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  • Le Maroc rouvre son espace aérien à partir du 7 février

    Le Maroc rouvre son espace aérien à partir du 7 février

    Le Maroc rouvre son espace aérien à partir du 7 février – coronavirus, covid 19, pandémie, fermeture des frontières,

    Le Maroc va rouvrir son espace aérien aux vols internationaux à partir du 7 février, a annoncé jeudi l’agence de presse nationale, MAP.

    Le Maroc a interdit tous les vols internationaux de passagers en novembre en raison des inquiétudes suscitées par la variante Omicron COVID-19.

    La décision fait suite à « l’évolution de la situation épidémiologique dans le royaume », indique le communiqué, ajoutant que les conditions d’entrée pour les visiteurs seraient annoncées à une date ultérieure.

    Rabat a imposé des restrictions qui devaient initialement s’appliquer de la fin novembre au 31 décembre, bien qu’un mécanisme ait été mis en place pour permettre aux citoyens marocains bloqués à l’étranger de rentrer chez eux.

    Mais en décembre, Rabat a mis fin à ce mécanisme, entraînant la fermeture de facto des frontières du pays.

    Les seuls mouvements de passagers autorisés dans le cadre des règles actuelles ont été des vols ponctuels de rapatriement de citoyens étrangers dans le royaume, autorisés au cas par cas par Rabat.

    Ces restrictions ont porté un coup dur au secteur vital du tourisme dans ce pays d’Afrique du Nord, déjà à genoux après deux saisons perdues à cause de la pandémie.

    #Maroc #Coronavirus #Omicron #covid19 #Pandémie #Fermeture_frontières

  • Maroc: 100 millions USD de pertes prévues sur une semaine

    Maroc: 100 millions USD de pertes prévues sur une semaine

    Maroc: 100 millions USD de pertes prévues sur une semaine – suspension de vols, fermeture des frontières, covid

    RABAT – La Confédération nationale du tourisme (CNT) au Maroc prévoit une perte de d’un milliard de dirhams (environ 100 millions de dollars) pour la seule dernière semaine de décembre, suite à la fermeture des frontières aériennes et maritimes du royaume devant la menace du variant Omicron du Covid-19.

    La CNT, citée samedi par le quotidien français Le Monde, prévoit « une perte de 1 milliard de dirhams pour la seule dernière semaine de décembre. Semaine durant laquelle 100.000 touristes étrangers étaient attendus ».

    De son coté, Zoubir Bouhoute, président du Conseil du tourisme provincial à Ouarzazate, dans le sud du pays, dresse un constat amer: « C’est fini. Il n’y aura pas de reprise à la fin de l’année et sans doute pas non plus dans les premiers mois de 2022 ».

    Les autorités marocaines ont décidé dimanche dernier de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines à compter de lundi, en raison de « la propagation rapide du nouveau variant Omicron du Covid-19 ». Le Makhzen avait également décidé, le même jour (dimanche 28 novembre) de suspendre les liaisons maritimes avec l’Europe « jusqu’à nouvel ordre ».

    Ces décisions ont poussé, d’ores et déjà, « un bon nombre d’établissements touristiques à fermer pour l’hiver » après une année de faillite avec un taux d’occupation pour les hôtels variant entre 15 et 30 % en novembre.

    Même situation de crise a été signalée dans le transport touristique: « Nos 1.670 entreprises, dont 95% sont des TPE-PME, sont à l’arrêt depuis le début de la crise sanitaire due au nouveaux coronavirus. Elles n’ont plus les moyens de payer leurs charges ni leurs crédits. La situation est catastrophique », s’est alarmé Mounir Chami, de la Fédération nationale du transport touristique, citée par le quotidien français.

    « Quelque 80% des agences de voyages sont déjà à l’arrêt », déplore Mohamed Semlali, président de la Fédération nationale des agences de voyage du Maroc (FNAVM), cité par l’agence AFP.

    L’impact social des décisions du Makhzen de fermer ses frontières aériennes et maritimes, est « dévastateur », selon Lahcen Zelmat, président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), précisant que « entre 20% et 30% des emplois du secteur du tourisme ont déjà été détruits ».

    Le secteur du tourisme représente 7% du PIB du Maroc et totalise plus de 500.000 poste d’emploi.

    En 2019 les recettes du secteur touristique avoisinaient 80 milliards de dirhams (8 milliards de dollars) pour 13 millions de touristes. Elles avaient chuté de 65% début 2021, à 28 milliards de dirhams (2,8 mds USD), selon les chiffres officiels.

    APS

    #Maroc #Covid #suspension_vols #Fermeture_frontières #Pandémie

  • L’Espagne interdit les vols en provenance d’Afrique

    L’Espagne interdit les vols en provenance d’Afrique – Covid 19, Omicron, fermeture des frontières, Maroc

    L’Espagne a annoncé une interdiction des vols en provenance des pays d’Afrique australe pour contenir l’arrivée de plus d’infections avec le nouveau mutant du virus Corona, « Omicron ».

    La porte-parole du gouvernement et ministre de la Politique régionale, Isabel Rodriguez, a déclaré lors d’une conférence de presse à l’issue du conseil des ministres, que le gouvernement s’était engagé à imposer cette « mesure de précaution » du 2 au 15 décembre du même mois.

    Elle a expliqué que cela n’affectera pas les vols qui ramènent des citoyens espagnols dans leur pays, notant dans ce contexte que cela ne s’appliquera pas également aux passagers qui traversent le territoire espagnol vers d’autres pays en dehors de l’espace « Schengen », tout en confirmant qu’ils ne pourront pas quitter l’aéroport.

    Cela intervient après que le gouvernement espagnol a imposé, samedi dernier, une quarantaine de 10 jours aux passagers en provenance du Botswana, d’Eswatini, du Lesotho, du Mozambique, de Namibie, d’Afrique du Sud et du Zimbabwe, avec la nécessité de soumettre un résultat négatif au test PCR, et avoir reçu deux doses du vaccin contre le coronavirus.

    #Espagne #Maroc #Afrique #Vols #Omicron #Pandémie #Covid19 #Coronavirus

  • Maroc: Coup dur pour le secteur touristique

    Maroc: Coup dur pour le secteur touristique

    Maroc: Coup dur pour le secteur touristique – fermeture des frontières, covid 19, pandémie

    L’état du secteur du tourisme au Maroc, sévèrement frappé par la crise de la Covid-19, risque de connaître une grave détérioration à la suite de la décision des autorités de fermer de nouveau les frontières aériennes et maritimes, pour des raisons sanitaires, ont déploré des professionnels. « Le tourisme national est aujourd’hui sous-perfusion et la dernière décision des autorités (fermeture frontières aériennes et maritimes) est venue lui porter un nouveau coup dur », a réagi la présidente du Conseil régional du tourisme (CRT) de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Rkia Alaoui. « La situation est encore plus sombre dans la région du Nord qui souffre déjà d’un handicap majeur, à savoir la saisonnalité.

    Avec ce contexte défavorable, la crise qui sévit et les décisions intempestives des autorités, les chances pour les opérateurs de se remettre à flot sont quasi inexistantes », s’est-elle insurgée. « On décrie plus souvent la fermeture de l’espace aérien, mais il ne faut pas oublier la suspension des liaisons maritimes qui pénalisent fortement le tourisme national, et encore plus dans notre région », a-t-elle relevé. Les autorités marocaines ont décidé dimanche de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines à compter de lundi, en raison de « la propagation rapide du nouveau variant Omicron du Covid-19 ».

    Le Makhzen avait auparavant décidé de suspendre les liaisons maritimes en Europe, à partir de dimanche soir et « jusqu’à nouvel ordre ». Abondant dans le même sens, un autre membre du CRT de Marrakech-Safi, cité par le même média, sous couvert de l’anonymat, a tranché que « ce secteur (du tourisme) n’est plus agonisant, mais il est tout simplement mort ».

    Faisant état que les mesures prises par les pouvoirs publics, notamment le versement d’une indemnité aux employés, sont « insuffisantes », le syndicaliste a insisté sur « des actions plus importantes pour aider les opérateurs qui ont tenu bon et sauvegarder les emplois, mais aussi les métiers connexes ». Même son de cloche du côté de Jalil Madih, président de l’agence de voyages Alizés Travel, également membre du Morocco Travel DMC et de la Fédération nationale du transport touristique, qui a qualifié la décision de « véritable drame », alors que le secteur du tourisme est « déjà dans une situation très difficile ».

    « Nous assistons impuissants à des drames familiaux, nos salariés n’arrivent plus à payer les écoles de leurs enfants et leurs logements, plusieurs opérateurs ont mis les clés sous le paillasson, les transporteurs ont vu leurs véhicules saisis pour défaut de paiement. Cela fait pratiquement 22 mois que nous sommes à l’arrêt dans l’indifférence et le silence le plus total des autorités », a-t-il dénoncé.

    « Nous sommes en train de mourir à petit feu au vu et au su de tout le monde depuis plusieurs mois. Nous sommes livrés à nous-mêmes en l’absence de mesures urgentes et efficaces pour pouvoir maintenir le nez hors de l’eau. Le point de non-retour n’est plus loin. Et quand il y aura une reprise, personne ne sera là pour l’accompagner », a-t-il ajouté.

    La fermeture des frontières aériennes et maritimes du pays ont par ailleurs suscité de l’inquiétude sur le marché boursier marocain.

    #Maroc #Tourisme #Covid19 #Pandémie #Coronavirus #Fermeture_frontières

  • Les Belges appelés à quitter le Maroc avant ce soir

    Les Belges appelés à quitter le Maroc avant ce soir

    Belgique, fermeture des frontières, Omicron, covid19 – Les Belges appelés à quitter le Maroc avant ce soir

    Les autorités marocaines ont décidé dimanche de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines à compter de lundi à 23h59 (22h59 GMT).

    «Cette décision intervient en raison de la propagation rapide du nouveau variant du virus du Covid-19, Omicron, notamment en Europe et en Afrique, et afin de préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens», avait expliqué, dans un communiqué, le Comité interministériel de suivi de la pandémie.

    Pour les Belges qui se trouvent actuellement au Maroc, il ne sera donc plus possible de revenir à partir de ce soir 23h, heure à partir de laquelle s’appliquera la suspension du trafic aérien.

    « Pour le moment, il n’est pas possible de se rendre en Belgique en raison de la suspension des vols à destination et en provenance du Maroc à partir du 29 novembre à 23h pour au moins deux semaines. La situation sera revue en fonction de la situation sanitaire », peut-on lire sur le site du SPF Affaires étrangères, qui invite les Belges à contacter leur compagnie aérienne/agent de voyage pour un éventuel vol de retour.

    Si vous êtes bloqué au Maroc, indique le SPF Affaires étrangères, veuillez-vous inscrire sur travellers online.

    Sudinfo, 29/11/2021

    #Maroc #Belgique #Omicron #Fermeture_frontières

  • Les voyageurs se bousculent pour quitter le Maroc

    Les voyageurs se bousculent pour quitter le Maroc

    France, suspension des vols, fermeture des frontières – Les voyageurs se bousculent pour quitter le Maroc

    Des dizaines de voyageurs ont été aperçus en train de tenter de sortir du Maroc suite à l’annonce de la suspension des vols vers et depuis la France jeudi.

    Le ministère marocain des Affaires étrangères a déclaré que la décision entrerait en vigueur à 22h59 GMT le dimanche 28 novembre et jusqu’à nouvel ordre.

    La France possède la plus grande communauté d’expatriés marocains au monde avec plus d’un million de Marocains vivant dans l’UE.

    « Ils doivent prendre toutes les mesures pour permettre aux marocains et aux touristes étrangers de prendre leurs dispositions et c’est une décision unilatérale sans nous respecter, nous marocains vivant à l’étranger et touristes étrangers, je voudrais donc exprimer ma colère envers le gouvernement marocain qui a pris une décision sans en tenant compte de nos réalités. » explique Ahmed Benyachi, consultant dans le secteur médico-social en France.

    Pour Michelle, une touriste française dans le pays, c’est une évolution malheureuse. « Malheureusement, j’ai dû tout annuler pour partir car le gouvernement marocain n’a pas donné de préavis, il devrait au moins donner 4 ou 5 jours voire une semaine pour que les gens se préparent, …. »

    Le Maroc a officiellement enregistré environ 950 000 cas de Covid-19 et plus de 14 500 décès.

    En octobre, le Maroc a annoncé qu’il suspendait les vols à destination et en provenance de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, des Pays-Bas et de la Russie en raison de préoccupations concernant les tendances des coronavirus dans ces pays.

    Et plus tôt ce mois-ci, le pays d’Afrique du Nord a décidé de resserrer les contrôles à ses frontières en raison d’un pic de cas de Covid-19 en Europe.

    Africanews, 26/11/2021

    #Maroc #France #Fermeture #Suspension_vols

  • Algérie : Mesures prises pour l’ouverture partielle des frontières. Il existe pire ailleurs!

    Vers des voyages seulement en cas de nécessité de et vers l’Algérie? Tout porte à le croire si on conçoit le fait que le pays décide de rouvrir partiellement ses frontières pour éviter l’entrée du Variant du Covid-19. Mieux, l’accès des voyageurs en territoire algérien est réglementé comme c’est le cas pour beaucoup d’autres pays. “Mieux que la France ou l’Italie dans le domaine des restrictions de voyage, cela n’existe pas!” avertit un émigré. Conjoncture sanitaire oblige, des mesures exceptionnelles sont prises par les services du Premier ministre. Ces mesures déjà qualifiées de “draconiennes”, dès leur annonce, n’ont pas échappé aux “critiques” des membres de la communauté nationale établie à l’étranger, spécialement l’ex-député Samir Chaabna de l’émigration qui a appelé à un “assouplissement” de ces mesures.

    Des expatriés se préparant à entamer les “démarches” courantes pour pouvoir regagner leur pays d’origine, dès l’annonce de la réouverture des frontières et des mesures exceptionnelles de voyage prises, ont vite déchanté, sans se demander pourquoi ils n’étaient pas en mesure d’observer ces restrictions alors qu’ailleurs on trouverait les mêmes restrictions sinon les “pires”. Cet alarmisme de certains voyageurs par rapport aux mesures sanitaires rigides, instaurées par le gouvernement, ne tient pas la route.

    La capacité d’observer ces mesures en pleine conjoncture pandémique diffère d’un voyageur à un autre. “Ils veulent tous rentrer normalement comme auparavant au pays alors que la situation sanitaire mondiale n’est plus la même“, confie un responsable bien placé au fait du dossier. Encore qu’ils doivent s’estimer heureux que l’Algérie n’ait pas fermé totalement ses frontières“, reconnaît un homme d’affaire, établi à Marseille qui n’a pas revu sa famille depuis deux ans. Le monde entier s’enfonce dans la prudence devant la “menace” suscitée par les nouveaux variants. Il se démarque progressivement de l’époque faste d’accueil des communautés.

    L’Algérie est parmi les pays touchés par la pandémie qui ont instauré leur “ceinture” sanitaire. Le pays n’est pas le seul pays à mettre des restrictions d’entrée sur son territoire. C’est du moins ce qu’a déclaré le Pr Mohamed Belhocine, président de la cellule opérationnelle chargée d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques au niveau du ministère de la Santé, qui rappelle «que sur les 221 territoires dans le monde, il y en a seulement 06 qui ont ouvert complètement leurs frontières, il y en a 110 qui sont fermés et 106 ouverts partiellement avec des restrictions».

    Désormais, n’est pas voyageur en Algérie qui veut. Le pays n’est pas dans une situation normale. Reçu dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaîne 3, le Pr Belhocine récuse les critiques exprimées au sujet de la récente décision des autorités d’ouvrir partiellement les frontières. «Nous ne sommes pas dans une situation normale, à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles», a-t-il dit, en expliquant que si ces dispositions sont prises, c’est pour éviter l’importation des variants de la covid-19. «C’est une situation exceptionnelle et ces mesures ne sont pas les plus draconiennes comparées à celles qui sont en vigueur dans d’autres pays.

    Elles sont contraignantes, je le concède, mais il faut les suivre si on veut permettre aux gens de se déplacer en cas de nécessité, tout en préservant l’intérêt général», a encore expliqué le Professeur. «Le risque d’une flambée des cas de contamination est réel et l’exemple de l’Inde est là pour nous le rappeler», insiste l’invité de la Chaîne 3. S’appuyant sur une récente étude, il affirme qu’«en l’absence de vaccination de masse, les seules mesures de limitation de la mobilité humaine restent les seules mesures efficaces».

    Le Carreforu d’Algérie, 29 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, ouverture partielle des frontières, coronavirus; covid 19, pandémie, restrictions, vols, voyages, fermeture des frontières, variand du covid,

  • Maroc : Désespoir et frustration à Fnideq

    Inquiétudes financières dues à la fermeture de la frontière dans une ville frontalière marocaine près de Ceuta

    Samira Jadir

    La ville frontalière marocaine de Fnideq retrouve la paix. À l’arrière-plan, on aperçoit la mer Méditerranée, où des migrants tentent presque quotidiennement de traverser pour rejoindre la ville espagnole de Ceuta, sur la côte nord-africaine.

    Lors d’un exode soudain la semaine dernière, quelque 8 000 migrants ont réussi à rejoindre Ceuta depuis la ville frontalière à la nage ou en canot pneumatique, portant parfois même des bébés. Pour la plupart d’entre eux, la traversée a été vaine, ils ont été renvoyés presque immédiatement.

    Une semaine plus tard, des policiers marocains veillent dans les rues de Fnideq. Des groupes de garçons jouent au chat et à la souris avec les policiers, les défiant à distance. Les jeunes ont tenté d’entrer à Ceuta, mais la frontière était à nouveau fortement gardée.

    Feu de forêt

    Lorsque les trafiquants de drogue ont découvert le 17 mai que la frontière n’était pas gardée par la police des frontières marocaine ce jour-là, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Les reportages sur les médias sociaux ont provoqué un afflux de personnes venues de tout le pays.

    Même des migrants originaires de villes comme Rabat et Casablanca étaient prêts à faire plus de quatre heures de route pour saisir leur chance d’une traversée facile vers l’Europe. Outre les Marocains, de nombreux migrants originaires d’autres pays africains ont également afflué vers cette ville côtière du nord du Maroc.

    Je ne comprends pas pourquoi il est parti

    L’un des migrants qui s’est aventuré à traverser est Saber Azouz, 19 ans. Il est l’un des trois migrants qui sont morts pendant sa tentative. Sa mère, Hayat Laftouh, se pose beaucoup de questions. « Mon fils n’a jamais parlé de la migration, donc je ne comprends pas pourquoi il est parti. Comme vous pouvez le voir, nous ne sommes pas riches. Mais nous en avons assez. »

    Laftouh a reconnu son fils dans les images d’une vidéo qui a circulé sur Internet. Après cinq jours, elle a reçu un appel d’Espagne l’informant que son fils s’était noyé pendant la traversée. Le corps d’Azouz a depuis été enterré à Ceuta. « Pourquoi ne m’ont-ils pas renvoyé mon fils ? Au moins, j’aurais pu l’enterrer ici près de moi. »

    Une frontière fermée depuis des années

    « Je ne comprends pas pourquoi tant de Marocains sont partis », déclare Mohammed Benaissa de l’ONDH, l’organisation des droits de l’homme du gouvernement marocain. « Il n’y a que deux groupes qui ont une chance d’obtenir un permis de séjour en Espagne. A savoir les enfants et les réfugiés d’autres pays africains. »

    Mais le désespoir est grand dans la région, maintenant que la frontière entre Fnideq et Ceuta est hermétiquement fermée depuis un an. La plupart des habitants de cette ville frontalière marocaine tirent leurs revenus de la contrebande de produits espagnols, un commerce toléré depuis des années par les autorités marocaines et espagnoles.

    Mais en raison de la pandémie de corona, le gouvernement marocain a fermé les frontières avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Cela a entraîné des frustrations au sein de la population locale, notamment à Fnideq. Les habitants descendent régulièrement dans la rue et demandent la réouverture de la frontière.

    La fermeture de la frontière a également été une raison pour la sœur de Soumaya de traverser. Elle a 22 ans et, à cause de la fermeture de la frontière, elle n’a plus de travail. « Elle est allée à Ceuta avec son enfant d’un an et son bébé d’une semaine », raconte Soumaya. « Elle n’avait rien avec elle, sauf ses enfants. Elle a depuis été ramenée chez elle par les autorités marocaines. Ma sœur est partie immédiatement quand elle a entendu que des gens étaient autorisés à entrer à Ceuta. Mais oui, pour rien. »

    On aurait dit une guerre.

    Fnideq est connu pour vendre de la nourriture et des vêtements en provenance d’Espagne. Les Marocains des autres régions du pays viennent dans la ville frontalière spécialement pour cela. Le café, le chocolat ou le savon de douche peuvent être achetés moins cher ici. Mais les prix du passé appartiennent au passé. « Nous ne recevons plus rien », dit un commerçant. « Nous n’avons pas non plus autant de touristes qu’avant. Nous devons donc pratiquer des prix élevés maintenant. »

    Lorsque la ville a été soudainement inondée de personnes venant du reste du pays la semaine dernière, un autre commerçant a rapidement fermé son magasin en raison de la situation explosive. « C’était comme la guerre », dit-il. « Les rues étaient pleines de gens venant d’autres villes. Ils ont eu des confrontations avec la police. Mais la plupart des gens ont été emmenés par les autorités dans des bus vers les villes d’où ils venaient. »

    Et avec cela, bien que les choses soient à nouveau calmes à Fnideq, la frustration et le mécontentement sont plus forts que jamais.

    NOS, 24 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Fnideq, Ceuta, Espagne, Migration, contrebande, fermeture des frontières,

  • Le Maroc laisse à nouveau 170 femmes saisonnières bloquées en Espagne

    Les organisations agricoles demandent la mise en œuvre des mécanismes nécessaires au retour des travailleurs.

    La situation a provoqué le chaos pendant des mois la saison dernière

    L’histoire se répète un an plus tard. Si au cours du mois de juillet de l’année dernière, la fermeture des frontières due à la pandémie de covid-19 a empêché des milliers de travailleurs saisonniers marocains qui travaillaient dans la campagne de fruits rouges de la province de rentrer au Maroc, cette année, les problèmes ont commencé beaucoup plus tôt, avec des dizaines de travailleurs qui, pour des raisons personnelles et familiales, veulent rentrer dans leur pays, mais ne peuvent pas le faire.

    Le problème touche environ 170 femmes marocaines qui se sont déplacées à Huelva avec un contrat de travail à l’origine et sont en attente de rapatriement pour des raisons humanitaires après le voyage a été suspendu par le gouvernement alahuita et ne pas offrir des solutions.

    L’information a été avancée hier par l’organisation agricole UPA Huelva, qui a signalé que le 20 avril était prévu, avec toutes les mesures administratives et sanitaires en ordre, le retour de 80 travailleurs qui devraient être rapatriés d’urgence au Maroc pour des raisons humanitaires, certains de gravité, bien que « le voyage a été suspendu et vu impossible de revenir sans une raison spécifique. Ainsi et depuis lors, « les besoins de rapatriement ont augmenté à 170 personnes et le gouvernement marocain n’offre pas de clarification sur la raison de la suspension ni ne propose une nouvelle date pour le voyage de retour de ces travailleurs ».

    L’organisation agricole a exprimé son incertitude et son inquiétude quant à la situation, puisque les travailleurs « ont besoin de retourner chez eux avec leurs familles et ne peuvent pas par des circonstances indépendantes d’eux, les employeurs et le gouvernement de l’Espagne, il est donc nécessaire que le gouvernement du Maroc se prononce sur la question et offrir des solutions à leurs compatriotes.

    Pour traiter cette question, l’UPA a officiellement demandé au Consul du Maroc une réunion urgente et une autre demande de réunion a été adressée au Secrétaire d’Etat à la migration, Jesus Pera Cortijo, pour sa compétence en la matière par le gouvernement espagnol.

    Les deux administrations ont été informées du fait que le retour échelonné de l’ensemble du contingent commencera à la fin du mois de mai et qu’il doit être organisé et coordonné avec un préavis suffisant, de sorte que l’absence de nouvelles à ce sujet génère de l’insécurité tant chez les travailleurs que chez les employeurs.

    En ce sens, ils ont demandé au consul et à la direction des migrations du gouvernement espagnol de mettre en place les mécanismes nécessaires pour que le retour des travailleurs soit effectif aux dates prévues, comme dans chaque campagne, et de ne pas rencontrer les problèmes qui se sont posés au cours de l’année passée et qui risquent de se répéter.

    Enfin, ils ont voulu faire appel à la sensibilité du gouvernement marocain avec leurs sujets en espérant qu’une solution urgente soit mise en place pour le retour immédiat de ces 170 travailleurs, certains pour des raisons de santé, de naissance d’enfants ou de maladie grave ou de décès de membres de la famille au Maroc.

    Huelva Informacion, 13 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Huelva, saisonnières, rapatriement, fermeture des frontières, blocage,


  • Pays Bas : Les RME punis par la fermeture de l’espace aérien. Ils ne peuvent pas visiter les leurs au Maroc

    Pays Bas : Les RME punis par la fermeture de l’espace aérien. Ils ne peuvent pas visiter les leurs au Maroc

    Les Néerlandais d’origine marocaine désespérés : encore davantage de temps séparés de leur famille en raison de l’extension de l’interdiction de vol

    Alors que le gouvernement a assoupli les restrictions de voyage pour certaines îles espagnoles, le Maroc a annoncé une prolongation de l’état d’urgence. Cela signifie que l’interdiction de vol restera en vigueur jusqu’au 10 juin, à la grande déception de nombreux Marocains néerlandais qui espéraient retrouver rapidement leur famille.

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    Jamal fait partie de ces gens qui ont hâte de prendre le prochain vol pour le Maroc. Il y a quelques semaines, il avait déjà réservé un billet malgré les rumeurs qui circulaient sur la fermeture de la frontière. « Je me suis dit, peu importe. C’est toujours aussi flou au Maroc. Il n’y a toujours pas de communication officielle du Maroc concernant l’interdiction de vol. »

    Aucune certitude

    Bien qu’il n’y ait pas de message officiel du gouvernement marocain concernant la zone d’exclusion aérienne, le site web de Transavia indique qu’il existe une zone d’exclusion aérienne à destination et en provenance du Maroc jusqu’au 10 juin. L’ambassade de Belgique au Maroc a également diffusé cette nouvelle sur ses médias sociaux.

    « Ma grand-mère va très mal et nous voulons vraiment la voir. Ma mère appelle tous les jours et elles parlent aussi des possibilités de voler. » Le marocain et néerlandais Jamal a déjà renoncé. « Si vous êtes là, vous n’avez aucune certitude non plus. Il n’est pas non plus annoncé à l’avance pour que vous puissiez partir à l’heure. » Cela ressort également de sa propre expérience de l’année dernière, lorsqu’il s’est envolé d’Anvers pour le Maroc et s’est retrouvé bloqué là-bas pendant sept mois.

    Groupe Facebook

    « J’ai ensuite reçu beaucoup de questions de la communauté marocaine sur les dernières nouvelles concernant la zone d’exclusion aérienne et c’est ainsi qu’est née la page Facebook « Le Maroc à l’heure de Corona ». » Les messages de ce groupe montrent clairement qu’il existe un besoin d’information. Les gens se demandent s’il existe une zone d’exclusion aérienne et si des exceptions seront faites pour les personnes qui ont perdu un membre de leur famille.

    Certaines personnes recherchent également des moyens différents de se rendre au Maroc. « Je connais des gens qui ont essayé de passer par l’Espagne ou la Tunisie », dit Jamal, mais tous n’ont pas réussi.

    Pour Jamal, un voyage au Maroc n’est pas seulement motivé par des raisons personnelles, mais aussi par son travail. À Rotterdam, il tient un magasin de vêtements où il vend des robes marocaines. « C’est maintenant la haute saison pour les mariées, mais nous n’avons plus de stock de robes et de tissus. On ne peut rien faire entrer maintenant. »

    Hart van Nederland, 8 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Pays Bas, RME, fermeture des frontières, covid 19, pandémie,