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  • Argelia: La CAfDHP se enfrenta a numerosos desafíos

    Etiquettes : Argelia, CAFDHP, Corte Africana de Derechos Humanos y de los Pueblos, finances,

    ARGEL – Imani Daud Aboud, Presidenta de la Corte Africana de Derechos Humanos y de los Pueblos (CAfDHP), afirmó el martes en Argel que su órgano se enfrenta a numerosos desafíos, como la no ratificación de su protocolo de creación y la no aplicación de sus sentencias.

    En una conferencia de prensa celebrada con ocasión de la apertura del 71º período ordinario de sesiones de la CAfDHP, que continúa en Argel hasta el 4 de diciembre, Imani indicó que la Corte, al igual que otros órganos e instancias, se enfrenta a numerosos desafíos.

    Según las estadísticas, la Presidenta ha precisado que hasta la fecha, de más de 1200 sentencias dictadas, sólo el 7% se han ejecutado plenamente, mientras que el 13% se han ejecutado parcialmente, añadiendo « que algunos Estados miembros no respetan sus compromisos ».

    En cuanto a otros desafíos, la oradora indicó que el protocolo relativo al establecimiento de la Corte Africana sólo había sido ratificado por 34 Estados de la Unión Africana.

    Se trata también, continúa la misma responsable, « de los recursos humanos y financieros, en la medida en que hemos obtenido un bajo presupuesto de la UA, lo que perjudicará nuestro trabajo. De este modo, la Corte no podrá cumplir eficazmente su misión si su presupuesto es insuficiente y los pueblos africanos no pueden tomar conocimiento de este órgano », dijo.

    Por su parte, la magistrada Chafika Bensaoula, miembro de la Corte Africana, ha pedido que se apoye a esta instancia judicial con sede en Arusha, Tanzania, porque « es una institución regional africana creada para proteger al ciudadano africano ».

    En cuanto a la bárbara agresión sionista contra Ghaza desde el 7 de octubre, los participantes en la conferencia de prensa coincidieron en que las acciones de la entidad sionista « violan los derechos humanos y los valores humanos ».

    APS

    #Union #Africaine #CAfDHP #corte #Derechos #humano

  • Réserves d’or : l’Algérie domine le classement africain

    Tags : Algérie, or, finances, Afrique,

    Parmi les plus importants pays détenteurs d’or dans le monde figure l’Algérie, c’est en tout cas ce que nous pouvons constater en jetant un coup d’œil sur le dernier rapport du conseil mondial de l’or (World Gold Council).

    En effet, cette organisation a dévoilé le tableau des nations ayant les plus grandes réserves de cette matière et notre pays arrive en première position sur le plan continental.

    S’élevant actuellement à 173,6 t de ce précieux métal dont les prix ne cessent d’augmenter en raison des difficultés que subit l’économie mondiale provoquée par la pandémie de Covid-19, cette quantité importante permet à l’Algérie de dominer le classement africain.

    L’Afrique du Sud avec 125,3 t occupe la deuxième place et c’est à la Libye avec ses 116,6 t que la troisième place revient. L’Egypte arrive au pied du podium avec 80 t tandis que le Maroc est cinquième avec 22,1 t.

    Le Nigeria (21,3 t), l’île Maurice (12,4 t), le Ghana (8,7 t), la Tunisie (6,8 t) et le Mozambique (3,9 t) complètent le top ten africain.

    Dans le monde arabe, l’Algérie est troisième dans le tableau, puisque l’Arabie Saoudite (323,1 t) et le Liban (286,8 t) la devancent.

    Il est nécessaire de souligner que le stock d’or de l’Algérie est resté le même depuis quelques années déjà, puisque c’est la même quantité parue dans les rapports publiés par le WGC en 2020 et 2021.

    #Algérie #Or #Finances

  • PLF 2023: Le plus gros budget historique de l’Algérie

    PLF 2023: Le plus gros budget historique de l’Algérie

    Topics : Algérie, budget, finances, PLF,

    Le Projet de loi des Finances (PLF) pour l’année 2023 est le plus important de l’histoire de l’Algérie, avec un montant de 13,918,40 milliards de dinars, soit une augmentation de 20 % par rapport au PLF 2022.

    La hausse du budget de l’État pour l’année prochaine s’inscrit dans le cadre d’un ensemble de mesures, dont le nouveau dynamisme adopté par le président de la République dans le cadre d’un nouveau modèle de gouvernance et la gestion optimale des ressources de l’État ainsi que la rationalisation des dépenses pour rétablir les équilibres financiers, a expliqué Boubekeur Sellami, expert en Finances et fiscalité.

    L’autre objectif, a ajouté l’économiste dans des déclarations à des médias, est de redonner confiance aux Algériens, entreprises économiques et investisseurs afin de faire stimuler les investissements producteurs de richesse et de valeur ajoutée dans un climat de transparence, numérisation, égalité des chances et protection des droits.

    Les efforts de l’État visant à relancer les secteurs prioritaires tels que l’industrie, l’agriculture, les services, et autres…, nécessitent la création de nouveaux organes de gestion et de contrôle et de nouvelles wilayas, avec ce que cela nécessite en terme de structures de base, de recrutement de personnels, construction de routes, électricité, eau, téléphone, a-t-il souligné.

    D’après le même interlocuteur, les secteurs importants du pays bénéficieront de tous les équipements et services qui offrent un climat propice à l’investissement, et permettent de contrôler les capacités de chaque secteur et le niveau des dépenses, en établissant un plan de gestion conforme à l’orientation générale du plan de l’État a mesuré a commencé à atteindre des résultats dès le moyen terme.

    Le projet très ambitieux de la numérisation des administrations, notamment celles liées aux secteurs économiques et bancaires, nécessite de gros efforts budgétaires pour rattraper l’énorme retard et suivre le rythme de relance économique.

    En parallèle, il y a les dépenses d’accompagnement des toutes petites entreprises (TPE) et start-up sur lesquelles l’Algérie mise pour construire un réseau de base et un tissu entrepreneurial fort pour soutenir les petites, moyennes et grandes entreprises, notamment dans le domaine de la sous-traitance, de l’économie numérique et de l’informatique.

    À cela s’ajoute aussi les dépenses des charges sociales qui représentent une part importante des dépenses de l’État en attendant le passage progressif d’un mode de soutien généralisé à un mode ciblé.

    Pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens et notamment les travailleurs et ménages précaires, le PLF 2023 a renforcé l’aspect social de l’État en apportant des attributions budgétaires pour l’augmentation des salaires, pensions de retraite et des ayants droit et allocations chômage ainsi que la subvention des produits alimentaires de large consommation.

    En ce qui concerne les ressources nécessaires pour couvrir la forte augmentation des dépenses publiques, l’économiste a expliqué que l’Algérie bénéficiera de la hausse des prix des hydrocarbures, qui génèrent une grande partie des recettes fiscales pour le Trésor public et soutiendra les réserves de change pour couvrir les besoins en importations.

    Toutefois, il a souligné que cette ressource est sujette aux fluctuations des cours à tout moment, précisant que l’Algérie élabore un plan pour relever le niveau des exportations hors hydrocarbures d’année en année, pour rendre l’économie algérienne, y compris les revenus, diversifiée, pour la sortie progressive de la nature rentière des revenus de l’Algérie à une nature diversifiée.

    Il a souligné que tous les efforts déployés par l’État conduiront à une augmentation des revenus de l’Algérie en devises fortes en diversifiant et en renforçant les exportations et en augmentant les recettes fiscales grâce à une poussée rapide et forte de l’investissement, surtout après avoir resserré la vis sur la corruption et les mauvaises pratiques commerciales telles que que la spéculation, le transfert de privilèges, l’évasion fiscale et la bureaucratie.

    Pour rappel, le Projet de loi de finances (PLF-2023) prévoyait de nouvelles mesures juridiques, notamment en matière d’investissement, de mobilisation des ressources, d’inclusion fiscale, de facilitation procédurale et de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.

    Il s’agit notamment d’alléger la procédure contraignant les investisseurs à réinvestir 30% des montants correspondants aux exonérations au titre de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) et la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), octroyés dans le cadre des dispositifs d’aide, tout en ouvrant la possibilité aux investisseurs d’exploiter des fonds dans des start-up ou des incubateurs.

    Hamid M.

    Lemaghreb.dz, 22/11/2022

    #Algérie #Budget #Finances

  • Algérie : Rapport de fin de mission du FMI

    Algérie : Rapport de fin de mission du FMI

    Topics : Algérie, FMI, économie, finances,

    -Les perspectives à court terme de l’économie algérienne se sont sensiblement améliorées, essentiellement en raison de la hausse des prix des hydrocarbures.

    -L’accélération de l’inflation et la vulnérabilité à la volatilité des prix des hydrocarbures constituent des défis majeurs qui devraient être relevés pour préserver la stabilité macroéconomique.

    -Un rééquilibrage budgétaire est nécessaire pour préserver la soutenabilité des finances publiques à moyen terme. Un resserrement de la politique monétaire est nécessaire pour juguler l’inflation. La poursuite des réformes structurelles faciliterait la transition vers un modèle de croissance plus stable et diversifié et encouragerait la création d’emplois.

    Alger, Algérie : Une mission du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par M me Geneviève Verdier a visité Alger du 6 au 21 novembre pour les consultations de 2022 au titre de l’article IV avec l’Algérie. À l’issue de la mission Mme Verdier a fait la déclaration suivante :

    « La hausse des prix des hydrocarbures contribue à renforcer la reprise de l’économie algérienne suite au choc de la pandémie. Les recettes exceptionnelles provenant des hydrocarbures ont atténué les pressions sur les finances publiques et extérieures. En 2022, le solde des transactions courantes de la balance des paiements devrait afficher son premier excédent depuis 2013, et les réserves internationales ont augmenté à 53,5 milliards de dollars fin septembre contre 46,7 milliards de dollars fin 2021. Une hausse significative des exportations hors hydrocarbures a également contribué à cette amélioration. Un excédent budgétaire est attendu en 2022 grâce à la hausse des recettes et à des dépenses moins élevées que prévu. La reprise économique suite au choc de la pandémie se poursuit. La croissance du PIB hors hydrocarbures devrait s’accélérer pour atteindre 3,2 % en 2022, contre 2,1 % en 2021. Les pertes de production dues au choc de la pandémie seront ainsi en grande partie résorbées, même si des séquelles durables sur le marché du travail et la croissance à moyen terme constituent toujours un risque. La croissance du PIB est projetée à 2,9% en 2022.

    « Comme dans de nombreux autres pays, l’inflation s’est considérablement accélérée et constitue une préoccupation majeure. Le taux d’inflation annuel moyen s’est établi autour de 9,4% au cours des derniers mois, son niveau le plus élevé sur 25 ans. L’inflation sous-jacente est également en hausse. La banque centrale a pris des mesures pour contrôler les pressions inflationnistes, mais la politique monétaire est restée accommodante.

    « Les perspectives à court terme de l’économie algérienne sont favorables mais sont largement tributaires des prix des hydrocarbures. Le solde des transactions courantes devrait être excédentaire en 2023, grâce aux recettes élevées des hydrocarbures qui devraient contrebalancer la reprise des importations. La croissance devrait s’accélérer en 2023 et l’inflation devrait ralentir mais rester au-dessus de 8% en moyenne sur fond d’assouplissement de la politique budgétaire.

    « La mission estime que la persistance d’une forte dépendance à l’égard des recettes tirées des hydrocarbures et l’augmentation considérable des dépenses prévues en 2023 sont sources de risques importants pour les perspectives des finances publiques dans un contexte de forte volatilité des prix des matières premières et d’incertitude mondiale exceptionnelle. De l’avis de la mission, un ajustement budgétaire équilibré est nécessaire pour freiner les pressions inflationnistes, rétablir une marge de manœuvre pour les politiques économiques et stabiliser la dette publique. Un cadre budgétaire de moyen terme pourrait guider les efforts d’ajustement, réduire la procyclicité des politiques et protéger les dépenses prioritaires. Des mesures bien ciblées devraient être mises en œuvre tel que nécessaire pour soutenir les ménages à faible revenu.

    « La mission salue les progrès réalisés en matière de réformes budgétaires, en particulier dans les domaines de la fiscalité et de la gestion des finances publiques. Elle recommande également une intégration plus étroite entre les plans de dépenses et la stratégie de financement de l’État dans le cadre du processus d’élaboration du budget, ainsi qu’une diversification des sources de financement pour permettre une mise en œuvre graduelle du rééquilibrage budgétaire.

    « En parallèle, un resserrement de la politique monétaire est nécessaire pour maîtriser l’inflation. Les risques d’enracinement d’une inflation élevée appellent à une normalisation progressive de la politique monétaire. La révision prochaine de la loi sur la monnaie et le crédit constitue une opportunité pour renforcer le cadre de gouvernance de la Banque d’Algérie et son indépendance. À cet égard, la mission salue l’engagement du gouvernement à ne pas recourir au financement monétaire.

    « Le système bancaire a résisté aux chocs répétés de ces dernières années, mais sa santé financière mérite l’attention. Le resserrement des liens entre les bilans de l’État, des entreprises publiques et des banques publiques pourrait faire peser des risques sur la stabilité financière et la viabilité de la dette. Ceci requiert de vastes réformes du secteur financier afin de renforcer la gouvernance et les modèles économiques des banques publiques, améliorer les capacités de surveillance, catalyser la provision de prêts au secteur privé et favoriser l’inclusion financière. La mission salue l’arrivée à échéance des mesures d’assouplissement réglementaire prises au début de la pandémie.

    « La mission convient avec les autorités que la poursuite des efforts de réforme du climat des affaires contribuera à favoriser la transition vers un modèle de croissance plus inclusif et diversifié et à stimuler la création d’emplois. La nouvelle loi sur l’investissement et les décrets associés pourraient créer un environnement plus favorable à l’investissement privé. Le déploiement envisagé d’un nouveau cadre législatif pour l’investissement dans les énergies renouvelables pourrait également faciliter la transition vers une économie à faible émission de carbone. La mission salue les mesures prévues par les autorités pour améliorer la qualité et la disponibilité des données statistiques et appelle à accorder la priorité aux actions dans ce domaine afin de mieux informer les politiques et les décisions du secteur privé.

    « La mission a rencontré M. Taleb, gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Kessali, ministre des Finances, M. Arkab, ministre de l’Energie et des Mines, M. Henni, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M. Rakhroukh, ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base, M. Rezig, ministre du Commerce et M. Zeghdar, ministre de l’Industrie. L’équipe s’est également entretenue avec d’autres hauts responsables du gouvernement et de la banque centrale, des membres de la commission parlementaire des finances et du budget et des représentants des secteurs économique et financier.

    « La mission tient à exprimer sa reconnaissance aux autorités et à ses autres interlocuteurs pour les échanges constructifs et leur accueil cordial ».

    Source : FMI, 21/11/2022

    #Algérie #FMI #Economie #Finances

  • Maroc: déficit budgétaire en baisse à 1,5 MM$ au 1er semestre

    Maroc: déficit budgétaire en baisse à 1,5 MM$ au 1er semestre

    Maroc, déficit, budget, finances, économie,

    RABAT, 12 juillet (Xinhua) — Le Trésor général du Maroc a annoncé mardi que le déficit budgétaire du pays avait atteint environ 1,5 milliard de dollars américains au premier semestre 2022.

    Le chiffre du déficit était en baisse par rapport à 2,8 milliards de dollars au cours de la même période de 2021, les recettes ordinaires et les impôts ayant augmenté de 18,7% pour atteindre 15,35 milliards de dollars fin juin, selon un rapport du Trésor.

    Une augmentation nette de 30,1% a été enregistrée pour les impôts directs, 22,2% pour les droits de douane et 15,2% pour les impôts indirects, tandis que les recettes non fiscales ont diminué de 11,1%, selon le rapport.

    Pendant ce temps, les dépenses de l’Etat ont augmenté de plus de 16,8%, a-t-il ajouté.

    Source : Xinhua, 2022-07-12

    #Maroc #Budget #Déficit



  • Quel est l’impact d’un défaut de paiement de la dette russe ?

    Quel est l’impact d’un défaut de paiement de la dette russe ?

    Russie, Etats-Unis, Ukraine, dettes, finances,

    La Russie est sur le point de faire défaut sur sa dette extérieure pour la première fois depuis la révolution bolchevique de 1917, aliénant davantage le pays du système financier mondial à la suite des sanctions imposées pour sa guerre en Ukraine.

    Le pays est confronté à une date limite dimanche soir pour respecter un délai de grâce de 30 jours sur les paiements d’intérêts initialement dus le 27 mai. Mais cela pourrait prendre du temps pour confirmer un défaut.

    « Bien qu’il y ait une possibilité qu’une certaine magie puisse se produire » et que la Russie obtienne l’argent par le biais d’institutions financières aux détenteurs d’obligations malgré les sanctions, « personne ne fait ce pari », a déclaré Jay S. Auslander, l’un des meilleurs avocats de la dette souveraine du cabinet Wilk Auslander en New York. « La probabilité écrasante est qu’ils ne pourront pas le faire car aucune banque ne déplacera l’argent. »

    Le mois dernier, le département du Trésor américain a mis fin à la capacité de la Russie à rembourser ses milliards de dettes aux investisseurs internationaux par l’intermédiaire des banques américaines. En réponse, le ministère russe des Finances a déclaré qu’il paierait les dettes libellées en dollars en roubles et offrirait « la possibilité d’une conversion ultérieure dans la monnaie d’origine ».

    La Russie qualifie tout défaut d’artificiel parce qu’elle a l’argent pour payer ses dettes, mais affirme que les sanctions ont gelé ses réserves de devises étrangères détenues à l’étranger.

    Associated Press, 27 juin 2022

    #Russie #Dette #Ukraine

  • Algérie : La citoyenneté est l’acquis principal

    Algérie : La citoyenneté est l’acquis principal

    Algérie, économie, finances, pétrole, devises,

    L’année 2022 a toutes les chances d’être celle de l’opulence au plan financier. Comme il est objectivement admis que les prix du pétrole ne fléchiront pas dans les toutes prochaines semained, guerre en Ukraine oblige, l’on attend au bout de cette année, des recettes records, un excédent commercial en forte hausse, une reconstitution intéressante du Fonds de régulation des recette et certainement une bien meilleure posture des réserves de changes du pays. Toutes ces bonnes nouvelles ont évidemment une raison exogène. L’embellie que vit l’Algérie est la conséquence d’une conjoncture internationale qui se manifeste par une crise majeure et une menace de 3è guerre mondiale.

    Mais le propos n’est pas de voir comment on en est arrivé à vivre dans un pays riche, mais de constater surtout que l’effort de relogement de familles mal logées sera, à n’en pas douter, accéléré. Des centaines de milliers de chômeurs trouveront du travail grâce aux signes de relance de l’industrie nationale qui sont bien là et renforcées par les quelques grands projets structurants qui ne tarderont pas à voir le jour. Bref, 2022 pour l’Algérie n’aura pas été l’année de la déprime, à l’image de ce qui arrive dans de nombreux pays du monde. Bien au contraire, il faut bien reconnaître qu’à tous les niveaux, les Algériens ont évolué dans le bon sens.

    Pour ne pas faire marche arrière, il est essentiel de conforter tous les acquis sociaux, économiques de l’Algérie. Il ne faut pas croire que la carte Chiffa et sa généralisation, qui a été une grande réalisation, ne puisse pas être remise en cause. Ou que les usines débloquées sur décision présidentielle soient des acquis irréversibles. Il est impératif de considérer que tout est sujet à régression, d’autant plus que toutes ces réalisations sont le fruit d’une manne pétrolière, peut être bien orientée, mais qui demeure tout de même une ressource que nous ne maîtrisons pas.

    Et comment donc conforter tous ces acquis ? La réponse est très simple, en fait. Il suffit de fructifier tout cet investissement en rendant d’une manière ou d’une autre les Algériens responsables de leur devenir. En un mot comme en mille, 2022 devrait être l’année de la consolidation de la citoyenneté. Le dialogue initié par le Président Tebboune pourrait être l’une des voies, au même titre d’ailleurs que l’action du Conseil supérieur de la Jeunesse, récemment créé. En résumé , il faut amener les Algériens à s’approprier leurs usines, leurs produits manufacturés, leurs acquis sociaux à l’image d’une sécurité sociale qui passe pour être l’une des meilleures au monde… Cela pour dire que la citoyenneté est le principal édifice que la nouvelle Algérie se doit de construire au plus tôt.

    Par Nabil.G

    Ouest tribune, 23 juin 2022

    #Algérie #Pétrole #Finances #Economie

  • « Lecture biaisée du rapport de la Banque Mondiale »

    « Lecture biaisée du rapport de la Banque Mondiale » – Algérie, économie, finances, rapport de la situation économique,

    Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a estimé, jeudi à Alger lors d’une conférence de presse organisée au Palais du Gouvernement, que « certains organes de presse ont fait une lecture biaisée du rapport de la Banque Mondiale, en le présentant comme un document uniquement négatif ».

    « Bien que je ne suis pas d’accord avec certains indicateurs qui ont été donnés, ce rapport regorge d’indicateurs positifs », a déclaré M. Benabderrahmane, qui a appelé à une « lecture rationnelle et d’ensemble des rapports délivrés par les institutions de Bretton Woods (ndlr, Banque Mondiale et FMI) ou les institutions relevants des Nations Unies ».
    Déclaration du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane sur le rapport de la Banque Mondiale

    4,1% de croissance à fin 2021

    Par ailleurs, M. Benabderrahmane a annoncé que le taux de croissance de l’économie nationale était de 4,1% à fin 2021, faisant état d’une « amélioration constante » de la situation économique en Algérie.

    Le Premier ministre a ajouté que « la situation économique de l’Algérie est une exception dans la région, voire par rapport à certains grands pays », affirmant que l’Algérie « a su mobiliser les capacités de production nationale, ce qui lui a permis de réduire ses importations et d’éviter de recourir à l’endettement extérieur ou à la planche à billet ».

    « Nous n’irons pas à l’endettement extérieur ni encore à la planche à billets », a affirmé le Premier ministre.

    33,8 milliards de dollars d’importations à la fin de la première semaine de décembre

    Autre chiffre communiqué par Le Premier ministre, celui des importations dont la valeur s’est établie à 33,8 milliards de dollars à la fin de la première semaine du mois de décembre 2021.

    « Nous avons réussi à réduire la facture des importations qui a atteint à la fin de la première semaine du mois de décembre en cours 33,8 milliards USD », a déclaré M. Benabderrahmane, tout en rappelant que « par le passé cette facture atteignait plus de 64 milliards USD, ce qui est une preuve de la corruption et du gaspillage qui prévalaient et qui se sont répercutés sur la balance commerciale et les réserves de change », a-t-il ajouté.

    Une balance commerciale excédentaire

    « La situation financière et économique s’améliore d’une manière plus que positive », et ce, grâce aux mesures prises par l’Etat, a assuré le le Premier ministre, qui cite l’excédant réalisé dans la balance commerciale de l’ordre de 1,4 milliard USD au 30 novembre 2021.

    S’agissant des réserves de change, M. Benabderrahmane a indiqué qu’en dépit des défis de 2020, nous avons pu reconstituer cette réserve. Nous sommes maintenant à un niveau très satisfaisait au regard de la situation économique mondiale fragile, notamment en 2020, une année marquée par une récession de l’économie mondiale qui a impacté l’Algérie ».

    Le Patriote, 31/12/2021

  • Possible, la remise d’aplomb?

    Possible, la remise d’aplomb? – Algérie, finances, réserves de change, Loi de finances complémentaire,

    Pour la première fois durant ces cinq dernières années, les réserves de change de l’Algérie, qui ont atteint 44,724 milliards de dollars à fin septembre 2021, n’ont pas chuté à un niveau inférieur à celui enregistré l’année précédente. Pour rappel, l’Algérie avait anticipé une baisse de ses réserves de change à 44,2 milliards de dollars pour la fin de l’année 2020, selon les estimations de la Loi de finances complémentaire (LFC) 2020, faisant reculer le niveau des réserves de change de 51,6 milliards $ tel que fixé dans la Loi de finances 2020 à 44,2 milliards de dollars dans la Loi de finances complémentaire, soit un recul du niveau de réserves de change de 14,34% par rapport aux prévisions initiales.

    Un recul dû principalement à la crise sanitaire et la chute des prix du baril de pétrole. Pour ne retenir que ces deux dernières années, car de 2015 à 2019, le recul annuel des réserves de change était tout simplement excessif, passant de 144,1 milliards de dollars à fin 2015 à 62 milliards de dollars à fin 2019, soit une baisse de 82,1 milliards de dollars en seulement quatre ans (2015 à 2019), équivalant à un recul de 56,97% des réserves sur cette période. Relativement, donc, les réserves de change ont enregistré une stabilité qu’on n’a pas observée durant plusieurs années.

    A quoi peut-on attribuer cette performance ? En termes techniques, selon les explications du gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Rostom Fadhli, les réserves de change, hors or, ont atteint 44,724 milliards de dollars à fin septembre 2021 grâce à un fort recul du déficit de la balance commerciale, qui est passé de 10,504 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 1,571 milliard de dollars à fin septembre 2021. «Ce recul important du déficit est dû principalement à la forte hausse des exportations de biens qui sont passées de 16,240 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 26,402 milliards de dollars à fin septembre 2021, soit +62,3 %», a expliqué M. Fadhli, ainsi qu’au prix moyen du pétrole au cours des neuf premiers mois de 2021, qui a enregistré une hausse de 66,6 %, passant de 41,365 dollars/baril, au cours de la même période de l’année écoulée, à 68,917 dollars/baril.

    Parallèlement, les quantités d’hydrocarbures exportées exprimées en Tonne Equivalent Pétrole (TEP), ont augmenté de 20,9%. Il y a également d’autres facteurs liés à la gestion des deniers publics qui sont derrière cette stabilisation relative des réserves de change du pays, notamment la baisse de la facture des importations. Le Premier ministre et ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, soutenait au mois de septembre dernier devant les sénateurs qu’il s’attend à ce que la valeur des importations algériennes baisse d’ici la fin de cette année 2021 de plus de la moitié de la valeur enregistrée en 2014, pour atteindre 30,4 milliards de dollars. Soulignant dans ce sens que « cette baisse est un indicateur de l’ampleur de la corruption et du gaspillage que le pays a connu les années précédentes ». Force est de reconnaître que la rationalisation et le contrôle des dépenses d’importation, ainsi que l’élimination de la surfacturation des produits importés, qui a causé une véritable saignée au pays, constituent à côté d’autres paramètres, notamment la bonne santé du baril de pétrole, les causes essentielles qui ont gardé bien au chaud les réserves de change. Peut-on à l’avenir espérer les remettre d’aplomb ?

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le Quotidien d’Oran, 23/12/2021

    #Algérie #Finances #réserves_de_change

  • Finances publiques : le serrage de ceinture se poursuit

    Finances publiques : le serrage de ceinture se poursuit

    Tags : Algérie, finances, budget – Finances publiques : le serrage de ceinture se poursuit

    Même si les cours du pétrole et du gaz flambent sur les marchés internationaux, le gouvernement reste prudent, pour ne pas dire pessimiste, sur l’amélioration de la santé financière du pays. Il préfère attendre l’arrivée de vents plus favorables avant de mettre la main à la poche.

    Le gouvernement a décidé d’adopter une attitude attentiste et extrêmement prudente en matière de dépenses et s’achemine même à serrer un peu plus les cordons de la bourse sur certaines d’entre elles. L’adoption d’un prix de référence de 45 dollars le baril de pétrole par le Projet de loi de finances 2020 alors que son cours est à 85 dollars sur le marché fait partie de cette démarche. Aïmene Abderrahmane l’a expliqué par la nécessité de faire preuve de prudence vis-à-vis d’un marché pétrolier instable, souvent sujet à la spéculation.

    Ainsi, en plus d’avoir déprécié plusieurs fois sa monnaie en quelques années, l’Algérie s’appauvrit volontairement en estimant qu’elle gagne près de deux fois moins qu’en réalité. L’exécutif espère de cette façon regarnir son bas de laine, fortement sollicité durant la période de vaches maigres qu’elle traverse depuis 2014.

    Il ne faut donc pas s’attendre à une prodigalité outrancière de la part de l’Etat ni de signature de chèques à tour de bras pour relancer l’investissement en multipliant les commandes publiques. Non, c’est apparemment une phase de serrage de ceinture qui s’annonce. Celle-ci peut aller jusqu’à la suppression des subventions à certains besoins de base.

    Première victime, le sucre. Benabderrahmane a déjà annoncé qu’il prévoit annuler l’exonération sur les ventes de cette matière (raffinée ou brute) dont la Taxe sur la valeur ajoutée était réduite de 9%. Il a justifié cette décision par sa volonté de préserver la santé du consommateur et réduire la facture d’importation.

    Le Premier ministre a, en revanche, insisté sur la nécessité d’orienter les dépenses de l’Etat plutôt vers l’importation des céréales et à l’appui de la production locale de cette denrée vitale et à la sécurité alimentaire en général. Il considère, par ailleurs, que le prix actuel d’achat des céréales auprès des agriculteurs est « en-deçà de celui que l’Etat débourse en matière d’importation des céréales de l’étranger ». Concernant l’instauration d’une taxe à laquelle sera soumis le secteur agricole, il a précisé que le Projet de loi de finances 2022 intervient pour « fixer et simplifier » cet impôt et « ne vise pas à alourdir la charge sur les agriculteurs ».

    Sur un autre registre, Benaderrahmane exclut tout recours à l’endettement extérieur pour le financement de l’économie. Le déficit budgétaire, a-t-il déclaré, sera financé par le recours au marché intérieur qui, selon lui, compte « d’énormes moyens financiers en attente de mobilisation ». Ce gisement inclut également, les banques et le Fonds de régulation des recettes. Toutefois, ces prévisions impliquent un redressement des cours de pétrole d’où le prix référentiel de 45 dollars le baril (au lieu de 85) pour « atténuer la pression sur le budget de l’Etat »

    Mohamed Badaoui

    La Nation, 15/11/2021

    #Algérie #Finances #Budget