

    #Maroc #Espagne #Commerce

  • L’Algérie exporte du sucre vers la Tunisie

    L’Algérie exporte du sucre vers la Tunisie

    Algérie, Tunisie, exportations, sucre,

    Selon l’agence officielle tunisienne qui cite Nabil Kasmi, chef du département du stockage et de la distribution à l’Office tunisien du commerce au Kef, l’Algérie va exporter, dans les jours à venir, pas moins de 70 000 tonnes de sucre vers la Tunisie dans le cadre d’un accord commercial.

    Dans un premier temps, 20 000 tonnes de sucre devrait être acheminées ce mercredi soir, via la frontière terrestre, plus précisément par « le poste frontière de Sakiet Sidi Youssef », précise le même responsable.

    Ce dernier a ajouté « que toutes les procédures douanières ont été achevées, s’attendant à ce que la cargaison arrive au plus jeudi ».

    Une deuxième cargaison identique sera livrée le 15 septembre prochain via le port commercial de Bizerte. Enfin, une troisième expédition de 30 000 tonnes aura lieu au mois d’octobre.

    Ennahar online, 07/09/2022

    #Algérie #Tunisie #Exportations

  • Le Nigeria va augmenter ses exportations de gaz vers l’Europe

    Le Nigeria va augmenter ses exportations de gaz vers l’Europe

    Nigeria, gaz, Europe, exportations, gazoduc transaharien, Niger, Algérie,

    La crise énergétique actuelle en Europe, provoquée par la guerre entre la Russie et l’Ukraine, a ouvert la possibilité au Nigeria de stimuler les exportations de gaz vers l’Europe.

    Le ministre d’État aux ressources pétrolières, Timipre Sylva, a déclaré cela lundi à Abuja lors d’une réunion sur la réactivation du projet de gazoduc transsaharien.

    Le projet implique trois pays constitués du Nigeria, de la République du Niger et de l’Algérie.

    La crise énergétique en Europe s’est aggravée lundi alors que le gouvernement autrichien s’est mis d’accord avec le service public Verbund pour convertir une centrale électrique au gaz de réserve afin qu’elle puisse produire de l’électricité avec du charbon.

    Le déménagement est prévu si les approvisionnements restreints en gaz de la Russie entraînent une urgence énergétique.

    L’Autriche obtient 80 % de son gaz de la Russie et depuis le début de la guerre en Ukraine, elle s’efforce de trouver d’autres fournisseurs.

    Les flux de gaz russe vers l’Europe ont été inférieurs à la demande vendredi dernier, coïncidant avec une vague de chaleur précoce qui a saisi son sud et fait grimper les prix de référence déjà soulevés par les craintes que le continent ait du mal à accumuler du stockage à temps pour l’hiver.

    La Russie est le troisième producteur de pétrole derrière les États-Unis et l’Arabie saoudite. Mais la Russie est le plus grand exportateur de pétrole et de produits au monde, et l’Europe dépend de la nation pour ses approvisionnements.

    La dépendance de l’Union européenne au gaz russe et le risque que Moscou puisse couper ses approvisionnements en représailles aux sanctions économiques imposées après son invasion de l’Ukraine ont été un casse-tête pour le bloc, l’incitant à constituer des stocks et à rechercher des approvisionnements alternatifs.

    S’exprimant lors de la réunion, Sylva a chargé les pays africains riches en hydrocarbures d’exploiter de toute urgence leurs énormes réserves de gaz pour combler le fossé énergétique grandissant créé par les hostilités persistantes entre la Russie et l’Ukraine.

    Il a décrit le projet de gaz transsaharien comme très important pour le Nigéria car il contribuerait à augmenter les revenus et servirait de base à une source d’énergie propre.

    Le Nigeria poursuit sa transition énergétique pour favoriser la croissance économique et investit massivement dans le gaz pour réduire les émissions de carbone tout en continuant à exploiter les ressources en hydrocarbures.

    Actuellement, le gaz naturel est le carburant de la transition énergétique du Nigeria et le gouvernement recherche des investissements pour pouvoir livrer cette énergie de la manière la plus durable.

    L’Afrique possède des réserves de gaz naturel de plus de 620 billions de pieds cubes en 2021, car la plupart des pays, dont le Nigéria, ont choisi le gaz comme combustible de transition.

    Le Nigeria possède le plus grand gisement de gaz naturel du continent avec plus de 200 billions de pieds cubes.

    Le ministre a déclaré : « Avec ce qui se passe sur le marché mondial de l’énergie, nous devons acheminer notre gaz vers l’Europe. Le gaz est désormais une arme de guerre entre l’Ukraine et la Russie.

    « Ne perdons pas de temps. Nous devons accélérer le processus. Il devait commencer du sud du Nigéria jusqu’à la fin du Nigéria, qui est le pipeline AKK déjà en construction.

    « Puis du Nigeria à l’Algérie en passant par la République du Niger. En tant qu’Africains, nous pouvons montrer au monde que nous pouvons nous unir pour stimuler l’intégration régionale que le monde souhaite voir. Les bailleurs de fonds de ce projet ont manifesté leur intérêt à y investir. Nous pouvons augmenter nos réserves jusqu’à 600 TCF au Nigeria.

    « L’Algérie est aussi une nation gazière, tout comme le Niger. Nous pouvons exploiter ces ressources et accélérer le projet le plus rapidement possible. »
    S’exprimant également, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, M. Mohamed Arkab, a déclaré qu’il était nécessaire d’intensifier la mise en œuvre du projet gazier.

    Il a déclaré : « Le TSGP aura un impact significatif et positif sur le développement socio-économique de nos pays.

    « La réactivation du projet TSGP intervient dans un contexte géopolitique et énergétique particulier, marqué par une forte demande de gaz et de pétrole, d’une part, et par une stagnation de l’offre due à la baisse des investissements pétroliers et gaziers, amorcée en 2015, d’autre part.

    « Cette situation a été induite par les crises financières successives et l’agenda climatique, visant à atteindre la neutralité carbone à court terme, sans tenir compte à terme des spécificités de chaque continent et de chaque pays.
    « Tout en faisant partie intégrante du projet visant à décarboner l’industrie pétrolière et gazière à court terme, et à atteindre la neutralité carbone à plus long terme, nous restons convaincus qu’une transition énergétique globale et efficace ne peut se faire sans l’apport des hydrocarbures.

    The Whistler, 20 juin 2022

    #Nigeria #Gaz #Europe #Exportations #Gazoduc_transaharien



  • GB: Le Maroc détrône l’Espagne comme 2e fournisseur de tomates

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    Entre 2019 et 2021, l’Espagne a perdu 43,07 % de ses ventes de tomates au Royaume-Uni. Les Pays-Bas ont cédé 22,03 %, tandis que le Maroc a pu vendre 63,44 % de tomates en plus sur le marché britannique, a calculé le service de presse espagnol Hortoinfo sur la base des données de Comtrade, le département des statistiques des Nations unies.

    Les importateurs britanniques ont acheté un total de 120,21 millions de kilos de tomates en Espagne en 2019. En 2021, les importations sont tombées à 68,43 millions de kilos.

    Les importations britanniques de tomates néerlandaises sont passées de 163,24 millions de kilos en 2019 à 127,27 millions de kilos l’an dernier.

    Alors que le Royaume-Uni ne s’approvisionnait qu’à hauteur de 67,82 millions de kilos de tomates en provenance du Maroc en 2019, ce chiffre est passé à 110,85 millions de kilos en 2021. Elle a ainsi supplanté l’Espagne comme deuxième plus grand fournisseur de tomates sur le marché britannique.

    Les Pays-Bas, le Maroc et l’Espagne représentent 91,61% de l’approvisionnement en tomates du marché britannique.

    Source : hortoinfo.es via groentenniews, 24 mai 2022

  • Algérie-Tunisie: Réouverture des frontières aux exportateurs algériens

    Algérie-Tunisie: Réouverture des frontières aux exportateurs algériens

    Algérie, Tunisie, frontières, exportations,

    Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a ordonné, Mercredi 18 mai, l’ouverture des frontières terrestres avec la Tunisie pour effectuer les opérations d’exportation. Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a informé le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, de la décision de réouverture des frontières. Cette réouverture ne concerne que les exportations légales vers la Tunisie et la Libye (via la Tunisie), selon une correspondance envoyée sous la désignation «Réouverture des postes frontaliers pour des raisons commerciales».

    À cet égard, la correspondance souligne la nécessité d’accompagner les opérateurs économiques activant dans le domaine de l’exportation afin de surmonter les obstacles qui entravent l’exportation des marchandises algériennes, notamment vers les pays voisins. Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a été interpellé via un courrier par les opérateurs économiques dans le but d’ouvrir les frontières terrestres avec des pays voisins tels que la Tunisie et la Libye.

    Les opérateurs économiques étaient confrontés lors des opérations d’exportation vers les marchés tunisien et libyen à de nombreuses difficultés travers le sol tunisien. Ils étaient obligés de décharger leurs cargaisons du côté algérien avant de les réemballer dans des camions en provenance de Tunisie.

    Dans sa correspondance, le Premier ministre a averti que «l’approbation du président de la République comprend la réouverture de tous les passages frontaliers pour les opérations d’exportation légales en devises fortes, à l’exception de celles entrant dans le cadre de l’activité de troc avec les pays du Mali et du Niger».

    Réveil D’Algérie, 20 mai 2022

    #Algérie #Tunisie #Frontières #Exportations

  • Algérie: Le dernier rapport du FMI reflète-t-il la réalité de l’économie?

    Algérie: Le dernier rapport du FMI reflète-t-il la réalité de l’économie?

    Algérie: Le dernier rapport du FMI reflète-t-il la réalité de l’économie?données officielles, inflation mondiale, devises, importations, exportations,

    Le dernier rapport du FMI sur l’économie algérienne de 2022 étant ambiguë, demande des éclaircissements car c’est par un diagnostic serein et une vision stratégique que s’élabore une politique socio-économique cohérente. Rappelons que tout rapport du FMI part des données officielles que lui communique tout gouvernement, corrigé ensuite par des tests de cohérence.

    1.-Selon le FMI, du fait surtout de l’effet prix et très accessoirement de l’effet volume, les recettes additionnelles prévues si le cours des hydrocarbures – pétrole et gaz- se maintient au niveau actuel seront pour la Libye de 39 milliards de dollars, un accroissement de 74%, l’Irak de 149 + 73%, les Emiraties 190, + 46%, le Koweït 84, +46%, le Qatar 84 ,+ 40%, le Bahreïn 11, +39%, Oman 39, +34%, Arabie Saoudite 327, + 28% et l’Algérie 59 milliards de dollars avec un accroissement de 28% pour 2021. Avec une baisse en volume physique d’environ 25/30% par rapport aux années 2006/2007, les exportations de gaz ont atteint environ 43 milliards de mètres cubes gazeux et pour le pétrole 500.000 barils/j du fait que qua la consommation intérieure est presque identique aux exportations amplifiée par la politique des subventions et qui pourrait représenter cas de non accroissement de la production et d’un nouveau modèle de consommation énergétique ( Mix énergétique dont l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables) 80% des exportations horizon 2030 (voir nos interviews aux télévisions 18/24 avril 2022, Alg24 et France 2 Paris). Or on continue de construire des logements selon les anciennes méthodes alors que les nouvelles techniques permettent d’économiser plus de 30% d’énergie, et les énergies renouvelables, malgré des discours et de nombreux séminaires au 01 janvier 2022 couvre à peine un pour cent (1 %) de la consommation intérieure restant un long parcours pour couvrir les prévisions du ministère de l’Energie 40% de la consommation intérieure à horizon 2030.

    Quant aux importations de biens et services (ce dernier environ 6 milliards de dollars en 2021 contre 10/11 entre 2018/2019 ), elles sont estimées à 46 milliards de dollars selon le FMI, et se pose cette question : quel sera l’impact de l’inflation mondiale en termes de balance devises. Pour un même niveau d’importation, avec toutes les restrictions, en pondérant seulement de 50% les prix internationaux, rappelons avant cette hausse uniquement la rubrique biens alimentaires, la crise alimentaire avec les tensions en Ukraine, qui devrait toucher bon nombre de pays , s’élevait à presque 9 milliards de dollars en 202, le taux d’intégration en 2021 des entreprises privées et publiques ne dépassant pas 15% ,sans compter les nouveaux investissements nécessitant des devises et la partie dinars, nous aurons presque 70 milliards de dollars d’importation de biens et services si l’on veut relancer l’économie nationale, existant donc un déficit entre les recettes et les dépenses d’environ 11 milliards de dollars. Cela n’est pas propre à l’Algérie mais concerne tous les pays rentiers à économie non diversifiée ce qu’ils gagne, en exportation d’hydrocarbures ,ils le perdent en valeur d’importation, devant toujours dresser la balance devises.

    2.- Le FMI prévoit un taux de croissance pour 2022 de 2,4% pour l’Algérie et avec une baisse du taux de chômage , ayant revu à la baisse ses projections pour les années 2022 et 2023, tablant sur un taux, de chômage respectivement, de 11,1% et 9,8%, alors qu’elle prédisait dans son rapport d’octobre une hausse de chômage à 14,7% en 2021, l’estimant en 2021 à 13,4% , du fait d’un taux de croissance en 2021 de 4%. Le solde des transactions courantes de l’Algérie devrait s’établir à 2,9% du PIB avant de baisser à -0,2% du PIB en 2023, représentant -2,8 du PIB en 2021, contre la prévision précédente d’un taux de -7,6 % du PIB.

    Afin de ne pas induire en erreur l’opinion publique, car les recettes des hydrocarbures pour l’Algérie représentant avec les dérivées environ 98% de ses entrées en devises, le FMI doit nous éclairer sur la méthodologie des calculs de projection car comment avec un taux de croissance démographique entre 2020/2021 entre 1,8 et 2% selon les données officielles, une demande d’emploi environ 350.000 à 400.000 emplois par an qui s‘ajoute au taux de chômage actuel estimé en 2021 par le FMI à 13,4% avec un tel taux de croissance, le taux de chômage peut être de 11% en 2022 et inférieur à 10% en 2023.

    Rappelons qu’un taux de croissance se calcule par rapport à la période précédente :un taux de croissance élevé par rapport à un taux de croissance par rapport à la période précédente faible donne cumulé un taux faible. Pour le calcul du taux de chômage a t-on ventilé les emplois créateur de valeur ajoutée des emplois rente qui constitue un transfert de valeur et l’emploi dans la sphère informelle à très faible productivité et a-t-on tenu compte des destructions d’emplois du fait de la crise, de la hausse des prix inputs et de la faiblesse de la demande publique via les hydrocarbures qui détermine toujours la croissance et les restrictions, ,uniquement pour le BTPH en 2021 plus de 500.000 emplois sans compter la léthargie de bon nombre d’autres entreprises qui fonctionnent avec un effectif réduit ? Ces données du FMI ne contredisent-elles pas les règles élémentaires de l’économie où le taux d’emploi est fonction du taux de croissance et des structures des taux de productivité et c’est une loi universelle . Alors que selon la majorité des experts internationaux, il faut un taux de croissance en termes réels de 8/9% par an sur au moins cinq années pour absorber ce flux et atténuer les tensions sociales.

    3.-Attention à la vision purement monétaire où afin de préserver les réserves de change estimées à 44 milliards de dollars fin 2021, l’on bloque la machine économique, restriction des importations non ciblée , où en plus de l’inflation importée, l‘instabilité juridique et surtout monétaire, accélère le processus inflationniste qui connaît en 2022 un niveau inégalée à deux chiffres, entre 50 et 100%, le prix presque de la majorité de produits non subventionnées ayant doublé, le citoyen algérien en 2022 n’ étant pas seulement un tube digestif avec la lente disparition des couches moyennes noyau de tout développement, afin de combler artificiellement le déficit budgétaire , par la dévaluation accélérée du dinar réalisant une épargne forcée et contribuant à la détérioration du pouvoir d’achat de la majorité. Pourtant, l’Algérie, acteur stratégique et la stabilité de la région méditerranéenne et africaine, sous réserve d’une bonne gouvernance et de la valorisation du savoir peut atteindre ses objectifs conciliant l’efficacité économique avec une profonde justice sociale ,la cohésion sociale étant le nerf de la sécurité nationale.

    Professeur des universités, expert international docteur d Etat 1974- Abderrahmane MEBTOUL

    #Algérie #FMI #economie #croissance


  • Algérie : Joyeux anniversaire M. le président !

    Algérie : Joyeux anniversaire M. le président !

    Algérie : Joyeux anniversaire M. le président ! – Abdelmadjid Tebboune, balance commerciale, excédent, importations, exportations,

    Pour une bonne nouvelle c’en est vraiment une ! La balance commerciale qui était déficitaire depuis 2014 et le crash pétrolier vient d’enregistrer pour la première fois un excédent de l’ordre de 1,04 milliards de dollars ! Ce résultat est à ce point important pour le souligner tant le déficit était inscrit jusque là quasiment comme une fatalité économique notamment durant les années Bouteflika malgré le fait que notre pays croulait sous les pétrodollars. En seulement une année, l’Algérie est en effet passée d’un déficit de 10,6 milliards de dollars à un excédent de 1,04 milliards de dollars selon les dernières statistiques des agrégats financiers rendus publics hier.

    L’Algérie qui caracolait en tête des plus grands pays importateurs au monde vient de réussir l’exploit de faire baisser sa (sale) facture moyenne de 60 milliards de dollars à seulement 30 milliards de dollars, c’est à dire en la réduisant exactement de moitié. Indépendamment de ce qu’on pourrait penser de la manière dont sont gérées nos sous, force est de reconnaître qu’il s’agit d’un signal fort que notre pays peut nettoyer les Écuries d’Augias quand la volonté politique y est. Du coup, la politique impulsée par le président Tebboune axée sur la réduction des importations vient de porter ses premiers fruits avec cet excédent commercial dégagé qui plus est, n’a pas vraiment impacté la disponibilité des produits de large de consommation et autres intrants du secteur de l’industrie. Autrement dit, l’Algérie sous Bouteflika dépensait en moyenne et annuellement environ 30 milliards de dollars supplémentaires sans aucune incidence économique positive, bien au contraire.

    On peut légitimement conclure que cette enveloppe mirobolante allait dans les comptes offshore des affairistes du système Bouteflika dont la majorité est aujourd’hui en prison. Nous avons désormais la preuve par les chiffres que notre économie n’avait pas besoin de 60 milliards de dollars d’importation pour bien fonctionner. Mais surtout, malheureusement, que pas moins de 30 milliards de dollars étaient siphonnés par la pègre qui entourait l’ex président à travers la surfacturation et l’importation des produits de luxe dont le pays se serait passé volontiers.

    La régulation du marché et l’introduction de nouvelles règles de gestion plus rigoureuses des finances publiques à logiquement inversé le rythme de la balance commerciale et donné du sens à la notion de « rationalisation des dépenses » tellement galvaudée sous Bouteflika et sa clique qui arrosaient à tour de bras leurs copains et leurs coquins. Il est certes vrai que la remontée des cours du pétrole à hauteur de 80 dollars à été pour quelque chose dans ce changement de cap de la balance commerciale.

    On doit néanmoins reconnaître que le tour de vis opéré sur les importations à été un facteur décisif. Autre résultat aussi inespéré que prometteur, le volume des exportations hors hydrocarbures qui n’a jamais approché les deux milliards de dollars durant les vingt ans de Bouteflikisme, culmine cette fois à hauteur de 4,5 milliards de dollars et va sans doute atteindre la barre symbolique des 5 milliards de dollars à la fin de l’année puisque les chiffres ont été arrêtés en novembre dernier.

    Aussi modeste qu’il puisse paraître, ce chiffre n’en est pas moins significatif des capacités de notre économie à dégager des valeurs ajoutées sous forme de produits d’exportation que ce soit dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie et de la pétrochimie entre autres secteurs qui pourraient être les locomotives d’une stratégie nationale d’exportation. Il y a sans doute des parts de marché à prendre notamment chez nos voisins immédiats et en Afrique.

    Le gouvernement Benabderrahmane doit faire sauter tous les verrous qui empêchent les exportateurs potentiels d’aller placer leurs produits ailleurs. En Algérie, il y a de la médiocrité, de la bureaucratie mais heureusement aussi de l’ambition et de la qualité. Ces résultats encourageants (réduction de la facture d’importation et excédent de la balance commerciale) constituent un joli cadeau au président Tebboune qui vient de fêter ses deux années à la tête du pays. Alors, comme dirait Marlène Monroe, Happy birthday M. président !

    Imane B

    L’Est Républicain, 16/12/2021

    #Algérie #Economie, #Importation #Exportation #Balance_commerciale #Excédent

  • Maroc : Le déficit commercial augmente de 25,5%

    Maroc : Le déficit commercial augmente de 25,5% – Il s’explique en partie par une hausse de 38,6% des importations d’énergie à 51,5 milliards de dirhams.

    Le déficit commercial marocain a augmenté de 25,5% à 151,8 milliards de dirhams au cours des neuf premiers mois de l’année en cours, selon les données publiées par le bureau des changes, ce mardi (Le dollar équivaut à environ 9 dirham).

    L’organisme de régulation régissant le marché des changes, a indiqué dans son rapport mensuel que les importations marocaines ont augmenté de 23,4% à 382,2 milliards de dirhams, tandis que les exportations ont augmenté de 22% à 230,4 milliards de dirhams sur la période de janvier à septembre par rapport à la période correspondante de l’année dernière. Le déficit commercial s’explique en partie par une hausse de 38,6% des importations d’énergie à 51,5 milliards de dirhams.

    Le secteur automobile a fait progresser les exportations industrielles au Maroc avec des ventes de 58,3 milliards de dirhams, en hausse de 16,4%, tandis que les exportations de phosphates et ses dérivés tels que les engrais ont augmenté de 44,6% à 54,8 milliards de dirhams.

    Les envois de fonds des Marocains résidant à l’étranger, source majeure de devises étrangères, ont augmenté de 42,5% à 71,8 milliards de dirhams, compensant une baisse de 6% des recettes touristiques à 24,7 milliards de dirhams.

    Les réserves de change devraient atteindre 335 milliards de dirhams cette année, soit de quoi couvrir sept mois d’importations, selon les données de la banque centrale marocaine.

  • Du ciment algérien pour l’Angleterre

    Du ciment algérien pour l’Angleterre

    Algérie, Grande-Bretagne, Royaume Uni, ciment, exportations, #Algérie,

    Le Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica) a effectué, la semaine dernière, sa 3e opération d’exportation durant l’été d’une quantité de 2 000 tonnes de ciment vers l’Angleterre.

    Le groupe qui ambitionne de se lancer dans la conquête de l’Europe enregistre, par ailleurs, une augmentation de la demande émanant de certains pays africains, notamment la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

    N’empêche, une opération marketing est indispensable pour faire la promotion du produit au niveau des marchés extérieurs.

    Le Soir d’Algérie, 04/09/2021