Étiquette : featured

  • Douche froide pour le roi Mohammed VI et ses acolytes

    Alors que le roi du Maroc Mohammed VI vient d’achever un long programme de voyages en Afrique pour défendre son occupation du Sahara Occidental, il a eu droit à une glaciale douche froide de la part de la Cour Européenne de Justice.
    En effet, dans une sentence historique, la Cour de justice de l’Union européenne a confirmé sans ambiguïté mercredi 21 décembre, que le Sahara occidental ne fait pas partie du Maroc et par conséquent, aucun accord de l’UE ne peut y être appliqué avec le Maroc (accord d’association, accord de libéralisation de l’agriculture, accord de pêche, etc.) sans le consentement du peuple sahraoui.
    L’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne est une étape importante qui marque un avant et un après dans les relations entre l’UE et le Maroc et la politique extérieure européenne
    Il s’agit donc d’une victoire capitale pour le peuple du Sahara occidental qui voit son territoire clairement distinguée de celui du Maroc par la plus haute instance juridique de l’UE, ce qui, à son tour confirme son droit le plus fondamental: l’autodétermination. Le peuple sahraoui a aujourd’hui la loi de son côté.
  • Délires marocains à cause de la réunion du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental

    Le 18 octobre 2016, le Conseil de Sécurité a rendez-vous avec le rapport habituel sur le Sahara Occidental. Il écoutera les briefings des deux Envoyés du Secrétaire Général pour le Sahara Occidental, Christopher Ross et Kim Bolduc.
    Cette réunion a lieu au moment où le Maroc est arrivé très loin dans son conflit avec l’ONU. La MINURSO n’a pas atteint sa pleine capacité opérationnelle après l’expulsion par le Maroc plus de 70 de ses memebres civils, Rabat refuse de recevoir Christopher Ross et l’empêche de visiter les territoires occupés du Sahara Occidental et l’invasion de El Guergarate, territoire sous contrôle du Front Polisario. 
    Conscientes de leurs dépassements, les autorités marocaines savent pertinemment que les délibérations du Conseil de Sécurité seront entourées de beaucoup de tension. Pour baisser la pression qui pourrait s’en dégager des débats, le Maroc fait recours à l’escalade en agitant la menace d’un conflit armé avec l’Algérie. Une menace qui au fil du temps a perdu de la crédibilité,
  • La trahison est inscrite dans l’ADN de la monarchie alaouite

    Israël ne remerciera jamais assez le Maroc, précisément le roi Hassan II, pour sa victoire préventive contre ses ennemis arabes pendant la guerre des Six Jours de 1967, selon les révélations fracassantes d’un ancien chef des renseignements militaires israéliens. Révélation faite à Times Of Israël et Yediot Aharonot. 
    La nouvelle est certes sensationnelle mais elle n’est pas, au fond, étonnante pour peu que l’on se rappelle que l’Histoire enseigne que la trahison est inscrite dans l’ADN de la monarchie alaouite. Mais d’abord les faits, sur la base de confidences du général major Shlomo Gazit, ex-patron des services de renseignements militaires et de déclarations de Rafi Eitan, homme politique israélien et ancien officier des renseignements. 
    Aussi hallucinant que cela puisse paraitre, en 1965, le roi Hassan II a, purement et simplement, transmis à Israël des enregistrements d’une rencontre cruciale entre les dirigeants arabes. Réunis à Casablanca, ils discutaient de leur préparation à la guerre contre Israël. La complicité active du monarque chérifien a permis aux dirigeants israéliens d’apprendre, sur le vif, à quel point les rangs arabes étaient divisés. Mais surtout que les pays arabes étaient assez mal préparés à la guerre. Pourtant, selon les mêmes confidences, les responsables politiques et militaires israéliens étaient préalablement persuadés que l’Etat hébreu perdrait toute guerre engagée par une coalition militaire arabe ! Mais grâce à la félonie du roi, les enregistrements qu’il a gracieusement fournis aux Israéliens, minutieusement recoupés à d’autres renseignements rassemblés dans les années précédant la guerre de 1967, Israël a pu lancer sa blitzkrieg victorieuse au matin du 5 juin 1967. 
    Les pays arabes, Egypte en tête, perdirent ainsi une guerre qu’ils ne pouvaient même pas engager. Sur le plan purement pratique, le traître Hassan II avait secrètement enregistré la réunion de 1965. Il avait initialement autorisé une équipe mixte des renseignements intérieurs et extérieurs, le Shin Bet et le Mossad, à opérer en toute aisance. L’opération en question porte le nom de code exotique de «Oiseaux», et qui a consisté à occuper un étage entier du luxueux hôtel de Casablanca où se déroulait la conférence. 
    Outre le fait de leur avoir permis d’agir librement et discrètement sur le théâtre d’opération, le judas et mouchard Hassan II leur a donné «les informations nécessaires», et ne leur a «rien refusé» après la conférence. Grâce donc à l’espion Hassan II, l’opération «Oiseaux» fut, selon Meir Amit, chef du Mossad à l’époque,«l’une des gloires suprêmes du renseignement israélien». Cette qualification des faits est contenue dans un mémo confidentiel adressé au Premier ministre Levi Eshkol. Les israéliens ont d’autant fait une moisson extraordinaire et décisive que les dirigeants arabes s’étaient secrètement réunis à l’hôtel de Casablanca, avec leurs chefs des renseignements et des armées. Et qu’ils devaient discuter de savoir s’ils étaient prêts à une guerre contre Israël, et, dans ce cas, pour décider de créer ou non un commandement arabe commun. Le besoin de se rassembler pour la guerre fit alors l’objet d’un accord. Grâce aux enregistrements, et à d’autres sources, «nous savions à quel point ils étaient peu préparés à la guerre, et nous avons conclu que le Corps des blindés égyptiens était dans un état pitoyable et qu’il n’était pas prêt au combat», a affirmé le même Shlomo Gazit. 
    Ces révélations tardives confirment ainsi le degré de déloyauté et la propension à la trahison consubstantielle à la monarchie alaouite. Le reniement et la scélératesse de la monarchie ont commencé d’abord avec l’Emir Abdelkader. Après l’avoir soutenu et refusé de le livrer aux Français, le sultan Moulay Abderrahmane (1822-1844), finit par le trahir. Par le traité de paix qui lui était imposé après la bataille d’Isly, le Sultan reconnut finalement la présence française en Algérie (traité de Lalla Maghnia en septembre 1844) et s’engagea par conséquent à ne plus soutenir l’Emir Abdelkader qui fut alors considérablement affaibli. 
    Le 22 octobre 1956, cinq chefs du FLN historique prennent un vol de Rabat au Maroc à destination de Tunis, afin de participer à un sommet sur l’avenir du Maghreb organisé par le président Bourguiba. Le SDECE français y voit une occasion inouïe à ne pas laisser passer. Il envoie alors des avions de chasse pour détourner l’avion sur un aéroport militaire. Sur ce coup, le Palais royal fit au moins preuve de complicité passive, pour ne pas dire qu’il a laissé agir les services français en toute liberté et que ses propres services ont aidé activement leurs homologues français. De quelque manière que ce soit, la trahison y est ! 
    Plus tard, ce fut le coup de poignard dans le dos, avec la Guerre des Sables en 1963. Et, en 1975, autre trahison stratégique : celle de refuser de mettre sur pied avec l’Algérie et la Mauritanie une armée commune pour expulser l’Espagne du Sahara occidental et de Sebta et Melilla. Pour organiser ensuite la Marche Verte et coloniser les territoires sahraouis de Saguia El Hamra et le Rio de Oro ! Sans compter bien plus tard, le soutien actif apporté au mouvement terroriste algérien durant les années 1990. Traitre un jour, traitre toujours !