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  • Maroc: Younes Mjahed, l’arme de la DGED contre l’agence EFE

    Maroc: Younes Mjahed, l’arme de la DGED contre l’agence EFE

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    Younes Mjahed est le secrétaire général du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM). Il a exercé comme envoyé de presse depuis 1988 à l’agence de presse espagnol (EFE). Il a présenté sa démission en 2010 suite à une dépêche reprenant les propos d’un député de gauche andalou accusant Mohamed VI et son régime « fasciste » de contrôler « le commerce de la drogue et des réseaux d’immigration clandestine » au Maroc.

    L’action de Mjahed visant EFE s’inscrit dans le registre des vengeances du Makhzen contre l’agence espagnole jugée trop sympathisante avec les sahraouis, notamment dans l’affaire Aminatou Haidar.

    Son parcours a débuté en tant que journaliste, puis président du syndicat de la presse marocaine (SNPM), ensuite vice-président et président de la Fédération Internationale des Journalistes. Actuellement, il dirige aussi le parti USFP. Ses liens avec la DGED sont avérés du moment que son nom est apparu dans la boîte mails de Mourad El Ghoul, en tant qu’acteur principal dans la campagne médiatique fomentée par la DGED. Ses déclarations à la presse en tant que président du parti Rose contre le PJD laisse supposer que ces déclarations sont pilotées par les services de Yassine Mansouri.

    La réponse d’Ali Lmrabet à Younes Mjahed


    Dans un article d’opinion intitulé « Impudence », Younes Mjahed, l’un des porte-paroles de ce qui reste de l’USFP, donne des leçons de morale sur la gauche et les droits humains et rappelle qu’il existe une mémoire de la lutte durant les années de plomb.

    Vraiment, quelle « Impudence » !

    N’est-ce pas le premier secrétaire de l’USFP, Abderrahman Youssefi, alors premier ministre de Mohamed VI, qui a ordonné en 2000 la fermeture administrative et définitive de 3 hebdomadaires indépendants qui dérangeaient le Makhzen et l’USFP ?.

    N’est-ce pas ce même Mjahed, quand il était secrétaire général du syndicat de la presse (SNPM), qui s’en prenait à la presse indépendante quand elle sortait des sentiers tracés par le Makhzen ? Mjahed condamnait publiquement ses confrères avant même les décisions de « justice ».

    Mais, nous aussi nous avons de la mémoire. Younes Mjahed a construit sa carrière au sein de ce syndicat de la presse bigot et au sein de la FIJ (Fédération internationale de presse) par son passé de « prisonnier politique » durant les années de plomb.

    Sauf qu’il ne raconte pas les conditions de sa reddition et ce qu’il a donné en échange par l’intermédiaire d’une tante qui vivait à Rabat. Il oublie de dire qu’il fait partie de ces « détenus politiques » qui ont fait amende honorable et demandé piteusement la grâce à Hassan II.

    Enfin, Mjahed ne nous explique pas pourquoi son nom apparaît dans les documents confidentiels du hacker « Chris Coleman » (Maroc Leaks) qui montrent qu’il a mis au parfum la DGED (Services secrets marocains) de sa fracassante sortie du bureau de l’agence espagnole EFE à Rabat.

    Le quotidien « Akhbar Al Youm », dont le directeur Taoufik Bouachrine est en taule pour « viols », accuse Younes Mjahed, ancien patron du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), « de mener campagne pour aggraver le cas de Bouachrine, ternir son image et faire du chantage aux journalistes de ‘Akhbar Al Youm’ les menaçant de bloquer leurs cartes de presse s’ils continuent à se solidariser avec leur directeur ».
    Est-ce encore une coïncidence ?

    Nous qui avons consulté les documents confidentiels des services secrets marocains (DGED), révélés par le hacker « Chris Coleman », des documents authentifiés et qui n’ont jamais été démentis par l’Etat marocain, savons bien qui est Mjahed.

    Surtout la partie de ces documents où on voit comment Younes Mjahed, avec la bénédiction explicite de la DGED, a monté une opération de déstabilisation contre l’agence de presse espagnole EFE

    #Maroc #Younes_Mjahed #SNPM #FIJ #Journalistes #Presse #USFP #EFE

  • Maroc : La FIJ dénonce les délais excessifs de la justice

    Affaire des journalistes Raissouni et Radi: La FIJ dénonce les délais excessifs de la justice marocaine

    La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a dénoncé les délais excessifs de la justice marocaine dans les affaires des journalistes Souleymane Raissouni et Omar Radi, en détention préventive, et appelé à un procès « juste et équitable ».

    La FIJ « appelle, depuis le début de ces deux affaires, à un procès juste et équitable, tant pour les journalistes incarcérés que pour les plaignants dans ces deux affaires », a indiqué un communiqué de la Fédération rendu public jeudi après avoir participé aux côtés de son affilié marocain, le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), aux audiences de la Cour d’Appel de Casablanca où sont poursuivis les journalistes Raissouni et Radi. « Nous nous inquiétons également de la durée excessive des instructions et de l’état de santé de Souleymane Raissouni, en grève de la faim depuis près de trois mois.

    Ces durées excessives de la justice marocaine sont néfastes, pour ne pas dire intolérables, pour les deux parties », a déploré la FIJ, première organisation mondiale de la profession représentant 600.000 journalistes dans 150 pays. Les 29 et 30 juin dernier, durant 20 heures d’entretiens, la FIJ, représentée par son Secrétaire général, Anthony Bellanger, et Abdel Kebir Khchichne, le président du Conseil national du SNPM et Hanane Rihab, la vice-présidente du SNPM chargée des libertés, ont rencontré à Casablanca l’ensemble des parties impliquées dans les deux affaires, afin de bien appréhender les enjeux.

    Souleymane Raissouni est poursuivi pour « attentat à la pudeur avec violence » et « séquestration », tandis que Omar Radi est poursuivi pour « viol » et pour « atteinte à la sécurité intérieure ». M. Radi et Raissouni clament leur innocence et leurs soutiens dénoncent des « procès politiques ».

    Raissouni, connu pour ses écrits critiques à l’égard du régime marocain, a entamé une grève de la faim ouverte pour protester, entre autres, contre son arrestation arbitraire et sa détention provisoire pendant près d’un an en l’absence de preuves l’incriminant.

    Etiquettes : Maroc, Soulaiman Raïssouni, presse, journalistes, Fédération internationale des journalistes, FIJ, répression,