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  • Maroc. Hassan III, un successeur contesté

    Maroc. Hassan III, un successeur contesté

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    L’imperméabilité légendaire des murs du palais royal de Rabat est mise à rude épreuve à mesure que s’esquissent les éléments du crucial débat sur la désignation du futur héritier d’un trône auquel ne doit pas accéder le fils de Mohammed VI, selon les membres de la famille royale.

    Des influenceurs marocains, en exil, activant sur les réseaux sociaux, évoquent d’ailleurs à présent la question ouvertement et décrivent toute l’hostilité des princesses à l’encontre de l’héritier…

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) .- Les informations foisonnent à souhait à travers le Maroc et bien au-delà des frontières où la contestation que mènent les sœurs de Mohammed VI pour empêcher l’accession de Hassan III au titre de roi devient presque sujet public. Des influenceurs marocains, en exil, activant sur les réseaux sociaux, évoquent d’ailleurs à présent la question ouvertement et décrivent toute l’hostilité des princesses à l’encontre de l’héritier, sur la question de la succession principalement.

    Les fins connaisseurs du dossier marocain hésitent à expliquer cette attitude par une quelconque relation avec leur animosité à l’encontre de la princesse Lalla Selma, séparée du roi depuis 2019. Cette situation est davantage mise sur le compte de la personnalité de Hassan III et son aptitude à prendre les rênes du pays. À dix-neuf ans, le fils unique de Mohammed VI a déjà alimenté de nombreuses polémiques sur sa manière de percevoir les us et coutumes de la royauté en se montrant notamment réfractaire au sacro-saint baisemain. À quatorze ans, des photos et vidéos le montrant retirer sa main ou refuser de la tendre aux ministres et membres de la cour lors de cérémonies officielles ont fait le tour du monde. Elles ont été surtout commentées et perçues comme étant le reflet évident de la personnalité que dégage un « enfant gâté, secoué par le divorce de ses parents et surtout projeté dans les milieux officiels sans avoir montré sa disposition ou prédisposition à se plier aux règles royales comme l’ont fait son père et les autres rois avant lui », explique-t-on.

    À dix-neuf ans, Hassan III se trouve déjà doté de la somme de… 1,4 milliard d’euros. À travers le monde, il est présenté comme étant «l’enfant le plus riche».

    Mais c’est surtout sa fortune qui focalise l’attention des sœurs de Mohammed VI. À dix-neuf ans, Hassan III se trouve déjà doté de la somme de… 1,4 milliard d’euros. À travers le monde, il est présenté comme étant « l’enfant le plus riche ». Une fortune enviée, contestée par ses tantes qui voient d’un mauvais œil un prince de cet âge à la tête d’un tel magot, une situation qui, selon elles, ne fait qu’accentuer, aggraver la légèreté et l’insouciance de celui qui est légalement désigné pour la succession au trône.

    Le sujet est aujourd’hui aussi lié de manière directe à une guerre d’héritage, expliquent des diplomates arabes très au fait de l’évolution de la situation au Maroc, « car les sœurs estiment avoir été lésées dans le partage, au même titre que leur frère le prince Rachid, second prétendant au trône en cas de disparition du fils du roi ». À l’inverse de ses sœurs, ce dernier ne prend pas part à la contestation que mènent les princesses. Inhibé par la personnalité de Mohammed VI, écarté du monde politique (les spécialistes utilisent le terme de castration politique), il est relégué aux activités associatives et sportives et se tient à l’écart de tout ce qui peut faire du bruit. Son attitude ne lui permet pas non plus de faire corps avec le roi en s’opposant à ses sœurs entrées de plain pied dans « une révolution de palais ».

    Si le débat autour de la personnalité de Hassan III est aujourd’hui accentué, et que le sujet de l’hostilité des princesses dépasse à présent les murs du palais royal, c’est qu’ils interviennent à un moment où la question de la succession est d’une certaine manière déjà là. Elle est naturellement suscitée par la santé de Mohammed VI, qui apparaît de plus en plus fragilisé, fatigué, au point de ne pouvoir mener au bout un discours sans interruption et sans essoufflement surtout. Le nombre de personnes habilitées à être présentes lors de ses activités officielles est très réduit et se résume en général à son frère, Moulay Rachid, ou ses ministres les plus fidèles. On a vu aussi le roi annuler toutes les festivités devant célébrer la fête du trône en imputant cette décision au Covid avant de s’envoler le soir de cette date symbolique pour Paris. C’est la troisième fois qu’il se rend en France depuis le mois de juin dernier en justifiant ses déplacements par la présence de sa mère hospitalisée sur le sol français.

    En réalité, la France est sa principale destination depuis l’acquisition de son château de Betz, au nord-est de Paris, un pied-à-terre royal qui lui permet la proximité avec les centres de décision de l’Hexagone où devra aussi être tranchée l’épineuse question de la succession. « Azoulay (l’homme le plus influent du palais royal) y travaile, ce n’est un secret pour personne, le trône est entre ses mains», confirme un diplomate arabe.

    Le Soir d’Algérie, 14/08/2022

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  • Pandora Papers: La famille royale marocaine au cœur du scandale

    Pandora Papers: La famille royale marocaine au cœur du scandale

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    Citée dans la nouvelle enquête mondiale d’évasion fiscale dite « Pandora Papers », la sœur cadette du roi marocain Mohammed VI, Lalla Hasnaa, est accusée d’avoir acheté, en 2002, une villa dans un quartier chic à Londres. Un bien acquis à 11 millions USD, via une société-écran, grâce aux fonds de la famille royale. L’affaire a de quoi provoquer un séisme dans le palais de Rabat.

    Le régime marocain n’en finit pas avec les scandales. A peine arrive-t-il à faire oublier- en vain -l’affaire bruyante d’espionnage avec le logiciel israélien Pegasus, le royaume chérifien est noyé dans un autre scandale, d’évasion fiscale, cette fois-ci. En effet, selon l’agence d’information russe Sputnik, qui a eu accès à une partie des 11,9 millions de documents financiers, de courriels et d’images etc. fuités et révélés au grand jour par l’enquête dite « Pandora Papers » -menée par un consortium mondial de journalistes d’investigation- la famille royale marocaine est impliquée à travers la sœur cadette de Mohammed VI, la princesse Lalla Hasnaa.

    La nouvelle enquête cite la frangine de « Sa Majesté » parmi les centaines de personnes qui auraient recouru à des sociétés-écrans pour s’offrir à coup de millions de dollars des biens immobiliers en Europe. Ainsi, selon les documents secrets fuités ont démasqué Lalla Hasnaa pour s’être propriétaire de la société-écran « Oumaila Ltd. » localisée dans les îles Vierges britanniques. Laquelle société-écran lui a servi à l’achat, en 2002, soit trois ans après l’accès au trône de M6, d’un manoir à 11 millions de dollars (9,5 millions d’euros) dans un quartier huppé de la capitale du Royaume-Uni, situé près du palais de Kensington.

    Le comble du scandale c’est que l’enquête a révélé que le montant déboursé pour la transaction est prélevé dans les fonds de la famille royale marocaine.

    L’un des plus riches monarques du monde, M6 cumule une fortune personnelle estimée à 5,7 milliards de dollars américains en 2015, selon le magazine Forbes. Ayant accès directement ou indirectement aux fonds de son frère roi, Lalla Hasnaa est connue de notoriété publique pour avoir le contrôle sur des sociétés immobilières et des fonds d’investissements au Maroc. La sœur de M6 est aussi la présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.

    Il convient de souligner que le scandale Pandora Papers a été révélé le 3 octobre dernier. Les investigations sont le fruit de travail d’environ 600 journalistes issus de 117 pays qui ont accès et analysé environ 11,9 millions de documents provenant de 14 sociétés de services financiers. Le rapport de l’enquête concerne plus de 29 000 sociétés-écrans.

    F. Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 06/10/2021

  • Le couple Sussex cannibalise (encore) l’image de Diana

    Prince Harry, Meghan Markle, famille royale, Elisabeth II, Prince Charles, Sussex,

    Le couple Sussex cannibalise (encore) l’image de Diana. « L’accident de voiture nauséabond » de …Meghan

    Les Sussex avaient fui le Royaume-Uni pour soit-disant trouver la tranquilité aux USA. Or, ils alimentent chaque semaine leur délirante machine mondiale  à parler d’eux. Plus narcissique qu’eux tu meurs…

    Ils font de leur vie un télé-film de série B à un sou. Leur fond de commerce: la monarchie britannique, tout en critiquant les autres ou donnant au monde des leçons de morale « à deux balles. » 

    Mais en agissant ainsi,  ils incluent de facto dans leur  scénario hyper publicitaire et monétisé,  le Royaume-Uni et ses médias, la famille royale : tous pris au piège d’un vulgaire déballage sans fin.

    Ils ne  passent pas une semaine sans faire parler d’eux. Le « téléfilm Sussex » ou Sussex Circus prend  de l’ampleur par le nombre de séquences.

    Les dernières lubies:

    Harry attaque le 1er amendement américain, qualifié de dingue  et subit des critiques acerbes en retour. Il a choqué de nombreux américains.

    La récente séance de polo du prince hypocrite car  anti- écologiste contrairement à ses leçons de morale. En effet, le  prince se rend à Aspen en jet pour un trajet de 2 heures en voiture!

    Un adenda 2021 à la bio  publiée en 2020 avec le jeu trouble de Meghan Markle autour de ses biographes: ajout indécent, sans pudeur, jusqu’à sa fausse-couche évoquée!

    L’annonce de quatre livre de mémoires par Harry. La reine excédée contre-attaque préventivement.

    Une fondation et un site internet  fourre-tout avec des écrits au langage auto-centré, une salade langagière autour des mots « compassionnels, communautaires »déclinés à outrance.

    Un appel sur l’Afghanistan assez mégalomane qui passe mal auprès du public  car ils donnent aussi des leçons de morale aux… dirigeants du monde. Mais qui sont-ils pour se le permettre? Les Sussex  ne citent d’ailleurs aucun organisme de charité britannique.

    Dernière lubie: un téléfilm glauque validé par le couple où…. Meghan meurt d’un accident de la routeImages choc.  Un scénario trash  bientôt diffusé sur la chaîne américaine Lifetime,  déjà qualifé de répugnant dans les médias.

    Le narcissisme poussé à son extrême!

    Le Prince supposé aristocrate (donc discret…) vend son histoire personnelle à  tout va. Ici la mise en scène de son supposé cauchemar. Cette récupération à bon compte et commerciale  du mythe de Diana est glauque, indécente, exagérée, mal perçue. Trop c’est trop.

    Les Obama ont compris que mêler leur image à celle des Sussex devient problématique. Ils les snobent.

     La côte des Sussex chute drastiquement.

    En effet, leur  clownerie médiatique imposée qui cannibalise et ridiculise l’univers monarchique britannique, le Royaume-Uni dans la foulée  lasse.

    En UK et ailleurs.

    L’image des Sussex sombre à chaque nouvel épisode de leur activité médiatisée. Jusqu’où les Sussex vont-ils aller trop loin?

                                                               Sylvie Neidinger

    Pourquoi la rubrique people autour des Sussex ?

    Ce blog n’est a priori pas intéressé par la vie des « people ».

    Pour autant il suit l’actualité du couple Harry-Meghan qui ne sait quoi inventer chaque jour pour attirer l’attention médiatique en tirant profit des liens avec la famille royale tout en la dénigrant. Ô paradoxe.

    Quand les sagas de personnalités débordent, innondent  la sphère publique, elles deviennent « autre chose »: un phénomène de société qu’il est hyper   intéressant d’analyser. 

    Puisque ces « people » ici Harry et Meghan  profitent des médias et d’internet-cette caisse de résonnance mondiale- le basique récepteur des infos à l’autre bout  de la chaîne est totalement en droit en retour de réagir, lui aussi…

    Suivre l’actualité des Sussex/ Monarchie ne tient pas de la simple  rubrique people puisque de complexes enjeux géo-politiques se mèlent !

    Le fait divers « Sussex » est très intéressant à analyser. Le couple utilise à outrance la facilité  des moyens modernes de médiatisation à la Kardashian pour affronter une Monarchie datant du moyen-âge.

    Ils organisent leur vengeance personnelle dans un univers désormais connecté avec  podcasts, sites web, presse et  réseaux sociaux prenant le Terre (pas moins) à témoin.

    Problème: « Son Altesse Royale » et son épouse attaquent frontalement une monarchie britannique qui EST aimée de son peuple et base du système politique du Royaume-Uni.

    Le combat qui se joue sous nos yeux dépasse les protagonistes  avec en toile de fond des antagonismes forts:  Californie/vieille Angleterre, médias US et hollywoodiens dont Netflix, Penguin /tabloïds britanniques,  Royauté/Commonwealth, irrespect/politesse etc.

    Les enjeux sont immenses puisque le  Royaume-Uni reste  un pays majeur dans l’histoire dont l’image est affectée  par les assauts venus du propre petit-fils de la Reine. Toute action des Sussex retentit dans le monde. Ils le savent. Ils en jouent. Ils en profitent, notamment financièrement.

                                         ANALYSER LE …ZOO DE HARRY 

    Harry a négocié à 35 millions la sortie de « mémoires » pour encore déblatérer sur la monarchie. Un éditeur qui ne donnerait pas un gramme pour les mémoires de Madame ou Monsieur Lambda…accepte de payer le prix fort ici.

    Harry lui profite de la situation.Tout en critiquant. Dans le podcast Armchair Expert, le trublion dénigre sa vie d’héritier de la Couronne. Selon lui « un mélange entre « The Truman Show » et une vie « dans un zoo » pas moins…

    Elisabeth II en roi lion, chef-reine du zoo monarchique? Quel irrespect! 

    L’ancien « résident du zoo de Windsor » commercialise la Monarchie et crache dans la soupe. En même temps.

    Les entreprises américaines qui se risquent à miser sur le couple savent immédiatement que plusieurs millions sur lecteurs, auditeurs vont suivre. Cela se paie. 

    Le #blogNeidinger analyse donc ce phénomène… politique hyper médiatisé, cette facilité inédite à diffamer publiquement.

    Quand Edouard VIII et Wallis Simpson devinrent parias du Royaume-Uni, leurs réactions  de dépit face à leur effacement par Elisabeth 2 n’ont pas du tout affecté la monarchie.

    Avec les moyens modernes de communication, les attaques du couple Sussex destabilisent fortement la plus ancienne monarchie du monde en démolissant son image au passage 

    Certes les Sussex  se démolissant eux-mêmes à chaque coup de boutoir.

    D’où la rubrique Harry&Meghan Circus: les déroyaux

    Et OUI,  d’où ces articles très  « people »effectivement.

     Le blog de Sylvie Neidinger

  • L’héritage de Diana persiste alors que les fans célèbrent ses 60e ans

    LONDRES (AP) – La plupart des gens ne se porteraient pas volontaires pour traverser un champ de mines. La princesse Diana l’a fait deux fois.

    Le 15 janvier 1997, Diana marchait prudemment sur un chemin étroit déminé à travers un champ de mines angolais, portant une visière de protection et une veste pare-balles arborant le nom de The HALO Trust, un groupe voué à l’élimination des mines des anciennes zones de guerre. Lorsqu’elle a réalisé que certains des photographes qui l’accompagnaient n’avaient pas pris la photo, elle s’est retournée et a recommencé.

    Plus tard, elle a rencontré un groupe de victimes de mines antipersonnel. Une jeune fille qui avait perdu sa jambe gauche était perchée sur les genoux de la princesse.

    Les images de ce jour sont apparues dans les journaux et sur les plateaux de télévision du monde entier, attirant l’attention internationale sur la campagne alors langoureuse visant à débarrasser le monde des appareils qui se cachent sous terre pendant des décennies après la fin des conflits. Aujourd’hui, un traité interdisant les mines terrestres compte 164 signataires.

    Ceux qui ont été touchés par la vie de l’enseignante du préscolaire devenue princesse se sont souvenus d’elle avant ce qui aurait été son 60e anniversaire jeudi, rappelant la rebelle royale compliquée qui a laissé une empreinte durable sur la maison de Windsor.

    Diana avait « l’intelligence émotionnelle qui lui a permis de voir cette image dans son ensemble … mais aussi de la ramener jusqu’aux êtres humains », a déclaré James Cowan, un général de division à la retraite qui est maintenant PDG de The HALO Trust. « Elle savait qu’elle pouvait atteindre leur cœur d’une manière qui déjouerait ceux qui n’auraient d’influence que par la tête. »

    La marche de Diana parmi les mines terrestres sept mois avant sa mort dans un accident de voiture à Paris n’est qu’un exemple de la façon dont elle a contribué à rendre la monarchie plus accessible, en changeant la façon dont la famille royale se rapportait aux gens. En interagissant plus intimement avec le public – agenouillée à la hauteur d’un enfant, assise au bord du lit d’hôpital d’un patient, écrivant des notes personnelles à ses fans – elle s’est connectée avec des gens d’une manière qui a inspiré d’autres membres de la famille royale, y compris ses fils, Princes William et Harry, alors que la monarchie s’efforçait de devenir plus humaine et de rester pertinente au 21e siècle.

    Diana n’a pas inventé l’idée que les membres de la famille royale visitent les pauvres, les démunis ou les opprimés. La reine Elizabeth II elle-même a visité une colonie de lépreux nigériane en 1956. Mais Diana les a touchés – littéralement.

    « Diana était une vraie câline dans la famille royale », a déclaré Sally Bedell Smith, auteur de « Diana à la recherche d’elle-même ». « Elle était beaucoup plus visiblement tactile dans la façon dont elle interagissait avec les gens. Ce n’était pas quelque chose avec lequel la reine était à l’aise et ne l’est toujours pas. »

    De manière critique, elle savait également que ces interactions pouvaient attirer l’attention sur ses causes puisqu’elle était suivie partout par des photographes et des équipes de télévision.

    Dix ans avant d’embrasser les victimes des mines antipersonnel en Angola, elle a serré la main d’un jeune malade du SIDA à Londres au début de l’épidémie, montrant aux gens que la maladie ne pouvait pas être transmise par le toucher.

    Alors que son mariage avec le prince Charles se détériorait, Diana a utilisé les mêmes techniques pour raconter sa version de l’histoire. Embrasser ses enfants à bras ouverts pour montrer son amour pour ses fils. Assis seul devant le Taj Mahal lors d’un voyage royal en Inde. Marcher dans ce champ de mines alors qu’elle commençait une nouvelle vie après son divorce.

    « Diana comprenait le pouvoir de l’imagerie – et elle savait qu’une photographie valait cent mots », a déclaré Ingrid Seward, rédactrice en chef du magazine Majesty et auteur de « Diana: An Intimate Portrait ». « Elle ne l’était pas. un intellectuel. Elle n’allait jamais être celle qui donnerait les bons mots. Mais elle a donné la bonne image.

    Et cela a commencé le jour où Lady Diana Spencer, 20 ans, a épousé le prince Charles, l’héritier du trône, le 29 juillet 1981, à la cathédrale Saint-Paul.

    Elizabeth Emanuel, qui a co-conçu sa robe de mariée, décrit un événement comparable à la transformation d’une chrysalide en papillon, ou en l’occurrence d’une institutrice de maternelle en cardigans et jupes sages en princesse de conte de fées.

    «Nous avons pensé, à droite, faisons la robe la plus grande et la plus dramatique possible, la robe de conte de fées ultime. Faisons les choses en grand. Ayons de grandes manches. Ayons des volants », a déclaré Emanuel. « Et St. Paul’s était si énorme. Nous savions que nous devions faire quelque chose qui était une déclaration. Et Diana était complètement prête pour ça. Elle a adoré cette idée. »

    Mais Emanuel a déclaré que Diana avait également une simplicité qui la rendait plus accessible aux gens.

    «Elle avait cette vulnérabilité à son sujet, je pense, pour que les gens ordinaires puissent s’identifier à elle. Elle n’était pas parfaite. Et aucun de nous n’est parfait, et je pense que c’est pourquoi il y a cette chose, vous savez, les gens pensent à elle presque comme à une famille. Ils sentaient qu’ils la connaissaient.

    Les fils de Diana ont appris de l’exemple de leur mère, établissant des liens plus personnels avec le public au cours de leur travail caritatif, notamment en soutenant les efforts visant à déstigmatiser les problèmes de santé mentale et à traiter les jeunes patients atteints du sida au Lesotho et au Botswana.

    William, qui occupe le deuxième rang du trône, a travaillé comme pilote d’ambulance aérienne avant d’assumer des fonctions royales à temps plein. Harry a retracé les traces de Diana à travers le champ de mines pour The HALO Trust.

    Son influence peut également être vue dans d’autres membres de la famille royale. Sophie, la comtesse de Wessex et l’épouse du frère de Charles, le prince Edward, a eu les larmes aux yeux, par exemple, dans une interview télévisée alors qu’elle faisait part à la nation de ses sentiments à la suite de la mort de son beau-père, le prince Philip.

    Le public a même commencé à voir une autre facette de la reine, y compris son tour en tant que Bond girl lors des Jeux olympiques de Londres de 2012 dans lesquels elle a joué dans un mini-film avec Daniel Craig pour ouvrir les jeux.

    Plus récemment, la monarque a tendu la main lors d’appels Zoom, plaisantant avec des écoliers à propos de sa rencontre avec le cosmonaute russe Youri Gagarine. Comment était-il, madame ?

    « Russe », a-t-elle dit catégoriquement. Le Zoom rempli de rires.

    Cowan, de HALO, a déclaré que l’attention que Diana, et maintenant Harry, ont portée au problème des mines terrestres a aidé à attirer le financement qui a permis à des milliers de travailleurs de poursuivre le lent processus de débarrasser le monde des appareils.

    Soixante pays et territoires sont toujours contaminés par des mines terrestres, qui ont tué ou blessé plus de 5 500 personnes en 2019, selon l’Observatoire des Mines.

    «Elle avait cette capacité d’atteindre et d’inspirer les gens. Leur imagination a été enflammée par ce travail », a déclaré Cowan. «Et ils l’aiment et ils veulent le financer. Et c’est pourquoi elle nous a laissé un héritage si profond. »

    Associated Press, 29 juin 2021

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  • « Quelle vie ! » La Grande-Bretagne rend hommage au Prince Philip


    Par Natalie Thomas

    WINDSOR, Angleterre (Reuters) – Des salves de fusils seront tirées samedi dans toute la Grande-Bretagne pour marquer le décès du prince Philip, alors que les hommages affluent pour celui qui fut un pilier de force pour la reine Elizabeth pendant ses 69 ans de règne.

    Des fleurs ont été empilées devant les résidences royales, tandis que de sombres personnes rendaient hommage au prince de 99 ans qui avait passé plus de sept décennies au cœur de la monarchie britannique.

    « Nous pleurons tous avec vous, Madame », pouvait-on lire à la une du tabloïd Sun, tandis que son rival, le Daily Mail, publiait un hommage de 144 pages à Philip, décédé vendredi au château de Windsor.

    Buckingham Palace devrait annoncer les détails des funérailles de Philip plus tard dans la journée de samedi, bien qu’il soit probable qu’il s’agisse d’une petite cérémonie privée, dépourvue de la grandeur des occasions royales traditionnelles en raison des restrictions du COVID-19 et de la répugnance du prince à voir les gens faire des histoires.

    Malgré la demande de la famille royale au public d’obéir aux règles de distanciation sociale pandémique et d’éviter les visites dans ses résidences, les gens ont déposé des cartes et des bouquets devant le château de Windsor et le palais de Buckingham toute la nuit.

    « Quelle vie ! Merci de servir notre pays », pouvait-on lire sur un hommage devant le palais de Buckingham.

    La reine avait annoncé le décès de « son mari bien-aimé » avec une profonde tristesse.

    Les messages de condoléances ont afflué de la part des dirigeants du monde entier à l’adresse du duc d’Édimbourg, comme Philip était officiellement appelé, qui a été crédité d’avoir contribué à moderniser l’ancienne institution et d’avoir aidé sa femme à faire face aux crises répétées pendant leurs 73 ans de mariage.

    Les drapeaux de Buckingham Palace et des bâtiments gouvernementaux de Grande-Bretagne ont été mis en berne.

    La BBC a annulé la programmation de toutes ses chaînes de télévision et de radio jusqu’à vendredi et a diffusé un hommage spécial comprenant des interviews de la reine et des enfants de Philip, dont le prince Charles, héritier du trône.

    Philip « voulait probablement qu’on se souvienne de lui comme d’un individu à part entière », a déclaré Charles, qui est allé voir la reine vendredi après-midi, quelques heures après la mort de son père.

    « Il ne souffrait pas volontiers les imbéciles, alors si vous disiez quoi que ce soit d’ambigu, il disait : ‘Décidez-vous !’ ». Peut-être que cela nous incitait à choisir nos mots avec soin », a déclaré Charles.

    Les forces armées britanniques marqueront la mort de Philip à midi (1100 GMT) par une salve d’honneur. Les unités d’artillerie de Londres, Edimbourg, Cardiff, Belfast et Gibraltar, ainsi que certains navires de guerre de la marine, feront feu.

    Reuters, 10 avr 2021

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