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  • Algérie/ Elle sévit dans nos médias et réseaux sociaux : Alerte à la publicité mensongère !

    Le marché de la publicité privée, en Algérie, demeurant embryonnaire, puisqu’il n’a été ouvert que depuis une décennie, des données fiables restent rares en rapport avec ce secteur. On ne peut s’en tenir, en effet, qu’à quelques chiffres venant du ministère de la Communication et de recoupements de source auprès d’intervenants sur le marché. Le ministère de la Communication estime la valeur du marché de la publicité en Algérie à 200 millions de dollars US par an, mais les professionnels parlent d’un marché de 350 millions de dollars US annuellement, car tout ne passe pas par les canaux officiels et que tout n’est pas déclaré, affirment certains gérants d’agences de publicité. Un marché envahi par des publicités mensongères, qui, par ailleurs, s’il génère beaucoup d’argent, n’entraine pas moins aussi beaucoup d’arnaques.

    Par Réda Hadi

    Officiellement, il y a près de 4.000 agences de communication en Algérie, et le média le plus utilisé reste la télévision, dont les chaines publiques détiennent 60% du marché face aux privées, la radio et les journaux connaissant, cependant une baisse en termes d’annonceurs.

    Une manne aussi importante suscite évidemment, intérêt et convoitises, et les arnaques ne sont pas loin, pour ne pas dire omniprésentes. C’est particulièrement sur les réseaux sociaux que sévissent le plus les publicités mensongères et les arnaques

    M. Zebdi Mustapha, président de l’Apoce (Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement), estimera qu’«à ma connaissance, il n’y a pas de lois qui régissent la publicité. L’Apoce compte exercer un lobbying pour faire évoluer les choses et encadrer cette activité. Ce vide en la matière a quelques peu engendré des arnaques, particulièrement sur le net, où tout le monde poste ce qu’il veut. Notre association, pour protéger au maximum le consommateur, a lancé une application «Acheki», qui lui permet de «signaler tout dépassement dans le domaine commercial, y compris l’augmentation injustifiée des prix, les publicités mensongères et les cas de corruption».

    Nonobstant cela, Zebdi affirme que «toute arnaque doit être signifiée. Et ce n’est qu’à ce titre qu’une enquête peut être diligentée».

    Précisant sa pensée Zebdi souligne que la publicité mensongère a pris des proportions énormes en Algérie» et assimile cet état de fait à «une arnaque » punie par la loi».

    «Le consommateur n’est pas arbitre»

    Pour le président de l’Apoce, «le consommateur doit aussi se prendre en charge et ne pas se laisser berner», ajoutant que «le principe de la libre concurrence reste le moyen exemplaire pour satisfaire l’offre et la demande afin de mieux protéger les intérêts des consommateurs et de l’économie. Mais, étant donné que la concurrence ne peut jamais être parfaite, et vu la complexité de la situation économique, les consommateurs ne peuvent jouer leur rôle d’arbitre, en dissuadant les entrepreneurs malhonnêtes ou en boycottant leurs services».

    D’ailleurs, l’article 28 de la loi n°04-02 du 25 juin 2004, fixant les règles applicables aux pratiques commerciales en Algérie, stipule et énumère toutes ces infractions.

    Les publicités mensongères sont des arnaques

    M. Zebdi déplore et montre son incompréhension des publicités sur des medias télévisuels publics et privés, vantant «les bienfaits de produits pharmaceutiques (même naturels), sans l’aval de l’agence gouvernementale dédiée».

    Assimilant ces publicités à de l’arnaque, il souligne qu’« un annonceur sera toujours conduit à mettre l’accent sur des caractéristiques parfois secondaires parce qu’elles lui confèrent une supériorité, ou bien il s’appuiera sur des considérations techniques et détaillées, et là, il risquerait de créer une confusion dans l’esprit du consommateur, ou alors, il s’enfermera dans des considérations sommaires et superficielles et dans ce cas, il peut devenir trompeur… C’est donc, de l’arnaque déguisée». Et c’est le cas, selon lui, de ces «publicités vantant les mérites d’un produit pour vaincre la Covid ou celles de ces compléments alimentaires pour mieux la combattre»

    En ce sens, pour le président de cette association, la publicité comparative peut avoir un effet salutaire, puisqu‘elle peut être en quelque sorte, «une contre pub».

    L’annonceur est seul responsable en cas de défaillance

    Pour Nabila M. qui tient une agence de communication et de publicité, «les arnaques ne sont pas le fait des publicitaires mais de l’annonceur»

    En effet, «le publicitaire est contacté pour promouvoir un produit et le mettre en valeur, et n’est nullement responsable de sa qualité ni de sa fiabilité. Le publicitaire et un support», Nous explique-t-elle, jugeant que si il y a litige, «c’est à l’annonceur de prendre ses responsabilités, car l’agence ne fait que promouvoir le produit et ne procède à aucun contrôle de qualité et de fiabilité. Ce n’est pas son rôle».

    Cette gérante nous affirme aussi que les arnaques sur le net sont souvent le produit d‘une personne (ou groupes) qui abusent de la crédulité de certaines gens ; Pour elle, «il faut dépoussiérer la législation actuelle qui reste faible et qui ne protège pas assez le consommateur, et surtout l’adapter» et de continuer : «pour ma part, il faut une loi qui balise les activités de ces vendeurs sur internet, savoir comment les dénicher, car l’anonymat est dangereux et un numéro de téléphone ne suffit pas pour se plaindre».

    «Les arnaques continueront d’exister, c’est un fait», a-t-elle fait remarquer ajoutant que «les Algériens ne sont pas fous de pub, puisque si l’on s’en tient aux chiffres, l’Algérie affiche un ratio de 5 $/habitant, contre 10 $ en Tunisie et 19 $ au Maroc, mais si on prend le caractère affectif des algériens envers la pub, le constat et tout autre : l’Algérien est plus réceptif que ses voisins, avec en plus, une grosse capacité de relais d’informations, car l’Algérien parle pub», a-t-elle conclu.

    Ecotimes, 11 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, arnaques, réseaux sociaux, publicités mensongères, Facebook,

  • Trump lance une nouvelle plateforme de « communication »

    Donald Trump a lancé un nouveau site web de « communication », qui affirme qu’il publiera des contenus « directement issus du bureau » de l’ancien président américain.

    M. Trump a été banni par Twitter et suspendu par Facebook et YouTube après les émeutes du Capitole en janvier.

    Depuis, l’ancien président publie des déclarations par communiqué de presse – que le nouveau site web accueillera désormais.

    Les utilisateurs pourront aimer les messages et les partager sur leurs comptes Twitter et Facebook.

    « C’est un blog », a déclaré Kara Swisher, chroniqueuse technologique au New York Times, à l’émission Today de la BBC Radio 4.

    « Je ne sais pas quel est le plan global, car il a des conseillers numériques très pointus. Ce n’est que le début de ses tentatives pour essayer de rétablir une capacité plus forte à participer aux médias numériques. »

    Le conseiller principal de M. Trump, Jason Miller, avait précédemment déclaré qu’une nouvelle plateforme de réseaux sociaux allait être lancée. « Cette nouvelle plateforme va être importante », avait-il déclaré en mars.

    Mais M. Miller a indiqué sur Twitter mardi que le nouveau site web n’était pas la plateforme de réseaux sociaux dont il avait précédemment fait l’éloge.

    « Nous aurons des informations supplémentaires à ce sujet dans un avenir très proche », a-t-il déclaré.

    Le site Web serait construit par Campaign Nucleus, une entreprise de services numériques créée par l’ancien directeur de campagne de M. Trump, Brad Parscale.

    Plusieurs messages sur le site répètent à nouveau les affirmations selon lesquelles l’élection présidentielle de l’année dernière aurait été truquée.

    Le nouveau site est arrivé juste avant que le comité de surveillance de Facebook ne prenne une décision sur le bien-fondé de l’interdiction de M. Trump.

    Le comité a confirmé l’interdiction, mais a déclaré que Facebook devait examiner si elle devait être permanente et appliquer des règles cohérentes à tous les utilisateurs. Cela pourrait laisser la porte ouverte à un retour de M. Trump sur Facebook et Instagram à l’avenir.

    L’ancien président a utilisé son nouveau site pour qualifier Facebook – ainsi que Twitter et Google – de « honte totale ».

    « La liberté d’expression a été retirée au président des États-Unis parce que les fous de la gauche radicale ont peur de la vérité », a-t-il déclaré.

    « Le peuple de notre pays ne le supportera pas ! Ces réseaux sociaux corrompues doivent payer un prix politique, et ne doivent plus jamais être autorisées à détruire et décimer notre processus électoral. »

    YouTube a déclaré qu’il réactiverait le compte de M. Trump lorsque la menace de « violence dans le monde réel » s’atténuerait.

    Twitter, où M. Trump avait 88 millions d’adeptes, l’a banni définitivement.

    Un porte-parole de Twitter a déclaré à la BBC : « en général, le partage du contenu du site Web référencé est autorisé tant que le matériel ne viole pas les règles de Twitter ».

    BBC News, 06 mai 2021

    Etiquettes : Donald Trump, communication, plateforme, réseau, site web, Twitter, Facebook, YouTube,

  • Analyse : Facebook confronté au dilemme des droits de l’homme en matière de discours politique

    La prolongation par le conseil de surveillance de Facebook Inc (FB.O) du bannissement de l’ancien président américain Donald Trump du réseau social n’a pas permis de régler la question de l’équilibre entre la liberté d’expression des dirigeants politiques et sa responsabilité de veiller à ce que les discours haineux n’incitent pas à la violence.

    Le conseil d’administration, composé de 20 personnes, dont des juristes, des militants et un ancien Premier ministre, a maintenu la suspension de Trump de Facebook pour le moment, mais a déclaré que l’entreprise devait faire bien plus pour se préparer à des situations politiques explosives.

    Les politiques de l’entreprise sur ces questions revêtent une importance considérable non seulement aux États-Unis, mais aussi dans des pays comme l’Inde, le Brésil, le Myanmar et les Philippines. Les dirigeants politiques de ces pays se sont tournés vers le réseau social pour attiser la haine ou diffuser des informations erronées, avec des conséquences mortelles dans les deux cas, selon les critiques formulées par les Nations unies et d’autres organismes.

    « Facebook est devenu un média pratiquement indispensable pour le discours politique », a déclaré la commission dans sa décision de mercredi. « Il a la responsabilité à la fois de permettre l’expression politique et d’éviter les risques graves pour les autres droits de l’homme. »

    Le Conseil de surveillance a reconnu que Facebook avait évalué les actions de M. Trump lors de l’attaque du 6 janvier contre le Capitole, qui a entraîné son exclusion du service, par rapport au plan d’action de Rabat, un test mondialement accepté pour distinguer l’incitation à la haine et à la violence de ce qui devrait être protégé en tant que discours libre.

    Le plan Rabat en six points prend en compte le contexte et l’intention du discours, l’orateur, le contenu lui-même, sa portée et l’imminence du préjudice. Trump, président à l’époque, a dit aux manifestants dans une vidéo Facebook qu’ils étaient « très spéciaux », alors même que certains prenaient encore d’assaut le Capitole. Le compte de Trump comptait 35 millions d’adeptes.

    La commission a conclu que M. Trump « a utilisé l’autorité de communication de la présidence pour soutenir les agresseurs » et que sa violation des politiques de Facebook contre l’apologie de la violence était « grave en termes d’atteintes aux droits de l’homme ». La commission n’a pas exercé son autorité pour dire à Facebook qu’il devait bannir Trump de façon permanente.

    Mais la commission a reproché à Facebook de ne pas avoir mis en place une procédure permettant de réappliquer ce test ou un autre pour déterminer quand les privilèges de Trump devraient être rétablis. Il a donné à Facebook six mois pour décider du statut de M. Trump et a exhorté l’entreprise à élaborer une politique pour gérer les crises dans lesquelles les options existantes ne permettraient pas d’éviter un préjudice imminent.

    Facebook a déclaré qu’il examinait les commentaires reçus.

    La suspension de M. Trump est la première fois que Facebook bloque un président, un premier ministre ou un chef d’État en exercice. En mars, Facebook avait exclu le président vénézuélien Nicolas Maduro pendant 30 jours pour avoir diffusé des informations erronées sur le COVID-19. Son administration a qualifié cette sanction de « totalitarisme numérique ».

    En devenant une source d’information majeure, Facebook a généralement laissé une marge de manœuvre aux dirigeants politiques, car ce qu’ils disent est digne d’intérêt et important pour le fonctionnement des gouvernements. Néanmoins, le contrôle des politiciens qui enfreignent les règles et, plus généralement, des discours politiques, a suscité des réactions négatives de la part des gouvernements et de nouvelles menaces de réglementation en Inde, en Hongrie et au Mexique.

    De nombreux défenseurs de la société civile affirment que l’entreprise est trop prompte à faire taire la dissidence politique et qu’elle ne dispose d’aucun outil pour faire face aux nombreuses façons dont les gouvernements autoritaires manipulent ses services, qui comprennent également Instagram et WhatsApp.

    La question est particulièrement délicate en Inde, où les utilisateurs critiquent depuis l’année dernière la lenteur de Facebook à contrôler les discours haineux et autres actions des politiciens du parti au pouvoir, le Bharatiya Janata Party. Dans le même temps, le gouvernement a exigé que Facebook supprime les publications critiquant sa gestion de la pandémie, dont certaines émanant de législateurs locaux.

    Au cœur de l’ordonnance du conseil d’administration dans l’affaire Trump se trouve l’idée que chaque utilisateur de Facebook, y compris Trump, mérite d’être éclairé sur les actions qui lui vaudront d’être banni à jamais et sur les mesures qu’il peut prendre pour que les suspensions temporaires soient levées.

    Les conventions des Nations unies, qui établissent un cadre largement respecté mais volontaire pour le droit international des droits de l’homme, considèrent que la liberté d’expression est un droit fondamental et que, par conséquent, les personnes ne devraient pas être soumises à un musellement arbitraire de la part de Facebook. L’entreprise s’est engagée à faire respecter ces droits de l’homme dans une politique d’entreprise dévoilée en mars, qui comprend des rapports de suivi annuels.

    « Si l’on croit aux principes du droit international des droits de l’homme qui guident la décision, il est difficile de voir comment une interdiction à vie pourrait JAMAIS être admissible pour toute violation de contenu », a tweeté mercredi Nate Persily, professeur de droit à l’université de Stanford.

    Mais la législation sur les droits de l’homme stipule également que les personnes doivent être protégées contre la violence et d’autres formes de préjudice.

    Sarah Morris, directrice de l’Open Technology Institute de New America, a déclaré que la décision du conseil d’administration indique que les publications problématiques répétées de M. Trump à l’approche du 6 janvier et leur impact sur l’attaque « en font un cas particulièrement flagrant qui justifie sa déchéance ».

    Le conseil d’administration a refusé de suivre la voie recommandée par une minorité de membres, à savoir que M. Trump ne devrait pas être réintégré tant que l’entreprise n’est pas convaincue qu’il a cessé de faire de fausses déclarations sur une fraude généralisée lors de l’élection qu’il a perdue l’année dernière et qu’il a renié son soutien aux personnes impliquées dans l’attaque du Capitole.

    Si Facebook adoptait cette exigence, le retour de Trump pourrait être très éloigné. Il a qualifié la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle de 2020 de « GRAND MENSONGE », répétant cette affirmation pas plus tard que lundi.

    Reuters, 06 mai 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Facebook, Donald Trump, censure, discours haineux, racisme, violence,

  • Bloquer le recours collectif contre Google serait un déni de justice, selon un tribunal britannique

    Le blocage d’une proposition de recours collectif britannique contre Google (GOOGL.O), qui allègue qu’elle a secrètement suivi des millions d’utilisateurs d’iPhone il y a dix ans, risque de permettre aux grandes entreprises de se comporter en toute impunité, a déclaré un avocat à la Cour suprême jeudi.

    Hugh Tomlinson, avocat de l’ancien champion des droits des consommateurs et représentant du groupe Richard Lloyd, a déclaré aux juges principaux que, bien que l’affaire soit « nouvelle et innovante », il s’agissait d’un moyen approprié pour garantir l’accès à la justice et à la compensation.

    « Si nous avons tort, il n’y a pas de recours civil », a déclaré M. Tomlinson lors de la dernière journée d’une audience de deux jours, ajoutant que poursuivre Google par une action collective de type américain était le seul moyen d’attirer le financement commercial nécessaire à une réclamation.

    Un avocat de Google a déclaré que l’affaire n’était pas viable, arguant notamment que le droit anglais n’offre de réparation pour les violations de données que si l’on peut prouver que les demandeurs ont subi des dommages.

    M. Lloyd, ancien directeur du groupe de défense des droits des consommateurs Which ?, allègue que Google a manqué à ses obligations en tant que contrôleur de données entre 2011 et 2012 et demande des dommages et intérêts au nom de plus de quatre millions d’utilisateurs d’iPhone d’Apple (AAPL.O), qui, selon lui, pourraient se voir attribuer plus de 3 milliards de livres (4,2 milliards de dollars) si le procès aboutit.

    Google, qui tire des milliards de livres de revenus de la publicité, a illégalement pris les données personnelles des utilisateurs d’iPhone en suivant les historiques de navigation sur Internet et les a utilisées pour vendre un service lucratif de publicité ciblée, selon Lloyd.

    M. Tomlinson a déclaré que, même si les compensations individuelles obtenues dans le cadre d’une action collective, qui lie automatiquement un groupe défini dans un procès à moins que les personnes ne choisissent de s’en retirer, peuvent être très faibles, l’accès à la justice et la réparation ont une valeur fondamentale.

    L’affaire a été qualifiée de « révolutionnaire » et d’ »extrêmement importante » par les avocats, qui affirment qu’elle déclenchera des plaintes similaires si les entreprises ne sont pas équitables ou transparentes lorsqu’elles récoltent et utilisent des masses de données personnelles à des fins commerciales.

    Des plaintes contre Facebook (FB.O), TikTok, YouTube et l’opérateur hôtelier Marriott (MAR.O) sont parmi celles qui attendent le jugement de la Cour suprême.

    Un jugement dans cette affaire, qui dépend de la définition du dommage en droit anglais, de l’opportunité d’une action collective et de la possibilité de poursuivre une partie étrangère, est attendu dans les 12 prochains mois.

    Le régime britannique de recours collectif est actuellement limité aux réclamations en matière de concurrence.

    (1 $ = 0,7164 livre)

    Reuters, 29 avr 2021

    Etiquettes : Google, propriété privée, iPhone, données, tribunal, justice, Facebook, TikTok, YouTube, Marriott,

  • WhatsApp: Nouvelle manière vicieuse de vous voler votre compte

    C’est une découverte effrayante qui a été faite par deux chercheurs en sécurité relayée par Forbes. Avec un simple numéro de téléphone, n’importe quelle personne malintentionnée peut bloquer définitivement un compte WhatsApp et ce, sans aucune connaissance particulière en matière de piratage ou de cybersécurité.

    Comble de l’ironie, cette faille de sécurité est rendue possible grâce a l’authentification a double facteur, justement censée sécuriser au mieux un compte.

    L’authentification a double facteur de WhatsApp est au cœur de cette faille de sécurité

    L’authentification a double facteur (2FA) est un système de sécurité qui a largement fait ses preuves par le passé, et aujourd’hui, quasiment toutes les applications “sensibles” (Google, Facebook, applications bancaires, etc.) l’utilisent.

    Concrètement, ce système permet a un utilisateur de générer un code éphémère a chaque nouvelle connexion, en sus de son mot de passe classique. Ce code est envoyé généralement sur le numéro de téléphone que l’usager a préalablement renseigné, ce qui permet ainsi de garantir une sécurité optimale. S

    En utilisant simplement votre numéro de téléphone, une personne tierce peut tenter de se connecter a votre compte WhatsApp, et générer ainsi une multitude de codes éphémères via l’authentification a double facteur.

    Elle n’aura évidemment pas accès a ces derniers, puisque les codes générés arriveront directement par SMS sur votre téléphone, ce qui l’empêchera de se connecter a votre compte. Rassurant ? En théorie. Inoffensif ? Sûrement pas.

    Lorsque le nombre de tentatives de connexion aura été dépassé, WhatsApp bloquera son système. L’envoi de SMS sera alors suspendu pendant 12 heures, et votre compte sera gelé durant ce même laps de temps.

    L’attaquant n’aura alors qu’a envoyer un e-mail au support de WhatsApp via le formulaire « Compte perdu / volé », et a demander que le numéro de téléphone lié au compte soit désactivé. Le service de messagerie n’effectuant aucune vérification a ce niveau-la, n’importe quelle fausse adresse mail fera l’affaire.

    Vous ne recevrez alors plus les codes de l’authentification a double facteur, et l’attaquant n’aura qu’a répéter son opération.

    Au bout de trois périodes de suspension de 12 heures, WhatsApp désactivera automatiquement et définitivement votre compte, qu’il jugera comme étant corrompu. Un véritable jeu d’enfant qui ne requiert aucune compétence particulière, mais seulement une bonne dose de patience.

    Echourouk online, 15 avr 2021

    Etiquettes : Whatsapp, Facebook, piratage, hacking, réseaux sociaux,

  • Des groupes civils veulent que les législateurs européens renforcent les droits à la vie privée dans les règles prévues de WhatsApp et Skype

    BRUXELLES (Reuters) – Amnesty International, Privacy International et 28 autres groupes de défense des droits civils et humains ont exhorté mercredi les législateurs européens à adopter une position ferme sur le droit à la vie privée dans les règles proposées régissant WhatsApp de Facebook et Skype de Microsoft.

    L’appel lancé par le groupe dans une lettre adressée au Parlement européen, dont les membres sont répartis dans toute l’Europe, répond à ce qu’ils ont qualifié de tentatives des pays de l’UE pour affaiblir le droit à la vie privée.

    En février, les pays de l’UE ont convenu d’une position commune lors des prochaines négociations avec les législateurs de l’UE et la Commission européenne sur un règlement sur la confidentialité en ligne qui soumettrait WhatsApp et Skype aux mêmes règles que les fournisseurs de télécommunications et limiterait le suivi des utilisateurs afin de fournir des publicités personnalisées.

    Le règlement, proposé par la Commission en 2017, s’est heurté à divers obstacles, les pays de l’UE étant en désaccord sur les règles relatives aux cookies, les exigences de consentement et les dispositions relatives à la détection et à la suppression de la pédopornographie.

    Les groupes civils ont déclaré que les pays de l’UE avaient supprimé ou affaibli certaines clauses qui protégeraient les utilisateurs d’Internet du suivi et de la surveillance que ce soit par des cookies ou d’autres moyens technologiques ou interdisent le suivi ou les murs de cookies des négociations. Ces clauses avaient été proposées par les législateurs européens comme base des négociations.

    Les législateurs de l’UE devraient restaurer ces clauses car la confidentialité est devenue un problème primordial pendant la pandémie de COVID-19 alors que les gens se connectent en ligne pour les activités et les échanges quotidiens, a déclaré le groupe.

    «Nous avons l’opportunité de créer un Internet qui sert mieux les utilisateurs en arrêtant les méthodes intégrées de collecte et de traçage des données», a déclaré Eva Simon, responsable du plaidoyer à l’Union des libertés civiles pour l’Europe (Libertés), dans un communiqué.

    «Il est important que le Parlement européen se rende compte qu’il peut défendre les citoyens et non pas défendre les intérêts des grandes plates-formes technologiques.»

    Reuters, 14 avr 2021

    Etiquettes : Europe, Union Européenne, Facebook, Whatsapp, vir privée,

  • Une société israélienne de logiciels espions demande au neuvième circuit l’immunité contre le procès contre WhatsApp

    L’affaire permet de déterminer si l’immunité souveraine peut être étendue aux entreprises de cybersurveillance travaillant pour des gouvernements étrangers.

    SAN FRANCISCO (CN) – Trois juges du neuvième circuit ont signalé lundi qu’il était peu probable qu’ils bouleversent des siècles de précédents juridiques en accordant l’immunité souveraine à une société israélienne de logiciels dont l’outil de cybersurveillance a été utilisé par des gouvernements étrangers pour espionner quelque 1 400 journalistes et activistes.

    NSO Group Technologies est probablement mieux connu pour Pegasus, un logiciel espion qui peut pirater un appareil mobile sans être détecté. Il envahit l’appareil par le biais d’un code malveillant dissimulé dans les messages texte envoyés via WhatsApp, Telegram ou d’autres services de messagerie. Une fois implanté sur l’appareil, Pegasus peut contrôler les microphones et les caméras d’un téléphone tout en extrayant les données personnelles et de localisation de son propriétaire – par exemple en grattant l’historique du navigateur et les contacts, en saisissant des captures d’écran et en infiltrant les communications.

    En octobre 2019, WhatsApp et son propriétaire Facebook ont poursuivi NSO, affirmant qu’elle avait infiltré la plateforme de messagerie pour espionner les appareils utilisés par des avocats, des militants des droits de l’homme, des journalistes et des diplomates. WhatsApp affirme que NSO y est parvenu en utilisant les serveurs de WhatsApp pour lancer des appels qui pouvaient infecter les appareils avec des logiciels malveillants une fois l’appel terminé – même si la cible visée ne décrochait jamais le téléphone.

    En juillet 2020, le juge de district américain Phyllis Hamilton a refusé de rejeter l’affaire de WhatsApp, estimant que NSO n’est pas protégé par l’immunité souveraine en tant que société privée, même si elle agit en tant qu’agent de ses clients souverains étrangers.

    Lors de la plaidoirie lundi, l’avocat de NSO, Jeffrey Bucholtz, a eu du mal à convaincre les juges du circuit américain Mary Murguia, nommée par Barack Obama, et Ryan Nelson Dani Hunsaker, nommé par Donald Trump, d’annuler la décision de Hamilton.

    Murguia a demandé à Bucholtz si NSO avait demandé une suggestion d’immunité au Département d’État, ce qui fait partie de la procédure en deux étapes permettant à un tribunal de déterminer si un État étranger a droit à l’immunité souveraine étrangère de sa juridiction.

    « Comment pouvons-nous accorder l’immunité que vous demandez alors qu’il n’y a pas d’exemple apparent de l’exécutif suggérant l’immunité pour une société étrangère privée », a-t-elle demandé.

    Bucholtz a déclaré que le juge Hamilton n’avait pas demandé l’avis du Département d’Etat sur la reconnaissance de l’immunité de NSO, ajoutant que la nouveauté de l’affaire WhatsApp pourrait expliquer pourquoi il n’y a pas d’exemples antérieurs de la branche exécutive pesant sur des poursuites contre des sociétés étrangères privées agissant en tant qu’agents de souverains étrangers.

    « Ils savent qu’ils ne peuvent pas poursuivre les clients étatiques étrangers de NSO », a-t-il dit. « Ils poursuivent donc la société qui fournit le support informatique aux États étrangers. C’est comme si les États-Unis menaient une opération militaire dans un autre pays et que quelqu’un n’aimait pas la façon dont les États-Unis menaient l’opération et poursuivait la société qui a vendu les missiles ou les balles et cherchait à contourner l’immunité des États-Unis de cette façon. »

    Hunsaker a repoussé. « Je trouve l’argument que vos clients avancent ici remarquable », a-t-elle dit à Bucholtz. « Dans les plus de 200 ans d’histoire de notre pays, nous n’avons aucun exemple d’immunité souveraine étrangère accordée à une entreprise privée. »

    Bucholtz a comparé l’affaire à la décision du quatrième circuit Butters v. Vance International, où une société privée engagée pour assurer la sécurité de l’épouse du roi d’Arabie saoudite s’est vu accorder l’immunité contre le procès pour discrimination sexuelle d’un employé.

    « Il n’est pas tout à fait juste de dire qu’il n’y a pas d’exemple », a déclaré Bucholtz. « Mais il est tout aussi remarquable qu’il n’y ait pas un seul exemple d’un tribunal ou de l’exécutif disant que les entités ne sont pas admissibles à l’immunité fondée sur le comportement. »

    Hunsaker a répondu : « L’une des raisons pour lesquelles cela ne s’est pas produit est que tout le monde savait ou supposait que lorsque vous parlez d’immunité souveraine, vous parlez d’un souverain, pas d’un acteur privé. »

    Bucholtz a exhorté le panel à considérer Doğan v. Barak, dans lequel le neuvième circuit a jugé que les fonctionnaires étrangers ont droit à l’immunité lorsqu’ils agissent en leur qualité officielle ratifiée par un gouvernement souverain.

    « Dans l’affaire Doğan, le gouvernement avait fait une déclaration concernant une suggestion d’immunité, ce qui semble assez significatif pour distinguer cette affaire de Doğan », a déclaré Murguia.

    Le NSO ne décide pas quels États étrangers utilisent ses outils ou comment ils choisissent leurs cibles, a déclaré Bucholtz, mais se contente d’installer le logiciel, de former les gouvernements sur la façon de l’utiliser et de fournir un support informatique – ce qui atténue encore sa responsabilité. « Si quelqu’un est responsable, ce sont les États étrangers », a-t-il déclaré.

    Ces dernières années ont été marquées par une vague de procès contre la société de cyberarmement, notamment par Amnesty International et un dissident saoudien qui affirme que le piratage de son téléphone par Pegasus a conduit au meurtre de son ami, le journaliste saoudien Jamal Khashoggi.

    L’année dernière, le Citizen Lab de l’Université de Toronto a signalé que le logiciel espion Pegasus avait été implanté sur les téléphones personnels de 36 journalistes, producteurs, présentateurs et cadres d’Al-Jazeera.

    Un grand nombre d’entreprises technologiques et de groupes de défense ont déposé des mémoires d’amicus curiae dans l’affaire WhatsApp, avertissant que les outils de cybersurveillance comme Pegasus « augmentent considérablement le risque systémique de cybersécurité » et représentent un danger pour les défenseurs des droits de l’homme.

    « Les outils de cybersurveillance comme Pegasus de NSO sont puissants et dangereux. Ces outils dépendent des vulnérabilités du code qui permettent à une personne d’accéder au dispositif, au réseau ou au système d’une autre personne. Si ces outils sont mal utilisés, les résultats peuvent être désastreux », a écrit l’avocat Mark Farris au nom du groupe qui comprend Microsoft, Cisco, LinkedIn et GitHub.

    L’Electronic Frontier Foundation a souligné que la liste des clients étrangers de NSO « reste secrète » et que pour « promouvoir la transparence dans les affaires internationales, la doctrine de l’immunité ne devrait protéger que les actions entreprises par un État, ses organes ou ses entreprises – et non les actions blanchies par une entité privée comme NSO ».

    Représentant WhatsApp, l’ancien Solicitor General adjoint Michael Dreeben a attaqué la stratégie de NSO consistant à chercher à obtenir une forme nouvelle et sans précédent d’immunité pour ses actions, qui n’est habituellement accordée qu’aux individus qui représentent des États étrangers.

    « NSO cherche à étendre ce concept dans une direction radicalement nouvelle qui couvrirait les entreprises contractantes. Cette forme d’immunité n’a jamais été soutenue par la common law dans l’histoire des États-Unis », a-t-il déclaré.

    M. Dreeben a noté que les États étrangers se manifestent généralement pour protéger leurs opérations en demandant une suggestion d’immunité au Département d’État.

    « Ici, nous n’avons rien de tel. NSO n’a même pas identifié les multiples clients étrangers pour lesquels elle prétend travailler. C’est totalement opaque », a-t-il déclaré, ajoutant que NSO ne sert pas d’agent d’un État étranger, mais « opère comme une entreprise commerciale privée dont la principale préoccupation est de réaliser des bénéfices pour son propre actionnaire. Et dans ce contexte, elle ne sert d’agent de personne, c’est une société ».

    Bucholtz a déclaré qu’un jugement en faveur de WhatsApp pourrait laisser plus d’entreprises technologiques ouvertes à des poursuites devant des tribunaux étrangers si elles contractent avec les États-Unis dans leurs enquêtes de sécurité nationale à l’étranger. « La chaussure pourrait facilement être sur l’autre pied », a-t-il déclaré.

    Le panel a pris l’affaire en délibéré.

    Courthouse News Service, 12 avr 2021

    Etiquettes : Israël, NSO, Pegasus, espionnage, Facebook, Whatsapp, logiciel espion, spyware,


  • Après Facebook, WhatsApp victime d’une vaste opération de piratage

    Quatre jours après la fuite de données de 533 millions d’utilisateurs de Facebook, l’application de messagerie instantanée est, elle aussi, touchée par une campagne d’arnaques. La mairie de Nouméa interpelle les utilisateurs face aux tentatives d’escroqueries sur les réseaux sociaux.

    « Désolé, je t’ai envoyé un SMS à six chiffres par erreur, tu peux me l’envoyer ? » Attention, si vous recevez ce message sur WhatsApp, ne répondez pas. La messagerie instantanée est victime une opération mondiale de piratage, qui vise à prendre la main sur les comptes des utilisateurs, grâce à l’envoi d’un message frauduleux. Cette arnaque, qui a débuté à la fin du mois de mars, a été repérée par le magazine britannique Which ? (en anglais), spécialisé dans la défense des consommateurs.

    Mettre en place la « Vérification en deux étapes »
    L’opération de piratage est bien rodée. Elle débute avec la réception d’un code de connexion pour une authentification à deux facteurs. Si vous le recevez sans l’avoir réclamé, il ne faut surtout pas répondre, ni cliquer sur le lien inséré dans le message.

    À la suite de ce premier SMS, un second est envoyé cette fois-ci, par un contact présent dans la liste du téléphone que les pirates tentent de hacker. Voici le message : « Désolé, je t’ai envoyé un code à 6 chiffres par SMS par erreur, peux-tu me le transférer s’il te plaît ? C’est urgent ».

    Un SMS auquel il ne faut surtout pas répondre, car son envoi signifie que le contact a été hacké et que votre compte le sera aussi. Il faut plutôt penser à activer l’authentification à deux facteurs sur WhatsApp. Pour ce faire, il faut se rendre dans les réglages de l’application, puis dans « Compte » et cliquer sur « Vérification en deux étapes ». Il ne reste plus qu’à l’activer en créant un code PIN puis en ajoutant une adresse mail.

    533 millions d’utilisateurs de Facebook touchés début avril
    Cette vaste campagne de piratage intervient quelques jours seulement après une large fuite de données de 533 millions d’utilisateurs de Facebook à travers le monde, révélée samedi 3 avril. Elle concernait près de 20 millions de Français. Des informations rendues publiques, qui contiennent notamment des numéros de téléphone et des adresses email.

    Pour être informé sur les utilisateurs dont les données ont été révélées, rendez-vous sur le site HaveIBeenPwned. Il suffit d’entrer dans la barre de recherche du site, son numéro de téléphone au format international avec l’indicatif « +33 » à la place du zéro initial. L’opération est également possible en saisissant son adresse mail.

    La mairie de Nouméa alerte sur des piratages
    La Ville de Nouméa précise d’ailleurs que de faux profils aux noms de personnalités publiques, incitent leurs interlocuteurs sur les réseaux sociaux, à s’inscrire pour l’obtention d’une bourse subventionnée par un établissement dénommé « BNI financement ». Une opération pour laquelle des documents falsifiés sont envoyés. Ils « utilisent la signature du maire, le logo de l’État et de la ville », précisent les services de la mairie.

    Les Calédoniens sont appelés à faire preuve de vigilance, à ne pas communiquer d’informations personnelles et à bloquer ou signaler tout compte frauduleux à la police nationale.

    NC ère, 8 avr 2021

    Etiquettes : Facebook, Whatsapp, piratage, hacking, réseaux sociaux, données,

  • Algérie : Sonatrach dénonce des tentatives de plagiat de sa page Facebook

    par R.N.


    La Compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a dénoncé jeudi, dans un communiqué, les tentatives de plagiat de son site Facebook, qu’elle a qualifiées de «pratiques malhonnêtes et délictueuses», assurant qu’elle a pris des mesures coercitives à l’encontre de ces «sites imposteurs».

    «Le site Facebook de Sonatrach fait l’objet ces derniers temps de plus en plus de grossières tentatives de plagiat et usurpation d’identité visuelle de la part de pages d’origine inconnue se proclamant émanant de Sonatrach , en adoptant le logo, les couleurs et même le contenu de l’Entreprise», a avisé le groupe dans son communiqué publié sur sa page officielle facebook.

    Il a, dans ce cadre, affirmé qu’il n’existe qu’une seule et unique page Facebook officielle de Sonatrach et celle-ci est naturellement enregistrée sur la plateforme numérique et dûment protégée par la réglementation y afférente, ce qui exclut de facto toutes les autres pages Facebook de reprendre la charte graphique de Sonatrach pour leurs publications.

    Tout en dénonçant ces «pratiques malhonnêtes et délictueuses», Sonatrach informe les sites concernés ainsi que l’opinion publique qu’elle a pris «les mesures coercitives de rigueur à l’encontre de ces sites imposteurs qui portent un grave préjudice à l’image de marque et à la crédibilité de Sonatrach».

    Le Quotidien d’Oran, 20 mars 2021

    Tags : Algérie, Sonatrach, plagiat, Facebook,