Étiquette : femme

  • Algérie/ En vrac : Terreau machiste et femmes fraises !

    Nous sommes à quelques encablures du scrutin législatif du 12 juin…Oh vivement, disent les populaces décontenancées par le burlesque de la campagne électorale des législatives . Et quelle campagne ! Après les visages sans visages de femmes qui s’envisagent députées, nous eûmes droit au nec plus ultra du folklore politique.

    Un obscur chef de parti, a comparé les femmes candidates aux législatives, à des fraises fraîches.

    «Dans nos listes du FGB ( nom de son parti), nous avons choisi des fraises sélectionnées. Ce sont de belles femmes ingénieures, médecins, mariées. Il y’a même des directrices ».

    Fraises fraîches ou quand le grotesque s’essaye à l’humour politique.

    Dans cette polysémie qui célèbre le machisme primaire , on retrouve la dimension et la place que donne l’homo algérianus à la femme.

    Ne dit-on pas dans certaines contrées : « El M’ra hachak» ? Comme si le fait d’aborder l’élément féminin mène à la honte voire à la répugnance.

    Femmes…fraises fraîches…Terreau machiste, et vocabulaire stigmatisant la femme, dans un spectre politique envahi par de dégradantes allégories.

    « El Hassnaouates » de notre parti , a terminé le macho chef de parti. Connotations qui puent le rabaissement . Et où l’allusion à la femme, quelles que soit les circonstances, n’est jamais innocente.

    « El M’ra » dit l’algérien de sa seconde moitié comme pour nommer une ombre voire une apparition.

    La femme…dans l’imaginaire collectif des algériens était déjà un fantôme. Elle devient matière évanescente, hypothétique et faire-valoir dès que l’on se permet le luxe de l’estampiller femme politique. « Femmes je vous aime », dit le chanteur. « Femmes , je vous hais » semblent dire les algériens à celles, qui sont leurs sœurs , leurs femmes , leurs mères.

    La femme algérienne , partie privative du « mec redjla » n’a pas fini d’apprécier le rétrécissement de sa surface vitale.

    La Nation, 06 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, femme, machisme, macho, FGB, campagne électorale, élections législatives,

  • Leila Slimani : « D’une manière ou d’une autre, les femmes sont toujours colonisées ».

    Séville, 7 mai (EFE) – « Quoi qu’il en soit, au bout du compte, d’une manière ou d’une autre, les femmes sont toujours colonisées ». La phrase est de l’écrivaine franco-marocaine Leila Slimani, qui fait un parallèle avec l’intrigue du « Pays des autres », le roman dans lequel elle prend sa grand-mère sur le papier pour raconter comment elle s’est adaptée au Maroc de 1944 pour s’en sortir, récemment mariée à un militaire rencontré deux mois plus tôt.

    À Séville, où elle a présenté le livre à la Fundación Tres Culturas, l’ancien pavillon marocain de l’Expo’92, Mme Slimani a expliqué pourquoi elle a voulu raconter l’histoire de Mathilde, la jeune Alsacienne qui tombe amoureuse d’Amín Belhach, et comment elle a elle-même cherché à s’émanciper alors que le Maroc luttait pour la fin du colonialisme.

    Et elle le fait grâce à l’énorme capacité descriptive de l’écrivain, qui est capable de faire découvrir au lecteur la chaleur du désert ou la sensualité de la protagoniste, ce qui répond à son besoin « de faire sentir au lecteur la force du vent, la sensualité des personnages, de voyager dans le temps et de raconter la vie des personnages non pas d’un point de vue distant ».

    Pour elle, en outre, ce roman a l’importance d’être une trilogie qu’elle va dédier à sa grand-mère, à sa mère et à elle-même, et qui a commencé par la vie « d’une femme impressionnante, grande, blonde, aux yeux verts, avec une énorme personnalité, qui est morte il y a cinq ans et qui était imposante, avec une grande culture, qui parlait parfaitement l’arabe, le berbère, l’allemand et l’espagnol, et qui ne s’est jamais laissée fléchir ».

    Cependant, dans ses recherches sur sa grand-mère, elle a découvert « qu’elle avait beaucoup souffert, qu’à 20 ans elle s’était installée dans un pays comme le Maroc qu’elle connaissait à peine depuis deux mois, une folie », et qu’elle avait dû lutter contre sa propre colonisation qui, en tant que femme, ne lui permettait pas d’aller de l’avant avec ses propres désirs.

    À cette époque, la protagoniste n’était pas seulement une étrangère, mais « ce qui la rend encore plus étrangère, c’est qu’elle est une femme. Si elle était un homme, ce serait différent, mais elle était plus une étrangère en tant que femme qu’en tant que Française, et elle était colonisée par un homme, qui lui disait comment s’habiller, lui donnait des ordres, donc je voulais faire un parallèle entre le mouvement de libération au Maroc et le mouvement des femmes ».

    « À cette époque, les hommes demandaient la liberté, mais ils ne la donnaient pas à leur femme, à leur sœur ou à leur mère », explique-t-elle, et elle regrette que les sentiments que l’on peut entrevoir dans les pages du livre « soient les mêmes que ceux qui traversent le lecteur s’il lit le livre en Russie, en Chine ou aux États-Unis ».

    « Aujourd’hui, on ne connaît pas les traces de nos ancêtres, on vit dans des villes qui ont beaucoup d’histoire, et on la connaît mais on ne connaît pas nos grands-parents », regrette Slimani, qui lie la vie de sa grand-mère au fait qu’elle voulait depuis longtemps traiter de la colonisation, car sa vie « en vient en partie, et ça me met en colère en France quand on me dit qu’il ne faut pas parler de cette période, car on peut en parler sans problème, sans créer de polémique ou de haine ».

    Le gagnant du  » Goncourt  » en 2016 avec  » Sweet Song  » s’arrête à ce point pour analyser la haine politique qui sous-tend certains messages, et parle même de la montée de Vox en Espagne, mais rappelle que ce n’est ni de maintenant  » ni un mouvement espagnol, mais global, parce qu’il y a le Brésil de Bolsonaro, l’Amérique de Trump, qui existe toujours, et même en France Marine Le Pen se sent maintenant renforcée « .

    Fermín Cabanillas

    El Diario.es, 07 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, femme, égalité de genre, exploitation, Leïla Slimani,

  • «Mon corps m’appartient», un rapport de l’ONU bienvenu pour le féminisme en Afrique

    Le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) a publié, mercredi 14 avril, son rapport annuel sous l’intitulé « Mon corps m’appartient : revendiquer le droit à l’autonomie et à l’autodétermination ». Un rapport sur lequel plusieurs ONG et des activistes comptent s’appuyer dans leur lutte pour le droit des femmes dans le monde, en particulier sur le continent africain.

    Une iconographie moderne et parlante, un titre « osé », venant d’un organisme onusien… Pas de doute, le Fonds des Nations Unies pour la Population veut toucher le plus de monde en publiant son rapport 2021 : « Mon corps m’appartient : revendiquer le droit à l’autonomie et à l’autodétermination ».

    C’est un positionnement autant qu’une évolution sur la question de la part de l’ONU, qui révèle via un communiqué : « C’est la première fois qu’un rapport des Nations Unies est consacré à l’autonomie corporelle, c’est-à-dire au pouvoir et à la liberté des femmes de faire des choix concernant leur corps, sans avoir à craindre des violences et sans que des tiers décident à leur place ».

    « Mali, Sénégal et Niger, de  »mauvais élèves » »

    Ce rapport de 164 pages, basé sur une enquête réalisée dans 57 pays en développement, dont 35 pays africains, révèle entre autres que « seuls 55% des femmes sont pleinement en mesure de faire des choix en matière de santé et de contraception, et d’accepter ou de refuser d’avoir un rapport sexuel. » Il pointe du doigt également qu’au-delà des préjudices qu’il fait subir aux femmes et aux filles concernées, « le manque d’autonomie corporelle peut faire baisser la productivité économique, mettre à mal la mobilisation des compétences et engendrer des coûts supplémentaires pour les systèmes judiciaires et de santé ».

    Car la question féministe n’est pas celle qui occupe le plus l’agenda de beaucoup d’États dans le monde en particulier en Afrique. Dans l’Ouest de ce continent, par exemple, beaucoup de pays sont en retard sur cette question. Le constat est implacable: il y a trois pays de cette zone, le Mali, le Sénégal et le Niger, aux trois dernières places du classement quand on cumule les trois indicateurs d’une partie de l’étude : la capacité de décision en matière de santé, de contraception, et de relations sexuelles.

    « Une question de volonté des décideurs »

    L’activiste béninoise Irmine Fleury Ayihounton, membre du Réseau des Jeunes Féministes d’Afrique de l’Ouest, n’est pas surprise par ce classement. « L’Afrique de l’Ouest est la région du monde qui connaît le plus grand taux de mortalité dues aux avortements non sécurisés. Pourtant, tous ces pays participent aux grandes réunions, aux instances de décisions et sont engagés normalement dans la promotion de l’égalité. »

    Et même si les pays ouest-africains sont étiquetés « en voie de développement », dans le rapport, il est démontré que « l’existence de lois et de réglementations propices à la santé sexuelle et reproductive ne dépend pas du niveau de revenu d’un pays ». Intégrer la question de l’autonomie et de l’autodétermination des femmes est lié à « une volonté politique, aux priorités d’un gouvernement, estime Irmine Fleury Ayihounton. Si le gouvernement a pour priorité d’améliorer les conditions de vie des femmes, et il trouvera les moyens. Dans les pays d’Afrique de l’Ouest, il y a une question de volonté des décideurs. »

    Une certitude, du côté de l’ONU, la problèmatique est mieux prise en compte. Lucie Daniel, experte plaidoyer et membre de l’ONG Equipop (Equilibres & Populations) confirme ainsi le tournant pris par l’instance onusienne sur la façon dont elle appréhende ces questions de la liberté des femmes avec leur corps. « Pendant longtemps, les questions liées à la santé sexuelle et reproductive ont été appréhendées surtout à travers la problématique de la santé maternelle avec une visée un peu démographique dans les années 90. Avec l’idée aussi qu’il fallait agir sur les taux de fécondité et les dynamiques démographiques, analyse l’experte. Avec ce rapport, on entérine le fait qu’on est passé sur une approche beaucoup plus basée sur les droits. La liberté à disposer de son corps est un droit notamment pour les femmes et les adolescentes ».

    L’obstacle ‘’Hshouma’’ au Maroc

    En Afrique du Nord, au Maroc plus précisément, Zainab Fasaki, Bdéiste et activiste féministe ne nie pas les progrès de la part du royaume chérifien même si le chemin est encore long. « J’ai travaillé sur un projet qui concernait l’immigration de femmes africaines victimes de mutilations génitales et qui étaient reçues au Maroc. Quand, je vois le gouvernement de mon pays accueillir, aider ces femmes-là et montrer son opposition à ces crimes-là, c’est un énorme espoir envoyé aux femmes marocaines ».

    Pour autant, l’autonomie et de l’autodétermination des femmes à disposer de leur corps ne sont encore acquises au Maroc, tellement les obstacles sont légion. « On n’a toujours pas le droit à l’IVG (interruption volontaire de grossesse), il y a des lois qui pénalisent la sexualité hors mariage, ou les orientations sexuelles. Et au-delà de l’aspect juridique, la culture du ‘’Hshouma’’ (honte en dialecte marocain) ne contribue pas à la libération de la femme, explique l’artiste. Déjà, la femme est ‘’Hshouma’’ au Maroc, de par son corps, sa sexualité, etc. A cela s’ajoute également le poids de la religion qui joue un rôle dans le contrôle des femmes ».

    (Re)voir : Zainab Fasiki, la dessinatrice des tabous

    Zainab Fasaki, qui se réclame issue de la troisième vague de féministes radicales, garde tout de même espoir que le rapport qui émane de l’ONU soit un accélérateur ou un « moyen de pression » pour faire changer les choses dans son pays.

    Pour l’activiste marocaine et pour les associations féministes ce rapport est donc en quelque sorte le bienvenu. « Ce rapport du FNUAP est une traduction un peu plus institutionnelle, normative de combats féministes qui sont menés depuis toujours par les associations, reconnait Lucie Daniel. Nous avons l’espoir que cela va pousser les États à aller de plus en plus vers des approches féministes. »

    TV5 Monde, 17 avr 2021

    Etiquettes : Afrique, femme, Maroc, Zainab Fasaki, autonomie, féminisme,

  • Algérie : Des rôles de premier plan. Tebboune évoque le combat de l’Algérienne

    Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a salué, hier « les rôles de premier plan » et « les missions cruciales » assumés par la femme à travers l’histoire de l’Algérie, et la détermination qui l’anime face aux défis de l’heure. « Cette journée qui symbolise les valeurs de liberté, d’égalité et de dignité humaine, nous offre une excellente opportunité pour souligner encore une fois à quel point nous sommes fiers des filles de l’Algérie », a déclaré le Président de la République dans un message lu en son nom par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, lors d’une cérémonie organisée en l’honneur de la femme algérienne au siège du ministère des Affaires étrangères, à l’occasion de la Journée internationale de la femme. Le Président Tebboune a exprimé, dans le même sens, sa considération « méritée » à la femme algérienne saluant « les rôles de premier plan et les missions cruciales qu’elle a n’a eu de cesse d’assumer à travers l’histoire de notre pays.

    Une histoire jalonnée de modèles et d’exemples que la Mémoire nationale retiendra avec égard et respect à l’actif de la femme algérienne, qui s’inspire encore de ce legs radieux et honorable pour relever, avec bravoure, les défis de l’heure ». Rappelant que la célébration de la Journée internationale de la femme intervenait, cette année, dans une « conjoncture particulière », le président de la République a relevé que « la crise sanitaire difficile qu’a traversée notre pays a mis en évidence l’enracinement de la solidarité et de l’entraide chez le peuple algérien altier ainsi que la cohésion au sein de la société ce qui nous a permis, Dieu soit loué, de réaliser des avancées notables dans la bataille contre l’épidémie et de remporter des victoires successives grâce à des efforts conjugués et continus, dont la dernière a été le lancement, dès janvier 2021, de la campagne de vaccination anti Covid-19 », a-t-il ajouté.

    « Nous nous attelons toujours à prendre les mesures à même d’atténuer l’impact de la pandémie, avec le concours de tout un chacun, notamment la société civile dont la femme est l’un des leviers clés à tous les niveaux de l’action associative et dans tous les domaines de la prise en charge des nouvelles générations », a affirmé le président Tebboune. Cette étape décisive, a-t-il poursuivi « exige de jeter les fondements d’une nouvelle ère affranchie de la corruption, sous toutes ses formes, et d’amorcer une véritable dynamique pour rattraper le temps perdu et parachever ce que nous avons initié depuis que le peuple nous a honoré de sa confiance et nous a investi de la responsabilité de concrétiser ses aspirations, découlant du Hirak authentique et béni ».Et d’ajouter, à ce propos, « nous sommes décidés à poursuivre, avec l’aide de Dieu, la concrétisation des engagements que nous avons pris ».

    Mettant en avant le rôle de la femme algérienne, « présente au cœur de cette démarche nationale et qui le sera davantage à la faveur de ce qui lui a garanti la Constitution, notamment en matière d’autonomisation politique et de participation à la relance économique », le Chef de l’Etat a cité également « la consécration du principe d’équité en matière d’accès aux postes de responsabilité et la protection contre toute forme de violence en vertu d’un dispositif juridique en adéquation avec nos constantes nationales et conformément à nos engagements internationaux ». « Ma conviction est profonde en la forte volonté nationale des filles de notre pays à adhérer à l’édification institutionnelle, dans toutes ses dimensions, essentiellement en ce qui concerne l’intégration de la femme dans la vie économique à travers l’encouragement de l’initiation de projets producteurs de richesse et de l’esprit d’entrepreneuriat chez la femme innovatrice », a soutenu le Président de la République, citant la femme rurale et la femme au foyer.

    Rappelant le programme national intersectoriel qui sera concrétisé au profit de la femme des zones reculées et défavorisées, le Président de la République a mis l’accent sur l’impératif d’assurer à ce programme « un accompagnement constant et une évaluation régulière dans le cadre d’une approche complémentaire aux efforts consentis pour la prise en charge des zones d’ombre dans les quatre coins du pays » . »Je suis résolument déterminé à ce que cette orientation soit dans les priorités des pouvoirs publics afin de réparer les injustices et enrayer les images de misère, qui ne sont pas dignes du rang et de l’image de l’Algérie et des sacrifices de ses vaillants Chouhada et des patriotes fidèles à leur serment », a affirmé le Chef de l’Etat.

    A cette occasion, le président Tebboune a appelé à « la synergie des efforts des filles et fils de l’Algérie au moment où ne sont plus dissimulées les velléités de semer la discorde et le chaos », se disant convaincu qu’ »elles sont inéluctablement vouées à l’échec face à la détermination du peuple à faire parvenir l’Algérie, à travers les institutions de l’Etat, au renforcement de la démocratie et de la transparence, à la garantie des libertés, à la moralisation de la vie publique et à la diffusion de la quiétude. En conclusion, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a exprimé aux femmes algériennes ses meilleurs vœux, leur réitérant à cette occasion « tout le soutien pour faire réussir les prochaines échéances décisives dans le cadre de l’édification de l’Algérie nouvelle ».

    L’Est Républicain, 9 mars 2021

    Tags : Algérie, femme,

  • Sahara Occidental : Une responsable sahraouie appelle les organisations féminines à travers le monde à protéger les sahraouies des exactions marocaines

    La membre du secrétariat national du Front Polisario et wali d’Aousserd, Meriem Salek Hamada, a appelé samedi les organisations féminines à travers le monde à intervenir pour protéger les femmes sahraouies des graves exactions perpétrées par les forces d’occupation marocaines, qualifiant les pratiques répressives du régime du Makhzen à l’encontre des civils sahraouis sans défense de « crime contre l’humanité ».

    Dans une déclaration à l’APS, à partir d’Aousserd dans les camps de réfugiés sahraouis, Mme Meriem Salek Hamada a appelé les organisations féminines à travers le monde, notamment celles de défense des droits de l’homme, à intervenir pour faire cesser les graves exactions dont sont victimes les femmes sahraouies dans les villes occupées du Sahara occidental.
    La responsable sahraouie a dénoncé les pratiques barbares auxquelles se livrent les forces d’occupation marocaines contre des militantes sahraouies des droits de l’homme, citant les exactions systématiques dont sont victimes la militante Sultana Khaya et sa famille. Les femmes sahraouies sont emprisonnées, battues, enlevées et violées, a-t-elle dit, dénonçant le mutisme international devant ces exactions.
    Elle a de nouveau appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à intervenir en urgence pour protéger les civils sahraouis de la folie du régime marocain qui a perdu la raison depuis la reprise de la lutte armée par le peuple sahraoui, le 13 novembre 2020. Depuis sa résidence surveillée dans la ville occupée de Boujdour, la militante sahraouie Sultana Khaya a été victime de plusieurs tentatives de liquidation physique, la dernière en date vendredi. Elle subit des « agressions successives » depuis que sa maison a été attaquée, le 13 février dernier, par jets de pierres, lui causant une blessure grave à l’œil droit et au visage ».
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Western Sahara, femme,