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  • Algérie: Le FFS favorable au dialogue proposé par Tebboune

    Algérie: Le FFS favorable au dialogue proposé par Tebboune

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    Le Front des forces socialistes a pris part, ce jeudi, aux consultations engagées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec la classe politique dans le cadre de son initiative de « rassemblement » consistant en une main tendue aux forces patriotiques de la Nation.

    En effet, à l’issue de leur rencontre avec le président Tebboune, les membres de l’instance présidentielle du FFS ont rendu publique une déclaration lue par le Premier secrétaire du parti, Youcef Aouchiche, à la Présidence. « En répondant favorablement à l’invitation du président de la République, le FFS démontre qu’il reste fidèle à ses principes fondamentaux liés au dialogue constructif et l’opposition responsable » a-t-il précisé. Il a indiqué, ensuite, que lors de l’audience, trois préoccupations ont été exposées. « Nous avons requis du président de la République plus de détails sur sa volonté politique inhérente au dialogue qu’il préconise pour consolider le front interne. Nous sommes convaincus que toute démarche de cet ordre doit être accompagnée d’une ouverture démocratique réelle permettant à toutes les forces actives (partis politiques, syndicats, associations, et médias) d’activer en toute liberté ».

    Youcef Aouchiche a dit que la délégation a rappelé au Président les initiatives et les propositions du parti en rapport avec un dialogue inclusif, ayant pour objectif de trouver des solutions consensuelles à la crise multidimensionnelle. « Nous avons réitéré notre attachement au caractère social de l’Etat, exprimant notre inquiétude sur la réforme des dispositifs de subventions au moment où le peuple est confronté à l’inflation et l’érosion de son pouvoir d’achat sans précédent. Nous avons demandé la mise en place de mesures sociales et économiques urgentes, à même de préserver la dignité du citoyen » a-t-il affirmé, avant d’enchaîner sur le troisième point abordé. Il s’agit des « préalables » au dialogue, dont le parti témoigne avoir demandé « la libération immédiate et inconditionnelle des détenus politiques et d’opinion », « l’abrogation des lois répressives et ne plus recourir abusivement à la détention préventive » ainsi que « la levée des entraves sur les partis politiques, les syndicats, les Associations et les médias ».

    Sur la politique internationale, les points de vue avec le chef de l’Etat convergent, ont assuré les membres de l’instance présidentielle du FFS, qui ont insisté sur la nécessité de réhabiliter la confiance avec le citoyen pour mieux l’impliquer dans la défense des intérêts du pays et sa préservation contre les dangers qui guettent ses frontières.

    Pour rappel, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a déjà reçu les premiers responsables de Jil Jadid, du mouvement El-Bina, du MSP, du Front El-Moustakbal, du FLN et du RND, ainsi qu’une personnalité indépendante, l’ancien ministre et diplomate Abdelaziz Rahabi. À partir de la Turquie où il était en visite du 15 au 17 mai, le chef de l’État a évoqué pour la première fois son initiative qu’il a qualifiée de « nécessaire pour la création d’un front interne soudé », et a annoncé la tenue prochaine d’une « rencontre inclusive des partis politiques ».

    Sarah O.

    Le Courrier d’Algérie, 04 juin 2022

    #Algérie #Dialogue #Tebboune #FFS

  • Algérie : FFS, le conclave de la dernière chance

    Algérie : FFS, le conclave de la dernière chance

    Algérie : FFS, le conclave de la dernière chance – Front des forces socialistes, Hakim Belahcel, Aït Ahmed, Ali Laskri, Rachid Halet, Mohand- Amokrane Cherifi, Aziz Baloul et saïda Ichalaman

    Le sixième congrès du Front des forces socialistes (FFS) est prévu en automne prochain. La date a été fixée par la direction de ce parti politique.

    Ce conclave aura lieu donc les 29, 30 septembre et le 1er octobre. L’annonce en a été faite par le membre de l’Instance présidentielle (IP), Hakim Belahcel, ce week-end à l’occasion de la commémoration du 35e anniversaire de l’assassinat de l’avocat Ali Mecili. Ce congrès est fort attendu par les militants et les cadres de ce parti. Il intervient en effet dans un contexte politique marqué par les tensions et les luttes intestines qui minent le plus vieux parti d’opposition. C’est le premier congrès ordinaire depuis la disparition du leader charismatique feu Aït Ahmed.

    Le 5e congrès s’est tenu, pour rappel, il y a presque dix années maintenant puisque c’était au mois de mai de l’année 2013. Un congrès durant lequel Hocine Aït Ahmed, qui est décédé en décembre 2015, a transmis le flambeau à une nouvelle direction incarnée par une instance présidentielle composée de cinq membres.

    Il s’agissait de Ali Laskri, Rachid Halet, Mohand- Amokrane Cherifi, Aziz Baloul et saïda Ichalaman. Mais depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et le FFS, notamment depuis le décès de Hocine Aït Ahmed, a traversé moult turpitudes et crises internes qui ont même failli le faire imploser à maintes reprises. En effet, les animistes sont tels que plusieurs dirigeants ont dû jeter l’éponge comme c’était le cas de Rachid Halet, qui était un cadre du temps de la clandestinité.

    Ali Laskri, a lui aussi disparu des radars et se retrouve à – guerroyer – contre la nouvelle direction. De 2013 à aujourd’hui le FFS a organisé, notamment depuis l’éclatement de la crise interne au grand jour avec l’exclusion, en 2016, de Rachid Halet de l’IP, plusieurs congrès extraordinaires. Et de congrès en congrès la crise n’a fait qu’agrandir le fossé entre les différents belligérants qui se disputent le leadership au sein du FFs.

    En juillet 2020, lors d’un congrès extraordinaire, une nouvelle instance présidentielle a pris le relais de celle qu’animait Ali Laskri auparavant. Et alors que l’on croyait que le FFs avait peut être transcendé sa crise interne, il n’en fut, finalement, rien, puisque les luttes intestines repartaient de plus belle encore. Des divergences ont en effet éclaté au grand jour lors des dernières élections locales du 27 novembre 2021.

    Des élections auxquelles le FFs a participé alors qu’il a boycotté, durant la même année, les élections législatives anticipées. En décidant de prendre part aux élections locales la direction du parti a pris le risque de s’attirer l’animosité de larges pans au sein du parti qui étaient ouvertement contre l’option de participation.

    Tout récemment encore lors du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation les divergences sont de nouveau remontées à la surface entre la direction participationniste et ses détracteurs. Le fils d’Aït Ahmed est monté au créneau il y a juste une quinzaine de jours pour indiquer que le « FFS est à la dérive ». selon lui, et après un constat accablant, « des manœuvres se mettent en place pour que certains puissent faire main basse, bureaucratiquement sur le prochain congrès du FFS ».

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi libre, 10/04/2022

  • Algérie. Le FFS qualifie la loi de finances 2022 de « dangereuse »

    Algérie. Le FFS qualifie la loi de finances 2022 de « dangereuse »

    Algérie, FFS, loi de finances – Algérie. Le FFS qualifie la loi de finances 2022 de « dangereuse »

    Le députés FFS ont estimé que la loi de finances 2022 comportait des mesures « dangereuses” qui affectaient le pouvoir d’achat du citoyen et représentaient un recul progressif du caractère social de l’État.

    Ils ont dénoncé aujourd’hui dans un communiqué, les mêmes le contenu du projet de loi de finances 2022, notamment en ce qui concerne son article 187, qui vise-selon eux- à lever les subventions de l’État sur les produits de consommations de base et sur certains services tels que : l’électricité, le gaz et le carburant.

    Le communiqué précise que les dispositions de cette loi « ajouteront des charges fiscales aux citoyens, ce qui aura un impact négatif direct et inévitable sur le niveau de vie des familles algériennes. Depuis plus d’un an, le peuple algérien connaît une baisse effrayante de son pouvoir d’achat en raison de la dépréciation de la monnaie nationale et de la hausse du taux d’inflation. « 

    Les députés ont appelé au retrait de ces articles, qui renforceront inévitablement les disparités sociales entre les franges de la société.

    ils ont par ailleurs dénoncé dans ce communiqué l’urgence dans laquelle le projet a été présenté à la veille des élections locales et « hors de vue des algériennes et algériens et sans un vrai débat, » indiquant que le FFS avait décidé de ne pas participer aux débats sur le projet de loi et de ne pas assister à la séance de vote qui s’est tenue jeudi.

    El Khabar, 25/11/2021

    #Algérie #Loi_finances #Budget

  • Algérie. Élections locales: Le FFS emboîte le pas au MSP

    Algérie. Élections locales: Le FFS emboîte le pas au MSP. Des candidats qui disposent d’un poids politique et au fort potentiel concurrentiel ont été écartés des listes électorales présentées par le FFS.

    Des partis de l’opposition ne cachent plus leur courroux suite au refus d’un nombre important de leurs candidats aux élections locales anticipées du 27 novembre prochain.

    Leur colère est d’autant plus grande qu’ils laissent clairement planer la menace de se retirer du prochain rendez- vous électoral. En effet, quelques jours seulement après la montée au créneau du Mouvement de la société pour la paix (MSP) pour dénoncer la disqualification de ses candidats, c’est au tour du Front des forces socialistes (FFS) d’en faire de même. Avec presque les mêmes propos, le plus vieux parti d’opposition a fait montre de sa colère en fustigeant cette attitude qu’il n’a pas manqué d’assimiler à un « grave dérapage ». Le FFS a, dans un communiqué signé de la main de son premier secrétaire national, Youcef Aouichiche, dénoncé « ces dépassements et cette excessive gestion sécuritaire de l’opération électorale qui est une action politique et c’est en tant que telle qu’il faut la regarder ». Le FFS, à l’instar d’ailleurs du MSP, pointe du doigt l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), qui « s’est fiée exclusivement aux rapports émanant des services de sécurité sans preuves avérées, ni jugements de justice définitifs, ce qui est contraire aux dispositions de l’article 184 de la loi électorale ».

    Selon le FFS les raisons invoquées par l’Anie pour rejeter ces dossiers de candidature restent ambiguës et ne s’appuient sur aucun argument juridique. Tout comme elles sont dénuées de toute objectivité. Pour le FFS ce sont « surtout des candidats qui disposent d’un poids politique et au fort potentiel concurrentiel qui ont particulièrement été écartés des listes électorales présentées par le parti ». Il va sans dire que Youcef Aouichiche impute toute la responsabilité à « l’Anie et aux décideurs » en estimant que cette « attitude est contraire aux principes de la démocratie ».

    Le FFS, qui a rappelé les circonstances difficiles de l’annonce de sa participation à ces élections afin notamment de préserver l’unité nationale, a indiqué qu’il « ne va pas se taire et qu’il utilisera toutes les voies de recours ». Le communiqué du parti n’a pas donné de details chiffrés sur le nombre de candidats disqualifiés, mais, au vu de cette colère, l’on imagine aisément qu’il est important. Par cette réaction le FFS emboîte le pas au MSP qui a, lui aussi, dénoncé la disqualification d’un grand nombre de ses candidats par l’Anie.

    Le mouvement islamiste est allé jusqu’à laisser entendre qu’il n’écarterait pas l’éventualité de se retirer de la course électorale à cause de ces « injustices ». Il a en effet assimilé ces rejets des candidatures de ses militants par l’Anie à une véritable « boucherie ». Comme il s’est aussi élevé contre les raisons avancées par l’autorité électorale pour justifier ces disqualifications.

    Face à ces graves accusations l’Anie, à tout le moins pour le moment, reste silencieuse. Pour rappel tous les partis politiques, qui ont déposé des listes électorales, ont subi le même sort à l’exemple du FLN et du RND. Mais ces deux derniers partis gardent étrangement le silence.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi Libre, 21/10/2021

  • Algérie: Le FFS justifie sa participation aux élections locales

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    La participation du FFS aux élections locales anticipées prévues le 27 novembre prochain, continue d’alimenter la chronique. En effet, cette décision prise, il y a une dizaine de jours, par la plus haute instance du parti, le Conseil national en l’occurrence n’a pas été au goût de certains cadres et militants.

    Sur les réseaux sociaux notamment, la polémique fait rage entre les partisans de cette décision et ses détracteurs. Un débat qui est exacerbé lorsque le frère ennemi le RCD a décidé de boycotter le prochain scrutin local.

    On comprend dès lors mieux pourquoi la direction du plus vieux parti de l’opposition donne l’impression de faire le forcing pour expliquer et surtout pour justifier cette décision de participation en multipliant les sorties sur le terrain et les déclarations médiatiques.

    Le premier Secrétaire national du parti, Youcef Aouichiche est, de ce fait,monté au créneau hier pour dire haut et fort les raisons qui ont conduit son parti à dire oui à l’option de participation.

    « Cette décision a été prise suite à un débat très large au sein de notre structure, notamment le Conseil national du parti, où nous avons décidé à l’unanimité de prendre part à ces élections, et ce, pour trois impératifs qui nous semblent essentiels » a indiqué hier Aiouchiche sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale.

    L’invité de la radio dira ainsi que « nous sommes contre les extrémistes sécessionnistes et ceux qui veulent stigmatiser la Kabylie, instaurer un climat de haine entre les Algériens, et qui à chaque fois, essaient d’instrumentaliser certains événements, tragiques notamment, pour porter atteinte à l’unité de notre pays et à la cohésion du peuple algérien », a-t-il insisté.

    Le premier Secrétaire national du FFS fait clairement allusion au mouvement séparatiste kabyle, le MAK , désormais classé par le gouvernement comme organisation terroriste. Et d’ajouter, sans ambages aucun, que « la participation du FFS aux élections locales est un choix stratégique dicté par nos responsabilités envers la nation ».

    Somme toute, conscient de l’enjeu de cette participation, alors que le pays traversé une des pires crises politique de son histoire, le FFS a voulu , par cette décision, couper l’herbe sous les pieds de tous ceux qui font fi de la stabilité du pays et surtout de son unité.

    Le FFS veut prouver, par cette décision, son indéfectible attachement à l’unité nationale en vue de faire barrage à tous ceux qui ambitionnent de nuire à l’État national. Youcef Aouichiche a justement rappelé, hier, que le FFS est issu du mouvement national.

    Dans ce contexte, il a, de nouveau, appelé à ne pas « céder le terrain à des extrémistes et des aventuriers, qui sont des petites minorités idéologiques et politiques qui veulent imposer des idées et projets politiques qui constituent aujourd’hui un péril et un danger pour la continuité de l’État national ».

    Notons que le FFS n’a pas participé aux élections législatives anticipées du 12 juin dernier. Sur cette question justement et sur le pourquoi de ce changement de cap, trois mois après, Aouichiche a indiqué qu’« étant donné que les institutions locales nous donnent l’opportunité d’être en contact permanent avec les citoyens ». D’où l’option de participation

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi libre, 21/09/2021

  • Algérie: Dégel du champ politique

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    Le changement par les urnes tend de s’imposer à tous après que le brouillard politique qui a enveloppé le pays commence peu à peu à se dissiper. Les décisions du Front des forces socialistes (FFS) et du Parti des Travailleurs (PT), vendredi passé, qui ont annoncé leur participation aux élections locales du 27 novembre prochain ouvrent une nouvelle page dans le paysage politique du pays sclérosé, deux années durant, par un immobilisme sans nom.

    La participation du FFS et du PT au prochain rendez-vous électoral va casser définitivement l’engourdissement qui s’est emparé des partis de l’opposition démocratique et va redonner sa place et sa vivacité au discours politique étouffé par les discours extrémistes relayés sur les réseaux sociaux.

    L’espace politique a été monopolisé ces dernières années par des intrus qui ont tout fait pour disqualifier les partis politiques et les mettre hors-jeu pour mieux imposer leurs conceptions et options qui n’ont, en réalité, d’autres objectifs que d’entraîner le pays dans des turbulences interminables.

    Le peuple qui s’est soulevé comme un seul homme en février 2019 a réclamé l’instauration d’un état de droit où l’indépendance de la justice et la liberté de la presse ne seraient pas de vains mots. Il n’a jamais été question de la chute du pays ou de sa dislocation comme le réclament maintenant ouvertement certaines parties.

    Profitant de la colère légitime du peuple, certains revanchards se sont mis à l’action en ajoutant de l’huile sur le feu. Des mois durant, ils n’ont fait qu’exacerber les tensions en s’opposant à tout dialogue politique et social et à toute solution à la crise !

    Hormis des slogans creux, ils n’avaient présenté aucune alternative et aucun programme aux citoyens qui appelaient de tous leurs vœux à la naissance de la nouvelle Algérie.

    Si l’urne a été choisie dès le départ comme seul instrument du changement, on aurait eu actuellement, un Parlement à majorité « hirakiste » et on aurait évité bien des blocages au pays. Le retour des partis du camp démocratique au verdict des urnes est un indice que le politique va reprendre peu à peu sa place et ses droits, accaparés depuis au moins deux ans par des intrus et des « youtubeurs » très actifs.

    Les partis politiques, notamment ceux du camp démocratique, sensés montrer le chemin, prendre des initiatives et guider le peuple pour mieux servir le pays, se sont laissés guidés, depuis deux années par ces « youtubeurs » qui leur imposaient la marche à suivre. Une situation inédite que la participation du FFS et du PT va enfin inverser.

    Les élections locales qui s’annoncent vont certainement décongeler le champ politique, frappé d’atonie et d’aphonie depuis de longs mois.

    L’Express, 13/09/2021

  • Algérie : La rupture avec le Maroc est «une suite logique à l’hostilité du royaume»

                                                Maroc, Algérie, #Maroc, #Algérie, FFS,


    Le premier secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche, a qualifié samedi de «suite logique», la décision de l’État algérien de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, un pays voisin qui affiche «gravement son hostilité» à l’égard de l’Algérie et de ses «constantes nationales». 
    «Nous considérons que cette action est une suite logique compte tenu de l’hostilité affichée gravement par le royaume marocain à l’égard de l’Algérie et à l’égard des constantes nationales», a déclaré M. Aouchiche.
    Dans ce sillage, le conférencier a souligné que le fait de «permettre au sionisme international d’avoir un pied dans la région maghrébine est une trahison, une haute trahison aux principes qui ont fondé les peuples de nos pays, aux principes qui ont guidé les mouvements révolutionnaires et libérateurs dans les pays nord-africains».
    Interrogé par ailleurs sur la position du FFS vis-à-vis du MAK, Aouchiche a tenu à souligner que son parti avait «déjà tiré la sonnette d’alarme» sur cette entité sans la citer nommément, et qu’il était sur le terrain pour «convaincre les Algériens, notamment en Kabylie, que ce projet (autonomie, Ndlr), visait la division du pays».
    Il affirmé, à la même occasion, que l’un des principes fondateurs du FFS est «l’unité nationale», ajoutant que «quiconque voudrait porter atteinte à l’unité nationale et à la stabilité sociétale, nous lui feront face».
    «Nous réitérons que ces personnes sont les ennemis de la nation, du peuple et des ennemis du FFS. Il est de notre devoir de leur barrer la route», a-t-il insisté.
    APS
  • Algérie: Le FFS participera aux élections locales- Motivations

    Algérie: Le FFS participera aux élections locales- Motivations

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    Le parti a décidé la veille de participer aux élections locales : Les motivations du FFS

    PAR NAZIM BRAHIMI

    Engagement, responsabilité et unité nationale ont constitué l’armature de l’oral de Youcef Aouchiche, premier secrétaire du FFS, qui a tenu, hier au siège du parti, une conférence de presse durant laquelle il a expliqué les motivations du choix décidé la veille par le Conseil national à l’unanimité de participer aux élections locales prévues le 27 novembre prochain.

    Le plus vieux parti de l’opposition a ainsi décidé, à travers ce choix, de maintenir sa présence dans les assemblées locales (APW).

    Resté sur une position de boycott des législatives du 12 juin dernier, que le parti semble avoir pris sous la contrainte de la rue, le parti du regretté Aït Ahmed a balayé d’un revers de main l’idée de boycotter les locales anticipées de l’automne prochain qui ne semble pas avoir trouvé de défenseurs parmi les membres du conseil national du FFS.

    S’agissant des motivations qui ont conduit au choix de prendre part à cette échéance, M. Aouchiche, entouré de Hakim Belahcel, membre de l’instance présidentielle, et de Oualid Zanabi, fraîchement désigné à la communication du parti – il succède à Chafaâ Bouaiche, décédé il y près de deux mois, n’a pas lésiné sur les mots pour argumenter le choix du FFS.

    La décision de participer aux locales est un engagement de notre parti envers le pays, il a été dicté par «l’attachement» du FFS à l’unité et à la souveraineté nationales, a affirmé M. Aouchiche, qui a ajouté que sa formation politique a considéré comme «choix stratégique» son engagement dans la compétition électorale.

    «Quelle que soit notre opposition au système de pouvoir, nous ne céderons rien de notre Etat-nation, de ses constituants et nous n’accepterons jamais toute atteinte à l’unité, la souveraineté de l’Algérie et de son peuple», a-t-il soutenu. «Nous faisons la part des choses, dans nos analyses, entre le pouvoir, le système et l’Etat», a ajouté le responsable du FFS, qui a relevé, par la même occasion, qu’en dépit «d’une situation politique exécrable», le parti a retenu l’option de participation pour «faire échec aux aventuriers» et barrer la route «aux promoteurs des extrémismes», critiquant les «positions préétablies».

    Il a expliqué, dans le même registre, que le FFS est «conscient» que ce rendez-vous se tiendra dans ce qu’il considère comme «un contexte piège», estimant que «les conditions pour un scrutin libre et transparent ne sont pas réunies», pointant notamment «les atteintes aux libertés».

    Il faut noter que Hakim Belahcel a indiqué, à l’entame des travaux de cette session extraordinaire du conseil national, que ces élections locales «devraient être pour nous une opportunité pour prendre le pouvoir local dans les APC et les APW», soulignant que la décision a pour but «d’empêcher les clientèles du pouvoir et les affairistes de torpiller le seul espace démocratique, malgré ses limites et les entraves auxquelles est confrontée la population».

    Le parti «devra aborder cette question avec lucidité, responsabilité et un sens inouï de patriotisme», tout en ajoutant qu’«il sera d’abord question de faire un diagnostic sans concession sur nos différentes participations, recenser objectivement nos apports, nos atouts et nos manquements», a-t-il conclu.

    Après le choix du FFS de prendre part à cette échéance, une position mal reçue par des acteurs engagés dans le mouvement populaire pour le changement, particulièrement en Kabylie, c’est la position du RCD qui suscite la curiosité.

    Une inconnue qui sera levée ce week-end dans la mesure où le parti de Mohcine Belabbas va se prononcer le 17 septembre.

    Reporters, 12/09/2021

  • Algérie: Le FFS réitère son appel pour un dialogue global

    Le Front des forces socialistes (FFS) a dénoncé, ce vendredi 2 juillet 2021, « une gestion ultra-sécuritaire des affaires du nationales » et réitéré son appel à « un dialogue global et inclusif entre toutes les forces vives de la société, dans un cadre apaisé et consensuel ».

    Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le FFS a réitéré son appel pour un « dialogue global et inclusif entre toutes les forces vives de la société, dans un cadre apaisé et consensuel, où toutes les parties seraient empreintes d’esprit de responsabilité, en prenant en considération la réalité du pays et les données politiques actuelles à l’échelle intérieure et extérieure. Le parti considère que le dialogue est «la seule voie pour l’édification d’un État national et démocratique, et un bouclier contre tout plan pouvant mener à l’affrontement .»

    Le plus vieux parti de l’opposition met en garde contre l’option sécuritaire prise par les autorités suite à l’arrestation de Fethi Ghares, coordinateur national du MDS. « Notre pays connait une gestion ultrasécuritaire des affaires nationales caractérisée par une atteinte systématique aux libertés, en recourant à la répression pour faire taire toutes les voix qui appellent au changement», estime le FFS, soulignant que « par la mise sous mandat de dépôt de Fethi Ghares, coordinateur national du MDS, le pouvoir s’obstine à criminaliser l’action politique, ce qui est inacceptable, et risquerait de nous renvoyer à l’ère du parti unique. »

    Pour le FFS, « l’autoritarisme ne servira nullement les aspirations nationales et populaires à la démocratie et la construction d’un État de droit, ce qui exposerait la cohésion sociale au péril et alimenterait toutes les formes d’extrémisme », estime le FFS, qui condamne « toutes les pratiques qui visent à spolier les libertés et à priver les Algériens de leurs droits, les droits civiques et politiques, et condamne les discours qui sèment la haine dans la société et les discours qui portent atteinte à l’unité nationale. »

    Tout en exigeant la libération de tous les détenus d’opinion et leur réitérant sa solidarité pleine et entière. Le FFS considère que « le reniement du caractère politique de la crise algérienne vise à rééditer les anciens scénarios qui ont privé notre pays de plusieurs opportunités pour le changement. »

    Le Jeune Indépendant, 03/07/2021

    Etiquettes : Algérie, FFS, dialogue, Fethi Ghares, dialogue global et inclusif, détenus d’opinion,

  • Algérie : Les législatives 2021 à l’aune d’une nouvelle carte politique

    Sans conteste, l’échéance électorale pour le renouvellement de l’APN, prévu le 12 juin 2021, promet de lever une nouvelle configuration du paysage politique.

    Principalement, l’aspect inédit réside dans la profusion des listes indépendantes, puisées dans le vivier de la société civile.

    Mais pas seulement. Les partis traditionnellement incontournables, à l’instar du FLN et du RND, et même s’ils s’engagent dans la course, n’en n’affichent pas moins profil bas, compte tenu des gros boulets qu’ils trainent à la patte.
    Le reste, tel le FFS et le RCD, a opté pour le boycott, soit par une stratégie de fond, soit par de petits calculs ; le système des quotas semblant banni.

    Au-delà, bon nombre de formations ont littéralement disparu des radars. En tête, le Mouvement Populaire Algérien de l’ancien ministre du Commerce sous Bouteflika, Benyounes Amara.

    Ce cas précis ne manque pas d’attiser la curiosité. De troisième force politique lors de la dernière mandature en date sous Bouteflika, il a été, à priori, réduit en cendres. La disgrâce traduite par l’incarcération de son leader pour des faits de corruption tiendrait-elle comme explication ?

    D’évidence, non car des partis comme TAJ, le FLN ou encore le RND qui ont eu à connaitre les mêmes infortunes sont présents sur la scène, bon gré, mal gré.

    En vérité, c’est l’assurance perdue de bénéficier du fameux système des quotas contre l’allégeance voilée ou en plein jour au pouvoir en place, de formations sans réel ancrage populaire dans le fond et qui a dicté les postures hérissées d’aujourd’hui du parti des Benyounes, Belkacem Sahli e autre Naima Salhi.

    A présent que les dès sont jetés, il serait, par ailleurs, utile de s’interroger sur la volonté réel de changement dans les pratiques, us et coutumes politiques des formations rescapées de la purge naturelle qui s’est opérée.

    Surtout, quelle sera leur attitude à l’Hémicycle à l’égard des jeunes loups sans l’inexpérience politique desquels on spécule d’ores et déjà.

    Au demeurant et pour peu que les indépendants émergent avec force, l’on aura droit à un véritable ‘’melting- pot’’ à l’APN et dont on ne peut anticiper, pour l’heure, les conséquences.

    A.K.

    Algeria Times, 22 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, élections législatives, candidatures, paysage politique, nouveaux visages, APN, 12 juin 2021, FLN, RND, RCD, FFS, système des quotas,