Étiquette : Ferhat Mehenni

  • Le plan B contre l’Iran, le Maroc et le Mak

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    Les Iraniens faisant preuve de peu d’empressement à revenir aux négociations de Vienne, destinées à redonner vie à l’accord de 2015 sur leur programme nucléaire, les Américains en sont venus à parler ouvertement d’un plan B. Ils en discutent en ce moment même avec leurs alliés dans la région, Israël tout le premier, tout en se gardant bien sûr d’en rien révéler. En fait, il n’est pas bien difficile de deviner en quoi ce plan consiste, sachant que pour obliger l’Iran à entrer dans leurs vues, ils exercent déjà sur lui, selon leurs propres termes, la plus forte pression économique jamais appliquée à un pays.

    Sans les sanctions déjà extrêmes qu’il lui impose depuis mai 2018, date de leur retrait unilatéral de l’accord de 2015, c’est à des mesures de ce genre qu’on aurait inévitablement pensé en entendant le chef de leur diplomatie, Antony Blinken, faire allusion pour la première fois à un plan B. Et cela, non pas comme d’un projet qui serait encore à l’étude, mais comme quelque chose de déjà élaboré, et même de prêt à l’emploi. Si rien n’est parvenu à amener l’Iran à composition, ni la diplomatie, ni les sanctions, ni la promesse de leur levée, c’est qu’il ne resterait plus qu’à recourir à la manière forte contre lui.

    Certes, on peut toujours se dire que ce n’est là qu’une autre forme de diplomatie, de la hard diplomacy pour ainsi dire, et que de là à l’emploi réel de la force, du chemin reste à parcourir. Tant que c’est le secrétaire d’Etat lui-même qui parle de plan B, non pas encore le chef du Pentagone, cela voudrait dire que le temps de la diplomatie n’est pas encore entièrement fini, sauf peut-être qu’il en reste relativement peu par rapport à celui déjà écoulé. Evidemment, si cela ne tenait qu’à Israël, ou qu’au Bahreïn, encore que ce soit plus vrai s’agissant du premier, cette dernière tranche de temps serait des plus courtes. Il ne serait plus question de plan B, ni de menaces, implicites ou explicites, mais carrément de mises en garde, en attendant de passer à l’ultimatum pur et simple.

    Autant dire donc que le plan B en question, ce n’est jamais que la destruction des installations nucléaires iraniennes, la mise en œuvre du plan israélien, connu de tous et depuis belle lurette, son champion l’ayant toujours prôné le plus franchement du monde, lui le détenteur de tout un arsenal d’armes nucléaires. Il n’en reste pas moins que c’est tout sauf innocent que les Américains évoquent un plan B.

    L’Algérie n’est pas un pays du Golfe, ni du Moyen-Orient, même si les Américains l’y assignent, mais il est par contre géographiquement proche du Maroc, qui lui a déjà rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran, sous le fallacieux prétexte qu’il apporte une aide militaire au front Polisario. Cette rupture des relations avec l’Iran est un pari sur l’avenir de la part du Maroc, pour qui la guerre contre l’Iran est une quasi-certitude. S’il doit nous provoquer ou nous attaquer un jour, ce ne sera que lorsque cette nouvelle guerre du Golfe, que son allié Israël n’arrête pas d’appeler de ses vœux, aura éclaté. C’est clairement dans cette perspective qu’il s’est placé en rompant avec l’Iran. C’est aussi dans cette projection qu’il s’est rapproché du Mak.

    Son intention est clairement d’en faire à terme le symétrique du Polisario, avec l’aide d’Israël et celle d’autres de ses meilleurs alliés. S’il doit nous attaquer un jour, ce ne sera pas sans avoir essayé préalablement de créer une organisation terroriste qui nous forcera à nous battre sur deux fronts, et même sur plusieurs. Voilà pourquoi le démantèlement du Mak est une urgence. Ce n’est pas un hasard si cette organisation d’essence terroriste n’a, comme par hasard, que deux amis, le Maroc et Israël. Peut-être plus tard un troisième : la France, qui depuis maintenant longtemps offre à son fondateur le gîte et le couvert. Et refuse aujourd’hui de le livrer.

    Mohamed Habili

    Le Jour d’Algérie, 18/10/2021

  • Soutien du Maroc au MAK: Les preuves du complot contre l’Algérie

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    En dénonçant, dimanche soir- lors de l’entrevue médiatique avec des représentants de deux médias nationaux- un complot marocain dirigé contre l’Algérie à travers l’organisation terroriste le MAK, le président Tebboune le dit- qui mieux que lui- en connaissance de cause. Autrement, on ne profère pas des accusations gratuites sans en avoir des preuves à l’appui d’autant que l’affaire relève de la sécurité nationale.
    En effet, dans ses propos, le chef de l’Etat a clairement pointé du doigt le soutien politique et logistique du Maroc apporté au MAK dans le but d’attenter à l’unité nationale du pays. « Il est prouvé par l’image et le son que le Maroc est partie prenante dans tout ce qu’a fait le MAK. Il le dit clairement (Ferhat Mehenni, chef du MAK, ndlr)», pèse ses mots le président Tebboune s’interrogeant sur les velléités du MAK, dont le chef est issu d’une région (Tizi Ouzou) qui a beaucoup donné à la Révolution de 54.
    En l’affirmant ainsi, le locataire d’El Mouradia renvoie de ses propos aux témoignages vidéo des suspects arrêtés dans le cadre des enquêtes sur les incendies de forêts en Kabylie suivis de l’assassinat ignoble du jeune Djamel Bensmail. Des témoignages qui ont accablé le MAK et son chef. Ceci d’un côté. De l’autre, il y a à rappeler le message de juin 2018 de ce même Ferhat Mehenni appelant à la création d’une milice armée pour « défendre la Kabylie ».
    Ultime provocation à l’égard de l’Algérie qui a pesé lourdement sur la décision de couper ses relations avec le Maroc, le soutien de l’ambassadeur Omar Hilale à l’ONU à l’invraisemblable projet « d’autodétermination du peuple kabyle » qui en dit long sur une organisation terroriste entre les mains du Makhzen. Comme pour renvoyer l’ascenseur à ses parrains marocains, le chef du MAK, a, dans une lettre adressée au roi marocain (voir notre édition du 27 juillet 2021), remercié Mohammed VI en personne, et auprès duquel il a souhaité être reçu, pour avoir soutenu son projet qui vise à diviser l’Algérie.
    S’adressant à « Sa Majesté », le MAK « salue la position de l’ambassadeur permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale qui avait plaidé pour l’indépendance de la Kabylie et défendu les positions du mouvement terroriste le MAK, lors du débat général de la réunion du Mouvement des Non-alignés (MNA) des 13 et 14 juillet derniers », pouvait-on y lire.
    Lorsqu’encore, Ferhat Mehenni exprime ses remerciements au roi du Maroc M6, auquel il transmet « sa profonde reconnaissance pour le geste qu’il a qualifié d’historique du Royaume du Maroc envers la Kabylie qui aspire à son indépendance ». La collusion est alors vite établie ! N’est-ce pas là une énième preuve à l’appui du soutien politique et logistique marocain au plan de déstabilisation du pays et de son unité nationale ?
    Pour le reste, à travers l’officialisation de ses relations avec l’entité sioniste, l’autre terre ennemie qui avait accueilli, en 2012, le chef du MAK, le Maroc donne la preuve par mille qu’il a rallié le cercle des conspirateurs contre l’Algérie.
    Farid Guellil
    La DGSN déjoue un projet terroriste makhzano-sioniste

    La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), dans un communiqué diffusé hier en fin d’après-midi sur sa page facebook, a révélé avoir réussi, la semaine courante, à démanteler un groupe criminel appartenant à l’organisation terroriste « MAK », activant dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Béjaïa et Bouira, avec l’arrestation de 17 suspects. Ces derniers, précise la DGSN, s’apprêtaient à exécuter des actions armées visant la sécurité et l’unité nationale du pays, avec la complicité de parties intérieures adeptes du séparatisme. Selon la même source, les preuves numériques et les aveux obtenus auprès des suspects au cours de l’enquête préliminaire ont révélé que les membres de ce groupe terroriste étaient en contact permanent avec des parties étrangères par le biais de l’Internet, opérant sous le couvert d’associations et d’organisations de la société civile présentes en Israël et dans un pays nord-africain, notamment le Maroc. Les perquisitions au domicile des suspects, effectuées sous le contrôle des autorités judiciaires compétentes, poursuit la même source, ont permis de saisir des documents révélant des contacts soutenus avec des institutions sionistes, des armes et du matériel militaire, des banderoles et des tracts appartenant au MAK.
    R. N.
    Le Courrier d’Algérie, 15/10/2021
  • Maroc-Hebdo déversoir de la haine de Ferhat M’henni

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    Depuis 2015, et pour la troisième fois, le Maroc apporte son soutien diplomatique clair au projet séparatiste du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, le MAK classé en 2021 organisation terroriste en Algérie.

    Et au moment même où le fantassin de la diplomatie marocaine aux Nations unies, Omar Hilale, réitérait au sein d’une instance onusienne l’appui du Maroc à une scission de la Kabylie, Maroc Hebdo, vecteur médiatique belliqueux de la propagande du Makhzen, déroule le tapis rouge pour Ferhat Mhenni (numéro 1405 du 03 au 09/O9/21).

    Pour le laisser parler comme un arracheur de dents, et pour mieux mettre en couverture du magazine sa psychose paranoïaque et son délire schizophrénique !

    Le Tartarin de Tarascon du séparatisme kabyle déroule alors son discours indépendantiste habituel, osant notamment assimiler son projet sécessionniste à la question kurde. Il affirme, entre autres élucubrations, divagations, mensonges complets, demi-vérités, vraies fausses vérités et délirium tremens, que la Kabylie « est occupée militairement », « est colonisée » et que l’Algérie indépendante « est une création française ex-nihilo ».

    Et, sans crainte aucune du ridicule assassin, il prétend que la Kabylie a toujours été autonome depuis la nuit des temps. Et que constituée en royaume, elle aurait même signé des traités internationaux avec le Vatican, l’Espagne et bien évidemment le Maroc avec lequel Ferhat Mhenni espère bientôt établir des relations « diplomatiques » !
    Derrière le délire paranoïaque d’un chef de mouvement illuminé et messianique, qui se voit même comme le prophète Moïse « guidant son peuple (kabyle) vers sa liberté », c’est Maroc Hebdo qui manipule finalement Ferhat Mhenni pour marteler l’idée que la revendication indépendantiste du MAK relève d’un problème de « décolonisation ».

    Au même titre que l’Angola ou l’Apartheid sud-africain, comme le souligne, avec la djellaba en montgolfière et les babouches en turbopropulseurs, l’éditorialiste du magazine, sous le titre « la cause kabyle et nous » les Marocains. La manœuvre éditoriale est cousue de fils blancs, comme celles de la diplomatie royale : Le but étant de dire que si la question du Sahara occidental devait être considérée comme un problème de décolonisation, alors la « cause kabyle » devrait l’être aussi, et sur un même pied d’égalité (CQFD).

    Ferhat Mhenni se prend pour Moïse !

    En fin de compte, le magazine propagandiste du Makhzen sert de déversoir au délirium tremens du chef du Mak, et se sert de lui pour mieux servir les intérêts diplomatiques du Maroc contre l’Algérie. Il n’est donc en rien étonnant de voir un media militant makhzenien utiliser un renégat et un félon algérien profondément attaché à trois pays ayant eu ou possédant actuellement un statut de colonisateur.

    La France, ex-puissance coloniale qui lui a accordé l’asile politique et le Maroc et Israël qui le soutiennent à bien des égards. De la part de Maroc-Hebdo, la démarche est normale, en rien surprenante, le journal ne faisant que défendre, pas toujours subtilement, il est vrai, les intérêts de son pays. Le sujet est par conséquent Ferhat Mhenni et son mouvement de sédition dont il faut déconstruire le discours.

    Il y a une dizaine d’années, et dans les colonnes d’un quotidien algérien disparu depuis, l’auteur de ces lignes se demandait déjà s’il fallait, pour la énième fois, rappeler que l’idéologie du MAK et le discours de son chef de file sont dangereux pour l’unité nationale ? Dire encore qu’ils relèvent du délirium tremens mais qu’ils constituent tout de même un poison réel. Il s’agissait à l’époque de prendre au sérieux le fait que Ferhat Mhenni voyait les Kabyles « à l’image des Kurdes de Turquie » que l’Algérie « traite en ennemis dont il faut éteindre l’identité et la langue y compris par l’extermination s’il le faut ».

    Pis qu’un Cassandre, il exhortait à cette date ses militants à se « préparer à parer à toute éventualité, y compris dans la perspective de l’effondrement du pouvoir algérien ». Et ce corbeau de mauvais augures de prédire la guerre civile comme issue inéluctable : « Il est vital que la Kabylie (…) ne soit pas aspirée dans la spirale de la guerre civile », estimait-il.

    Il n’y avait pas longtemps de cela, le Nostradamus indépendantiste avait encouragé ses troupes à « constituer des services d’ordre et de vigilance ». En fait, des milices ou une police parallèle à celle de la République. Forces susceptibles de s’opposer à la police et à la Gendarmerie nationales en Kabylie. Ce discours sécessionniste et belliciste était certes absurde, mais il était surtout et certainement de plus en plus dangereux. Cette façon de voir les choses est certes kafkaïenne, mais elle fait partie d’un discours toxique et contagieux, forcément destructeur car porteur d’une menace séparatiste réelle.

    En dépit de cela, les autorités nationales de l’époque avaient mis du temps pour en prendre un peu la mesure. Et qualifier enfin, de manière minimale, le MAK de « mouvement fractionnaire ». Une attitude tardive de relative fermeté, mais qui incitait à se questionner sur la réalité de cette « menace fractionnaire ». Le Mak était alors passé de l’idée de l’autonomie à celle de l’indépendance. Ce qui devenait plus problématique. Et ça devient plus problématique quand l’idée d’un schisme kabyle fait son chemin même lentement. Il est vrai que nos chers compatriotes kabyles ne sont pas, dans leur grande majorité, acquis à ses thèses séparatistes. C’est du moins ce que l’on constate empiriquement en l’absence de sondages qualificatifs fiables.

    Alors, tout en veillant rigoureusement à la préservation de l’unité nationale, il faudrait donc décortiquer en permanence le discours idéologique du MAK, et faire tout le temps la lumière sur ses soutiens, étrangers en particulier. On sait que Ferhat Mhenni bénéficie de l’appui financier et diplomatique affiché du Maroc, du soutien discret d’Israël qu’il a visité, et dont il appuie la politique d’occupation et d’expansion coloniales. Et qu’il dispose de l’asile politique en France, en qualité de réfugié politique, et probablement de citoyen français après son abandon de la nationalité algérienne.

    Grenouilleur international

    Dans l’Hexagone, il a notamment bénéficié de l’intrusion du méphistophélique Bernard-Henri Levy, dans le dossier du séparatisme en Kabylie. Un BHL qui confond lui aussi, délibérément, Kabyles et Kurdes : Les Kabyles, « ce peuple sans Etat comme le sont les Kurdes ».

    Le grenouilleur international français, qui aime tant être l’étincelle du feu de déstabilisation des pays qui refusent de pactiser avec Israël, reprenait à son compte cette antienne du MAK. Pour Ferhat Mhenni, une Kabylie indépendante, c’est un nouveau Kurdistan qui serait le meilleur allié des USA et de l’OTAN contre Daech.

    Séparatiste ami d’Israël, obligé du Makhzen et glorificateur de la colonisation de l’Algérie
    On sait que le Ferhat M’henni d’aujourd’hui et des dernières années n’a plus rien à voir avec le fils de chahid, patriote unioniste et démocrate de naguère. Place donc au séparatiste devenu ami d’Israël, l’obligé du Makhzen et le nostalgique assumé de la colonisation française de son ancien pays. Il n’y a pas si longtemps que ça, il y a juste une décennie, et devant des députés de droite français glorificateurs de la colonisation, il avait estimé alors qu’elle était un « regrettable accident » historique.

    Dans son esprit, c’est un « malentendu » ayant pour point de départ la bataille d’Icherridène en Kabylie (24 juin 1857), et pour point final l’indépendance de toute l’Algérie. Même la Libération est un « malentendu », vu qu’en 1962, « la Kabylie n’a jamais récupéré sa souveraineté transférée » par la France coloniale au pouvoir central de l’Algérie libérée. Il avait trouvé aussi que la France coloniale fut plus clémente à l’égard de la Kabylie que ne l’aurait été le régime algérien depuis 1962 : « Ce qui oppose le pouvoir à la Kabylie est bien plus lourd que ce qui a opposé la France à la Kabylie depuis 1857 jusqu’à 1962 ».

    La colonisation est ainsi absoute de tous ses crimes. Du coup, ses compatriotes au pouvoir depuis 1962, décideurs Kabyles inclus, fort nombreux au demeurant, auraient commis des « crimes bien plus graves que ceux de la colonisation ». Dans cette logique, la geste patriotique héroïque de Fathma N’Soumer et des Cheikhs El Mokrani et El Haddad relèvent d’un « malentendu » à « dissiper ». Les crimes à grande échelle du maréchal Randon et des généraux Mac Mahon, Renault et Maissiat en Kabylie procèdent également d’un « malentendu ».

    Dans la sémantique séparatiste du MAK, il est question également d’« ethnocide » et de « génocide » de Kabyles devenus par ailleurs, dans son cerveau enfiévré, les « nouveaux Juifs », les victimes supposées d’un Exodus à l’algérienne. Délirium tremens mais poison réel, à ne plus jamais négliger, écrivait en 2011 le signataire du présent article.

    Par Nadji Azzouz

    Le Jeune Indépendant, 07/09/2021

  • Algérie: Le Maroc poursuit sa politique de tension

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    Le représentant permanent du Makhzen aux Nations Unies ne semble pas être prêt à mettre un terme à ses provocations. Après avoir remis, le 14 juillet dernier, aux Etats membres du mouvement des non-alignés une note dans laquelle il affirmait le soutien de son pays à une prétendue autodétermination de la Kabylie, il vient de récidiver, en commettant un autre dérapage, de nature à faire monter la tension entre les deux pays. 

    Omar Hilale, dont la déclaration est en grande partie à l’origine de la rupture des relations diplomatiques, décision prise par l’Algérie, après avoir attendu vainement des explications de Rabat, est de nouveau revenu à la charge, pour annoncer lors du séminaire du Comité spécial de la décolonisation des caraïbes en Dominique, que le Maroc soutient le MAK de Ferhat Mehenni, mouvement séparatiste très minoritaires en Kabylie, dont les principaux animateurs vivent en France. 
    Reprochant à l’Algérie ses positions de principe en faveur du libre choix du peuple sahraoui en lutte pour son autodétermination, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU n’a pas hésité à faire le parallèle entre le Sahara occidental et la Kabylie ! 
    Aveuglé par une haine sans limite, il est allé jusqu’à contredire le chef du gouvernement marocain, qui a déclaré le 26 août que la note verbale présentée par Omar Hilale « n’était pas une position politique, mais une réaction dialectique ». Mais, coup de théâtre, moins d’une semaine plus tard, le même Omar Hilale récidive, et réclame la présence du MAK aux réunions du Comité spécial de la décolonisation. 
    Considérant que l’autodétermination est un droit onusien, il n’a pas hésité à excepter de ce droit le peuple sahraoui, en soutenant contre toute logique que le Sahara occidental fait partie intégrante du territoire marocain. 
    Chargés de ramener les feux de l’actualité sur eux, pour empêcher que le roi Mohamed VI ne soit exposé aux critiques, du moins aux questionnements, le chef du gouvernement et le représentant du Palais royal à l’ONU se sont attelés à leur mission avec beaucoup de zèle, quitte à se donner en spectacle aux médias à travers leurs déclarations contradictoires. 
    En réalité, les deux serviteurs du Makhzen sont de simples exécutants d’une politique de tension, dont le but principal est de détourner l’attention de l’opinion publique marocaine de ses problèmes majeurs, ainsi que de la réalité qui prévaut au Sahara occidental. 
    Mohamed VI, qui a officialisé le statut du Maroc en tant que pays vassal à la solde d’Israël, a besoin de points de fixation pour faire diversion. En un mot, il a vendu tout ce qui lui restait de souveraineté au Mossad, en attendant qu’en contrepartie, il recevrait tout le soutien nécessaire pour se maintenir et maintenir sa politique expansionniste, qui lui permettrait d’éloigner son armée de la politique, comme cela lui fut inculqué par son père, le roi Hassan II. 
    Le syndrome du général Oufkir est toujours présent dans l’entourage du monarque. Celui-ci est devenu avec le temps l’otage de ses conseillers, dont certains sont arrivés à le manipuler, sans qu’il ne se rende compte. 
    A l’inverse de son père, il n’est pas arrivé à s’imposer totalement après 22 ans au trône. C’est donc en toute logique que Tel Aviv en a fait un pion pour s’introduire dans l’espace Maghreb.

    Mohamed M.

  • Algérie : Ferhat Mehenni sera-t-il lâché ?

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    Un mandat d’arrêt international a été lancé à son encontre : Ferhat Mehenni sera-t-il lâché ?
    Le procureur de la République près la cour d’Alger, Sid Ahmed Merad a annoncé, jeudi, l’émission de mandats d’arrêt internationaux contre les commanditaires du meurtre de Djamel Bensmaïl à Larbaâ n’Ath Irathen, et à leur tête Ferhat Mehenni. 
    S’exprimant lors d’une conférence de presse animée au siège de la cour d’Alger consacrée à la présentation de détails sur ce crime, il a indiqué que 29 individus étaient actuellement en état de fuite avec l’émission de mandats d’arrêt internationaux contre certains d’entre-deux, souhaitant que les pays où se trouvent ces individus coopèrent pour les extrader dans les plus brefs délais. 
    La décision était attendue depuis que l’Etat a classé le MAK comme une organisation terroriste. Ferhat Mehenni sera-t-il donc extradé par la France où il bénéficie du statut de réfugié politique ? 
    Selon un article de Jeune Afrique, publié en mai 2012, le fondateur du mouvement séparatiste faisait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt. Vrai ou faux ? 
    Durant cette année, il s’était rendu en Israël où il a été pris en charge par le Mossad. Les services de renseignements israéliens l’ont par la suite intégré dans leurs plans, en lui traçant une feuille de route à laquelle il s’est conformé avec beaucoup de zèle. 
    Un rôle qu’il a assumé et assume toujours à partir de Paris et de Rabat où il entretient des rapports plus que poussés avec les conseillers du monarque marocain. 
    En plus de Ferhat Mehenni, les Israéliens avaient réussi à « accrocher » un autre algérien, l’écrivain Boualem Sansal, dont certaines œuvres ont été traduites à l’hébreu. 
    Tel Aviv comptait énormément sur ces deux hommes pour noyauter l’élite francophone et les militants ultras du particularisme identitaire et culturel. Mais à l’inverse de l’écrivain, qui, tout en assumant son voyage à Jérusalem, est resté dans son créneau, Ferhat Mehenni ne s’est nullement gêné, pour passer du statut d’un homme politique à celui d’élément subversif, qui n’hésitait pas à comploter contre un pays qu’il ne considère plus comme le sien. 
    Triste itinéraire d’un fils de chahid, qui a contribué à la création du RCD avant de prendre ses distances avec Saïd Sadi, et dont le processus de radicalisation demeure une énigme entière. 
    De nombreuses zones d’ombre l’entourent, et aucune source, bien informée soit-elle, ne saurait prédire si les autorités françaises iront jusqu’à répondre positivement aux sollicitations algériennes. 
    Ferhat Mehenni sera-t-il lâché par ses protecteurs ? Toutes les options sont sur la table.
    M. M.
  • Algérie-Maroc : L’exigence de justice

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    Par Larbi Chaabouni
    Le scénario du pire planifié par le Makhzen et exécuté par l’organisation terroriste dénommée le MAK a volé en éclats. Il s’est fracassé sur l’élan de solidarité remarquable de l’Algérie citoyenne attachée aux valeurs d’unité nationale et de fraternité, traduites par le sursaut patriotique du mouvement populaire du 22 février.
    De Miliana, terre de l’un des héros de la Bataille d’Alger, Ali la Pointe, à la Kabylie, terre d’Abane Ramdane et du colonel Amirouche, le socle unitaire a encore une fois prouvé sa profondeur. «Vous êtes chez vous, dans votre famille», a affirmé, en patriote avéré, le père du martyr Djamel Bensmaïl, à la délégation des élus, des représentants des autorités religieuses et des citoyens de Larbaâ Nath Irathen, venue présenter ses condoléances.
    «L’Algérie au-dessus de tous», proclamé par le père du défunt, est sortie plus forte de l’épreuve de la fitna provoquée par le MAK peu représentatif des valeurs de la région et totalement discrédité.
    Le piège de la félonie se referme sur cette organisation séparatiste, dont les membres ont reconnu leur responsabilité dans les incendies criminels et les atrocités commises sur le jeune Bensmaïl. L’étau se resserre.
    De façon prompte, la justice a réussi de démêler l’écheveau, en engageant des poursuites judiciaires contre 83 éléments sur les 88 arrêtés et à l’émission des mandats d’arrêt internationaux contre les 29 suspects en fuite à l’étranger, dont le président du MAK, Ferhat Mehenni.
    Il est attendu, au regard de la gravité du crime, une coopération étroite avec les pays signataires du traité d’extradition avec l’Algérie.
    La déroute est totale. Elle se confirme dans le reniement du chef de gouvernement marocain, Saâd-Eddine El Othmani, sacrifiant l’ambassadeur marocain à l’ONU, Omar El Hilali, coupable d’une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de l’Algérie incompatible avec la convention de délimitation des frontières, signée à Ifrane en 1969, et du traité de Rabat instituant, en 1972, le principe d’intangibilité des frontières héritées de l’indépendance.
    Au lendemain de la rupture des relations diplomatiques, l’aveu tardif du chef du gouvernement, couvert par le silence assourdissant de la monarchie, est un leurre qui voile une duplicité inscrite dans un long parcours chaotique, dont le refus des engagements internationaux dont le respect des accords de paix de septembre 1991, contractés avec le Front Polisario, est l’expression concrète.
    Malgré les tergiversations et les blocages, la nomination du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, en la personne d’Alexandre Ivanco de la Fédération de Russie, favorise le retour à la table des négociations entre les deux belligérants fortement exigé par la communauté internationale.
    Au cœur des travaux du comité de décolonisation, la question sahraouie reprend ses droits pour rendre justice à un peuple opprimé et victime d’une violation massive des droits de l’homme dans les territoires occupés.
    Horizons, 29/08/2021
  • Maroc : La collusion avec le MAK est établie!

    FERHAT MEHENNI SOUHAITE ÊTRE REÇU PAR M6 / Mak – Makhzen : la collusion est établie !

    Les masques sont tombés et aujourd’hui la collusion entre le MAK et le Makhzen est établie. Si le Maroc avait tenté, d’une manière gauche de justifier les déclarations de son représentant à l’ONU sur un prétendu droit de la Kabylie à l’autodétermination, la demande d’audience adressée par les responsables de cette organisation sécessionniste classée terroriste adressée à l’ambassadeur du Maroc en France ne laisse plus de place au doute.
    Le document, dont nous détenons une copie, est une véritable preuve de la sédition du MAK qui s’est allié aux ennemis de l’Algérie pour tenter de la déstabiliser. Le rôle du Makhzen et d’Israël devient évident et rien ne peut, aujourd’hui absoudre Ferhat Mehenni et ses compagnons de l’accusation de trahison à la patrie. Dans sa lettre, depuis la capitale française, datée du 22 juillet dernier, le prétendu porte-parole de la présidence du gouvernement kabyle Aksel Meziane, salue la position du de l’ambassadeur permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilal qui avait plaidé pour l’indépendance de la Kabylie et défendu les positions du mouvement terroriste le MAK, lors du débat général de la réunion du Mouvement des Non-alignés (MNA) des 13 et 14 juillet derniers.
    Ce dénommé Aksel Meziane a tenu à transmettre les remerciements de Ferhat Mehenni au roi du Maroc M6, « et à lui transmettre sa profonde reconnaissance pour le geste qu’il a qualifié d’historique du Royaume du Maroc envers la Kabylie qui aspire à son indépendance », souligne le document. Et la collusion entre le MAK et les ennemis de l’Algérie devient évidente quand le document révèle que Ferhat Mehenni souhaite être reçu par le roi du Maroc à une date laissée à sa convenance.
    Aujourd’hui c’est une nouvelle preuve du malsain auquel se livre le Maroc qui démontre ses intentions belliqueuses envers l’Algérie. L’affaire Pegasus et aujourd’hui la tutelle qu’il offre au MAK doivent nécessiter une réaction adaptée de l’Algérie car, le Makhzen semble vouloir mettre le feu aux poudres et embraser la région du Maghreb. En difficulté dans la gestion du dossier de son occupation des territoires de la RASD, et soumis à une pression internationale, Rabat, n’a pas trouvé mieux que de se verser dans une véritable machination contre la stabilité de l’Algérie. Depuis son annexion du Sahara occidental, le Maroc n’a jamais œuvré pour la paix dans la région et chaque jour qui passe, il apporte les preuves de son bellicisme et son rapprochement avec Israël montre à quel point il se glisse dans l’habit du véritable ennemi de l’Algérie. Quant au MAK, la décision de le considérer comme une organisation terroriste est largement justifiée.
    Slimane B.
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  • ALGÉRIE : LE MAK QUI MAQUE

    Qualifiée d’organisation terroriste, le mouvement séparatiste du MAK du maître-chanteur Ferhat M’henni, ne lésine nullement sur les moyens pour isoler la Kabylie, chère à l’Algérie, et mettre sa population en otage.

    Le MAK qui vient de tisser une alliance incestueuse avec l’autre mouvement terroriste Rachad, composé des résidus du FIS dissous, compte publiquement sur les soutiens des régimes de l’entité sioniste et du Makhzen, qui vient de brandir la carte de la dislocation de l’Algérie, comme surenchère politicienne de bas étage.
    Si la condamnation des déclarations du représentant de sa Majesté à l’ONU, Omar Hilale, est indispensable, elle demeure insuffisante s’il n’y a pas mobilisation citoyenne et populaire pour chasser le MAK, et sa vision incendiaire de ses activistes de la région de la Kabylie.
    Si la responsabilité de l’Etat est avérée pour aider les citoyens à se débarrasser du diktat imposé par le MAK, en Kabylie, il en demeure que les partis politiques et les associations de la société civile ont un rôle important à jouer pour défendre l’unité de l’Algérie, et la Kabylie qui reste une partie intégrante de notre pays qui a payé chèrement son indépendance et la préservation de son intégrité territoriale. Aujourd’hui, il est important de s’interroger sur le silence de certaines formations politiques, bien ancrées en Kabylie, au sujet du MAK. *
    Si les positions du FFS et le PT, concernant la condamnation des déclarations du représentant du Maroc à l’ONU, sont à saluer, il en demeure que la condamnation des déclarations et agissements du MAK et son chef Ferhat M’henni, est plus importante que celle d’Omar Hilale. Le Maroc s’est bien saisi de l’opportunité des revendications séparatistes du MAK, pour s’attaquer à l’intégrité territoriale de l’Algérie. Pour cela les partis politiques comme le FFS, le RCD, le PT, et le MDS, sont tenus de clarifier et d’expliquer à l’opinion publique nationale leurs positions vis-à-vis du MAK, et ne plus entretenir le flou sur cette question.
    Ferhat M’henni, maître-chanteur et larbin du Mossad et du Makhzen, vient de récidiver, à partir de son exil doré à Paris, en appelant à la désobéissance, en vue d’assoir le chaos, dans cette région, bénéficiant d’un silence » complice » de certains acteurs politiques et publics, comme c’est le cas pour l’ancien cadre du FFS et député,Ahmed Betatache qui considèrera le pouvoir plus dangereux sur l’unité nationale que le comportement belliciste du Maroc( voir la vidéo du youtubeur algérien Rafaa ). Rafaa axera son argument sur les posts d’Ahmed Betatache, publiés sur son compte Facebook, et son intervention au niveau de la chaîne subversive de l’organisation terroriste de Rachad, à savoir El Magharibia.
    Ferhat M’henni, mis à nu
    Le youtubeur algérien Rafaa qui interpellera en cette occasion les partis politiques, comme le FFS à clarifier leurs positions vis-à-vis du MAK, avait diffusé quelques extraits d’intervention sur les chaînes françaises et sionistes de Ferhat M’henni, et son projet de déstabiliser l’Algérie, en s’impliquant à bras le corps dans la répartition de l’Algérie, conformément à l’agenda sioniste inscrit dans ce qui est appelé » une stratégie persévérante de dislocation du monde arabe (lire : file:///C:/Users/hp/AppData/Local/Temp/COME_061_0149.pdf)
    Algérie54, 21/07/2021
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  • Après une courte garde à vue: Ferhat Mehenni libéré

    par R. N.

    Le président du « Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie » (MAK) a été brièvement placé en garde à vue à Paris, mardi, dans une enquête pour blanchiment en bande organisée, selon l’AFP citant le parquet de Paris. Ferhat Mehenni, qui a été placé en garde à vue, mardi matin, après avoir été convoqué par la police, a été libéré dans la soirée sans poursuite à ce stade, selon le parquet.

    Toujours selon l’AFP citant une source proche du dossier, Mehenni «a été entendu par la Brigade de recherches et d’investigations financières (Brif) de la police judiciaire parisienne». «Ça n’a rien de politique», a précisé la même source. Sept autres personnes ont également été placées en garde à vue dans cette enquête et deux d’entre elles ont été relâchées mardi soir, selon le parquet. Par ailleurs, une « deuxième source proche du dossier», affirme que «ces gardes à vue s’inscrivent dans une procédure contre un trafic de revente de tickets gagnants de PMU».

    Cette affaire a coïncidé avec le communiqué du Haut-Conseil de sécurité, réuni mardi sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune. Le Haut-Conseil de sécurité « s’est penché sur les actes hostiles et subversifs commis par les mouvements dits (Rachad) et (MAK) pour déstabiliser le pays et attenter à sa sécurité, et décidé, dans ce cadre, de les classer sur la liste des organisations terroristes et de les traiter comme telles », selon le communiqué.

    Le Quotidien d’Oran, 20 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, France, Ferhat Mehenni, MAK, Rachad,

  • La détention de Ferhat Mehenni coïncide avec la signature de l’accord d’extradition entre la France et l’Algérie

    La nouvelle de la mise en garde-à-vue dans un commissariat parisien de Ferhat Mehenni, le dirigeant du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) coïncide avec deux événements d’une grande importance pour l’Algérie :

    -La signature de l’accord sur l’extradition entre Alger et Paris

    – La décision du gouvernement algérien d’inscrire le MAK et la mouvance Rachad dans la liste d’organisations terroristes

    Aucune information n’a été donnée au sujet de son arrestation à la Prefecture de Police du 17ème Arrondissement, mais il est for probable qu’elle soit liée aux deux événements précités.

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