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  • Le monde est…foot !

    par Madjid Khelassi

    Le football européen tout près du désastre? 12 clubs parmi les plus huppés et les plus titrés, du vieux continent, mitonnent le projet de création d’une super ligue européenne, censée concurrencer voire dynamiter l’actuelle Champion’s league.

    6 clubs anglais, 3 espagnols et 3 italiens annoncent rentrer en dissidence et créer leur propre compétition.

    En effet , la rumeur enflait depuis plusieurs mois, et était arrivée jusqu’aux oreilles des dirigeants de l’UEFA et de la FIFA…qui aussitôt menacèrent de sanctions les éventuels sécessionnistes souhaitant créer une compétition parallèle et privée , concurrente de la Ligue des champions.

    Et hop ! L’Europe sportive et politique s’emballe…l’Élysée se la joue foot, et dénonce un projet menaçant le mérite sportif. Et Boris Johnson balaie d’un revers de main ce Brexit sportif.

    Sous cette tempête du foot européen, se cache une histoire de gros sous, que les 12 clubs dissidents, déjà plein aux as, voulaient se partager : 3,5 milliards d’euros !

    C’était sans compter sur les amoureux du foot populaire, le foot des supporters , le foot des mordus. Et c’est sous la pression des supporters que le projet vacille. Car les fans menacent de tout casser si leurs clubs venait à trahir. Et c’est Manchester City qui vire de bord le premier. Puis les 5 autres clubs anglais qui annoncent leur retrait successif . Les clubs italiens aussi.

    Le virage annoncé ,bifurque en une victoire du football populaire, face aux grands patrons et actionnaires voraces du monde argenté du foot . C’est aussi une victoire, plus relative des instances européennes ( FIFA et UEFA) qui n’ont pas hésiter à brandir les menaces d’exclusions des joueurs de leurs clubs et équipes nationales.

    Cette tempête qui a touché , toute la classe politique européenne , prouve si besoin est, qu’il ne faut pas toucher à ce qui constitue l’âme même du sport et sa quintessence: le mérite sportif.

    Sinon on n’ aurait jamais vu l’Allemagne se faire étriller par l’Algérie en 1982, l’Italie se faire éliminer au premier tour de la World Cup 66, par la Corée du Nord et la grande équipe du stade de Reims se faire humilier par la modeste équipe d’El Biar en coupe de France en 1957.

    Le monde est…foot. Laissons le tranquille !

    La Nation, 21 avr 2021

    Etiquettes : Football, UEFA, FIFA, Super Ligue, Champion’s league,

  • Naissance de la super ligue : Révolution dans le football européen

    Depuis le temps que la menace planait au-dessus du football européen, elle a fini par prendre corps. Dimanche, douze puissants du Vieux Continent ont annoncé la naissance de la Super Ligue, censée remplacer la Ligue des champions et rapporter beaucoup d’argent à une poignée de clubs, tels le Real Madrid ou la Juventus Turin. Des clubs qui viennent de piétiner leur histoire et le jeu. Peut-être avaient-ils un peu honte d’oeuvrer en plein jour, alors ils ont patienté jusqu’à la nuit tombée pour officiellement dévoiler leurs noirs desseins.

    A moins qu’ils n’aient simplement attendu que les compétitions domestiques aient rendu leur verdict dominical. Ce serait, vous en conviendrez, pour le moins ironique. Et très cynique. Ce qui, pour lecoup, est beaucoup plus plausible. Pour être tout à fait honnête, on serait étonné qu’ils se sentent honteux. Et qu’ils respectent encore un tant soit peu les championnats nationaux, ces compétitions d’un autre âge qui ne leur rapportent plus assez pour continuer à vivre au-dessus de leurs moyens.

    Karim Benzema et Frenkie de Jong lors du match opposant le FC Barcelone au Real Madrid, le 24 octobre 2020, en Liga Pour la postérité et l’infamie, on va citer leurs noms : Real Madrid, FC Barcelone, Atlético Madrid, Juventus Turin, Inter Milan, AC Milan, Liverpool, Manchester United, Manchester City, Arsenal, Tottenham et Chelsea. Ces douze-là, on serait bien tenté de leur accoler un qualificatif qui renverrait au septième art mais cela ne serait pas forcément bienvenu, même si l’on n’en pense pas moins. On va simplement les appeler les fossoyeurs. Le Covid a bon dos Depuis le temps qu’ils laissaient planer la menace d’une sécession, ils sont (enfin) passés à l’acte. Dimanche, douze clubs puissants (et pas tous grands) ont annoncé le lancement de leur Super Ligue qui, soit dit en passant, n’a de super que le nom. Site internet, logo à l’appui et communiqué écrit sur un coin de nappe, la bande des fossoyeurs a succinctement présenté son bébé au monde. Si Florentino Perez, Andrea Agnelli et compagnie ont déjà pensé au format, ils ont surtout réfléchi aux finances. Parce que, finalement, ce n’est pas le visage de la Super Ligue qui leur importe mais combien elle va leur rapporter, alors que la crise leur est tombée sur le bec et que l’UEFA ne leur fait jamais assez de courbettes. Ce lundi, l’institution qui régit (toujours) le football européen doit d’ailleurs officialiser la réforme de la Ligue des champions, censée entrer en vigueur en 2024.

    Vous savez celle à 36 clubs, au système suisse et au premier tour interminable… L’UEFA a eu beau se coucher devant les desiderata des grands clubs, ça n’a finalement pas suffi. Dimanche soir, les douze sécessionnistes ont justifié leur passage à l’acte, non pas au nom du sport, mais de leurs portefeuilles. Le Covid est passé par là et il a sérieusement grevé leurs finances ces derniers mois. Mais il a bon dos le Covid. Il n’est pourtant qu’un révélateur dans toute cette histoire. Le révélateur de leurs inconséquences et d’une fuite en avant qui dure depuis trop longtemps. Ces clubs – et ils ne sont pas les seuls – vivent au-dessus de leurs moyens. Endettés jusqu’au cou, ils n’ont d’autre solution que de chercher des pigeons pour financer leur excès et s’offrir le luxe de continuer à balancer l’argent par les fenêtres. Parce qu’ils ne savent pas faire autrement. Il suffit de jeter un coup d’oeil à leurs livres de comptes pour s’en persuader. L’Europe assommée par la Super Ligue La Super Ligue est annoncée, verra-t-elle le jour pour autant ? Rien n’est moins sûr. Par cette annonce nocturne et conjointe, les douze ont surtout voulu mettre un bon coup de pression sur l’UEFA qui, on l’espère, va définitivement comprendre qu’il ne sert à rien de se coucher devant ces gens-là. Leur tendre la main, c’est risquer son bras, et, toujours, l’assurance de se mettre le doigt dans l’oeil.

    Il est probablement temps de manier le bâton et d’oublier la carotte. « Criminel », « honte », « dernier clou du cercueil » : la Super Ligue a déjà tout le monde à dos A cette heure, on ne sait pas si le Real, le Barça, les clubs de Manchester et les autres iront au bout de leurs idées et seront exclus, eux et leurs joueurs, des compétitions UEFA et FIFA. Mais, quoi qu’il advienne, quelque chose s’est cassé ce dimanche. Qu’ils mettent ou non leur menace à exécution, on ne les regardera plus du même oeil. Notamment ceux dont on pensait que la vertu était une qualité et non un fonds de commerce. On pense à Liverpool, évidemment. On pense à Bill Shankly. On pense à Bob Paisley. On pense au Kop. A Anfield. On se dit que ce n’est pas vrai Que c’est un cauchemar. Que l’on va se réveiller. Mais on a beau se pincer…

    Le Midi Libre, 20 avr 2021

    Etiquettes : FIFA, UEFA, Super Liga, Ligue des champions, football,

  • La bombe Super ligue explose le football européen : terribles représailles de l’UEFA et de la FIFA, la C1 compromise ; les internationaux menacés

    Situation d’apocalypse pour le football européen, depuis hier à minuit !

    Alors que l’Union européenne de football amateur (UEFA) s’activait à tracer les pourtours de la Ligue des champions (C1) dans un nouveau format à 36 clubs, avec la bénédiction de la Fifa, les promoteurs d’une Super Ligue l’ont pris de vitesse, officialisant leur formule, hier tard dans la soirée.

    Ces derniers renferment les patrons de 12 grosses écuries de l’Euro- foot. Précisément, il s’agit du REAL Madrid, FC Barcelone, Atletico Madrid, Manchester City, Manchester United, Liverpool, Arsenal, Chelsea, Tottenham, Juventus, inter Milan ainsi que l’AC Milan. Seuls à dire non, le Bayern Munich, Borussia Dortmund et le PSG.

    La réaction de l’UEFA ne s’est pas fait attendre. Officialisant à son tour le nouveau format de la C1, ce lundi à midi, elle voue aux gémonies les clubs, devenus désormais parias et brandit les pires menaces, en concert avec la FIFA, de suspension les joueurs internationaux dans ses compétitions et celles de la FIFA.

    En clair, les éliminatoires et la phase finale de la coupe du monde 2022, risquent de se jouer sans les stars qui évoluent en Super Ligue. A ce titre, l’équipe de France apparait la plus exposée.

    Sentant le feu prendre, des personnalités politiques voire des chefs d’Etat, tel Emmanuel Macron, sont montés au créneau, affichant ouvertement leurs hostilités au projet de la Super Ligue.

    Et même si la date de lancement des deux projets n’est programmée qu’à l’horizon 2024, le danger semble pourtant imminent.

    De fait, et à en croire le danois Jesper Moller, membre de l’exécutif de l’UEFA les demis finalistes de la LDC, Chelsea, a laissé entendre, aujourd’hui dans une déclaration faite à DN Sporten que Manchester City et le REAL Madrid seraient exclus ipso facto, laissant seul le PSG. Chose qui sera tranchée définitivement lors d’une réunion exceptionnelle de l’instance européenne, vendredi, selon le dirigeant danois.

    Dans ce grand tumulte, les réprobations, pour ne pas dire condamnations, fleurissent, allant des personnalités footballistiques les plus charismatiques, aux entraineurs et supporters jusqu’aux internautes. La pilule ne passe pas !

    Mais le président des Douze, en l’occurrence le patron de RMA, Florentino Pérez (Photo- DR), n’en démord, s’agissant de trancher entre le football de romantisme et celui du show- biz, assis sur de l’argent lourd.

    Sur ce plan, Pérez a trouvé grand preneur, à travers des dispositions faramineuses de la banque américaine JP Morgan quant à la prise en charge de son projet. Il est question, selon un Porte- parole de JPM d’un investissement de 4 à 6 milliards d’Euros !

    Suffisamment dissuasifs pour renier les vertus cardinales et autres fondamentaux d’un jeu à onze, dont le requiem a été entonné brutalement en soirée dominicale. Comme un jour d’apocalypse !

    Algérie1, 19 avr 2021

    Etiquettes : football, Ligue des champions, C1, Super Ligue, REAL Madrid, FC Barcelone, Atletico Madrid, Manchester City, Manchester United, Liverpool, Arsenal, Chelsea, Tottenham, Juventus, inter Milan, AC Milan, Bayern Munich, Borussia Dortmund, PSG, FIFA, UEFA,

  • FIFA : L’Algérie sérieusement menacée

    Lors d’une visioconférence entre la FAF et la FIFA, qui a eu lieu jeudi dernier, apprenons-nous de bonne source, l’instance internationale a refusé catégoriquement les propositions du ministère de la Jeunesse et des Sports, et a insisté sur la mise en conformité des statuts de notre fédération nationale avant toute assemblée élective.

    À défaut, la FIFA préconise l’installation d’un comité d’urgence dont la mission serait de faire adopter les nouveaux statuts. Faute de quoi, la FIFA a clairement menacé de sanctionner l’Algérie, en l’excluant de toutes les compétitions internationales !

    Le Soir d’Algérie, 23 mars 2021

    Tags : Algérie, FIFA, FAF,

  • Patrice Motsepe : Un milliardaire intronisé ce vendredi président de la CAF

    Sa candidature en novembre 2020 avait créé la surprise. À 59 ans, le magnat sud-africain Patrice Motsepe, peu connu dans le monde du football, doit pourtant devenir, vendredi, le nouveau patron de la Confédération africaine, après avoir su rallier ses trois concurrents. Portrait.

    Enfant d’un township, milliardaire et désormais à la tête de la CAF (Confédération africaine de football). Patrice Motsepe s’apprête à prendre les rênes du football africain à l’issue de l’assemblée générale élective de la Confédération, vendredi 12 mars, à Rabat (Maroc). Son arrivée à ce poste constitue une surprise, l’entrepreneur s’étant toujours dit trop occupé pour prétendre à ces fonctions.

    Celui qui a fait de l’unité son credo a pourtant réussi à convaincre ses concurrents de lui laisser la voie libre. Les trois autres candidats au poste, l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sénégalais Augustin Senghor et le Mauritanien Ahmed Yahya, se sont ainsi retirés à son profit lors d’une cérémonie célébrant l’unité africaine à Nouakchott (Mauritanie), en marge de la finale de la CAN-U20.

    « Si nous travaillons ensemble avec l’expérience, le talent et la passion, le football en Afrique connaîtra une réussite et une croissance qu’il n’a jamais vécues par le passé. Pour cela, il a besoin de nous tous », a alors déclaré Patrice Motsepe, après avoir remercié chacun de ses anciens rivaux pour leur contribution au programme établi en commun. « Quand je vois la passion de ces hommes, je me dis qu’un avenir brillant nous attend. »

    Un enfant du township devenu milliardaire

    À 59 ans, l’homme d’affaires se prépare à écrire un nouveau chapitre de sa success story. Car l’entrepreneur, bien qu’adepte de la discrétion, est incontestablement un modèle de réussite dans son pays.

    Patrice Motsepe a grandi dans le township de Soweto, près de Johannesburg. Dans ce ghetto réservé aux non-Blancs, sa famille relativement aisée tient un « spaza shop », à la fois épicerie et débit de boisson en Afrique du Sud. Les sept enfants suivent des études dans des établissements catholiques privés et Patrice Motsepe peut se permettre de chercher sa voie, passant d’abord une licence d’art avant de s’intéresser au droit minier et au droit des affaires.

    En 1988, il intègre le cabinet d’avocats Bowman Gilfillan et, en 1993, peu après l’abolition de l’apartheid, il en devient le premier associé noir. Le début d’une ascension sociale fulgurante. Dans les années qui suivent, il fonde Future Mining et African Rainbow Minerals Gold, deux sociétés spécialisées dans l’extraction minière qui constitueront les bases de sa fortune.

    Patrice Motsepe devient le premier Noir milliardaire d’Afrique du sud. Aujourd’hui, selon le dernier classement Forbes, il est la dixième fortune du continent. Ses 2,6 milliards de dollars font de lui le troisième homme le plus riche du pays.

    Des liens familiaux avec le pouvoir

    Sans faire de politique, Patrice Motsepe n’est pas pour autant éloigné des cercles du pouvoir. Sa sœur aînée, Tshepo Motsepe, est l’épouse du chef de l’État, Cyril Ramaphosa. Une autre de ses sœurs, Bridgette Motsepe, est la seule femme à la tête d’une industrie minière en Afrique du Sud, et est mariée à Jeff Radebe, un des cadres du Congrès national africain (ANC, le parti au pouvoir), plusieurs fois ministre.

    L’homme est aussi philanthrope. Il est le premier Africain à promettre, en 2013, de faire don de la moitié de sa fortune à des œuvres de charité dans le sillage de la campagne The Giving Pledge, initiée par Warren Buffett et Bill Gates. Récemment, sa fondation a promis de verser un milliard de rands (soit un peu plus de 50 millions d’euros) pour lutter contre la pandémie de Covid-19 en Afrique du Sud.

    En 2004, sa fortune lui ouvre aussi les portes du monde du football. Il devient le président du FC Mamelodi Sundowns, le club le plus titré d’Afrique du Sud qui, sous sa tutelle, enrichit encore son palmarès de sept titres supplémentaires de champion. La formation de Pretoria remporte également la Ligue des champions africaine en 2016 face à Zamalek puis la Supercoupe d’Afrique.

    Trois concurrents plus expérimentés que lui

    Malgré ces succès, la candidature de Patrice Motsepe à la CAF en novembre dernier crée la surprise. Car il reste peu connu dans le monde du football par rapport à ses concurrents pour le poste. Le Sénégalais Augustin Senghor, l’Ivoirien Jacques Anouma et le Mauritanien Ahmed Yahya sont tous d’anciens ou actuels présidents des fédérations de leurs pays, une quasi-obligation en temps normal pour briguer le poste de président de la CAF.

    Ce manque de notoriété ne l’empêche pas de rester discret. Patrice Motsepe ne se charge même pas de l’annonce de sa candidature : souffrant du Covid-19, il laisse ce soin au président de la Fédération sud-africaine de football (Safa). Puis il n’accorde aucune interview pour préciser ses ambitions pour le football africain et attend le 25 février pour dévoiler son programme.

    Un texte en dix points consensuels qui vise « l »unité de l’Afrique » et promet que le football africain deviendra « le meilleur du monde ».

    Une « marionnette » de la Fifa ?

    Le consensus s’est propagé. Lors d’une rencontre à Rabat le week-end du 27 février, les fédérations marocaine et égyptienne invitent les trois candidats ouest-africains à se ranger derrière le Sud-Africain en échange de postes : Jacques Anouma, Augustin Senghor et Ahmed Yahya deviendront respectivement conseiller, deuxième et premier vice-présidents.

    Le « pacte de Rabat » se concrétise la semaine suivante à Nouakchott. Une opération que beaucoup considèrent comme une ingérence de la Fédération internationale de football (Fifa).

    Selon une source de l’AFP décrite comme proche du dossier, « Motsepe a la préférence de la Fifa, qui veut quelqu’un de nouveau, pas impliqué dans l’ancienne direction, pour attirer les nouveaux sponsors, les investisseurs et donner une plus belle image de la CAF après tout ce qui s’est passé ».

    Une image en effet entachée ces dernières années par des scandales financiers. Le président sortant, le Malgache Ahmad Ahmad, a été suspendu cinq ans par la Fifa en novembre pour soupçons de corruption. Une peine réduite à deux ans.

    Du côté de la Fifa, on a longtemps nié toute participation à la succession d’Ahmad Ahmad, bien que le président de l’instance internationale, Gianni Infantino, ait passé deux semaines en Afrique en février. Pourtant, lors de la « cérémonie de l’unité africaine », ce dernier fait la déclaration suivante : « Je suis ravi que la Fifa ait pu contribuer, même si ce n’est que peu, à ce moment crucial pour le football sur ce grand continent. »

    Dès lors, faut-il voir en Patrice Motsepe un simple prête-nom qui vaquera à ses affaires courantes pendant que la Fifa gérera la Confédération africaine ?

    « La Fifa ne cherche pas le profil idéal pour le foot africain mais seulement une marionnette », assure à l’AFP Bacary Cissé, patron au Sénégal du journal sportif Record. En 2017, la Fifa « avait déjà fait élire Ahmad pour faire partir Issa Hayatou », après 29 ans de règne.

    Pour le journaliste, « la Fifa veut parachuter Motsepe dans le foot africain, mais son profil ne colle pas. Il n’est même pas président de fédération. Il n’a même pas le temps de s’occuper de son club ! »

    Avec AFP

    L’Authentique, 12 mars 2021

    Tags : FIFA, CAF, Patrice Motsepe, Gianni Infantino,

  • «La CAF est maintenant un département de la FIFA. C’est le moment le plus triste de l’histoire de la CAF.

    Cette fois, l’ambiance est très différente car la manipulation de Zurich est trop évidente.

    Alors que Patrice Motsepe tenait sa conférence de presse, où il a évité toute question difficile, un président d’une association membre qui ne souhaite pas être nommé par peur d’être sanctionné, nous a envoyé ce SMS:

    «La CAF est maintenant un département de la FIFA. C’est le moment le plus triste de l’histoire de la CAF. [Gianni Infantino] a créé un système méchant et très dangereux. Il peut suspendre n’importe qui avec son jouet le Comité d’éthique. Et personne n’ose protester, parce que s’il le fait, il sera suspendu et banni sur la base d’accusations forgées de toutes pièces ou ils installent un comité de normalisation pour vous écarter.»

    Chouounfr.info, 15 mars 2021

    Tags : Gianni Infantino, Patrice Motsepe, FIFA, CAF, corruption,

  • Algérie-Maroc : La bourde monumentale de Zetchi

    L’assemblée générale élective de la Confédération africaine de football (CAF), qui s’est déroulée le 12 mars à Rabat, a accouché d’un plébiscite pour le richissime Sud-Africain Motsepe, avantageusement boosté qu’il fut par le président de la FIFA.

    Cet événement (dont l’épilogue était déjà écrit depuis plusieurs jours) aurait pu être d’une actualité secondaire sans cette monumentale bourde commise par la délégation algérienne menée par Kheireddine Zetchi, le président de la FAF.

    Le programme envoyé quelques semaines auparavant aux 54 Fédérations nationales africaines comportait, comme l’exige le règlement, les propositions d’amendements des statuts, dont l’une (inscrite par la partie marocaine), imposait la mise en place de conditions d’admissibilité à tout nouveau postulant à la qualité de membre de la CAF.

    Le secrétaire général de cette instance l’a annoncé à la fin du scrutin : la résolution a été approuvé par 100% des présents, ce qui laisse entendre que même la partie algérienne a entériné cette disposition particulière qui contentait le Maroc.

    Il ne faut pas être dupe pour admettre que celle-ci visait à faire barrage à une entité non encore membre de l’ONU, la RASD, et à sa jeunesse d’opérer un brassage intra-africain et d’exister dans le concert des nations continentales, ce qui aurait été salutaire à son épanouissement. Il est, en effet, inadmissible pour un responsable d’une Fédération de renom, celle de l’Algérie en l’occurrence, de ne pas avoir flairé le subterfuge marocain, en fréquentant les coulisses de la CAF et d’y organiser un travail d’opposition aux uns et de sensibilisation aux autres à la mesure des intérêts d’un peuple spolié de son droit à l’autodétermination. Désormais, cette mesure n’a cours qu’en Afrique. La FIFA et les autres Confédérations continentales (Amérique du Sud, Amérique du Nord, centrale et Caraïbes, Europe, Asie et Océanie) intègrent en leur sein des Fédérations nationales dont les pays ne sont pas membres de l’ONU. C’est le cas, par exemple, du Kosovo, de Taïwan, de Gibraltar, Chypre du Nord, des îles Feroe (non reconnus par l’ONU en tant que nation) et de nombreuses îles et archipels d’Océanie.

    Il était donc du devoir de Zetchi de faire preuve de vigilance, comme le font nos nombreux cadres et personnalités astreints dans les conférences internationales à veiller dans leurs démarches à la défense des intérêts nationaux. Manque d’expérience, passivité ou désintérêt ? La posture de l’abstention que le président de la FAF a beau faire prévaloir au cours de ces assises renseigne en fait sur la docilité dont il a fait preuve face à la flibusterie marocaine, manœuvre grotesque qui ne visait qu’un seul objectif. Au terme de cette forfaiture lamentable qui n’honorera pas les dirigeants du football africain, la presse du royaume s’est empressée de s’enflammer en la qualifiant de «victoire diplomatique sur l’Algérie». Rien que ça ?…

    Le peuple sahraoui peut s’enorgueillir d’avoir été, en 1999 au sommet de Syrte (Libye ), un éminent membre fondateur de l’Union africaine (UA) et, qu’à ce titre, il jouit de ses pleins droits diplomatiques au sein de la communauté africaine. Il est toutefois dommage que l’instance continentale du football africain, à travers ses membres élus, corrompus pour la plupart, continue à être colonisée par les Blancs du Nord et n’arrêtent pas de s’adonner à des filouteries d’un autre âge. Ces attitudes qui perdurent viennent nous rappeler combien la politique de la chaise vide de nos représentants sportifs dans les instances continentales et internationales impacte considérablement nos intérêts nationaux et, partant, la place la plus large dont devrait jouir notre pays dans les structures sportives dirigeantes africaines et mondiales.

    El Watan, 17 mars 2021

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, CAF, FIFA,

  • Algérie : Zetchi au banc des accusés !

    Comme il fallait s’y attendre, le président de la fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi a préféré se retirer au dernier moment de la course au Conseil de la FIFA après avoir compris que tout avait été orchestré au préalable pour assurer la victoire de ses deux rivaux, le marocain Faouzi Lekjaa et l’égyptien, Hani Abou Rida.

    Critiqué par beaucoup d’observateurs pour s’être porté candidat justement à ce poste alors qu’il ne pouvait assurément pas faire le poids devant ses concurrents, Zetchi est ciblé par d’autres critiques actuellement, notamment en ce qui concerne l’adoption par la CAF lors de l’assemblée générale tenue vendredi dernier d’une nouvelle réforme qui interdit désormais aux pays non affiliés à l’ONU d’intégrer la confédération africaine de football.

    Une modification appuyée par le Maroc notamment dans le but, diront certains de barrer la route à l’avenir à une arrivée probable parmi la CAF du Sahara Occidental.

    Zetchi s’est défendu en assurant à travers un communiqué publié sur le site de la FAF que l’Algérie n’a jamais voté pour l’adoption de cette nouvelle réforme :
    « La Fédération algérienne de football informe que lors de la 43ème session de l’Assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF), tenue le 12 mars 2021 à Rabat (Maroc), le Président de l’instance fédérale, Kheireddine ZETCHI, n’a jamais voté en faveur de la modification statutaire présentée lors des travaux, tout comme il s’est abstenu de valider le bilan financier tel qu’il a été présenté. La FAF apporte ces précisions pour mettre fin aux spéculations colportées ici et là à ce sujet. »

    L’ancien président du Paradou AC, interpellé par les journalistes ce dimanche à son retour au pays a ajouté : « On connait la position de notre pays en ce qui concerne le Sahara Occidental et la Palestine et cela ne changera pas. Certaines personnes malveillantes veulent nuire à mon image auprès des autorités mais ils n’atteindront pas leurs objectifs » avant de conclure : « C’est vrai que nous n’avons pas gagné de postes au niveau de la CAF, mais je reste persuadé que lors des prochains jours, il y’aura de bonnes nouvelles pour la FAF. »

    Algérie Breve News, 15 mars 2021

    Tags : Algérie, FAF, FIFA, Sahara Occidental, Maroc,

  • Algérie / FAf: Zetchi, de retour du Maroc, charge ses détracteurs

    par Mohamed Bouchama

    La défaite par forfait du candidat Zetchi à l’élection du conseil de la Fifa continue de susciter la polémique. Certains cercles très «intéressés» ont même crié au scandale en accusant le président de la FAF d’avoir validé l’amendement d’un point des statuts de la CAF qui interdirait à toute fédération dont le pays n’est pas membre de l’ONU d’avoir la qualité de membre affilié à la Confédération africaine.

    Hier, la FAF sur son site, a dénoncé la manipulation et a prévenu qu’elle saisira la justice pour «arbitrer» cette campagne de dénigrement. A travers deux communiqués publiés hier, un premier pour annoncer une action en justice intentée au journal Ennahar pour «diffamation», puis un second qui s’interroge sur la divulgation d’un document interne entre le MJS et la FAF, l’instance fédérale a semblé acculée. Et qui mieux pour la défendre que Kheireddine Zetchi qui était de retour hier à Alger. A son arrivée à l’aéroport Houari-Boumediène, le patron de la FAF a tenu d’abord à faire savoir que des parties tentent de «faire pression sur les pouvoirs publics en donnant de fausses informations».

    Zetchi ne donnera aucune indication sur ses «détracteurs», même s’il est de notoriété publique que ses adversaires sont issus de l’ancienne équipe du bureau fédéral présidé par Mohamed Raouraoua. Zetchi tiendra juste à nuancer son propos en déclarant aux journalistes présents à l’aéroport que «ceux qui n’ont rien dans les 20 dernières années» ne peuvent rien «contre la volonté du changement» prônée par la famille du football.

    Après avoir rappelé que «le nationalisme est un acte et non pas des paroles en l’air» et qu’il n’a jamais «réfléchi un moment à trahir les causes du Polisario et de la Palestine», M. Zetchi révélera qu’il n’a pas voté le point concernant l’amendement de la qualité de membre et la FAF, «n’a pas non plus voté le bilan financier». Il affirmera qu’il avait toutes ses chances pour passer dans cette élection au conseil de la Fifa n’étaient sa suspension et «l’accord de Rabat» qui ont scellé le sort de toute l’assemblée élective de la CAF.

    Par la suite, Zetchi annoncera que l’Algérie «sera présente dans les semaines et les mois à venir dans les structures de la CAF et de la Fifa».

    Le Soir d’Algérie, 15 mars 2021

    Tags : Algérie, Maroc, FAF, CAF, FIFA, Sahara Occidental, Palestine, Kheireddine Zetchi,

  • CAF : Infantino a obtenu la démission des autres candidats pour continuera à contrôler l’Afrique par l’intermédiaire d’un ami milliardaire de Trump.

    IL A OBTENU LA DÉMISSION DES AUTRES CANDIDATS
    Infantino continuera à contrôler l’Afrique par l’intermédiaire d’un ami milliardaire de Trump.
    Le Sud-Africain Patrice Motsepe, qui possède la neuvième fortune de son continent selon le magazine Forbes, sera le nouveau président de la Confédération africaine de football, avec 54 voix…


    Par Kike Marin
    11/03/2021 – 05:00 Mis à jour : 11/03/2021 – 11:26
    Les manœuvres voilées de la FIFA ces dernières semaines pour tenter d’influencer l’issue de l’élection présidentielle de la Confédération africaine de football (CAF), qui s’est tenue vendredi à Rabat, au Maroc, ont donné le résultat recherché par son président, Gianni Infantino : Conserver à tout prix le soutien à long terme d’un continent dont l’image a été ternie par d’innombrables épisodes de corruption et d’abus de pouvoir durant les trois années de règne à la tête du football africain du Malgache Ahmad Ahmad, qui a été démis de ses fonctions en novembre par la propre commission d’éthique de la FIFA. La nécessité de trouver dans le nouvel homme fort de la CAF un allié fidèle capable de rassembler autour de lui la majorité des 54 associations membres, en vue des élections de 2023, est la raison pour laquelle Infantino a retroussé ses manches au cours du mois dernier pour entourer Patrice Motsepe et Ahmed Ould Yahya, ses deux candidats de même sensibilité, au cours d’une campagne électorale qui a conduit le Suisse en Mauritanie, au Sénégal, au Cameroun, en République centrafricaine, au Rwanda, au Congo-Brazzaville, en République démocratique du Congo, au Soudan, au Maroc et en Afrique du Sud.

    Il ne faut pas oublier que les deux candidats ont été validés par la FIFA malgré les propres doutes de la CAF sur l’adéquation de leurs portefeuilles : le milliardaire Motsepe, ami personnel de Donald Trump, a invité les 54 présidents de la CAF à Pretoria pour assister au 50e anniversaire de son club, les Mamelodi Sundowns, contrevenant ainsi au code d’éthique de la FIFA. Pendant ce temps, Ould Yahya était l’un des présidents africains qui ont pris part au voyage de pèlerinage à la Mecque en 2018, organisé par Ahmad et financé par les fonds de la CAF, bien qu’il soit privé. Le dernier épisode de ce sinistre feuilleton que sont devenues les élections présidentielles du football africain a eu lieu il y a quelques jours à Rabat. Trois des candidats, Yahya, l’Ivoirien Jacques Anouma et le Sénégalais Augustin Senghor, y ont été convoqués par le président de la fédération marocaine, Fouzi Lekjaa, sous prétexte de rechercher un accord pour présenter une candidature unique représentant l’Afrique de l’Ouest. À la surprise des personnes présentes, Veron Mosengo-Omba et Mathias Grafstrom, deux des poids lourds de l’équipe d’Infantino, étaient également présents à la réunion. Les émissaires du Président de la FIFA ont tenté de persuader les personnes présentes de retirer leur candidature et de soutenir le Sud-Africain Motsepe, qui est apparu au fil des semaines comme le favori d’Infantino pour succéder à son allié de longue date Ahmad. Mosengo et Grafstrom offrent à Yahya et Senghor la première et la deuxième vice-présidence de la CAF en échange de leur soutien, tandis que l’Ivoirien Anouma se voit offrir un poste de « conseiller spécial » s’il se retire de la course. Les Mauritaniens et les Sénégalais ont accepté l’accord presque immédiatement, mais pas le dirigeant ivoirien.

    La pression sur l’Ivoirien

    Anouma, ancien membre de l’exécutif de la CAF et du Conseil de la FIFA, était le seul candidat qui semblait ne pas vouloir suivre les règles du jeu qu’Infantino a imposées pendant le mandat chaotique d’Ahmad Ahmad. L’expérimenté dirigeant ivoirien avait le soutien d’un certain nombre de fédérations francophones partageant les mêmes idées et, surtout, le soutien institutionnel du gouvernement de son pays. Mais ce soutien a été utilisé comme un bélier contre lui, avec l’intention claire de le forcer à démissionner. Le chef de la Commission de gouvernance de la FIFA, Mukul Mukdal, a demandé à M. Anouma de faire une déclaration officielle niant avoir reçu plus de 15 millions d’euros des caisses de l’État pour financer sa campagne électorale. Le gouvernement ivoirien lui-même a répondu à ces informations douteuses par une déclaration dans laquelle il affirme que « notre soutien à Jacques Anouma s’est fait uniquement par les voies diplomatiques et politiques ».

    Cependant, la pression sur le candidat ivoirien a été telle ces derniers jours qu’il a choisi samedi dernier de se retirer et d’annoncer officiellement sa démission de la course à la présidence. La différence avec les deux autres candidats qui se sont retirés est qu’ils soutiennent la candidature de l’ami de Donald Trump et neuvième homme le plus riche d’Afrique selon le magazine Forbes, qui estime sa fortune personnelle à 2,9 milliards de dollars. La réduction de cinq à deux ans de la disqualification d’Ahmad Ahmad de toute fonction liée au football, rendue publique lundi par le TAS, empêchera finalement le Malgache de rivaliser dans les urnes avec un Motsepe qui s’est littéralement assuré le trône du football africain avec une semaine d’avance sur la date prévue. Par ailleurs, Gianni Infantino a nié il y a une semaine, lors de la conférence de presse virtuelle qui a suivi la réunion de l’International Board, avoir joué directement ou indirectement un rôle actif dans le résultat final des élections africaines. « Les élections du football africain sont régies par un processus démocratique. Ce n’est un secret pour personne que la CAF a connu des moments difficiles ces derniers temps. Mon récent voyage a donc été l’occasion de discuter avec tous les candidats, dans le seul but d’essayer d’aider le football en Afrique.

    Liens avec l’Arabie Saoudite et Poutine

    L’ancien membre du comité exécutif de la CAF et ancien président de la Fédération de football du Liberia, Musa Bility, a mis en garde mardi ses collègues africains contre ce qu’il appelle la « capitulation des candidats à la présidence de la CAF devant la FIFA ». Dans une déclaration cinglante, M. Bility s’est interrogé sur la diplomatie qui a conduit à son retrait et sur ce que le football africain et son instance dirigeante ont pu sacrifier en confiant la direction de leur confédération au candidat préféré de la FIFA, un homme d’affaires milliardaire sans expérience de l’administration du football international.  » Cette capitulation fait suite à un tour de diplomatie vertigineux d’Infantino à travers l’Afrique. Il est intéressant de noter que l’une de ces missions l’a conduit en Afrique du Sud, où il a tenu une réunion à huis clos avec le président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui se trouve également être le beau-frère du candidat à la présidence de la CAF, Motsepe », a dénoncé Bility, qui a souligné le penchant d’Infantino à « se plier aux politiciens les plus puissants du monde comme un papillon à une flamme ». Le Libérien a déclaré que les précédents engagements du président de la FIFA avec le Saoudien Mohamed bin Salman et le président russe Vladimir Poutine ne se sont pas avérés être dans le meilleur intérêt du football. Il a déploré le fait qu’en l’absence de l’ancien président déchu Ahmad Ahmad, il n’y ait pas eu de véritable élection et donc « l’occasion pour les acteurs du football africain de montrer au monde qu’ils avaient reconnu leur erreur électorale précédente » et que « maintenant qu’ils étaient prêts à la rectifier par des moyens démocratiques, elle leur a été volée ». « Motsepe devrait avoir honte d’avoir gagné sa présidence de la CAF sur la base d’accords secrets plutôt que sur les rigueurs intellectuelles du compromis politique jusqu’au vote », a déclaré Bility.

    Le doigt accusateur du leader libérien a un nom et un prénom. « A maintes reprises, Gianni Infantino a montré au football africain qu’il était son plus grand ennemi, avec une attitude à son égard semblable à celle du roi belge Léopold II, qui, notre histoire nous le rappelle, était le maître absolu et le souverain de l’Etat libre du Congo de 1885 à 1908. Aujourd’hui, Infantino a découpé les 80 membres votants africains et caribéens de la FIFA et les a mis dans la poche de son manteau, où ils sont supervisés par son préfet désigné, le Congolais Veron Mosengo-Omba. Ces 80 voix lui donnent un avantage virtuel dans toute compétition politique à la FIFA. Eh bien, c’est la clé, 80 votes pour assurer le siège du football mondial ?

    El Confidencial, 11 mars 2021

    Tags : FIFA, CAF, Gianni Infantino, Ahmad Ahmad, Patrice Motsepe, Ahmed Ould Yahya, Veron Mosengo-Omba y Mathias Grafstrom, Jacques Anouma,