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  • Front Polisario : L’intensification de la lutte face aux atermoiements de l’ONU

    Le Front Polisario a affirmé n’avoir d’autres choix, suite à la prorogation par le Conseil de sécurité du mandat de la Minurso, que « d’intensifier le combat libérateur national et le recours à tous les moyens légitimes pour permettre au peuple sahraoui colonisé de recouvrer son droit à l’autodétermination ».

    Le Front Polisario a déploré, dans un communiqué, l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2548 (2020), portant prorogation pour une durée d’un an du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), sans mesures concrètes permettant à la Minurso de mener à bien la mission pour laquelle elle a été créée en 1991, à savoir l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui ».

    En approuvant une nouvelle résolution qui manque de mesures pratiques pour faire avancer le processus de paix et permettre à la Minurso d’accomplir pleinement son mandat, le Conseil de sécurité a opté encore une fois pour l’atermoiement malgré les dernières tensions survenues au Sahara occidental, a ajouté la même source. Les manifestations pacifiques et spontanées qui se déroulent à travers l’ensemble du Territoire sahraoui, dont la protestation pacifique qui se tient actuellement face à la brèche illégale marocaine à El-Guerguerat, sont autant de preuves démontrant que la patience du peuple sahraoui commence à être sérieusement entamée devant l’atermoiement et l’inaction de l’ONU.
    L’absence de mesures obligeant l’État marocain occupant à mettre fin à sa colonisation illégale des territoires sahraouis « ne laisse aux Sahraouis d’autre choix que d’intensifier la lutte de libération nationale et de recourir à tous les moyens légitimes pour permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance ».
    Le Front Polisario a refusé, ainsi, de participer à tout processus en dehors du mandat conféré à la Minurso par le Conseil de sécurité dans sa résolution 690 (1991) du 29 avril 1991, qui constitue toujours la base du cessez-le-feu et des accords militaires inhérents.
    Le Front polisario « impute à l’État marocain colonisateur la pleine responsabilité de ce qui pourrait découler de ses agissements dangereux comme conséquences graves sur la paix et la sécurité à travers toute la région ».
    « Le Secrétariat général de l’ONU et le Conseil de sécurité doivent être conscients que leur inertie contribue à la dégradation de la situation, y compris les violations incessantes des droits de l’Homme auxquelles est confronté le peuple, sahraoui , au maintien de la brèche marocaine illégale dans la région de Guerguerat et les violations incessantes par le Maroc et autres pays complices du statut juridique du Sahara occidental, en tant que territoire non autonome soumis à la décolonisation ».
    M. Bendib
    Source : Le Courrier d’Algérie, 3 nov 2020

  • Sahara occidental: l’ONU proroge le mandat de la MINURSO

    Le Conseil de sécurité a décidé vendredi soir de proroger pour une durée d’un an le mandat de la MINURSO, la Mission des Nations Unies chargée de l’organisation d’un référendum au Sahara occidental.

    A l’exception de la Russie et l’Afrique du Sud, 13 membres du Conseil de sécurité ont adopté la résolution 2548 (2020), qui appelle les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, à reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
    Jusqu’en 2017 inclus, le mandat de la MINURSO était renouvelé par cycle de 12 mois. En avril 2018, les Etats-Unis, pays porte-plume, avaient obtenu un renouvellement semestriel, l’idée étant que la Mission devait soutenir les bons offices de l’Envoyé spécial du Secrétaire général et qu’un renouvellement plus court était un moyen de démontrer la détermination du Conseil en ce sens.
    Alors que les Etats-Unis souhaitaient que le texte soit approuvé par consensus, le vote d’aujourd’hui a enregistré l’abstention de la Russie et de l’Afrique du Sud. Moscou considère que le principe de l’autodétermination du peuple sahraoui n’a pas été suffisamment souligné dans la nouvelle résolution.
    Lors de la séance d’aujourd’hui, plusieurs membres du Conseil, ont appelé le Secrétaire général à désigner sans tarder un nouveau Emissaire au Sahara occidental pour succéder à l’ancien président allemand Horst Kohler.
    Le Front Polisario a, à plusieurs reprises, dénoncé le Maroc qui n’avait aucune intention de mettre en œuvre les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ou de lever les obstacles aux efforts de la communauté internationale pour le règlement https://www.jeune-independant.net/sahara-occidental-lonu-proroge-le-mandat-de-la-minurso/du conflit.
    Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, M. Sidi Mohamed Omar, a soutenu récemment que le Front Polisario n’attend rien de nouveau de ces consultations du Conseil de sécurité sur le renouvellement du mandat de la Minurso, expliquant que les consultations ne rapporteront rien de nouveau par rapport à la session de l’année dernière au cours de laquelle le mandat de la mission de l’ONU a été renouvelé pour une nouvelle année.
    Le diplomate sahraoui a déclaré que l’absence d’un émissaire de l’ONU ne sert pas le processus politique qui est dans un état de paralysie complète depuis la démission de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, l’ancien président allemand, Horst Kohler en mai dernier.
    Dans son nouveau rapport sur la situation au Sahara occidental, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guteress, a affirmé qu’une solution politique juste permettant l’autodétermination du peuple sahraoui était “possible”.
    “Je demeure convaincu qu’il est possible de trouver une solution à la question du Sahara occidental, malgré la suspension du processus politique depuis la démission de mon envoyé personnel, Horst Kohler, pour raisons de santé”, écrit le SG de l’ONU.
    Relevant la dynamique enclenchée par l’ancien émissaire, Guterres a jugé “impératif” d’entretenir ce processus politique. A ce titre, il s’est dit “déterminé” à nommer un nouvel émissaire pour progresser sur la base des acquis obtenus lors des discussions de Genève.
    Guterres a appelé à la reprise du processus politique “de bonne foi et sans conditions préalables” dès la nomination d’un nouvel envoyé personnel.
    Inscrit depuis 1966 à la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France.
    Source : Le Jeune Indépendant, 31 oct 2020
    Tags : Sahara Occidental, MINURSO, ONU, Conseil de Sécurité, Maroc,
  • Des associations d'amis du peuple sahraoui "indignées" du retard dans la tenue du référendum d'autodétermination

    BARCELONE – Plus de 40 associations d’amis du peuple sahraoui ont exprimé leur indignation face au retard dans la mise en œuvre du plan de paix au Sahara Occidental à savoir la tenue du référendum d’autodétermination.

    Ces associations espagnoles ont appelé, dans un communiqué repris par l’Agence sahraouie SPS, l’ONU à « assumer définitivement ses fonctions et obliger le Maroc à se conformer et à respecter le contenu et l’esprit du Plan de paix ». Elles affirment également que « la tenue du référendum d’autodétermination est la seule option qui garantit la paix et la stabilité dans toute la région ».

    Par rapport à la situation actuelle dans la région d’El-Guerguerat, le mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui en Catalogne a exprimé son ferme soutien aux manifestants sahraouis et exigé que l’ONU prenne des mesures pour fermer la brèche illégale « construite par l’occupation marocaine pour faciliter le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental ».

    De même, un appel est lancé à « l’Union européenne et au gouvernement espagnol pour qu’ils appliquent la légalité internationale afin de mettre fin au pillage des ressources naturelles du Sahara occidental » et de « prendre les mesures appropriées, en tant que puissance administrante et parachever le processus de décolonisation du Sahara occidental ».

    Dans la déclaration, les associations ont exprimé leur soutien inconditionnel aux manifestants dans les zones sahraouies occupées, dans les territoires libérés et dans les camps de réfugiés pour dénoncer l’occupation illégale du Sahara occidental et exiger le strict respect du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et indépendance.

    Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France.

    APS, 3 nov 2020

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario,
  • La CEDEAO rechaza la adhesión de Marruecos

    Una vez más, El Majzén decepcionó al pueblo marroquí. La prensa marroquí, afín al régimen en su totalidad, orquestraron una inmensa campaña mediática para vender a los ciudadanos marroquíes una imagen de un África que sueña con el regreso de Marruecos a las organizaciones africanas. Una manera de hacer que los marroquíes traguen la píldora de la decisión de su rey de sentarse al lado del presidente saharaui. Una decisión que no comprenden.
    Durante más de 42 años, la cuestión del Sáhara Occidental forma parte de las líneas rojas establecidas por el Majzen. Varios periodistas han sido severamente castigados por haber criticado la política de su país en lo que concierne a la antigua colonia española que Marruecos ocupa desde 1975.
    El régimen, para reprimir cualquier reivindicación social o política, no duda en agitar la amenaza del separatismo. En 2011, durante la denominada Primavera Arabe, el movimiento del 20 de febrero fue acusado de ser manipulado por el Polisario y Argelia. En 2017, el Majzen, para diabolizar a la región de Hirak del Rif y justificar su represión, fue calificado como separatista. ¡Y HOY ES EL REY EN PERSONA SE DEJA FOTOGRAFIAR CON LA MAXIMA AUTORIDAD DEL POLISARIO EN LA FOTO FAMILIAR DE LA UNIÓN AFRICANA!
    En este contexto entra la propaganda del gobierno marroquí sobre la supuesta adhesión de Marruecos a la CEDEAO. Une vez llegado el momento de la verdad, el tema ni siquiera forma parte de la agenda de la cumbre de la Comunidad Económica de Estados de África Occidental a pesar de los millones de euros que fueron regalados a los mercenarios que gobiernan el Senegal, uno de los miembros clave de la CEDEAO. Peor aún, Marruecos ha sido calificado por algunos medios de prensa africanos como un « caballo de Troya » de Francia en África. Eso dice mucho sobre la imagen de Marruecos en el continente de Patrice Lumumba y Thomas Sankara.
    Cabe recordar que el pirata Chris Coleman reveló en 2014 la intención de Marruecos de parasitar las organizaciones regionales africanas para camuflar su aislamiento y su ausencia en la Unión Africana. El fracaso de sus planes llevó a Rabat a pedir la adhesión a la organización panafricana.
    Fuente : Maroc Leaks
    #Tags : #Marruecos #CEDEAO #Majzén #SaharaOccidental
  • Incroyable mais vrai, un diplomate sahraouie polygame

    Au Sahara occidental, la polygamie n’a jamais eu beaucoup de succès. En général, les Sahraouis, en raison de leurs ressources limitées, n’ont jamais été des adeptes de cette pratique malgré qu’elle est autorisée par l’Islam.

    Cependant, Mohamed Ali Zerouali, alias Jamal Zakaria, malgré qu’il représente la cause sahraouie depuis plus de 30 ans, et malgré qu’il fait partie d’une génération sahraouie qui a été scolarisée, a dans son « compte nuptial » deux femmes.
    Zakaria, par nature est un personnage enfermé sur lui-même, sans amis. Dans les années 70, il a enseigné à l’Ecole 12 Octobre. Son caractère solitaire et timide l’empêchait de trouver une partenaire à son goût. Quelqu’un a eu pitié de lui et l’a présenté à la fille d’une famille qui habite à la Daira de Bir Lahlu, Wilaya de Smara. Elle n’était pas à son goût mais il avait besoin d’un endroit pour s’installer pendant ses vacances et les week-ends. Elle est la soeur de Lemhamid Abdelhay, ex-dicretor de l’agence sahraouie de presse, Sahara Press Service, un ami proche du défunt président Mohamed Abdelaziz, pour des raisons dont nous en parlerons dans un prochain article.
    Au début des années 80, Zerouali a été nommé par le Président représentant en Allemagne parce qu’il est le neveu de Breika Zerouali, l’un des Sahraouis les plus pro-marocains dans la région du Ouad Noun, où se trouve la ville de Guelmim que les Marocains appellent  « La Porte du Sahara ». À Berlin, il a rencontré une femme allemande avec qui elle s’est mariée et a engendré une fille qui a maintenant plus de 20 ans.
    Zerouali est connu parmi ses collègues comme un mythomane sans égal. Il ment comme il respire. Il a été maintenu en Allemagne et en Belgique grâce à l’ancien président sahraoui dont la disparition a enlevé la protection dont il jouissait. Le ministre des affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek l’a nommé représentant en Irlande. Une sorte de deuxième exil.

  • España : El inicio del fin del régimen del 78

    Vicenç Navarro*
    Como indiqué en un artículo anterior reciente (La necesaria movilización de las fuerzas democráticas frente a los herederos del franquismo, Público, 28.09.17), ha habido siempre dos visiones de lo que es España. Una ha sido la dominante, que alcanzó su máximo desarrollo durante la dictadura franquista, y que ha continuado durante todo el periodo postdictatorial democrático, como consecuencia del gran dominio que las fuerzas conservadoras tuvieron sobre el aparato del Estado y sobre la gran mayoría de los medios de información en el proceso de transición de la dictadura a la democracia, mal definido como modélico. Tal visión es la uninacional, presentando a España como la única nación existente de la península ibérica no portuguesa, y que se encuentra reflejada en un Estado monárquico centrado en la capital del Reino, Madrid (que tiene poco que ver con el Madrid popular), de la cual irradian todas las otras regiones, situación claramente reflejada en su sistema de transporte radial, tomando la capital como punto de llegada y de salida de cualquier vía de trasporte. Tal visión de España ha sido históricamente la característica de las derechas españolas.
    Ni que decir tiene que han ocurrido cambios importantes en este Estado uninacional que han diluido algo su centralismo. Pero, por lo general, este ha mantenido las principales características del Estado uninacional, en cuyos aparatos continúa reinando la cultura heredada del régimen dictatorial anterior, incluyendo su uninacionalidad.
    La otra visión es la plurinacional, que piensa que en España hay varias naciones con distintos idiomas y culturas que deben asociarse voluntariamente y no por la fuerza, con soberanías que puedan compartirse si así lo desean. Esta última visión es la más arraigada en la cultura republicana, promovida históricamente por las izquierdas. Alcanzó su máxima expresión durante la II República, que fue interrumpida por un golpe militar (ayudado por tropas del régimen nazi alemán y del fascista italiano) estimulado por las derechas, realizado por unas tropas que se definieron a sí mismas como las “nacionales”, que dijeron defender la Unidad de España, unidad que, por cierto, nadie estaba cuestionando. Lo que el president Companys de la Generalitat de Catalunya estaba pidiendo no era la desunión, sino la redefinición de España. El president Companys, lejos de ser secesionista, se consideraba español y quería ayudar a establecer una nueva España. Era altamente popular, no solo en Catalunya, sino también en el resto de España. Un indicador de ello es que cuando fue liberado de la cárcel de Cádiz, fue aclamado por la población de las distintas ciudades españolas que tuvo que atravesar en su vuelta a Barcelona. Esta visión plurinacional fue brutalmente reprimida (el president Companys fue fusilado) durante la dictadura, siendo considerada como la anti-España. Tal visión plurinacional fue también la que estaba en los programas de todos los partidos de izquierda, tanto catalanes como españoles, durante la resistencia antifascista. Todos ellos apoyaron el derecho de autodeterminación (lo que ahora se llama el derecho a decidir), garantizando así una unión voluntaria y no forzada de los distintos pueblos y naciones de España.
    La imposición por parte del Monarca y del Ejército de la visión uninacional en el periodo democrático
    Dicha visión fue abandonada, sin embargo, durante la transición debido al veto que pusieron el Monarca y el Ejército. Las izquierdas catalanas, sin embargo, nunca abandonaron tal compromiso. Y el gobierno tripartito dirigido por el socialista Pasqual Maragall propuso un Estatut en 2005 que definía a Catalunya como nación dentro del Estado español, Estatut que, a pesar de haber sido votado y aprobado por el Parlament, por las Cortes Españolas (con sustanciales recortes) y por la población catalana en un referéndum, fue vetado por las derechas españolas, lideradas por el PP, que controlaban (y continúan controlando) el Tribunal Constitucional. Fue, como bien señala el conocido y reputado catedrático de Derecho Constitucional Javier Pérez Royo, en su reciente artículo L’obligació de Rajoy, ARA (04.10.17), “un golpe de Estado” en el que se violaba la llamada soberanía popular (expresada en la aprobación del Estatut en el Parlament, en las Cortes Españolas y en el referéndum que tuvo lugar en Catalunya) por parte de un tribunal (el Tribunal Constitucional) controlado por las derechas herederas del Estado franquista, vetándolo. Y todo ello bajo el acuerdo constitucional, sancionado por la inmodélica transición. De ahí surgió, como también señala Javier Pérez Royo, la rebelión que ha llevado al 1 de octubre. A ello ha contribuido la enorme pasividad y el silencio ensordecedor del PSOE y de la gran mayoría de la intelectualidad española. Esta rebelión fue radicalizándose a medida que el gobierno Rajoy, máxima expresión e instrumento de los vencedores de la Guerra Civil y de las fuerzas que dominaron la transición, ignoró, desoyó y despreció las propuestas que le hicieron los sucesivos gobiernos de la Generalitat para redefinir su relación con el Estado español. Era, pues, inevitable que lo que está pasando, pasara. Los partidos independentistas, principalmente dos bajo la alianza de Junts Pel Sí, no habían sido independentistas hasta recientemente, siguiendo un proceso bastante predecible: la gran mayoría de ellos (CDC y ERC) habían sido antes federalistas, transformándose en independentistas cuando no vieron ninguna posibilidad de cambio dentro del Estado actual.
    Las raíces franquistas de las derechas españolas (muchas de las cuales se definen como de centro o centroderecha)
    Está claro que la mayor responsable de la gran crisis existente hoy en España es la pervivencia de la cultura franquista en los aparatos del Estado. Hay que recordar que el PP fue fundado en 1977 bajo el nombre de Alianza Popular, una alianza de las asociaciones políticas de ultraderecha franquista de las cuales las más destacadas fueron: Reforma Democrática, liderada por Fraga Iribarne, ministro del Estado dictatorial franquista durante el periodo 1962-1969 y 1975-1976; Unión del Pueblo Español, liderada por Cruz Martínez Esteruelas, ministro entre 1974-1976; Acción Democrática Española, liderada por Federico Silva Muñoz, ministro en 1965-1970; Democracia Social, liderada por Licinio de la Fuente y de la Fuente, ministro en 1969-1975, y vicepresidente del gobierno durante el periodo 1974-1975; Acción Regional, liderado por Laureano López Rodó, ministro en 1965-1967, 1967-1973 y 1973-1974; Unión Social Popular, liderado por Enrique Thomas de Carranza, gobernador de Toledo en 1965-1969 y procurador de las Cortes Españolas en 1971-1977, miembro de Fuerza Nueva; y Unión Nacional Española, ministro en 1970-1974. Todos ellos eran fundadores de dicha fuerza política. Hoy la relación entre tal partido y aquel régimen se reproduce leyendo la biografía de gran número de sus dirigentes. Un ejemplo es Rafael Hernando, actual portavoz
    parlamentario del PP en el Congreso de los Diputados, que fue miembro de Alianza Popular desde los años ochenta, y que según algunas informaciones periodísticas habría mostrado simpatías hacia el partido de ultraderecha Fuerza Nueva.
    Ni que decir tiene que dicho partido es una especie de paraguas bajo el cual hay diversas sensibilidades, desde la fascista (que explica que en España no haya un partido ultraderechista de masas) hasta la cristianodemócrata y la liberal. Pero su cultura hegemónica es claramente franquista, y su nacionalismo uninacional extremo es heredero del existente durante la dictadura. Esta visión, tanto en la versión extrema como en la versión más moderada, es la que domina la intelectualidad española, basada en la capital del Reino. Han contribuido a ello los mayores medios de información, incluyendo El País, que fue establecido por algunos personajes dentro de la dictadura que se consideraron reformadores, tales como Fraga Iribarne, quien fichó a Juan Luis Cebrián para que lo gestionara. Juan Luis Cebrián (cuyo padre fue el director del diario Arriba, el diario oficial del régimen fascista) había sido director de los servicios informativos de la Radio Televisión Española en 1974, que era el mayor instrumento propagandístico del régimen dictatorial. Ni que decir tiene que El País fue abriéndose, permitiendo cierta pluralidad en sus páginas, de las cuales fueron excluidas, con notables excepciones, las izquierdas y los que cuestionaron la visión uninacional del Estado, convirtiéndose en el máximo valedor de la Monarquía y de tal Estado. Su respuesta a la crisis actual ha sido un furibundo ataque a las nuevas izquierdas y a los partidos independentistas (el último ejemplo es el artículo de uno de sus intelectuales, el Sr. Santos Juliá, que, predeciblemente, atribuye todo lo que ocurre en Catalunya a la CUP, un partido independentista que obtuvo solo un 8% de los votos validos en las elecciones de 2015).
    El establishment uninacional, heredero del franquismo, pone todo el peso de su argumentario en defensa de su visión uninacional (que justifica la represión llevada a cabo por los aparatos judiciales y de seguridad del Estado en Catalunya) en el respeto a la ley y a la Constitución, leyes y Constitución que en gran medida fueron elaboradas en un proceso altamente desigual (que propagandística y erróneamente se definió como modélico), dominado por las derechas.
    Ni que decir tiene que, incluso en el caso de que se aceptara que la ley refleja la soberanía popular (supuesto altamente cuestionable), hay que señalar que el gobierno Rajoy se ha saltado las leyes españolas constantemente, siendo uno de los partidos políticos con mayor corrupción en España. Y, de nuevo, incluso aceptando que la ley fuera resultado de la soberanía popular (que no lo es), su aplicación es constantemente sesgada a favor de los intereses económicos, financieros, religiosos, partidistas y de clase que ejercen un enorme dominio sobre el aparato judicial; el caso Millet en Catalunya y el caso Púnica en España son un ejemplo de ello. El enorme conservadurismo y corporativismo del estamento judicial es de sobras conocido.
  • Quién estás detrás de WSHRW?

    Conocen a la asociación WSHRW? Sus siglas significan Western Sahara Human Rights Watch. No creen que se parece demasiado a Western Sahara Ressources Watch (WSRW), la asociación que lleva años desempeñando un magnífico trabajo.

    Todo indica que se trata de un clonaje. Quién está interesado en clonar a esta organización tan importante para los intereses del pueblo saharaui?
    El que está detrás de esta singular Dolly, como la primera oveja que se clonó, no es ni más ni menos que el fracasado catedrático de pacotilla que dice impartir clases en la Universidad de Santiago de Compostela, el denominado Carlos Ruiz Miguel.
    Por qué decidió este energúmeno crear una copia de esta importante ONG? Porque Carlos era miembro y no se conformaba con ser un simple miembro. Quiso imponerse, no lo consiguió y se retiró de WSRW. Como su juego está más que claro, intenta no aparecer para que no se descubra su vergüenza.
    Yo estoy al corriente porque fui miembro del grupo que dirige Carlos en Google y que lleva el mismo nombre : WSHRW. Pero no resistí su arrogancia ni su narcicismo. En mi vida, he visto un tío más creído.
    La página lleva años y sigue siendo invisible y sus publicaciones son mediocres, al igual que la idea de crear WSHRW. Y lo peor es que se cree que escribiendo un artículo simestral, aportará la independencia a los saharauis.
    Nuestro amigo Carlos sufre de un verdadero problema de credibilidad. Ya nadie le lee ni le sigue. Estás hartos de oir : “como ya dije en este blog….”. Pero es feliz con saber que hay un grupo de inocentes que le escucha y le obedece.
    Ah, otra cosa, para convencer a su desgraciado público, pretende no saber quien está detrás de Maroc Leaks y Tasribat Almajzen. Y no es el único que sabe quién soy. El es el mentiroso y farseador, además de la cara de patito feo que tiene.
    Hay un refrán saharaui que dice « si alguien te muerde y no le haces lo mismo, va a pensar que no tienes dientes ». Carlitos no pensará eso de mí porque mis mordeduras son mucho más peligrosas.

    wshrw-mailing-list@wshrw.org 


  • Marruecos : El hombre que aterrorizó a Europa

    Generalmente es un hecho que beneficia de un consenso. La apariencia física de una persona es uno de los principales componentes de la comunicación no verbal ya que transmite información a otros y suele tener, en mayor o ,menor grado, algún impacto sobre ellos.
    Sin embargo, siempre hay excepciones ya que a veces las apariencias engañan. Tomemos el ejemplo de Yassine Mansouri, Director General de la DGED, el servicio de espionaje de Marruecos. Es el hombre que aparece en la foto junto a su padre. En aquel entonces, aún era joven.
    A primera vista, se diría que tiene cara de un angel. Es la impresión que daría a quien no lo conozca. Detrás de esa sonrisa se esconde un personaje cruel y sin escrúpulos. Un energúmeno que aprendió la grosería y la falta de diplomacia de su soberano. Su narcicismo le hace pensar que quizás pueda gestionar el expediente del Sáhara Occidental mejor que Hassan II y que es capaz de engañar a los europeos planificando operaciones de terrorismo encubiertas. Pero como dice el refrán saharaui, la madre del ladrón acabará llorando por él porque siempre termina en prisión.
    Marruecos, lleva desde el 11-M burlándose de Europa pretendiendo intrumentalizar la amenaza terrorista y así consagrar el título que se concedió a sí mismo como mejor aliado de Occidente en la lucha contra el terrorismo. Pero el tiro le salió por la culata. Los europeos acabaron dándose cuenta de sus artimañas y están reflexionando sobre la actitud que deben adoptar con el Estado terrorista que surgió en la riviera sur del Mediterráneo.
    Fuente : Maroc Leaks
     
  • Los españoles siempre jugaron el papel de delatores para complacer a Marruecos

    El Enviado de la ONU para el Sáhara Occidental tenía que hacer frente a un grave problema. Dos miembros del mal llamado Grupo de Amigos del Sáhara Occidental, España y Francia, a los que acudía para pedir ayuda, le traicionaban. Cada vez que desembarcaba en Madrid y París para movilizar a estos dos países en la búsqueda de una solución al conflicto del Sáhara Occidental, le asestaban una puñalada por la espalda. Inmediatamente después de sus reuniones con los responsables españoles y franceses, éstos informaban a los marroquíes del contenido de sus conversaciones con el responsable onusino.
    En este caso, según las revelaciones de una nota nota recibida el 31 de Enero de 2014 por la ministra marroquí Mbarka Bouaida, el embajador de España en Nouakchott dijo a los marroquíes que “Ross reconoció el carácter difícil de su misión (está cansado, agotado y decepcionado porque todas las puertas le fueron cerradas); está convencido de está convencido de la idea de « la autodeterminación del pueblo saharaui »; quiere llegar a una solución política; expresó su sorpresa por la firma del acuerdo de pesca; no comparte la opinión de Zuma porque el caso está gestionado por la ONU y cree que las relaciones entre Rabat y Argel han alcanzado un nivel que recuerda los años 70 « .
    Fuente : Maroc Leaks
  • Sahara Occidental : L’ambassadeur Ross a démissionné à cause des ingérences de la France

    Paris était toujours une des escales de l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental dans chaque tournée qu’il faisait dans la région. Le diplomate était conscient que la solution se trouvait entre les mains de la France et il voulait s’assurer du soutien de l’Elysée à ses efforts de médiation, mais il voulait, surtout, que la France réduise ses ingérences au Conseil de Sécurité pour que ce dernier agisse dans la voie d’imposer des résolutions décisives.

    C’était peine perdue. A chaque rendez-vous du Conseil de Sécurité avec le Sahara Occidental, les responsables marocains contactaient leurs homologues français pour écouter leurs conseils et mettre au point un plan d’action pour contrecarrer toute résolution contre les intérêts du Maroc.
    Le hacker Chris Coleman vient de pendre sur le site Calameo des documents qui délattent la complicité de la France avec Rabat et ses ingérences qui bloquent toute la solution du conflit quadragénaire du Sahara Occidental.
    Dans ces lignes se trouve la véritable raison qui a poussé le diplomate américain à la démission
    Le 16 avril 2012 à 16:43, Veronique Aulagnon, deuxième conseillère à l’ambassade de la France à Rabat remet à Farhane et Bourita le texte d’une « déclaration virulente du Polisario contre la France à NY ». « Par ailleurs, en complément de l’entretien entre Nasser Bourita et Ludovic Pouille, je voulais t’informer que Paris a redemandé cet après-midi des démarches immédiates dans les capitales des pays membres du groupe des amis à conduire. Le Ministre d’Etat devait en parler Willam Hague ce jour à 16H. Je te tiendrai informé dès que j’aurai un retour”, a-t-elle ajouté.

    DECLARATION DE PRESS d’ AHMED BOUKHARI
    REPRESENTANT DU F.POLISARIO A L’ONU
    » Malgré ses insuffisances, le rapport du SG sur el Sahara occidental peut être considéré, d’ores et déjà, comme étant une dénonciation en bonne et due forme du comportement inadmissible du Maroc vis-à-vis de la MINURSO laquelle s’est trouvée, de manière graduelle, dans une position insoutenable pour sa crédibilité, sa neutralité et, donc, pour sa capacité de mettre en œuvre le mandat qui lui a été conféré par la Communauté internationale en 1991 pour la décolonisation du Sahara occidental.
    En dépit du forcing mené conjointement par le Maroc et la France pour changer ou atténuer la portée de certains paragraphes du rapport, ce dernier est et demeurera comme un appel au Conseil et à la communauté internationale pour qu’ils assument les responsabilités engagées depuis 1965 pour la décolonisation du dernier bastion africain sur l’agenda de L’ONU.
    Nous, ainsi que des milliers de Français et Françaises, nous nous interrogeons sur les motivations de l’attitude de la France dans cette affaire, attitude qui dépasse toutes les bornes de la logique et du sens commun et qui va même à l’encontre de son orgueil national et prestige, et ce, en choisissant d’aller à contre-courant des principes sacrés des droits de l’homme et du droit à l’autodétermination d’un petit peuple pacifique et digne, qui est toujours soumis à une occupation militaire dénoncée comme telle par des multiples résolutions des Nations Unies.
    En agissant de la sorte et à l’insu du peuple français et en contradiction avec ses obligations en vertu de la Charte de l’ONU, la France nous réitère le message, aussi grave que difficile d’être oublié par les générations sahraouies, d’avoir érigé en cause nationale l’oppression du peuple sahraoui.
    C’est sur cette base que nous ne pouvons que dénoncer, une fois de plus, les agissements fébriles menées actuellement par la délégation française à l’ONU, visant à placer tous les obstacles et à mettre les bâtons dans les roues afin d’éviter l’adoption d’une Résolution sur le Sahara occidental, qui soit à la hauteur des responsabilités du Conseil et du message fort et clair envoyé par le SG dans ce qui reste de son rapport original. « .
    New York 16 avril 2012

    Le soir, à 21:05, Mme Aulagnon envoie un autre email sous le titre de « Point sur la négociation » où elle remet à ses interlocuteurs (Farhane et Bourita) « la dernière version du projet de résolution, qui n’est pas encore bouclée en groupe des amis (problème sur OP 3 et 9 à cause des Britanniques; nous avons gardé comme monnaie d’échange nos deux propositions d’amendements sur la dynamique régionale et le recensement, non intégrés dans le texte). En revanche, on a surmonté les obstacles sur les droits de l’Homme et la visite de Ross ».
    Le lendemain, 17 avril 2012,à 16:59 Mme Aulagnon envoie un nouvea courrier sur « dernier état de la résolution » dont voici le texte :

    » Cher Azzedine,
    Voici le texte négocié* en groupe des amis qui a été accepté par le Maroc. Seuls les Britanniques font toujours de la résistance: ils veulent « all interlocutors » à l’OP3.
    Les tractations avec les Britanniques se sont poursuivies toute la matinée en marge des consultations du Conseil de sécurité qui viennent de se terminer. sans succès.
    Les Américains n’auront sans doute pas d’autre choix que diffuser le texte sans accord. Mais notre RP estime que vous avez du soutien. Tous les Etats ont fait des déclarations favorables au Maroc, à l’exception du Royaume-Uni et de l’Afrique du sud ».

    Source : Maroc Leaks 

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, France, Polisario, MINURSO, ONU