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  • Sahara Occidental : Mohammed VI se dégonfle à El Gargarat

    Si l’année 2016 a été qualifiée par le roi du Maroc comme « l’année de fermeté », 2017 a été l’année de la dépantalonnade.
    Après avoir menacé d’appliquer le « droit de poursuite » contre l’armée sahraouie, Mohammed VI a été contraint d’ordonner le repli de ses forces stationnées à la région d’El Gargarat sans conditions préalables et d’une façon unilatérale.
    Un nouveau épisode dans le long feuilleton des dérobades du roi Mohammed VI. Cela a commencé en 1999 lorsque le souverain marocain a fait marche arrière dans la décision de son père d’accepter le principe du référendum.
    En 2004, Il ordonne le retrait des gendarmes marocains de l’Ilôt de Persil.
    En 2012 et en 2014, le Maroc se déculotte face à l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross en acceptant de le recevoir après l’avoir désavoué.
    Aujourd’hui, les marocains sont de nouveau invités à voir comment leur roi se dégonfle à El Guergagarat face à l’armée sahraouie.
    L’offensive marocaine qualifiée par Mohammed VI de « fermeté » est devenue, du jour au lendemain, une débandade, le « droit de poursuite », un droit de fuite.
  • Un cadre du PJD dénonce les complots du palais contre le gouvernement de Benkirane

    Le PJD a été porté au pouvoir au Maroc sous pression des manifestations du Printemps Marocain de 2011. Il symbolisait le changement parvenu avec les pseudo-réformes de la Constitution. Les cadres de ce parti, victimes de leur naîveté, rêvaient de donner à leur gouvernement l’initiative pour prendre des décisions visant à poursuivre le processus de réformes, lutter contre la corruption. Ile se sont vite heurtés à la réalité amère du véritable pouvoir au Maroc : le palais et ses acolytes.

    Dans une réunion avec les responsables locaux du parti célébrée á Bouznika le 26 mai 2012, ils ont vite fait le bilan des obstacles qu’ils affrontent dans l’accomplissement de leur travail.
    Le ministre des Affaires étrangères, Saâd-Eddine El Othmani, dénonce certains fonctionnaires qui se sont éternisés comme ambassadeurs parce qu’ils sont proches de personnalités influentes.
    “Nous ne sommes pas un parti au pouvoir, c’est une illusion. Nous exerçons le pouvoir avec d’autres partenaires”, a déclaré, pour sa part, Lahbib Choubani, ministre chargé des Relations avec le parlement.
    Mustapha El Khalfi, avec amertume, dénonce des tentatives d’isoler le gouvernement à chaque fois qu’un chantier de réformes est lancé.
    Trois semaines avant, MAGHREB-TV, une chaîne fondée par la DGED marocaine en Belgique a consacrer une émission pour dénigrer violemment le Premier Ministre Abdelilah Benkirane, à l’occasion de la visite du ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders et Annemie Turtelboom, ministre de la justice (voir vidéo).
    Dans ce contexte, un email envoyé par Bellahsen Mohamed, membre de la Commission de Relations Internationales PJD, Directeur du Cabinet du Président de la Commune de Martil et Chef de Division des Ressources Humaines. En voici le texte intégral :

    « Vous êtes, sans doute, au courant des mouvements de certaines associations marocaines et l’activité pro-défense de la marocanité de Ceuta et Melilla et les autres îles. Ce sont ddes activités qui arrivent trop souvent dans des circonstances qui soulèvent de nombreuses questions.
    J’aimerais vous soumettre certaines observations à ce sujet:
    1- les leaders de ces mouvements sont le conseiller Yahia Yahia et l’avocat Hajji, deux personnalités dont les intérêts se limitent, apparemment, à la question de Ceuta et Mellla.
    2- Les deux ont des problèmes avec certaines associations qu’ils ont fondées et qui s’activent soit dans le domaines des droits de l’homme ou autre. Leurs tentatives concernant la question de Ceuta et Melilla sont des tentatives visant à attirer l’attention sur leurs personnes.
    3 -Les deux partagent leur haine chronique envers le PJD. Cela je peux le confirmer du moins en ce qui concerne l’avocat Hajji que je connais bien.
    4 – J’ai appris que les deux associations de Nador et Tétouan ont l’intention de mettre le gouvernement, et le PJD en particulier, entre le marteau et l’enclume. Elles ont décidé d’organiser, lors du sommet hispano-marocain, plusieurs marches vers Ceuta et Melilla, et de mettre le gouvernement, et le MAE en particulier, en position de faiblesse vis-à-vis de la défense de la marocanité de Ceuta et Melilla. Elles pourraient même les accuser de trahison en cas de riposte de la part des forces publiques. Leur objectif serait de créer de créer d’autres problèmes au PJD. Ils l’accusent déjà de ne pas être capable de gérer les affaires du pays et résoudre ses problèmes.
    5 – D’après mes discussions avec les espagnols, ces derniers pensent que ce genre d’activités ne peut se faire sans le consentement du palais et que c’est une tentative marocaine de faire pression sur l’Espagne, en particulier dans les circonstances économiques et politiques difficiles traversée par l’Espagne et en perspective du prochain sommet bilatéral ».

    Aujourd’hui, le Maroc se trouve sans gouvernement depuis plus de 4 mois. Le palais bloque la formation du nouveau gouvernement dans la but de désigner à sa tête une personnalité qui n’appartient pas au parti des barbus dont la mission a été accomplie.

    SOURCE : Maroc Leaks
  • Un camion équipé d’une cuisine aménagée. Telle est la commande du roi du Maroc, faite à une entreprise du Morbihan en France, d’après Ouest-France. C’est la société Le Rouic qui s’est chargée de la construction du véhicule.
    «Nous avons fabriqué un camion spécialement équipé d’une cuisine, où peuvent se préparer des repas pour 800 personnes», explique au quotidien Hervé Le Rouic, le dirigeant de l’entreprise française. Et d’ajouter que «tout est sur mesure et correspond à la demande du client».
    Un projet réalisé en collaboration avec la société Technic Export et pour un client pour le moins prestigieux qui n’est autre que le roi Mohammed VI. La cellule mesure 6,50 mètres sur 2,50 et est équipée entièrement de «meubles de cuisine industriels, qui sont sécurisés», ajoute le gérant.
    L’entreprise familiale, née en 1956, a mis deux mois pour finir cette commande. Spécialisée dans la construction de carrosserie pour véhicules industriels, elle reste l’une des rares à proposer ce savoir-faire avec ces 25 employés.
    La commande a récemment était livré aux quartiers du roi au Maroc, conclut Ouest-France.
    Source : Yabiladi
  • La France a du mal à cacher son parti pris pour le Maroc

    Les responsables français sont maîtres dans l’art de l’hypocrisie dans la question du Sahara occidental. 
    A l’occasion d’une visite en Algérie, ou lors d’une réception d’un officiel de l’ONU, les dirigeants français proclament à cor et à cri qu’ils soutiennent les efforts de l’ONU visant à régler le conflit du Sahara Occidental. Mais, dans l’ombre, ils agissent autrement.
    Ils ont encouragé la création du dénommé Groupe d’Amis du Sahara Occidental (USA, UK, France, Espagne et Russie) pour imposer leur veto à toute résolution ou décision qui va à l’encontre des intérêts de l’occupation marocaine. Ainsi, le Secrétaire Général est obligé de soummetre ses propositions à ce groupe et même la surveillance du respect des droits de l’homme dont la France prétend être la patrie a été bloquée par Paris sous la pression du Maroc.
    Au niveau des institutions européennes, la France est le premier gardien des intérêts du Maroc. Gráce à Paris, Rabat jouit d’un statut privilégié qui lui permet de vendre ses produits agricoles en Europe à un prix défiant toute concurrence.
    La France pousse les pays européens à accepter de signer l’accord de pêche avec le Maroc pour exporter des poissons venus essentiellement des côtes du Sahara Occidental en toute illégalité.
    Le flagrant parti pris de la France est visible dans cette lettre envoyée par le Ministère de l’Agriculture, de la pêche, de la Ruralité et de l’Amenagement, Bruno Le Maire à Mme Maria Damanaki, Commissaire européenne chargée de la Pêche et des Affaires Maritimes.
  • La communauté internationale ne reconnaîtra jamais la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental.

    Selon le ministre marocain Nacer Bourita, le Maroc ne reconnaîtra jamais la RASD. Il n’a pas besoin de jurer d’une évidence aussi claire que le bleu du ciel et c’est un discours qui ne vise que l’opinion publique marocaine qui lit dans tous les titres de la presse internationale que la présence du Maroc aux côtés de la RASD à l’Union Africaine est une reconnaissance implicite de l’Etat sahraoui.
    Le ministre marocain devrait avouer que la communauté internationale refuse, depuis 40 ans, de reconnaître au Maroc la moindre souveraineté sur l’ancienne colonie espagnole qu’il a envahie à coup de bombes de napalm et de phosphore.
    Cette réalité que le Maroc refuse de reconnaître et qui s’appelle RASD est la source de tous ses malheurs. La dernière en date la position de son allié historique, l’Union Européenne, sur le statut du Sahara Occidental récemment réaffirmé par l’eurodéputé Carlos Arias Cañete en tant que territoire « séparé et distinct » du Maroc. Le communiqué marocain sur les relations de Rabat avec l’UE délatte un profond état d’amertume.
    Bourita est l’artisan de la stratégie marocaine de la tension, selon la presse de son pays. Une tension qui a conduit le Maroc au conflit avec l’ensemble de la communauté internationale, y compris l’ancien Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon.
    La RASD n’a pas besoin de la reconnaissance du Maroc pour s’affirmer en tant qu’Etat indépendant. Ses nombreux soutiens à l’échelle internationale ainsi que sa présence à côté de lui à l’Union Africaine sont des preuves que Bourita ne pourra jamais nier. 
  • Gambie : La prétendue médiation de Mohammed VI, ignorée par Macky Sall

    Soucieux de camoufler son isolement à cause de sa colonisation du Sahara Occidental, le Maroc ne rate pas une occasion de parasiter la scène médiatique. Notamment si cette occasion allait lui permettre de vendre son initiative aux pays africains qui s’apprêtent à débattre sa demande d’adhésion à l’Union Africaine, à l’instar de la crise gambienne. 
    L’entrée de Mohamed Ould Abdelaziz dans la scène gambienne a suscité la jalousie du roi Mohammed VI qui n’a pas hésité à courcircuiter la médiation du président mauritanien. En vain. 
    L’initiative du roi du Maroc était tellement banale qu’elle n’a mèrité aucune mention de la part du président du Sénégal, Macky Sall.
    En effet, le patron de La Teranga a rendu « hommage aux Présidents des deux Républiques sœurs de Mauritanie et de Guinée, Mohamed Ould Abdel Aziz et Alpha Conde », pour leurs efforts louables et soutenus après le « dénouement pacifique de la crise en Gambie », dixit l’agence de presse mauritanienne Al-Akhbar.
    « Dans un communiqué du Conseil des ministres, le gouvernement sénégalais Appréciant toutes les initiatives de médiation engagées depuis le début de la crise dont celle des présidents du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, du Nigeria, Muhammadu Buhari, de la Sierra Léone Ernest Bai Koroma et de l’ancien président du Ghana John Dramani Mahama » ajoute la même source.
    Ni le nom du roi du Maroc ni celui de son pays n’apparaissent nulle part dans le dossier gambien.
    Les responsables de Rabat doivent sûrement être ulcérés par le succès du président mauritanien dans le dénouement de la crise provoquée par Yahya Jammeh, qui selon la presse marocaine avait d’excellentes relations avec le Maroc.
  • Un roi en manque de savoir-vivre

    Il paraît que le style diplomatique n’est pas le point fort du roi du Maroc Mohammed VI. Ce qui s’est passé avec le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, prouve que le souverain marocain manque aussi d’hospitalité, cette marque qui caractérise les peuples arabes et musulmans.
    Mohammed VI, connu pour son comportement peu diplomatique, y compris avec l’ancien Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a détourné son regard au moment où il serrait la main de Robert Mugabe. Ban Ki-moon n’a pas caché son étonnement face à la conduite insolite du roi du Maroc.
    Selon André Maurois, être diplomate est l’art d’exposer l’hostilité avec courtoise, l’indifférence avec intérêt et l’amitié avec prudence ». En un mot, c’est d’avoir un bon caractère, ce qui implique modération et subtilité.
    Mohammed VI n’a pas caché ni son hostilité ni son indifférence envers Mugabe et il était très loin de montrer de la modération et la subtilité. Il a carrément exposé son manque de savoir-vivre et son mépris pour les africains à cause de leur engagement à défendre le principe de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme. 
  • Une dictature parfaite

    « Le meilleur du monde » est un livre en 1932 par Aldous Huxley dans lequel il imagine une société qui utiliserait la génétique et le clonage pour le conditionnement et le contrôle des individus.
    Dans cette société futuriste, tous les enfants sont conçus dans des tubes à essai. Ils sont génétiquement conditionnés pour appartenir à l’une des 5 catégories de population. De la plus intelligente à la plus stupide: Les Alpha (l’élite), les Betas (les exécutants), les Gammas (les employés subalternes), les Deltas et Epsilon (ceux destinés aux travaux durs).
    Ce livre décrit aussi ce qui serait une dictature parfaite qui aurait « les apparences d’une démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude ». 
    Une description parfaite de la situation actuelle au Maroc. Les intellectuels marocains ont été bernés au point de comparer leur pays à une démocratie européenne. Même si le pays ne tient qu’à coups de recettes du tourisme sexuel, la prostitution et la pédophilie, ils pensent que leur pays est une puissance régionale incontournable.
    La majorité du peuple marocain vit en dessous du seuil de pauvreté, le chômage fait des ravages, la répression, les assassinats… tel est le scénario actuel du Maroc. Malgré tout cela, pour les marocains, il est le plus beau pays du monde.
  • Sahara Occidental : A quoi joue Macky Sall ?

    Selon l’agence de presse SPS, le Premier Ministre sahraoui a rencontré samedi dernier à Accra le président sénégalais Macky Sall.
    Connaissant l’inimitié vouée par les dirigeants sénégalais aux sahraouis et le soutien déclaré du Sénégal au Maroc dans la question du Sahara Occidental, il y a lieu de se demander « qu’est-ce que Macky Sall a à dire au chef du gouvernement sahraoui? ».
    Ce Macky Sall est le même qui a déclaré le 18 juillet 2106 au magazine Jeune Afrique : « Nous demandons que la RASD soit suspendue de l’Union africaine ». 
    Veut-il duper les sahraouis après avoir essayé de duper les algériens en faisant preuve d’une extrême connaissance de l’art de la flatterie? 
    « Nous connaissons le rôle de l’Algérie en Afrique, son poids et sa relation avec les pays du continent », a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, en marge des travaux du sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique tenu le 15 octobre 2016 à Lomé.
    Pour rappel, grâce aux révélations du hacker Chris Coleman, le Front Polisario a obtenu des documents prouvant les exercices de corruption pratiqués par les marocains pour payer l’allégeance des responsables sénégalais aux thèses colonialistes de Rabat. 
    Le premier concerné par ces révélations n’est ni plus ni moins que le chef de la diplomatie sénégalaise, Mankeur Ndiaye, un habitué de l’ambassade du Maroc à Dakar, où il se rend chaque année pour recevoir la quantité de 140.000 euros sous couvert de payer les frais de pèlerinage de trois membres de sa famille.
    Selon un site mauritanien, Macky Sall aurait reçu lors d’une visite à Rabat le montant de 50 millions d’euros pour son engagement pro-marocain au niveau de l’Union Africaine.
    Le Maroc et le Sénégal sont deux fidèles alliés de la France, au moment où le mot « allié de la France » est devenu synonyme de « ennemi de l’Afrique ».
    Au Conseil de Sécurité, les intérêts du Maroc sont assurés et préservés par le droit de veto de Paris. Même au détriment des droits de l’hommes dont la France s’est déclaré la patrie.
  • Comment le roi Mohammed VI se laisse manipuler par ses conseillers au point de faire le ridicule

    Le roi du Maroc, Mohammed VI répond aux commentaires de la presse sur sa tenue. Sa réponse est pour le moins bizarre. Il paraît que ses abominables conseillers lui ont soufflé à l’oreille de poser avec sa femme dans une nouvelle tenue aussi étonnante que ridicule.
    Selon un éminent blogueur marocain, le couple royale est convaincu « de faire partie d’une production cinématographique prestigieuse ».
    « Ils ne se doutent même plus de leur stupide effronterie à piller les deniers du peuple, puis venir exposer les fruits de leur rapine, face aux objectifs des caméras, lorsque leurs compatriotes se battent simplement pour leur propre survie », ajoute-t-il. 
    Pour rappel, Mohammed VI est l’un des rois les plus riches du monde selon Forbes. Une richesse soutirée du pillage des deniers publics. Un pillage mis en place pour asseoir sa capacité de manipulation et pression sur ses détracteurs et distribuer des miettes à ses applaudisseurs.
    Vêtements de luxe, voitures dernier cri, voyages fréquents, tourisme 365 jours par an, ambiances festives, tel est le panorama crée par Mohammed VI dans un climat de délire pour la bonne vie au détriment des millions de marocains qui crêvent la dalle et qui meurent de froid dans les montagnes de l’Atlas.
    Les marocains doivent travailler durement pour payer les déplacements de leur roi et ses dépenses avec un résultat catastrophique pour eux.