Pour la famille Khaya, dans la ville occupée de Boujdour, les jours se succèdent et se ressemblent. Chacun avec son lot d’agressions, de violations et de dépassements contre la dignité humaine.
Étiquette : famille Khaya
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Sahara Occidental: Nouvelle agression contre Sultana Khaya
Sahara Occidental, Maroc, Boujdour, Sultana Khaya, Famille Khaya, #Sahara_Occidental, #Maroc,Ainsi, le domicile de cette honorable famille continue sous le siège des bourreaux des forces de sécurité marocaines en vue d’empêcher toute visite des membres de la famille et des citoyens qui souhaitent exprimer leur soutien et solidarité avec Sultana Khaya, sa soeur Louaara et leur vieille mère.Selon le comité des médias de la ville occupée de Boujdour, ce samedi, l’activiste sahraouie des droits de l’homme a de nouveau été victime d’une agression. Des coups, des violences, des insultes. Parce qu’elle voulait protester contre l’interdiction d’un groupe de femmes sahraouies venues lui rendre visite. -
Sahara Occidental: La famille Khaya de nouveau agressée
Sahara Occidental, Maroc, famille Khaya, Sultana Khaya, #Sahara_Occidental, #Maroc,BOUDJDOUR (Territoires sahraouis occupés)-La militante sahraouie Sultana Khaya, assignée à résidence depuis 11 mois dans la ville occupée de Boudjdour, a été victime d’une nouvelle agression physique perpétrée par les forces de sécurité marocaines, rapportent des médias sahraouis.Selon les mêmes sources, Sultana Khaya et sa soeur Al-Waara ont été victimes d’une nouvelle agression brutale, alors que leur mère, Minatu Embeirik, âgée de 84 ans est également victime de la répression marocaine.Assignée à résidence depuis le 19 novembre 2020 et son retour d’Espagne, l’activiste sahraouie continue de subir un traitement inhumain et dégradant de la part de la police et des « voyous » recrutés par les autorités marocaines, indiquent les médias.Au cours de ces 320 jours d’assignation à résidence, elle a dénoncé des tortures au cours desquelles elle et sa sœur ont notamment été passées à tabac. Les forces d’occupation marocaines empêchent également les visiteurs d’accéder à son domicile.Dans une tribune publiée fin juillet sur CNN.com, la militante sahraouie avait fait un terrible récit des sévices que la police marocaine lui a infligés, affirmant qu’elle a été battue et violée pour avoir revendiqué l’autodétermination du Sahara occidental.« En tant que fervent défenseur de l’autodétermination du Sahara occidental, j’ai longtemps été une cible pour le gouvernement marocain occupant. J’ai été battue, torturée et enlevée par la police marocaine, alors que je participais à des manifestations pacifiques », avait-elle écrit.Dans une lettre adressée le 13 octobre au Secrétaire d’Etat Antony Blinken, dix sénateurs américains ont alerté sur le cas de « la militante sahraouie Sultana Khaya et sa famille, détenue en résidence surveillée, qui aurait fait l’objet d’abus sexuels continus et d’harcèlement de la part des autorités (marocaines), bien qu’elle n’ait jamais été informée des charges retenues contre elle ».« Ces détentions sont inacceptables et nous vous exhortons à plaider pour la libération de tous les prisonniers politiques du Maroc », ont écrit les sénateurs dans leur missive.Le 2 octobre, les autorités marocaines ont expulsé de l’aéroport de la ville de Laâyoune occupée une délégation espagnole composée de médecins et d’avocats qui allait à Boudjdour pour rendre visite à la militante sahraouie Sultana Khaya.Dès leur arrivée à l’aéroport à bord d’un avion de la compagnie aérienne Binter Canarias, les membres de la délégation ont été arrêtés par la police marocaine sans motif valable avant leur expulsion, quelques minutes plus tard, aux Iles Canaries.APS -
Lettre du Front Polisario au Secrétaire Général de l'ONU et au Conseil de Sécurité sur l'attaque contre la famille Khaya
Sahara Occidental, Maroc, Secrétaire Général de l’ONU, Sultana Khaya, famille Khaya, #SaharaOccidental, #Maroc,Communiqué du Front Polisario au Secrétaire Général de l’ONU sur l’attaque contre l’activiste sahraoui, Sultana Khaya, et sa famille.« M. le Secrétaire Général,Je vous écris avec beaucoup d’urgence et de préoccupation pour attirer votre attention et celle des membres du Conseil de sécurité sur la situation très grave de la militante des droits de l’homme, Sultana Sid Brahim Jaya et de sa famille dans la ville de Boujdour, dans les territoires du Sahara occidental sous occupation marocaine illégale.Selon les dernières informations et rapports reçus de la famille de Sid Brahim Jaya, Sultana Sid Brahim Jaya et sa sœur, Umm al-Muminin Sid Brahim Jaya (Bouta), ont été infectées par le COVID-19 aux mains des agents de sécurité de l’Etat d’occupation du Maroc.Comme l’a rapporté la famille le 22 août 2021, le domicile familial a de nouveau été perquisitionné et saccagé par un groupe d’agents de sécurité marocains. Pendant l’attaque, un agent de sécurité a violemment saisi Sultana et lui a couvert la bouche et le nez avec un tissu. Elle a failli suffoquer à cause de cette action brutale. Par la suite, Sultana a commencé à se sentir mal et a ressenti des douleurs musculaires, une dyspnée et d’autres symptômes associés au COVID-19. Sa sœur Umm al-Muminin Sid Brahim Jaya (Bouta) souffre des mêmes symptômes et il est très probable que d’autres membres de la famille soient également infectés.Comme nous l’avons porté à votre attention et à celle des membres du Conseil de sécurité dans nos précédentes communications (S / 2021/162 ; S / 2021/475 ; S / 2021/698, entre autres), la maison de la famille de Sid Brahim Jaya, dans la ville occupée de Boujdour, reste sous un siège policier serré depuis le 19 novembre 2020. En outre, nous avons dénoncé avec véhémence les actions terroristes continues menées par les agents de sécurité marocains contre l’activiste des droits de l’homme Sultana Sid Brahim Jaya et sa famille en raison de leur protestation pacifique et du hissage quotidien du drapeau national de la République Sahraouie (RASD) sur leur maison.M. le Secrétaire Général,Le domicile familial de Sid Brahim Jaya est soumis à une « quarantaine » imposée par la force et à des restrictions strictes de la liberté de mouvement depuis le 19 novembre 2020. Les seuls éléments qui accèdent fréquemment et par la force au domicile de la famille sont les agents des services de sécurité marocains et les voyous parrainés par l’État qui répandent et pulvérisent souvent des substances nauséabondes dans toute la maison, exposant délibérément la famille à de graves risques sanitaires. Les autorités de l’État d’occupation du Maroc sont donc coupables, au-delà de tout doute raisonnable, d’avoir délibérément perpétré cet acte criminel récent contre la militante des droits de l’homme Sultana Sid Brahim Jaya et sa famille.Amnesty International, Human Rights Watch et Front-Line Defenders, entre autres, ont également tiré la sonnette d’alarme sur la situation de Sultana Sid Brahim Jaya et de sa famille, qui continuent de subir quotidiennement les formes les plus horribles de violence physique et psychologique aux mains des agents de sécurité marocains. En outre, la situation des prisonniers politiques sahraouis, y compris le groupe Gdeim Izik, reste extrêmement alarmante en raison des conditions inhumaines et dégradantes dans lesquelles ils sont détenus dans les prisons de l’État d’occupation du Maroc, où ils sont privés de leurs droits les plus fondamentaux, y compris leur droit aux soins médicaux et aux visites familiales.Par conséquent, le Secrétariat de l’ONU et le Conseil de sécurité ne peuvent pas maintenir leur silence de complicité passive et rester simplement à l’écart face aux actions criminelles et atroces perpétrées quotidiennement par l’État d’occupation du Maroc contre les militants sahraouis sans défense et les défenseurs des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.Monsieur le Secrétaire Général,La situation de Sultana Sid Brahim Jaya et de sa famille, dont la vie est en danger, s’aggrave de jour en jour, car ils continuent de souffrir des conséquences les plus aiguës de la COVID-19 sans avoir accès aux soins médicaux nécessaires en raison du siège imposé au domicile de la famille par les autorités de l’État d’occupation du Maroc depuis le 19 novembre 2020. Leur vie est réellement en danger si la situation n’est pas traitée de toute urgence.Nous vous demandons donc, ainsi qu’au Conseil de sécurité, d’agir de toute urgence pour sauver la vie de Sultana Sid Brahim Jaya et de sa famille, et d’assurer la protection de tous les autres militants des droits de l’homme et prisonniers politiques sahraouis qui croupissent dans les prisons de l’État occupant du Maroc dans des conditions déplorables.En conclusion, le Front POLISARIO affirme une fois de plus qu’aucun processus de paix ne sera possible tant que l’État occupant du Maroc persiste, en toute impunité, dans ses actions atroces et sa guerre de représailles contre les civils sahraouis et les militants des droits de l’homme, en plus de sa tentative d’imposer par la force un fait accompli dans le territoire. Nous tenons l’Etat occupant du Maroc pleinement responsable des conséquences de ses actes criminels dans les territoires occupés du Sahara Occidental.Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette lettre à l’attention des membres du Conseil de sécurité. -
Sahara Occidental : Sultana et Bouta Khaya infectées au covid19
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Selon des activistes sahraouis, qui citent des sources de la famille Khaya, la militante sahraouie Sultana Khaya et sa sœur Oum Elmoumnine, connue sous le pseudo de Bouta, ont été contaminées au covid 19.
La famille Khaya soupçonne les autorités d’occupation marocaine d’avoir provoqué cette contamination. Lors de leur dernière descente, les policiers marocains ont jeté des produits toxiques dans le domicile de la famille Khaya et pendant qu’ils frottaient le nez de Sultana avec ces produits ils lui disaient : « Maintenant tu vas crever dans une dizaine de jours».
Pour rappel, depuis plus de 300 jours, la famille Khaya vit dans un état de siège total dans la ville occupée de Boujdour, ce qui risque de compliquer leur situation faute de pouvoir se rendre dans un établissement sanitaire por suivre un traitement contre le coronavirus.
Les activistes sahraouis appellent à une campagne de soutien moral et matériel à cette famille dont le seul crime est de défendre la liberté d’expression au Sahara Occidental, un territoire classé non autonome par les Nations Unies.
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Sahara Occidental: « La police marocaine m’a fait subir tous les sévices» (Sultana Khaya)
Assignée à résidence surveillée depuis plusieurs mois dans sa ville à Boudjdour, la militante sahraouie, Sultana Sidi Brahim Khaya fait un terrible récit des sévices que la police marocaine lui a infligés, affirmant qu’elle a été battue et violée pour avoir revendiqué l’autodétermination du Sahara Occidental.
» En tant que fervent défenseur de l’autodétermination du Sahara occidental, j’ai longtemps été une cible pour le gouvernement marocain occupant. J’ai été battue, torturée et enlevée par la police marocaine, alors que je participais à des manifestations pacifiques « , écrit Sultana Khaya dans une tribune publiée sur CNN.com.Après une agression particulièrement violente en 2007, où Sultana Khaya a perdu son œil droit, le Maroc a intensifié sa répression contre la militante sahraouie qui a refusé d’être réduite au silence, témoigne-t-elle.« Le 19 novembre (dernier), alors que je me rendais en voiture chez moi à Boujdour, j’ai été arrêtée à un poste de contrôle policier et militaire. Les autorités m’ont fait monter de force dans une voiture de police et m’ont emmenée dans un poste de police voisin, où j’ai été interrogée, agressée sexuellement et priée de rentrer chez moi et de ne parler à personne « , révèle-t-elle.De retour chez elle, la militante indique qu’elle avait trouvé sa maison encerclée par 21 véhicules de police et par de nombreux agents des forces de sécurité qui l’ont » physiquement poussé » à l’intérieur.Depuis cet incident l’activiste sahraouie est assignée à résidence sans aucun fondement juridique.» On ne m’a jamais montré une ordonnance de justice autorisant ma détention ni informé d’aucune accusation pénale « , précise la militante qui dit craindre d’être liquidée physiquement.« Le gouvernement marocain a déclaré à Amnesty International que je n’étais pas assignée à résidence ( ) mais entre-temps, les forces d’occupation marocaines semblent déterminées non seulement à me détenir illégalement, mais à me harceler, me torturer et peut-être même à me tuer « , poursuit-elle.La Maison de la militante a été perquisitionnée à plusieurs reprises.En mai lors d’une de leurs nombreuses descentes, les agents marocains ont violé Sultana Khaya et sa sœur.Le deuxième viol a été décrit par la militante comme un message « barbare », sauvage et inhumain.La sœur de Khaya a été violée par la hampe du drapeau sahraoui mais cela n’a pas empêché la militante de brandir l’emblème du Sahara Occidental depuis son toit de maison à Boudjdour occupé, un acte de résistance qui pourrait lui coûter la vie, confie-t-elle.» Malheureusement, mon histoire n’en est qu’une parmi tant d’autres. La répression du peuple sahraoui, et des défenseurs des droits humains sahraouis en particulier, est bien documentée « , déplore la présidente de l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme et la protection des ressources naturelles.Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU soutient le droit des sahraouis de déterminer leur propre avenir, le Maroc refuse la tenue du référendum d’autodétermination.Se disant » désespérée « , l’activiste a lancé un appel à l’administration Biden pour rendre justice au peuple sahraoui, et ce en reconnaissant la présence marocaine dans les territoires sahraouis comme une occupation et en renversant la décision de l’ancien président Trump sur la prétendue souveraineté du Maroc sur ce territoire qui va à l’encontre des décennies de politique américaine sur ce dossier.Alors que l’administration Biden a affirmé que les droits de l’homme sont au cœur de sa politique étrangère, elle devrait pour autant, selon la militante, faire pression pour la tenue du référendum d’autodétermination que l’Assemblée de l’ONU a réaffirmé dès 1966, du temps où le territoire était encore appelé » Sahara espagnol « .» Les Etats-Unis devraient faire de la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental occupé et de l’autodétermination du peuple sahraoui des questions clés dans leurs relations bilatérales avec le Maroc « , préconise-t-elle à ce titre.» Je ne trouve pas les mots pour décrire les souffrances sans fin que moi-même, et le peuple sahraoui en général, avions enduré sous cette violente occupation. Mais nous restons forts, notre volonté est inébranlable, et nous persévérerons dans notre résistance pacifique » a conclu l’activiste sur une note d’optimisme et d’espoir.Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Sultana Khaya, famille Khaya, répression, CNN, -
Sahara Occidental : Nouvelle tentative d’assassinat de Sultana Khaya (photos)
Un groupe de femmes sahraouies a voulu rendre visite aux deux militantes Sultana et sa sœur Louaara Khaya. Les éléments de la sécurité marocaine qui assiègent le domicile de la famille Khaya pour les en empêcher.
Pour protester contre cet acte, les sœurs Khaya ont manifesté chez elles. Une réaction extrêmement violente a eu lieu de la part des policiers marocains dirigés par l’officier Beinina. Louaara a été mordue par ce dernier avant de tomber à coups de matraques et de poings sur les deux femmes sahraouies.Ensuite, les deux femmes sont montées sur le toit où Sultana a été de nouveau victime d’une tentative d’assassinat. L’un de ses bourreaux a attrapé son manteau avec un hameçon installé sur une barre de fer et a commencé à tirer dans le but de la faire tomber du toit alors qu’il se trouvait à bord d’un lift. Sultana s’en est miraculeusement sortie.Selon des sources surplace, avec cet acte, les autorités marocaines ne cachent plus leur intention de mettre fin à la vie de Sultana Khaya.Etiquetas : Sahara Occidental, Boujdour, Sultana Khaya, Louaara Khaya, famille Khaya, tentative d’assassinat, répression, droits de l’homme,